“Chères filles,
Me voilà un peu honteuse de venir à vous avec un sujet qui peut paraître bateau, mais mes nuits sont chargées d’angoisses depuis 3 semaines et j’ai besoin de conseils.
Je voudrais vous parler d’amour.
J’ai bientôt 29 ans et après quelques petits amis lors de mon adolescence, voilà 10 ans que j’enchaine les relations “sérieuses” avec les garçons.
Uniquement des relations “longues” (1,2 ou 3 ans) et j’ai eu ces 10 dernières années un certain nombre de petits amis, tous aussi différents les uns que les autres.
Les coups d’un soir ou d’une semaine : très peu pour moi…
Aujourd’hui, je suis avec un garçon depuis 2 ans. Nous habitons ensemble. Nous projetions d’acheter un appartement. Mais depuis 3 semaines….j’ai l’impression de ne plus l’aimer. Je n’ai plus envie de lui. Je me sens mieux quand je suis seule, je ne supporte plus ses petits défauts. Je lui ai évidemment tout dit. Il essaye de faire des efforts, mais pour l’instant rien n’y fait. 3 semaines, c’est long… je commence à paniquer.
Et pourtant…. j’avais trouvé chez lui tout ce qui me correspond : un aventurier, original, cultivé, plein de petites attentions, ouvert d’esprit, sportif, pas chochotte, pas fleur bleue mais pas macho, compréhensif. Son seul défaut est d’être extrêmement tête en l’air.
Voici les deux questions que je me pose :
-Est ce que, pour la énième fois, je n’ai “pas trouvé le bon” et il faut dans ce cas que je plaque tout alors que nous avions des projets, pour tout recommencer à zéro avec un autre? (cette idée m’angoisse)
-Suis-je trop immature, ou difficile, ou capricieuse, et devrais-je me remonter les manches pour trouver une solution et sauver mon couple ? (et si oui comment faire?)
Je précise que je répète le même schéma avec tous les mecs au bout de plusieurs années : lassitude, envie d’une nouvelle relation. J’ajoute qu’il a une vie assez trépidante et que normalement, c’est assez dur d’être lassée avec ce genre de garçon…
Si vous êtes en couple depuis longtemps, êtes vous déjà passé par là ou est ce que, quand on trouve “le bon”, ce genre de situation n’est pas sensé arriver ?
Mille merci pour votre aide. Je suis perdue.
Signé : Meryl”
155 commentaires
Bonjour Meryl,
c’est la première fois que je passe sur ton blog, suite à l’article de Géraldine et je te laisse un com alors que je passe quotidiennement sur d’autres blogs depuis des années sans n’avoir jamais rien laissé. Mais là, la question m’interpellait.
Je vais fêter cette année mes 20 ans de vie commune avec mon amoureux. Ca n’est pas facile tous les jours, ni pour lui, ni pour moi. On a traversé des périodes de doutes mais aussi des périodes de crise. Et pourtant, c’est génial d’avoir pu dépasser tout ca et d’avoir aujourd’hui à mes côtés la personne qui me connaît le mieux au monde, avec qui j’ai une tonne de souvenirs, qui est mon meilleur ami, avec qui je fonctionne sereinement,… Je mesure chaque jour la chance que j’ai de pouvoir vivre ca. Et on est pas pour autant devenus de vieux cons, on voyage, on sort, on va au concert,… on a tout le temps envie de faire des trucs ensemble.
Ma conclusion, c’est que le jeu en vaut la chandelle m^me si ca ne sera pas un long chemin tranquille.
Bises
J’ai un homme très tête en l’air, les début ont étés difficiles mais le fait d’avoir été loin de lui pendant 3 mois à cause du travail m’a fait comprendre mon attachement à lui.
Il à plus de défauts que ton homme mais bon l’homme parfait n’existe pas et ses défauts le rendent unique, je sais une chose il sera toujours là pour moi !
Dans un couple la communication est la base de tout, tu as bien fait d’en parler à ton homme, mais c ‘est ensemble que vous pouvez construire quelque chose donc à ton de voir si tu veux t’investir plus et que ses défauts au final soient effacés par toutes ses qualités ! Bon courage et comme dit ma grand mère l’amour se construit chaque jour…
C’est drôle, j’ai regardé un super film hier, et quand j’ai lu ton histoire et avec cette photo en plus, sa me l’as immédiatement rappeler. Le film: “Mange, Prie, Aime”, avec la magique Julia Roberts ! Peut-être que ce film pourra t’aider….Peut-être (encore)qu’il faudrait d’abord que tu te trouves toi-même pour trouver le bon, c’est peut-être ça en faite la vraie crainte…Difficile de savoir qui on aime quand on ne sait même pas qui ont est. =) Bonne chance à toi !
Je me demande si je n’ai pas un peu le même problème. Souvent je regarde les couples de mes soeurs et je me dis que leur truc en plus n’est peu être pas le bon, mais l’envie et le fait qu’elles se persuadent que ça va, que ça va aller, et que ça va marcher.
Peut être qu’à un certain moment il faut s’en convaincre. -Je vais vous lire assidûment aujourdhui :)-
Je ne te connais pas, mais je comprends bien ton état d’esprit. Cela m’est aussi arrivé. Mais je me suis demandée si c’était moi qui m’ennuyais, qui j’étais fatiguée ou si c’était lui qui était devenu ennuyeux. La réponse n’a pas toujours été la même, les conséquences non plus. Bon courage dans ta quête. Amicalement.
C’est aussi parce que l’amour, c’est pas que les papillons dans le ventre du début. A un moment, il faut y mettre de la volonté et faire le choix d’aimer la personne. Si tu n’es pas prêt à quitter la vision idéaliste et romantique de la relation, change de mec, recommence et deux ans après tu auras le même problème. Sinon, il faut se dire que la relation, c’est du boulot, ça se travaille, et que il y a des hauts et des bas dans la vie… et que ça vaut le coup.
Enfin le coup de flip au moment ou vous allez acheter un appart montre bien que ton pb c’est l’engagement, non? A toi de voir ce que tu veux…
Bonjour Meryl,
Je connais bien ton problème, je suis moi-même en couple depuis 4 ans et, à peu près tous les ans, j’ai un “passage à vide” qui peut durer de deux semaines à deux voire trois mois, durant lesquels je me pose exactement les mêmes questions que toi : est-ce que c’est le bon ? pourquoi il m’agace ? est-ce que c’est moi qui ai un problème ? etc. Ce “passage à vide” ne revient pas pile poil tous les ans, de façon régulière, heureusement !
La première fois, j’en ai parlé avec lui et, comme le tien, il a fait des efforts. Je me suis accrochée et c’est passé, peut-être aussi parce que je me suis efforcée de “booster” un peu notre couple : un peu plus de choses à deux, de sorties, etc. (mon mec est très très très casanier, et c’est assez compliqué de le faire sortir :) En fait, par lâcheté ou par amour, je ne sais pas trop ce qui convient le mieux, je n’ai jamais entrepris de le quitter. J’ai failli une fois, mais j’ai pesé le pour et le contre, et j’ai réalisé que je ne voulais pas être sans lui.
Et quand il m’agace vraiment trop (il est aussi bordélique et terriblement tête en l’air), je prends un peu l’air en allant voir mes amis, seule. C’est bien aussi, pour l’équilibre du couple, de pouvoir avoir ses moments “à soi”.
Voilà donc un peu de mon vécu, j’espère que ça pourra t’aider. Si je dois te donner un dernier conseil, ne prend pas de décision trop hâtive, réfléchis longtemps pour ne pas te dire plus tard que tu as fais une bêtise…
Bonjour,
Moi, je pense qu’il faut parfois persévérer pendant quelques mois voir quelques années et voir ce que ça donne car personnellement j’ai eu des aventures avant de connaître mon mari avec plusieurs garçons (l’un après l’autre biensure!) qui étaient tous différents et avaient tous des qualités et des défauts mais dont les défauts au bout d’un certain temps prennaient tant de place à mes yeux que je ne voyaient plus leurs qualités et c’est bien pour ça que je me suis séparée d’eux. Mon mari a également un bon nombre de défauts mais qui me semblent plus facile à gérer et à supporter au quotidient mais il faut bien se dire que sur les 6 ans et demis que nous sommes ensemble, ça n’a pas été rose tous les jours… Les hauts et les bas font partie de la vie de couple alors il faut gérer au mieux, moi, avant de me marier j’ai fait une liste de pour et de contre, si je ne note pas 36 fois le même défaut qui m’exaspère en utilisant u vocabulaire des plus large, je peux arriver à faire en sorte que les qualités soient en plus grands nombre que les défauts et ça m’aide parfois aussi que quelcun qui nous connait bien me dise ses qualités et de manière objective que moi aussi j’ai une tonne de défauts…
Bref, il faut voir comment on se sent en la présence de notre homme mais moi c’est sure, j’ai fait le bon choix en me mariant avec mon homme car depuis le mariage il est devenu plus attentionné qu’avant et j’en avais grandement besoin!
Je dois dire aussi que s’engager que ce soit en se mariant ou comme vous en projetant d’acheter un appartement, ça peut faire un peu peur et du fait, on se pose des tonnes de questions car on a l’impression qu’une fois l’étape franchie, il sera difficile de faire marche arrière! Ce n’est pas un tort d’y réfléchir à 2 fois mais il ne s’agit pas non plus de se pourrir la vie! Parfois, il faut prendre la vie comme elle vient! (ça me va bien de dire ça… Moi qui stress pour 3 fois rien!) Allez, réfléchissez donc bien mais pas trop et bonne chance dans votre vie amoureuse!
Je suis en couple depuis 16 ans et heureuse en ménage depuis 14 ans. Ce n’était pas le coup de foudre au début, mais ensuite, j’ai rapidement su que c’était le bon. Curieusement nous ne nous ressemblons pas du tout. Je suis posée, réservée, très littéraire et artistique, et lui est sportif, terre à terre, télévision et promenades. Et ça marche très bien comme ça ! Nous avons chacun besoin de nos moments de solitude dans la journée, voilà tout. Il va de soi que nous ne passons pas ensemble chaque minute de notre temps libre. Nous avons par contre la même façon (positive) de voir la vie, d’élever nos enfants, et les mêmes projets sur le long terme. Et je vais m’attirer les foudres de tout le monde en disant que NON, si c’est le bon, on n’a pas d’effort à faire.
Bonjour Meryl ! Je suis d’accord avec Aniouchka (j’espère que ça ne dérange pas Hélène qu’on utilise l’option répondre pour ça, mais c’est au cas où des commentaires viennent s’intercaler) !
Le mien, j’ai failli ne pas rester avec lui au début car il me donnait déjà des preuves d’amour alors que j’en étais encore au stade “une amourette et après on verra bien”. J’ai fini par tomber vraiment amoureuse de lui et à me rendre compte que même si j’avais été amoureuse avant, ce n’était pas pareil, déjà parce que lui me convient vraiment bien, et ensuite pcq on a une relation saine, ce qui n’était pas toujours le cas avec mes ex-conquêtes.
Il y a à peine 2 semaines, j’ai ressenti l’agacement que je n’avais plus senti depuis, je dirais, un an. Tout ce qui sortait de sa bouche avait le don de m’énerver, ses petits défauts du début ressortaient. Mais c’est passé comme c’est venu. Pcq je me force à prendre un peu sur moi même si je lui dis quelques méchancetés pour lui faire comprendre ce que je ne supporte pas (ex: “T’es chiant quand tu fais ça”, “Tu dis toujours ça, et tu ne le fais pas”, etc).
Nous sortons beaucoup, tous les deux. Principalement avec des amis à lui, qui sont devenus peu à peu aussi mes amis. Et je pense que ces sorties font du bien. Car meme si un jour il m’énerve, le fait de nous retrouver tous ensemble et peut-être de s’éloigner un peu l’un de l’autre pendant une soirée fait qu’on a d’autant plus envie d’être ensemble le lendemain.
Je ne sais pas si ça t’aide, chaque personne et chaque couple sont différents, mais moi, ce qui m’a sauvée, est de ne plus me poser de questions.
Il m’en a empeché au début, et je pense que c’est pour ça que j’ai commencé à me sentir bien avec lui. Maintenant c’est moi qui me l’impose, et la crise passe d’elle-même !
J’espère que tu trouveras tes réponses en ne les cherchant pas ;-)
Merci les filles pour vos réponses
cristytrinity : je crois que ta grand mère a raison : la “parole du sage” ! Nos mères et grands mères ont expérimenté la vie bien avant nous et leurs conseils valent de l’or. (on le comprends souvent trop tard…)
MacaronPistache : exact, tu soulèves une vraie question : peut être que je dois d’abord me trouver moi même
Vanessa : on se serre les coudes !
Atchoum : merci :)
Gina : c’est bien ce que je crains, de recommencer le même schéma éternellement… mais je ne peux pas m’empêcher de penser que cette situation est peut être une alerte pour me dire que c’est pas le bon… grosse prise de tête. En tout cas tu as raison quand tu dis qu’une relation ça se travaille. Par contre je ne pense pas que l’appart ait un lien car ça fait plus de 6 mois qu’on cherche et seulement 3 semaine que je suis pas bien. En tout cas ton message me booste merci.
Aniouchka : c’est vrai nos expériences sont un peu similaires, ça me rassure de voir que je ne suis pas seule. Pour ce qui est du temps “chacun de notre côté” ça se passe bien car on a tous les deux des passions différentes et très prenantes, et lui voyage beaucoup. Merci pour ton témoignage!
Drine : c’est vrai qu’on est assez fortes nous les filles pour se poser mille questions, tout le temps. Ton expérience est intéressante, Je vais réfléchir à ça, merci :)
Bonjour Hélène et Meryl (et les autres :P). J’ai eu l’impression de me lire, j’ai vécu exactement la même chose avec mon dernier petit copain, bon moi ça n’a duré qu’un mois, tu vois c’est encore pire !! Déjà que j’avais passé – il me semble – 4 ans toute seule, je tombe sur un gars beau, gentil, attentionné et au bout d’un certain temps je bloque sur ses défauts, le moindre truc chez lui m’énerve, plus envie de la voir, envie de rester seule etc… Je ne sais pas quoi te dire, hormis que tu es loin d’être la seule, moi à 29 ans, bien évidemment que j’aimerais avoir un homme et, pourquoi pas un enfant, mais si la vie en décide autrement, je l’accepterai ;). Il ne faut pas que tu te sentes coupable, si tu as envie de rester seule, fais ce dont tu as envie ! (bien sûr tu peux voir tes amis, sortir, t’éclater…). Sors, voyage, achète-toi des fringues, du maquillage, bref : vis ! A mon avis, pas mal de filles ne s’attendaient pas à rencontrer l’amour de leur vie au moment où c’est arrivé ! Et tu sais ce que je me dis ? Parce-qu’évidemment, on m’a dit “mais il faut que tu fasses des concessions, la vie à deux est pleine de concessions…” et bien je me dis que, non quoiqu’il arrive je n’en ferai jamais ! C’est soit le mec se met au pli, soit il dégage :P. Bon je sais pas si ça va te servir à grand chose, j’ai un peu un caractère… Spécial dirons-nous lol. Je suis pas une fille “toute douce”, “toute douée pour la vie à deux”, comme dirait notre amis Florence Foresti :D. Donc ne bloque pas trop sur ça, et vie ta vie quoiqu’il advienne ;)
Je pense que tu es la seule à pouvoir dire si c’est “le bon”.
Mais je crois aussi profondément que la société et l’éducation nous laissent penser que l’amour, c’est les papillons dans le ventre du début, c’est se comprendre en permanence, c’est fusionnel…
Et bien pardonne-moi l’expression mais tout ça c’est des conneries :)
“Le bon”, il y aura toujours des moment où il t’emmerdera. Il ne sera jamais comme toi. Il ne te comprendra pas toujours, et tu ne le comprendras pas tout le temps non plus. Quand tu dis “je ne supporte plus ses petits défauts… Il essaye de faire des efforts”, ça me donne l’impression que tu n’as pas compris cela (c’est pas un reproche, c’est un truc qu’on met tous et toutes plus ou moins de temps à intégrer :-)) et que tu t’attends à ce qu’il corresponde en permanence à ce que tu attends/imagines/souhaites de lui. Et ça, ça ne peut jamais marcher. Lui aussi il y a sûrement des trucs chez toi qu’ils ne comprend pas et qui l’embêtent, ça ne serait pas juste non plus qu’il te demande de changer qui tu es.
Je crois qu’il faut chercher quelqu’un avec qui c’est cool de passer du temps, avec qui on aime faire des trucs – suffisamment pour avoir envie de faire de gros trucs (comme la maison, le chien, les gosses ou tout ce qui vous fait envie…), et pour arriver à supporter les “petits défauts” qui nous ennuient.
Mais pour le reste, il ne faut pas espérer que ça soit la fusion totale sur un nuage rose pendant toute la vie, parce que ça ne marche comme ça pour personne :)
Bon courage dans ta réflexion en tous cas!
Bonjour Meryl, qui a dit qu’une fois qu’on a trouvé un compagnon de route le chemin était rectiligne et sans embuche et la vie que de rose colorée … Je pense que tu dois absolûment être honnête avec soi même… Ton compagnon ne t’apporte t il pas davantage que cette gêne que provoquent ses petits travers ? Le prince charmant n’existe pas, je fais avec les défauts de mon conjoint, je laisse couler, je sais pas ce que vous les filles en penser mais il est très difficile de changer, changer sa nature, son caractère ou alors vraiment sur du long terme… mais encore une fois sois sincère avec toi même la question est simple veux tu ou non construire un projet avec cette homme là …veux tu des enfants avec lui ? Moi aussi, je crains souvent de me retrouver seule, car aucune relation n’est pérenne, mais c’est la vie, une vraie roue, des hauts et des bas, des choix à faire, réfléchis bien et ne restes pas avec ce monsieur juste pour faire bien, rentrer dans des schémas … ce qui est assez parlant c’est que tu n’as plus envie de lui, un conseil si tu veux tenter un sauvetage de ce couple : “le break”, meilleur moyen de se rendre compte s’il te manque ou pas… ne pas confondre aimer quelqu’un et aimer la situation d’être avec quelqu’un… Bise, et déjà ta réflexion manifeste que tu veux une harmonie …et je souhaite que tu y parviennes !
