Cette question, généralement posée par un interlocuteur présenté quatre minutes avant, m’a toujours saoûlée grave. Vouloir définir quelqu’un par son boulot me consterne.
Et ceux qui se présentent en récitant leur carte de visite me font pas tellement fantasmer non plus ;-). S’ils se rengorgent de titres ronflants, je vous raconte même pas, je pars en courant.
Parce que bon, c’est bien gentil de se définir par son boulot, mais ça veut dire que jusqu’à 20 ans vous n’existiez pas ? Qu’après 65 ou si vous êtes au chômage vous n’existez plus ?
Vu comme ça, ça craint non ?
Si la seule chose qui permet à votre interlocuteur de savoir qui vous êtes, c’est que vous soyez plombier-zingueur ou star de rock, c’est un peu restrictif je trouve. Je veux bien que la profession puisse être un reflet de certains choix de vie et d’une part de la personnalité, mais il faut pas pousser non plus, un individu ne peut pas être réduit à ça.
En général je demande pas tellement aux gens ce qu’ils font. Sauf s’ils me tendent des perches, et rarement au cours d’une première rencontre. D’abord parce que ça me passionne pas, je préfère parler d’autre chose que de boulot, et puis s’ils y tiennent vraiment ils finiront toujours par en parler ;-)
Aussi parce que certains sont au chômage et le vivent mal, autant pas foutre les pieds dans le plat. J’ai pas envie de les contraindre à évoquer une situation pas marrante pour eux.
Quand je ne travaille pas je le dis volontiers, mais chacun son truc. Je dois reconnaître aussi que ça n’a jamais fait plaisir, j’aime pas bosser et si je pouvais vivre de mes rentes je le ferais avec délectation. Manque de bol je suis née dans une famille normale, et je le fais pour payer les factures.
Dans les périodes où je ne travaille pas, je ne me sens pas plus ceci ou moins cela, ma façon d’aborder les autres, les relations et la vie, reste la même avec ou sans les sous / responsabilités / activité / position sociale (arrrh que j’aime pas cette expression, on se croirait au 19ème siècle !).
Et vous, vous vous définissez par votre boulot ? Si on vous l’enlève, on vous retire une part de vous-même ou vous vous en foutez ?
180 commentaires
Et bien moi, je crois que je ne me définis pas assez par mon boulot, justement !
Il n’y a que le reste qui compte… et le boulot, c’est alimentaire ! juste pour vivre…
Tu me dirais demain : arrête ton boulot d’informaticienne et fais autre chose, ça ne me dérangerait pas plus que ça ;)
Comme quoi, je suis facile à contenter… du moment que je peux dessiner et faire du graphisme dans mon temps libre…
Ce blog c’est aussi le charme de ses photos, et j’aime beaucoup cette série. J’imagine que ce sont tes photos persào, celles de ton voyage en Inde ? Elles sont très belles et amènent vraiment un contrepoint très interessant à tes billets. Elles en disent long aussi. Et ce que j’aime par dessus tout, c’est qu’elles n’"illustrent" pas tes propos (quel intérêt ? T’es suffisamment claire !) mais le complétent, donnent autre chose, souvent de très fort
Et puis aujourd’hui les couleurs sont vraiment extraordinaires, la composition, le geste de cet homme…
Bonne journée !
… je reste sans voix ! J’ai vecu des moments de "chomage" comme c’est le cas en ce moment et il m’arrive (surement a tort cela dit ) d’etre mal à l’aise quand c’est la premiere (ou la qutrieme) question que l’on me pose.
Moi il m’arrive rarement de la poser au debut … enfin en bref je te rejoins a 100% , tout ce que tu dis, je le pense ( pour ce billet hein :-) ) et …. je ne m’attendais pas à lire quelque chose sur ce theme.
Moi aussi je trouve ça assez étrange cette question dans les 3 premières minutes d’une rencontre… Surtout que souvent c’est formulé aini : "Et toi tu fais quoi" (y’a pas forcément le "dans la vie") ? Aussi je prends un malin plaisir à répondre : "ben là tu vois je prends en pot, ensuite j’irai à la plage et ce soir y’a la soirée chez bidule…"
J’ai aussi une copine, chauffeur (se ?) de bus qui répond "Je suis pilote de ligne…" et qui précise quelques secondes après : "de bus à Trifouilly pouèt-pouèt", j’adore l’entendre répondre ça, ça me fait toujours marrer…
Et pourtant y’a beaucoup de boulot dans ma vie et j’aime ce que je fais (sauf en ce moment, je me prendrai bien une année sabatique !)
Sophie L.L je vais faire lire ton commentaire à l’Homme, car il est l’auteur de cette photo extraordinaire que j’adore. Prise à Pondichery, en effet ;-)
Il a été un grand moment photographe, si tu voyais ses images en noir et blanc !!
Miss Trop c’est pas si mal ton équilibre, du moment que tu es bien c’est ce qui compte ! Et puis on change beaucoup, avec les années, et tu ne seras peut-être pas informaticienne toute ta vie (tu as largement le talent pour faire autre chose en tout cas) ;-)
Alors quand on me demande ce que je fais je réponds, jubilant “rien !”. “Ah euh, et ça va ? ” (réponse hyper embrrassée). “Roh oui alors, qu’est-ce que c’est cool !” (jubilant toujours). En général ça décoince un peu les gens ;-))
Fanchette j’adore ta réponse et celle de ta copine (chauffeur de bus ! ;-))
Anne-Cé tu as remarqué hein, que je t’ai rien demandé la première fois qu’on s’est vues ? ;-)
C’est vrai que c’est très réducteur…. sans compter le nombre de personnes qui ont un boulot purement alimentaire, ou pas choisi….
Pendant très longtemps, quand on me demandait ce que je faisait dans la vie, j’étais très complexée de devoir répondre que j’étais mère au foyer ; pourtant, j’avais choisi de ne plus travailler, mais j’avais l’impression d’être jugée sur pièce, cataloguée dans la secte des glandeuses incultes qui se prélassent dans leur canapé toute la sainte journée.
Maintenant que j’ai repris une (faible) activité professionnelle, je suis moins stressée à l’idée que l’on me pose cette inévitable question, même si mon job parrait très peu sérieux à bien des gens !
Ah, peut-être prem-s!
Figure-toi que moi aussi, cette question m’énerve au plus haut point! Etant comme Alinéa, membre de L’Entreprise, district lettres classiques, j’ai droit à de superbes remarques:
– version compassionnelle: "Oh, ma pauvre, les élèves ne sont pas trop durs? Ils ont l’air terrible de nos jours" (Si, si, j’ai encore échappé à une attaque au petit Larousse ce matin!)
– version provoc: "Ah ouais, tout le temps en vacances quoi? Et puis quand c’est pas les vacances, c’est les grèves, et gnagnagnagna…"
-version spéciale lettres classiques: "Ca sert à quoi, le latin et le grec, de nos jours?"
– version autobiographique: "Ca me fait penser que j’avais une prof de français complètement nymphomane et alcoolique…"
– version vieille France: "Ah, tu es prof? Mais c’est formidable pour une femme!"
Tout le monde a toujours son avis à donner sur mon métier, puisque tout le monde a eu des profs. Alors on me donne des conseils ("Il faut faire beaucoup de dictées, c’est important!"), mais dit-on au boulanger comment faire son pain?
Mon Homme, qui est chef de projet en informatique, a droit à un vague "Ah, c’est bien…" quand il dit ce qu’il fait, et ça le désespère. En fait, c’est parce que son boulot n’intéresse personne (du moins, c’est ce que je lui dis quand je rentre énervée de tous les pauvres commentaires entendus sur l’Educ Nat’).
Ma solution? Mentir sur mon métier! J’ai ainsi été fleuriste, danseuse, dame-pipi, etc. Outre le fait que ça vous épargne tous les commentaires navrants, ça permet de se distraire un peu lors de soirées ennuyeuses.
Autre parade: je réponds "A ton avis, je fais quoi dans la vie?", ça m’amuse beaucoup. Parfois, j’ai une tête de prof, et ça me vexe, mais parfois non, et ça me vexe aussi. Un type m’a ainsi répondu, après avoir cherché longtemps:" Naan, tu es prof? C’est pas possible, tu es trop jolie pour ça!!!!"
Oups, après un tel roman, je ne serai probablement pas la première!
Moi aussi cette question m’exaspère. Pourtant je n’ai aucunement honte de mon travail, il est très bien, mais je fais partie d’une profession couverte de préjugés, et les gens m’assimilent trop vite à mon métier. Parfois, on se brief tous vite fait sur nos métiers, et on en parle plus, c’est juste une info comme ça.
Je ne me définis pas par mon boulot mais j’avoue que cela me couterait de ne pas avoir un boulot intéressant et que j’ai choisit. J’ai changé de pays, appris une autre langue, refait des études (bah oui le droit ca passe mal les frontières) et trouvé un boulot que j’aurais aimé avoir en France aussi alors c’est important pour moi. Mais en fait un autre boulot aussi serait chouette. Ce qui me tue c’est les gens plus agés que moi qui me trouvent intéressante dès qu’ils savent ce que je fais cela me tue. Cela nous est arrivé dernièrement à mon homme (qui parle peu) et moi à un mariage les gens autour de nous ont trouvé que c’était tellement passionnant quand ils ont su ce qu’on faisait (c’est les vases communiquants autant on monte dans leur estime qu’on descend dans la leur).
Je trouve qu’il y a un lien entre ce sujet et celui que tu as écrit sur les gens que tu estimes ou admire… :-) et les dernières lignes d’un CV (passe temps etc) disent tellement plus que les premières…
J’ai exactement les mêmes réticences que toi, Hélène, quand on me pose la question. Et c’est vrai, c’est manquer de délicatesse que de poser une telle question, tout d’abord à cause du chômage, mais aussi parce qu’on ne choisit pas toujours. Je m’explique :
Pour financer mes études, j’ai fait pleins de petits boulots, parfois même j’ai arrêté les études pour économiser :
– je ne me définis pas comme serveuse barmaid
– ni comme assistante vétérinaire
– ni comme secrétaire d’un gynéco
– ni comme téléactrice
– ni comme vendeuse de prêt-à-porter ou de bonbons.
Et je ne me définis pas comme :
– stagiaire
A la limite, étudiante, mais en général, les gens ne comprennent pas ce que tu étudies, alors c’était bien la peine de poser la question pour répondre : "Ah, et ça sert à quoi ces études?".
Résultat, les gens ne savent où me mettre dans leurs petites fiches, ils sont génés (et je vois pas en quoi je suis gênante, vraiment ! ).
Le best-off : me demander ce que fait mon mari dans la vie. Comme ils ne comprennent pas non plus en quoi consiste son métier, je suis résolument classée dans les inclassables.
En fait, je suis bien contente de ne pas entrer dans les petites fiches, ça leur évite d’avoir une opinion toute faite sur moi.
O que oui ! Sans mon boulot qui n’en est pas vraiment un (mais une passion), je ne suis pas grand chose…
Ah la fameuse question!!
Etant moi aussi dans l’Entreprise, comme zael et alinéa, et prof de maths en plus, comme mon homme, on a systématiquemetn droit à "Ah quelle horreur les maths !Ma bête noire !" et alors commencent les souvenirs de collège/lycée… dont je n’ai strictement rien à faire!!
Ma belle-mère, instit avant d’être à la retraite, en avait tellement marre d’entendre les lamentations (ah! ils sont terribles les enfants de nos jours, non?) les conseils et autres niaiseries que lorsqu’en vacances lorsqu’on lui posait la question elle répondait n’importe quoi, mais pas la vérité!
Et pareil pour ma belle soeur qui est psy en hopital…
C’est vrai, quoi, y’en a marre d’être catalogué par son métier… En plus nous contrairement à Thulip on est très facilemetn catalogable et touit le monde a son expérience à nous raconter…
tout comme annelise j’ai une profession bourrée de préjugés. en + souvent les gens trouvent ça nul et me regardent avec un air dépité. et le pire c’est les gens qui pensent savoir caractériser mon métier ah oui tu fais ça ça et ça et en fait ils sont total à coté de la plaque ils ont une vision totalement réductrice du truc et ça m’énerve. par contre quand ça intéresse les gens j’adore car mon métier me passionne : mais rassurez vous d’autres choses me passionnent lol. par contre j’avoue je crois que je pose souvent la question aux gens pour savoir ce qu’il font. je suis trop curieuse je crois.
Thulip, ton commentaire me fait penser à une réflexion entendue il n’y a pas longtemps : aujourd’hui, nos boulots sont tellement "dématérialisés" qu’ils sont complexes à comprendre et à expliquer. Ainsi, souvent les enfants ne savent pas le métier de leur parent. Autant boulanger, pompier, secrétaire (et encore !), éleveur de vaches, ou infirmière c’est assez facile de coller un quotidien derrière ces fonctions, autant "responsable marketing" (perso j’ai toujours pas compris réellement…), "chef de projet" (ça veut tout et rien dire), "ingénieur d’étude", "responsable développement"… ça laisse perplexe celui qui n’est pas de la partie. Donc bref, ça ne sert à rien de savoir ce que son interlocuteur fait comme boulot parce qu’on a une chance sur 2 de ne pas savoir ce que ça veut dire, et donc d’avoir une réaction débile…
Exemple : mon premier vrai job, dans l’évenementiel, avait épaté mes parents… jusqu’à ce qu’ils viennent me rendre visite dans mon beau bureau et réalisent que en fait j’étais derrière un ordi et un téléphone toute la journée (ou quasi) et que en gros j’organisais des réceptions, collais des enveloppes pour expédier mes invitations, je commandais des petits fours, je faisais en sorte que les allées des salons soient assez larges pour le camion pompier… ça relativisais ma belle carte de visite (que je n’avais pas d’ailleurs…)
Oui nos boulots sont dématérialisés effectivement pour ma part, j’évite parce que trade marketing, catégory manager, key account , c’est le néant assure dans la majorité des yeux de mes interlocuteurs.
maintenant j’ai souris en lisant ton post parce qu’avant d’avoir vécu dans ma vie une période de chamage de 9mois, j’étais exactement comme cela.
Lors de cette période inactive, en travail de groupe, une amie m’a dit mais Fabie tu existe toujours, tu es une femme, une maman, tu aimes faire plein de chose, tu as dèjà une vie sociale;
Comme elle avait raison et toi aussi d’ailleurs
depuis oui j’ai un job à responsabilité, oui j’ai toujours envie d’aller plus loin mais mon rapport aux autres a bien changé.
Mais c’est bourré de gens de l’Entreprise, ici !!! (moi-z-aussi !!! moi-z-aussi !!! mais bientot je me casse !!!! ouééééééé !!!!)
Ca m’amuse plus qu’autre chose qu’on me demande ce que je fais dans la vie, vu que ça ne m’arrive presque jamais. Généralement, on me demande plutot ce que je fais comme études, donc maintenant, je fais un grand sourire en attendant la gaffe :-D
J’ai eu droit à toutes les remarques navrantes sus-citées, mais moi j’ai un avantage majeur : je suis professeur de gestion, et à part ceux qui ont fait des études poussées, peu de gens ont eu affaire à ce type de bestiau (soit dit sans méchanceté). Du coup ça les laisse perplexe (d’autant que ma majeure, c’est le marketing, faut connaître un minimum pour faire son intéressant).
J’ai eu droit aux conseils sur mon boulot, mais comme j’en ai plein à donner aussi (surtout aux cadres, aaaaah les cadres, j’adooooore), j’ai souvent le dernier mot, donc on me fout la paix la dessus
(les cours de GRH, ça sert aussi; mon ex était ingénieur, j’ai fait une prépa scientifique également, sans compter le nombre de cadres sup dans ma famille….je suis dure à coincer, hein ;-)))
En fait ce qui m’éclate le plus c’est ces gens qui croient que parce qu’on est professeur, on ne connait rien du privé…(et on vit dans une tour d’ivoire, entourée de marmottes qui mettent le papier alu :-D)
J’ai remarqué que souvent, cette question émane de gens qui ne font pas grand chose de leur vie : pas de hobbie, pas de passion, pas de sortie, juste boulot boulot boulot.
C’est plutot ça qui est regrettable, non?
On devrait obliger les gens à avoir des hobbies, au moins dans facholand ;-))
Total HS : je suis passée au GaLaf ( de Clermont, cesse de bondir Hélène) et je me suis ruinée en bling bling, c’est-y-pas honteux ce blog !!!!
Total HS 2 : je me suis acheté Maigrir c’est dans la tête d’Apfeldorfer, je suis en train de le lire, et j’ai perdu 1,5 kg en 4 jours, allez comprendre…je ne suis même pas encore au chapitre des recommandations…
C’est une question qui ne me gêne pas spécialement, je ne pense pas qu’il s’agisse de définir la personne mais juste de la curiosité. J’aime bien m’amuser à deviner ce que pourraient faire les gens que je ne connais pas, en fonction de leur comportement de leurs expressions, etc. Souvent je me trompe, heureusement ! Et c’est sympa de voir qu’une fille hyper girlie peut avoir un métier franchement masculin (peintre en batiment, etc), un type intello, un boulot manuel, etc. Non, vraiment j’aime bien poser cette question et y répondre…
Mon rapport au boulot ? Je vis mon rêve d’ado, alors forcément, j’adore ! Vivre sans bosser ? Non, si j’étais multimilliardaire, j’écrirais toujours, peut être un peu moins, mais arrêter complètement, impossible !
Ca t’etonne si je te dis que le travail, c’est super important pour moi, que je me bats en ce moment pour avoir un deuxieme job en plus du premier et que bien entendu, je pense que ca definit quand meme pas mal une personne qu’on le veuille ou non (ben oui, avant de travailler tu etudies pour trouver ta voie et a la retraite tu t’es defini pendant 30 ans par un ou des jobs).
Je fais donc partie des gens qui posent la question (et j’assume, voire je pense que c’est limite hypocrite de croire que l’on n’a aucun interet pour ce que font les autres dans la vie).
Aie, j’avais promis que je mettrai plus mon grain de sel… desolee, tu peux me taper a coups de ELLE.
Quand on me pose la question (pas souvent, je parle rarement à des inconnus), je suis toujours tentée de répondre "call-girl internationale" (voui c’est mon rêve secret). Mais bien sûr je finis toujours par dire la triste vérité. Les gens qui y accordent trop d’importance ou qui en tirent des conclusions hâtives m’horripilent, comme s’il n’y avait que ça, franchement la vraie vie est ailleurs. Je ne doute pas que pour certaines personnes, leur boulot c’est une grande passion, mais je crois que ça reste quand même une minorité.
Et quand je rencontre quelqu’un, j’essaie de ne pas lui poser la question tout de go, c’est pas que ça m’intéresse mais c’est presque un réflexe, et j’ai pas envie de m’y laisser entraîner, la position sociale des gens, je m’en tape le coquillard pourvu qu’ils soient gentils, drôles et intelligents.
