“Donc j’ai lu il y a un moment sur le blog un article sur le poids, combien on était beaucoup à souhaiter perdre. Mais qui rappelait que les régimes, c’est le mal parce que après, on reprend tout. Donc il y a plusieurs d’entre nous (dont Hélène) qui disaient qu’elles espéraient avoir une “auto-régulation”, c’est-à-dire ne plus avoir tout le temps faim.
Et bien, je vais vous redonner de l’espoir : ça m’est arrivé. Depuis que j’habite seule, j’ai plus personne pour surveiller ce que je mange et le critiquer. J’ai découvert que c’était la meilleure de thérapies pour renouer avec la quantité normale de nourriture.
J’ai perdu une taille de jean. Et des seins, des cuisses, du ventre…Je ne sais pas combien de kilos j’ai perdus. Car je suis contre les balances et les indices de masse corporelle, qui vous font croire qu’un muscle qui se transforme en graisse vous fait perdre du poids (les muscles sont plus lourds que de la graisse et la plupart des grands sportifs ont un IMC de personne obèse). Bref, j’utilise un mètre de couturière pour voir le poids que je perds en mangeant moins et ça me va très bien.
Et j’ai vraiment moins faim. Le soir avant, je pouvais prendre trois fois des pommes de terre avec lardons, puis fromage, puis fruit, puis un carré de chocolat… Maintenant, j’ai faim que pour de la soupe et un yaourt, ou un petit morceau de quiche aux légumes et de la compote. Ma faim immense s’est arrêtée
Après, c’est peut être aussi le fait de manger seule : je n’ai plus personne pour manger devant moi. Donc il est possible qu’en retournant chez mes parents l’année prochaine je reprenne. Mais je connais maintenant ma faim et je sais comment réguler la quantité de nourriture dans mon assiette.
Par contre, ça ne marche pas avec tout le monde : ma colloc’ prend du poids quand elle est chez nous parce qu’elle déprime d’être seule la journée (elle a pas beaucoup de cours). Donc c’est pas la solution miracle pour vous couper l’appétit. Mais elle a marché sur moi.
J’espère que vous aussi vous trouverez un jour votre méthode de régulation.
Bonne chance.
Signé : Laura25″
59 commentaires
Je confirme, pour moi, c’est pas la bonne solution. Quand je suis seule, je tourne comme une folle dans ma maison à la recherche d’un truc à manger. Dans ces cas là, je mange par ennui…
Je ne sais absolument pas réguler ma faim. Sans entrer dans les détails, petite, on avait pas toujours un bon repas sur la table pour satisfaire notre appétit. Alors est-ce que depuis j’ai peur de manquer?
J’ai été dans le même cas, c’est quand je suis partie de chez ma mère que j’ai pu perdre du poids. Fini les assistes débordantes et les plats à base de crème et de fromage.
Mais voilà ça n’est pas si simple, car dans ma tête il y a quelque part quelque chose qui dit que l’amour que je donne passe par ma cuisine, comme ma mère quoi. Alors depuis que je vis avec l’Homme ben les plats plus riches et plus copieux sont de retours….. Mais je sais que je ne les mange pas par faim, alors j’arrive un peu plus à m’arrêter…mais pas toujours…
Laura25 je suis très contente pour toi, mais moi c’est quand je vais mal que je grossis, seule ou non n’ est pas la question.
Jen: Ma mère est née en 1940, (famille de 4 enfants, un seul salaire donc pas de sous pour le marché noir) et un de ses premiers souvenirs de petite fille, c’était “J’ ai faim” . Le résultat c’ est que depuis l’ adolescence elle est en surchage pondérale, et à part un an où elle a été gravement malade, elle dit ne pas connaître le sentiment de satiété.
Donc oui, il y a à mon avis un lien entre ton enfance et ta faim actuelle, et ton cas n’ est surement pas isolé…
On pourrait croire qu’il est plus facile de s’auto-réguler, quand on mange seule.
Ce n’est pas mon cas.
Certes, on est plus responsable de ce que l’on cuisine, de ce que l’on met dans son assiette, néanmoins, on a pas toujours envie de cuisiner, et le grignotage ou l’anarchie sont bien tentants….
Et puis la nourriture est un réconfort pour moi, dans des moments de stress ou d’angoisse…alors je tombe facilement dans les bras de mon frigo ou de mes placards…;-)
La meilleure façon de ne pas avoir faim est de manger équilibré; que notre organisme n’est pas de carence et donc que notre organisme ne nous dise pas “j’ai faiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiim”.
Et donc, combien de fois par semaine mangeons-nous du poisson; du poisson gras (sardine, maquereau, saumon, thon,….); des légumineuses (lentilles, fève, pois cassés,..); des fruits secs (amandes, noix, noisettes,….).
Utilisons-nous de l’huile de colza? Mangeons-nous des oignons, de l’ail….? des légumes; des fruits; des céréales complètes?
Etc, etc, etc…..Le fait d’avoir considérablement modifié notre alimentation et qui plus est, vers l’excès nous a fait aussi oublier plein d’aliments pourtant essentiel pour un bon équilibre.
Quand j’étais étudiante dans ma petite chambre, je reconnais ne plus manger.
Pourtant j’adore faire la cuisine!! Mais cuisiner seulement pour moi, je n’en avais pas le coeur. Quand j’avais une colloc on partageait tous nos repas c’etait hyper convivial, mais quand je me suis retrouvée toute seule, ce fut fini. Je m’obligeais à manger au RU pour avoir un repas complet par jour (le matin je n’avais pas le temps de manger… toujours à la bourre xD, et le soir je ne mangeais que de la soupe et du pain, pas le courage de cuisiner juste pour moi..
Là depuis 2 ans je suis rentrée chez les parents, et là forcément on est tentés par les bons petits plats de maman. Mais je cuisine beaucoup pour la famille, ca me plait de leur faire des plats “nouveaux” (j’adore la cuisine un peu exotique, et mon homme m’a appris les rudiments de la cuisine réunionnaise, j’aime ces saveurs épicées, ca change de nos boeuf-carotte !!)
L’année prochaine si tout va bien je devrai quitter le cocon familial pour voler de mes propres ailes, mais je sais que ce sera différent de mes années d’études
Ah, la bouffe, vaste sujet…
Les gens qui mangent parce qu’ils s’ennuient/dépriment/stressent… n’ont même pas besoin d’avoir faim pour manger.
Effectivement si on écoute un peu son estomac, et qu’on ne mange que lorsqu’on a VRAIMENT faim, on risque de manger nettement moins!!
