Mon amie Delphine ne boit pas d’alcool, elle n’aime pas ça. Tout comme je ne mange pas de sucre parce que je n’y prends aucun plaisir, ou que d’autres évitent le poisson parce que ça les dégoûte.
Sauf que moi j’arrive à éviter les desserts sans qu’on me prenne trop le chou. Delphine, dans certaines soirées, les gens la forcent quasiment à boire : manifestement c’est pas envisageable pour eux de faire autrement. Je suppose qu’ils trouvent ça horriblement rabat-oije, quelqu’un qui boit pas.
Régulièrement elle me dit « ce soir je vais chez machine, je vais être obligée de boire, quelle plaie ». La connaissant je sais que si elle se sent obligée c’est que c’est réel, c’est pas le genre à se forcer bêtement pour des choses qui n’en valent pas la peine (bien sûr qu’elle essaye, à chaque fois, de dire qu’elle ne prend aucun plaisir à boire de l’alcool, les gens lui servent un verre quand même).
Je trouve ça dingue. On ne peut pas lui foutre la paix ?? Elle aime pas ça, il n’y a pas de quoi fouetter un poney, qu’on la laisse tranquille bon sang !
Pourquoi y a-t-il ce truc particulier autour de l’alcool ? C’est quoi le problème des gens qui boivent ? Ils ont honte de boire seuls ou quoi ?
Parce que moi je picole, si les autres ont pas envie, je leur achète de l’eau ou du jus de fruits (voire même du coca, c’est dire à quel point je suis une fille ouverte), ça va pas changer la face du monde bon sang.
Je trouve assez odieux qu’on respecte le choix de ne pas boire d’alcool lorsqu’il est motivé par la religion, mais pas lorsqu’il s’agit d’une préférence gustative. Genre « je me contrefiche de tes goûts et dégoûts pour lesquels je n’ai pas le moindre respect, fait comme tout le monde ».
Atteinte aux droits de l’individu, moi je dis.
291 commentaires
Delphine n’explique rien, elle dit juste "non merci", et poussée à bout par l’insistance du mec en face, finit par lâcher qu’elle n’aime pas l’alcool.
Moi je bois comme un trou, j’assume de le faire seule ou avec une partie des convives seulement. Ca doit être culturel, aussi.
Hi hi Delphine, c’est moi :))
Lili a raison, quand on ne le dit pas, ça passe beaucoup mieux mais globalement ce n’est possible que dans certaines circonstances. De toute façon, les gens finissent par s’en apercevoir et te poser la question "euh tu ne bois jamais ou c’est juste ce soir?" Et puis c’est plus difficile de tenir sur la longueur, au bout d’un certain nombre de soirée, les personnes le remarquent et la question inévitable est posée ;)))
Le problème principal de l’alcool est bien sûr que c’est un puissant agent de socialisation et qu’en n’en consommant pas, on s’exclut d’un cercle. La technique de se faire remplir un verre, j’ai aussi essayé, ça marche bien dans les grands soirées et beaucoup moins bien dans les dîners.
Bon cela dit, c’est pas un drame hein, c’est juste assez lourd. Par contre, quand on va à une soirée et que certaines personnes le savent et ont pensé à acheter plein de jus de fruits ou mettre des bouteilles d’eau sur la table (voui parce que une fois qu’elles sont là les bouteilles d’eau je suis loin d’être la seule à piocher dedans hi hi), ça fait hyper plaisir. Limite j’éprouve une reconnaissance sans borne. Faut dire que ça m’arrive trèèèèèès rarement ;o)
J’attends que Delphine vienne répondre elle-même lili, je crois que ses amis sont par ailleurs des gens très bien ;-)
Ugh mon commentaire s’est fait dévoré tout cru mais je vais tâcher de la refaire. Il paraît qu’il doit être validé par l’auteur, c’est ce qu’on m’a dit…
Donc déjà, Delphine, c’est moi :))
Ensuite, euh, il y a plusieurs configurations de soirées.