Pomme, moi aussi je rêve d’être call girl internationale, tu crois qu’on peut encore s’inscrire??? ;-))
Mon boulot c’est ma passion! Pas que je sois obsédée par mon travail, mais d’une c’est un rêve d’ado, et de deux ça regroupe ma passion et mon hobby préféré! Mais quand on me demande ce que je fais, je me concentre pour expliquer en 2 phrases de 5 mots maxis! Sinon je peux durer toute une soirée et ça c’est saoulant les gens qui ne parlent que de boulot comme si il n’avait que ça dans la vie!
La question " et toi, tu fais quoi ?" je pense aussi que c’est surtout pour avoir quelquechose à dire à la personne ne face, qu’on ne connaît pas, genre pour éviter un blanc!Et aussi pour la définir socialement (branchée, pas bracnhée, hautes études, pas hautes études, manuelle ou intellectuelle…)
Peso, même si mon boulot m’éclate, je ne me définirai jamais par rapport à lui! Le boulot pour moi c’est juste un accessoire dans une vie, ce n’est pas la vie elle-même!
Drôle de question, qui amène forcément une réponse réductrice… on ne fait pas qu’une seule chose dans la vie!!
Personnellement je n’ai pas encore d’étiquette "définitive" ( et encore qu’est ce que ça veut dire aujourdh’ui, définitif??) collée sur le dos, mais je fais plein de choses diverses, et si ma situation a quelques inconvénients, elle me convient pour le moment, elle me ressemble.
Pourtant j’ai du mal à assumer de ne pas rentrer dans les cases ("ça dépend ça dépasse", c’est tout à fait moi) et je rêve de pouvoir dire je fais "ça", même si le "ça" ne reflète qu’une infime partie de ce que je suis.
Voilà, j’ai fini par plier devant cette éxigence sociale, tout en sachant qu’elle ne veut rien dire du tout…
mais… personne n’a encore osé ?
et au fait, Hélène, tu fais quoi dans la vie ? ;o)))))))
bonjour Hélène,
le métier qu’on exerce est censé refléter l’image qu’on dégage… que nenni!! Je ne m’imagine pas ne pas travailler car j’en ai besoin pour me sentir bien mais de là à faire circuler une image de Pédégette, pas vraiment non. J’aime bien mon boulot et grâce à l’ambiance qui règne dans ma boîte j’adore venir tous les matins au bureau. enfin je ne suis pas blasée. mais je n’étale pas à-qui-veut-l’entendre ce que je fais car je suis une personne avant d’être une employée.
PS: je ne suis pas Pédégette (je dis ça pdt que le vrai PDG passe me dire bonjour… à 10’30.. rien que pour ça je voudrais être PDGette pour faire les heures que JE veux!!).
Pink : je ne crois pas que ça définisse une personne…
Je suis prof, et je me rend compte que je déteste enseigner. Faire des supports de communication m’amuse bien plus, de même que les relations avec les anciens.
Mais si on me demande ce que je fais dans la vie, je ne parle pas de cet aspect de mon boulot. Donc si mon interlocuteur s’imagine que je suis une figure d’autorité (là j’entends mes étudiants qui éclatent tous de rire, c’est malin) il a tout faux, mais vraiment tout.
Et puis, l’archétype d’un poste, ca n’existe pas.
Mon banquier est un homme grand et séduisant, et son chef un des hommes les plus loufoques que je connaisse.
Pourtant un banquier c’est moche et froid, non? ;-))
Quid d’une femme avocate le jour, call girl la nuit? (on ne rigole pas, j’avais lu un témoignage la dessus, ça existe).
Quel métier la décrit le mieux?
Je suis assez d’accord avec Mithra : connaître le boulot de l’autre, c’est surtout avoir une échelle de ses revenus…Ce qui est aussi idiot aussi, vu que rien n’interdit d’être rentier, hein.
Kilis, je ne vais pas rentrer dans les details de "si ca definit ou pas", je ne suis pas sure qu’une reponse blanche ou noire soi adaptee.
Mais disons que tu n’as pas devenue prof par hasard, ni meme la call girl avocate. Son (ses) metiers "parlent" d’elle.
Si tu detestes enseigner mais que tu enseignes neanmoins, ca va forcement se ressentir, participer a ta personnalite, donc te definir un minimum….
Voila ce que je veux dire par la.
Pink : Et si j’étais devenue prof par hasard???? :-)
En ce moment, je suis au chomage, et je n aime pas le mot : pour l idee qu on les gens dessus et ce qu il vehicule. C est juste que c est un etat d etre et d esprit qui ne me correspond pas, voila ; -)
En plus, je n arrete pas de faire pleins de trucs pendant cette periode, resultat, j ai a peine le temps de chercher du travail !!
Cette question, justement, elle veut dire tout et n importe quoi : tu fais quoi au juste ? La, je reponds comme ??? je prends mon petit dej, et sinon, j ai une journee asez remplie aujourd hui. Parfois, on le fait facilement et bien (resultat, on est super fiere d avoir dejoue leur maniaquerie de savoir ce qu on fait comme job) mais parfois on n y arrive pas non plus ! dur !
Je pense que la generation precedente (celle de mes parents en tout cas) etait vraiment focalisee sur cette epineuse question (c est pareil pour le salaire). Ils nous l ont transmise ;-(
Je sais que je la pose (et toi que fais tu dans la vie ?) : non pour savoir le job que la personne fait (quelle importance ?) mais parce qu on peut/doit y repondre autrement, comme l ont dit avant moi ici d autres (et toi aussi)…
Sinon, Hors Sujet : j ai decouvert ton blog par hasard hier apresm’, et ai passe une superbe fin de journee, alors MERCI, car j avais pas le moral au bord des levres, mais tout comme… Continue a me faire sourire, c est ce qui me caracterise, pour ma part !
moi aussi je l’ai lu l’article sur la call girl :)
bah moi ce qui me navre c’est que quand on demande "qu’est-ce que tu fais dans la vie" les gens pense desuite au boulot!
bah non j’aimerais qu’on me reponde "j’adore cuisiner !" ou "je suis benevole dans une assoc’ le soir" ou "je suis maman de 2 charmants bambins" "je suis fan de rugby" "j’adore peindre" etc… et la on pourrait avoir des discussions plus interessantes.
le pire du pire, je veux dire ce qui moi me choque le plus c’est quand je demande a une nana "et toi que fais-tu dans la vie?" et qu’elle me repond "alors mon mari, blabla bla …" la je tourne les talons illicos (enfin les semelles de mes baskets roses)
bref Helene tu fais quoi sans la vie ? "j’adore le shopping, ecrire mon blog mais pas le chocolat".
Ah super! Il parle de quoi ton blog?
Sev
PS: je te rapelle que la premiere fois qu’on s’est rencontrée tu t’es quand meme demander ce que je pouvais bien faire comme boulot …en pyjama rose ;-)
Kilis, Mithra > avoir une idée des revenus, mais bien sûr ! je n’avais pas pensé à ça !!
mais, là encore, ce sera réducteur et pas forcément juste !!!
un exemple : "chargé de projet" ou "chargé de mission" ça en jette. mais ça peut très bien se glisser dans la CSP "employé" sur les formulaires administratifs…
La fille du grenier > tu dis que la question "et toi, tu fais quoi ?" c’est pour avoir quelque chose à dire à la personne en face, histoire d’éviter les blancs et aussi pour la définir socialement (branchée, pas bracnhée, hautes études, pas hautes études, manuelle ou intellectuelle…)
je comprends bien mais plus ça va, plus ça me hérisse ! "qu’est ce que tu aimes comme cuisine/fringues/vins/films/voyages/livres/musique" permettrait aussi d’engager la conversation… quant à définir les gens… brrrrr je n’ai pas envie qu’on me définisse et qu’on me mette une étiquette (qui gratte)
Le travail…
Quelle bonne grosse question encore tu as posé là Hélène!
J’assume le fait que m’enlever mon boulot m’enlève une part de moi-même, mais ça c’est du au fait que je l’adore et que j’ai tout fait pour pouvoir le faire! J’ai pleins de projets, pleins d’envies avec lui et en ce moment, on ne peut pas dire que je travaille. Donc en ce moment, j’essaye de pallier à mon manque… En effet, je suis expatriée à Tokyo comme je l’ai déjà dit dans d’autres commentaires car mon cher et tendre a été envoyé en mission là-bas. Et je l’ai suivi car nous voulions tous les deux partir à l’étranger depuis toujours, chacun de son côté et puis ensemble à partir du moment où on était ensemble… cqfd…
Bref, je savais qu’en partant de France vers le Japon, on se doute que la barrière de la langue arrivera rapidement: ce qui s’est d’ailleurs révélé assez exact (comme je suis perspicace ;-D). Cependant, même si mon boulot est vraiment quelquechose d’important pour moi, la chance de pouvoir vivre une aventure pareille ne se présente pas toujours et c’est pourquoi j’en profite à fond.
Là ou je te rejoins, c’est qu’en effet j’ai souvent essuyé des réflexions sur le fait de ne plus travailler. Ce que je trouve carrément aberrant!
C’est vrai qu’en ce moment je ne travaille pas parce que je veux profiter de ce que m’offre la vie… Suis-je un monstre d’égoïsme? Et bien évidemment, beaucoup de personnes me disent qu’ils comprennent que je ne veuille pas travailler car ils se doutent que je vais en profiter pour faire des enfants!!! Ben non (même si j’en veux) mais pas maintenant car j’ai envie de m’enrichir, de comprendre cette société japonaise le peu de temps que j’y serai (même si je pense que je ne les comprendrai jamais complètement du au fait de ma culture de l’ouest comme ils disent)!
En fait, comme d’hab, la société attend d’une personne qu’elle fasse ce que l’on attend d’elle!!!
Certains m’ont dit "mais tu n’as pas de vie sociale alors si tu ne travailles pas!" C’est une vaste connerie, quand on veut recontrer des gens, on en rencontre! Je trouve aussi dur les réflexions du genre "elle fout rien elle est chômeuse".
Ah lala Hélène… Encore un billet qui va déchaîner les foules!!!!
ah oui, Sev ! je te rejoins totalement !
la nana qui te parle de son mari, je trouve ça désolant. heureusement j’en ai encore jamais croisé des comme ça !
Esther, ceci est une vrai question, pas une agression hein mais tu n’aurais pas l’impression de mieux decouvrir la societe japonaise si tu travaillais ?
(je suis HS ?)
Je suis comme toi Hélène: si je pouvais éviter de bosser, je le ferais volontiers. Je ne m’ennuierai pas une seule seconde parce que j’ai plein de passions, plein de choses que j’aime à faire, et tant d’autres à découvrir.
C’est vrai que j’ai un boulot plutôt sympa, j’évolue dans un contexte assez privilégié, mais ça n’a pour moi aucune autre fonction que de mettre du beurre dans les épinards.
Ce que les autres font je m’en contre-fous. Ce n’est pas leur métier qui m’a donné envie de les découvrir mais bien leur personnalité, leur intelligence et leur façon de voir les choses.
Le reste, j’m’en tape.
Pomme, pour info, la call girl internationale elle prend BEAUCOUP l’avion !…
Kilis je crains que les inscriptions ne soient définitivement closes :-)))
Caro je n’avais pas du tout pensé à ça, call-girl terrestre ça existe pas ? C’est définitivement foutu alors ;-)
Pardon, je fais ma vie Hélène, mais j’ai trouvé ça marrant que d’autres partagent ma vocation ;-)
Anne-Cé > Attention, je n’ai pas dit que je cautionnais, perso, je m’abstiens de poser cette question, on ne sait jamais qui on a en face, ça pourrait en vexer ou en répousser certains (cette discussion le montre bien :-) )!De toute façon, les gens mettent toujours 15 plombes à comprendre le boulot de bidule ou de rintintin!C’est clair qu’il y a d’autres choses bien plus passionnantes à dire pour engager une conversation… justement, j’ai bien aimé le post de sev(norvege) ! je pense qu’on se définit plus par ses passions et activités que par son boulot! Et en général, on a plus de points communs avec les gens sur la question des loisirs (et autres) que sur la question du boulot!Et les échanges avec les autres sont alors tout de suite beaucoup plus enrichissant!
Je suis comme toi Hélène, je déteste que l’on me pose la question " tu fais quoi dans la vie"? et même chez le médecin on y passe " et vous faites quoi dans la vie"? J’ai fait des études très longues ( pas parce que j’ai redoublé chaque classe, juste parce qu’elles étaient longues), donc à chaque fois que je devenais répondre "étudiante", je me sentais rougir et je baissais la tête car je me disais que mon interlocuteur devait penser " punaise à son âge, elle ne bosse pas encore, quelle glandeuse!".
Et aujourd’hui je ne pose jamais cette question de prime abord. Ceci étant dit mon travail fait tout de même partie de moi-même car il est aussi une passion…et je suis un peu ( beaucoup?) boulimique du boulot. Là par exemple, je commence à en avoir marre d’être en vacances! Puis je trouve que le travail est une valeur sure qui ne déçoit que rarement. Ceci étant dit j’espère bien que je ne me définis pas uniquement par rapport à mon job. J’aime aussi lire les blogs de fille, c’est important non?
Pink tu as tout à fait raison… Mais si je rentre dans trop de détails, le commentaire va vraiment être trop long ;-)
Merci Hélène pour ce billet, en ce lundi matin… où je ne travaille pas!
Tout à fait d’accord avec toi, les gens ne se définissent pas par rapport à leur boulot, et ceux pour qui c’est une passion sont minoritaires, chanceux… ou menteurs!
Et une fois de plus, quand on ne travaille pas, NON, on ne s’ennuie pas. La vie est différente, c’est tout, et souvent plus douce…
La fille du grenier > rassure toi, j’avais bien compris ! en tout cas je vois que nous sommes tout à fait d’accord !
Esther, dommnage ca m’interessait, mais ce blog n’est sans doute pas le lieu pour ca…
Je suis en congé parental, donc je ne "travaille" pas, je n’existe donc pas aux yeux de la société ! ;-))
Franchement, j’ai toujours assumé ma longue période de chômage, puis mon boulot qui n’avait rien à voir avec mes diplômes, mes congés maternités et enfin mon congé parental. Je ne l’étale pas, mais si on me pose la question, je réponds ! :-D
Mon boulot ne me définit pas, d’ailleurs quand on me demande "tu fais quoi dans la vie ?", je réponds en rigolant "3 enfants", au risque qu’on me classe dans la catégorie des mères rébarbatives… alors j’enchaîne rapido sur mes autres passions (la danse, entre autre)
Le cauchemar intégral cette question, souvent posée par nos amis les hommes, hélas. Après avoir passé 1 an 1/2 au chomage, j’ai pu constater que les femmes posaient rarement cette question aussi directement et rapidement. Je revois encore les regards embarrasés lorsque je répondais frondeuse : "Rien" avec un large sourire, pour bien souligner combien la question était stupide, déplacée et comment ils allaient être obligés de ramer pour relancer la discussion. Mais je crains que cela ne serve pas à grand chose. En effet cette habitude bien française est aussi répandue que les questions météo.
J’avoue qu’à cette époque je n’avais absolument pas envie de rencontrer de nouvelles personnes. Ce qui est qd même fort dommage, surtout qd on cherche du boulot !
;-)
Je pose la question "taboue" aux nouvelles personnes que je rencontre. Comme je leur demande d’où elles viennent, où elles vivent, ce qu’elles aiment comme musique, si elles ont des frères et soeurs… Le travail n’est qu’un des éléments qui me permettent de faire connaissance. Ma vision de l’autre n’est pas réduite au boulot. Je me fous du statut social ou de l’argent gagné. Je trouve que c’est interessant de connaître la voie que l’autre a empruntée, qu’il l’ait choisie ou non, qu’il l’aime ou pas. Tout ça fait partie de la personne. Le tout est de discuter, d’échanger. Je ne m’arrête pas à "que fais tu dans la vie?", c’est une phrase qui peut permettre d’engager la discussion, et ce n’est pas forcement la première que je pose. D’autant que c’est une question ouverte, qui laisse de larges perspectives de partage. Après tout dépend de ce que la personne en face a envie de livrer d’elle même, et libre à chacun(e)
Pour moi, quelqu’un au chomage a étudié dans un secteur/ a occupé un emploi auparavant / aimerait faire quelque chose même si il n’est pas en poste à l’instant où l’on parle, ce n’est donc pas synonyme d’abscence de valeur/statut/… humaine et sociale, même si je sais que pour certains, le fait de ne pas pouvoir dire je travaille chez MachinChose comme Trucbidullicien(ne) est difficile à vivre. Rien n’empêche alors de dire simplement je suis dans la comptabilité/éducation/esthétique… ou quoi que ce soit d’autre. Et les mamans au foyer ne sont pas rien, mais de véritables chefs d’entreprises!
Moi ca ne me gêne pas qu’on me pose la question. Je travaille dans un domaine atypique et j’ai une fonction elle aussi atypique, alors ca permet de lancer la discussion, de faire connaissance.
Et j’avoue même sans honte que j’aime chiner dans les posts sur les blogs que je découvre pour percer le mystère: qui est elle/il? où vit-elle/il? que fait elle/il dans la vie…
Pour l’instant je n’ai pas de boulot. Mais si on raisonne en termes de futur boulot, ou même de secteur d’études actuel, je remarque que beaucoup sont déjà projetés dans cette identité. Je ne pense pas que ce soit une mauvaise chose, à condition, comme tu dis, qu’on ne se défiisse pas uniquement en ces termes.
Il semblerait qu’au Japon, ce soit encore pire, et que la profession exercée SOIT l’identité de la personne. En tout cas, j’ai lu ça … heu, ah oui, dans Courrier International il me semble ! Enfin je sais plus, ils y parlaient de l’état d’esprit à Okinawa (le fameux "régime Okinawa", tiens tiens tiens ! ;p) … Bon, de toute façon ici c’est pas le Japon, alors !
Pour ma part, on ne peut pas dire que mon futur métier soit mon identité. En effet, l’histoire veut que j’aie longtemps crû pouvoir devenir écrivain. Sur les petites fiches demandées par les profs à chaque rentrée, j’écrivais "profession envisagée : écrivain", et ce dès le CE2 (et je me demande si c’était pas avant).
Mais en 4e, je suis cassée par la prof de français qui dit, sans méchanceté mais quand même "non mais tu ne crois pas pouvoir vivre de l’écriture, soyons sérieux !" … Et moi, désemparée, de me mettre à chercher ce que je pourrais faire alors …
Journaliste, éditeur, diététicienne (eh oui ! greu ! :p), décoratrice d’intérieur (une idée du conseiller d’orientation pourri) … Je suis passée par plein d’idées, sans qu’une seule me plaise vraiment … Alors j’ai fini par me lancer dans une année de droit, me disant que ça serait jamais perdu. Et puis je me suis intéressée de plus près à l’école de psycho (alors que faire la fac de psycho, ça me paraissait pas pensable), et puis je me suis lancée … Mais c’est loin d’être une vocation, et même si maintenant je m’y sens très bien, je ne pourrais pas dire que c’est toute ma vie. Ce n’est qu’un élément de plus. Mais on voit déjà l’importance que revêt le métier aux yeux des autres, puisque je suis déjà "la psy donc il faut faire gaffe à ce qu’on dit sinon elle va nous analyser les pensées" (tsss, pas devin non plus !)
