« Salut les filles comme dirait Hélène,
Je vis seule avec mes deux filles ; mon Chéri ne rentre que le week-end car il vit à 100km.
Ma vie n’est pas facile et là il vient après 8 mois de location d’acheter un bien pas très loin de son boulot (normal).
Je ne l’ai pas suivi car mes filles ont 12 et 16 ans.
Quand il a décidé de partir j’ai dit “OUI” mais en fait “NON”.
Je ne peux arracher mes filles à leurs racines à leur vie “ici”.
Donc je me suis sacrifiée pour elles, mais en fait me suis je vraiment sacrifiée ??
Ai-je vraiment envie de vendre mon super appart en rez-de-jardin avec terrasse et spa dans le jardin ?
Ai-je vraiment envie de partir d’ici et de quitter mes racines ?
Ai-je vraiment envie de risquer de partir avec mes filles sous le bras et de leur demander de se réhabituer a une autre vie ailleurs ?
leurs études leur vie leurs amis
J’ai trop souffert étant jeune de ne pas voir mes amis assez souvent et de ne pas pouvoir les avoir ” à portée de main”.
Je pense que je n’ai pas envie de partir et j’en suis même sûre.
Mon Chéri me manquera car on ne se verra qu’une ou deux fois par mois ; et alors ????
Je suis prête, s’il en est besoin, à vivre par moi-même ; et même sans Chéri, tant pis.
C’est peut être radical, mais que puis-je faire ?
Je dois penser à moi et à mes filles.
Et si je pense a moi et que je suis bien, mes filles seront bien.
Je sais c’est égoïste ; mais quel mal y a-t-il a penser a moi avant tout ?
Aucun, j’en suis convaincue.
Quel bonheur de vous faire partager cela…
Courage à toutes, la vie n’est pas simple !
Surtout pour une mère “seule” (oui désolée mais même si Chéri existe, je suis seule avec mes filles).
Mais je ne me plains pas : je constate. Je l’ai souhaité, et je suis mieux seule et en galère, qu’avec “quelqu’un” en me sentant seule.
Signé : happyvero »
36 commentaires
Je suis tout à fait d’accors sur la conclusion! Et dit toi qu’avec Chéri vous vous verrez que pour passez des bons moment et ça c’est vraiment génial :)
Effectivement happyvero, ce n’est pas simple, et dans ton cas il semblerait que la solution idéale n’existe pas.
Je crois que tu as fait le plus important dans ce genre de situation: prendre une décision et mais surtout, à partir du moment où elle est prise, en accepter les conséquences, bonnes et moins bonnes. Toutes mes félicitation pour ton courage et ton discernement, ce n’est pas évident et je sais de quoi je parle…
Tu ne parles pas beaucoup de la façon dont tes filles vivent tout cela, mais je pense comme toi qu’une mère zen et qui assume ses décisions, est primordial à cet âge.
Et puis voir Chéri deux fois par mois seulement, ça peut aussi gagner en profondeur, et donner plus de poids à vos moments ensemble, :-)
De toutes façons, je te souhaite beaucoup de bonheur, et merci de partager tout cela avec nous.
Bonjour, HappyVéro
Je ne te trouve pas du tout égoïste. Je pense personnellementq ue la personne qui doit prendre la première place dans une vie c’est soi-même. Nous vivons, nous respirons, nous nous nourrissons finalement pour nous seul. Les autres ont leur propre vie à vivre. Et puis tu as raison de penser que si tu es bien tes enfants le seront aussi. Avoir une mère malheureuse, surtout quand on soupçonne que c’est par pure sacrifice de sa part, c’est très dur pour un enfant. Quand il s’en rend compte il se sens coupable (je le dis pour l’avoir vécu).
Merci pour ce joli billet.
Depuis ma naissance, j’ai bien dû déménager… une bonne grosse vingtaine de fois, ;-)), dont près de 12 pendant mon enfance et mon adolescence. De nouvelles écoles, de nouvelles maisons, des amis, gagnés, perdus, il y en a eu, en France et à l’étranger.
Bien sûr que c’est dur de perdre ses copines quand on a 10, 12 ou 15 ans.
Sûr que faire presque chaque année sa rentrée dans une nouvelle école, où l’on est en plus la bète curieuse parce qu’on revient d’un pays lointain, en guerre, etc… dur dur.