Le problème c’est que quand on est habitué à manger sans se limiter, on n’arrive plus à reconnaitre la sensation de faim, ni celle de satiété, ça prend un peu de temps avant de revenir.
Un autre truc qu’on m’avait expliqué, et je constate que c’est véridique: si on mange en faisant autre chose (regarder la télé, bosser, surfer sur le web…) le cerveau est distrait et ne se rend pas compte qu’on mange, il n’envoie plus le signal de satiété aussi efficacement. En plus on a plus tendance à ingurgiter en vitesse.
Alors que si on ne fait rien d’autre que manger, on peut penser à le faire plus lentement, et la satiété viens plus vite.
En tous cas bravo Laura25, je peux te dire qu’en général, quand on part vivre seul, on a plutôt tendance à manger n’importe quoi et à prendre 5kg!!
double plus good: Oui je pense que pas mal de personnes sont dans mon cas. C’est bête pourtant hein…. Mais moi la sensation de faim m’effraie! J’ai une relation très ambiguë avec la nourriture :)
Je suis en plein régime de mon côté, en fait non ma diététicienne serait pas contente du mot, ms en plein rééquilibrage alimentaire; je vis seule, et j’étais capable de manger un plat de pâtes (un plat pas une assiette hein) et pis c’est tout.
Maintenant j’essaye d’écouter un tout petit plus mon corps ms c’est pas facile; quand je suis seule ça va, j’arrive à me réguler (et j’ai une culture familiale antin grignotage, merci maman). Mais en société, au resto, à l’apéro avec des amis, impossible de me contrôler; comme une boulimique presque. Je n’ai pas faim ms je vais grignoter encore et encore. La diététicienne me dit que c’est pas esprit de transgression et que c’est pas grave, je ne vais pas au resto ou chez des amis tous les jours!
Le secret a priori c’est de plus culpabiliser, ms c’est plus facile à dire qu’à faire.
Cela dit, j’ai une amie ds le même cas que toi Laura, elle ne mange rien quand elle est chez elle. Moi ça “m’épate”; même si j’écoute ma faim, j’ai quand même faim! Je n pourrai pas me contenter d’un yaourt le soir ou d’une seule tartine de nutella (pour moi le nutella c’est le mal, si je commence je finis jusqu’à écoeurement; solution: en manger chez les autres et ne pas en avoir chez soi!)
Fin de “je raconte ma life”!
Caro: Le concept intéressant quand on a du mal à se réfréner, est justement de ne pas se réfréner mais de placer ses envies au moment des repas. Si tu as envie d’une crèpe 1h après avoir mangé correctement, donc sans avoir faim, tu attends le milieu de l’après midi, ou le soir, au moment où tu as de nouveau faim, pour la manger. Le grand défi est de ne pas se culpabiliser d’avoir envie de manger du nutella alors qu’on devrait manger des légumes vapeur.
Evidemment tout ça c’est plus facile à dire qu’à faire, mais quand on arrête de diaboliser la nourriture, on fait déjà de grands progrès.
Nous les filles, on a un problème avec la nourriture, c’est limite un truc “génétique”. C’est une histoire de compensation, de rapport à la mère, etc. Alors le débat à ce sujet est loin d’être clos!!!!!
Je ne peux que conseiller la lecture de Zermati à toutes celles qui ont un rapport difficile à la nourriture (et difficile ne veut pas forcément dire qu’on est en surpoids, j’ai des copines minces qui sont dans ce qu’on appelle la “resctriction cognitive”, c’est à dire qu’inconsciemment elles comptent les calories de tout ce qu’elles mangent, et c’est très mauvais), son bouquin “maigrir sans régime” a juste été une révélation pour moi.
Hélène: Je confirme! Et en plus, il a un cabinet près des champs, avec une autre consoeur qui bosse aussi sur les troubles du comportement alimentaire.
me reguler,attendre ma faim,ne plus mangee car je deprime,pour ma part ca mets venue avec la ra,mm si il y a encore des derapages su je yoyotte un peu ;O)
CHAMPS ELYSEES bien sûr! Je parle comme si tout le monde connaissait! Pardon!
Lolo make-up-holic: c’est justement ce que me disait la diététicienne (bon à condition de pas manger des crèpes nutella tous les soirs non plus hein!). J’ai droit à un ou deux repas “libres” par semaine pour caser ma vie sociale, et je fais ce que je veux!
Sans laisser un autre débat, j’ai des amies et des amies de ma mère devenues véritablement gagas à cause des points weight watchers: tu ne comptes plus tes calories, ms tu comptes en points, et ça devient infernal même une fois que tu as atteint ton poids “idéal”….
Bref on est toutes concernées un jour ou l’autre par ce problème. Je retiens le livre conseillé, je vous dirai si ça m’a fait un déclic!
Avons-nous, nous, les filles, les femmes, un problème avec la nourriture?
Vaste débat…
Lolo make-up-holic: Nous les filles, on a un problème avec la nourriture, c’est limite un truc « génétique ». C’est une histoire de compensation, de rapport à la mère, etc. Alors le débat à ce sujet est loin d’être clos!!!!!
Aimons -nous plus les cacahuètes, le Nutella, le chocolat, le saucisson, que nos camarades masculins? Je ne crois pas. Compensons-nous plus souvent nos problèmes quotidiens par une tablette de chocolat, quand eux vont aller se défouler en faisant un foot avec des copains ou en s’escrimant sur le joystick de la console? Sûrement.
Ou sommes nous juste beaucoup plus jugées sur notre apparence physique qu’eux, et donc sur notre poids??
Certes, nous ne brûlons pas les calories de la même façon qu’eux, oui, nous stockons immédiatement le pauvre petit carré de chocolat sitôt avalé, mais ce problème avec la nourriture vient surtout je pense, de l’overdose de tentations alimentaires qui s’offrent à nous. Nos grands-mère n’avaient pas à pousser leur caddy dans des allées surchargées de montagne de nourriture, n’était pas tentées par des kilomètres de linéaires gorgées de packagings multicolores, et leur alimentation était sûrement plus équilibrée que les nôtres.
Sans parler de la pression énorme pesant sur les femmes aujourd’hui, via la presse féminine, la publicité… ect…, qui ne nous renvoit encore de la femme “jolie”, “parfaite”, que l’image d’une femme mince, et culpabilise toutes celles qui ne rentrent pas dans le un 38!