Alors après, je dois certainement participer, moi aussi, à ce trop d’importance donné au métier … mais en général, je ne poserai pas la question d’emblée, et si je le fais, c’est que je suis intriguée, que je me pose des questions sur ce que cette personne qui dégage ceci peut bien faire … (et puis parce que je m’intéresse à l’orientation professionnelle et à l’envie que chacun puisse exercer une profession qui lui corresponde au mieux). Ce n’est en aucun cas pour faire des petites cases et y coller chacun selon son métier. Aucun intérêt ;)
Merci Mariethinks, tu recapitules bien ce que je pense…
Il ne faut jamais se laisser prendre au dépourvu par cette petite question indiscrète., et avoir sa réponse "bateau", adaptable suivant interlocuteur.
Moi, il a y belle lurette que je ne dis plus que je suis fonctionnaire, parce que je sais que tout le monde les jalouse, personne ne les aime, et j’ en ai marre qu’ on me regarde à ce moment-là d’ un air entendu en étant persuadée que je fais des cocottes en papier toute la journée, que je suis payée à rien fiche, et que j’ai l’oeil rivé sur ma pendule.
Pas dire non plus que je bosse à l’ Equipement. Les gens ont tôt fait de penser "Ministère de l’ Equipement" : "Ah ! Vous êtes fonctionnaire !". (épinglée !)
Alors, je dis (vous allez rire) que je suis "Attachée d’ Administration Centrale". Ca fait "j’me la pète", et bien tant mieux. Ils avaient qu’ à pas me questionner. Et si la personne insiste, je raconte ce que je fais dans le poste, de façon synthétique, en me faisant mousser un peu. Et ça change tout le temps, car l’ avantage d’ être fonctionnaire sur Paris, et non en région, c’est qu’on peut changer de poste.
En ce moment, je suis dans le milieu militaire, et je suis en relation avec les entreprises du BTP (bâtiment et travaux publics) qui ont trait avec la Défense Nationale (et qui pourraient donc collaborer avec nous en cas de conflit).
Broummf ! Même si c’ est vrai, l’ autre vraie vérité, c’est que je suis dans un bureau, derrière un ordinateur, et que j’ai l’ impression cruelle de perdre mon temps et mes capacités créatrices endormies.
"Et les mamans au foyer ne sont pas rien, mais de véritables chefs d’entreprises!"
Merci MarieThinks, ça fait toujours plaisir de lire ça, un lundi matin, même encore en pyjama à 11h26 :-)))))))))))))
c’est vrai que par fois ca peut etre une question embarrassante pour ceux qui vivent mal leur boulot ou leur chomage (comme moi, à ce propos, je cherche un boulot de chargé de formation sur la région lyonnaise…6 mois de chomage, j’ai quitté paris pour m’installer à lyon…si quelqu’un a des pistes…je pourrai enfin exister au yeux de la soicété et on arrêterait de me demander si je ne m’ennuie pas ou si c’est pas trop dur de ne rien faire…réponse : on s’y fait…)
mais c’est vrai aussi que pour certains, son boulot peut refléter sa personnalité. par exemple, être médecin ou vétérinaire, c’est une carrière choisie, tout comme pompier. pour en avoir cotoyer, ils ne vivent que pour leur boulot, pas vraiment de passion à côté, tant ils sont occupés par leur boulot.d’ailleurs c’est en général ces gens là qui en parlent en premier de leur boulot.
mais ce qui affirme plus une personnalité,je pense que c’est quand meme plus les passions, peut importe ce qu’elles sont.que ce soit les jeux vidéos ou un sport.
encore une fois, on ne peut pas ranger les personnes dans une boite selon leur métier, l’habit de fait pas le moins, ou le bureau ne fait pas le moine.
les passions peut etre un peu plus fait le moine. mais nous ne sommes pas à "l’abri" de découvrir une nouvelle passion qui pourrait nous amener à nous découvrir nous même,à nous changer.
en tout cas pour Hélène, la question boulot ca fait partie de la même catégorie que la question enfant. si vous voulez faire copain copine avec Hélène, ne lui posez surtout pas ces questions! lol
De rien Shalima, je le pense. J’avais même entendu dans une émission une femme qui avait transformé sur son cv les 8 ans passés à éduquer ses enfants (parce que, ne l’oublions pas, c’est ça, et pas de la gandouille à la maison!), donc d’arrêt de "profession" en bonne et due forme aux yeux des employeurs, en 8 ans de gestion d’entreprise. j’ai trouvé ça génial! Gestion de planning, d’achat, management, gestion des délais…
C’est vrai que ca peut être génant comme la question des enfants/mariage/achat de maison/… Le problème n’est pas tant de poser la question, mais de qui la pose et de quelle façon, et à quoi sert elle!
Etant (encore!) étudiante, la question pourrait ne pas vraiment se poser…
Sauf qu’elle se pose quand même! "Ah bon, étudiante en quoi?"
Comme la plupart d’entre nous, ici, je ne trouve pas que le metier ou les études soient représentatif d’une personnalité. Pour certaines sans doute…
Je n’aime pas répondre à cette question, car justement je regrette les choix que j’ai été contrainte de faire en terme d’étude.
Je suis actuellement "étudiante en école de commerce" et "stagiaire en marketing opérationnel". Non seulement, je trouve pas ça sexy, mais en plus ça donne une image très matérialiste et executive woman…que je ne suis pas du tout!
Cela me gène donc de devoir décliner cette identité. Je préfére dire que je voudrais bosser dans l’édition, que je suis passionnée de littérature et d’écriture, …et de shopping!
tss tss Maurine je ne suis pas d’accord.
je connais au moins un médecin qui n’a pas vraiment choisi son métier (et c’est bien triste pour lui) et quelques autres médecins ou vétérinaires qui ont aussi une vie en dehors de leur boulot. là non plus, il ne faut pas généraliser.
voilà donc un autre exemple : si tu réponds "médecin" les gens pensent que tu ne penses qu’à ton boulot, que tu ne parles que de ça et que tu n’as pas de vie à côté.
;o)))))))
Je me joints à Shalima dans ses remerciements à Marie Think. Pour beaucoup (et surtout pour les copines de fac) être mère au foyer c’est le plus bas du plus bas de l’échelle. Il existe un racisme anti mère au foyer assez incroyable ! D’ailleurs dans ce merveilleux blog, sur une question d’agenda, j’avais lu des commentaires assez incroyables sur les agendas de mères au foyer. Bein oui mesdames les "femmes actives", nous aussi les mères au foyer on a un emploi du temps à gérer ! ;-))
Ma meilleure amie, qui a repris depuis peu une activité professionnelle à plein temps après avoir fait trois enfants, me disait à quel point elle se sentait moins surmenée depuis… un comble, non ??
Eh bè…il y en a du monde déjà !!! Et qui ne foutent rien puisqu’ils sont sur ce blog..;-)))
Etant de la génération "réac"(?) parentesque, je pose la question sur ce que font les gens comme métier. Pas dans les premiers instants de la conversation ; non. Mais au bout d’un certain temps. Cela me situe une partie de ce que sont les gens. Ben oui. Et puis j’oublie tout, des métiers trop loin du mien. (parce que je n’y comprend rien, ou ça ne m’interresse pas…honte à moi). Donc ce n’était pas absoluement nécessaire que je pose la question. Mais quand même….
Par contre si l’on m’enlève mon job (qui ne m’alimente que par moments), si l’on m’enlève mon job, on n’a plus qu’à me piquer.
Une question qui me laisse bleue : "et vous peignez toujours"?
Est-ce que j’ai l’air si vieille, sénile etc…Mais en fait les gens n’y connaisse RIEN.
Et je ne peux m’empécher de leur rentrer dans le lard, avec un sourir quand même.
Autrement quand j’ai expliqué rapidement ce que je fais, j’aime mieux passer à autre chose. ça me gonfle de parler de ce que je fais.
Alors moi je lance le jeu de l’été (enfin l’un des jeux ..)
Qui fait quoi ?
Allez … mais qu’est-ce qu’elle peut bien faire dans la vie La Cuiller en Bois ?
Celles qui me connaissent perso et qui savent (les deux ne vont pas de paire) ne jouent pas hein ?
PS : vous croyez que je devrais, quand mes filles nous ramènent des petits copains, leur demander : et ils font quoi vos parents ?
Bon, moi j’ai honte :( mais tans pis, je fais mon coming out…
J’avoue que mon boulot me définit. Tout comme la boîte dans laquelle je bosse. Surtout la boîte, d’ailleurs. Parce que mon job est totalement imcompréhensible, même pour moi d’ailleurs, et quand je commence à essayer d’expliquer ce que je fais j’en ai pour des plombes. Sans compter que j’ai un titre de job en anglais qui fait "j’me la raconte grave" alors j’évite de le prononcer.
Je sais que tout ça est dû à un déficit d’estime de soi.
Mais dire que je travaille pour telle ou telle WorldCompany ça me fait du bien, parce que je sens que mon interlocuteur a souvent une lueur de pseudo-admiration dans le regard, dans le genre wow, ça doit être super difficile d’y entrer, tu dois être une tête, toi (alors qu’en fait je suis plutôt une glandeuse avec un parcours bizarre).
En plus je suis renforcée dans cet espèce de triste pantomime par mes amies d’école qui me répètent qu’elles, elles ne pourraient pas réussir à entrer dans ce genre de boîte, ce qui est évidemment complètement faux (juste le bon moment, au bon endroit, et puis l’envie qui compte aussi)
C’est un peu comme le boulot de l’Homme. Je suis presque fière d’annoncer ce qu’il fait dans la vie. Alors qu’en plus, je me fous complètement de ce qu’il pourrait faire dans la vie parce que c’est lui que j’aime… Mais une fois à l’extérieur avec le regard des autres…
Je deviens cette petite fille flippée à l’idée qu’on ne l’aime pas.
En plus, ce boulot j’y passe tellement de temps que les hobbies, y’en n’a pas des tonnes non plus, donc pas trop de quoi tenir 2h de conversation, et puis passer son temps à surfer sur le net n’est pas considéré comme un vrai hobbie, alors que j’adore ça et que c’est le moyen de garder contact avec mes amis éloignés…
Et pour couronner le tout j’ai une mère business woman du tonnerre et je crois que je dois avoir aussi un petit souci de ce côté-là !
C’est nul tout ça, c’est moche, mais j’y travaille…
je crois que je suis bonne pour la psychothérapie à vie :)
C’est une entrée en matière facile de demander ce que fait quelqu’un dans la vie, juste un peu plus implicante que "il fait beau aujourd’hui". C’est une façon malhabile et pas très réfléchie de montrer qu’on veut approfondir le contact.
On peut très bien y répondre par autre chose que le métier qu’on exerce : je milite comme une folle aux parents d’éléves, j’élève des canaris de concours, je tire à l’arc, je fais le pélerinage de Compostelle par morceaux depuis 10 ans, je prends 5 cours de tango par semaine, je joue de la guitarre basse ;o)
La façon dont nous gagnons notre vie est une facette de notre personnalité, sans plus.
J’ai fait je ne sais combien de métiers différents et au moment où je les pratique, ils me plaisent sans pour autant qu’ils me définissent ;o)
La dernière fois de ma vie que j’ai demandé ce que faisait unetelle comme métier : je posais la question à ma patronne du moment, qui me parlait de sa fille. La fille en question était une rebelle poétique, jolie et très intelligente, amie intime d’une actrice connue et de toute une bande d’artistes notoires. Elle gagnait épisodiquement sa croûte (et celle de sa fillette) comme vendeuse à Noel et femme de ménage reste du temps.
La mère répondit un truc du genre "Euh… elle élève sa fille" et je ne sais qui compléta mon info sur le champ.
Je me suis sentie très bête, d’autant que je m’en foutais et n’avais posé la question que pour être polie.
Bref, on peut aussi méditer sur cette plaisanterie : ce ne sont pas les questions qui sont indiscrètes, ce sont les réponses ;o)))
Heu .. c’était du 14ème degré of course !
Moi, je trouve ça relativement déplacé de poser ce genre de question à quelqu’un que l’on ne connaît pas. Je me dis que c’est assez intime et que l’on a vite fait de poser une question embarassante.
Et puis, la plupart du temps, on ne se définit pas en rapport avec son métier (sauf peut-être tout ce qui a trait aux métiers de l’art).
Alors, je le dis que si la personne a envie d’annoncer son métier, elle le fait elle même.
Ce qui est vrai pour beaucoup de choses (être seule ou pas, avoir des enfants ou pas ..)
J’ai mis un moment avant de trouver ce que j’allais faire pour gagner ma croûte… J’ai commencé mon "vrai" métier à 26 ans, après 6 ans de petits boulot alimentaires. Alors oui, aujourd’hui mon job est important pour moi, et il fait partie de mon épanouissement ! Mais pour moi ! Je ne demande jamais à quelqu’un son métier, j’attends qu’il m’en parle. S’il ne le fait pas, c’est que ce n’est pas ça qui le fait avancer, qu’il vit par autre chose. Ses enfants, sa maison, le ciné, la mode… Que sais-je ? Le plaisir tout simplement !
Mais comme on passe quand même huit heures par jour au taff (minimum !), je suis consciente de la chance que j’ai. Mon amoureux, sa vie c’est l’écriture, mais il n’en vit pas (bien sûr !),il a beau être reconnu, ça ne le fait pas bouffer, il doit donc bosser toute la journée, le soir quand il rentre, il est trop crevé pour écrire, il n’écrit donc que pendant ses vacances et ses w-e. Il n’a pourtant rien d’un écrivain du dimanche, ce n’est pas un hobby, c’est son moteur. Et c’est vrai que quand on lui demande ce qu’il fait dans la vie, ce n’est pas prof ou plombier qui le définit. Mais quand il répond "j’écris", on lui dit "et à part ça ?".
Déprimant…
C’est cool d’avoir un job pas sérieux Galla, en tout cas j’adore l’idée !
zael les réflexions que tu entends me laissent sans voix ‘”mais c’set formidable pour une femme”, “tu es trop jolie pour ça”) ! Il n’y a donc aucun domaine épargné par la réflexion idiote ;-)
Je suis d’acord avec toi Cha : pas du tout sûre non plus que le boulot donne plus qu’autre chose une place dans la société. Ou alors une place faussée, et réductrice.
Aha Fred de Suède, je suis hyper d’accord pour les lignes du CV ! (et bien sûr c’est mieux, quand on peut, de faire un boulot intéressant qu’un chiant ou pénible ;-)).
Annelise je trouve que ça rejoint ce que tu dis aussi.
Nuno bienvenue à toi ;-)
Carine38 ta belle-mère m’a l’air d’une marrante, j’aime bien les gens qui disent n’importe quoi sans se soucier de ce que pensent les autres ;-))
loli il faut reconnaître que parfois c’est simplement de la curiosité, et pas un besoin de cataloguer, tu as raison ;-)
Fanchette ton commentaire me parle ! Quand qqn me dit qu’il est “chef de projet”, je réponds une fois sur deux (aimablement et en souriant hein ;-)) “de quel projet ?” ;-)
lilipouch je comprends ce que tu veux dire, cela dit on peut ête célibataire et sans amis, et avoir des occupations passionnantes ;-)
Fabie à fleur de mots voui voui, on existe quand on travaille pas, dieu merci !!
Kilis je suis morte de rire, et par ailleurs tu as certainement raison : les gens qui posent cette question font passer le travail avant le reste, et imaginent sans doute que la personne d’en face aussi ;-)
Poulpie je crois surtout que c’est une facilité, de poser cette question, parce que tout le modne ou presque est concerné ;-)
Hi hi Carolinedaily, je disais pas vivre sans sa passion, mais vivre sans travailler, ce qui n’a rien à voir ;-)
Caro ronde et jolie aimer ce qu’on fait c’est génial, c’est pas donné à tout le monde et il faut savourer sa chance ! Mais en effet, faire ce qu’on aime, sans le faire pour l’argent, ça c’est le vrai rêve ;-))
Pink si tu assumes, alors j’assume aussi d’être limite hypocrite ;-)))
Une fois de plus pomme tu as dit exactement ce que je pensais (oui moi aussi j’ai rêvé d’être call girl internationale et de gagner des millions, viens Kilis on va s’inscrire ensemble ;-)).
Mithra tu as hyper raison pour l’échelle sociale et financière, et le coup de la consolidation bancaire m’a fait hurler de rire ! ;-))
La fille du grenier ton commentaire fait plaisir à lire ! C’est chouette le gens qui s’éclatent dans ce qu’ils font, bravo !
En effet mariaba c’est de moins en moins définitif, on peut maintenant avoir plusieurs vies professionnelles, et ça c’est génial !
Dorothée je peux comprendre qu’on ait besoin de travailler pour se sentir bien, ou du moins d’avoir une activité un minimum gratifiante, c’est important.
Laurenn sois la bienvenue, et merci beaucoup pour tes compliments ! ;-) c’est vrai que le souci du statut social est beaucoup plus présent chez la génération de nos parents que chez la nôtre.
Hi hi sev, c’est bien ce que je dis dans mon billet, tu m’avais tendu une perche, avec ton pyjama rose ;-)))
Esther je suis désolée que tu entendes des stupidités pareilles, alors que c’est si chouette, de prendre du temps pour profiter de ce que la vie vous présente, quand on en a l’occasion !
Anne-Cé, sev, ça existe encore des nanas qui parlent du boulot de leur mari quand on les interroge sur elles ?? Seigneur ! ;-))
Ouaiiis Laure, hyper d’ac ! ;-))
Pomme tu fais bien de faire ta vie, on est là pour ça poulette ;-) Tu peux faire call girl TGV, évuentuellement ? En 1ère classe ! ;-))
Oulala marie caroline, tu as du bol de pouvoir dire que le boulot ne déçoit que très rarement, tu as dû drôlement bien tomber ! ;-) Et c’est tant mieux, c’est pas si fréquent, ça mérite d’être signalé ;-)
Jen c’est vrai que la vie est plus douce quand on ne bosse, pas (tant qu’on crève pas de faim, évidemment) ;-)
Pink et Esther si vous voulez je vous envoie par mail vos adresses à toutes les deux ?
Shalima répondre en rigolant là où on ne vous attend pas, est une réaction saine et décalée que j’aime bien ;-)
C-nine je pratique aussi pas mal le “Rien” avec sourire, je peux pas m’en empêcher ;-)
Mariethinks sois la bienvenue parmi nous ! Il m’arrive aussi de me demander ce que peux bien faire telle ou telle bloggeuse, mais quand ça fait un moment que je la lis ;-) Et je te rjoins sur la façon de poser els questions, c’est vrai que ça compte beaucoup !