Je pense qu’il est le bon quand on a pas besoin de réfléchir à tout ça… quand je l’ai rencontré, j’étais plus jeune et nous avions deux ans de différence, ce qui me paraissait énorme puisqu’il était plus jeune que moi! un gamin! je ne pensais pas continuer, pourtant il s’est “imposé” à moi, je ne pouvais pas faire autrement que de le revoir tant il était différent des autres… et aujourd’hui je ne me pose plus de question : depuis trois ans, je me laisse porter à ses côtés, car c’est là que je suis le mieux… le plus joli cadeau qu’il pourrait me faire aujourd’hui serait d’accepter de faire un enfant, mais il se sent encore trop jeune… ;-)
Cela dit, je suis entièrement d’accord avec les filles qui ont commenté, quand on aime quelqu’un, on aime aussi ses défauts, et l’histoire est effectivement semée d’embûches, sinon ça ne serait pas marrant!
Laetitia, Lullaby, Isaro, Tartinobeurre
Vos témoignages me font poser les bonnes questions, m’aident à avancer et me redonnent du courage, merci !
Mais au delà de ses défauts qui finalement ne sont qu’un grain de sable à mon engrenage merdique du moment, ce qui me fait le plus peur, c est ce “vide” de sentiments que je ressens pour lui en ce moment.
Ca vous est déjà arrivé au cours d’une relation d’avoir l’impression de ne plus rien ressentir ? (je ne suis même plus jalouse c’est pour dire !…)
Tartinobeurre par exemple, tu n’as jamais ressenti ça ?
Bonjour Meryl,
Ça va bientôt faire 7 ans que je suis en couple avec le même garçon et 6 ans que je me pose les mêmes questions que toi.
Après multiples remises en question, discutions avec mon copain, crises de larmes, disputes, pauses, etc… Je suis toujours avec lui même si j’hésite encore sur la raison (peur, obstination, amour?). Qu’importe, ce n’est pas la question.
Toujours est-il que pendant ces 6 ans de prise de tête j’ai quand même compris quelques petites choses.
A savoir qu’on a souvent tendance à attendre de l’autre qu’il nous comble et nous rende la vie plus belle par ça simple présence, chaque jour de notre vie. Alors que c’est un énorme tord!
Seul les débuts sont tellement euphorisants qu’ils anesthésient notre cerveau et nous font paraître tout plus brillant, plus beau, plus doux.
Quand les hormones se calment et qu’on s’habitue à la drogue, c’est le moment où la relation devient un travail à plein temps.
Pour vivre en couple il faut le vouloir ! Ce n’est pas magique, c’est des efforts quotidiens..
Alors pour répondre à ta question, je ne sais pas si c’est “le bon” mais ce qui est sur c’est que tu n’a pas l’air prête pour le voir de toute façon.
Je te conseille de te demander plutôt L’importance qu’il a dans ta vie. Tu le considère au même titre qu’un membre proche de ta famille? Il compte plus que ta meilleure amie? Tu ne supporte pas l’idée de ne plus le voir, de ne même plus avoir de ses nouvelles?
Si tu réponds par la positive il y a encore surement du potentiel dans votre couple. Ne t’inquiète pas pour les papillons dans le ventre, on peut les faire revenir.
bonne chance
Peut-être faudrait-il trouver des astuces pour remedier à ses problèmes distraction… Post-it acrrochés un peu partout, lui envoyer des mails, des sms pour lui rappeler gentiment ce à quoi tu veux qu’il pense…
Je pense qu’il faut voir si toutes les qualités qu’il possède (et pas les moindres) ne valent pas un petit “défaut”… Est-ce que la perfection existe ? Ne serait-elle pas ennuyeuse ? Se dire aussi que nous-mêmes avons des défauts et que l’on nous aime aussi malgré cela…
Avec toutes les réponses, j’espère que tu réussiras à trouver TA REPONSE parce que c’est celle-ci qui est la plus importante…
J’ai lu ton récit avec attention, je suis aussi en “plein passage à vide” en ce moment… Je dirai aussi que ça m’arrive une fois par an, à la différence que moi je ne lui en parle pas, car je compte sur le fait que ça ira mieux après. Et je crois que les problèmes viennent de moi, j’ai l’impression que je ne serai jamais assez satisfaite avec personne. Avec les années j’ai plus ou moins compris que “le bon” n’existe pas, mais qu’il faut comme dit plus haut “choisir d’aimer une personne”. Je n’ai que 22 ans, suis en couple depuis trois ans, vis avec, donc les moments de doute,il y en a… Quand toute sa famille projète notre avenir, je me dis “est-ce que c’est vraiment ça que je veux ?”, mais au final quand je suis loin de lui je ne me sens pas bien, donc c’est que ça marche à peu près.
Mais je crois qu’avec qui que tu sois, tu auras toujours des doutes, tu te prendras toujours la tête, tu te demanderas toujours si c’est le bon…Car personne ne nous correspond entièrement. Il faut donc que tu te sentes assez bien avec quelqu’un pour qu’il représente plus pour toi que les autres, et que tu passes outre les petits défauts…
Un jour j’ai lu quelque part que lorsqu’on se demandait “est ce que je l’aime toujours?” c’était déjà le signe qu’on n’aime plus la personne. Personnellement je ne suis pas d’accord avec ça. On a juste besoin de faire une mise au point avec soi-même.
Peut être que juste cette fois, si vraiment tu as de l’affection pour l’homme avec qui tu partages ta vie, essaie de rester plus, juste pour voir. Repousse un peu les gros projets et vois ce qu’il advient. Et si tu es mal à l’aise, pars.
Bon courage en tout cas, ce problème on l’a presque toutes je pense, et pour toute la vie!
bonjour!
alors alors . il me semble que tu es insatisfaite, mais pas forcément avec l’homme avec qui tu partages en ce moment ta vie, mais avec toi même! attention, je ne te culpabilise pas hein, mais c’est tout à fait courant de connaître ces moments de lassitude! on est humain voyons!
je crois que tu penses savoir ce que tu veux, mais qu’au final, tes aspirations sont autres.
il faut savoir composer avec les défauts de l’autre qui nous ravissent au début et nous débectent par la suite :-) mais là je ne t’apprends rien !
j’ai connu la même situation, avec mon actuel copain avec qui je suis depuis 2 ans et demi. comme toi je lui en ai parlé, ça l’a secoué, et il a redoublé d’attentions à mon égard, mais ça m’énervait quand même … le grand changement dans ma vie, comment ais je fais pour “retomber” amoureuse? je me suis éloignée un peu, au lieu de le voir tous les jours ou tous les deux jours, j’ai réduis les fréquences, j’ai pris du temps pour moi, pour me centrer sur mes études, sur mon futur, je l’ai même obligé à partager avec moi ma passion pour le ski :-) oui c’était égoiste mais ça m’a fait un bien fou de reprendre une place individuelle et de ne pas forcément faire petit couple fusionnel …. et un soir, il m’a manqué atrocement. il a été super patient, ça a duré bien 2 ou 3 mois ce petit manège, où il fallait me laisser tranquille etc … et il a tout pris sur lui. demande lui de t’accompagner dans ta demarche de recentrage sur toi même, voilà quel serait mon conseil.
autre chose, et là c’est purement physique , mais je l’évoque quand même car on ne sait jamais, j’ai arrêté la pilule il y a presque un mois ! ça m’a boosté à mort dans mon couple! sur tous les plans, physique et psychique, je n’ai plus l’impression d’être un encéphalogramme plat face à l’amûûûûûr lol
peut être que oui, ce n’ets pas le bon pour toi, mais sache qu’au moins tu ressens ce que te dis ton coeur, tu vois que tu angoisses .. c’est plutôt rassurant de voir qu’on réagit, non?
Grisblanc : en réalité le vrai problème ce ne sont pas ses défauts, je pense que c’est juste la petite goutte d’eau qui fait déborder le vase en ce moment; Mon vrai problème c’est d’avoir l’impression de ne plus rien ressentir pour lui et c’est vraiment troublant.
Wolly, je ressens exactement la même chose que toi quand notre entourage “projète notre avenir” et quand je vois mes copines trépigner en imaginant leur mariage ou leur bébé, j’ai l’impression de pas être normale.
Marie : tu as complètement raison (la seule chose c’est que ça va être dur de s’éloigner plus car il voyage déjà énormément :) )
Bonjour Meryl,
Petit comm pour parler de ce vide que ut évoques… J’ai rencontré mon homme il y a 5 ans, ca a été très intense et très naturel très vite – on habitait ensemble au bout de 3 mois, on s’est mariés 1.5 ans après notre rencontre et aujourd’hui, on a une petite fille de 8 mois :)
Ca m’est arrivé je crois au bout d’un an – tout d’un coup, un vide de sentiments, alors qu’encore quelques semaines avant j’avais des bouffées d’amour qui m’étouffaient… Et là cette impression de ne rien ressentir, panique !!!
Je lui en ai parlé, de manière un peu confuse car je ne savais pas ce qui se passait – il a été tout doux et juste présent pour moi si j’en avais besoin.
C’est passé en douceur, au bout de quelques semaines mes bouffées d’amour sont revenues ;)
C’est déjà arrivé depuis mais vraiment moindre, et je crois qu’en fait dans mon cas c’est de a protection – je suis souvent une grande flippée, j’anticipe sur tout et du coup angoisse souvent alors que lui attend de voir venir, et je pense que quand j’angoisse trop, quelque part mon cœur se gèle pour me faire comprendre que ca suffit :)
Voilà je n’ai pas de grandes théories sur la vie à 2, il y a suffisamment de com sur le sujet, mais je pense vraiment que ce vide ne veux pas dire que tu n’aimes plus – c’est un signal d’alarme, à toi de prendre le temps de l’interpréter dans ton cas particulier !
Lullaby Septante-Sept a parfaitement résumé ma pensée.
Il faut savoir surmonter l’envolée progressive des “papillons dans le ventre” du début et se demander si, malgré leur départ, la compagnie de l’être aimé est toujours agréable, si on a des choses à se dire, si on peut l’envisager autrement qu’en amoureux passionné (en père de famille, par exemple).
Si la réponse est oui, alors l’envolée des papillons n’est pas un drame, juste une étape normale de la relation.
Si la réponse est non, alors oui, il faut se poser des question.
Mais si, d’une manière générale, tu ne peux te résoudre à rester avec quelqu’un avec qui tu n’éprouves plus la passion du début, alors je crains que la question ne se repose tous les 2 ou 3 ans quel que soit la personne que tu auras choisie.
Cec je me reconnais vraiment dans ton caractère, angoissée, toujours en anticipation, et j’ai tendance des fois à me protéger, mais inconsciemment.
Je tiens à préciser qu’il y a trois semaines on a diagnostiqué un cancer à ma meilleure amie. Elle va normalement s’en sortir, j’ai l’impression de plutôt bien le gérer dans ma tête, j’essaye surtout d’être là pour elle et de l’aider à positiver, même si il m’arrive par fois d’avoir des gros coups de blues le soir. Je me demande si les évènements importants n’ont pas aussi un impact sur nos sentiments amoureux, même si les 2 ne sont pas directement liés.
Je crois que l’erreur est de croire que l’amour est uniquement une émotion.
Pour moi il y a une différence fondamentale entre aimer et être amoureux.
Etre amoureux c’est les papillons dans le ventre, l’émerveillement…
C’est génial mais ça ne peut pas durer non stop.
Aimer c’est différent, c’est le choix qui suit l’émotion. C’est se dire que même si cette émotion n’est pas permanente, on fait le choix de rester avec la personne de l’accompagner, de la soutenir même si parfois ça nous coûte.
C’est un choix constant, qu’on renouvelle à chaque jour passé ensemble.
Et si tout se passe bien l’émotion refait surface, parfois différente mais elle revient et puis repart continuellement.
Il n’y a pas de mal à renoncer, si ce choix te rend malheureuse.
Je me demande simplement si tu n’attends pas trop de l’amour. Aucune relation ne peux te combler à 100%. La première personne qui a pour mission de te rendre heureuse, c’est toi même et ça passe avant toute relation. J’ai l’impression que ta quête de l’amour parfait te permet d’éviter de te concentrer sur une question cruciale: comment te rendre heureuse toi même…
Ce ne sont évidemment que des suppositions, mais c’est ma perception.
Comme toi j ai toujours été en couple pour de longues durées. Comme toi, j’ai toujours fini par m’en lasser…
Aujourd’hui, je suis en couple depuis 3 ans et c’est vrai : des fois je me suis sentie lassée. Sauf que…
Sauf qu’il faut passer un certain cap qui consiste à aller d’une période un peu fusionnelle à une autre plus routinière mais aussi plus agréable à mon sens.
Je me suis rendue compte que l’amour fou ne pouvait pas perdurer entre deux personnes, c’est comme ça. Mais lorsqu’une complicité, une confiance et l’envie de construire des projets avec l’autre perdurent c’est qu’on parle bien d’amour.
Un amour certes différent des débuts, mais qui me permet au quotidien de me sentir bien tout simplement, de ne plus avoir besoin d’être collée à ses basques, de ne plus être jalouse (je veux dire : jalouse pour rien ;)) et de se retrouver le soir pour discuter de notre journée, partir en we ou sortir avec des potes avec cet apaisement d’un amour doux, profond et sincère mais qui ne redeviendra jamais la fougue des débuts (certains couples qui n’arrivent pas à se faire à cette idée sont généralement ceux qui s’engueulent très souvent de manière violente pour se retrouver “plus fort”, jusqu’à la prochaine engueulade…).
Je te conseille donc de prendre ton temps, ça ne se fait pas en 3 semaines. Évidemment si dans 3 mois tu es toujours dans cet état pose-toi des questions mais attention à ne pas laisser partir l’homme de ta vie, pour une simple étape normale d’une vie de couple que tu auras pris comme une alerte.
Bien à toi
N’aurais-tu pas surtout une peur panique (et inconsciente) de l’engagement ? Et du coup tu mets tout en oeuvre, peut-être sans t’en rendre compte, pour que tout rate au moment où ça devient sérieux.
Il faudrait travailler sur toi-même à mon avis, avant de te poser 1000 questions sur ton chéri ;-)
Vos commentaires sont tellement constructifs, vous pouvez pas savoir comme ça me fait du bien de vous lire.
Bonjour!
Je pense qu’il s’agit comme tout les couples d’un cap (3 ans, 7 ans) les durées sont pas gravées dans le marbre mais c’est vrai que ça arrive souvent dans ces eaux -là. En fait on vient de passer le cap fusionel, celui où aucune question ne se pose , j’ai entendu dire que c’était du à une hormone qu’on sécrète le temps de pouvoir s’accoupler en parfaite harmonie (la nature est bien faite) sauf qu’on est sorties du règne animal et qu’on pense: Horreur! Et si??? Alors on prend le taurau par les cornes, et on entre vaillament dans la phase de construction.. et si ton vide se traduisait par un trop plein des présence à deux? Et lui, comment se sent-il après tout ce temps? Tu lui as posé la question? Vous avez des objectifs pour dans disons 1 an? Un voyage, un mariage, un achat important, nouveau(x) boulot(s), apprendre le macramé? Le problème aujourd’hui c’est qu’on se pose trop questions, induites par des magazines qui font de la psychologie à trois ronds… tu dis qu’il est tête en l’air mais toi tu ne serais pas trop dans le contrôle? L’autre ne sera jamais ce qu’on veut c’est tout ce qu’il faut retenir..
Une fille en couple depuis 6 ans
Alors pour moi ça fait 35 ans que je suis avec le même homme ! il est pas parfait, moi non plus – parfois il m’em******* et vice versa , parfois ça clash , parfois ça ronronne :) et ça été toujours comme ça ! les princes charmants et tout le tralala c’est du baratin , enfin pour moi ! ça l’a toujours été ! le test , en quelque sorte a été la distance – si sans lui tu es plus heureuse qu’avec lui , si il te manque pas , si tu as comme un besoin de lui parler , le toucher ……mais bon , je te parle pas de quelques jours de séparation , je te parle de mois – mais le problème est que tu prends un risque – ça peut être lui qui va se trouver mieux seul :) Alors je peux pas vraiment te dire , mais écoute ton instinct, tu peux pas t’éclater en permanence avec un compagnon parce que tu l’aime – il y a des ups et des downs ! les papillons , la tête dans les nuages , c’est une période qui passe et heureusement dans un sens – moi même je n’était pas sure de moi , mais ça me dérangeait pas – je me disais si ça marche , c’est bien ! sinon ………….:) d’ailleurs c’est pour cela que nos dix premières années , pas d’enfants, pas de projets immobiliers – on a juste vécu ensemble , sans se prendre la tête et je regrette pas , on a bien profité et ensuite on a eu notre fils et la on s’est “installé” :)))) parfois il faut juste vivre, et voir venir sans se triturer le bulbe lol En amour il y a pas de date limite ou de garantie – mais si tu joue pas , tu perds pas mais tu gagneras jamais !!!!!!!!
Tu devrais peut-être faire un “break”. Histoire de te remettre les idées en place et de voir s’il te manque ou non quand vous n’êtes plus ensemble. Laisse-toi quelques mois pour y réfléchir ! :)
Biz ^^
sandrine: Laurence/Mutante: jaydeedwa: puzugo: Thegeekwhisperer: Roxane: bienvenue les filles !
petit passage à vide qui arrive à tout le monde. Tu dois savoir au fond de toi si tu l’aimes ou pas. … peut-être as-tu besoin d’engagement ? de fonder ta famille ?
Meryl: Je l’ai ressenti pour un ex : plus de jalousie, plus de sentiments, mais je me le cachais. prises de tête tout le temps, et ses défauts prenaient toute la place dans notre relation. jusqu’au jour où j’ai rencontré un homme charmant, avec qui je me suis rendue compte que je pouvais flirter et redécouvrir que je pouvais plaire. j’ai quitté mon ami de l’époque. il ne s’est rien passé avec ce jeune homme, mais il m’a aidée à me libérer. un homme de transition comme on dit, puisqu’après j’ai rencontré l’actuel! ;-)
Chère Meryl,
C’est curieux, je traverse exactement la même période que toi en ce moment..J’ai eu un “pic” de doutes le weekend dernier, avec envie de rompre et de tout recommencer seule -et j’en lui en ai même parlé. Ce n’est pas la première fois que ça m’arrive, ce sont des phases, des moments où on a l’impression que la flamme s’est éteinte et où on se demande pourquoi rester pour vivre une éternelle routine…Mais je pense que, empêtrée dans notre quotidien, nous confondons routine et stabilité, construction…La passion ne peut en effet pas durer toujours, mais la complicité, la confiance qui s’installent ne sont-elles pas aussi de merveilleux cadeaux?