J’ai été une petite fille joufflue, une ado grassouillette, une jeune femme mince et une femme obèse, bref, mon poids a -presque- toujours était un problème, avec tout ce qui en découle, hyper-timidité, complexes…
Aujourd’hui, même si je suis nostalgique de l’époque où je rentrais mes fesses dans un 36-38, j’ai appris à faire la paix avec mon corps, et à ne plus lui imposer des régimes aberrants. Je sais ce qu’est une alimentation équilibrée, même si je n’en respecte pas toujours les règles, je sais que je peux plaire à des hommes, même avec des kilos en trop sur la balance, je sais que, quand je suis amoureuse, j’ai moins faim, et ça, c’est le meilleur des régimes!!!
Et surtout, j’ai compris qu’être belle, ce n’est pas forcément vouloir être mince à tout prix. C’est aussi être lumineuse, souriante, féminine… et ça, aucune balance ne peut le mesurer!
pour ma part j’ai de sérieux problème de poids.
Faut pas se leurrer y’a un facteur génétique aussi, dans ma famille on a tous des soucis de poids grrrrrrrrr
après avoir fait un régime protéiné’ j ai perdu 50 kilos mais en reprenant une alimentation dite “normal” ben patatraaaaaaaaaaaaaaa ils sont revenus grrrrrrr
j’ai réessayé d’autre régime mais pffffffffffffffffffff ca ne m’aller pas, une grossesse est arrivée ce qui n’a pas arrangé le bazard lol
alors je me suis dis, je mange mal, donc depuis j’ai décidé d’aller voir une diététicienne.
Je suis tombée sur une nana extra, qui ne m’a pas juger sur mon poids ( car oui les gens vous juges sur votre poids et depuis l’adolescence, merci bien les remarque, insultes et j’en passe) elle m’a fait un plan alimentaire génial, je n’es pas l’impression d’être au régime, j’ai le droit a 2 mignonnettes de choco 1 soir sur 2 bref ca me convient bien.
J’ai commencé y’a peu de temps (1 mois) mais j’ai déjà de beaux résultats je trouve, pas spectaculaire mais bon je pars sur le long terme …
j’espère que j’arriverais à une silhouette plus fine …
Bref !!!! j’envoie pleins d’ondes positives à toute celles qui on ou on eu des problèmes de poids !!!!!!
Si je devais donner un conseil aux nanas qui veulent perdre du poids, je dirais juste de ne pas faire m’importe quoi, on reprends souvent les kilos perdus :(
J’arrête de vous bassiner avec ca, car c’est pas le but lol
passé une belle journée les filles !!!!
Mlle Narcisse:
oh ben dit donc c’est bien dit !!!!!!
Mlle Narcisse: les mecs picolent, aussi, pour compenser leurs problèmes, là où les filles vont plutôt grignoter.
Moi trois choses m’ont fait du bien par rapport à la nourriture:
– arrêter de me prendre la tête avec, car en fait j’y pensais tout le temps (grignotter, anticiper les repas pour faire du diététiquepment correct, préparer pour des amis…) et il y a plein d’autres choses à faire (ne serait-ce que se pomponner ou bouquiner)
– prendre une collation (yaourt, carré de choco par ex) pour éviter de se ruer dans mes placards en rentrant du boulot le soir
– me dire que la nourriture ne va pas disparaitre, que je ne suis pas obligée de terminer ce que je mange maintenant sans faim et que cela aura plus de saveur quand j’aurai faim
J’espère que vous trouverez ca utile
coucou,
moi c’est l’inverse, j’ai toujours eu des problème de poids parce que je suis trop maigre (limite anorexique) donc depuis mon enfance j’ai droit a de jolie surnoms. lorsque que j’ai grandi et commencé à prendre la pilule j’ai commencé a grossir un peu mais pas encore assez. Pourtant je sais la chance que j’ai de pouvoir mangé tout ce que je veux sans grossir et que beaucoup de femme voudraient être à ma place. Mais voila pour l’achat de vêtements c compliqué (car en plus je suis assez grande) et puis une femme avec des formes c’est beaucoup plus jolie qu’une femme sans forme.
Donc pour en venir au fait que personne ne ce trouve parfaite parce que sa existe pas faut juste apprendre à vivre avec son corps et cela nous aidera dans la vie.
Je perds du poids aussi quand je vis seule, sauf que je ne trouve pas ça spécialement sain (dans mon cas). Par flemme ou ennui, parce que c’est moins agréable de manger seule, j’ai tendance à sauter des repas. La contrepartie c’est que j’ai appris à cuisiner des choses très jolies, très parfumées, pour me faire plaisir même sans partager mes repas, et que ça éclate mes amis de manger à la maison maintenant!
Laura25, je t’envie d’être arrivée à ce résultat par toi-même! Moi j’ai eu besoin d’un peu d’aide pour ça, parce que toute seule je ne serai sûrement pas sortie de mes mauvaises habitudes.
J’ai toujours été mince, je faisais pas mal de sport et je mangeais beaucoup. Après mon bac je suis entrée en internat pour la suite de mes études, où je continuais à faire du sport. Résultat: 3 ans de cantine scolaire, avec toutes sortes de tentations, mais pas trop de contrecoup sur la balance. C’est quand je me suis installée à l’extérieur avec mon Chéri que ça s’est gâté: j’ai réalisé ça récemment, en voyant 2 photos de moi dans la même tenue prise à 6 mois d’intervalle. Je faisais la cuisine, bien riche, et je mangeais dans les mêmes quantités que lui. J’ai eu des problèmes de santé qui ont fait que je faisais moins de sport. Et en l’espace de 3 ans, j’ai pris presque 10 kilos. Je n’étais pas grosse, mais je me sentais moins bien dans mes vêtements, et surtout dans ma tête. Je ne m’aimais pas avec ces kilos en trop.
C’est cette année, où je suis revenue vivre chez ma mère (pour des raisons professionnelles, je suis toujours avec Chéri mais en “célibat géographique”), qu’en en parlant avec elle nous avons décidé de prendre les choses en main. Nous sommes allées toutes les deux chez Weight Watchers, en sans vouloir entrer dans une polémique quelconque, ça a très bien marché. J’ai réappris à manger à satiété, à écouter mon corps, aussi à ne plus grignoter (mon gros problème)! Et maintenant que l’amaigrissement est fini, je ne compte plus rien. J’ai simplement intégré des règles de bases en nutrition, et cessé de me prendre la tête sur ce que je mangeais. Tellement de choses dans notre rapport à la nourriture se jouent dans notre tête…
Je n’ai pas perdu tout le poids que j’avais pris, je n’en ressentais pas le besoin. J’ai aussi pris en compte le fait que mon corps n’est pas parfait, mais que je l’aime aussi avec ces quelques formes supplémentaires. Chéri aussi, d’ailleurs :) J’aime toujours le Nutella ;)
Et je suis entièrement d’accord avec Mlle Narcisse dans son commentaire!