Je me souviens qu’à 12 ans, quand mon mère nous avait annoncé notre départ pour l’Afrique…. le truc qui me chiffonnait vraiment c’était de ne plus avoir mes “OK” et “Podium”… et de savoir si je trouverais des Mars là-bas… LOL
Mais aujourd’hui, toutes ces vies, tous ces voyages, je peux dire ce c’était un sacrè cadeau, même si au quotidien, ce n’était alors pas toujours facile.
Nul doute que tes filles, si tu devais un jour faire le choix d’aller vivre ailleurs, sauteraient le pas avec toi, et en seraient probablement heureuses…
Le tout est de savoir si tu en as vraiment l’envie… à te lire, je dirais que non, ;-)))
Le tout étant que ton Chéri le prenne avec philosophie…
Mais chéri n’est il pas le père des filles? Si tel est le cas, peut être que toi tu ne souffres pas de le voir que 2fois par mois, en revanche ces petites princesses souffriront certainement de ne voir leur papa chéri que 2 fois par mois, s’il s’agit bien de leur père bien sûr.
Je compatis à votre situation mais je me permets de me demander, si ça n’est pas mieux pour des enfants de voir leur père souvent, à mettre même au dessus de l’école, les amis, la maison. Le lien le plus fort n’est il pas celui avec les parents avant le reste (et les deux parents si possible ) ?. J’ai divorcé de mon mari quand mon fils avant 3 ans et donc je sais la difficulté d’être seule avec son enfant.
Voilà l’objet de ma réflexion, je crois que le noyau familial est ce qui marque vraiment l’enfant, le reste, demeure matériel et donc secondaire.
Ne m’en veuillez pas si je vous fait part de mon expérience, et la votre est sans doute aussi juste.
Bon courage
A lire ce texte, je pense que Chéri n’est pas le père de tes filles. Je ne vois nul égoisme dans ton texte, et même plutôt de la détermination et du courage, et le début d’un chemin vers autre chose : l’indépendance, la nouveauté et même la sérénité, qui sait ?
Mais peut-être ai-je envie de lire entre les lignes plus de bonheur que de douleur : c’est mon côté optimiste :-)
Mon mari travaille à Paris, je ne l’ai pas suivi il y a déjà plusieurs années quand il est parti. Pourquoi ? Un fils de 16 ans qui ne voulait pas quitter ses amis et que je ne voulais pas laisser à son père , un travail pas évident à retrouver …
Nous nous voyons (en gros) 6 jours par mois ,à Paris ou ici.
Je me sens bien seule parfois, mais je me dis que supporter le quotidien n’est pas facile pour un couple . Voila.
Bonjour Happyvero,
Je pense que l’important est d’être en accord avec sois-même ! Penser un peu à sois n’est pas être égoïste, bien au contraire ! Effectivement, si tu es heureuse, tes filles le ressentiront et le seront également. Toute sa vie, ma mère s’est sacrifiée, a vécu pour les autre… et elle se sacrifie toujours. Ca me chagrine tellement !
Je te souhaite bon courage !
Biz
@ Paula,
De part mon expérience, il vaut mieux voir son père moins souvent mais partager des réels moments de bonheur, de communication et de complicité, que de voir un “géniteur” tous les jours avec lequel il n’y a aucune communication possible, aucune complicité et avec qui on ne s’entend pas ! Et dans ce cas là, le noyau familiale est inexistant malheureusement.
Ysa tu t’emballes un peu là ;-)) Entre le père absent merveilleux et le père sur place géniteur il existe un juste milieu… Il y a quand même beaucoup de familles non éclatées géographiquement ou chaque parent joue le rôle qui lui est dévolu…
surtout, ne pas culpabiliser : ta vie, tu n’en a qu’une. Et la vie, il faut la vivre pour soi pour être heureuse,et ça c’est le principal. Tu es très courageuse.
Ben, voilà: un post qui fait du bien et qui donne du courage ! Merci et bravo Happyvero pour ton honnêteté et, par conséquent, pour ton courage !
Rose
J’ai entendu ma vie durant, ma mère prétendre s’être “sacrifiée” pour ses enfants parce qu’elle vivait à des milliers de kilomètres de mon père, et qu’elle nous élevait seule.
Refusant de suivre mon père dans une nouvelle aventure en pays étranger, elle avait choisi toute seule de s’établir à quelques kilomètres de sa mère, par commodité, à la campagne, dans une région, qui – si elle fut belle – était bien trop isolée et arriérée pour que nous nous y sentions épanouis.