Je pense aussi, comme beaucoup d’entre vous, qu’il faut se laisser du temps, ne pas prendre de décisions hâtives et, comme dirait ma mère “laisser la vie trouver son chemin”….
Je te souhaite (et vous souhaite!) beaucoup de bonheur et d’apaisement…
Anaïs
Anaïs: bienvenue à toi ;-)
Bonjour,
Ma petite pierre à l’édifice pour peut-être aider Méryl. En fait, je reste un peu bloquée sur le titre du billet. Pourquoi est-ce qu’il n’y aurait “le bon” c’est à dire un seul être au monde qui puisse nous correspondre ? Du coup, je pense que cela crée une terrible pression et des questionnements angoissants (et si je me trompais ? et s’il y avait mieux ailleurs ? et si l’herbe était plus verte ailleurs ?). Si tu arrives à laisser de côté ces idées de quête, alors tes questions porteront uniquement sur la relation que tu vis en ce moment : te convient-elle ou pas ? aimes-tu cet homme ? que veux tu faire avec lui ?
Questions qui déjà seront difficiles à résoudre, car ce n’est pas toujours simple de savoir ou on en est, mais au moins sans la pression d’un idéal et d’une peur de passer à côté de quelque chose.
Je suis persuadée qu’il n’y a pas un chemin unique pour chacun, un seul et unique “le bon”. Je suis en couple depuis 10 ans, avec “le bon” que j’ai choisi ! Ce qui n’empêche pas que j’aie également pendant ces 10 ans croisé un autre homme, dont je suis persuadée qui aurait pu aussi être “le bon”. Quand je l’ai rencontré, j’ai trouvé ça formidable et très destressant de savoir qu’il existe plusieurs hommes qui peuvent répondre à cette définition, et que finalement, n’est “le bon” que celui qu’on choisit comme tel.
Je ne sais pas si cela pourra d’aider à envisager les choses différemment et plus sereinement et à faire des choix (et non pas “le bon choix”, là encore quelle pression !, comme si tout était forcément irrémédiable et définitif).
Amicalement, Violette
c’est sûrement mon 1er com ici …
tout n’est pas toujours rose dans une relation ! passé la période de la passion, le couple subit de temps à autre une sorte de lassitude. Les petits défauts chez l’autre qui nous faisaient rire à l’époque nous font grincer des dents aujourd’hui.
Cela fait bientot 10ans que je suis avec mon conjoint ( 4ans de mariage) et il m’arrive par période de ne pratiquement plus pouvoir supporter ses défauts . Mais j’ai envie de dire que c’est normal. Le couple évolue, il est fait de compromis mais toujours d’amour partagé.
Quand on sent qu’on est pas dans une bonne phase, on part tous les 2 en week end pour se retrouver en dehors du métro-boulot-dodo et cela nous redonne de l’énergie .
C’est naturel de ne pas pouvoir toujours trouver son conjoint parfait et d’être toujours le sourire aux lèvres devant lui .
Don’t worry, Be happy ! :-)
Les commentaires précédents ont déjà apporté beaucoup de réponses… Que rajouter ? Que chacun construit sa propre histoire, son propre couple, sans se calquer sur les projets des autres. Et c’est parfois difficile de ne pas se laisser imposer des choix ambiants, ceux de la famille, des amis ou de la société.
Personnellement j’ai pu m’épanouir dans mon couple quand j’ai compris qu’on n’était pas obligé d’enchaîner mariage, enfants… On n’est même pas propriétaires après 6 ans de vie commune, un comble pour certain(e)s !!!
Et j’ai aussi compris que mon homme avait les défauts de ses qualités, celles qui m’avaient tellement plues au départ : il est tête en l’air et désorganisé ? J’aime énormément nos week-ends improvisés et nos vacances à l’aventure… Il pourrait gagner bien davantage s’il avait provoqué/saisi des opportunités professionnelles ? Je n’aurais pas supporté un carriériste…
Bref, peut-être faut-il d’abord savoir de quelle vie tu as envie, avant de savoir avec qui la partager ??!?
Le tien est tête en l’air? Le mien est plutôt du genre ultra organisé tendance un peu control freak..Ca a des bons côtés, mais la fantaisie manque un peu! décidément, on ne peut jamais tout avoir et on a toujours un peu l’impression que l’herbe est plus verte ailleurs… Il faut donc peut-être les guider pour combler leurs petites lacunes..Ainsi, on peut s’améliorer à deux!
Bonne chance à toutes!
Bonjour Meryl,
Je vois que tu a reçu beaucoup de témoignages et de conseils qui je l’espère pourront t’aider. j’ai juste 2 remarque à voir, c’est étonnant de voir le lien que tu fais entre l’achat d’un appartement et ton questionnement à propos de ton homme. Peut- être que le fait d’acheter un bien avec lui représente un lien ” dans le dur” et que cela te fera passer à une autre étape de ta relation, après la passion qui dure environ 1 an( du moins pour moi) avant de passer à une autre étape de la relation amoureuse. Mais un appartement acheté en commun c’est comme le mariage, on peut s’en séparer même si cela peut impliquer du temps perdu voire de l’argent perdu. mais cela n’est que du matériel. Mon autre remarque est que tu semble amoureuse de l’amour, du moins du sentiement amoureux mais que ce dernier reste pour toi au stade de la passion, des papillons dans le ventre et d’une pointe de jalousie. Je suis en couple depuis 12 ans et crois moi les prochaines étapes sont certes moins “violentes” mais tout aussi belle. Je te souaite bon courage dans ta réflexion.
Violette: Zabellou: soyez les bienvenues ;-)
bonjour ,
je commente ce blog pour la 1ere fois alors que pourtant je le lis tous les jours
je pense comme beaucoup que l’amour ca se construit et ça s’entretient, mais cela quand jamais on ne doute des sentiments
en revanche quand on en vient à douter des sentiments et que, avant d’avoir réellement réalisé des projets avec la personne en question, on se remet tellement en question, je pense qu’il vaut mieux faire un break, réfléchir et ne pas se lancer dans des projets qui par la suite pourrait nous rendre prisonnier de la relation, du style : “je l’aime plus mais j’ai quand même un appart et deux enfants avec lui”
je te souhaite du courage
Je suis avec le même mec depuis 4 ans et demi.
Le cap des trois ans est fatidique, on a eu un peu de mal à ce moment là.
Explication chimique: pendant à peu près 3 ans on est très amoureux, aveuglés par nos hormones, après ces 3 ans les hormones chutent et la relation change (et même que si ça dure trois 3 ans, il paraît que c’est le temps qu’il faudrait pour faire et élever un enfant correctement à 2, biologie quand tu nous tient ^^ ).
Je peux t’affirmer quelque chose avec certitude: si tu le quittes et que tu te mets avec quelqu’un d’autre, il y aura toujours ce cap à passer. Et apparemment au vue de la durée de tes relations, c’est un cap qui pose problème (mais je ne suis pas psy :p).
Il faut en fait accepter que la relation change (pas forcément en mal hein ;)) et ce n’est pas forcément facile.
Quand on est longtemps avec quelqu’un la passion du début nous manque parfois, mais en même temps certaines choses acquises au fur et à mesure sont très appréciables.
J’espère t’aider, courage!
Ps: parfois nous les êtres humains, on se prend beaucoup trop la tête avec des “petits riens”, je ne dis pas qu’il s’agit d’un petit rien le fait d’avoir des projets etc… mais parfois il y a des moments où on se pose trop de questions, alors relativise, prends du recul et la solution t’apparaitra peut être plus clairement.
bonjour meryl, je pense que dans une relation longue au bout d’un moment on se lasse et on croit qu’on ne les aime plus,a mon avis il faut arreter au bout d’un moment de reproduire sans arret le meme shema, si tu penses que tu a trouver le bon fait tout pour que ca marche, meme si il est tete en l’air il faut aprendre a aimer l’autre comme il est, l’amour ca se construit je ne sais pas si tu es croyante mais ca peux vraiment aider, voila bonne journée
élodie: sois la bienvenue ;-)
Meryl
Tu analyses trés bien ta situation en fait! Tu es dans un cercle vicieux ou tu t’interdis de te “poser” avec un mec. Des que vous arrivez à un stade ou vous devrier faire des projets tu deviens fuyante! Peur d’être heureuse? Peur de vieillir? Peur du stéréotype La maison-le chien-les 3 gosses?
STOP! Arrête de te prendre la tête, laisse lui une chance de te surprendre, tu as l’air d’apprécier l’homme qu’il est et ça, ça n’a pas de prix dans un couple! Tu auras toujours des hauts et des bas mais le tout est d’apprendre à relativiser, avoir du recul sur la situation et se poser les bonnes questions (qu’est-ce que je vais perdre, qu’est-ce que je vais trouver? De quoi j’ai envie?)
Si ta vie manque d’exentricité, lance toi avec lui! Tu dis qu’il est aventurier et original! Je pense que vous pouvez vous éclater ensemble!
En tout cas bon courage!
Bises
Bonjour Meryl :)
Je me permets de commenter ce post car j’ai vécu la même situation, il y a un mois à peine et pourtant, je pense que mon chéri est le bon. Je m’explique:
Je n’ai aussi eu que des relations sérieuses de quelques années. Quand j’étais plus jeune, je suis tombée amoureuse d’un garçon. J’avais 14 ans à l’époque et pourtant, à l’heure actuelle, je sais que je l’aimais vraiment. Et pour preuve, je n’ai pensé qu’à lui jusqu’à mes 20 ans. A ce moment là, je me suis mise en couple avec un gars. Ca a duré 2 ans. Le jour où ce fameux garçon que j’aimais (K) est réapparu, mon sang n’a fait qu’un tour. J’ai tout plaqué (copain, famille qui ne l’aimait pas trop) et je me suis mise avec lui.
Après 6 mois à peine, on se voyait 3 fois par semaine. Et depuis, on peut presque dire que l’on vit ensemble. (en fait je vais encore parfois chez mes parents et je suis étudiante donc j’ai un studio à moi) Je fais les aller-retour pour le voir, etc
J’ai toujours été persuadée que c’était l’homme de ma vie et je vivais dans une bulle de bonheur..
Un jour, il m’a dit clairement que son appart “c’était chez nous”. Sur le coup, j’étais heureuse.
Et POURTANT, quelques jours plus tard (il y a un mois d’ici), le vide total.
L’impression de ne plus l’aimer, d’être lassée, de ne plus avoir envie de lui..
Je commencais à regarder les autres gars avec intérêt, j’essayais de trouver l’idéal en chacun d’eux.
Comme toi, je lui en ai parlé. Et à chaque fois qu’on entamait cette discussion, je me sentais terriblement coupable. J’avais l’impression de le tromper!
J’ai été malheureuse pendant un mois, jour et nuit. A faire des “pour et contre”, à me voir avec qqun d’autre, à pleurer, à angoisser.. Le plus difficile, c’est de se rendre compte que l’autre est malheureux, lui aussi et qu’il fait tout pour nous garder.
Et puis un jour, plus rien.
Ca a commencé par une énorme envie d’affection.. Câlins, bisous, …
Mon appétit sexuel a refait surface. On fait des projets.
On a acheté une petit bête (un petit lapin, j’en rêvais :-) ) et c’est un peu comme notre bébé-avant-l’heure.
Et récemment je me suis fait la réflexion que je venais de passer un cap avec lui. Toutes mes relations n’avaient duré que 2 ans et 8 mois. Et devinez quoi? ca fait 2 ans et 9 mois.
Tout ça pour te dire que je pense qu’énormément de couples passent par là. La peur de l’engagement, le fait de dépasser les engagements précédents, c’est un cap à passer. Je suis certaine que tout ira mieux d’ici quelques semaines. Prévoyez des moments à deux, innovez!
La preuve de ton amour pour lui est dans cette phrase:
“Est ce que, pour la énième fois, je n’ai « pas trouvé le bon » et il faut dans ce cas que je plaque tout alors que nous avions des projets, pour tout recommencer à zéro avec un autre? (cette idée m’angoisse)”
La manière dont tu l’as écris montre clairement que tu n’as pas envie de le quitter :)
Ne cherche pas, je pense que tu as trouvé le bon mais que tu as juste besoin d’un peu de temps pour te faire à cette idée.
Parfois être heureuse, voir que tout va bien, c’est angoissant!
Sisi!! Nous les filles, on est chiantes, il faut s’y faire :)
J’espère avoir pu t’aider Meryl!
Courage!
Laurane: bienvenue à toi ;-)
Je ne peux plus répondre individuellement alors voici un message groupé :
Je veux juste dire à chaque fille qui a répondu que tous les commentaires que je lis m’apportent beaucoup. (Merde ça ressemble un peu à un début de remerciement de cérémonie des oscars ? Tant pis, j’enchaine)
J’ai même du mal à y croire parce que souvent sur les forums on entend tout et n’importe quoi. Des gens qui font semblant de t’aider mais ne sont là que pour parler d’eux, ou alors on tombe sur des donneurs de leçons qui ont besoin de se rassurer.
Alors qu’ici tous vos conseils découlent d’une vraie réflexion. Je commence à croire qu’ Hélène a fait un casting pour donner accès aux commentaires seulement aux nanas pertinentes ! Sérieux, sur les autres forums on en voit des vertes et des pas mures.
C’est top de pouvoir échanger avec des filles que l’on ne connait pas mais avec qui, au final, on se sent proche. A chaque fois que vous me racontez votre histoire je me reconnais dans certaines de vos lignes.
Hélène ton blog n’est pas là que pour nos délicieuses futilités de filles : j’ai lu d’autre sujets dans “O toi lectrice” parfois bien plus graves que le mien et je trouve ça chouette une telle solidarité entre filles. J’espère que je pourrai à mon tour vous aider quand vous aurez des petits soucis. Et que mon propre problème vous aidera aussi dans votre cheminement personnel.
Je vais surement me répéter mais je m’en fou : mille fois merci les filles <3 (c'est un coeur mais il faut pencher la tête)
Hélène: Je ne poste pas tous les jours, mais c’est loin d’être mon 1er commentaire… ;)
Meryl: ah non pas de casting, j’ai validé tous les commentaires qui se présentaient, sans aucun exception ;-)
Et si tout ça t’aide et te soutient, moi aussi je trouve ça très chouette et ça me fait très plaisir.
La solidarité et le soutien viennent parfois d’inconnus, ou de connus “virtuels”, et ça peut faire beaucoup de bien.
Bonjour Meryl,
D’abord, je te félicites d’avoir le cran de te poser ces questions “à voix haute”, tout le monde n’a pas le courage de le faire je crois. Et ensuite, je te prie de m’excuser, je manque de temps pour lire tous les commentaires, alors pardonne-moi si je répète ce que d’autres ont déjà dit :)
A mon avis (mais ce n’est que le mien, chacun est différent bien sûr), il n’y a pas de vrais efforts à faire avec ou pour l’autre (si ce n’est laisser un peu de place sur le canapé :), c’est avec soi-même parfois qu’il faut en faire. Pour moi “le bon” ça n’existe pas, et pourtant cela fait bientôt dix ans que je suis avec le seul homme que j’aie jamais aimé (et que j’aimerais jamais si ça trouve). Mais pour moi “la quête” du “bon” est dangereuse dans le sens où elle amène à rechercher celui qui aura telles et telles qualités, qui nous apportera ci ou ça, qui nous fera sauter le cœur au début etc… Bref c’est un leurre qui risque de générer des désillusions à mon sens, et de provoquer un état amoureux, mais pas d’amour pour de vrai.
Pour moi les questions essentielles seraient : est-ce que cette personne (pas ce mec) est quelqu’un de bien selon mes critères fondamentaux (moi c’est la gentillesse et le respect la base) ? Est-ce que je me sens bien avec lui ? Est-ce que je suis moi-même, vraiment moi-même, en sa compagnie ? Est-ce que je le désire ?
En cas de crise, il faut se laisser le temps, parfois c’est nous-même qui n’allons pas bien (quand certaines choses arrivent dans nos vies qui remettent le sens qu’on donne à la nôtre en cause) et on projette sur “nous” ce qui ne concerne que “moi”.
Si au bout d’une bonne période une de ces réponses est négative, c’est peut-être que l’amour est vraiment parti…
Une dernière remarque : peut-être devrais-tu te poser des questions en commençant par “si j’étais célibataire…” : que voudrais-tu ? Rester célibataire parce que tu es bien aussi toute seule, trouver quelqu’un parce que tu te sens mieux à deux, trouvez “le bon” qui sera le père de tes enfants et tout et tout ? Parce que c’est ça aussi, il y a des gens qui sont en couple parce que ça se trouve bien comme ça, presque par hasard (mais avec bonheur, hein, c’est mon cas) et d’autres qui sont aussi en couple parce que cela contribue à la construction d’un projet de vie personnel (famille etc… ce qui est très bien, hein, je fais juste une distinction sans jugement aucun). Dans le deuxième cas, je pense que la donne change un peu et qu’il faut ajouter certains critères sécurisants et peut-être des concessions en effet…
Je ne sais pas si j’ai été très claire, ni si cela pourra aider ta réflexion, si ça se trouve tout avait déjà été dit ! :
Bon courage en tout cas, j’espère sincèrement que tu trouveras tes réponses (quelles qu’elles soient) et le bonheur avec. :)
Je passe tous les jours sur ton blog Hélène et je laisse un commentaire pour la première fois en espérant aider un peu Meryl.
Peut être que ce que je vais dire a déjà été dit plus haut mais j’avoue avoir eu la flemme de tout lire ^^
Peut-être que le problème, vu que tu dis reproduire le même schéma à chaque fois, est ailleurs. Je veux dire qu’il n’est peut-être pas dans votre relation ou dans tes relations avec tes anciens compagnons mais qu’il se trouve plutôt dans une angoisse ou quelque chose d’autre dans ton “histoire”, ce qui aurait des répercussions dans ta vie amoureuse. Je ne pense pas que de demander l’avis d’autres personnes en couple puisse t’aider. Je comprend que tu demandes, tu dois avoir besoin qu’on te rassure et ça le peut peut-être mais je ne pense pas car d’après moi chaque histoire est différente.
Peut-être encore, devrais-tu aller voir un psychologue avec qui tu pourrais discuter et trouver d’éventuelles réponses à tes questions. Ce qui est sûr c’est que ça ne peut que t’aider dans ton cheminement. Tu as l’air assez angoissée aussi, un psychologue t’aiderait à calmer ces angoisses je pense.