Il y a la soirée buffet où là, il faut se précipiter pour remplir son verre de jus avant qu’il n’y ait plus de jus (because cocktail) et surtout avant qu’on ne t’offre un verre ;o) Ainsi pas de question et il faut faire tenir son verre because il y a moins de jus que de mélange (rapport aux cocktails).
Il y a soirée apéro-dîner. Là c’est plus chaud, on dit qu’on prend un jus pour commencer (quand c’est possible). Au dîner, on s’arrange pour se faire remplir le verre et on n’y touche pas. Ca marche pas toujours, au bout du 3ème ou 4ème tour de table pour resservir l’inévitable question se fait entendre :oP
En soirée, notez, ça se fait aussi remarquer quand on se retrouve avec les mêmes amis, ou simplement avec des gens observateurs qui finissent par s’en apercevoir et te poser la question "euh tu ne bois jamais ou c’est juste ce soir?" Et puis, c’est plus difficile de tenir sur la longueur: au bout d’un certain nombre de soirées, la question redoutée est posée ;)))
Je précise que j’ai des amis très bien et très gentils, voire très éduqués mais qui simplement, pour différentes raisons socio-culturelles ne comprennent pas. La majorité des gens, globalement a du mal à l’accepter parce que, comme le soulignent Lili et Esme, l’alcool est un agent de socialisation et qu’en n’en consommant pas, on s’exclut d’un cercle.
Bon faut dire qu’au bout d’un moment, on finit par en avoir à l’usure et une fois que la bombe est posée et a explosé, j’ai la paix. Mais c’est assez rare et si je fais la moyenne avec les fois où c’est moi qui ai accepté de boire pour avoir la paix, ça s’annule ;o)
Cela dit, c’est pas un drame, c’est juste un peu lourd. Par contre, quand on va à une soirée et que certaines personnes le savent et ont pensé à acheter plein de jus de fruits ou mettre des bouteilles d’eau sur la table (voui parce que une fois qu’elles sont là les bouteilles d’eau je suis loin d’être la seule à piocher dedans hi hi), ça fait hyper plaisir. Limite j’éprouve une reconnaissance infine. Faut dire que ça m’arrive pas souvent ;o)
Aaaah et pour la conduite, je tiens à ajouter une anecdote. Je n’ai pas le permis (désolée Sev hu hu) et un jour quand on m’a dit: "ah ben au moins, c’est pratique de t’avoir dans les soirées pour le retour", et que j’ai répondu: "oui mais j’ai pas le permis" on m’a alors rétorqué : "ah ben décidément tu as toutes les tares" avec un clin d’oeil appuyé…
Rhooo ça remarche je signale que c’est le troisième commentaire que j’envoie et qui enfin est accepté par le blog d’Hélène
Ah tiens, là ça remarche!
Je retente:
Je vous fais un copier-coller de l’autre envoyé il y a 30 min:
Ugh mon commentaire s’est fait dévoré tout cru mais je vais tâcher de la refaire. Il paraît qu’il doit être validé par l’auteur, c’est ce qu’on m’a dit…
Donc déjà, Delphine, c’est moi :))
Ensuite, euh, il y a plusieurs configurations de soirées.
Il y a la soirée buffet où là, il faut se précipiter pour remplir son verre de jus avant qu’il n’y ait plus de jus (because cocktail) et surtout avant qu’on ne t’offre un verre ;o) Ainsi pas de question et il faut faire tenir son verre because il y a moins de jus que de mélange (rapport aux cocktails).