Nous, les enfants, nous aurions été au contraire heureux de pouvoir suivre notre père, si elle nous avait demandé notre avis, dans ce nouveau pays. Après tout, ne venions-nous pas de vivre nos plus belles années, précisément hors des frontières de l’hexagone ?
Nous avons déménagé quatre fois. J’ai toujours trouvé cela une chance inespérée, une expérience merveilleusement enrichissante que de recommencer ailleurs.
Nous faisions la connaissance de nouveaux amis, nous découvrions de nouveaux horizons, une nouvelle langue, un nouveau lycée, de nouvelles activités et centres d’intérêts. Mon frère et moi on adorait ça : le CHANGEMENT.
Les enfants s’adaptent avec une facilité déconcertante…
Bien sûr, je laissais des camarades, et parfois c’était dur, mais s’ils étaient de véritables amis “à la vie à la mort”, et bien l’on gardait contact. On s’écrivait. Ils venaient en vacances chez moi, et moi j’allais chez eux.
Ces amitiés ont su résister : certaines ont plus de trente ans !
Mon père venait trois ou quatre fois l’an nous rendre visite, mais il se sentait désormais un étranger chez nous. Il était plus un “père” pour moi. Jamais présent, s’intéressant plus à rien, et lorsqu’il était là, cela dégénérait, des conflits éclataient, des bagarres parfois, l’ambiance était devenue horriblement malsaine.
Malgré cela et le fait que ma mère savait que nous n’étions plus une famille, elle a accepté de le suivre à nouveau, lorsqu’il a réintégré la France. Nous avons tous réaménagés sous le même toit.
Une catastrophe, un véritable enfer.
Nous les gosses on étaient devenus grands.
On avait strictement plus plus rien à faire ensemble, plus rien nous liait. L’atmosphère était délétère, on fuyait la maison.
Mon père était devenu alcoolique. Cela a mal tourné.
Elle disait qu’elle restait pour de sordides raisons matérielles et financières, que son emploi ne suffirait pas pour m’entretenir.
Je la harcelais pour lui faire entendre raison et le quitter. Mon frère était parti pour faire sa vie, maintenant. Elle et moi n’avions pas de gros besoins… nous nous en sortirions mieux toutes seules sans avoir à subir tout ce que nous subissions.
Elle a fini par partir, et une nouvelle vie s’est offerte à nous…
Je déballe ma vie, happyvéro, parce que je ne comprends pas pourquoi 100 km peut constituer une barrière pour vivre ensemble.
J’ai eu le sentiment que tu cherchais à ce que nous approuvions tes choix. Et l’argument du “sacrifice pour les enfants” ne m’a que faiblement convaincue…
Je ne crois pas que tu sacrifies ta vie à tes filles: tu es simplement mère. Libre à toi de vivre ce statut comme un acte de sacrifice, ou pas (ce qui me semble être le cas, en lisant ton billet…). Pour ma part, je pense que tu as établit des priorités, dans ta vie et pardonne-moi si je m’avance, mais il me semble que ta vie de couple n’en soit pas une.
Et je suis de l’avis de Svetlana: il existe un juste milieu entre les exemples de père que tu énumères.
En te lisant, je trouve que tu stigmatise ton Chéri de manière très factuelle; et je pense qu’une relation de couple est aussi faite de quotidien, de conflits et de routine, au même titre que la relation qu’un père construit avec ses enfants.
Je te souhaite du bonheur dans ta relation, que ce soit vis-à-vis de tes enfants que celle concernant ton couple.
Une toute dernière chose:
“Je suis prête, s’il en est besoin, à vivre par moi-même”: cette phrase m’a frappé, mais je viens de m’en rendre compte maintenant.
Je ne suis pas certaine que la vie de couple implique l’impossibilité de vivre par soi-même. Et peut-être que dans ton billet, ce qui me frappe le plus est l’impression que tu as retrouvé “ta liberté”….je me trompe probablement, et si ça se trouve ton chéri ne subit pas ton refus de le rejoindre, mais il en est satisfait également.
Je suis curieuse d’en savoir d’avantage.
Je suis choquée par ton histoire, je ne sais même pas comment le dire sans te heurter… je ne vois pas le sacrifice, je ne vois pas l’intérêt, je ne comprends pas du tout.