Véro la Bisontine: C’est un peu pareil pour moi, la bouffe, c’est du réconfort. ça fait du bien au moment où je l’ingurgite, mais nettement moins quand je me vois en photo ou quand je panique parce que je me dis que je vais mourir d’une maladie cardio vasculaire…Selon moi, la seule façon de régler ce “problème” c’est de soigner mes blessures et de changer mon mode de fonctionnement. Mais pas de me frustrer en faisant un régime en tout cas!
Dod: chuis très calée en équilibre alimentaire…mais c’est pas parce que je sais les choses que je les fais… :/
stone: “Bref !!!! j’envoie pleins d’ondes positives à toute celles qui on ou on eu des problèmes de poids !!!!!!” =>Merci!!!
Lullaby Septante-Sept: Voilà, c’est ça…
Je ne vais pas discuter si oui on non on maigrit plus quand on vit seul, je n’en sais rien à vrai dire. Par contre j’ai pas mal grossi depuis que je vis en couple (oui avec mon mec, on a une préférence pour les choses où il y a des pommes de terre, des lardons, de la crème, du fromage, du vin…) Deplus, j’adore faire la cuisine, inviter mes amis, faire mijoter des grands cocottes pour de grandes tablée. J’adore les restos et la gastronomie.
Je sais aussi que j’ai été élevée par une mère quasiment constamment en restriction cognitive pour qui il y avait des aliments démons et des aliments sains. Toutes les femmes de la famille m’ont toujours fait des remarques sur mon poids, etc…
J’ai fait des régimes, j’ai toujours repris, au final, je pèse quasiment 15 kg de plus que mon poids constant d’il y a quelques années. Suite à un post d’Hélène et au récit de Caroline de penséesderonde, je me suis intéressée à Zermatti et j’ai acheté son bouquin.
Ca a été la REVELATION!!!
Je crois que ça correspond complètement à ma vision des choses. Plus jamais de régime! Plus jamais d’aliments interdits! Plus jamais de culpabilité et de compulsions. Ecouter son corps, manger quand on a faim, manger ce que l’on veut… Quel rêve.
Du coup, maintenant j’essaye aussi de porter la bonne parole aux filles autour de moi, mais la route est longue….
Personnellement, les premiers mois où j’ai essayé d’écouter ma faim, il ne s’est rien passé, mais là depuis un peu plus d’un mois, -4kg. C’est dingue ça faisait 2 ans que je n’avais pas perdu un gramme.
Attention, je tiens à préciser que mon objectif n’est pas forcément de perdre du poids, j’accepte assez bien mon corps et j’ai fait le deuil de mon 38 de jeune fille. Mais déjà, faire la paix avec la nourriture et sortir du sentiment de contrôle permanent et d’interdit, c’est déjà un pas de géant!
Chère Garance: tu m’otes les mots de la bouche ;) cheminiment assez identique pour moi : environnement familial portant au nues la minceur (“un femme avec des seins, est une femme vulgaire”… je vous dit pas le poids de la honte quand on fait du 95D) … contrôle permanent et culpabilisation… prise de poids à l’installation à 2…
Et oui, révélation et reconciliation avec moi même au travers de Zermati et de penseesderonde… ça fait du bien de ne plus être en guerre avec soi et son image. La route est longue, hein, mais un blog comme le tien, Hélène y contribue tellement : MERCI !
Tiens je viens de me souvenir d’un slogan pour je sais plus quel dessert qui pronait “c’est bon la honte”. Ben non, c’est pas bon la honte, c’est même un poison ! Et éprouver du plaisir à manger, c’est encore une des meilleures choses qui soient ;))
(à propos de plaisir à manger, j’ai eu une révélation hier avec un dessert au Devez… qui sert par ailleurs de l’excellente viande rouge, message aux carnivores)
Bon appetit
garance: “faire la paix avec la nourriture et sortir du sentiment de contrôle permanent et d’interdit, c’est déjà un pas de géant” : pas mieux.
Origami: « c’est bon la honte », je me souviens : quelle connerie monstrueuse que cette pub !!!
Vivre seule ou pas ne me semble pas être important, c’est plutôt de l’ordre du fantasme. “Ah, si je vivais seule, je mangerais ce que je voudrais quand je voudrais !” Ou bien “ah, si je vivais avec quelqu’un, on partagerait nos repas qui seraient bien plus équilibrés et je ne ressentirais pas le besoin de grignoter/me reservir”..
Etre seule ou pas ne “devrait” pas avoir d’incidence sur notre comportement alimentaire qui serait, idéalement, lié uniquement à nos désirs et à nos besoins propres. Evidemment, c’est là que ça coince, parce que s’écouter et s’entendre vraiment demandent une maturité bien difficile à atteindre !
Oui, le livre de Zermatti est vraiment intéressant. J’ai beaucoup grossi après l’avoir lu parce que ça a levé plein de tabous (les 3 repas par jour même sans faim, le dîner léger, le chocolat ennemi et toutes ces bêtises dont je n’avais même pas conscience).Mais je me sens mieux dans mon rapport avec la nourriture, plus sereine. j’accepte mieux mon corps aussi, que je trouve moins gros avec 12kg de plus qu’avant ! C’est fou le regard que l’on pose sur soi, non ?
Pour en revenir au sujet du billet, seule, on l’est de toute façon face à ces questions-là.
Bonjour les filles,
Je pense qu’en règle générale, il faut éviter les nombreux régimes, ils sont dangereux pour la santé et au final, ne sont pas bons pour le moral car on finit toujours par craquer et reprendre son poids voire plus!!!