Il y a soirée apéro-dîner. Là c’est plus chaud, on dit qu’on prend un jus pour commencer (quand c’est possible). Au dîner, on s’arrange pour se faire remplir le verre et on n’y touche pas. Ca marche pas toujours, au bout du 3ème ou 4ème tour de table pour resservir l’inévitable question se fait entendre :oP
En soirée, notez, ça se fait aussi remarquer quand on se retrouve avec les mêmes amis, ou simplement avec des gens observateurs qui finissent par s’en apercevoir et te poser la question "euh tu ne bois jamais ou c’est juste ce soir?" Et puis, c’est plus difficile de tenir sur la longueur: au bout d’un certain nombre de soirées, la question redoutée est posée ;)))
Je précise que j’ai des amis très bien et très gentils, voire très éduqués mais qui simplement, pour différentes raisons socio-culturelles ne comprennent pas. La majorité des gens, globalement a du mal à l’accepter parce que, comme le soulignent Lili et Esme, l’alcool est un agent de socialisation et qu’en n’en consommant pas, on s’exclut d’un cercle.
Bon faut dire qu’au bout d’un moment, on finit par en avoir à l’usure et une fois que la bombe est posée et a explosé, j’ai la paix. Mais c’est assez rare et si je fais la moyenne avec les fois où c’est moi qui ai accepté de boire pour avoir la paix, ça s’annule ;o)
Cela dit, c’est pas un drame, c’est juste un peu lourd. Par contre, quand on va à une soirée et que certaines personnes le savent et ont pensé à acheter plein de jus de fruits ou mettre des bouteilles d’eau sur la table (voui parce que une fois qu’elles sont là les bouteilles d’eau je suis loin d’être la seule à piocher dedans hi hi), ça fait hyper plaisir. Limite j’éprouve une reconnaissance infine. Faut dire que ça m’arrive pas souvent ;o)
Nan, en fait ils ne passaient pas et maintenant ils sont passés mais quand certaines ont commenté plus haut mes commentaires ne s’étaient pas affichés alors ça fausse l’idée que l’on peut se faire de la discussion a posteriori. Sans compter le fait que je dise la même chose 36 fois :oP
Hélène au secours!!
Anne-Cé je te laisse mon verre de Tariquet contre tes tagadas ;o))))
Je suis désolée Delphine, tes commentaires avaient été classés en spam pour une raison mystérieuse (l’interface mabulle serait-elle alcoolique ? ;-)).
Je les ai remis, mais visiblement pas dans le bon ordre, arrrhhh ! Toutse mes excuses !!
Sinon j’hallucine aussi du nombre de gens qu’on force à consommer des trucs qu’ils n’aiment pas. Moi c’est ma belle-mère avec le sucre. Rien à faire, elle veut pas comprendre. Je continue à dire "non merci" 8 fois de suite avec le sourire, ou "quelle horreur" en ouvrant de grands yeux, selon mon humour du jour…
Je ne suis pas d’accord avec cette technique, Mithra et lili, parce qu’elle suppose qu’on ne peut pas affrimer ses goûts, qu’il vaut mieux ruser pour avoir la paix. Ca me dérange profondément. Les gens devraient être capables d’accepter les goûts des autres, point barre.
Ce que tu dis est très intéressant Babu !
Raaaah Anne-Cé avait raison, Mabulle m’a rembarrée à l’entrée :))
Merci Hélène d’avoir remis de l’ordre dans tout ça hi hi!
Je vois en tout cas que je ne suis pas la seule, mais bon ça ne m’étonne pas outre-mesure. Je comprends Bauréale qui ne se force pas, des fois j’ai envie de faire pareil mais de guerre lasse, je bois un coup ;o)
C’est dommage, je dois vous laisser pour aller régler un problème administratif très hautement préjudiciable quand on est une fille: on m’a volé ma carte bleue… j’essaierai de repasser vous voir tout à l’heure hi hi…
De toute façon, comme le soulignent certains commentaires les exclusions alimentaires sont tout autant enquiquinantes. Le coup de la fondue bourguignonne, je trouve ça fort de café!