Chacun ses choix mais là je lis que ton choix c’est de rester dans ton cocon et que ton chéri n’arrive pas à la cheville de ton confort.
Je n’ai jamais rencontré d’enfants détruits d’avoir déménagé pour rester en famille, j’ai dû rater un truc :/
J’espère ne pas t’avoir blessée et te souhaite de trouver ce que tu recherches vraiment en tout cas :)
l’argument de sacrifice pour moi est ici une fausse excuse. ce n’est pas une critique attention, simplement une constatation de quelque chose dont je me pose actuellement la question.
mon homme à moi m’a demandé de le suivre dans un autre continent, très loin à l’autre bout du monde. parce qu’il a envie de s’enrichir professionnellement, parce qu’il veut vivre à l’aventure. si je n’accepte pas de lui faire confiance et de partir pour un temps donné (un an ou deux), il considérera que je ne l’aime pas assez pour ca. pour lui c ainsi.
mon argument est ma fille. elle est instable a beaucoup de soucis, donc actuellement il accepte de reporter toute décision de partir pour une durée donnée dans un futur proche, mais ca arrivera. et quand ca arrivera, ma fille sera assez grande pour vivre par elle mm et je n’aurais donc plus cette excuse. alors est ce que mes amis vont tellement me manquer que je préfère mon ptit confort à une autre expérience de vie?
et bien la réponse est non. je préfère suivre l’homme que j’aime mm si je finis en stress. je pense réussir à surmonter ca, et si je n’y arrive pas, nous reviendrons. mais j’aurais essayé au moins, et j’aurais pas de regrets.
Où es-tu happyvero? …c’est dommage de ne pas avoir de tes nouvelles, après la publication de ton billet!
Tu es libre de tes choix, bien sûr, mais je ne suis pas convaincue que tu sois si satisfaite du tien, à lire entre tes lignes.
Permets-moi juste une remarque, de mère divorcée, ayant autour d’elle beaucoup d’ami(e)s dans le même cas : beaucoup de celles (parce qu’il s’agit le plus souvent des femmes) qui ont fait le choix de se plier à ce qu’elles croyaient être le bonheur de leurs enfants (confondant en cela souvent confort et bonheur) – (et alors que ceux-ci le plus souvent ne leur demandaient rien), se sont vues quelques années plus tard menées par le bout du nez par de petits tyrans, qui, une fois devenus jeunes adultes, s’imaginent que le monde qui les entoure leur doit le même sacrifice, et sont finalement incapables de vivre en société ou en couple.
Alors évidemment, pour avoir fait le choix inverse et m’en être bien trouvée, je suis sûrement partiale – et par ailleurs, ne me faites pas dire qu’il faut martyriser nos pauvres chérubins, ce n’est pas mon propos, mais je pense que vivre, grandir, et s’élever (dans tous les sens du terme), c’est aussi apprendre à affronter, soutenus par ses proches, bien sûr, des traumatismes : la mort, la maladie, le divorce, l’éloignement, il ne sert à rien de vouloir les nier, les cacher à ses enfants, ce n’est pas leur rendre service (mais je m’éloigne, là)
C’est super chaud de se permettre de donner des conseils à une “inconnue” sur un blog sans verser dans le psy de comptoir. Je me dis en lisant ton billet que vouloir tant t’accrocher à ton petit cocon traduit peut-être une grosse trouille de devoir tout recommencer à zéro, ailleurs et sur de nouvelles bases… Il y a deux ans j’ai lâché mon Angleterre, mon CDI, mes potes et mes élèves chéris pour venir rejoindre l’homme de ma vie en France, et je suis la plus heureuse du monde ici même si parfois j’ai le mal du pays. Simplement, contrairement à toi, je n’avais pas hésité une seconde à l’époque. Pour ce genre de choix personne mieux que toi ne peut savoir ce qui te comblera… Suis ton instinct, suis ton cœur, ils seront tes meilleurs conseillers… Bon courage et sois heureuse !
Bonjour Happyvero !