Quoi qu’il en soit, je vois que tu te demandes si tu n’es pas immature, etc. Il ne faut pas te dire ça, tu as totalement le droit d’être lassée (si c’est le cas) ou de ne plus vouloir être avec lui. Après autant de temps, c’est normal de t’en vouloir de ne plus le trouver aussi attrayant ; quand on tient à quelqu’un, l’idée de lui faire mal est douloureuse et je suppose que ça lui en ferait si tu le quittais. Mais ne sois pas pour autant trop dure avec toi même.
On est pas obligés d’être heureux quand on est “censés” l’être. Ce n’est pas parce que construire une vie de couple est quelque chose que certains voient comme un but dans la vie/un aboutissement que ça doit être tout rose ou un succès dés le premier essaie. Courage. Je penses que tu devrais ne pas baisser les bras de suite et essayer de comprendre (ce que tu as l’air partie pour faire). Parles en avec lui (ce que tu fais apparemment aussi). Si après tout ça ne vas toujours pas, peut-être qu’il faut que tu le quittes. Mais seule toi sais ce que tu dois faire et ne t’en veux pas. Les sentiments ça n’a rien de rationnel.
Bises.
Sandra: sois la bienvenue ;-)
Bonjour Meryl,
J’ai lu cette phrase hier ” le bonheur c’est comme les lunettes, on les cherche partout alors qu’on les a sur le nez…”
bisous
Bon, je crois qu’à peu près tout a été dit!
Je plussoie donc: c’est normal d’avoir des moments de doutes + l’amour se construit chaque jour.
En revanche, il est quelque chose qui n’a pas été dit, soit que je ne l’ai pas vu (désolée), soit que c’était trop subtile pour moi ;)
Il n’y a pas de bon, le THE one, l’âme soeur, tout ça, je n’y crois pas. Parce que la vie est faite de rencontres, multiples, et qu’on choisit ou non telle ou telle personne pour nous accompagner sur ce chemin de vie. Ca peut être le boulanger, le pote d’ami, le fils d’une amie de votre mère, j’en sais rien, n’importe quel bonhomme que vous croisez et qui vous interpelle! Et le THE one là dedans? C’est celui qu’on n’envoie pas valdinguer…
On retombe sur ce qui a été dit précédemment: l’amour se construit chaque jour. Autrement dit, c’est tout à fait normal d’avoir des moments de doutes, mais l’amour est fait pour grandir, s’épanouir, se renforcer…
Allez, courage!
PS: j’ai un petit texte que j’aime bien relire de temps en temps quand j’ai envie de lui péter la gueu** :D On n’est ni marié, ni fiancé, ni rien du tout, mais ça m’aide à me remettre les idées en place, parce que non, il n’y est pour rien dans mes moments de crises, et mine de rien, je l’aime quand même.
“Je m’engage
Je m’engage à considérer notre lien
comme la réalité la plus sacrée
de mon existence.
Je m’engage à éviter les malentendus
ou à en éteindre au plus vite
le caractère empoisonné.
Je m’engage à ne rien dire qui puisse t’humilier.
Je m’engage à ne pas être avare
de compliments et à éviter
tout reproche stérile.
Je m’engage à ne pas entraver tes positions
lorsqu’elles ne contrarient pas les miennes.
Je m’engage à ne pas t’en vouloir
de tes sautes d’humeur.
Je m’engage à faire peser
le moins possible sur toi
mes moments de découragement
et à développer les ressources de l’humour.
Je m’engage à ne pas manifester
d’agacement si ta gestion du temps n’a pas
le même rythme que la mienne.
Et comme je ne parviendrais jamais
à suivre de façon rectiligne
la piste qui mène à cette étoile,
je m’engage à rester humble
pour savoir te demander pardon.”
Stan Rougier)
J’espère que tout ira pour le mieux avec ton homme à l’avenir :)
Bonjour Meryl,
A la lecture de ton texte, j’ai effectivement l’impression que l’engagement te fait peur. De ce point de vue là, il me semble dommage de ne pas donner une chance à ta relation. Je suis toujours attendrie de voir des couples de personnes agées, toujours amoureux après tant d’années, et je pense du coup qu’il faut garder à l’esprit que la vie de couple, ce n’est pas rose tous les jours.
A contrario, faut-il rester avec quelqu’un “par dépit”, parce que cela fait peur de tout recommencer ? Pour moi, bien sûr que non. Je pense que c’est le meilleur moyen de péter un plomb vers 40, 50 ans, et de déchirer la famille que tu auras fondée.
C’est étrange que les sentiments soient partis “d’un coup”. Je pense que tu trouveras ta réponse en faisant un travail sur toi-même. En te connaissant mieux, en identifiant les causes de ce coup de flip, tu seras sans doute capable de trouver la suite que tu souhaites donner à ton couple.
En lisant quelques commentaires, je vois que beaucoup de filles connaissent ces périodes de doutes. Je suis pour ma part assez perplexe, car je vis en couple depuis 4 ans, et je n’ai jamais eu de doute sur ma relation. Par contre, j’ai peur qu’un jour le doute survienne et vienne détruire ce qui me semble si parfait pour l’instant. Malheureusement, impossible de le savoir, je ne peux qu’espérer que ça ne se produise pas. :)
Bonjour Meryl,
Quelquefois prendre de la distance est une solution (provisoire). Ce fut mon cas et tous les petits travers de mon homme des bois me manquèrent cruellement. Il me manqua même tout court. Toutefois, je n avais pas résolu le problème de l usure du quotidien et ne souhaitais toujours pas franchir l étape de la cohabitation. C est pourquoi j ai choisi de vivre avec lui mais pas chez nous. Après bien des discussions nous decidâmes de vivre côte à côte et surtout chacun chez soi. Ainsi ses petits travers et les miens, nous les connaissons et lorsqu’ils nous pèsent, nous retournons dans nos nids respectifs pour mieux nous retrouver par la suite. Et quelle suite !!! Cela fait désormais treize ans que nous partageons sincèrement et quasi quotidiennement notre vie. Alors je ne prétends pas que c est la solution idéale mais par bien des aspects elle l est pour moi.
Je te souhaite de trouver quelques clefs parmi les nombreux commentaires que ton histoire a provoqués. Sincèrement
les interrogations de ce type me paraissent assez inévitable, à plus forte raison quand on s’apprête à franchir des étapes (acheter un appartement en est une, par exemple)
et là, tadam!, arrive la trouille du faux pas qui (forcément) nous entraînerait dans un précipice insondable…
en fait non
on s’est tou(te)s planté(e)s quelques fois
et on est tou(te)s encore là pour le raconter
ne pas se poser de question me paraît même assez étrange, surtout quand on sait qu’un mariage sur deux finit par un divorce: cela signifie que même les gens sûrs de leur coup (sans allusion lubrique évidemment… je vous vois d’ici plisser les yeux et préparer une réplique scabreuse) et près à jurer de s’aimer jusqu’à ce que la mort les sépare, se parjurent bien malgré eux au bout de quelques années
en général ce n’est pas la mort qui les sépare, mais un tube de dentifrice mal rebouché
tout ca pour dire que les doutes sont livrées avec la belle histoire (qui reste belle même si elle se termine) et que le vrai challenge est de savoir ce qu’on attend d’une relation, de savoir aussi (et surtout) ce qu’on ne veut pas, et de savoir le dire
et dire
– “ça me fait flipper que tu sois tête en l’air parce que si un jour on a des gosses tu vas les laisser à l’école jusqu’à 23h15”
– “ça me blesse que tu aies oublié mon anniversaire”
– “pense à baisser la lunette des toilettes, tu ne vis pas seul”
– “ton bol dans l’évier, tu crois sincèrement qu’il va marcher tout seul jusqu’au lave vaisselle?”
ça ne tue pas un couple… à condition que ce soit dire tout de suite, au début de l’histoire, quand la rancoeur ou l’aigreur n’a pas remplacé le délicieux agacement de vivre avec un autre qui précisément est “autre”
si on attend ça donne
– “je ferai jamais de gosses avec un irresponsable”
– “ah non je suis pas libre ce soir là, je pensais que tu oublierais encore mon anniversaire alors j’ai prévu d’aller voir une copine qui s’en souvient, ELLE”
– “attrape la balayette connard”
– “je suis pas ta bonne”
et là, il n’y a plus de doutes, juste des certitudes
Bonjour Meryl,
Comme d’autres, je pense que “le bon” n’existe pas, ou plutot qu’il y a des tas de personnes qui peuvent tenir cette place. Et il peut aussi y avoir plusieurs “bons” successifs dans une même vie. Mais ce que je me demande en lisant ton texte, c’est si tu as envie de trouver “le bon” avec tout ce que ça implique, décider que c’est l’homme de ta vie (l’homme de toute ta vie à venir), avoir une vie de famille avec maison, enfants, etc. On n’est pas obligé d’avoir envie de tout ça, et il n’y a aucune raison de se forcer, mais le tout est de le savoir !
Sinon je rejoins à 100% Belldandy, pour moi le plus important est de savoir si vous êtes sur la même longueur d’onde sur ce qui est fondamental pour toi. Si ce n’est pas le cas, ça ne peut pas durer longtemps entre vous. Mais si c’est le cas, alors ses petits défauts paraitront dérisoires car vous vous rejoignez sur les choses importantes.
Bon courage dans tes réflexions !
Salut! peut-être les conseils d’une ancienne t’aideront… (38 ans, mariée joyeusement!) L’amour ça doit être simple, évident… si tu préfères être seule plutôt qu’avec lui, c’est que ça ne colle pas… Pourquoi faire des efforts? Non non non, on n’est pas là pour souffrir les filles! et les conseils de la grand-mère, ça n’est pas une référence! nos grands-mères souffraient en silence et ne divorçaient pas… La rencontre avec l’autre c’est quelquechose d’évident… c’est le jour oú tu préfèreras être avec lui plutôt que seule que tu sauras que tu es arrivée… un compagnon de vie ça n’est pas quelqu’un qui agace et que l’on supporte, c’est celui qui te soutient, ton meilleur ami et ton amant… oui ça existe, encore faut-il avoir le courage de vivre sa vie intensément…
(et franchement, c’est souvent en s’amusant, en passant une nuit sans lendemain qu’on rencontre, dans la gaieté, la gratuité, la simplicité des amours passagères, le grand Amour…).
good luck!
Je te dirais bien que c’est le “bon” quand on ne se pose pas ce genre de question… Bien sur, l’amour c’est pas tout rose, bien sur il a ses défauts, elle a les siens. Bien sur dès fois, il est inssuportable… Mais surtout,bien sur, tu ne penses jamais que ca va signer la fin de votre relation. A partir du moment, on tu penses que c’est la fin de votre relation, je pense qu’il est temps de s’arrêter là, c
Comme je te comprends! Nous avons le même âge, et ce que tu racontes là, c’est l’histoire de ma vie…ça me touche de voir que je ne suis pas la seule.
Tu as le choix : ou penser à l’avenir et continuer tête baissée avec ton chéri (qui je suis sure te combleras), ou changer du tout au tout, mais le problème se représentera tôt ou tard. 3 ans que je me suis ‘casée’ avec mon Jules, qui est doux, gentil à souhait (en gros le bon père pour mes enfants),,, mais j’en ai fait le tour,,, et j’ai envie de nouveauté, d’amouuuuur, et de passion, j’en ai fait le tour quoi.
Le hic c’est qu’il est venu le temps où toutes les copines sont casées, mamans ou mariées, et qu’il est temps pour moi aussi de sauter le pas.
Cruel dilemne n’est – ce pas? Je compatis, et suis certaine que tu trouveras une solution,,, on en trouve toujours, nous les filles
Douce soirée
Bonjour Meryl,
Je n’ai pas lu tous les commentaires en entier et ça a surement déjà été dit mais je me permets de partager également mon expérience.
Je suis avec mon copain depuis plus de 4 ans et j’ai aussi connu ce passage à vide, après 3 ans, rempli de doutes… Je l’ai même quitté, espérant qu’il me retienne mais il a accepté, résigné… Il m’a fallu à peine 2 jours pour me rendre compte que je l’aimais. J’avais peur de ne pas me rendre compte que mes sentiments avaient disparu à cause de la routine. Mais la seule idée de ne plus jamais l’avoir dans mes bras, ça m’a rendu dingue!
Et j’ai compris qu’en fait, le problème venait surtout de moi… Ce n’étaient pas ses petits défauts qui posaient problème mais mon comportement. Je le considérais comme acquis et ne faisait plus aucun effort… J’avais un gros manque de confiance en moi. Depuis, on s’est remis ensemble, j’ai perdu 20kgs et tout va pour le mieux entre nous! Comme quoi, il faut parfois savoir se remettre en question.
Je ne te laisse pas ce message pour te juger car je n’en connais pas assez sur ta situation! Mais je voulais quand même partager mon expérience :-)
Courage pour la suite et ne laisse pas tomber trop vite!
Laurane:
“Parfois être heureuse, voir que tout va bien, c’est angoissant!
Sisi!! Nous les filles, on est chiantes, il faut s’y faire :)”
JE VALIDE !
Eva:
Si je me pose la question “qu’est ce que je vais perdre ?” la réponse est ” une perle rare”, c’est certain…
audrey:
Je ne suis pas croyante du tout mais la famille de mon copain est protestante et je dois avouer que certaines valeurs et visions mise en avant par la religion (concernant la famille et l’amour notamment) sont de vraies clés du bonheur.
Tite-crevette:
j’ai aussi entendu parler de l’explication scientifique des 3 ans, c’est assez flippant !
DIDMICK: je crois en effet que je suis trop amoureuse de l’amour “papillons” et que le “après” me fait peur (par contre pour l’engagement pas de souci, c’est moi qui poussait pour l’appart, et ce dernier mois on avait un peu laissé tomber)
Anaïs:
“l’herbe est toujours plus verte ailleurs” oui car je me compare toujours aux couples de mes amis, je ne me trouve pas assez amoureuse, pas assez attentionnée…
Zabellou: je suis d’accord c’est vraiment pesant de sentir toujours le besoin de se calquer aux autres pour voir si on est “normal”…
Violette: je suis d’accord avec toi il n’y a pas “un seul bon” , mon titre veut dire ” peur de ne jamais trouver celui avec qui je vais rester longtemps, faire des enfants ” Pour moi le bon c’est celui avec qui tu fais un long morceau de vie, avec des sentiments intenses.
C’est évident que je mets la barrière haute et que du coup, j’ai des déceptions derrière. Le problème aussi, c’est les attentes de la famille, (ou des amis) qui à chaque nouvelle relation longues voient en mon mec leur futur beau fils et père de leurs petits enfants. Et à chaque rupture c’est la déception. Ils ne le disent pas mais pourtant on sait que chaque nouvelle rupture est perçue comme un échec, un retour à la case départ.
joelle:
35 ans, RESPECT !
Agnus:
oui on a pas mal de projets de voyages jusqu’à la fin de l’année
Par contre je suis certainement trop dans le contrôle, l’anticipation etc…tout ça est à méditer. Merci:)
Belldandy : oui, peut être que le problème, c’est que je cherche une “étincelle” à vie et que du coup dès qu’elle n’est plus là je panique. Il faut que je revois mes exigences.
Sandra : Merci :)
Annette : c’est assez vrai, en fait, c’est la société je crois qui nous pousse à toujours vouloir être plus beau, plus intelligents, gagner mieux sa vie, avoir + de biens matériels,et…. chercher des personnes qui nous correspondent toujours plus. Du coup à vouloir toujours plus, on passe sans le savoir la moitié de notre temps à être insatisfaits…
Alixou, merci pour ton petit texte !
Jennifer : je ne sais pas vraiment si c’est l’engagement, car c’est moi qui poussait pour qu’on achète l’appart et depuis un mois on avait un peu laissé tomber… par contre c’est sur que j’ai besoin de mieux me connaitre et trouver l’origine de mes angoisses, dur travail.
Crazyshop, ça fait 13 ans que vous êtes ensemble, sans vivre sous le même toit ? C’est un choix que je respecte, surtout si il vous a permis de trouver votre équilibre
Jeanne, tu es clairvoyante ! ton “attrape la balayette connard” m’a bien fait marrer :)
Mimosa : oui, nous sommes sur la même longueur d’onde concernant les choses importantes de la vie, c’est déjà ça !
Wendy : selon toi le fait que je me pose ces questions prouve que ça n’est pas le bon ?
Lolie, contente que tu sois parvenue à passer l’épreuve avec succès
Meryl, je comprends moi aussi tes doutes, que j’ai un peu vécu aussi… Mon copain a des “défauts” que j’ai parfois du mal à accepter, tout en sachant que c’est égoiste et que je n’ai pas à le changer. Je me suis demandé un moment si j’étais vraiment “amoureuse”, mais c’est tellement dur à définir! comme dit Lullaby, les papillons dans le ventre ça passe vite! Ce que je sais c’est le bien-être d’être ensemble, de parler de tout et de rien, de partager pleins de choses… Même si ce n’est pas 24h/24, et qu’il y a des prises de tête aussi.
Bref, si tu es dans une période difficile moralement ça peut expliquer que tu sois plus facilement énervée contre lui, ou que tu n’ai plus envie de lui. Laisse passer un peu de temps…
Par contre si ce doute persiste, je pense que tu ne dois surtout pas te sentir obligée ou forcée de faire des efforts pour rester avec lui malgré tout.
J’espère que mon message n’est pas trop embrouillé, il m’a interpellé en tout cas c’est pourquoi j’avais envie d’y répondre…
Courage à toi!
sandrine:
20 ans, bravo !
Meryl,
Pas d’avis sur la question je suis encore trop embrouillée par ma rupture. c’est le bonhomme qui s’est posé mille questions, il ‘ma dit tu es parfaite mais je ne t’aime plus…
C’est lapidaire et imparable…
Bref je pense que je vais passer pour l’andouille de service, mais
Hélène, je n’ai vu personne te souhaiter un très Joyeux anniversaire ;-))
Ou alors j’ai pas trouvé à quel endroit…
Pardon pour le squat Meryl, je te souhaite plein de courage…
et plein de bises pour notre chère Hélène!!