Laisser son verre plein, honnêtement, ça ne fonctionne pas toujours et je ne parle pas des soirées entre étudiants là :))<
/p>
Honnêtement, je fais le coup du verre plein mais pas le coup de la conduite ou celui de l’intolérance à l’alcool (je n’ai aucune raison médicale de ne pas boire) parce que j’ai pas envie non plus de devoir mentir pour justifier le fait que je ne bois pas.
Le fait est que, en ce qui me concerne, je trouve que je n’ai rien à me reprocher et je ne vois pas trop pourquoi je devrais me justifier…
Bon, cette fois, je vous laisse pour de bon hi hi
Flo je te souhaite la bienvenue ! Je dois dire que le coup de ne pas proposer d’alcool à la femme d’un mec qui ne boit pas, me laisse sans voix (sans m’étonner outrageusement pour autant). Le sexisme a de beaux jours devant lui…
A part ça puis-je te demander de modifier un tout petit peu ton pseudo, afin que je ne te confonde pas avec les Flo ou Florence déjà présentes ? Merci ! ;-)
Merci Hélène pour ce post! je bois très rarement de l’alcool, mis à part un bon Bordeaux, je n’éprouve aucun plaisir à boire de l’alcool et effectivement celà semble poser un problème aux gens !
Je connais bien la situation de ta copine Delphine, perso je ne cède plus et je dis tout simplement " ben oui, je suis chiante, je ne bois pas…tout aussi chiante que les gens qui ne veulent pas être seuls à boire et sinon une cigarette?? ça m’ennuie d’être seule à me niquer les poumons"!
:-))
bip bip!!
houuu que je suis d’accord avec toi helene!!!
et que ce soit par religion ou par gout, le respect c’est avant tout la liberté de chacun de choisir ce qu’il veut dans son assiete et son verre…….bizzzzz
Ne buvant pas moi-même (ou exceptionnellement) parce que je n’aime pas ça (sauf un sauterne avec le foie gras et un peu de TRES bon champagne…), je suis entourée, heureusement, de gens (parents – amis) qui comprennent .. voire qui sont dans le même cas que moi!!! sisi!!! y’en a plus qu’on ne crois!!! 5 de mes meilleures amies sont comme moi (pas toujours pour les même raisons .. certaines aimeraient potentiellement mais allergiques!!!) et ce n’est pas pour ça que je les ai choisies…
Je dois avouer qu’après les premières surprises .. finalement certains amis buveurs se mettent à apprécier de pouvoir boire sans se poser trop de question (par exemple dans les mariages et autres) sachant qu’il y aura quelqu’un capable de prendre le volant au retour!!!
mais c’est vrai que dans certains milieux, ça ne passe pas … alors je les évite :)
Ce sont de supers copains, qu’elle a là, ta copine Delphine !
Le partage est agréable, mais à condition que le plaisir soit réciproque…
Au contraire, ses amis devraient lui prévoir de supers cocktails de fruits, pour lui faire plaisir… !
sans rire ?
je suis décidément une grande naïve qui vit au pays des Bisounours !
je n’en reviens pas qu’on puisse emmerder des gens comme ça, a fortiori quand ce sont des amis ! c’est dément !
l’autre jour, pour le réveillon, on avait parmi nous une femme enceinte qui suivait hyper scrupuleusement les recommandations : pas de charcuterie, pas de foie gras, pas d’alcool, pas d’huitres, pas de viande saignante (dommage pour le magret) pas de fromage au lait cru… bref autant vous dire qu’elle n’a pas pu manger grand chose.
nous étions très surpris de ses choix si stricts, on en a discuté. Comme il y avait d’autres filles qui étaient déjà passées par là : ça a donné une disucssion intéressante. mais en aucun cas personne n’a insisté pour lui faire avaler quoi que ce soit !
Bonjour Hélène
Perso je ne bois par rapport à ma religion et quelque part je n’éprouve même pas le sentiment d’aimer boire..je veux dire même par curiosité ça ne me dit rien.