Odile j’ai mis 20 ans à “trouver ma voie” (et en ralité je l’ai aps encore trouvée ;-)), donc je vois bien ce que tu veux dire.
poupou tu as essayé de les réveiller un peu, tes capacités créatrices ? Des fois on a de bonnes surprises ;-)
Maurine ce que tu dis sur les passions n’est pas faux, cela dit les seuls médecins que je connais ne parlent que de leurs enfants, donc Anne Cé est aussi dans le vrai ;-))
NuNue tu as raison d’avoir peur, quand on arrête on n’a plus jamais envie de retourner travailler ! ;-) (de mon point de vue, en tout cas)
Clarchen tu soulèves la question du boulot sexy, en plus d’être valorisant et bien payé, on n’as pas fini de discuter ! ;-)
Galla la mère d’une de mes amies m’a dit un jour : “à partir de trois enfants, il vaut mieux retourner bosser, c’est beaucoup moins fatigant !” ;-))
Hi Hi Gloria, et tu prendrais que les fils de footballeurs ? ;-))
Roooh Gé, arrête de t’auto-flageller comme ça voyons ! Sans blague, ton commentaire est d’une sincérité qui me touche vraiment, mais quand même, c’est dur de penser du mal de soi comme ça ;-)
Pas mal lili le coup des canaris de concours ! ;-)))
Capucine il y a en effet des chances qu’un artiste ait complètement choisi son métier, alors qu’en dehors de ça c’est pas si fréquent.
Mouniou ton commentaire m’a fait hurler de rire, comme toujours, et rejoint exactement ce que dit capucine sur les artistes ;-)
Pfiou tu m’étonnes Dji, le “et à part ça ?” est vraiment décourageant !
Mon boulot… heu, j’en ai pas! ;-)
On a fait le choix, mon Pou et moi, qu’il n’y en ait qu’un qui travaille (lui en ce moment, mais ça n’a pas toujours été le cas).
On pense que ce n’est pas une fin en soi, que de bosser. Ca sert à avoir de l’argent, et l’argent sert à vivre. Avec un salaire, on y arrive. On ne part pas en vacances, c’est sûr, on ne roule pas en Rolls, c’est sûr aussi, mais on a une chose de qualité : le temps.
Il a des horaires complètement farfelus, et si j’avais bossé aussi, nous aurions passé notre vie à nous croiser, et ça, c’était hors de question. Quel intérêt de vivre à deux si c’est pour pas se voir?
On le vit super bien, parce que c’est un choix réfléchi qu’on assume, mais alors le regard des gens quand je leur dis que je bosse pas, fiou, je me sens fusillée à chaque fois! Si au moins je restais à la maison pour m’occuper de mes enfants! Mais non, j’en ai pas! Et là, une question arrive à chaque fois : mais qu’est ce que tu fais, tu ne t’ennuies pas? Ben non, je ne m’ennuie pas. Je prends le temps de cuisiner, de lire, de faire un peu de sport, de coudre, je fais du bénévolat, un peu comme une vie de retraitée, mais plus tôt! Ce ne sont vraiment pas les activités qui manquent pour s’occuper!
Lorsqu’on ne travaille pas, on est un peu un exclu de la société. Il FAUT travailler, de la même manière qu’il FAUT avoir des enfants, une belle voiture… Il FAUT ressembler à la masse. Si j’arrivais à comprendre pourquoi, peut être que je ferais comme il FAUT, mais bon, notre vie n’est pas comme il FAUT, et pourtant, on est heureux comme ça.
Décidemment, plus je viens sur ton blog, plus je m’y retrouve! :-)
C’est amusant de découvrir ton post justement aujourd’hui sur ce sujet, car hier je me suis dis la même chose. J’étais au chevet de mon beau-mère décédé hier après-midi, et justement une cousine à mon chéri que je ne connaissais pas et dont on venait de se dire trois mots précédemment, me pose justement cette question. ‘Tu fais quoi comme boulot". J’ai un peu hésité à lui répondre car je ne voyais pas pourquoi elle me posait cette question. C’est une personne que je ne reverrais certainement jamais (excépté le jour des obséques), j’avais pas envie de lui répondre avec précision. Ca me gonfle moi aussi quand on me demande ça. Car avec le boulot que j’ai, il y a toujours la question immanquablement stupide qui suit de part ma profession et qui m’irisse le poil…
La Cuiller en bois saura de quoi je veux parler, vu que l’on bosse ensemble, c’est pour cette raison donc je ne dirais pas le boulot que je fais….
ça ne vous regarde pas ….
non mais!!!!!!!!
et puis franchement, je ne m’identifie pas par le boulot que je fais…
moi quand j’ai débauché, j’ai une autre vie et d’autres (pré)occupations bien plus passionnante.
vous avez cas venir sur mon blog!!!!!!
J’ai pas lu tout les commentaires donc je m’excuse si je répète.
je fais partie des gens qui pose la question (honte à moi! vous pouvez m’envoyer des étiquettes qui grattent) mais ça ne me gène pas qu’on réponde autre chose que le métier ou les études. Et si c’est femme au foyer ou chomeur c’est pas une honte à mes yeux. j’ai les mères de pas mal de copines/copains qui sont femmes au foyer y’en a pas une de recluse chez elle a rien faire.
moi je suis encore étudiante et c’est vrai que quand on me demande ce que je fais comme études les gens comprennent pas mais c’est aussi une manière de discuter je peux expliquer.
Et surtout je sais pas m’exprimer à l’oral même devant une personne donc quand je trouve une question à poser à quelqu’un je la pose même si c’est pas super intelligent! mais je m’arrete pas à la réponse je cherche à découvrir plus de la personne.
Enfin on passe quand même un certain temps au boulot (ou a en chercher ou en cours ou a s’occuper des enfants) donc je pense que ça nous défini un peu quand même.
désolée si j’ai pas été claire j’suis pas plus douée à l’écrit qu’à l’oral :-))
Fillalavanille je trouve votre choix de vie, à ton homme et toi, assez génial. Je n’avais jmais entendu ça, et je suis emballée !
En effet, le temps ou l’argent, il faut généralement choisir (hélas ;-))…
Corine je suis désolée pour ton beau-père, j’espère que la présence de Gloria te remonte le moral ;-)
grisbimi sois la bienvenue ! Tu es tout à fait claire, et vu comme ça en effet la question paraît plus intéressante. Si c’est une façon d’aller ves l’autre, je trouve ça chouette ;-)
je rectifie mon boulot me deçoit parfois.. je parlais plus en général … de la "valeur" travail.
en principe, la travail est quelque chose qui paie. mais je sais que ce n’est pas toujours le cas. pistons et autres entententes illicites viennent trop souvent ruiner ma belle théorie.
Corine … eff’ectivement quand on nous voit hors du boulot, quand on suit nos blogs … qui imaginerait le boulot que l’on fait ! mdrrr
Eh … c’est pas un boulot indigne non plus ! mais dont le milieu ne véhicule pas une image pas forcément positive (et encore c’est quand on sait à quoi il pourrait correspondre !)
Et je précise que nous n’avons pas à rougir de notre boulot et que nous pouvons même en être fières … Mais en dehors, qu’est-ce qu’on s’en fiche de notre boulot !
PS perso à Coco : Bisous et amitiés à Richard
Je n’ose jamais poser cette question. J’ai toujours peur de mettre les gens mal à l’aise et tout ça. Par contre, savoir ce que font les gens dans la vie, ça m’interesse vraiment, parce que ça ouvre des univers que je ne connais pas et puis si les gens n’aiment pas leur boulot, en général, ils sont assez marrants quand ils en parlent.
Pour ma part, depuis 2 ans, cette question me terrifie lorsqu’elle s’adresse à moi. Avant, j’étais graphiste indépendant et assistante commerciale dans une banque, en intérim, quand je bouclais pas les fins de mois. J’avais de quoi me payer de jolis vêtements, des sorties, des mèches chez le coiffeur…
Il y a deux ans, j’ai tout remis en question pour réaliser mon rêve: étudier les lettres modernes à l’université pour être prof de français. Alors en octobre, je rentre en troisième année. A 28 ans. Youplaboum! Et mon boulot, c’est pionne à mi-temps dans un lycée. Pas facile à assumer. Quant au budget qui a sévèremment rétréci, il m’a permis de remplacer les séances délurées chez le coiffeur par d’interminables et angoissantes journées d’étude et de prise de tête. Donc, quand je dis ce que je fais dans la vie, je baisse un peu la tête et je me sens pas très fière face à ceux qui cumule maison, métier sérieux et presque enfant.
Mais je m’en fiche, au fond, je suis heureuse de réussir à la fac, même si j’ai passé l’âge (c’est pas ma faute, de 18 à 21 ans, j’étais malade).
Le problème n’est pas de demander à quelqu’un le boulot qu’il fait, mais plutot que cette demande se fasse dans la foulée de la présentation (ou presque).
Par contre, quand on commence à discuter, que des échanges ont lieu, qu’un courant passe, effectivement connaitre le boulot, en discuter, confronter des expériences, découvrir des univers nouveaux, cela devient enrichissant.
COUCOU HELENE ET COUCOU TOUT LE MONDE
Je lis ce blog depuis 2 jours (t’inquiètes entre temps je fais des pauses!) et je ne peux dire qu’une chose j’adore!
Je m’appelle Claire et j’ai 26 ans, même si j’habite en province (en picardie en plus mais m’en fous j’en suis fière et puis on a de très belles côtés d’ailleurs! rahhhhhhhh la merrrrrrrrrrrrr moi aussi je veux des vacances…)
Donc j’ai pas mal de points communs avec toi Hèlène si je peux me permettre:
– je suis loin de faire du 34 , mes jeans sont "siglés" GAP parce que bon le jean de pétasse sur moi ça le fait pas…
– ma taille pour les tuniques à la redoute (dernière commande moyenne, avant dernière extra comme quoi…) c’est 48 mais si j’ai bien pigé la taille la redoute ça compte pas ;o)
– j’adore le saucisson et le camenbert (marre qu’on minaude devant le plateau de fromage, moi y’en a j’en prends et des fois honte suprême je me ressers, et j’ai un crédo tout perso dans ce domaine "plus ça pue, meilleur c’est lol!)
– j’ai deux paires de manolo blahnik (doute sur l’orthographe d’un coup …) que mes pieds ne supportent pas les mécréants! (pas grave grâce à toi je viens d’acheter la super crème d’akiléïne et je vais pouvoir lutter à la fois contre les cloques et le cuissot qui chauffe, autre point que nous avons en commun…
– j’ai une collection impressionnante de sacs à mains divers et variés (du moins cher au plus cher… ahhhh commencer à 12h quand je bossais sur paris alors que longchamp ouvrait à 10h bon c’est sûr je ferais pas ça tous les jours, une fois une japonaise a tenté de m’arracher un sac des mains là bas!!!! devine qui l’a dans son armoire? non mais alors!).
En plus je bossais à côté des champs l’horreur question banquier…
– j’ai aussi une collection tout aussi impressionnante de chaussures lol! Normal, en même temps, les chaussures c’est le seul article dans lequel j’arrive à enfiler un 36 çà se fête!
– j’achète ELLE tous les lundis et j’adoreeeeeeeeeeee AGA et Fonelle (d’ailleurs sympathique la ptite nouvelle d’AGA pour l’été non?)
– et pour faire court je m’arrête là en revenant à nos poneys (ah oui tiens je fais de l’équitation depuis 3 ans et d’ailleurs j’en ai fait un blog) je deteste aussi qu’on me définisse par mon boulot (qui n’est pas du tout ce que j’aimerai faire mais longue période de chômage oblige on s’adapte, et on se blinde aussi contre les affres de l’anpe et de l’assedic… je pourrais écrire un bouquin sur leur incompétence!!!) d’ailleurs au centre equestre on se définit amicalement plutôt par rapport à nnotre niveau d’équitation puisque ça définit les groupes pour les reprises eh bien la plupart des gens que je connais là bas je ne sais pas ce qu’ils font dans la vie et c’est reposant! Pas d’a priori…
Désolée de la longueurrrrrrrrrrrrrrr de mon post qui, je l’espère, ne vous aura pas plombé ce blog et j’espère que malgré le fait que je sois provinciale vous m’accepterez à Facholand ;o)
Ah si une chose nous sépare encore (mais c’est une question de temps euh et d’argent je n’ai pas (encore) de cachemire ;o)
Bonne journée à toi et à toutes les lectrices de ce sympathique blog
PS/ dans la série questions qui fache j’ai une amie très proche qui m’avait dit de répondre à la question fatale lorsque l’on nous demande si l’on est célib (et que c (malheureusement?) le cas:
"Ca va, ça vient, et quand ça vient, ça va…" résultat garanti sifflet coupé et soirée tranquille ;o)
tout à fait d’accord avec toi, je déteste ce genre d’attitude moi aussi…Quand je dis " je ne travaille pas en ce moment" j’ai l’impression d’être regardée avec mépris, pitié et condesdendence ( et même que je sais pas comment ça s’écrit mais surement pas comme ça…)
en tous cas tu touche dans le mille encore
bisous
Fifillalavanille, je me retrouve pas mal dans ton mode vie, sauf que je fais quelques trucs "alimentaires" quand même. Mon homme a un emploi du temps farfelu à souhait (il est musicien), et si je bossais de 9h à 17 h on ne se verrait plus, parce qu’il bosse beaucoup le week end, le soir et part souvent en tournée.
C’est d’ailleurs très marrant de voir les réactions des gens quand on explique notre situation: "waouh, musicien, la classe" (alors que ça ne veut rien dire du tout, parce qu’il ya des milliers de définitions différentes pour ce même métier, et qu’ils ne savent absolument pas ce que ça implique, ça a juste l’air bien) et moi je passe pour une grosse looseuse qui glandouille et qui joue la groupie.`
Donc pas simple aussi de s’imposer quand on présente ce genre de double handicap: pas de boulot clair + un mec qui fait un truc hype.
(Mais finalement j’aime bien aussi rester dans l’ombre et faire la muse, tant que je sais ce qui je suis et ce que je vaux!)
Moi aussi je déteste cette question. Je pense que ça vient du fait que ma mère me posait cette question au sujet des parents de chaque nouveau copain (ou copine) dont je parlais. ça me gonflait, je ne voyais pas le rapport par contre je voyais très bien son côté très réac et conformiste (le pire c’est le jour où elle m’a empêché de jouer avec un petit camarade parce que c’était le fils d’un subordonné de mon père et que ce dernier n’en était pas très satisfait à ce moment-là !)
moi j’ose plus dire mon métier ou alors si je réponds je suis limite agressive, j’en ai marre de ces p…. de réflexion "payer à rien faire, trop de vacances, et quand vous êtes en grève vous êtes quand même payés (là je pourrais devenir violente)"
mais ces mêmes personnes partiraient en pleurant leur mère au bout d’un quart d’heure en voyant certains de nos loulous et qui sait qu’on est seulement payé 9 mois ?
(hs: pour faire repasser votre homme, installer tout le matos dans le salon et partez sur le blog d’Hélène, au bout d’un moment, il en a tellement marre de voir la planche à repasser toute seule qu’il s’y colle ! c’est ce qui est en train de se passer !)
Je hais cette question moi aussi. Ca me tue !
1 – Parce que je ne bosse bas => Alors ça va du "oh ma pauvre, comme tu dois t’ennuyer", au regard suspicieux du genre mais t’es au chomage et c’est nous qui te payons (non non je ne suis pas au chomage, à la recherche d’un emploi … , je ne travaille pas , point barre ) en passant par le désintérêt total (genre elle va me parler de son accouchement , de la cantine scolaire ou autre chose totalement inintéressante dont parle forcément une mère au foyer)
2 – Parce que le boulot que je faisais avant, personne ne comprend ce que c’est => conseille commercial en gestion de risques clients (bon c’est vrai ils ont des excuses)
Alors c’est vrai que cette question m’énerve. Je réponds souvent oui je ne bosse pas, oui j’ai bossé avant et je sais ce que c’est de me lever tous les matins pour aller bosser et qu’en plus j’ai fait des études (BAc+ 5). En général les gens ne comprennent pas !
Pourquoi ne pas demander ce que l’on fait dans la vie ??? on demande bien où les gens habitent, s’ils sont mariés, s’ils ont des enfants, etc….
En matière de job, si tu es à l’aise dans tes baskets avec un boulot qui te valorise et que la question t’es posée…pourquoi ne pas en parler ? avoir la chance au jour d’aujourd’hui de bénéficier de conditions de travail agréables, intéressantes, qui mettent en valeur tes compétences, de l’aval de tes supérieurs et de leur confiance….je dis ok ! raconte si on te le demande !
A l’inverse, rien n’est honteux et surtout pas d’être au chômage (il a peut-être justement précédé ce bien être professionnel actuel et personne n’en est exempt dans le futur) et on peut aussi en discuter librement.
Si on te demande si tu habites en ville ou à la campagne, on peut se découvrir mutuellement des tas de points communs…Si tu aimes le cinéma d’auteur ou les blockbusters…la montagne ou la plage…
Je pense qu’on peut parler de tout ; ça dépend la dimension que l’on donne à la conversation et tant qu’on ne la monopolise pas, l’échange courtois est assuré.
Ce n’est pas tant ce genre de sujet qui est le plus dérangeant ; j’ai remarqué que l’on ne pouvait parler voyage qu’avec des gens "passionnés " de voyage et de découverte. Le développement de nos périgrinations tourisitiques agacent vite l’interlocuteur tant est qu’il ne soit pas un inconditionnel de l’évasion. Il passe vite à autre chose et contrairement à d’autres sujets.
J’ai toujours répondu plus que vaguement aux questions sur mon boulot parcequ’elles amenaient de suite des commentaires sur des situations "soi-disant" vécues!!
Mon choix et ma possibilité actuellement sont de ne pas travailler (je veux dire ne pas avoir un travail rémunéré) et j’en suis ravie!!
Quand "un extra-terrestre" me pose la question cruçiale : Que faites vous ??? je réponds avec un sourire de délectation : RIEN! et il flotte toujours ensuite …. un petit moment d’incompréhension.
Bref, à bas le manque de savoir vivre!! interessons nous à l’individu et pas à son enveloppe.
Oui, c’est vrai Fanchette : les métiers ont évolué, et parfois très rapidement. On aime par ailleurs faire évoluer le nom des métiers, même si le travail reste globalement le même : on ne dit plus vendeuse, mais conseillère de vente ou hôtesse de vente par exemple.
Voilà ce que je me dis : ces gens là, qui veulent savoir ce que tu fais dans la vie avant même de savoir si tu préfères le jambon à la mortadelle, c’est avant tout qu’ils ont besoin de se rassurer ("ah, elle est au chômage, comme quoi y’a pire que moi qui n’aime pas mon taf") ou bien d’être sûr que leur interlocuteur est à leur niveau (ce qui est terrible j’en conviens). J’exagère sans doute sans doute. Sans doute ne savent-ils simplement pas quoi dire… un peu comme le traditionnel "comment ça va?" du matin dont tout le monde se moque !