Bonsoir Meryl,
Il y a déjà eu plein de réactions! Et je crois que cela reflète vraiment l’universalité du problème! auquel nous sommes tous confrontés un jour ou l’autre parce qu’il n’y a jamais d’amour parfait, ni de situation totalement idyllique (enfin, pas à ma connaissance…!) Pour m’être déjà trouvée dans cette situation, plein de fois, je connais très bien ce vide dont tu parles. Une coupure permet parfois d’y voir plus clair sur ce que l’on ressent vraiment pour l’autre, même si souvent c,est mal perçu ou considéré comme le début de la fin, mais je crois que dans ces moments-là, on a besoin de faire le vide et de recul. Quand la situation ne devient plus supportable, il ne faut pas aller au-delà de ses limites. La question peut-être toute simple est de se demander si l’on est heureuse. Je crois que, inconsciemment p-e, cet engagement te met vraiment face à votre relation, et t’oblige à te poser les questions essentielles. Souvent dans ce cas, on prend peur, et on se focalise sur les risques de cet engagement. En terminant, les hauts et bas sont inévitables, même quand on est persuadé d’avoir trouvé le bon. Les aléas de la vie nous confrontent à toutes sortes d’épreuves et le couple n’est jamais à 100% en harmonie, je ne crois pas que ce cas de figure existe, alors c’est à nous d’y mettre du nôtre et de changer de point de vue. Ce genre de perception négative coïncide souvent avec un mal-être en nous-mêmes (c’est ce que j’ai remarqué pour moi), qu’il faut donc régler auparavant. Quand on va mieux, on perçoit les situations et l’autre différemment, on voit alors le verre plein plutôt que vide. Dans mon cas, ce genre de vide que tu ressens, je l’ai ressenti quand je n’allais pas bien, donc ça n’avait rien à voir avec lui, c’est juste que je voyais tout en noir alors je me fixais uniquement sur ce qui m’agaçait chez lui, sans plus voir le positif ou ses qualités. Dans ces cas-là, on est incapable de faire la part des choses, notre regard est axé uniquement sur le négatif, ce qui alimente le vide et souvent cela s’amplifie, chez moi en tout cas, en comparant avec d’autres personnes, ce qui est la pire des choses! Car dans ces moments-là, on croit que n’importe qui nous conviendrait mieux, mais en fait, tout le monde a ses défauts, donc le raisonnement n’est pas bon. Si tu sens qu’il n’y a vraiment rien à faire pr le moment, le mieux est de ne pas insister, mais prendre du recul, faire comme si tu le perdais, et là tu verras plus clair. Pense aussi à ses qualités, à ce qui t’a plu au départ chez lui.
Bonjour a toutes.
C’est la 1ere fois que je commente un article de cette categorie mais meryl je me suis vraiment reconnue dans tes paroles.
J’ai vecu bcp d’histoires comme ca. Un rien pouvait me bloquer chez un homme. Cela pouvait alle d’une gourmette bruyante a un rire ridicule en passant par un porte monnaie ringard ou une facon trop “feminine” de se comporter .
Plus un homme etait gentil avec moi et moins je le supportais. Le deenier en date je le trouvait disons trop “implique” : “ah tu t achete de nouvelles chaussures ? Sympa, tu es bien dedans ? C quelle marque ? Il y avait quoi comme couleurs ? Elles me font pense aux noires a talon que tu avais l’autre soir…” puis 1 semaine apres:” tiens j’ai une collegue qui voulait s’acheter des chaussures dc je lui ai decrit les tiennes elle a adore …”!!!!! Horrible. Javais envie de dire “mais va voir un match avec tes potes en buvant de la biere au lieu de te preocuper de mes godasses !!!!”
Bref j’en etais venue a me dire que jen’etais pas normale et que jamais je ne rencontrerais qqun a qui je n’aurai rien a redire. Et puis j’ai rencontre mon mari. Ils avait d’aurees genre de defauts mais je les acceptaient et il ne m’insuportais pas. Pourquoi ? J’etais enfin amiureuse!!!! Tout simolement.
Tt ca pour dire que selon moi la bonne personne est celle de laquelle on assume les defaurs!!!
J’espere que cet exemoke pourra t’aider!!!
A bientot sur mbdf
Agnèslamexicaine: Fran: bienvenue ;-)
Meryl:
Comme je te comprends…c’est à souhaiter à tout le monde que la petite flèche de cupidon passe. Le grand amour existe bel et bien, je le connais très bien, il n’est pas que dans les contes de fée. Mais tu sais, pour ma part, il vaut mieux être seule que mal accompagnée, ne pas se précipiter ou chercher, ou prendre quelqu’un parcequ’on se sent seule ou pour d’autres raisons, comme construire des projets etc. Je pense que c’est là que ça casse…les dames me disaient souvent, “quand ce sera le bon, tu le sauras”, eh bien, ne riez pas, c’est bien vrai, on le sait, et on ne se pose pas de questions. Les qualités et les défauts sont relatifs, ce que j’aimerai chez un homme, vous le détesterez peut-être…mais une chose est sûre, qualité ou défaut, on n’aime tout chez cette personne et vice et versa, c’est extraordinaire, et plus les années passent plus l’amour est intense et fort, et ne s’installe aucune lassitude. C’est un peu comme un pays, on l’aime avec ses défauts et ses qualités, on s’y sent bien, ça ne s’explique pas. Par contre, je me demande si quelque part, on ne recherche pas quelqu’un qui nous ressemble en finalité….J’espère de tout coeur que tu tomberas sur l’âme soeur, car c’est une merveille.
Nancy:
Nancy ton témoignage est à la fois beau, et à la fois me fait très peur, parce qu’il semble tellement dur et rare de trouver ce prince charmant dont tu parles, que je crains de passer ma vie à enchainer des relations à la recherche de celui ci…
Meryl:
Il existe bien, mais c’est vrai qu’il n’est hélas pas courant….quand j’entendais mes collègues dire que leurs enfants n’étaient plus que le but de vivre, qu’une fois qu’ils sont partis, n’ont plus le moral, que leur mari les énerve, que “tant mieux qu’il rentre plus tard du boulot ect”, ça me faisait horreur, j’aurais pas voulu vivre comme ça…je serais alors rester seule, c’est sûr. Une vie c’est sacré, il ne faut pas s’emprisonner dans une vie où on se sent mal et que ce n’est pas notre idéal…en attendant l’élu, je pense qu’il faut faire d’autres choses qu’on aime, soit un métier ou autre peu importe, mais ne perdre de temps…il arrivera quand il devra arriver, crois-moi, et encore une phrase qui est bien vraie dont je ne croyais pas auparavant et pourtant c’est vrai, c’est “il est plus près que tu ne le penses” et ça te tombe dessus sans prévenir. N’aies crainte, le fait que tu le veuilles au fond de toi, tu l’auras, c’est sûr !
lilou:
“Dans mon cas, ce genre de vide que tu ressens, je l’ai ressenti quand je n’allais pas bien, donc ça n’avait rien à voir avec lui, c’est juste que je voyais tout en noir alors je me fixais uniquement sur ce qui m’agaçait chez lui, sans plus voir le positif ou ses qualités. Dans ces cas-là, on est incapable de faire la part des choses, notre regard est axé uniquement sur le négatif, ce qui alimente le vide et souvent cela s’amplifie, chez moi en tout cas, en comparant avec d’autres personnes, ce qui est la pire des choses!”
Je ressens exactement pareil. Je crois que je suis dans un passage à vide. Ca fait du bien de voir que l’on n’est pas seule. Merci !
Lety:
Merci Lety pour ton témoignage qui me rappelle énormément certaines de mes histoires passées :) Je pense que j arrive à composer avec les défauts de mon mec, car ses qualités sont bien plus grandes. Disons que ses défauts sont la goutte d’eau qui fait déborder le vase, mais ce n’est pas le vrai problème en ce moment. Le vrai problème, c’est de me sentir vide, comme un robot, sans sentiments, avoir l’impression de ne plus l’aimer… c’est assez flippant.
Chère Meryl,
Encore une fois c’est une de mes meilleures amies qui m’a envoyé cette page avec ton histoire et toutes celles qui suivent… et je lui dis Merci et je me dis OUF je ne suis pas seule…
Je raconte mon histoire à moi et tu en tireras les conclusions… elle est longue et chaotique Attention !!!
Déjà je vais avoir 29 ans. Quand j’avais 17 ans j’ai rencontré mon chéri au lycée… moi petit ange lui petit démon, c’était mal partit pour beaucoup d’autres raisons, mais bizarrement ça a duré… on a vécu ensemble très tôt vers 21 ans… on était fier, mais moi j’étais accro, je ne faisais rien sans lui, n’avais pas de vie sociale, et pleurais à chaque fois que lui l’électron libre partait voir ses copains… on aurait dit que je l’aimais plus que lui…
A 25 ans, alors que ca faisait 6 mois qu’on avait loué un appart, ça se dégrade entre nous… vite très vite avec eds non-dits et des réactions violentes (verbalement) de sa part que je ne lui connaissais pas… Il était tombé amoureux d’une autre… on s’est donc séparés après 7 ans… mon monde s’est écroulé autour de moi !!! rééllement, je n’ai pas mangé pendant des semaines, je me trainais, j’étais seule avec très peu d’amis et de famille… Qu’est ce qui a fait que je me suis mis un gros coup de pieds au derrière pour prendre ma vie en mainn, je ne sais pas… c’était horrible de le savoir loin de moi… Bref, on a eu des craquages ensemble, et on a eu une relation de quelques mois chacun de notre côté, mais bizarrement on était toujours en lien (mails, textos…) Quand j’ai déménagé de notre appart pour lui rendre 5 mois après notre rupture, il a même été le 1er à le visiter… très étrange… puis mon histoire avec mon copain a tourné au vinaigre lui il était toujours avec sa copine, mais on s’est rapproché très vite et très vite il ne l’a plus aimé… Mais moi je n’avais plus confiance dans les hommes, ni en lui… on a été amis-amants pendant 4 mois et il a tout fait pour me reconquérir (il avait des défauts petits mais très chiants)… il s’est amélioré, m’a traité comme une princesse, c’était génial… on s’est remis ensemble donc… on aurait dit qu’il m’aimait plus que moi cette fois ci… on a revécu ensemble dans un petit tout petit appart… et je lui ai mis une pression d’enfer pour qu’on se marie, quand quelques mois après il se décide (enfin il a été légement influencé dans sa demande) !!! on commence à tout préparer (je suis une pro de l’organisation et d’ailleurs wedding planner !) et puis 5 mois arès je commence à douter, est ce le bon moment, n’est pas trop tôt, peur des enfants, peur d’être ttrompée, de m’ennuyer, de grossir, de souffrir, et d’un coup je ne vois que ses défauts… j’ai envie d’être seule, je ne prends plus de plaisir à le voir, à être avec lui, je ne supporte plus ses amis… il n’y a plus que mon, boulot qui m’intéresse et ses moments que je vis pour moi ! Un sentiment de vide horrible. un certain homme plus agé, plus expérimenté est tombé amoureux de moi, soit-disant, marié et avec enfants évidemment… j’ai résisté longtemps, mais j’ai craqué, et je pensais rééllement que ça ne serait qu’une amourette platonique d’ailleurs juste pour se sentir aimée, séduite, et ressentir ces fameux papillons… mais mon chéri l’a découvert et m’a demandé de choisir. le mariage ou rien… j’ai choisis rien par facilité, l’autre m’avait tellement promis la lune avec sincérité, que j’ia bien cru que je méritais mieux que quelqu’un qui jouait à la console, était un peu pantouflard par rapport à la pile électrique que je suis et voyait ses copains… quelques défauts qui ont finalement étaient démultipliés à mes yeux et dans ma vie… Finalement, 2 mois après j’ai quitté cette homme marié et qui était là ? oui, le 1er toujours là… malgré le mal que je lui ai fait… mais pas question qu’on se remette ensemble, trop compliqué et douloureux pour chacun cette annulation de mariage… s’en est suivi une année de chaos total, entre relations de 15 jours, lui et l’homme marié… j’étais amoureuses des deux c’était inssupportable… AUJOURD’HUI JE DIS STOP !!!!! Cet homme m’a fait beaucoup de mal, mais aussi beaucoup de bien quelque part, et je n’oublierais jamais mon histoire avec lui ! mais la sincérité, la simplicité, le bonheur au quotidien, ça n’est pas ça… et je suis peut-être moins exaltée et passionnée aujourd’hui de reprendre ma vie avec mon 1er chéri, mais je suis tout simplement sereine et heureuse… comme libérée… Je sais qu’il sera toujours là pour moi dans notre vie future qu’on doit construire ensemble, avec de beaux et grands projets à venir, et je sais que la vie semée d’embuches ne nous fera surement aucun cadeau, mais maintenant je sais que ces petits défauts qui ont été le grain de sable qui a fait la tempête, ne sont rien comparés à ceux des autres… il y aura toujours mieux ailleurs, c’est juste une évidence, mais c’est surtout pas objectif… Il faut faire face et accepter que nous ne sommes pas parfaits ni irréprochables, que la vie, n’est pas un long fleuve tranquille, il faut le savoir et être prêt à affronter les moindres petites poussières qui vont nous déstabiliser… mais le principal conseil que je donnerais c’est apprends à te connaitre, à t’écouter, à faire le bilan, à t’interroger, à te remettre en question, mais n’y inclus pas les autres… c’est ton propre voyage…
Bon courage…
Julie: sois la bienvenue ;-)
Salut Meryl, dis donc çà devrait déjà mieux aller, tu as eu gros succès presqu’une centaine de femmes ont tenté d’apporter leurs conseils, leurs encouragements…
En fait, ce dernier “post” que tu as diffusé est assez éloquent : tu parles de “vide”.
Ce sentiment révèle tout simplement soit que tu ne l’aimes véritablement plus… soit tu frôles la déprime toi Meryl, j’ai vu de trop beaux conseils plus hauts, véritables boosters, car effectivement, le meilleur moyen d’être fixée, c’est essayer de pas focaliser sur tes impressions, de t’aérer profitez des choses qui te font plaisir un jogging, un cinoche, un dîner entre filles avec tes meilleurs copines, un barbec, un soin, bref prendre le large et t’amuser toi sans ton conjoint… Tu ne penses pas que prendre du recul et moins te concentrer sur tes manques, mais plutôt tes envies est déjà le début d’un pas en avant ?? Allez Meryl, courage, profites, donnes à d’autres gens que ton homme, de l’amitié, de l’amour, et tu sauras mieux où te placer par rapport à lui, tu penses pas ? et çà a déjà été cité milles fois, mais film et roman EAT PRAY and LOVE est effectivement un support génial qui illustre trop bien tes états d’âmes et la façon de s’en sortir qui est en l’occurence, le voyage, (italie, Inde, Bali ou même notre chouette littoral français peut convenir) , et la réflexion sur soi ses envies… Allez, tu vas t’en sortir !
Julie merci pour ton long et beau témoignage :)
Isaro : en effet ça fait un bien fou de ne pas se sentir seule. Tu as raison sur le fait de me recentrer sur moi. C’est un conseil qui est ressorti de beaucoup de commentaires. Merci !
Lullaby Septante-Sept: juste MERCI pour ton commentaire (je poste pas habituellement, mais là, il fallait!)
il faudrait peut-etre que tu ravives la flamme… une micro séparation pendant laquelle vous vous draguez mutuellement: envoi de photo, sms emflammé, resto, vacances… etc
après deux ans on oublie ce qu’était la passion du départ. ravive la!!!!
Khaïra: bienvenue à toi ;-)
Je lis ce blog tous les jours mais rarement tous les commentaires. Pourtant aujourd’hui je les ai tous lu avec attention. Je me reconnais tellement dans ce que tu écris… C’est exactement ma vie actuelle…
Je ne crois pas que le sujet est été abordé mais je pense que la maladie de ta meilleure amie à intensifié tes doutes en t’imposant, inconsciemment ou pas, une douloureuse remise en questions. Nous avons également ce point en commun, de voir que la vie est fragile et précieuse. Nous culpabilisons. Nous avons peur. Nous avons mal. Il est difficile d’avancer quand on sait que tout peut s’arrêter.
La solution miracle n’existe pas. Il ne s’agit pas de trouver le bon chemin, mais de trouver le sien. Pour ma part je ne sais pas si je le trouverai, mais je crois que je le chercherai mieux seule… Et qui sait, peut-être qu’il croisera à nouveau celui de mon copain…
J’avoue que j’ai pas lu tous les commentaires …
Bon, du haut de mes 18 ans, je n’ai pas grand chose à te conseiller, mais nous sommes depuis ensemble 2 ans, et on vit ensemble depuis août dernier : parfois il y a des moments où on ne se supporte plus, ou se boufferai le nez pour rien, ou d’autres où on a rien à se dire, et où on est tristes comme des pierres.
Mais au final, il a fait un truc, quand ça va pas, on en parle, et on essaye à partir de ce moment-là d’être le plus souvent ensemble, en dehors de l’appart.
Ciné, balade en péniche, shopping, glander dans des parcs… On essaye en gros de se changer d’air, mais ensemble.
Enfin voilà, j’espère que c’est “le bon”, ou que tu le trouveras, et que tu sera épanouie. =)
Peace_Tache, j’aime beaucoup ton commentaire ! Il est juste et frais, je trouve :)
@Anette : depuis que j’ai lu ta petite phrase sur le bonheur et les lunettes, j’y pense pas mal, je la trouve géniale! (je l’ai même “distribuée” autour de moi et ça plaît énormément, merci!)
Bonjour Meryl!
J’ai lu avec attention ton problème “merdique” du moment et je me suis même mise à lire tous les commentaires que l’on t’avait écrit. :)
J’ai vécu ça, il y a quelques années : doutes, plus envie de lui, agacement quand il est là ou qu’il ouvre la bouche. Quand sa mère faisait des projets pour nous, je me disais “qu’est-ce que tu fous là Elo”! J’en étais à avoir envie de vomir quand il m’embrassait, c’est pour dire! Je lui en ai parlé et malgré ses efforts et une pause d’un mois, je me sentais mieux sans lui. Je l’ai donc quitté, malgré ma peur de l’inconnu, de la pensée de nos familles respectives. Je sais qu’avec le temps, malgré mes déceptions amoureuses et mon célibat à 28ans qui me pèse, j’ai pris la bonne décision sur cette histoire. Chaque personne est différente comme son ressenti, son vécu…et donc la décision prise l’est également. Mais sache que peut importe ton choix, un jour, tout sera plus clair.
On nous éduque toutes petites, avec des contes de fée, des princes charmants et je crois que bêtement, ça nous fausse la vision des choses et de l’amour.