En effet la vie n’est pas simple par moments, et les situations que tu décris, je les ai vécues moi aussi, sauf que… à chaque fois j’ai suivi mon mari et les enfants avec ! Oh bien entendu, j’ai eu droit aux récriminations classiques, du genre “mais les copains, l’école, le lycée, la petite copine etc…”, et souvent j’ai eu ce sentiment de culpabilité de les faire nous suivre, c’était dur pour moi aussi, à cause du travail, des copines, etc… mais j’aime tellement vivre en couple avec mon mari, j’aime tellement cet homme qui est le mien, j’aime tellement mes enfants devenus grands d’ailleurs aujourd’hui, que pour moi, le simple fait d’être tous ensemble au même endroit était tellement logique…
Les garçons se sont toujours adaptés, ils ont gardé tous leurs ami(e)s d’avant, et puis ils arrivent même à en retrouver d’autres, ils ont Facebook aujourd’hui.
Maintenant ils sont adultes, 27 et 23 ans, en couple et bossent à Paris intra-muros tous les deux, sont installés dans leurs petits apparts toujours intra-muros et je les sais heureux.
Reste mon mari et moi, tous les deux, et çà c’est fantastique, une grande aventure nouvelle qui nous emballe chaque jour un peu plus, aujourd’hui il bosse en Grande-Bretagne, j’ai pu le suivre grâce à un employeur formidable qui m’a permis de travailler à distance, je suis heureuse, mais si j’avais dû laisser mon travail pour ces deux années, je l’aurais fait aussi.
Fort heureusement nous sommes en France un mois sur deux, ou six mois, ou comme cela se trouve, peu importe.
Vivre séparés, loin l’un de l’autre, ne se voir qu’un ou deux wends par mois, nous n’aurions pas pu, ni l’un, ni l’autre, donc nous n’avons aucun mérite à avoir fait çà, pour les enfants, bien évidemment il y a eu conciliabules, discussions, etc… pour au bout du compte les faire changer une fois ou deux d’écoles, je crois qu’en fait même si ils appréhendaient au début, deux jours ou trois après la rentrée, c’était fini. Tout était OK et la nouveauté leur a fait plutot du bien à l’occasion, je pense que les incruster à vie dans le même endroit, le même environnement, quand ils étaient plus jeunes n’était pas forcément une bonne idée non plus, j’en veux pour preuve qu’ils sont bien dans leur peau, que leurs études ont été brillantes (si, si !) et qu’ils peuvent aujourd’hui avoir une bonne situation… à Paris finalement. Mais ils s’y plaisent.
Et moi et mon zhomme, on est super cools et heureux, comme un couple de quinquas qui redécouvre un tas de choses, et dans tous les domaines ! Mais nous avons bien le temps d’être grands-parents quand même, oh là, d’abord on profite de nous deux, après ben après on verra bien !
Je respecte ta décision happyvero, c’est courageux à toi de faire ce choix, mais à la lecture de ton post, je ne sais pas ou je n’ai pas bien compris pour qui tu le faisais vraiment, comme le disais quelqu’une plus haut, je n’ai pas bien saisi si le monsieur est le père de tes filles ou pas, évidemment çà change la donne et ton choix serait plus compréhensible, mais quoiqu’il advienne, moi je vous souhaite à tous les quatre le plus grand bonheur possible, et surtout que toi tu t’épanouisses, que tes filles deviennent des femmes bien dans leurs baskets et que ton couple n’en souffre pas, voilà, si tu es certaine de ton bon choix, alors beaucoup de bonheur !
Et je ne vois pas ce qu’il peut y avoir d’égoiste dans ta décision, si ton compagnon est en accord avec ce que tu as choisi et que çà ne met pas ton couple en péril, il n’y a aucun égoisme, plutot un arrangement mutuel…
Pour ce qui est des amis “à portée de ta main”, là par contre, bof, je trouve l’argument peu convaincant, un ami reste un ami, loin ou proche de soi, si on a besoin de lui et qu’il est vraiment un ami ou une amie, il fera ce qu’il faut !
Ton expression “à portée de main” laisse un peu à désirer, çà fait un peu larbin je trouve…
Pour le reste, ben vas-y fonces, et tu as raison aussi de penser à ton bonheur à toi, car il est bien évident que suivre son homme et tout laisser derrière, [[enfin pas tout à fait tout laisser, on est au XXI ème siècle quand meme la communication est à son top]], çà suppose un super couple soudé, sinon çà risque de créer des conflits et des reproches ensuite, mais bon, la situation idéale n’existe pas et chaque cas est particulier et personnel.
Belle vie à toi happyvero !