Thulip, ça fait partie des choses qui m’exaspèrent, j’ai l’impression que renommer "pudiquement" un métier c’est une façon de le dévaloriser, comme s’il était pas assez bien pour l’appeler par son vrai nom ! Tu ne trouves pas ?
Globalement demander son métier à quelqu’un pour le cerner me semble un peu vain, d’une part à cause des circonstances économiques qui font que les gens exercent le métier qu’ils peuvent, et moins souvent celui qu’ils veulent, et d’autre part, parce que comme beaucoup l’ont dit, certains métiers deviennent si techniques, si particuliers et si changeants qu’on n’y comprend plus grand-chose (ça me rappelle Chandler dans "Friends", toujours blasé que personne ne sache ce qu’il fait dans la vie ;-))
Hélène, je vais réfléchir pour call girl de TGV, en première pourquoi pas, mais seulement s’il n’y a qu’une classe ;-)
Hélène, tu me demandes si j’ai essayé de réveiller mes capacités créatrices.
Ma première capacité créatrice, qui me colle à la peau depuis toute petite, c’est écrire. Ecrire est ma passion. Jusque très tard (16 ans), dans ma classe, j’ étais celle dont on lisait les rédac. à voix haute. J’ avais des idées toujours originales, et je les racontais bien (pas de fause modestie).
Mais voilà, maintenant, je suis dans le vaste monde, et des gens qui aiment et savent écrire, il y en a des tas (on est tellement nombreux sur terre). Par exemple, toi, tu fais partie de ces filles. Tu as un vrai style, on sent que tu aimes ça. Et si tu étais nullasse en écriture, est-ce que ELLE t’ embaucherait, je vous le demande ?
Les maisons d’ éditions croulent sous les manuscrits. J’ ai essayé de me lancer à
l’ assaut, mais sans piston, sans coup de bol, pas de chance d’y arriver. Cet essai que j’ ai voulu lancer en pature dans les maisons d’ édition m’a pris un temps certain à rédiger. Jamais je n’ aurais plus ce temps-là, après 8 h de boulot + 3 heures de transport quotidiens + un homme qui me réclame du temps et de l’ attention (je sais, je l’ ai mal habitué).
Et là, encore, je parle de la capacité créatrice que je sais que j’ ai. Sinon, ce que j’aimerais faire, c’est créer des mes 10 doigts n’ importe quoi, du moment que ça me permette de sentir le White-Spirit, la peinture, le bois, la cire (je suis folle, je sais, mais je suis fana de ces odeurs qui m’ évoquent la créativité). Mais là, bernique. Il me faudrait le temps plein pour m’ y consacrer, car j’ y connais rien.
J’ admire et j’ envie Fillalavanille, qui a eu le courage (l’inconscience ?) (non, je déconne :-) ) de choisir, malgré l’ option "sans enfant", l’ option "une seule profession).
oh comme je te comprend! J’ai horreur de cette phrase, l’autre fois j’ai demandé à quelqu’un ce que ça copine (dont j’aimeras me rapprocher) faisiat en ce moment (je sous entendais ses passions…) il m’a répondu "rien"!!! (niveau boulot).
Mais gurki il ne faut pas baisser la tête !! Tu as vraiment de quoi être super fière de toi, tu en connais beaucoup, des gens qui lâchent tout pour faire ce qu’ils aiment profondément ? Moi je suis super adimrative, je peux te dire !
Et puis c’est vrai que c’est enrichissant aussi, d’en savoir plus sur les autres, mais une fois encore tout dépend de la manière dont la question est amenée ;-)
Calire :o) évidement que tu es la bienvenue ! ;-) En effet nous avons des points communs (moi les pompes c’est le seul 38 que je peux enfiler ;-)). A très bientôt ! ;-)
princesse Lucie quand qqn me dis qu’il ne travaille pas en ce moment, je le regarde avec envie ;-)
Grandiose Nunuvénère le coup de l’homme et du repassage !! ;-)))
Anne papilles les gens osent dire des trucs pareils ?? Je suis sciée là, c’est encore pire que pour les histoires d’enfants dis donc ! ;-)
organpipecatcus justement je demande pas aux gens s’ils sont mariés ou s’ils ont des gosses, non plus ;-) Le problème n’est pas de parler de son boulot si on en a envie, le problème est que certains aient besoin de ça pour se faire une idée d’un interlocuteur ;-)
Hi hi Marylène sud, je vois que nous pratiquons le même genre de réponse ! ;-))
C’est vrai aussi Fruit, quand on ne sait pas quoi dire c’est une question facile.
Je crois que c’est ça qui m’énerve, au fond : c’est trop facile comme question ;-)
Poupou je te remercie de ton compliment mais tu te méprends, je n’écris pas pour Elle, je me contente d’animer le Forum ;-)
Peut-être que tu arriveras à te débarrasser de ton job et à avoir du temps (rémunéré, vive le chômage) pour écrire ? Si l’occasion passe, en tout cas, choppe-la fermement ;-)
une des passions d’Hélène est son blog. Et surtout de lire chacun de nos commentaires et d’y répondre. Je tenais à la remercier pour cela.
Et par cette "passion du blog" je pourrais en déduire une des qualités d’Hélène : elle est à l’écoute des autres.
Cela rejoint le fait que par les passions, on peut en déduire une facette de la personnalité des gens, plus difficile par le métier dans certains cas.
J’aime beaucoup mon boulot donc la question ne me gène pas du tout mais il est très spécifique et mon "titre" ne veut pas dire grand chose donc je donne plutot le cadre général, ou l’expérience du moment .. en Mai par exemple mon rôle consistait à "trouver 50 personnes compétentes sur des sujets très pointus (ils sont donc rares, très recherchés et déjà débordés!), acceptant de faire gratuitement un travail supplémentaire pas forcément très intéressant dans des délais ridiculement courts" … et le tout en 4 semaines (travail fait par les personnes compétentes inclus!).
En général ça entraine pas mal de discussion …
Mon boulot est une partie de ma vie (non négligeable) et je pense qu’on ne peut pas bien me comprendre si on ne connait pas mon boulot, pour autant il ne me définit pas … et il y a plusieurs autres chose que j’ai fait, que j’aurais voulu faire, ou que je souhaite faire à l’avenir…
Est-ce que je pose "la" question.. oui quand je pense que ça pourra apporter quelque chose à la discussion ou quand je pense que la personne en face veut que je la lui pose (il y en a qui adore pour "plastronner" …)
Fut un temps -assez lointain, merci Mr chômage- ou je bossais.
A vrai dire, je détestais voir arriver la question fatidique, car je savais qu’elle allait m’attirer immédiatement plein de nouveaux amis, des "ha booon, tu vois des stars alooors"…
Les yeux des gens se mettaient à briller, et moi, je ricanais jaune ds mon fort intérieur.
Bon heu … comme je l’ai dit plus haut, Mr chômage étant fermement installé dans ma vie, le problème ne se pose plus. j’ai d’ailleurs étonnamment beauuucoup moins d’amis depuis…
Voila quelques jours que j’ai créé mon blog sur mabulle, et que je viens chaque jour lire avec passion tes articles.
J’ai parcouru ton blog en long en large, en travers, et j’adore vraiment. Je crois que chacune s’identifie à ce que tu dis, et c’est vraiment un régal de te lire.
Un petit message parmi tant d’autres surement, mais je tenais à laisser ma trace, bien que pas encore vraiment "intégrée" à al communauté mabullienne ^^
Sinon, en réaction à cet article précis, étant étudiante, je suis, de par les critères établis par les gens se définissant par leur boulot, inexistante ? Dur, la vie …
J’adhère totalement, et simplement :]
j’ai toujours détesté qu’on me pose la question parce que :
– avant je bossais dans le minitel, et quand je répondais à cette question, j’avais droit inévitablement à "ha ha, 3615 zabelle" :-(((( ce que ça a pu m’énerver, parce que c’était tout ce qu’il y a de plus sérieux, là où je bossais (vente de produits culturels).
– et maintenant, je dis webmaster, on me répond "webma—quoi ?" qu’est-ce que ça veut dire ? :-((((((
Et moi je ne la pose pas. Je préfère poser des questions sur les affinités et les goûts. Après tout, comme vous le dites toutes si bien, ne pas avoir de "boulot" c’est aussi un sacré boulot.
(suite) j’ajoute que j’ai eu une periode où j’etais un vrai loukoum (et là je ne faisais rien!) shooté aux medicaments (pour depression) et par souci d’honneteté et parceque j’en avais assz de raconter des cracks,je répondais "rien"… suivait un slence embarassé (et outré)de l’assemblé…
Sois la bienvenue Lullaby ;-) Ici c’est plutôt la communauté facholandienne, mais il y a de la place pour tout le monde ;-) Merci pour tes gentils compliments !
Poops c’est vrai qu’en plus il y a les gens qui se font des idées sur les jobs, et les réactions inévitables. Quand je bossais dans le tourisme (j’aurai au moins lâché ça ;-)), les gens me demandaient inévitablement si j’avais des prix sur les billets d’avion. Intéressés, évidemment. “Oui, pour mon mec et moi”, répondais-je toujours…
Nikaia ce n’est pas parce qu’on aime ce qu’on fait qu’on trouve ça forcément utile qu’on vous pose cette question, ce sont deux choses tout à fait différentes ;-)
Hi hi Zabelle, webmaster je sais ce que ça veut dire, j’ai ça en rayon ;-))
incognito c’est vrai que parfois on en a marre de faire bonne figure, c’est fatigant…
Maurine merci, tu es choute ! ;-)
à la limite cette question…bien que je n’aime pas…Mais vous avez jamais eu "ton mari il fait quoi dans la vie????????"…….je réponds jamais, j’élude ou suivant les circonstances je tourne les talons et je m’en vais….et cette question arrive sans que je parle de lui ou n’est parlé de lui…Je comprends pas.
MarieB.
Pffou… J’passe trop de temps sur ce blog ! J’ai été o-bli-gée de lire tous les commentaires !
Hélène, tu es terrible de lancer des sujets comme ça, et les autres, vous êtes terribles d’être aussi intéressantes à lire !!!
Tout comme SHALIMA, je suis en congé parental et mes études n’ont absolument rien à voir avec le boulot que je faisais juste avant.
Du coup, tout comme GALLA, je me sens gênée quand on me pose LA question fatale. J’ai l’impression que l’on ne va pas me comprendre vraiment. Comme ANNE (P&P), les gens ne savent pas exactement ce qu’est le métier qui me définissait peut-être le mieux (celui pour lequel j’ai fait mes tonnes d’études) et se retrouvent un peu ‘bêtes’ quand on y arrive.
Mercie MARIETHINKS, tu as raison, les mères au foyer sont de véritables chefs d’entreprise. D’ailleurs, si on n’est pas là pour tout organiser et tout planifier (Chéri n’est pas souvent à la maison), tout part en vrille !
Du coup, j’ai une chouette idée, je vais maintenant répondre que je suis PDGère (c’est ce que je voulais faire quand j’étais petite) !!! Ben oui, quoi, PDGère du n°X de la rue Tartempion !
Mais globalement, savoir ce que font exactement les gens au boulot ne fait pas partie de mes interrogations premières. Juste si c’est un moyen supplémentaire de s’ouvrir l’esprit, d’en apprendre plus sur des choses que l’on ne connaît pas. Mais pas pour classer les gens.
D’ailleurs, je connais GLORIA et ANNE-CE mais je ne sais pas exactement ce qu’elles font. C’est pas grave.
Pourtant, je sais qu’ANNE-CE travaille là-bas, dans le petit bâtiment au fond à droite (si-si, j’y suis allée). J’ai à peu près cerné ce qu’elle faisait (j’ai quand même suivi ce qu’elle m’a expliqué, hein) mais j’ai été incapable d’y mettre une étiquette quand Chéri m’a posé la question l’autre soir !
Allez, zou, j’quitte vite ce blog trop dangereux pour moi : la sieste des sacripans est bientôt finie et il reste tout plein de choses à faire !!!
Coucou Laurence31, ça fait plaisir de te lire ;-)
MarieB. la question sur le mari, alors là c’est le pompon !!
Coucou Laurence !
Moi aussi j’ai écouté Anne-Cé et je ne saurai pas nommer son boulot (pourtant je jure que j’ai écouté et en plus c’était intéressant – ok j’avoue .. j’ai quand même une idée, et pas vague du tout, de ce qu’elle fait).
Quand à moi, quelqu’un a cru (très sérieusement) que je conduisais des bus (et à cause de toi Hélène en plus ! mdrrr). J’en entend qui pouffent ! Mais j’ai adoré cette approche …
Salut les filles! Ben moi mon problème, c’est que mon travail consiste à comprendre la travail des autres! Et pour devenir de plus en plus au top, il faut que je connaissent pleins de métiers, et à quoi ils correspondent le plus souvent. Alors j’adore poser cette question! Mais maintenant que je lis vos commentaires, je vais peut être y réfléchir à deux fois la prochaine fois. En même temps, il y a tellement de gens qui ne savent que parler d’eux et ne s’intéresse nullement aux gens qu’ils rencontrent, que je préfère continuer à poser mes questions. Pis je suis psy alors zut, c’est une deformation professionnelle….
Je fais un des boulots les plus dévalorisé en France, c’est à dire professionnelle du harcèlement téléphonique (bon, ok, des sondages…). On peut se douter que je ne rêvais pas de faire çà petite et que ce n’est pas très gratifiant.
Je n’ai pas de problème à dire ce que je fais car les réactions des gens qui me posent la question me permettent de me faire une idée à leur sujet.
Parfois, la personne me répond "ah, c’est bien" et s’ensuit un silence gêné. Là, je suis visiblement déjà rangée dans une case.
D’autres fois, la personne embraye sur d’autres choses et je vois bien que ma profession n’est qu’une indication parmi d’autres pour elle.
Concernant la "que fais-tu dans la vie ?", je me contente de répondre que je vis ma vie et que c’est une occupation à plein temps.
La Cuiller En Bois, mais si, j’ai trouvé cela intéressant, le métier d’Anne-Cé, mais j’ai eu du mal à l’expliquer et surtout à trouver LA bonne étiquette, voili-voilà !
(tiens, qu’est-ce que je fais encore là, suis pas partie, moi???)
Ah clairette si tu es psy c’est autre chose, c’est en effet un rélfexe de faire parler les autres ;-)
C’est vrai Lofi que les réactions des gens permettent, à notre tour, de les “étiqueter” aussi, en quelque sorte ;-)
Y’a ceux qui sont en vacances ou sur le point de rentrer, les pauvres, et celles qui ces jours-ci posent des questions qui interpèlent profond. Mais ça tombe bien. J’ai encore 6-7 ans de boulot devant moi. Il bien que me falloir ça pour comprendre qui je suis "dans la vie" . Je m’y mets tout de suite ;-)
Coucou tout le monde,
Pour vous raconter ma vie ( bien qu’on s’en fiche ) je suis en vacances; c’est pourquoi je n’arrive qu’à cette heure ci; je n’ai pas encore tout lu mais je donne mon avis sinon je
serai le 543 ème commentaire…et forcément tout aura été dit..
J’exerce également mes modestes talents dans un secteur d’activité trèèèès mal perçu.
Les remarques et questions sont toujours les mêmes. J’ai toujours l’impression de devoir me justifier ou de rectifier la mauvaise image de la "profession", ou d’expliquer en quoi elle est utile.
Alors soit je réponds "oui, oui..mais c’est pas tout à fait ça", soit je précise ma fonction sans dire le secteur d’activité..
Bonjour,
encore un billet plein d’intérêt et qui porte à la réflexion… je m’aperçois que trop souvent, je me fais une idée des gens d’après leur travail / occupation etc… et c’est très vilain!
toutefois, je dirais que ce qui me donne parfois une image un peu négative des gens, ce n’est pas tant leur métier (ou leur non-métier), mais plutôt la manière dont ils en parlent : j’aime bien les gens contents de leurs choix, qui assument leurs décisions etc… qu’ils soient artistes, fonctionnaires ou consolidateurs bancaires ;-)
"heureusement" je suis passée par la case chômage, donc je ne porte pas de jugement sur ces "accidents de parcours" qui arrivent à tout le monde!
Quand on me pose la question, je réponds très différemment selon la personne et le contexte. Comme je fais un boulot où je touche à tout, selon si j’ai envie de discuter ou non, ça peut varier de "emploi jeune" à "responsable d’une structure d’échanges culturels" : tout dépend du ton sur lequel la question est posée! Les emmerdeurs ont souvent droit à la première réponse, ça les intéresse pas et ils me fichent la paix :-)
hin hin hin. Laurence et Gloria, moi non plus j’ai pas trouvé la bonne étiquette ! (alors ça m’aurait bien fait ch… que vous la trouviez !!! ;o))))
c’est sans doute parce qu’il m’est impossible d’y répondre en deux mots que je déteste qu’on me pose cette question d’entrée de jeu !
mais aussi parce qu’il est tout à fait possible de partager des tas de choses avec quelqu’un sans avoir à parler de son boulot.
quant à la rumeur selon laquelle Gloria conduirait des bus, moi je sais d’où elle vient… (et d’ailleurs c’est quelqu’un dont je ne connais pas exactement le métier initial)
Hello à toutes ! Et bien moi, je ne pose jamais la question sans connaître un peu plus mes interlocteurs (car je trouve la question suffisamment perso pour mettre mal à l’aise). En fait, je n’aime pas moi-même subir ce type d’interrogatoire qui dans bien des cas finit par me saoûler : soit en face les questions s’enchaînent (ce qui est très incommodant), soit les questions sont idiotes (ce qui m’oblige à rentrer dans le détails pour être claire), soit l’autre n’écoute pas (il attend de placer des trucs méga intéressants sur sa vie). Non, je préfère trouver un point commun selon l’endroit où on s’est connu (le sport, les enfants, un livre, un film, le vernis à ongle, la Coupe du Monde 98, les Birks, l’huile d’olive, la voisine du 5e…). Il y a toujours un meilleur moyen de se connaître que de sortir son groupe sanguin, son statut social et son planning !
Lindhia tout n’est jamais dit, on a toujours l’usage d’un nouvel avis sur la question ;-)
Qu’est-ce que ça me fait marrer, d’imaginer Gloria conduisant des bus ! ;-)) Elle serait super choute !
Yianjiao pas mal, le coup de l’emploi-jeune ;-))
Kat l’expat plus que 6-7 ans de boulot ? Ahhhh, veinarde !!
Tiens j’avais pas pensé au groupe sanguin virginie2m, ça pourrait être marrant ! ;-)
100% ok avec toi, mais c’est relativement récent.
Je m’explique: J’ai été formaté par des parents pour qui la reconnaissance(donc l’amour) n’existe qu’au travers du travail et de la position sociale. Résultat, j’ai construi ma vie qu’autour de mon job et ce qu’il représentais. J’ai souvent changé de boîte pour avoir toujours mieux. je me suis remis aux études à 37 balais, J’adorais parler de mon boulot à qui voulait bien m’écouter (je me rend compte aujourd’hui que ça devait gaver tout le monde)
Enfin, Papa, Maman très contents, mission accomplie.