Je reviens sur la maladie de ta meilleure amie, c’est peut-être bête, mais j’ai pensé que c’était ça le déclic qui t’a mis dans cette situation. Quand on pense au cancer, on pense au pire, on doute et on se pose des questions sur le futur, sur les chemins qu’on a pris et qu’on prendra. Malgré ta force pour aider ton amie, ton cerveau pense aux choix que tu fais, à la vie que tu as et remet tout en doute. C’est peut-être simplement une “analyse complète” ou une “défragmentation” de ta vie que tu fais, comme on le fait pour notre ordinateur.
Je ne sais pas si mon commentaire t’aura aidé, mais ça m’a fait du bien de l’écrire.
Courage à toi et même si je suis une éternelle angoissée de la vie et “stresseuse”, je te le dis : ne te pose pas trop de questions.
Bises
Nanaite: sois la bienvenue ;-)
Bonjour,Meryl, j’ai lu avec attention ton billet, et tu sais pourquoi?Parce que moi, j’ai été à la place de ton chéri, dans le couple.
Les sentiments de la personne pour qui j’aurais donné ma vie se sont estompés petit à petit et il a fait semblant que rien n’avait changé. Tu as bien fait de lui en parler, tu as fait le bon choix. Quant à moi, je n’ai jamais ressenti ce vide de sentiments dont tu parles. Et au bout de deux ans et demie, quand je le voyais parfois je ressentais toujours les papillons dans l’estomac. Oui, il étais chiant, oui il etait lourd et parfois il me faisait meme souffrir et pleurer(pour vous dire que non, c’était pas l’amour aveugle “d’adolescent” qui voit tout rose) mais…il n’y a pas eu une seconde ou mon coeur a été vide. Jamais. Après chaque personne est faite différemment et je ne peux pas te dire si c’est le bon ou pas. Mais je crois que non. Etre sure de ses sentiments pour moi ne veut pas dire etre aveuglée par les sentiments ni croire que c’est l’homme idéal. Au contraire: c’est de se rendre compte que ce n’est pas l’homme parfait et malgré tout, l’aimer, rester, savoir que tu ne pourrais jamais rester sans lui et ses défauts. Etre prete à accepter les compromis. Mais je répète, c’est juste mon expérience et mon point de vue, je ne voudrais surtout pas te paraitre hautaine.
TOUT CE QUE JE SOUHAITE, C’EST QUE VOUS PUISSIEZ ETRE HEUREUX ET QUE VOUS TROUVIEZ UN EQUILIBRE. Que ce soit ensemble, ou pas. Ensemble, ça serait mieux, j’aime les “happy endings”.Bonne chance Meryl, du fond du coeur.
Thegeekwhisperer: Ce que tu viens de dire ma scotchée c’est juste complement ça en fait… Vraiment aimer c’est le choix d’assumer la relation…
Merci beaucoup pour cette pensée du jour
chatoune: bienvenue à toi ;-)
elhadi : oui, raviver la flamme, et pour celà je pense qu’on va devoir passer par une période “d’éloignement” comme l’ont évoqué beaucoup de filles sur le post
coffee : toi tu as fait le choix de partir ?
Peace Tache : merci pour ton soutient :)
Nanaite : effectivement ma période de “vide” tombe quasiment au même moment que l’annonce du cancer de ma meilleure amie. Peut être un reflex de survie, de “geler” ses sentiments pour se protéger ou se remettre en question ?…
Gousse de Vanille : merci beaucoup :)
Meryl: Le choix s’impose à moi, même si j’ai du mal à l’admettre. Cette relation devient toxique. Je ne m’en rends pas compte moi même tellement je me sens vide… Mais les gens qui me connaissent le mieux (à savoir ma mère et ma meilleure amie) m’ont dit sans me brusquer qu’elles ne reconnaissaient plus la fille pétillante que j’étais. Je ne sais pas où est cette fille mais je l’aimais bien et je veux la retrouver. J’ai la trouille, j’ai mal. Je pense que lui aussi, je n’en suis pas sûre car je ne sais pas si son cynisme et sa mauvaise foi cache sa peine ou si tout simplement il voudrait que tout s’arrête mais ne le reconnait pas.
C’est dur mais il faut que je le fasse.
Je ne veux pas te conseiller quoi que se soit, même si nos vies sont similaires. La maladie donne une leçon qu’il faut écouter selon moi. Non le prince charmant n’existe pas, mais la princesse charmante existe au fond de nous, il faut la chercher et la laisser s’exprimer.
1ere visite sur ce blog et 1er commentaire!
Cette lassitude, je l’ai toujours ressentie, mais plus depuis que j’ai rencontré mon partenaire il y a maintenant 7 ans. Je pense et j’espère que c’est le bon cette fois-ci!
A noter toutefois qu’il part environ tous les mois pour des raisons professionnelles…
Bon courage!
lilousine: bienvenue à toi ;-)
Bonjour à toutes… :-)
Alors, j’ai lu toutes vos réponses et ce qu’il en ressort, c’est que la plupart d’entre vous ont eu des passages à vide, des périodes de doutes, des remises en cause, … Ce genre de questions sont tout à fait normales. Je ne suis pas psy loin de là, mais tout le monde passe par là…
Avant mon ex-mari, j’ai vécu des relations plus ou moins longues (à part mes deux premiers copains où ça n’a duré que quelques mois) et c’était chaque fois moi qui me faisais jeter… Je pensais que c’était moi qui avais un problème ou alors que c’était mon excédent de poids qui entrait en compte (c’était le cas pour certains, mais pourquoi sont-ils sortis avec moi dans ce cas?). Je suis même restée trois ans et demi seule (sans aucun contact charnel) car je n’arrivais plus à m’intéresser à la gent masculine: ils m’agaçaient tous et aucun ne me donnait envie de le connaître mieux. Ensuite, je suis tombée amoureuse d’un gars que je côtoyais amicalement depuis deux ans et ce passage à vide n’a plus été qu’un mauvais souvenir. Bon, il m’a quand même larguée 17 mois après, mais j’ai eu moins de difficultés à remonter la pente que lors de mes précédentes relations: l’expérience forge le caractère et le mûrit.
Après toutes ces relations infructueuses, j’ai rencontré mon futur (ex-)mari. Je l’aimais, mais je n’en étais pas dingue. Il était gentil avec moi et c’est tout ce qui m’importait. Au niveau sexe, c’était pas génial comme avec les autres, mais bon je me suis dis qu’avec un autre, ça serait ptêt pire. Au bout de quatre mois, il m’a rapidement demandé d’emménager avec lui. Vivant un enfer quotidien avec ma mère alcoolique, j’ai sauté sur l’occasion pour fuir cet environnement destructeur, même si je savais que c’était trop rapide. Par la suite, il m’a parlé mariage (il savait que je voulais me marier). Vu son insistance à ce sujet, je lui ai dit qu’on avait le temps et que ce n’était pas pressé. Il a piqué une crise, il a pleuré, il a supplié pour ne pas que je le quitte et puis il m’a dit que si je ne voulais pas me marier, c’est parce que je ne l’aimais pas. Il était boudeur et pour un oui ou un non, ben je n’avais plus un mot de toute la journée. Un jour où sa bouderie m’a agacée plus que les autres fois, je lui ai dit que s’il continuait ce cirque, je prendrais le peu d’affaires que j’avais apportées chez lui et je repartirais chez ma mère. Là, rebelote: pleurs, supplications de ne pas le quitter. Je n’avais jamais vu ça. En temps normal, j’aurais pris mes jambes à mon cou et je me serais barrée, mais j’étais déjà moi-même dans une situation difficile et je ne voulais plus revivre ce que j’avais vécu avec ma mère alcoolique, donc je suis restée.
L’histoire de mariage revenait souvent et si j’évitais le sujet, il me reprochait de ne plus l’aimer, il boudait, … Finalement, j’ai accepté et on s’est marié un an après notre première rencontre et environ 8 mois après notre emménagement ensemble. Rapide, n’est-ce pas? Je ne vous le fais pas dire. Mais bon, je me suis mariée parce que je l’aimais et non parce qu’il me suppliait. Malgré tout, je ne me voyais pas avec un autre, même s’il m’emmerdait. Malheureusement, il a commencé à montrer son vrai visage, de manière insidieuse. Au bout d’un an ou deux de mariage, je pouvais dire que je n’étais pas heureuse en amour et pourtant, je l’aimais, mais je n’avais pas grand-chose en retour. De plus, il était porté sur la dive bouteille et il buvait tous les jours. Au début, ce fut un peu et puis ce fut chaque jour davantage. Malheureusement, quand il avait bu, il était chiant et piquant. Il me cherchait alors des noises pour tout et rien. Je me suis rendue compte de son égoïsme car il connaissait mon passé avec une mère alcoolique, mais il s’en foutait: il n’admettait pas qu’il devenait alcoolo.
En 2004, deux ans après notre mariage, nous avons acheté une maison. Il en avait marre de vivre dans l’appart’ où, paraît-il, il avait été malheureux (il s’était fait jeter plusieurs fois par ses ex, mais maintenant, je ne suis plus étonnée). Je pensais que ça irait mieux après l’installation dans la nouvelle maison, mais ça n’a pas été mieux. Il buvait de plus en plus; moi, j’étais de plus en plus malheureuse et je sombrais petit à petit dans une déprime, voire ptêt une dépression, je n’en sais rien. Nos relations intimes n’avaient jamais été géniales, mais là, elles devenaient occasionnelles avec une fréquence d’une fois par mois, voire même une fois tous les deux mois.
Il m’agaçait de plus en plus, malgré le fait que je l’aimais et que je ne voulais pas vivre sans lui. C’était un véritable dilemme pour moi. J’étais véritablement entre deux chaises: ne plus subir cette vie, retrouver peut-être ma joie de vivre, mais loin de lui; rester avec lui et m’enfoncer de plus en plus. De plus, du fait que je ne travaillais pas (il ne voulait pas car en Belgique, on ne peut pas cumuler et alors on doit payer beaucoup plus d’impôts; il invoquait aussi le fait que si je voulais travailler, c’était pour mettre de l’argent de côté afin de me barrer), et bien aucun moyen de changer de vie. Ma mère n’ayant qu’une petite pension de veuve, je ne pouvais pas débarquer sans un rond. J’ai donc pris patience, espérant qu’il allait changer vu que je ne me gênais pas de lui dire ma façon de penser sur son comportement.
Finalement, il n’a jamais changé, pensant que je n’allais jamais le quitter du fait que je n’avais pas un sou en poche. L’idée de le quitter a germé de plus en plus et je me pensais de plus en plus à avoir une relation extra-conjugale du fait que j’étais en manque d’amour, de tendresse et de sexe à 31 ans. J’ai même connu un gars dont je suis tombée amoureuse, mais bon, je ne suis pas passée à l’acte car j’avais encore des scrupules. En 2007, ma vie était de plus en plus insupportable. J’ai même failli mettre fin à mes jours, mais la lâcheté, la peur de rater mon coup et de finir comme un légume m’en ont empêchée. De plus, je ne voulais pas laisser ma mère seule car je sais qu’elle ne se serait pas remise du chagrin d’avoir perdu sa fille.
En 2008, je me suis rapprochée d’un garçon avec qui je conversais de temps en temps sur IRC et ce, depuis environ deux ou trois ans. Je l’avais déjà vu en photo et il ne m’intéressait pas particulièrement. Faut dire qu’il n’était pas trop à son avantage sur ces photos et c’est ptêt ça que ça n’a pas fait tilt à ce moment. Nous avons commencé à discuter en privé totalement par hasard suite à un quiproquo et nous nous sommes découvert un tas de points communs. Il adorait rire tout comme moi (tout le contraire de mon mari qui tirait sans cesse la gueule). Il m’a montré d’autres photos où là, il était vraiment mignon. Adorable, gentil et mignon. Les caractéristiques qu’aucun de mes ex, ni même mon mari, n’avaient. Lorsque je l’ai vu en webcam, j’ai eu la confirmation que j’avais envie de le rencontrer et de vivre quelque chose avec lui, même une relation éphémère. De plus, j’étais son style de fille et il me trouvait “trop jolie” selon ses termes. On devenait de plus en plus attaché l’un à l’autre et on avait des sentiments plus qu’amicaux l’un pour l’autre. Nous avons décidé de nous rencontrer quelques mois après. Si je l’avais écouté, ça se serait fait plus rapidement, mais j’étais mariée et je n’étais pas libre de mon temps comme je le voulais.
Donc, vint le jour de notre première rencontre. Ce fut carrément le coup de foudre (pour moi, second coup de foudre: ça l’avait déjà été lorsque je l’ai vu la première fois en cam). Moi, qui avais toujours été réservée jusqu’alors à cause de mes complexes, j’étais totalement désinhibée. C’était comme si je l’avais toujours connu; je me suis sentie en totale osmose avec lui pour notre première fois. A partir de ce jour, j’ai su qu’il était l’homme de ma vie. Moi qui avais déjà envie de quitter mon mari, mais qui n’osait pas franchir le cap, cette rencontre a été le facteur déclencheur. Quelques jours après, j’ai dit à mon mari que je ne l’aimais plus, que je le quittais et que je voulais divorcer. Vous pensez bien que le ciel lui est tombé sur la tête: nous vivions ensemble depuis 7 ans, dont six ans de mariage. Pour des raisons administratives, je n’ai pas pu aller vivre ailleurs tout de suite. Il m’a encore mené la vie dure durant quelques mois, mais je m’en foutais: j’étais heureuse… Heureuse de le quitter, heureuse d’avoir rencontré un garçon tel que mon homme, un homme avec les qualités dont je rêvais depuis toujours, mais ça me semblait utopique avant ça. De toute façon, même si ça n’avait pas duré avec mon chéri, ça m’aurait quand même aidée à ficher le camp de cet relation infernale.
Maintenant, je suis toujours avec mon ex-amant qui est devenu mon compagnon (par intermittence car nous ne vivons pas encore totalement ensemble). Cela fait trois ans que nous sommes ensemble et, malgré un petit passage à vide de ma part (comme quoi, c’est pour tout le monde pareil), nous sommes toujours autant amoureux. Nous vivons une relation passionnelle et fusionnelle. Pour moi, il est le plus beau du monde; aucun autre homme ne pourrait trouver grâce à mes yeux. Il a aussi des défauts comme chacun d’entre nous, mais ils sont infimes et sans importance à mes yeux par rapport à ceux de mon ex-mari. Ce petit passage à vide m’a permis de me rendre compte que je n’avais pas le droit de foutre en l’air une telle relation à cause de mes doutes à la con. Ma vie d’avant ne devait pas prendre le pas sur l’amour que je lui portais et il fallait que je mette tout en oeuvre pour que notre relation ne devienne pas routinière et monotone. Notre force est de beaucoup parler, de nous confier l’un à l’autre quand il y a un truc qui cloche. Il est le premier à qui j’ose me confier sans honte et à qui je parle de tout (bonnes ou mauvaises choses). Lui seul me comprend car nous avons eu pour ainsi dire le même parcours avant de nous rencontrer. Je peux dire à l’heure actuelle qu’il est mon âme soeur et mon jumeau psychique: peu de mots sont nécessaires pour connaître l’état d’esprit de l’autre.
Je pense qu’il faut avoir eu des expériences de couples infructueuses pour aimer sans ambages la personne que l’on a choisie. Personnellement, je vois plus ses qualités que ses défauts (qui me font plus sourire qu’autre chose) et le reste m’importe peu. Tout ce que je sais, c’est que je n’en veux plus d’autre que lui.
J’espère, chère Meryl, que tu arriveras à faire le bon choix après avoir pesé le pour et le contre de ta relation. Les petits défauts que tu décris chez ton homme ne sont vraiment pas importants pour qu’ils entrent en compte dans un choix définitif quant à la continuité (ou non) de ta relation avec lui. Enfin, après ce que j’ai vécu, je relativise beaucoup plus qu’avant. Mon côté optimiste ne m’a pas vraiment abandonnée; il était juste en stand-by quand j’étais avec mon ex-mari.
Bon courage et sois heureuse, quelle que soit ta décision.
Salut Lisa et merci pour ton témoignage. Dis tu voudrais pas écrire un bouquin ? Je serai la 1ère à l’acheter :) Je vois que tu as vécu des choses difficiles et c’est vraiment sympa de venir partager ton vécu ici.
En fait, ce ne ne sont pas ses défauts qui sont à l’origine de mon passage à vide. Car je suis chaque jour consciente de l’immensité de ses qualités et de la maigreur de ses défauts. C’est parce que j’avais l’impression de ne plus avoir de sentiments, (sensation très angoissante) que soudain ses défauts sont devenus irritants.
Le problème vient peut être de moi, de la maladie de mon amie que j accompagne depuis quelques semaines, etc… Au final j’ai décidé de prendre le temps de voir si tout est en ordre dans ma tête avant de me dire que si je ne ressens plus grand chose, “c’est que ce n’est pas le bon”
J’ai une question : tu dis que lors de ta dernière relation, (l’homme avec qui tu es toujours à l’heure actuelle) tu as eu un passage à vide également. Comment est ce que tu le décrirais ? Est ce que comme moi tu avais l’impression de ne plus avoir de sentiments, besoin d’être seule ?
Bonjour Meryl,
Oui, mon chéri me dit souvent que je suis une fameuse pipelette. Pourtant, j’ai quand même résumé, sinon je pense que j’aurais saoulé beaucoup de monde… lol
Je pense que nos problèmes personnels (sans que l’autre y soit vraiment impliqué au départ) peuvent nous remettre en question et nous faire douter. Peut-être que tu y verras un peu plus clair plus tard. Je l’espère pour toi… :-)
En effet, j’ai eu aussi un passage à vide. Je me sentais mal dans ma peau, plus beaucoup de goût à rien, le moral dans les chaussettes, l’impression de ne servir à rien (je suis sans emploi) et d’être un boulet pour celui que j’aime. Au fur et à mesure, je me suis demandée si ça valait bien la peine de continuer une relation qui pourrait ne nous mener à rien. Je me demandais aussi si je l’aimais encore, si j’avais encore envie de faire ma vie avec lui. Je pesais le pour et le contre, je savais que je ne pourrais pas vivre sans lui, mais il y avait toujours ce mal-être qui me remettait en question. J’ai patienté et il a ressenti que je n’allais pas bien. Nous avons discuté de ce que je ressentais, j’ai pleuré énormément car je savais que je lui faisais du mal, j’avais mal moi aussi. Il n’a rien dit, il m’a écoutée et m’a prise longuement dans ses bras sans rien dire. Il me regardait simplement et tristement, toujours silencieux. Ses yeux exprimaient tout l’amour qu’il avait pour moi, mais aussi tout le chagrin et le mal que je lui faisais. Je pense que ç’a été le déclic, celui qui te dit: “Arrête là, tu es conne de réagir comme ça! Faut que tu cesses de faire la gosse! Il t’aime plus que tout et avec tes stupidités, tu risques de le perdre!”