À lire ce texte je ressens de la douleur et de la tristesse sur cette relation de couple à distance. Mais pourtant 100 km (n’y-a-t-il pas une faute de frappe) c’est pas grand chose. C’est 1 h de voie rapide, ou un peu plus en train. Certes ça fait 2 h par jour, mais beaucoup de gens vivent ça au quotidien ?
N’y a-t-il pas un compris : ça ne fait que 50 km chacun ! Certes sans le rez de jardin et le spa, mais à 50 km on ne perd pas ses amis. Et même à 100 km, on ne quitte pas ses racines. J’habite exactement à 100 km de ma famille. Et à 42 km de mes meilleurs amis. Je vois les uns autant que les autres. Dans 2 ans, ta fille de 16 ans deviendra elle même étudiante, donc elle bougera probablement.
Peut-être suis-je un peu brutale mais ces 100 km ne sont-ils pas un arbre qui cache une forêt beaucoup plus sombre ? Auquel cas, je te souhaite du courage pour y trouver ton chemin.
Comme Tic-Tac je serai curieuse de lire ta réaction à nos commentaires (en partant du principe que tu as envie d’en avoir en publiant cette lettre).
Bonjour Happyvero,
Je suis tout à fait d’accord avec Poulettedesîles et catialine : tu es tout sauf égoïste !!! Ok tu penses à ta vie, ton appart, ton jardin, ton SPA… Mais surtout, à tes filles !!!! C’est égoïste ça???
Je vous souhaite en tous cas à tous les 4 plein de bonnes choses, du bonheur. Ca paraît peut être gniangnian, mais on oublie tellement les choses simples…
coucou les filles et merci de tous ces commentaires tres censés quels qu’en soit leur teneur
je rentre juste du boulot et je n’ai pas pu venir poster avant désolée
petites precisions: Cheri n’est pas le père de mes filles ce qui a mon avis fait toute la difference
il me parait en revanche evident que si j’etais dans un schema dit “normal” Papa Maman et les Enfants la decision aurait ete toute autre
je leur ai fait vivre un divorce en 2003 elles etaient petites, leur père habite tout a cote d’ici et elles peuvent le voir qd elles le souhaitent
il y a le jugement de divorce ok mais apres il y a les arrangements et elles peuvent tres bien partir chez lui alors que ce n’est pas prevu pour un gouter ou un diner …..
je ne souhaite pas les arracher a cela
apres maintes discussions avec elles nous sommes tombées d’accord
je ne me cache pas derriere elles pour valider mon choix j’ai bien precisé que moi non plus je n’avais pas vraiment envie de partir
pour elles pour moi
je ne me sacrifie pas je constate juste qu’avec Cheri ce sera different
je ne suis pas “tyrannisée” par mes filles
nous vivons dans le dialogue et la confiance
j’assume ce choix mais dans tout choix il y a toujours du pour et du contre!!!!!
100 km avec un spa à la maison?? Ben moi je ferais l’aller-retour tous les jours :-))
Oui mais Cheri ne fera pas l’A/R tous les jours ça le fatigue trop meme avec le spa ^^
Ha oui là je comprends un peu mieux ! C’est sûr qu’avec le papa à côté… pas sûr qu’il apprécie le déménagement à 100 bornes :/
Chéri n’a qu’à trouver un travail plus près après tout ;)
En tout cas, bon spa pour la suite les filles !
bah oui le papa ne serait pas ravi et je ne peux arracher le papa a ses filles ni l’inverse
Cheri travaillait ici mais son service a demenage mais il est question qu’il redemanage pour revenir par ici
alors Wait and See
desolée pour le “avoir mes amis a portee de main”
il ne s’agit pas de les manipuler je voulais simplement dire de les avoir a mes cotes tout simplement
apres relecture mon billet est maladroit et peut etre mal perçu et j’en suis desolée les filles
Peut être pas prête à tout recommencer avec « Chéri » ? Refaire une vie à deux, une vie avec les filles aussi… pas simple ! J’imagine que depuis ce divorce tu as enfin réussi à recréer une harmonie, un équilibre. Pour moi, le choix n’est pas égoïste. Même en pensant que de toute façon tu n’as pas envie de partir, mieux vaut rester. Je ne pense pas que quelqu’un vaille la peine de se sentir déchirée ainsi…
Je ne crois que tu ailles été maladroite mais tu as simplement oublié d’aborder des sujets et de étayer des éléments qui permettent de porter un regard sur ta décision plus “élaboré”.
cela dit en passant, et j’espère que cette remarque ne soit pas mal interprétée, je ne trouve pas que ta vie soit si compliquée que ça. On pourrait imaginer pire, je crois, mais cela n’engage que moi ;)
Je te souhaite de parvenir à profiter de tout ceux qui te sont chers.