Le drh de la dernière boîte pour laquelle j’ai bossé a bien compris mon point faible, je pense que c’est pour ça qu’il m’a engagé. J’ai tout donné et bien +, au détriment de ma vie d’épouse et de mère. Constament épuisée, je ne faisait plus rien à part bosser et dormir pour récupérer. Surmenée, j’ai frôlé la dépression de très très près…
Sous la pression de mon homme je leur ai claqué ma dem.
Aujourd’hui j’ose enfin faire ce qui me plaît, je suis responsable ( oui, je sais, je ne suis pas totalement guérie) d’une boutique de fringues plutôt haut de gamme, je ne fait plus que 33 heures. Mais quel bonheur de découvrir à quel point je suis épanouie dans cet univers.
J’ai enfin du temps pour moi : sport, cuisine, lecture (de livres et de blogs, sutout le tien ! )
ET SURTOUT JE ME CONTREFICHE DE CE QUE LE MONDE QUI M’ENTOURE PENSE DE MON TRAVAIL ! ! ! !
En fait plus je lis les commentaires plus cela me fait penser au petit prince de St Exupéry avec les chiffres, les vetements des gens etc… on est vachement superficiel(le)s avec cette question.
Le commentaire de gurki "et presque enfants" me fait penser qu’il faut quand même arrêter de se comparer aux autres. Ben quoi pas de mari/femme pas d’enfant? on a peut être fait le tour du monde et est bien dans sa peau? ou alors on a sans doute fait des choses et profité de la vie d’une autre facon? chaque expérience et chaque vie est unique et c’est tout de même ca l’important, être bien dans sa vie.
Hélène > Oui, c’est une super chance que l’on a, de pouvoir vivre comme ça. On apprend beaucoup, sur l’un et l’autre, et pouvoir prendre le temps de faire les choses, c’est vraiment quelque chose que l’on apprécie. Vivre sans stress, à notre époque, ça semble de l’utopie, mais non en fait, c’est possible.
Mariaba > Oui, aussi, de temps en temps, je fais deux trois trucs alimentaires, des corrections, des traductions, des trucs de couture, aussi. Mais pas beaucoup, et selon mon rythme, ou quand mon Pou bosse. Faut pas déconner nan plus! :-)
Et à la question " et ton mari, il fait quoi?" Ben je réponds "il gagne de l’argent pour que je le dépense". Ca cloue un peu!
En fait, ça y est : j’ai trouvé. Je sais pourquoi je n’aime pas qu’on me pose cette question. Elle me rappelle la question qu’on me posait toujours quand j’étais enfant : "et tes parents, ils font quoi ?". Et comme j’avais un peu honte, j’étais gênée (et parfois, je mentais même !!!!). Aujourd’hui, je n’ai pas honte de mon job. Je l’adore et il me rend heureuse. N’empêche, je n’ai pas envie qu’on me passe à la question pour savoir à qui on a affaire (CSP, études ou pas, âge, responsabilités etc.). Donc, Hélène, merci : ton billet n’est pas de la psycho de comptoir. Il m’a permis de comprendre un de ces trucs aujourd’hui !!
Tiens, tout ça me fait penser à un type que je connaissais il y a quelques nombreuses années qui cataloguait les gens non pas par leur métier mais par ce qu’ils " pesaient"… en KF ( kilo francs quoi…)
ON avait droit à : " Untel pèse 300 KF", suivi d’un sifflement admiratif…
Moi aussi ça m’a longtemps gavée, ça me gave encore un peu mais sans doute un peu moins depuis que j’ai du boulot!
Je préfère largement quand les gens me demandent un conseil lié à celui-ci.
Ce n’est pas nouveau; ma meilleure amie m’a abordée en me disant que nos parents faisaient le même boulot; hyper agressivement, je lui ai répondu "et alors???"; heureusement, elle ne s’est pas laissée démonter.
Je pense quand même qu’en général, ça n’a rien d’agressif, c’est juste pour entrer en contact, trouver une porte d’entrée pour discuter, même si c’est parfois un peu maladroit….
En général, quand je n’ai pas envie de répondre, je parle du boulot de mes rêves, là c’est beaucoup plus parlant….
Merci Hélène pour ton petit mot encourageant!
Ben moi je ne travaille pas en ce moment, et c’est pour ça que je passe du temps à papoter et à lire un blog de fille ( en dégivrant mon congèl et en faisant un gâteau aux myrtilles).
J’aime bien poser cette question mais presque toujours quand j’ai déjà vu les gens une ou deux fois, ou bien quand je me trouve invité à une soirée où les gens sont tous dans le même domaine d’activité, ça permet de rêver un peu à ce que font les autres sans trop s’éloigner de soi.
C’est vrai c’est un peu maladroit de ma part je pense, mais j’aime bien entamer la conversation, juste pour connaitre un peu mieux, j’ai horreur des soirées où il en se passe rien.
Perso j’ai fait les études qui me plaisaient, un boulot qui correspond pas mal à mes aspirations personnelles, à mon vécu, à mes désirs d’enfant.
ça fait souvent rêver les gens quand je leur dit ce que je fais, les métiers dits "créatifs" ont cette chance là.Je n’aime pas par contre que les gens expliquent mes compétences à ma place en projettant tout un tas de choses sur mes mots, déjà que c’est pas très clair encore pour moi, je changerais sûrment de registres de conception, mais si on le tronque où l’on déforme ce que je sais, alors là ça va pas je m’énerve (un peu)…
tiens, c’ets marrant, je me suis fait la même réflexion il y a peu… et j’en avais même fait un post sur mon blog ;-)
Question récurrente, épineuse, lassante. Et intéressante dans le cas présent !
Ce qui me frappe, en plus de la majorité de ce qui a été dit, c’est que la question revienne, avec des gens qu’on voit de loin en loin : et alors, toujours ***** ? ou toujours à ***** ?
En même temps, évidemment, c’est juste gentil et ça montre qu’on suit un peu ce que tu fais. Mais parfois ça m’épuise, comme s’il n’y avait que ça. Or oui j’aime mon métier. Du genre dont beaucoup se font une idée fausse ou biaisée ; ok, ça peut être un sujet de conversation..
Le métier définit-il celui qui l’exerce ? en partie, bien sûr, bien que comme disait quelqu’une de nos jours on fait ce qu’on peut, ce qu’on trouve, si tout va bien. En partie donc mais pas plus que ce qu’on vit au présent, ce qu’on ressent dans l’absolu, pas plus que nos envies, nos passions, notre histoire, nos projets, nos goûts.
Bon, là je suis en train de répéter une foule de choses déjà bien mieux exprimées.
Encore ceci : moi aussi parfois le systématisme de la question m’exaspère, par l’étiquetage qu’elle suppose.
Et cela : je me rends compte que, à part mon entourage proche, et encore, je sais assez peu ou mal ce que "font les gens dans la vie". Or la question se pose aussi, souvent, indirectement, ou l’information est supposée faire partie des présentations entre deux personnes. Et la plupart du temps je suis incapable de la donner, du moins autrement que dans des grandes lignes floues.
Hier, dans des circonstances de retrouvailles amicales un peu particulières (un couple, je le connais lui depuis toujours, elle depuis qu’elle est avec lui, quelques années, mais très très peu), la perche m’est manifestement tendue, donc je lui pose LA question, à elle, et la vérité éclate : je n’en savais rien. Il y a eu comme un léger malaise. Fugace. Que j’ai mis sur le compte de mon étourderie.
Juste pour dire que, en plus de subir souvent la question, on est supposé la poser de même et… quoi ? savoir une fois pour toutes à qui on a affaire ? franchement ça continue de me paraître bizarre comme coutume (car c’en est une, n’est-ce pas ? voire une sorte de rituel), même si en partie je la comprends.
Roh là là, si longue encore une fois !
J’ai adoré le commentaire de Filleàlavanille
"Et à la question " et ton mari, il fait quoi?" Ben je réponds "il gagne de l’argent pour que je le dépense". Ca cloue un peu"
Ce va me servir, j’en suis sûre – Merci :))
Pour Gloria, je peux vous assurer que je ne suis jamais montée dans un bus qu’elle conduisait, ni un tram d’ailleurs :)
Aïe … je pose cette question régulièrement :o)))))
En fait, savoir dans quel domaine travaille la personne me renseigne, ou je le crois en tout cas, sur son parcours, ses choix, sa façon de voir les choses. Je ne me limite pas à cela, mais cette question fait partie de celles que je pose au même titre que les cnetres d’intérêt. Et puis si la personne est sans emploi, en cherche, je demande toujours ce qu’elle souhaiterait, des fois que je puisse l’aider, les relations ça peut avoir du bon !
Dans l’autre sens, je n’aime pas qu’on me la pose cette satanée question, parceque 90% du temps, on me répond "kiné ? aaaaaaaahhhh monsieur doit être ravi !" assorti d’un "mais dis moi, j’ai mal là quand je fais ça, tu saurais pas ce que c’est ?"
GRRRRRRRRRRRRRRRR !!! ça me gonfle grave !!!!!!!! J’ai beau faire un métier qui me passionne et qui me définit bien, j’en ai marre de répéter toujours la même chose (un peu comme au policier qu’on en connaissait pas 4 minutes avant à qui les indélicats demandent de faire sauter une prune … beurk !)
Ben dites donc, moi qui avais peur que ton blog ait disparu en mon absence, Hélène, je devais être folle ! Tu aurais été lapidée, oui, à coup de sels de bain ! M’enfin, trois mois sans internet, ça tourne la tête …
En tous cas, c’est encore une super -question que tu nous poses là…
J’ai toujours détesté ça.
Quand on est petit, c’est "Et tu travailles bien à l’école?" (Ben oui, ça vous regarde?)
Après : "Qu’est-ce que tu veux faire plus tard?" (J’en sais rien)
Et maintenant : "Qu’est-ce que tu / vous fais/faites dans la vie ?"
Aucun intérêt. Qui s’imaginerait me connaître mieux de cette façon ?
Etudiante en biologie (bac +5, ben oui, pour ce que ça me sert…) : ça ne laisse pas vraiment le temps de vivre.
Décision de ne pas faire de thèse (l’état d’esprit en labo n’étant pas fait pour moi décidément, je renonce à la thèse) : bon, et maintenant ? Résultat : tout le monde me culpabilise : "Comment, avec tes études, tes diplômes, patati, patata…."
Prof de bio. Tout donner pendant quelques années de sa vie. Oublier de vivre. N’en tirer guère de reconnaissance. Et toutes les questions si bien résumées un peu plus haut (pardon, la flemme d’aller voir qui c’était!).
Alors maintenant, je le contente de vivre, merci. En cherchant vaguement du boulot et surtout en cherchent ma voie. Ce n’est pas que je ne veuille pas travailler, ni que j’y tienne absolument du reste. Mais bon, ce ne serait pas mal pour les finances, d’autant que je vais arriver en fin de droits… Mais à trois conditions :
– à temps partiel (faut pas exagérer non plus)
– pas trop loin (je ne veux plus avoir 3h de transport par jour minimum en plus du boulot)
– faire quelque-chose de pas trop stressant (j’ai donné) et qui me plaise un minimum.
A part ça, je me fiche du nom et de la connotation sociale du boulot en question.
Vous me direz qu’un boulot comme ça, ce n’est pas facile à trouver. ;-)
En attendant, j’ai préparé mon mariage (et retiré beaucoup de fierté des compliments reçus !), me suis mariée, installée, ai déménagé deux fois, appris à cuisiner, rencontré de nouveaux amis…
Rien que je doive à mon Bac+5…
Ah si, j’ai un nouveau boulot en vue, en fait. Contrat signé, début du travil en janvier si tout va bien… Maman ! ;-)
Elle est pas belle la vie ?
PS Hélène, à propos de bébé, j’ai parcouru ton article sur la question; ce n’est pas moi qui te jetterai la pierre ! J’estime que ce doit être un choix personnel. Je préfère mille fois une femme heureuse sans enfants, qu’une geignarde qui a fait des enfants pour faire comme tout le monde, et qui ne les rendra pas heureux non plus du coup…
Et puis ton blog, c’est un beau bébé, non ? ;-)
Mais La cuiller en bois a raison !
Autrefois on demandait aux petits copains de ses gosses, ce que faisaient leur parents ! !
On veillait socialement au grain. Des fois que la couvée si soignée, fréquente des enfants de taulards ; et rapportent des poux des bas quartiers. Les poux du 16° arr. alors, (bien qu’aussi prolixes et fréquents que ceux de "la France d’en bas") étaient juste un accident, regretable certes. Même si l’on avait à le regretter souvent !
Plus fort que "et ton copain il fait quoi ?", je me souviens avoir eu un petit ami dont le père m’avait demandé à mon premier repas chez lui, avant même de m’avoir dit bonjour: "et que font vos parents ?". J’avais répondu presque fièrement que mon père était chômeur. Aujorud’hui encore j’en ai le coeur serré, parce que le regard que cet homme a alors porté sur moi n’était que mépris… Bref, la lutte des classes, c’est pas terminé…
Est-ce qu’on pourrait répondre "Oh, je dépense plein de thunes -ici grand sourire- et vous?" une bonne fois et passer à autre chose ou bien ça aurait l’air agressif?
Je me demande s’il ne faudrait pas étudier un paquet de réponses pour le fameux cours de réplique qui tue, lequel me semble d’intéret public.
;o)
Trop de comments pour tous les lires ! J’imagine que le sujet engendre de vastes polémiques…
Pour ma part, je suis une sale arriviste, je jauge les gens en fonction d eleur jobj, leur diplomes… Je suis ingénieur mamatique au chomage actuellement….. Et j’avoue humblement ne pas avoir les mêmes relations avec le type qui a monté sa boite qu’avec ma voisine qui est receuveuse à la poste, ou avec ma copine maman-coiffeuse n’ayant jamais exercé… On ne parle pas de la même chose avec les uns ou les autres, mais on se parle quand même. Entre gens inteligents, plombiers-zingueur, Pdg ou rentier, on trouve toujours sujets à discutir ! ;o) (celà dit, j’ai plus de mal à raconter mon dernier gaucho à la copine de la poste qu’au pote pdg… un peu de délicatesse quand même !)
Ca depend du contexte. Quand je rencontre de nouveaux copains de mon mari, je leur demande direct "toi aussi, tu bosses dans l’informatique"? Ce n’est pas que ca les definit, bien sur, mais ca me permet de trouver quelqu’un qui ne va pas me parler de cartes reseau toute la soiree :-)
Hélène, je dois faire un aveu pas très reluisant sur ce blog mondialement connu : il m’arrive de poser cette question : "……….. Hum…………. Ah la la……………….. Pfffiouuuuuuu, fait chaud ici…………….. Hum…………….. ?……………… Hein ? ……………. Ah non, pardon, je croyais que vous me parlier……………. Hum………… Etttttt…… vous faites quoi dans la vie ?".
Je le sais, c’est lamentable. C’est pourquoi j’implore solennellement ton aide : pourrais-tu me fournir une liste de questions moins cons à poser aux interlocuteurs pas super inspirants et pas vraiment loquaces ?
Merci d’avance !
La réflexion d’Aurélie me rappelle qu’une connaissance m’avait passé un coup de fil (en cherchant mon numéro sur internet car j’avais déménagé) car je suis juriste de formation et qu’ils avaient un problème avec leur nouvel appart. On ne s’était pas vue depuis deux ans bien tassés et on avait jamais été proches cela m’a vraiment énervée et… je lui ai conseillé de parler à son assurance ou à son banquier (comme ils n’avaient pas encore les clefs). Gonflé!
La mère (très réac) d’un de mes ex trouvait que des études de droit c’était quand même un peu trop élevé par rapport à son chéri qui avait un bts d’informatique (je ne leur veut pas de mal mais cela la genait elle) et elle me glissait que prof c’était bien pour une femme (sous entendu pour les enfants)… je lui ai répondu innocement que oui mais mon rêve depuis toute petite c’était d’être avocate d’affaire (du genre un emploi du temps surbooké). Je suis bien contente de ne pas avoir fait ce dernier boulot soit dit en passant…
ca m’arrive souvent de cumuler toutes les questions qui vous agacent, à savoir :
– tu fais quoi dans la vie?
– je suis au chomage.
-blanc…….tu t’ennuies pas trop? tu déprimes pas? tu t’es fait virer peut être ?
– non, j’ai démissionné, j’habitais paris et je me suis installée à lyon.
– ah! tu as suivi ton homme!
(soulagé, cette personne a du coup moins pitié de moi au vu de ma situation mais là j’ai affaire à quelqu’un qui croit que c’est la femme qui doit obligatoirement suivre son homme, qu’un homme ne le fera jamais car bien évidemment un homme a toujours un boulot plus intéressant que la femme…pfffffff…mais là c’est ma partie favorite…ca va se corser…)
– non, je ne l’ai pas suivi, c’est un choix de vie volontaire, darling est originaire de lyon, on a préféré vivre à lyon qu’à paris, la vie est moins stressante et moins chère.
– et il fait quoi ton homme?
– elle est négociatrice immobilière
– gros blanc…………………………………………
– ah…t’es homo…mais t’as pas l’air, tu as les cheveux longs?tu as eu des problèmes avec les hommes?
– gros soupir…………….j’explique tant bien que mal que c’est la vie c’est comme ca… et après vient la question des enfants…
– et pour les enfants vous allez faire comment?
là j’hésite à dire que je vais en kidnapper, que j’en veux pas, que je vais adopter ou que je vais aller en boite de nuit pendant ma période d’ovulation ou que je vais aller en belgique ou au canada pour me faire inséminer…ca dépend en fait de mon état d’esprit du moment et de la personne que j’ai en face…si j’ai envie de me lancer dans de grandes explications ou pas…
il faut le prendre avec le sourire…
Gloria, chauffeur de camion !!
elle est bien bonne celle-là, je pense que je vais m’en souvenir…
pour la rentrée!!!
par contre parler de mon métier ne me dérange pas en soit, mais quand on commence à connaitre les personnes, on finit très souvent à y venir et c’est normal, mais pas au bout de 2min et trois mots échangés. Je vois pas l’intérêt.
Je n’ai de toute façon pas honte de mon boulot et même j’en suis fière, mais inévitablement, il y a la question bête qui suit,"ah oui celle qui t…" un encore qui n’a rien compris et qui regarde trop la télé…!
C’est vrai que c’est même plus que chiant !
Je déteste ça !
Enfin moi c’est différent, je suis encore étudiante mais le résultat est le même : les gens veulent me qualifier selon les études que je suis.
Ca m’arrive souvent ce genre de situations surtout quand je croise des anciennes connaissances de lycée et collège :
"Et toi tu deviens quoi? Tu fais quoi?"
Et là je reponds bêtement… Pfff, en plus je suis sûre qu’il y en a qui disent ça juste pour dire quelque chose et que la réponse ne les intéresse pas plus que ça.
Ou alors, je ne sais pas si tu as remarqué mais il y a une autre question récurrente :
"Et sinon, les amours?"