Hélène: Je suis contente que tu connaisses Zermati car c’est un peu ma bible à moi :-) son bouquin “maigrir sans régime” est vraiment très bien fait et il en a sorti un nouveau “maigrir sans regrossir” qui est également génial.
je ne sais pas trop s’il y a une différence entre hommes et femmes du poitn de vue du grignotage… j’ai des amis hommes qui, chez eux, ne mangent strictement rien (vaguement des pâtes au fromage) parce qu’ils n’aiment pas cuisiner, qu’ils ne savent pas (enfin ne veulent pas savoir non plus), que pour eux c’est une perte de temps…
Mon mari, lui, se rue sur les placards dès qu’il rentre du boulot : il lui faut quelque chose à manger, n’importe quoi : biscuits, fromage et saucisson (parfois même avec du sirop de grenadine pour boire avec… gasp :)). Rien à faire, impossible de l’empêcher. Je pense que c’est lié au fait qu’il n’aime pas cuisiner et qu’il est très difficile – paradoxalement pourrait-on dire – en terme d’alimentation, et que ce mauvais rapport à la nourriture est source d’une sorte de délire alimentaire.
Pour celles qui lisent l’anglais, et dans la lignée de la pensée Zermatti, voici un article absolument fascinant et très juste: http://kateharding.net/2007/11/27/the-fantasy-of-being-thin/
Accepter son poids actuel ou son poids naturel, c’est aussi faire le deuil du fantasme de la personne qu’on serait si on était mince… On a toutes été coupables, je pense, de s’imaginer à un moment ou à un autre qu’avec quelques kilos en moins (quelques centimètres en plus, un tour de poitrine différent, insérez ici le complexe de votre choix) on ne serait pas simplement transformée physiquement, mais on serait aussi plus cool, plus sociable, plus sportive, plus aventureuse, plus assurée, plus accomplie… plus heureuse. C’est un fantasme difficile à abandonner. Il ne s’agit pas simplement d’accepter ses cuisses, mais tous les autres aspects de notre personnalité qu’on imaginait liés à la taille de nos cuisses. Mais c’est aussi le premier pas pour commencer à travailler sur soi et à se rendre effectivement plus sociable, plus sportive, plus assurée etc. si c’est vraiment ce qu’on veut être, et ce quelle que soit notre apparence physique.
Bonjour,
Je vous lis depuis longtemps mais je poste pour la first time. Les comportements alimentaires délirants peuvent se soigner ou du moins on peut les comprendre et les changer. Je porte un anneau gastrique depuis 18 mois, ce qui m’a permis de perdre 30 kg sur les 40kg que j’avais accumulés depuis ma vie à deux et mes deux grossesses. Avant de me faire opérer, il a fallu que je passe par la case psy avec une personne spécialisée dans les comportements alimentaires et par la case groupe de paroles avec d’anciens obèses. Et bien ça m’a permis 1) de mettre des “mots sur les maux” et 2) qu’on est pas seule, y a plein d’autres personnes en souffrance comme moi. Et ça, ça fait du bien !! Cette opération n’est pas la solution miracle, loin de moi cette idée, mais elle m’a vraiment bien aidée. Et maintenant ma devise c’est : chaque kg perdu ne reviendra plus. Biz à toutes
Et moi je viens de commencer Dukan il y a 3 jours.
Je n’ai pas de soucis permanent de poids mais juste là, j’ai pris plus de 10 kgs et je n’avais pas eu le déclic pour les perdre.
Bon c’est assez astreignant mais il faut absolument que je sois ” tenue” avec un petit programme sinon mon repas du soir, ça peut être du Fluff à la louche avec 5 ou 6 gauffres.
Bref.Puis je veux que ça aille vite puis ça correspond bien avec mon tempérament… excessif.
Je ne regrossis pas facilement donc je pense pouvoir gérer ça au mieux.
Enfin j’espère!
fais gaffe Dunkan, c’est vraiment l’un des pires!!!
Hélène: Oh moi j’picole aussi ^^
Tiens donc, en plein dans ma problématique actuelle, à savoir quelques jours chez belle-maman et son refrain : “je ne veux pas de restes! vous allez bien me finir (au choix) la quiche/le ragout/la tarte”!!!
Non non belle-maman je mange à ma faim et non pas en fonction des restes!!! Dur dur… Zermati aussi je crois évoquait cette question avec cette notion culpabilisante du “finis ton assiette, on gaspille pas la nourriture”, mais notre estomac n’est pas un vide-ordures!
Lilith: sois la bienvenue.
Insane: ;-))) moi aussi ;-)))
lily: Moi aussi ma belle-mère me fait le coup ;) Elle fait toujours des quantités énormes et des plats extrêmement riches… Et c’est dur de lui dire non, j’ai l’impression de lui fendre le coeur! Il faut lui faire comprendre que ce n’est pas parce que je ne termine pas mon assiette ou que je ne me ressers pas que je trouve ça mauvais… C’est hyper culpabilisant comme attitude!
Ben moi c’est bizarre parce que je mange toujours autant qu’avant ; en fait je ne mange pas, je dévore mais puisque j’ai une activité physique régulière, j’essaie de ne pas TROP y penser. Comme toi, j’utilise un mètre de couturière – je n’ai pas de balance et c’est mieux comme ça (^_^).
J’ai aperçu que l’on parlait du régime Dukan et ce n’est pas l’un des pires c’est même l’un des meilleurs je l’ai commencé au mois de Novembre j’ai perdu a présent 17kg avec une surveillance de mon médecin traitant et tout va bien après c’est selon le cas de chacun si il y a des maladies ou non. sinon c’est un régime très bien!
Après chacun pense ce qu’il veut de ce régime mais pour moi ca été la révélation et je me sens a présent beaucoup mieux
Bref
Bonbonroz: il y a beaucoup de femmes qui croient qu’en nourrissant (de préférence beaucoup), elles montrent leur amour… ça a fait beaucoup de dégâts dans notre génération.
Justine: ne rentrons pas dans des polémiques à propos de tel ou tel régime please, ça n’est absolument pas le propos de ce billet.
Coucou les filles!
C’est clair il y a de multiples aspects à l’alimentation comme la culture, la psychologie, …
On peut aussi nourrir et montrer notre amour pleinement avec des aliments sains :-)
Mais d’office perso je ne me laisse pas avoir par les “vous allez bien me terminer ce plat…” et pour ne pas vexer l’hôtesse si je ne veux pas manger quelque chose, je prétexte une intolérance ou autre.