Depuis lors, ce passage à vide et cette remise en question m’a confirmé deux choses: il est l’homme de ma vie et je l’aime plus que tout. Point barre… :-)
Je dirais même que ça a renforcé notre amour et notre complicité, qui étaient déjà très forts avant ça. Ça a eu un effet positif tout compte fait…
Bonjour Méryl,
en lisant ton article, je me suis revue, il y a quelques années… Je crois comme te l’a dit cristytrinity et macaronpistache, il y a deux choses dont tu dois prendre conscience :
1)l’homme parfait n’existe pas, même si depuis qu’on a l’âge de croire aux contes de fées, on nous en rabat les oreilles. L’homme est souvent lâche et égoïste. Nous sommes souvent des chieuses et nous leur rendons bien.
2)il faut donc que tu identifies le genre d’homme qui te convient le mieux et les défauts que tu acceptes le plus facilement et pour cela, il faut que tu te connaisses bien, que tu te trouves, que tu apprennes à être égoïste et à penser d’abord à ton épanouissement personnel au-delà de ta relation avec un homme. Le “bon” ne se trouve pas forcément à 29 ans, pas d’affolement. Je trouve plus sain de connaître plusieurs relations longues avant, c’est un atout supplémentaire pour une future relation sereine. Ton expérience de la relation au quotidien est une force. Fais le point sur toi-même.
Je te donne mon exemple pour être plus claire : après plusieurs relations plutôt longue, et passé la trentaine, j’ai pris conscience de ce qu’il me fallait pour être heureuse, ce qui m’insupportais et que je ne devais pas attendre d’un homme plus qu’il ne pouvait m’offrir. Les hommes se ressemblent plus que tu ne l’imagines sans doute. Je sais que je ne supporterais pas un macho et pourtant ils sont légion. Je n’aime pas les menteurs, les accros de (jeux vidéos, foot, alcool etc…), les fainéants, les frimeurs. Donc je tolère que mon jule soit casanier alors que j’adore découvrir l’ailleurs, qu’il manque d’assurance, qu’il ne soit pas très démonstratif alors que je suis très chaleureuse, qu’il n’ait pas le même goût que moi pour une certaine culture car vivre à ses côtés c’est simple, serein, paisible. Et que contrairement à ce que je pensais, la passion n’est pas une histoire de fusion mais de volonté. J’ai toujours adoré les jeux de séduction, l’avant de la relation, quand on joue au chat et à la souris, quand c’est périlleux, que les coeurs battent forts, quand on n’est pas trop sûrs que l’autre aussi… Cette passion, elle peut exister dans un couple longue durée. Elle n’est pas toujours présente. Elle surgit, repars aussi brutalement, fait place à une longue période de sérénité, puis refait surface. C’est à toi à la faire jaillir. A toi à n’être plus dans le rôle de la compagne mais de la femme à séduire, à entretenir le doute, l’envie. A être moins accessible, imprévisible. A ne pas être l’acquise mais celle à (re)conquérir. A te mettre en danger, en question. Périodiquement, de façon imprévisible. C’est dur, ça demande de l’énergie, mais un couple ça s’entretient et je pense en te lisant que tu es capable de détecter les signes pour savoir quand il est temps de passer du mode sérénité/complicité au mode séduction. N’attends pas d’un homme qu’il le fasse. Il ne le fera que si tu commences le jeu. Je ne sais pas si l’homme avec qui tu es, est le bon. Mais je suis sûre que si tu restes par peut de recommencer, tu perdras beaucoup de temps pour rien et tu finiras par partir. Une autre suggestion : à passer trop de temps ensemble, à trop partager les activités, les centres d’intérêts, à ne pas se construire son propre jardin personnel, un univers qu’à soi, on s’étouffe, on s’asphixie. Ne fais pas la même erreur que moi. Vis pour toi, avec un homme et pas pour un homme ou à travers lui. Qu’est ce que tu aimes en lui? Etre un couple qui construit quelque chose ou vivre à ses côtés, vieillir avec lui?
Delphineland
delphineland:
Et aujourd’hui, tu as trouvé ton équilibre en couple ? Si oui, est ce que malgré tout tu as déjà eu un passage où tes sentiments s’effacent, et que ton conjoint t’apparait + comme un “pote” que comme ton petit ami / mari ?
delphineland: sois la bienvenue ;-)
Oui, j’ai connu ça mais dans des relations antérieures. C’était même plus un pote, il m’insupportait. Et je devenais pas très sympa.( En fait, je l’ai vécu plusieurs fois car j’ai été longue à ME connaître, telle que je suis, sans artifices et sans me mentir.) C’est comme ça que tu apprends même si c’est douloureux pour l’autre. Pas facile de repartir à zéro quand les autres sont en couple avec la même personne qu’elles ont rencontré à 20 ans, avec maison et gosses. Mais tu verras qu’il vaut mieux être passé par là. Avoir eu les doutes à 30 ans que les avoir à 45. Ou de s’étioler dans une relation “toxique” pour reprendre ton expression. Ou tu l’aimes car ces défauts ne sont pas si terribles à tes yeux, ou tu aimes l’idée d’être installée dans un couple. La deuxième, c’est une relation perdante, car elle finit par une rupture. Et plus la rupture tarde, plus elle fait de dégats avec un sentiment d’avoir gâché son temps et le sien. Et ne cupabilise pas. Si tu penses que tu dois le quitter, fais le, proprement, correctement, mais ne culpabilse pas. Pas de honte à chercher l’épanouissement. Rien de plus malhonnête que de rester en couple quand le couple est mort. Pourtant, il y a des tas de personnes qui préfère le confort d’une relation déjà établie.
Aujourd’hui j’ai trouvé un certain équilibre et je sais que je peux vieillir et mourrir à ses côtés alors qu’avec celui que j’avais épousé par exemple je n’arrivais pas à me projeter réellement. J’ai compris qu’avec lui la vie serait plus facile mais pas parfaite non plus. J’ai fait des compromis. Moi, la perfectionniste, j’ai dû admettre que je n’aurai pas tout ce que je voulais. Je me suis demandé ce que je voulais par dessus tout. J’ai choisi une vie simple et paisible avec le luxe de période de passion. Et comme je ne me vois pas trop dans la peau d’une femme qui gère une relation extra conjugale, j’ai décidé que la passion ce serait avec lui. Ce qui n’est pas le plus simple à faire. Mais c’est ce qu’il me faut à moi. Du coup, lui aussi, s’est mis à me faire comprendre qu’il n’était pas acquis, que je devais le séduire aussi et je me découvre même un peu jalouse.
Delphineland
J’ai dix ans de plus que toi. Avec mon compagnon actuel, j’ai tout de suite était consciente de ses défauts (pas comme avec les premiers). Parce que l’expérience, fait que tu analyses plus efficacement. Et aucune petite lumière rouge n’a clignoté dans ma tête en me disant DANGER. C’était un bon départ. Et ce que je cherchais et qui m’a beaucoup plus c’était sa gentillesse et sa simplicité. Quelque chose que je n’ai jamais trouvé à un degré pareil. Je sais que c’est le bon parce que quand je le regarde, j’ai une immense tendresse pour lui malgré tout. Même si parfois j’ai envie de l’étriper, je sais que j’aime sentir qu’il est là. Je lui ai dit en préambule et je lui redis souvent, que le jour où ça n’irait pas, je partirai, même sans le sou, sans job, ou sans toit, même pour la solitude. Il sait que j’en suis capable donc il fait attention à ne pas me perdre dans la routine. Je suis consciente que c’est un bel homme, qu’il n’aurait aucun mal à trouver une autre compagne bien plus jolie que moi, alors je fais attention à ne pas le perdre non plus. Rien n’est acquis, on est obligés de ne pas trop s’éloigner de la séduction. Commence par chercher quelle vie tu veux, sans te mentir, et tu trouveras le mec qui va avec lol.
Ma meilleure amie est avec un macho, ça lui convient, elle a trouvé un équilibre assez différent du mien pour pallier ce qu’elle n’a pas avec son mari, un mode de vie qui ne m’irait pas. Elle est enfin épanouie. Trouves le tien.
Bonne chance
Delphineland
Ah meryl …. je découvre de lien en lien, ce message (et le site !!)
j’ai 10 ans de plus que toi aussi, et un divorce à mon actif !! Et je dirai, qu’à partir du moment où on se pose des questions … C’est la merdasse !! LoL, je suis assez en accord avec les remarques de delphineland.
Des petites choses ont affleuré mon esprit au début de mon couple avec mon ex, et je les ai chassées en me disant, “bon il est bien, il est ceci cela, c’est pas grave si on ne partage pas tellement de choses à faire en commun, on est bien ensemble ceci cela”
2 enfants plus tard, je me suis réveillée, en me disant que je n’avais pas choisi le bon.
Parce que moi j’y crois au “bon”, je ne dis pas parfait, mais pour savoir celui qui peut nous correspondre, il faut déjà se connaitre soi même ! est-ce qu’on est une fusionnelle ? indépendante ? tendre ? spirituelle ? cérébrale ? physique ? Savoir vivre seule est aussi important, pour ne pas rester avec quelqu’un “de peur de” (ça c’est le mauvais plan).
Il faut se poser les questions : qu’est-ce qui est important pour toi dans un couple ?
faire la liste (si on veut) de ce qu’on aimerait dans les “besoins prioritaires” : Comment tu te projettes dans un couple, comment tu regardes les couples autour de toi, et comment tu te projettes ou non …
– partager des moments ensembles est-ce important (définir ?) pour ne pas arriver au week end ou vacances en se disant “et zut on va encore pas se voir” ou pire “comment je vais justifier que j’ai envie d’aller voir ça ?” –> le risque étant qu’au bout de qqes années, soit on fait rien ensemble, soit on nie nos envie par crainte de pas être entendue (c’est du vécu pour moi).
– la compréhension d’un respect de l’individualité de chacun (genre avoir un homme qui nous dit “ton truc de blog là, c’est nul ça sert à rien” ou “tu lis ça ? mais c’est nul”)
cela dit, ça vaut aussi de ce qu’on ne supporte pas (voir con conjoint sur les sites de jeu – jeux vidéos toute la journée, pour ma part a été aussi insupportable in fine au bout de 5-6 années de vie commune, à moins d’aimer cela aussi).
Je ne crois pas qu’on supporte à la longue une activité qu’on n’aime pas réellement soi même.
– l’admiration de l’autre pour moi est essentiel (être fier de son conjoint est important) mais que ça soit aussi de sa part envers toi.
– un minimum de communication
On dit qu’un couple c’est 1 + 1 = 3
Et puis il y a le désir que je mets à part des sentiments … le désir à garder à maintenir, (qui ne va pas sans le respect et la fierté envers l’autre) on ne désire que ce qu’on ne possède pas tout à fait. les choses les plus désirables sont souvent celles que l’on n’a pas !! C’est du boulot cela … rester dans cette dimension sans se faire trop bouffer par la routine.
Et les sentiments. Pourquoi on l’aime ? pourquoi on l’a aimé ? retrouver ce qui a fait qu’on a posé les yeux sur lui ? Si tu te poses la question, pose toi la question sur toi ? sur lui ? sur ce qui a fait que tu l’as aimé ? est-ce encore là ?
Tu dis ses
Parfois on tombe amoureux pour de mauvaises raisons … Un peu comme une branche qui est là, et qui vient combler un manque, et quand ce manque est comblé, la branche n’a plus lieu d’être.
J’ai trouvé le bon aujourd’hui je pense, il n’est pas parfait, mais je vis avec lui la vie que j’aime, je peux être moi, il respecte ma vie, on partage beaucoup de choses en commun, on se respecte avant tout, et je suis super fière de lui. je l’aime, c’est là. pour ce qu’il est, ce qu’il n’est pas. Ses forces ses faiblesses.
mais cela dit, parfois moi je ne vais pas bien … Et dans ces moments là je ne supporte personne ni moi ni lui. je suis grognon, insupportable. je lui dis, je suis fatiguée, je ne vais pas bien.
Est-ce que ce n’est pas lui ? mais toi qui traverse un passage à vide ? ça arrive aussi. Tu peux l’exprimer, et il peut aussi t’aider à traverser cela … savoir dire qu’on ne va pas bien, et trouver du réconfort bienveillant dans les bras de l’autre c’est bon.
Fab: bienvenue à toi ;-)
Depuis que j’ai réagi sur cet article au moment de sa publication, j’ai quitté mon copain. Disons que toutes vos remarques, vos histoires m’ont fait beaucoup réfléchir sur ce que je voulais et ont éclairci mes doutes. Je crois en effet qu’une période d’incertitudes dans le couple est à la fois normal et assez mauvais signe. Une fois j’ai lu une phrase qui m’a par la suite beaucoup servi : “Si tu ne peux pas dire oui, tu as déjà dit non”. Je ne me voyais pas à long terme avec ce mec, et même si j’étais très attachée à lui, je savais qu’il y aurait des éléments qui finiraient par ne plus coller.
Il faut également suivre son intuition, ce que nous dit cette petite voix au fond de nous. Car au fond, nous savons. Nous avons les réponses à nos questions et, pour être en accord avec soi-même, il faut s’écouter et se faire confiance, même si parfois ce que l’on pense est difficile à accepter.
Me retrouver seule après deux ans de vie commune et de projets me fait un peu peur, mais en même temps, je me sens soudain apaisée et tellement libre! Libre pour celui qui me correspondra vraiment et avec qui, malgré les doutes qui affleurent parfois, je me sentirais prête à faire le grand saut et à vivre pleinement.
Je vous souhaite à toutes d’être heureuses! – je viens de commencer “Mange, prie, aime” et ce bouquin fait un bien fou!
Très belle fin de journée à toutes
Hum…ça ne m’arrange pas vraiment tout ça…
J’ai visité un appart cet aprem, et j’ai eu un énorme coup de coeur, et quand je le visitais je nous imaginais dedans, je me demandais si ça lui plairait, où est ce qu’il mettrait ses affaires, etc…et je me sentais bien. Flippée évidemment car investir dans l’immobilier à deux c’est symbolique.
Et maintenant que je vous relis, j’ai de nouveau des doutes, car selon certains témoignages il semblerait que quand c’est le bon on ne doute pas… ahhh je deviens folle ! Je suis partagée, car avec toutes les choses graves qui se passent autour de moi, je me dis que quand on est en bonne santé, et qu’on partage sa vie avec qqn de bien, il faut vivre à fond car on ne sait pas de quoi demain sera fait. C’est fou à quelle point nous les nanas on se pourrit le cerveau de questions. Des fois j’ai envie d’appuyer sur le bouton “off” derrière mon cerveau et d’avancer.
Si tu t’es sentie si bien en visitant cet appartement, que tu vous as imaginés dedans, je pense que c’est très bon signe au contraire! Ne te pose pas trop de questions si tu as ces bonnes ‘vibes’ et fonce! Aucune histoire ne se ressemble, alors écris la tienne comme tu la ressens!
Bonne chance!
Meryl: ah je ne sais pas si je dirais ça, que “quand c’est le bon on ne doute pas”…
Je pense que le doute peut être lié à la personne qui l’éprouve, pas forcément à celle qu’il concerne ; autrement dit, certains d’entre nous doutent beaucoup, et de tout (et c’est super dur à vivre, je connais des gens comme ça, je vois leur souffrance), ça ne veut pas dire que la réalité soit à l’image de leur anxiété.
Parfois ça vaut la peine d’aller au bout d’une histoire, au moins ensuite on n’a pas de regrets, et de “et si j’étais restée, ça aurait peut-être marché ?”… en tête (évidemment je dis ça pour les situations normales, pas pour celles où on est malheureux).
Hélène je suis assez d’accord avec toi, en se posant beaucoup de questions (comme moi), et en voulant toujours “mieux”, je crois qu’on oublie d’être heureux. Et effectivement peut être que ce n’est pas mon copain qui génère mes angoisses mais mes angoisses qui s’agrippent à mon copain. Là réside toute la difficultés de doser ses questionnements, car ils peuvent aussi bien être constructifs que destructeurs.
Mais purée pourquoi on est pas tous comme Buddha ?
Anais, je suis sure que ton célibat te permettra de te ressourcer, de mater les vidéos d’Hélène pour être encore plus canon et faire craquer tous les beaux gosses de ton quartier :) Ouvre une nouvelle page, et laisse l’inspiration venir !
Meryl: je dis absolument pas que j’ai raison hein, je vois juste que c’est une forme de ressenti de la vie qui existe (et qui est évidemment hors de tout contrôle de la part de la personne qui la subit, c’est peu de le dire), et qui peut – parfois – fausser la vision des choses.
Mais beaucoup ci-dessus l’ont évoqué, seul toi et ton coeur pouvez savoir (et encore, quand les angoisses-le vécu-tout le reste, ne parasitent pas tout) ce qui est bon pour toi (oui je sais, le plan “écoute ton coeur” peut sembler gnan-gnan ;-), cela dit ça m’a bien aidée, parfois).
Meryl: Ah mais alors là, moi je crois que tu as ta réponse, et je plussoie Anaïs: , si tu as eu le réflexe de te projeter avec lui dans l’appart et que c’était un bon sentiment, ben il n’y a plus de doutes à avoir selon moi, il faut y aller ! C’est plutôt une bonne nouvelle je trouve ! :)
Et je rejoins complètement Hélène: en ce qui concerne les doutes.
Accorde-toi ce temps de bonheur avec lui, ce qui te trouble en ce moment finira bien par s’apaiser :)
Vous croyez qu’il y a des jours où Kate Middleton a l’impression de ne plus avoir de sentiments pour le Prince William et qu’elle focalise sur sa calvitie naissante ?
Meryl: ça fait 8 ans qu’il se connaissent, si elle est aussi amoureuse qu’au premier jour, je veux savoir ce qu’elle prend ;-)))
Meryl: LOL je suis certaine qu’elle aussi a ses périodes d’interrogation existentielles!