Tu dis que notre choix est respecté lorsqu’il est motivé par la religion, or je ne vois pas ça comme ça, parce que toute personne qui ne boit pas est vue bizarrement!!
Comme si on faisait pas partie du lot dit normal..ou que quelque part on se fait un genre, et ça c’est mal pris dans tous les cas.
Après tout les goûts et les couleurs…
Mon Zhom ne boit jamais d’alcool non plus, pour des raisons qui lui sont personnelles. Et c’est vrai que les réactions des gens sont dingues: "même pas un petit verre"? "même pas du cidre?" "même pas une petite bière?" et autres "tu sais pas ce que tu rates" …
ça part souvent d’une bonne intention et de l’envie de partager quelque chose que l’on aime, mais qu’est ce que c’est pénible!!!
Le pire, c’est que depuis qu’il a dit qu’il envisageait peut être de goûter un jour, je suis pas la dernière à l’embêter : "tu veux tremper tes lèvres dans mon verre?"..:-))))
Hahaha! comme c’est drôle, c’est exactement ce qu’il m’arrive souvent : "MAIS COMMENT??? TU NE BOIS PAS?????PPPFFF… mais t’es vraiment pas drôle toi alors". Ben non, j’aime pas ça. Et personne me crois quand je dis que j’ai jamais pris de cuite de ma vie, même quand j’étais djeune. Et puis j’aime pas ça. Sauf le Baileys. Du coup, je me suis forcée à boire un peu de vin et de champagne pour faire polie des fois. Mais j’ai horreur de ça.
Et je dois pas avoir une tête de fille qui piccole pas parce que personne me crois jamais quand je dis ça. Alors du coup, je dis que non je bois pas, mais par contre, je touche à d’autres substances illicites des fois, je préfère ça que l’alcool, et au moins on a pas la gerbe. Et là, on me regarde avec des yeux ronds…
Y’en a ras le bol de cette hypocrisie autour de l’alcool, qui est de toute façon une drogue comme une autre, sauf qu’ele est en vente libre.
Bref, il y aurait beaucoup à dire là dessus, mais bon…
PS: Hélène, j’ai trouvé à qui tu me faisais penser: (le prends pas mal hein!) tu me fais penser à une des bonnes soeurs trop marrante qui joue dans "Sister Act" (le 1 et le 2) , je ne sais pas si tu l’as vu. Voilà, c’est tout. (j’adore ces films, ils sont complètement nases, ce qui les rends donc terribles)
je suis d’accord sur cette analyse et encore je trouve que la pression est encore plus forte pour les hommes, un de mes amis a un gros problème avec l’alcool, a réussi à arrêter mais depuis dans les diners ou les soirées c’est difficile à gérer pour lui.
perso, quand je ne veux pas boire et qu’on insiste, soit je refuse carrément ce qui parait à la limite de l’incorrection, soit je laisse mon verre rempli comme ca personne ne propose plus de me le remplir (je sais c’est gâché mais c’est le seul truc qui marche sans avoir à se lancer dans des explications 36 15 pourquoi je ne bois pas )
J’ai longtemps été archi difficile pour la nourriture. Ca m’a souvent gâché de bons moments à table. "Et t’as déjà goûté pour dire que t’aimes pas???", "Allez, fais un effort", "Pour faire plaisir…". C’est usant d’avoir à se justifier…
Je connais le problème à fond pour plusieurs raisons :
– mon mari ne boit pas, par choix (trop d’alcooliques dans sa famille l’ont dégoûté de l’alcool) et on a presque l’impression que quelquefois il dérange les convives qui boivent. Comme lui dit ma belle-mère "’tu n’es pas marrant". Ah oui ??? Et les alcooliques, ils sont marrants, eux, peut-être ?
– quant à moi, je commets l’hérésie d’être…végétarienne. Régulièrement, on me dit "et tu pourrais pas faire un effort ?". NON !!! Je préviens les gens avant d’être invitée, alors si cela ne leur convient pas, ils n’ont qu’à pas me convier à leur table.