J’ai été amenée à coacher pas mal de femmes en contrôle de poids et 2 choses aident +++ dont un point relevé plus haut très essentiel à savoir de manger de façon à n’avoir aucune carence (autrement le corps crie famine!) imaginez vous que votre corps a une liste des courses chaque jour avec des vitamines, minéraux, protéines, etc. et quand il n’a pas coché chaque élément, il a faim, mais il n’y a pas de petite voix qui vous dit ‘hé j’ai faim moi, il me faut encore 100mg de vitamine x et 20gr de y…’ ;-) non vous avez juste faim! donc vous mangez par ex un morceau de chocolat ou une pomme = pas nécessairement ce dont votre corps a besoin)
et 2° point, un truc qui marche très bien et pour beaucoup j’ai remarqué c’est de noter tout ce que l’on mange sur la journée (par ex moi je note ce que je mange à côté de l’heure dans mon agenda, prend 2 secondes et ça me conscientise sur que je mange donc automatiquement je mange moins)
Du reste l’idéal n’est pas de manger peu mais de manger sain et équilibré, souvent ce sont celles qui mangent le moins qui ont des soucis de poids (carences = stockage), manger minimum 3 x par jour et des aliments naturels et de qualité :-)
ps: super blog! tombée dessus par hasard en cherchant recette de base lissante!
Moi j’ai trouvé un super truc pour “réguler” et équilibrer mes repas tout en mangant des légumes.(mon copain et moi on a tendance à être grassouillets, on est de gros faignants et on a un mac do en face de chez nous…).
Nous sommes inscrit dans une AMAP. On a un panier de légumes par semaine payé d’avance, du coup on est bien obligé de les cuisiner et de les manger.
Sans rien faire de plus on a perdu du poids et on mange plus sain. (et j’ai même pas renoncé à mes pâtisseries du dimanche, ni au mac do!).
hello les girls !
Moi qui suis une grande stressée de la life, je mange facilement des conneries.
ce qui m’aide, mais qui est caca beurk je sais c’est la clope.
J’ai un palet plutôt sucré donc bonbons, pâtisserie et tte ses choses qui me font baver rien que d’en parler. J’ai un remède très efficace, NE PAS ACHETER !
C’est restrictif mais ca marche!
Sans faire de pub, j’ai fait le regime weight watchers l’année dernière. J’ai pas trouvé mieu, pas frustrant du tout avec le système de point on peut se faire des petits plaisirs de temps en temps.
“que notre organisme n’AIT pas de carence”……ouououououou la faute d’orthographe!!!
Bonsoir,
C’est la même chose pour moi. Depuis que j’ai quitté le nid douillet de mes parents, je fais davantage attention à ce que je mange et j’ai maigris. Mon teint aussi a changé. Alors mois je dis vive les fruits et les légumes ! :-)
ah, le poids… grand sujet de prise de tête devant l’éternel !!
pendant mon adolescence (faut être honnête, la plupart de nos soucis avec la balance ont commencé à cette période là je pense, le corps se transforme, on devient plus perméable à ce que la société présente comme un modèle, avec le besoin de s’y conformer…), j’étais ce que j’appelais “ronde” (même si objectivement, faire un 38/40, c’est bien loin d’être grosse). Il m’est arrivé de faire des “régimes” plus que drastiques, à m’autoriser par jour seulement une pomme et 2 tranches de pain de mie ; ça fonctionnait bien sûr, je m’affamais, mais à l’arrêt, bonjour l’effet rebond…
puis, fin de l’adolescence, je me suis aperçue que ces formes, moi je m’y sentais plutôt bien, qu’en plus elles plaisaient beaucoup ! j’avais la chance d’être bien proportionnée : finalement, j’ai l’impression que ce n’est pas le poids, mais le fait que les formes soient harmonieuses.
puis, suite à un traitement médical, j’ai pris quelques kilos. rien de dramatique, mais je commençais à me sentir moins bien… et à l’arrêt de ce traitement, pfuiiiit !
j’ai fondu toute seule, sans rien faire. presque 15kg de moins, je me suis retrouvée d’un coup, pour la 1ère fois, dans une taille 36. la principale conséquence, ça a été de me rendre accro aux fringues !! avant, c’était super dur de trouver des coupes qui aillent : la plupart des grandes enseignes ont des coupes pour filles filiformes, comme si tout était basé sur les petites tailles… résultat, quand ont a des formes, ça baille à la taille, ça serre à la poitrine, bref, dur de trouver la bonne fringue…
donc après, j’ai compensé !!
pour revenir au sujet principal, la faim et sa régulation : je vis seule, je passe la plupart du temps dans mon lit pour raison de santé, alors j’ai un régime tout à fait déséquilibré, à me nourrir de pain de mie et de chocolat à tous les repas, parce que je les ai à portée de main. peut-être une ou deux fois par semaine, je fais un “vrai” repas (comprendre par là un plat de pâtes, ou même les jours de largesse financière d’un steak), mais le reste du temps, c’est du grignotage ; comme la cuisine me demande un effort physique, je fais vraiment le minimum syndical. résultat, les jours où je cuisine, j’en profite pour faire de très grosses portions, mais le reste du temps, je ne mange que quand mon corps le réclame, et généralement en petite quantité (vu que je n’ai que peu de dépenses énergétiques, j’ai l’impression que mon corps ne me demande pas beaucoup !!).
si d’un côté, le fait de savoir écouter les besoins de mon corps me semble une chose positive, je me rends bien compte que c’est une forme d’alimentation qui est loin d’être équilibrée…
pourtant, mon poids est stable. je ne me pèse qu’assez rarement, toutes les 6 semaines (visite à l’hosto oblige), et je ne varie que de quelques kilos avec le saisons (et le cycle des règles aussi, j’ai remarqué). les seuls moments où je fais un peu gaffe, c’est quand je me sens serrée dans mes fringues ! retrouver mes formes ne me dérangerait absolument pas (d’ailleurs, je pleure mes seins perdus), mais pas moyen de devoir me payer une nouvelle garde-robe (et oui, je suis consciente de la superficialité de la chose ^^).
j’aime les femmes avec des formes : je trouve ma meilleure amie et son 46 très belle, son corps est harmonieux, il appelle la caresse je trouve… il y a quelque chose de doux et de sexy chez les femme rondes. même si je comprends la pression sociale qu’elles subissent, je trouve dommage que tant de femmes rejettent ces “kilos en trop” (tant que la santé n’est pas menacée, bien sûr). en plus, une femme qui s’assume, qui se sent bien dans son corps, quel qu’il soit, est toujours plus séduisante ! ^^
je crois que le plus important, c’est de se laisser la possibilité d’écouter son corps (dire stop quand on a plus faim, ne pas manger simplement parce que c’est l’heure, se forcer car c’est le repas en famille) et de ne pas succomber aux sirènes sociales, ou à celle de tel ou tel “régime miracle” (je sais, bien plus facile à dire qu’à faire !).
je suis persuadée que le corps sait ce qui est bon pour lui (en dehors de certaines pathologies médicales ou psy, malheureusement), que nous ne sommes pas toutes faites pour entrer dans le moule médiatique de la taille zéro (encore heureux), et que d’arriver à s’accepter telle qu’on est, même s’il y a des gens (des crétins ?) qui montreront du doigt en criant “bouuuuuuuh, regardez-là” ou “bouuuuuh, mais c’est une alimentation déséquilibrée (comprendre : qui ne rentre pas dans les standards habituels ou ce qu’on voit conseillé, même par des pros, dans les magazines)”.
si on se sent bien, et qu’on est en bonne santé, eh bien qu’ils aillent au diable ! ^^
Aglae: sois la bienvenue ;-)
Cervelle: j’aime beaucoup ton commentaire, et surtout le dernier paragraphe !