Meryl: Excellent ! :)))))))))))) Note que la calvitie finira par être couverte par une grosse couronne en diam’s, ça aide ! :))
Tu te projettes dans l’appart dans une vie de couple ou tu te projettes avec lui? Qu’est ce qui te séduit : la vie avec lui ou la vie à deux avec appart?
Delphineland
Désolée les filles, je vais faire mon boulet…
Le Père de mon copain m’a appelé ce matin pour me dire qu’il serait dans ma ville la semaine prochaine et qu’il voulait m’inviter à manger.(mon copain est à l’étranger en ce moment) Après avoir raccroché j ai fait une crise d’angoisse. L’idée de voir son père m’oppresse.
Ensuite je suis tombée sur le fameux mariage à la télé. J’ai vu tout cet amour, tout cet engagement, des gens sûrs d’eux, et j’ai passé l’après midi à pleurer. Je suis allée à la biblio trouver des bouquins et je suis ressortie les mains vide en pleurant. J’ai l’impression de retourner à la case départ. J’ai plus envie de manger, de voyager, de rien faire. Je comprends pas ce qui m’arrive.
Delphineland : en fait j’ai d’abord craqué sur l’appart, et ensuite j’ai imaginé mon copain dedans, je me demandais si tel ou tel truc lui plairait, où il mettrait ses affaires etc…
Chère Meryl,
Ce que je lis là fait étrangement écho à ma propre histoire, même si elle se joue en des termes différents et avec des implications qui ne sont pas les mêmes. Une question: tu dis que ton copain n’est pas là en ce moment : te manque-t-il? Pendant ta crise d’angoisse d’hier, t’es-tu dit que tu aimerais qu’il soit à tes côtés pour te soutenir, que sa présence te ferait du bien? Je crois qu’il faut vraiment que tu fasses le point face à toi-même car je peux car tu sembles ne pas être en accord fondamentalement avec ce que tu souhaites – du moins dans l’immédiat. Essaye d’écouter ton intuition, fais des choses qui te font plaisir et, une fois que tu te seras “retrouvée”, tu pourras y voir plus clair.
Est-ce qu’il n’y aurait pas également d’autres causes qui pourraient expliquer ce sentiment de panique? Ce n’est pas nécessairement lié à ton histoire, mais peut-être à d’autres choses qui t’inquiètent…
Dans tous les cas, courage, beaucoup d’entre nous sommes passées par là, et je pense qu’on en sort grandies, avec une meilleure connaissance de soi!
Très bon weekend!
Meryl: Excuse-moi de te poser cette question Meryl, mais as-tu pensé à vérifier que tu ne faisais pas un début de déprime pour de vrai, ou que tu n’as pas une petite pression hormonale inhabituelle… Je sais, ça a l’air bête dit comme ça, mais disons que l’état que tu décris me fait penser à plusieurs amies qui sont passées par là, alors ça vaut peut-être le coup de chercher de ce côté-là… J’espère ne pas te heurter surtout, hein, c’est juste que je te souhaite vraiment d’aller mieux ! :)
Plein de bon courage, et tu n’es pas boulet, c’est ton billet quand même ! :)
Anaïs:
Pour répondre à tes questions :
-il ne me manque pas, mais c’est peut être l’habitude car il est tout le temps aux quatre coins du monde pour son travail. Et aussi en ce moment je me sens mieux toute seule, non pas que sa présence m’insupporte mais, la solitude m’apaise j’ai l’impression.
-oui hier soir je l’ai contacté quand ça n’allait pas et comme d’habitude, il a compris, il a essayé de trouver des solutions, il a été parfait.
-par rapport aux autres causes, je pense que oui je suis angoissée parce que j’ai réalisé que j’aurai 30 ans l’année prochaine et j’ai paniqué; Je sais c’est débile… et il y a aussi le fait qu’on a découvert un cancer à ma meilleure amie il y a un mois.
Je suis surtout paniquée car je me suis sentie comme ça avant de quitter tous mes anciens copains. Je ne veux pas que ça arrive, encore….
Merci pour ton aide Anais
Belldandy:
Tu ne me heurtes pas du tout, j’ y ai pensé aussi…
Ce matin je suis passée devant une vitrine avec des chaussures magnifiques mais trop chères, je suis repartie en me retenant pour pas pleurer. hum…. tout va bien !
Est ce que mon vide de sentiments amoureux a généré ce mal-être, ou l’inverse ?…
Pourquoi est ce que ce cons d’anglais nous donnent l’impression de s’aimer comme au premier jour après 8 ans de vie commune alors que moi au bout de 2 ans mes sentiments sont métamorphosés ?
Pourquoi, les couples qui se marient, le jour de leur mariage donnent l’impression d’être plus amoureux que jamais de leur conjoint(e), alors que moi si je m’imagine le jour de mon mariage avec lui, ça ne me rend pas spécialement heureuse ?
Pourquoi je suis pas comme toutes les filles qui admirent leur mec comme un prince charmant et rêvent qu’il la demande en mariage?
Pourquoi est ce que mon copain a bouleversé ma vie (dans le bon sens) et possède tout ce que je recherche, et pour autant je n’arrive plus à vibrer pour lui ?
Pourquoi est ce que tout le monde attend inconsciemment des choses de nous une fois qu’on approche les 30 ans ?
Il est possible que ce soit une conjonction de causes (le cancer de ton amie, le possible stress des 30 ans…) qui te fasse paniquer. Si ton copain a su trouver les mots et qu’il a été “parfait” comme tu le dis, je pense que ton état n’est peut-être pas lié à lui alors… Il ne faut pas se dire que les histoires se répétent – tu dis que tu te sentais comme ça à chaque fois que tu allais quitter quelqu’un – cette fois, tu peux parfaitement choisir d’aller de l’avant, de te laisser du temps pour t’apaiser, sans tirer un trait sur ton histoire. Car, crois-moi, je pense qu’il n’y aurait rien de pire que de quitter un mec bien qui te correspond et te rend heureuse juste parce qu’on a l’impression que toute notre vie part en vrille et qu’on a envie de tout plaquer – lui compris. Tu n’es peut-être pas très objective ces temps-ci, quand on est triste on voir rarement les choses avec discernement…Je suis assez d’accord avec le commentaire précédent, tu traverse peut-être un petit épisode de déprime sans réel lien avec ton histoire..Qu’en penses-tu?
Très bon weekend à toi, malgré tout… :)
Anaïs:
J’espère de tout mon cœur que c’est un mal être général, et non mon cerveau qui m’indique que je dois changer de conjoint; Pour l’instant je suis plutôt décidée à essayer d’avancer dans ma tête et de sauver mon couple. Ça va peut être prendre du temps. Mais je n’ai pas envie de passer ma vie à jeter des mecs parce que je n’ai plus l’étincelle.
Merci pour ton soutien :)
Ps : je viens de recevoir un gros bouquet de fleurs…
Je partage l’opinion d’Anaïs, dans tous les cas tu me parais trop troublée pour prendre une décision immédiate ou d’affirmer un choix. Chouchoute toi. Rien de tel pour retrouver le moral : fais toi belle, et fais toi plaisir : offre toi une folie. Regonfle l’opinion que tu as de toi. Si tu doutes, c’est que tu n’es pas un mouton, et que tu réfléchis au sens de ta vie. C’est assez courant au changement de dizaine. Je me souviens la semaine de mes trente ans, j’étais divorcée, locataire, peu d’amis, j’ai déprimé et flippé. J’ai pas fêté mon anniv et j’ai eu les boules que seule ma meilleure amie y pense. (M’en fiche, pour mes 40 je m’offre un voyage en mongolfière, et aussi je vais voir les pyramides, et aussi je m’offre un bijou somptueux et puis pleins d’aures rêves!). Prends conscience que tu es fragile en ce moment mais que c’est un passage. Au fond, tu me sembles plutôt forte. Fais des choses rien que pour toi, ça a l’air idiot mais ça aide énormément à se retrouver et à se connaître. Fais toi confiance.
Et puis un petit secret entre nous : la trentaine c’est l’épanouissement côté calins, c’est l’âge où on arrête de te considérer comme une gamine qui n’a rien vécu ou comme une cruche, et dans ton job, tout le monde se tait quand tu parles, surtout si tu bosses dans un milieu de cadres masculins frisant la cinquantaine; beaucoup plus facile de s’imposer. C’est l’âge du respect et de la plénitude. C’est l’âge où tu te sens plus sûre de toi, où tu prends de l’assurance et ça rend la vie plus facile. Bon courage.
Delphineland
delphineland:
“et fais toi plaisir : offre toi une folie.”
Ta phrase étant tournée à l’impératif, elle exprime donc un ordre. Je m’en vais donc de ce pas acheter les sandales indiennes avec une lanière en croco et une plume sur le côté qui représente environ 56 ans de salaire.
Trêve de plaisanterie, merci pour tes conseils c’est vrai qu’il y a aussi des bons côtés à passer la trentaine surtout niveau pro. Merci :)
Meryl:
Tu lui as dit que tu n’allais pas bien et il t’offre des fleurs : ok, c’est le bon ;)
(Petite veinarde !) Allez courage et plein de bonnes choses pour la suite, pour toi et ton amoureux!
Meryl: ils ont rompu pendant un bon moment il y a deux ans – tu vois, ça n’a pas été facile tout le temps pour eux non plus! :-)
Pour info j’ai pris à la bibliothèque “le couple amoureux” de Willy Pasini et il est pas mal du tout. C’est un psychiatre, il fait une analyse super accessible de toutes les facettes de l’amour, et donne souvent en exemple des témoignages de ses patients ( dans lesquels on se reconnait forcément de temps en temps )
Pour 2eme info, mon copain rentre aujourd’hui de l’étranger….suspensssse…je suis en stress depuis hier. Je ne sais pas comment je vais réagir.
bisous les filles
Meryl: Ne stresse pas, et quoi que tu ressentes, essaie de bien l’accueillir quand même, sinon tu vas t’en vouloir et tu n’as pas besoin de ça en plus je pense.
C’est vrai que vers trente ans il y a une espèce de pression sourde de l’entourage, n’y prête pas attention, ça va passer.
Et n’oublie pas que ce n’est pas parce qu’il est parfait que tu es “obligée” de l’aimer, c’est pas comme ça que ça marche, alors laisse-toi le temps de le retrouver, laisse-lui le temps de se poser, et refais le point après.
Je te souhaite de tout cœur de bien vivre son retour, courage ! :)
Au fait, tu étais allée au restau avec son père finalement ? ça s’était bien passé ?
Belldandy:
Finalement pour son père j’ai préféré m’écouter et ne pas me forcer, comme je suis pas au top j’avais pas envie de passer 3 heures en tête à tête à faire bonne figure, sourire et dire des choses intelligentes. Du coup je l’ai accompagné chez mes parents pour qu’il dine plutôt avec eux, prétextant un contre temps important…
Meryl: Tu as eu bien fait je pense, c’est dur de faire bonne figure quand on ne se sent pas bien :)
Encore une fois bon courage (j’agite mentalement des pompons de cheerleader en pyjama là, si l’image peut te faire sourire un peu aujourd’hui… :)
Belldandy:
haha Merci :))) c’est super sympa de me soutenir. Je vous raconterai tout en tout cas.
Comme promis je donne quelques nouvelles à toutes les filles sympa qui m’ont aidée.
Je crois que la passion a disparue et que pour la première fois de ma vie, je vais devoir “passer à l’étape suivante” plutôt que de partir en quête d’une nouvelle passion, avec quelqu’un d’autre.
Il faut que j’essaye de murir. Je suis trop addict à la passion, qui nous fait pousser des ailes, nous rend optimiste et nous rend invincibles. Et jusqu’à aujourd’hui quand elle partait, je croyais que je n’étais plus amoureuse, et puis je recommençais à zéro avec quelqu’un d’autre.
J’ai pas envie de faire ça toute ma vie. Je vais essayer de travailler sur moi, et mettre mes plaisirs égoïstes de coté pour “construire”. c’est pas facile, ça va prendre du temps, et je ne suis même pas sûre d’y arriver. Ce dont je suis sûre, c’est que je vais essayer.
La passion est quelque chose qui s’entretient. Je l’ai appris avec mon homme.
Comme je te l’ai expliqué, malgré le fait que l’on s’aimait très fort, j’ai quand même un un passage à vide. Bon, c’est sûr que ça n’a pas duré très longtemps, mais assez pour que je sois mal dans ma peau, mal à l’aise en sa présence, etc.
N’empêche que dès que ce mauvais passage à vide s’est fait la malle, la passion était toujours là. Je dirais même qu’elle a repris de plus belle.
Depuis le début de notre relation, je l’admire plus que je n’ai pu admirer quelqu’un; même le premier grand amour de ma vie, le gars que j’ai connu avant mon mari et que j’admirais quand même beaucoup, c’était de la piquette à côté. D’ailleurs, il me dit souvent que, quand je le regarde, j’ai les yeux qui brillent.
Ayant eu des relations routinières jusque alors, je n’ai pas voulu que la nôtre tombe dans la routine. Même s’il est un gars routinier au départ (il a toujours le même rituel le matin ou quand il rentre de son boulot), je fais en sorte que notre amour ne le soit pas.
Bon, c’est vrai qu’après trois ans, nous ne vivons pas encore ensemble. Pas par choix, mais plutôt parce qu’on est forcé pour l’instant de vivre séparément. D’un côté, je passe beaucoup de temps chez lui, donc on a une vie de couple par intermittence. Je reste quand même assez longtemps pour me rendre compte que son caractère s’accorde bien avec le mien au quotidien.
Avant lui, je ne croyais pas aux notions d’âme sœur, de jumelage psychique ni même de passion à vie et encore moins d’amour éternel. Généralement, au bout d’un an et demi, il n’y avait plus de passion, juste de l’amour, voire plutôt de la tendresse. Je peux te dire que je suis chaque jour positivement étonnée que la petite flamme brûle encore et toujours, que l’amour est beaucoup plus intense qu’à nos débuts (j’applique l’adage “Je t’aime plus qu’hier, mais moins que demain) et qu’on rigole toujours autant des mêmes choses. Et toujours cette complicité entre nous.
Méryl, pourrais-tu considérer ton homme comme ton meilleur ami, ton confident? J’ai lu un article sur les relations de couple où il était dit qu’à partir du moment où on considérait son compagnon comme son meilleur ami, en plus de l’amour qu’on lui porte bien sûr, on pouvait s’attendre à avoir une relation très longue avec lui. Mon homme est mon amoureux et mon amant avant tout, mais il est aussi mon meilleur ami et mon confident (la réciproque est valable aussi), statuts qu’aucun de mes ex n’a eu.
Vu mes relations foireuses jusqu’alors, je me remets beaucoup plus en question et je me dis que rien n’est jamais acquis. Il faut toujours plaire à l’autre, faire en sorte d’être toujours l’étoile qui brille dans son cœur, le séduire chaque jour comme si c’était le premier jour.
Voilà mon ressenti avec 15 ans de vie amoureuse foireuse au compteur, mais trois ans de bonheur comme je n’en avais jamais connu jusqu’alors.
Tu as l’air de te résigner sur le fait que tu ne pourras jamais plus éprouver de la passion pour ton compagnon. Je pense que tu pourras y arriver, même si ça ne se fera pas en un jour. Partagez-vous beaucoup de choses ensemble? Faites-vous des activités ensemble? Êtes-vous vous complices généralement au quotidien? Si tu as l’impression de ne plus être complice avec lui, je pense que c’est cette complicité que tu dois essayer de retrouver avant la passion ou tout autre chose. Il n’y a rien de plus génial que d’éclater de rire ensemble ou se comprendre à moitié rien qu’en se regardant.
Petit à petit, on devient moins petit. Petit à petit, tu retrouveras ce qui te semble perdu pour l’instant. Il faut que tu le veuilles inconsciemment, mais sans forcément te focaliser dessus. Tu risques de culpabiliser encore plus et ça n’arrangera pas les choses. Prends aussi le temps de t’occuper de toi, de t’aérer l’esprit, de sortir avec des copines. Mets ta tête en vacances pour l’instant, tu auras tout le temps pour attaquer tout ça de front après… :-)
Bisous Méryl.
Merci Lisa :)) pour répondre à tes questions, oui, il pourrait être mon meilleur ami, mon premier confident, mon complice, et il l’est depuis le début.
C’est encore mieux que chez le psy ici, on est comprise, écoutée, conseillée, et on ne paye même pas la consult !
En plus un psy est même pas capable de donner des conseils de make up tsss
Meryl: Et bien écoute, j’espère que tout ira bien et que tu trouveras vite un moyen de te sentir bien (ou que ça viendra tout seul, qui sait ?), et je continue de penser à toi :)
Meryl: “En plus un psy est même pas capable de donner des conseils de make up tsss” :))))
Meryl,
Et bien, si tu considères ton homme comme ton meilleur ami et ton confident, c’est déjà un grand pas vers la victoire. Je peux te dire que je ne me suis jamais véritablement confiée à mon ex-mari. Il était égoïste et égocentrique: il n’y avait que sa petite personne qui comptait. Peu de femmes, du moins je le pense, peuvent se targuer de se confier sans honte à leur compagnon, malheureusement.
Au plaisir de te lire. :-)
Salut Meryl,
Ton post est ancien maintenant, mais étant exactement comme toi (c’est fou j’ai l’impression de me lire!!) j’aimerais vraiment savoir comment a évolué ta situation après ça??
Merci
Moi aussi j’aimerai savoir ce qu’est devenue ton histoire :)
Je suis exactement dans la même situation.
Merci
Bonjour Meryl !
J’arrive sur cet article 10 ans plus tard et je me suis demandée si cela valait vraiment le coup que je laisse un commentaire étant donné que cela fait un moment, mais je me jette à l’eau : ça m’avait du bien de te lire, de me sentir moins seule face à tes questionnements étant donné que j’ai les même… j’ai lu les commentaires avec intérêt pour essayer de trouver les réponses que tu cherchais également et finalement je me suis demandée ce que toi tu avais finalement fait. Je sais que c’est personnel, intime, mais tu as eu le courage de t’ouvrir dans cette lettre adressée aux lectrices de ce blog donc peut-être oseras-tu me dire si tu es heureuse dans ta vie amoureuse ? Si tu as retrouvé un peu de paix intérieure ? Et peut-être oseras-tu me dire si tu es finalement restée avec cet homme, si l’appartement a été acheté et si cela t’a rendu heureuse… que tu sois encore avec lui ou non, j’espère en tout cas que tu es heureuse, et que tu vas bien.
Encore merci pour tes questions si sincères.