Rha, question ma foi fort vexante quand on est célibataire.
Bravo véronique la superficielle ! La dernière phrase en majuscules m’a bien fait rire ;-))
Fillalavanille comme Anne papilles j’adore ta réponse à la question “et ton mari il fait quoi ?”, c’est absolument génial !! ;-)))
virginie2m je suis bien contente que ça serve, tout ça ;-)
Drôlement classe le type en question Lindihia ;))
gurki sois fière de toi bon sang, c’est vachement chouette et courageux ce que tu as fait !!
Roh Tiloui moi aussi il faut que je fasse dégivrer mon congèl, c’est le Pôle Nord là-dedans, les herbes de Provence sont prises par les glaces ! ;-)
mmarie tout ce que tu dis est très juste, une fois de plus (et tu n’es pas du tout longue ;-)).
Bon retour parmi nous elmaya, et merci pour ce beau commentaire ! ;-) Le “et tu travailles bien à l’école ?”, prémisses de “et tu fais quoi dans la vie ?” m’a aussi toujours fait horreur (j’étais quasi la première de ma classe, preuve q’il n’y a aucun rapport ;-)) !
Caro ronde et jolie je crois que j’aurais fait comme toi, fièrement aussi, ambiance “et en plus je t’em…” ;-)
Super ta réponse lili, je m’en resservirai ! ;-)) Le cours de répliques qui tuent est une bonne idée, que je m’en vais de ce pas creuser, hop ;-)
kbo je trouve ça absolument normal de ne pas avoir le même type de relations avec tout le monde, en revanche juger les gens sur leur CSP, euhhh ? Et ingénieur mamatique, c’est quoi ?? ;-)
Hi hi Aine, bien vu ! ;-))
Aurélie je suis tout à fait comme toi, je n’ai jamais mélangé bureau et copines, et si je m’entends vraiment bien avec une fille, je ne la vois en dehors du boulot qu’une fois que j’ai quitté la boite. Pas envie de passer ma vie avec mes collègues, si sympas soient-ils ;-)
Ainaik je suis morte de rire ;-)) Tu peux demander la pointure de ton interlocuteur, ça m’arrive, quand je trouve que les gens ont les pieds très grands ou très petits. Ou bien s’il ne souffre pas trop de la canicule. Ou à quel endroit elle a trouvé son sac. Je te fais une liste et je reviens ;-))
Pas du tout coincée dans des schémas idiots la mère de ton ex, Fred de Suède, dis donc ;-))
Maurine je t’admire de prendre des trucs pareils avec le sourire, moi j’y arriverais jamais. Enfin bon, si ça fait des années que tu entends ça, c’est vrai qu’au bout d’un moment, on s’use un peu. Mais vraiment, je suis révoltée !
Betty la question sur les amours me hérisse encore plus, là c’est carrément de la grossièreté !
La grosse flemme de lire les 135 commentaires au dessus, d’ailleurs c’est la première fois je crois que je laisse un commentaire alors que je lis ton blog religieusement depuis quelque temps. J’aime assez le ton que tu utilises dans tes notes, même si dans la vie je suis à 100 lieues d’être aussi fashionisée que ce que tu montres de toi.
J’avoue avoir été un peu surprise car pour moi, demander à quelqu’un ce qu’il fait dans la vie, ce n’est pas (du tout) chercher à définir la personne par son travail. C’est de mon point de vue avant tout un sujet facile pour entamer une conversation avec quelqu’un qu’on ne connaît pas, qui évite les trop gros blancs dès le départ dans une discussion. C’est aussi une manière de s’intéresser à son interlocuteur et de lui montrer de l’intérêt. C’est en gros un sujet bateau comme la météo, mais qui est quand même plus intéressant! ;)
Sans doute cela doit avoir une toute autre valeur hierarchique dans l’esprit de certaines personnes mais il ne faut pas généraliser ;-)
Quoi qu’il en soit, bonne continuation ;-)
Merci Hélène, j’aime beaucoup l’idée de demander à un homme où il a trouvé son sac et à une femme si elle chausse du 43 :-D
Ah, je viens de me souvenir de ce que j’avais répondu un jour à un mec lourd qui me posait plein de questions … À la fameuse "Et tu fais quoi dans la vie ?", je lui avais répondu "Je fais chier le monde !". Il avait eu un petit rire jaune, mais voyant mon regard noir, il n’avait pas ri longtemps. Et il avait prétexté "bon je vais me chercher à boire" pour s’écarter au plus vite de cette folle furieuse. Bon ok, j’avais peut-être abusé … Mais j’en ris encore ! hin hin hin !
Je déteste purement et simplement que l’on me demande "que fais tu dans la vie ?". Je réponds donc généralement par une question : "et toi ?" (ou "et vous ?")
Tout d’abord parce que mon travail ne me définit pas du tout. J’y suis arrivée par hasard et si je gagnais au loto, je m’en tirerais vite fait… (ben vi) (donc je joue au loto)
Si on insiste j’ai plein d’options :
"je pourchasse les derniers Ostrogoths, il en reste, après je m’attaquerais aux saligoths et aux escargoths"
"je respire par le nez comme tout le monde" (ce n’est pas de moi mais cela m’aide bien)
"je ne peux pas le dire… chut…" (air mystérieux et inquiet)
"Je rédige une thèse sur l’élevage de la mouche de Poméranie, cela m’occupe depuis mon bac"
"Je fais EN PLUS une thèse sur le sanscrit; Des détails ? J’en ai plein, personne ne veux jamais m’écouter"
"Je fais une psychothérapie poussée, cela me prend 8 heures par jour et vous ?"
"Je déprime…"
"Je cherche l’Atlantide. Quelle galère !"
"Ben les trois quart du temps je me siffle du rosé… C’est bon le rosé non ?"
"Je travaille aux impôts et je contrôle tout le monde…"
Là je dis plein de bêtises, mais OK avec Hélène : pour moi c’est la question à éviter avant de se connaître un peu…
Je ne vais pas faire original, moi non plus je n’aime pas cette question. Même si il m’arrive machinalement (bah oui j’avoue) de la poser, parfois juste histoire de meubler. Parce que cette question est un incontournable de la conversation banale, comme les "ça va ?" qui n’appellent pas de réponse. Quand on me demande ce que je fais dans la vie, je réponds "je sais pas", et pour les "ça va ?", systématiquement, je réponds "et toi ?"…. et là, ce qui est amusant, c’est de voir que 99.99% des gens ne se rendent même pas compte qu’on n’a pas répondu.
Nous sommes malheureusement dans une société très superficielle où tout est opportunisme. En résumé, vous vous présentez en tant que femme de ménage vous valez peanut, par contre en tant que chef d’ entreprise , c’est autre chose car vous devez certainement avoir un bon carnet d’adresse à exploiter ou une villa dans le sud de la France ou au Maroc, dans laquelle on pourra squater gratos.
J’ai constaté avec une grande déception que les gens ne sont pas très ouverts aux relations; dès qu’ on les approche pour entamer une discution, ils sont sur leur réserve. C’est très decevant.De toute façon, c’est bien connu les gens riches sont très entourés. Certains enfants ont compris qu’en ayant des bonbons sur soi, on a forcément des amis. Les chomeurs n’ ont rien à offrir; il n’ y a pas de filons à exploiter alors ils doivent se battre pour payer leurs factures et pour ne pas déprimer de leur solitude.
Une chose est claire, les gens superficiels, interressés, me répugnent et je les fuis.
Lylou tu en rajoutes un peu non ? Tout n’est pas si noir, quand même ;-)
Calpurnia, Odile, dom, vos réponses à la question fatidique m’ont fait éclater de rire devant mon écran, il va falloir que je les apprenne par coeur ! ;-)))
Luz sois la bienvenue ! C’est vrai que cette question vaut celle sur la météo, mais les implications personnelles peuvent énerver, malgré tout ;-) Et puis on peut trouver ça juste un manque total d’imagination ;-)
Si si si Hélène, je t’assure que souvent les gens sont très interressés.
Et ben, on n’est pas sorties du bois, dans ce cas !
Jusqu’en 2004, cette phrase faisait partie de mes standards dans une conversation avec un ou une inconnue. Je vous assure que la réponse m’était égale (enfin j’espère) parce que vous soyez femme de ménage ou directrice marketing de l’Oréal pour moi à la base vous êtes un être humain avec 2 bras et 2 jambes.
Mais depuis cette époque, petit chéri a démissionné (il avait un poste d’encadrement avec des horaires impossibles), connu le chômage, repris une formation, et travaille surtout comme "chargé de mission" mais de manière temporaire.
C’est là où j’ai pu constater que finalement cette phrase n’était pas aussi innocente que je le croyais.
Quand je voyais la réaction des gens lorsqu’il répondait qu’il était demandeur d’emploi, en formation ou sur un poste temporaire, cela me faisait mal au coeur, parce qu’avec ou sans boulot, il est toujours le même.
Finalement, c’est un bon test pour repérer les abrutis.
Pour ma part si je n’avais pas besoin de mon boulot pour vivre, je ferai plein de trucs sympas : apprendre à dessiner (mon niveau s’est arrêté au niveau de la maternelle sup), prendre des cours d’informatique et de couture (avec une prof gentille et pédago, ça marche pour les deux), lire, faire des voyages sans avoir à économiser etc.
Re a toutes,
J ai quasiment lu toutes vos remarques, et me suis esclaffee toute seule devant mon pc…
Les filles, vous etes extra vraiment : pleins de remarques, fines, bien placees…
Calpurnia, c est trop fun, j adore !
Juste en deux mots (on va essayer !) : depuis que je recherche un job (un vrai, les etudes doivent cesser un jour ou l autre !), je me rends compte que je ne pourrais pas avoir celui que je veux car pas de 3eme cycle ni d esperience professionnelle suffisante dans le domaine concerne, GENIAL ! Alors, j ai cherche autre chose qui pourrait me convenir un temps…
Passe les premiers temps de frustrations intenses (ca sert a quoi d avoir un bac+4 et ne pouvoir rien faire ?!? Je vous l’demande !), je me suis dit, de toute facon, ce n est pas cela qui te definit, alors… ALORS ? Trop simple, finalement : un job bien remunere, different de ce que je pouvais imaginer, et qui va me permettre de me realiser personnellement : et ca, finalement, c est le top : ben oui, a Paris, tout le monde court, ne s arrete plus… Eh bien, moi, je vais en profiter pour m enrichir en continuant mes cours de danse, refaire de la musique, prendre des cours de theatre, des cours de langues… bref, faire ce que j aime…
Et pas un boulot paye insuffisamment, faisant presque 60 heures par semaine, en ayant plus de vie sociale…
Voila, c est mon choix, et je suis fiere de moi : je l assume !
Bisous a toutes et bonne soiree
PS : merci a toi Helene de nous permettre de nous exprimer comme cela ! A la question qu on te poserait : tu fais quoi ? Tu pourrais repondre : je lis les reponses aux questions que je pose sur mon blog !!!!
J’avoue que c’est une question que je pose souvent machinalement (à force de l’entendre demander ? peut-être …). Mais je ne pense pas que le travail définisse complètement les gens ; pour cela, il faudrait leur demander si ce qu’ils font est un choix ou bien une nécessité. Par exemple, je suis vendeuse en prêt-à-porter féminin, or, à la base, la mode ne me passionne pas vraiment, je ne suis pas vraiment douée pour m’habiller de manière fantaisie (mais j’ai appris sur le tas pour les autres). Tout ce que ce boulot reflète de ma personnalité, c’est mon goût du contact, ma facilité au relationnel et ma patience (car oui, il y en faut une bonne dose parfois !). Et si tu me retires mon boulot (à condition de m’en donner un autre ; pour payer les factures, c’est mieux), ça ne m’enlèvera rien du tout, si ce n’est une épine du pied.
Elles sont chouettes mes lectrices hein Laurenn ? ;-)
Tu sais c’est souvent ce que je réponds, en fait : “je m’occupe de mon blog. Parfois 12 heures par jour ;-“.
CristL tu ne peux pas faire un tout petit truc qui te fait plaisir, en dehors de ton boulot ? (oui je sais, je me mêle de ce qui me regarde pas, et en plus c’est facile à dire, OK, je sors ;-)).
Je suis d’accord avec toi Sabine, et il m’arrive souvent de demander aux gens, quand ils me disent ce qu’ils font, si ça leur plaît et s’ils sont contents ;-)
La question la pire de toute (au même niveau que "et les amours???" du temps ou j’étais jeune….")…."et votre mari il fait quoi dans la vie????????????????,"….si vous saviez ce que j’ai envie de répondre à ce moment là!!!!!!
Bon ok… Mais sinon, tu fais quoi dans la vie ???
;-)
La question du lundi qui tue ! Petite comique va !
C’est la première fois que j’écris quelques lignes sur ce blog découvert par hasard il y a peu & que j’ai plaisir à fréquenter occasionnellement.
Pour ma part, après une vocation de journaliste avortée, je me suis tournée vers le vaste monde de la finance & non mon métier ne me définit pas, car j’en ai changé plusieurs fois, mais avouez tout de même, les unes et les autres, que si on a la chance de vivre d’une activité qui nous intéresse et dans lequel on apprend, on fait fonctionner ses méninges, on s’enrichit & on grandit, alors pourquoi serait il honteux d’en parler si on nous questionne ?
Je n’aborde jamais le sujet spontanément car un métier assumé peut faire des envieux ou peur à d’autres et puis je sais mieux que personne le soir venu, tirer un trait sur la journée pour passer à ma vie perso, celle qui compte vraiment !
Et pour terminer, j’ai deux/trois copains que je n’envisage pas de définir hors de leur contexte professionnel, ils sont pilotes de ligne, en ont rêvé depuis tous petits et vivent désormais de leur passion, que demander de plus, n’est-ce pas ??
Je réponds toujours assez vulgairement "Je torche des culs, ça paye la bouffe".
Après j’étaye un peu.
Mais concrètement, c’est ça que je fais.
j’ai lu les comms un peu en diagonale, ils sont si nombreux!
je suis plutôt de l’avis de Pink. Je ne pose pas la question d’emblée, mais dès que l’occasion se présente, je la pose. Surtout qu’on me la pose très souvent, donc y pas de raison ! Cela permet tout de même d’avoir une idée du quotidien de la personne, et de ses intérêts. Chacun est libre d’orienter sa réponse, chacun se définit comme il veut. Chacun donne l’image qu’il souhaite de sa personne. S’il pense que ce n’est pas son travail qui le qualifie le mieux, alors il peut parler de ses activités annexes. D’ailleurs quand on demande "et vous faites quoi dans la vie?", on pose une question très ouverte, qui n’inclue pas que le boulot.
Si je sens que la question "boulot" dérange alors je bifurque sur autre chose pour mettre la personne à l’aise.
Enfin bref, je pose juste la question par simple curiosité en général, en tout cas si ça m’intéresse d’en savoir plus sur une personne en particulier. Je ne poserais pas cette question de façon mondaine, pour dire qqchose.
Pour moi aussi le travail est très important, je ne me vois pas ne pas travailler, pour moi même mes activités annexes sont du "travail". Mais j’ai la chance d’avoir toujours eu des boulots qui me plaisent, ça change pas mal de chose aussi.
Enfin pour conclure je trouve que c’est normal de s’intéresser aux autres, et de leur demander ce qu’ils font. Dans la vie.
bon en fait je viens de réaliser que j’ai écrit quasiment la même chose que Mariethinks, désolée
Sois le bienvenu Yvonnick, et merci beaucuop ! J’espère que tu trouveras ta voie (à partir de 30 ans c’est le bon âge pour ça ;-)), c’est assez jubilatoire !
Camillenchine je trouve aussi normal de s’intéresser aux autres et à leur vie (ùmoi aussi je finis par la poser, cette ficue question, parce que je grille de curiosité, que la personne me plaît et que j’ai envie d’en savoir plus sur elle), ce qui me hérisse ce sont les gens qui posent cette question parce qu’ils n’ont rien à dire ou pour se faire une idée de ta position sociale ;-) Là, ça craint.
Ron bienvenue à toi ;-) Une petite pointe de provoc est toujours assez satisfaisante, il faut reconnaître ;-)
Connie merci pour ton compliment ! ;-)
Mimioui sois la bienvenue ! J’ai pas dit qu’il afllait avoir honte de parler de son boulot, j’ai déploré que bien des gens manquent totalement d’imagination pour entamer une conversation ;-)
piou c’est long de tout lire!
bon ben mea culpa, je pose cette question tres souvent, parce que j’aime savoir ce que les gens font et ca m’interesse les domaines que je ne connais pas. je comprends apres la elctures de toutes les reponses que ca peut gener, mais je vius jure je ne fais pas ca par interet. quand on me demande je le dis sans probleme mais souvent les gens comprennent pas ce que je fais c’est assez rigolo!
Je te rassure Hélène. Je fais des trucs qui me font plaisir en dehors de mon boulot mais pas assez à mon goût. En plus, toutes les activités, que je souhaite faire, ont souvent des horaires improbables .
Donc je rêve de vivre de mes rentes et de pouvoir faire uniquement ce qui me plaît ;-)))
hou là là c’est la grande éclate les commentaires !
Pour lire j’ai commencé par la fin aujourd’hui… Et même pas eu le temps de voir le billet du jour encore….
Donc, Hélène, "ingénieur mamatique" c’est ingénieur, qui par hasard s’est retrouvée dans l’informatique, mais qui depuis est devenue maman et ne bosse plus. Enfin si on considère que de rester à la maison avec deux enfants de 11 et 28 mois ne constitue pas un travail… MAis ca c’est un autre débat !
Non en fait, quand on me pose la question, je réponds maman maintenant. Avant je répondais un truc ultra évasif : chef de projet. D’ailleurs, tout le monde pourrait répondre "chef de projet" pour peu d’en avoir : refaire son papier peint, inviter les Trucmuche à diner, etc etc …
En fait, je demande quand on me le demande. Car ca peut vouloir dire que l’interloccuteur a envie de le dire …
Et puis c’est vrai que ca donne une idée de la personne. Surtout si on ne s’arrête pas à une réponse sèche. Ca lance une discussion, permet de mieux savoir à qui on a à faire etc etc …
Maintenant si l’autre n’a pas envie de répondre, tant pis. C’est p’être que la question l’agace, où que ce qu’il fait ne lui plait pas, qu’il en a honte, qu’il n’a pas choisi, qu’il n’est pas à l’aise avec ce qu’il fait etc etc… Mais là encore ca donne une indication sur la personne qu’on a en face. Ne serait-ce que de savoir qu’elle ne nous considère pas assez proche pour nous le dire peut être.
En tout état de cause, ca permet d’en savoir un peu plus sur l’autre et de moduler notre comportement en fonction de cela.
Bref, voilà.
Mais au fait Hélène… Je n’ai pas lu tout ton blog, ni tous les comm… Mais……………. que fait-tu dans la vie ? héhéhé !!! ;-p
Merci pour la définition d’ingénieur mamatique kbo, très bien trouvée ;-)
Moi ? Ben je m’occupe de mon blog, voyons !