Moi pareil, quand je vivais seule j’arrivais à réguler mon appétit, trouver la sensation de satiété.
Depuis que je vis en couple avec un homme aussi gourmand que moi ;-) on passe notre temps à se faire plaisir sur la bouffe et résultat +13kilos pour moi et 10 pour lui pffffffffffff
Et quand on a pris goût à bien manger dur dur de se mettre au régime ou tout du moins aux légumes…
J’ai l’impression que plus l’on mange moins la sensation de satiété ne vient en plus pfffff
Je crois que depuis la puberté mes rapports avec mon corps et la nourriture sont devenus problématiques.. Je ne me suis jamais trouvé obèse mais je suis devenue enrobée, le regard des autres était horrible à surmonter et je me sentais vraiment désarmée. Je pouvais peut etre etre intelligente ou douée de mes mains je me trouvais tellement “moche” que ça n’a pas été très gai. Ma mère n’a jamais aimé les régimes, pour elle je n’étais pas grosse j’étais très bien et elle ne comprenait pas. J’ai beaucoup souffert de ce manque de soutient à l’époque car pour elle j’aurai tué la reine mère si je lui avais dis “je veux perdre du poids”
Au lycée j’ai été lâché à la cantine et paf en trois mois +10kg… Pourtant je ne mangeais pas plus en quantité qu’à la maison mais ces repas ne me calaient pas jusqu’au soir alors à 17h j’avais très faim et mangeais deux trois petits trucs pour me caler.. J’ai ensuite essayé de manger un petit déjeuner assez conséquent au matin (oeuf, flocon d’avoine et jambon) et manger un fruit à midi mais ça n’a pas duré longtemps… Heureusement la fin de l’année scolaire était proche. L’été j’ai perdu 3kg mais à la rentrée j’ai repris le double..
Le regard des autres était difficile, je ne m’aimais pas et me trouvais trop grosse et trop moche.. Quand je faisais les magasins impossibles de mettre la main sur un truc qui m’aille et qui soit joli.. Du coup je déprimai et manger.
Le regard de mon copain n’a jamais vraiment compté car il m’a connu avant cette prise de poids et l’a accepté, il m’aimait et n’avait pas un regard objectif à mon sens.
Depuis que je vis avec lui on s’est mis au vélo, le style de vie belge faisant je mange ma tartine à midi et mon souper à 18h. Je me prend une douceur vers 20h et après fini je ne mange plus de la journée.
Je pèse 50kg maintenant et je me sens beaucoup mieux dans ma peau. Je suis montée à 68kg, certes ce n’est peut être pas le bout du monde pour certaines d’entre vous qui ont un problème plus grave mais je vous assure qu’à 15 ans devoir entrer dans du 44 me faisait vraiment mal..
Aujourd’hui je rentre dans les tailles que je veux mais surtout je me sens tellement mieux.. Mais j’ai l’impression que j’aurai toujours quelque chose que je n’aimerai pas en moi ou que j’arriverai pas à accepter et aucun régime ne me permettra d’y remédié.. J’essaye donc de m’aimer autant que mon chéri m’aime mais sans lui je serai encore bien loin de où j’en suis aujourd’hui.
Je vous souhaite à toutes beaucoup de courage et surtout soyez heureuses.. Car si vous n’êtes pas comprises et soutenues par votre entourage c’est difficile de vivre cela seule.
Nadandra: Je pense plutôt que c’est justement “plus on mange, + on arrive plus à reconnaître la sensation de satiété”.
Pour ma part, j’ai été toujours eu des problèmes de poids (et dire ça quand on a 19 ans hein..) qui m’ont mené à la boulimie. Aujourd’hui, je tente d’accepter mon corps tel qu’il est, en mangeant à MA FAIM. Et tant pis si certains me disent “ohlala, tu picores on dirait un oisillon” ou au contraire, “ohlala, tu manges beaucoup dis donc!” selon les moments.
C’est mon corps, bordel.
Je lis les commentaires et je me dis que je suis assez chanceuse de ce coté là.
Par rapport à mes origines asiatiques, je suis mince. Par rapport à mon éducation alimentaire, on a toujours cuisiné à la maison et quasiment jamais acheté des repas surgelés ou préparés. Et puis, on a des aliments peu caloriques comme le tofu, des courges bizarres, des soupes de nouilles que je continue à préparer même si je cuisine aussi de façon “très vieille France” aussi (blanquette, saucisse lentille). J’ai suivi très tôt mes parents dans la cuisine et j’ai appris à quoi ça ressemblait la nourriture, comment couper, comment choisir, d’où ça venait, etc.
C’est bête comme chou, mais préparer sa pitance du soir, ça coupe la faim. Mes parents faisaient de tout et je mangeais de tout (pas difficile, de toute façon, c’était ça ou rien). Mais il ne me forçaient jamais à terminer mon plat. L’important était que j’ai mangé de tout. Et c’était un vrai moment de famille où l’on prenait le temps de manger, histoire que le message de satiété arrive au cerveau.
Aujourd’hui, je continue à fonctionner comme ça. Les vannes de mon appétit se bloquent dès que je n’ai plus faim. J’ai des copines qui ne se nourrissent que de pâtes et de fromage râpé car ça les fait ch*** de faire à manger et elles mangent en 5 minutes en gobant littéralement leur nourriture. Et après, elles se plaignent d’avoir toujours faim et de prendre du poids. Et d’avoir une sale peau par la même occasion.