Je vis la même situation que HappyVero : mon mari travaille à Paris (350 km de la maison) et j’ai deux petits enfants de 4 et 8 ans. Nous avons choisi de commun accord qu’il vive en appart là-bas la semaine et il revient tous les week-ends chez nosu (en Belgique).
On ne voulait pas lâcher tout ce qu’on a ici : des amis, une belle maison dans une région superbe pour aller tous vivre en ville.
Et bien, pour nous … c’est la recette idéale d’un couple réussi. On ne se voit que les weekends, donc c’est pour des bons moments. Bien sûr, j’assure seule toutes les charges pour faire “tourner la maison” en plus d’un boulot à temps plein mais c’est une question d’organisation.
S’il travaillait plus près, avec le genre de poste qu’il occupe, ce serait à Bxl et il rentrerait tous les soirs après 20 h, je devrais l’attendre, faire à manger, il se taperait des embouteillages le matin,etc … source de stress ! et il ne verrait même pas les enfants.
C’est aussi une question de confiance réciproque … pour nous, ça marche bien ! Quand je raconte autour de moi quel est notre schéma familial, j’étonne … parce que nous sommes épanouis comme ça.
Cela dit … 100 km ? ce n’est pas si loin …
@ Primerose: si je peux me permettre de donner mon avis, mes parents ont fait exactement le même choix il y a des années, pour les mêmes raisons… Et aujourd’hui, tout le monde est unanime: c’était une très grosse erreur! A tel point que cela à fait exploser leur couple… Alors bien sûr nous avons profité de la grande maison, de la campagne, des amis, du boulot de mon père, mais aujourd’hui je me dis que ça n’aurait pas été si terrible de déménager à Paris et que, peut-être, ça n’aurait pas eu les conséquences qu’on connait.
Enfin, chacun est différent et fait sa vie comme il l’entend, je me veux pas te permettre de juger. Si cela marche pour vous, tant mieux. Mais il faut aussi penser à l’après.
Sinon Happyvero, 100km, vraiment ça vous bloque à ce point? Mon chéri travaille à cette distance, prend le train tous les jours, ça ne le dérange pas! Et même avec un petit bébé, on s’organise très bien.
Linette oui 100 km ça nous bloque parce que ni l’un li l’autre ne souhaite faire la route chaque matin et chaque soir. l’apres bah on verra ;-) vivons deja aujourd’hui
Primerose j’avoue que ne se voir que le we a un cote tres sympa on ne vit que les bons moments et ça a son charme tu es un exemple parfais du fait que ça peut tenir sur la duree et ça me ravie
c’est aussi pour ces problemes de stress matin et soir et des embouiteillage etc que cela a ete direct exclus
Tic Tac j’avoue que mon billet n’etait pas assez étayé :(
merci de m’avoir lu et merci de vos avis
en plus tous vos commentaires m’ont fait naitre des questions !!!!!!!!!
comme quoi ^^
HappyVéro: je ne veux pas être rabat-joie, les enfants un jour, ça s’en va… et ça arrive plus vite que ce qu’on s’imaginait!
je te souhaite beaucoup de bonheur, et je vous laisse pour ce soir, les filles, car mon coup de mou ne va dynamiser personne, c’est sûr!
Je réagis déjà sur un point :
J’ai vu plusieurs commentaires disant que 100 km ce n’est pas beaucoup à faire tous les jours.
Dans certaines régions / villes pour faire 100 km on peut mettre 1h00, mais dans d’autres selon les moyens de transport et le monde on peut mettre beaucoup plus !
Dans certaines grandes villes il est courant de faire plus d’une heure d’embouteillages juste pour une dizaine de kilomètres !
Autre chose :
Happyvero, l’important est que ton choix te convienne et que toi et ta petite famille vous soyez tous heureux comme ça. Et puis qui sait, peut être que ton Chéri pourra se rapprocher et que vous pourrez vivre à nouveau ensemble 7 jours sur 7.
Dans tous les cas je te souhaite beaucoup de bonheur.