Ta réflexion me rappelle une émission de gags , genre "surprise sur prise" (on ne rigole pas de mes références télé siouplait !), où l’escrimeuse Laura Flessel avait répondu à un type qui lui demandait sa profession : "championne olympique !"…
J’avoue que je n’ai pas une très haute opinion d’elle depuis.
Je suis très fière de mon métier car c’est une espèce de "qualification universelle" : je suis infirmière et celà peut toujours servir, même si je décide de ne plus travailler.
J’aime aussi savoir ce que les autres font ou ont fait. Par contre, je suis beaucoup plus intéressée par les passions des uns et des autres, celà éclaire leur personnalité.
Quand on lit tous ces commentaires, on remarque un truc intéressant : une nette majorité avoue qu’elle aimerait bien (si ce n’est pas déjà le cas) vivre de ses rentes au lieu de travailler "pour pouvoir bouffer" (je précise : on peut vivre de ses rentes ET en profiter pour faire ce qu’on aime, hein, y compris bosser, si c’est ça qu’on aime; le tout est de pouvoir choisir).
Nettement plus, à mon avis, que ce que donnerait un sondage "officiel" et à visage découvert dans la rue. Je ne suis pas sûre que tous ceux qui nous posent cette question répondraient honnêtement eux-mêmes…
D’où la question :
– les facholandiens sont-ils des gens à part ?
– les gens qui posent cette fichue question sont-ils de grands hypocrites ? (consciemment ou non)
Je dirais OUI et OUI ! ;-)
Yep elmaya, et moi qui passe toujours pour une extra-terrestre quand je dis que “je ne veux pas travailler”, ça me fait plaisir de voir que je ne suis pas la seule ;-)
Muriel tu as de quoi être fière de ton métier ! C’est vrai que ce type de profession (si on l’aime) vous colle à la peau, qu’on bosse ou pas, et ça doit plus fortement faire partie de la personnalité qu’un autre job.
Hélène et sa sensibilité mènent tout droit à des questions fort pertinentes. Je ne me lasse pas de ce blog’.
Mais revenons à l’histoire des sept nains.
Je parle rarement de ce que je fais professionnellement, comme étant mon "cravail". (ah ben si ça s’écrit comme ça s’dit "..cccravaill".)
Le mot "cravail" (donc), recèle peut-être intrinsèquement une notion de "chose obligatoire souvent subie et laborieuse" qui doit faire que …. puisque mon activité professionnelle ne me parait que très rarement laborieuse, jamais obligatoire, et certainement pas subie….je ne peux décidemment pas dire que gribouiller à la tablette graphique, faire des illustrations ou du webdesign, ça s’appelle un cravail.
J’ai crée mon activité, alors elle me définie forcément un peu. Mais étrangement ( vous allez voir, vous allez pas y croire..) si je choisissais demain d’arrêter, et bien le monde ne s’arrêterait pas de tourner, et moi non plus. Tout cela est vraiment très bizarre. Mon métier, c’est une de mes passions, et je l’ai choisi parce que j’ai choisi la vie qui va avec. J’ai d’abord décidé de la façon dont je voulais vivre. Et ensuite seulement, j’ai fais en sorte qu’une activité cravaillonnesque s’y adapte et non l’inverse. Quand je vois qu’on demande à des gamins de 15 ans de décider de ce qu’ils vont faire dans les 40 années à venir, ça me consterne. Si le boulot, c est pas la vie… alors il faudrait peut-être choisir une vie et choisir un métier qui y colle non? Et pas l’inverse.. J’ai jamais voulu qu’on me dise de quelle heure à quelle heure je dois créer/travailler. Jamais voulu attendre le vendredi soir pour faire autre chose que cravailler… Moi, mon luxe, c ‘est de bosser si ca me chante le dimanche, et de glandouiller le mardi si ça m’amuse aussi. Bien sur il y a les clients, les délais à respecter.. etc.. Mais le client, il s’en fout de savoir si j’ai bossé de 8h à midi et de 13h30 à 18h. Lui ce qu’il veut, c’est que tel jour, sa commande soit prête.
Si on donnait aux gens des dead line, des projets, plus que des heures de présence à respecter, on infantiliserait moins l’boulot j’imagine. Bon ok je rêve…
Qu’on ne me demande pas ce que je fais dans la vie ne me gêne pas, qu’on me demande ce que je fais ne me gêne pas non plus. Par contre qu’on sache que je dessine et qu’on passe plus souvent son temps à me demander combien j’ai vendu de dessins, à qui, combien ça me rapporte….plus qu’à me demander pourquoi je dessine, ça oui. Ca m’ennuie. L’argent c’est pas sale, c’est formidable le plaisir qu’on peut en tirer, mais réduire mon activité à me demander combien y’a de zero’ sur mon compte en banque, ça c’est nullesque. Surtout de la part de ceux qui ne croyaient pas en moi au départ et grincent des dents aujourd’hui.
Ce qui est regrettable, c’est qu’au tout début de mon activité, je passais pour une fainéante de première qui ne travaille pas, alors qu’aujourd’hui je fais exactement la même activité, simplement ça fonctionne.. et là tout d’un coup, j’ai droit au respect et aux applause?!….Je ne vous parle même pas du fait que je travaille chez moi, ce qui veut apparemment signifier pour 95% des gens : elle ne travaille pas.
Bref…Perso’ je demande leur profession aux gens, comme je peux leur demander leur signe astrologique, ça n’a pas beaucoup plus d’importance. Les êtres humains sont bien trop complexes pour être assez neuneu pour les réduire à l’une ou l’autre de leur activité…
La question qui personnellement peut m’hystériser le ravioli, c ‘est " Ben t’es encore sur ton ordi’?!!!"….
[un individu ne peut pas être réduit à ça] : d’où le coordinateur qui précède (et) dans (et vous faites quoi dans la vie?). C’est vrai que sinon, c’est un peu abrupt comme préambule et risque de froisser.
Beau commentaire Isabelle, et qui me parle beaucoup ! Oui il y a dans la mot “travail” la notion de contrainte, et c’est la raison pour laquelle, la plupart du temps, on n’aime pa ça ;-) Choisir sa vie et ce qu’on fait, je suis hyper pour, et je te félicite de l’avoir fait !
Bonjour Mitsu, et bienvenue ;-)
Moi, si on m’enlève mon boulot, je meurs. C’est aussi simple que ça. Je bosse même quand je n’ai pas de travail, parce que j’aime ce que je fais. C’est aussi bête que ça.
PS : pour les amateurs le mot "travail" vient de "tripalium" en latin et ça veut dire "instrument de torture", voilà. Donc, oui, il ya bien comme une légère notion de contrainte là-dedans… :)
Hi hi Veurdjinaïe, tu m’étonnes ! ;-))
C’est génial que tu adores ton boulot, il y a tellement de gens qui sont malheureux dans leur job, il faut bien faire pencher un peu la balance de l’autre côté !
Mon boulot est très important pour moi, car je sors d’une longue période de chômage.
Mais je pense qu’avec le temps, je vais un peu me décoller de cet emprise.
Si tu retravailles après un long chômage je comprends que ça prenne de la place, zephyree, et c’est bien normal ! Je te souhaite le meilleur pour cette activité qui redémarre !
Moi ce que j’ai toujours détesté, c’est quand je parle d’une nouvelle connaissance à mes parents. Première question: "et y font quoi ses parents ?". Question con réponse con: "bah j’en sais rien moua, tu m’en poses de ces questions, j’le connais depuis 1h hein, et le sujet de conversation le plus passionnant c’est pas le métier des parents hein, on parle d’autre chose nous tu crois quoi".
Pendant une période, ça a été "mais il/elle est pas du même milieu social que nous". Remarque con, réponse con: "euh… oui, et alors ?". Si on devait juger les gens selon leru milieu social (ou celui de leurs parents) on n’a pas fini, là j’crois que au choix:
A. on se tire une balle
B. on ne voit plus personne et on se fait ermite dans son mileu (le milieu des ermites quoi)
C. on se fait ermite juste avant de se tirer une balle.
Donc en gros, les fils de profs resteraient entre eux, les fils d’ouvriers entre eux, les fils d’artistes entre eux, les fils de cadres entre eux… NAN !! Seul truc qui ne me dérangerait pas, c’est que les cons restent entre eux et ne viennent pas nous emmerder, ça oui, j’adhère à 1000% (au moins).
Pour répondre à ta question, moi je demande souvent "tu fais quoi dans la vie", mais par simple curiosité. Récemment j’ai demandé ça à une psycho-motricienne, et la pauvre a du me décrire tout ce qu’elle faisait, en quoi ça consistait (peuchère, elle qui était en vacances). Tout simplement parce que je connais pas forcément ce que les gens font et que comem ça, j’ressors moins con (donc qu’on ne me fiche pas avec les cons, tout est dans l’art mwarf).
Par contre, je sais pas d’où vient cette sale manie des adultes. Dès que j’en (re)vois un (bah ouais, certains perdent la boule ou ont tellement peu de conversation qu’ils sont capables de te poser la question 3 fois en l’espace d’1h), c’est fatal: "et tu veux faire quoi plus tard ?". Question con, réponse con (tu commences à connaître ma rengaine): "beuh qu’est-ce que j’en sais moua, est-ce que j’te demande ce que tu vas faire quand tu seras à la retraite hein" (euh non, je dis pas ça, je dis juste "j’en sais rien moi"). Quoique, depuis peu, c’est plutôt "réussir le CAPES" (mouais, ça m’a l’air d’être pr^t de se réaliser dans un futur lointain, genre quand on se déplacera en soucuopes volantes). Non mais ils m’EMMERDENT avec leur conversation inexistante, toujours "plus tard", "futur"… laissez-nous profiter du présent et allez emmerder ceux qui pensent dans le futur. Z’ont qu’à dire qu’ils s’emmerdent avec nous et qu’ils pensent tellement à se barrer dans un futur proche qu’ils causent futur, au moins ça sera réglé, parce que c’est réciproque… barrez-vouuuuus !!!!
^^
Mais sinon, pour répondre à ta question "Et vous, vous vous définissez par votre boulot ? Si on vous l’enlève, on vous retire une part de vous-même ou vous vous en foutez ?", je dirais que comme je suis étudiante et que mine de rien j’suis pas si pressée que ça de ne plus l’être (contrairement à ceux qui pensent au futur, moi j’ai peur du futur), donc je tiens à cette liberté tant chérie que nous étudiants avons. Peu de responsabilités, moins de stress… la vie d’étudiant c’est bien (mais j’compte pas rester étudiante jusqu’à ma retraite, hahaha), c’est un des plus beaux moments, faut pas le gâcher à penser à "quand je ne serai plus étudiante mais que j’aurai un boulot fixe qui me cassera les couilles-que-j’ai-pas sans parler des collègues qui ne parlent que de leurs mioches et de gastronomie, quand c’est pas de boulot".
Si on m’enlève mon statut d’étudiante, je reste "Marina, une fille complètement barge du ciboulot", donc ça ne change rien. Tout va bien ;o)
Et si on m’enlève le statut d’étudiante-qui-prépare-son-CAPES-d’anglais, ça m’arrange, au moins j’pense pas à stresser sur le nombre de lectures de chaque oeuvres et sur la qualité de ma dernière dissert, frisant la médiocrité-pis-mon-CAPES-j’l’aurai-jamais-vu-comment-c’est-parti-vite-une corde.
Bref, que je sois étudiante, prof, cadre, peintre, musicienne, journaliste, dame-pipi, vendeuse, actrice, cinéaste… je resterai toujours Marina et je serai toujours aussi barge du ciboulot. C’est pas l’essentiel ? ^^
Et ben Marina / marinounette, ça c’est du commentaire ou je ne m’y connais pas ! ;-) J’ai jamais supporté non plus, quand j’étais jeune, qu’on me demande ce que je voulais faire plus tard (en plus je savais pas. Je sais toujours pas d’ailleurs). Du coup je pose jamais cette quetion ;-) Le coup de la retraite est rès bien trouvé, je m’en resservirai ! ;-)
Sois la bienvenue chez les barges du ciboulot, ça c’est une bonne carte de visite ! ;-))
C’est interessant parce qu’aux Etats Unis par exemple les gens se définissent d’abord par leur boulot, d’ailleurs ils n’hésitent pas à se présenter eux-même "salut je m’appelle X, je suis Y, je fais ceci cela". Le rapport au travail est assez différent la bas (mais bon, culture protestante oblige..), ça a aussi des avantages par rapport à ici parfois.
Pour répondre à ta question, l’avantage d’être étudiant c’est qu’on peut répondre de manière évasive (en général les gens ça leur suffit de savoir que tu étudies les maths financières ou la littérature comparée).
Merci Hélène ;o)
Je t’en prie marinounette ;-)
Clementine je trouve la façon des américains de se présenter absolument atroce, il y en a même qui disent qu’ils “pèsent” tant de milliers de dollars par an, pof, dès qu’ils te sont présentés. Pauvres gens. Je crois que les protestants c’est pas mon truc ! ;-)))
Je voyage sur la toile quand soudain je tombe sur… ce blog!
Pour une fois, un débat qui m’interresse et me titille!
j’ai bien parcouru l’histoire…moi j’AIME quand on me pose cette question :"et tu fais quoi dans la vie?" (je suis donc naïve?) parce que (j’ai de la chance?) mon métier c’est l’extension de moi-même, il me définit, me correspond et très vite si on sait de quoi il en retourne, on peut connaître les traits principaux de ma personnalité!!!et je suis fière de ma profession. C’est peut-être réducteur c’est vrai, mais pour une rencontre express, c’est l’essentiel de moi-même qui ressort. Le plus grand nombre d’idée reçue associé à cette profession me colle et j’aime le regard de mon interlocuteur: de l’admiration et de la curiosité, mais ensuite aussi l’inquiètude…certain même n’ose pas allez plus loin dans la discussion, car synonyme de souffrance personnelle et familliale! je crois qu’on ne choisit pas sa profession par hasard…mais je ne vais pas me lancer dans les hypothèses psychologiques!il parait que c’est une vocation…c’est juste la seule façon que j’ai trouvé pour Donner aux autres et recevoir mille fois plus! je suis infirmière.
Bonjour Libellule, et bienvenue parmi nous ! Ce que tu dis de ton métier est très beau et laisse en effet penser que c’est une partie de toi, et un vrai choix de vie. Dans ce cas parler de la profession de quelqu’un est éclairant sur sa personnalité et ses priorités, je comprends très bien que ça soit important et enrichissant pour la rencontre et le contact avec l’autre
Merci, et reviens quand tu veux ! ;-).
Pour celles et ceux qui ont l’habitude de discuter sur internet, tchats et aux forums, c’est vrai que la question "et tu fais quoi dans la vie ?" arrive souvent très vite, au bout de quelques lignes de mots echangés…
Au début, on prend ça comme une entrée en matière, vu qu’on ne se connaît, c’est un moyen facile pour lancer une discussion.
Mais au bout d’un certain temps, ça devient répététif, et j’avais même préparé un copier-coller pour la réponse.
Dans la vie de tous les jours, ça m’arrive moins je dois dire. Je n’ai pas l’occasion, ni même la chance, de pouvoir discuter comme ça avec quelqu’un de façon imprévue, donc le peu de fois où il m’arrive de répondre à cette question ne me gêne outre mesure.
Lorsque deux personnes font connaissance, je ne pense pas que ce soit par souci de positionner dans une sorte d’echelle sociale. Sauf évidemment, le jeune interne fraîchement reçu à son examen de médecin qui, et ça se comprend après en avoir bavé pendant tant d’années d’études, veut se faire mousser.
Je pense plutôt que c’est une façon d’engager la discussion. En effet, s’il n’y a pas une situation particulière qui fait se rencontrer deux personnes (par exemple un accident de caddie au supermarché), que dire à l’autre ?
La météo et le travail restent les entrées en matière les plus faciles et donc les plus prisées.
David
C’est une question que j’ai longtemps appréhendé, parce que j’avais été élevée dans le culte du travail et moi je ne faisais rien…ou pas grand chose de valorisant. Mon père a passé sa vie à bosser, un métier très stressant -chirurgien- et gare à moi si je ne faisais pas médecine ou polytechnique. Maintenant je m’en fous, je m’intéresse néanmoins beaucoup à la médecine mais pas du tout du même point de vue que mon père.
Cela parait bizarre mais ca marche vraiment ! Tu veux voir le portrait de la personne qui t’aime ? Envoie ce message a 13 personnes et rend toi sur la page your-love.vu.cx/ et tu verras afficher le portrait de la personne qui t’aime. Tu risques d’etre surpris(e) ! ( le portrait est ressemblant a environ 90% ). Prends la peine de le faire.
Je suis pas trop d’accord avec ce billet … souvent cette question nous est posée afin de parler de quelques choses et faire plus amplement connaissance. Ensuite, toutes les personnes posant cette question ne juge pas en conséquent et heuresement.
Moi, je la pose souvent c’est un bon moyen de faire plus ample connaissance pis faut ajvouer que 90% des conversations tourne autour des passions, vacances, boutot et famille … à puis la météo lol
C’est vrai Carine que cette question est aussi une façon sincère de s’intéresser à l’autre, moi aussi je la pose de temps en temps… tout est dans la manière de faire, je suppose.
je suis tout à fait d’accord avec toi. Je suis caissiere ce qui ne m’empeches pas d’etre une fille vachement sympa :-))
bah tu vois j etais pas allé jusqu en fin de page, mais carine quelques posts plus hauts le dit de facon moin relou agressive que moi mais c t ca le message: laisse pisser parfois et amuse toi, y a peut etre un mec qui va kiffer sur ce que tu dis, ton job et vous allez vous decouvrir des points communs ou l inverse et la conversation va glisser et devenir interessante ou non et la t avises, mais prends le temps
Eh oui, c’est moi, le lapin blanc ! (en retard, en retard, je suis en r’tard en r’tard(, 8 ans après la bataille, je mets mon grain de sel, ma pierre à l’édifice, bref, mon commentaire quoi ! =) Merci pour cet article, j’ai horreur des gens qui tentent d’installer la conversation par le biais de ce genre de question… Je ne me définis absolument pas par mon travail, dans lequel je ne m’épanouis pas du tout. Plutôt par mes loisirs, parce que là je peux choisir au moins. En plus ça a le don de me mettre mal à l’aise ? Quoi dire ? Ne pas dire ? Par où commencer ? Le lycée ? La fac ? Pourquoi j’en suis là ? bref, je ne suis pas à l’aise avec ce genre de question, ce n’est pas essentiel quand tu rencontres quelqu’un de savoir siil est chomeur, si il coiffe des chiens toute la journée ou si il est sculpteur sur glace… Personnellement je ne pose pas cette question (ne fais pas aux autres ce que tu ne voudrais pas qu’on te fasse, sauf si c’est une connasse ^_^). bises.
Poppylarousse: “sauf si c’est une connasse” : ;-)))))