Moi, je ne compte rien. Ni calories, ni quantité d’huile dans la poêle, ni le nombre de fruits et légumes par jour. J’achète ce que j’ai envie (le plus souvent du frais mais aussi du chocolat, des chips et du saucisson sec), et je cuisine quasiment tous les soirs. Le week end, je cuisine plus et congèle le surplus au cas où je serais vraiment trop fatiguée pour faire à manger en semaine.
Il n’y a pas de secret : si on ne mets pas la main à la pâte et qu’on ne s’intéresse pas au gout des choses, manger devient alors une nécessité et non une récompense d’un travail accompli. Et puis il n’y a pas que les patates dans la vie et la crème dans la vie. Y a d’autre choses aussi.
Aaah… le poids, l’alimentation, la “bouffe”… Sujet récurrent de mes angoisses depuis maintenant 10 ans!
Je me suis acheté le bouquin de Zermati “Manger sans regrossir” il y a 2 jours, je commence donc tout juste à le lire. Mon parcours est celui de beaucoup de femmes je crois, constamment au régime depuis des années, avec des pertes/reprises de poids incessantes.
Je sais aujourd’hui que mon problème n’est pas un problème alimentaire (je crois savoir ce qu’est une alimentation qu’on dit “équilibrée” à force) mais plutôt un problème psy. Je fais des compulsions alimentaires et l’alimentation a dans ma vie une place qui n’est pas la bonne…
J’aimerais m’accepter avec mes 20kgs de trop, finalement mon corps n’est pas si terrible, et puis je n’ai jamais été réellement mince je ne suis pas faite pour ça. Je crois que mon poids à 20 ans était de 55kgs (pour 1m62, c’est pas vraiment la famine, juste bien ;)). En fait je me rends compte qu’il y a des femmes grosses que je trouve très belles, parce que leurs formes leur vont bien, mais moi je trouve mes formes pas harmonieuses.
Ce qui me dérange c’est mon visage, parce que mes kilos l’ont “déformé” quelque peu et que du coup je ne suis plus “moi”…
Bref, je parle je parle, tout ça pour dire qu’effectivement comme l’a dit Cervelle, le principal c’est de se plaire à soi. Et si notre reflet dans la glace ne nous convient pas, faire des efforts ok, mais partir dans tous les sens et faire des régimes farfelus sous prétexte que Jen ou Demi (oui, j’les connais, évidemment) les ont fait, NON.
Mon post est décousu, je sais :D
chaton: sois la bienvenue ( et tu as bien de la chance d’être comme ça !).
DoudouX: moi aussi ce que je trouve dur, c’est le visage… si je pouvais ne perdre que de là, déjà, je serais contente.
Vaste sujet s’il en est ! Je sors la tête de mon boulot monstre pour en toucher un mot :-)
J’ai pris 25-30 kg sans m’en rendre compte (dans ma tête j’ai toujours été mince, thanks l’adolescence mince, ça conditionne sauvagement je pense) à cause d’une dépression larvée. Un jour après une remarque de ma mère sur le fait que là bon fallait peut-être que je ne mange pas un 5e chocolat vu les réserves que j’avais, je me suis dit qu’il y avait un truc, mes parents n’ont jamais fait de remarques sur notre poids donc c’était louche. Ca et le fait que la semaine d’avant elle m’avait acheté un top taille 52 chez La Déroute.
Verdict de la balance, presque 100 kg, la dernière fois que je m’étais pesée j’en faisais 70 par là.
O-k ça fait un choc, dur le choc, scrutage de photo (oui dans la glace je me voyais pas grosse), c’est moi CA ? (désolée pour les filles qui font 100 kg, il y en a des superbes, personnellement c’était tout dans le visage et dans le bide, absolument magnifique…).
J’ai eu une première phase de “j’e**erde les gens, je suis grosse et alors ?” sauf qu’en fait la seule à qui ça posait un problème c’était moi, personne ne m’a jamais fait de réflexion là dessus mais moi je n’en pouvais plus. J’ai arrêté les chips et autres trucs que je consommais pour “oublier” et perdu 10 kg. Puis j’ai “rencontré” la philosophie Zermati et j’en ai perdu 17 de plus. Je pense quand même que le fait de ne jamais avoir eu envie de régimes ou de compulsions alimentaires m’a aidé à perdre aussi vite aussi durablement, et pour ça merci mes parents.
Aujourd’hui je me trouve jolie, j’ai retrouvé mes traits fins qui me rappelle la danseuse que j’ai été, j’ai toujours de la bedaine et pas de fesses mais c’est familial, je me sens bien et je n’ai plus de problème pour m’habiller. Je “n’e**erde plus personne”, je m’aime beaucoup plus (pas à cause de mon physique, j’essaie de m’aimer plus tout simplement parce que je suis la seule personne sur qui je peux compter à vie), puis ça marche mieux comme ça.
@Hélène:moi aussi finalement, je crois que lorsque les traits de mon visage seront de nouveau correctement définis et non plus noyés dans ce -charmant- triple menton, je serais satisfaite, peu importe que j’aie perdu 5 ou 15 kilos pour ça… Je trouve que ça gâche tellement tout!
@Stéphanie (mais une autre): c’est bien que tu en sois arrivée là aujourd’hui et que tu aimes celle que tu es devenue, je t’envie ;)
Complètement d’accord avec cet article, mon poids était beaucoup plus stable (et avec 7 kilos en moins) quand j’habitais chez moi, que je n’écoutais que ma faim et mes envies, après avoir suivi une bonne psychothérapie…
De retour chez maman, bim, les kilos reviendus (pas protecteur du tout, nan nan nan hein -_-‘).
J’ai hâte de reprendre un chez moi!!!!
Désolée du retard, mais j’ai lu tous vos commentaires sur mon billet
C’est vrai que ça marche pas pareil pour tout le monde et que c’est un “avantage” d’être seule puisque je décide que pour moi
En tout cas, je confirme que le principal est d’écouter son corps, c’est ce que j’ai appris à faire et j’en suis très heureuse maintenant
Bonne chance à vous
dur dur comme sujet
pour ma part , seule chez moi ou entourée de ma famille , la nourriture a été un problème.
a 33 ans , je sors d”une rechute anorexique ( j’ai été hospitalisée à ce sujet il y a 1 an et demi:-()
là , j’ai l’impression de faire enfin la paix avec mon corps , à accepter ses “rondeurs” , à accepter de manger sans trop strsser ni compter mes calories ou les index glycémiques , à ne pas retomber dans le piège- régime,…
bref , je pense qu’ il n’y a pas de remède miracle dans le rapport à la nourriture , à chacune de trouver son truc mais bon dieu que c’est compliqué!