Je n’ai jamais cédé et j’ai cesé de me sentir coupable.
Liberons les moutons noirs !!!!!! (tant qu’on ne m’oblige pas à les manger)
Tu sais, moi qui ai été une adepte des régimes à un moment – c’est terminé maintenant mais bon, j’ai un casier judiciaire alimentaire, c’est comme ça – j’ai été assez interloquée aussi de la pression que me mettaient certains "amis" pour que je mange "comme eux". Qu’est-ce que j’étais pas drôle avec mes légumes… Pareil pour la cigarette. Quand j’ai arrêté ça a été difficile avec les fumeurs patentés qui me prédisaient tout une reprise dans le mois. En fait je crois qu’on a ps envie de rester seul avec nos addictions. Surtout, on n’aime pas ce qui sort du lot. C’est terrible, déprimant, mais souvent vrai, non ?
assez hallucinant ce comportement… comme si on ne pouvait pas passer de bons moments entre amis sans alcool!
Le pire étant les gens qui se vantent de leurs cuites hebdomadaire comme si c’était top tendance alors que c’est juste un moyen d’oublier une vie pas folichonne, pour moi on est pas loin de l’alcoolisme là!
bien d’accord avec toi. Moi je suis allergique a beaucoup d’alcools et meme la je me prends plein de reflexions, c’est si triste, une vie sans alcool. Mais moi je m’en fous un peu de ne pas pouvoir boire du champagne c’est comme ca c’est tout. Par contre ca derange tous les autres…
desolee j’ai mal signe, c’etait moi au-dessus ;-)
Je ne peux pas boire d’alcool (problème hépatique grave), j’ai mis très longtemps à l’assumer face aux autres, mais maintenant c’est bon je dis calmement "non merci je ne peux pas boire d’alcool" Il m’arrive de prendre un fond de verre de vin, mais c’est tout ! Jamais d’apéritif type rhum etc…
Je pense que si on l’assume soi même face aux autres de ne pas pouvoir boire d’alcool ou ne pas aimer ça, les "autres" ne vont pas nous emmerder longtemps !
Bon ceci dit, quand on n’a pas trop le choix comme moi c’est peut être plus facile que pour ceux qui n’aiment tout simplement pas ça.
On fait un club "no alcool" ?? !!!
Ah, c’est compliqué, ces réactions. Sans vouloir excuser la grossierté des balourds qui insistent, je me demande si Delphine n’aurait pas un meilleur résultat si elle ne disait rien à propos de ce qu’elle boit ou pas.
Un tas de gens se croient autorisés à donner leur avis quand on prononce les mots.
Ils parlent de ce que Delphine boit ou non si elle-même en parle. Comme si le simple fait d’énoncer ça signifiait que la discussion est possible, qu’elle demanderait à être persuadée de changer. C’est idiot, mais c’est un fait que les paroles donnent prise à l’argumentation indésirable plus que les actes.
Je me demande si on ne lui ficherait pas un peu plus la paix si elle ne déclarait rien.
Evidemment, il s’agit tout de même d’arriver à se désaltérer et s’il n’y a aucune boisson sans alcool de toute la soirée, pas le moindre verre d’eau, c’est pas simple.
Je connais quelqu’un qui sort en ville avec ses bières sans alcool, les fout au frigo en arrivant et on lui fiche la paix.
Mais on peut simplement laisser son verre plein de vin sans le boire. A la longue, ça décourage les gens sans tact qui en ont assez de gaspiller leur bibine ;o)
A part ça, boire de l’alcool ensemble, c’est la méthode pour nouer les liens sociaux dans ce pays, autant que manger ensemble. Ailleurs c’est chanter en choeur ou fumer le narguilé, chacun sa culture.
Il y a plus derrière un verre de champagne ou un demi de bière qu’un taux d’alcool pur, et ne pas vouloir s’en souvenir, ça complique les choses.
Je ne dis pas qu’il faut s’alcooliser si on ne veut pas, mais ce sont des rituels sociaux, c’est indéniable. Il faut le savoir pour s’en dégager avec habileté.
je ne bois que très très rarement et je suis végétarienne (j’aime pas la viande). Alors je te dis pas avec quel handicap je pars. Les gens comprennent encore moins que tu veuilles pas manger de viande (y’en a meme qui se demande ce que tu manges du coup!!).
Bref, quand on est invités, je te raconte pas la galère. Même ma belle mère comprend pas (ça fait pourtant presque 6 ans qu’on est ensemble(avec mon chéri hein, pas avec sa mère ;-) )). Un jour, pour l’anniv de mon chéri, y’avait fondue bourguignonne au menu…Je te dis pas comme je suis heureuse dans ces moments là…grand moment de solitude…
Quand j’était interne (deux premières années d’études sup), quand tu manges pas de porc pour des raisons religieuses, on te sert autre chose (ce qui se comprend d’ailleurs). Alors que quand tu manges pas de viande parce que t’aimes pas, tu manges tes raviolis quand meme…
Je trouve pas que les gens soient très pénibles avec l’alcool (en tout les cas, on m’a jamais gonflé avec ça), mais par contre avec la viande….pfiou, y’a encore du boulot!
Une copine qui a vécu 6 mois aux US me disait que là bas, quand tu invites des gens, tu demandes systématiquement si y’a des trucs qu’ils ne mangent pas, et tu fais en fonction. En France, tant pis pour ceux qui aiment pas, z’ont qu’a manger, non mais des fois.
Moi non plus j’aime pas l’alcool et en effet c’est impressionnant de voir les réactions des gens "bah quoi, t’es malade ? Enceinte ? Bah quoi alors ? Une petite coupe ça peut pas faire de mal…"
Pt’être bien que non mais j’aime pas ça, j’ai le droit, merde.
quand meme j’en reviens qu’elle se sente obligée…à un moment donné on dit merde et pi voila
J’ai bien compris que c’est juste "Non merci" qui déclenche l’autre. ça lui suffit pour démarrer, il faut donc lui enlever ce prétexte. Laisser remplir le verre et ne pas le boire.
Ils ont pas des pots de fleur, des vases où vider le Dom Pérignon millésimé?
A pignouf grossier, mal élévée et demi ;o))))
Le voisin picoleur peut finir les verres à sa place?
J’ai l’air d’insister, mais je suis sûre qu’il faut fuir la discussion, c’est stérile avec ce genre de gens.
je comprends fort bien!
avant d’aller a bordeaux, je n’aimais pas le vin bon maintenant c’est autre chose j’aime le BON vin c’est un autre probleme! :-) et comme le dit Lili, c’est un facteur social surtout en soiree etudiante!! le probleme c’est quand tu t’es fait vomir sur les pieds une fois par un gars mega bourré qui passait juste a cote de toi, ben franchement t’as pas envie de boire!
On dit que dans la société actuelle, l’alcool est un facteur de regroupement, d’association! j’ai jamais compris, pour moi le rire c’est beaucoup plus important
Bonjour Hélène! Je suis adns le cas de ton amie Delphine et ne bois pas, je n’aime pas le goût del’aclool. Je cuisine par contre volontiers avec du bon ou des alcools forts, je trouve que cela donne des arômes agréables.
Les gens ne comprennent pas. Quand je dis "non merci" avec un sourire, ils insistent. Je finis par dire "non merci, je n’aime pas l’alcool". Ils insistent encore. Certains vont jusqu’à me verser de force du vin dans mon verre. Une anecdote véridique: au cours d’un dîner de gala j’ai comme voisin de table le producteur de champagnes qui sponsorise ledit dîner. Je laisse un serveur me verser une première coupe, fait semblant d’y tremper les lèvres, et repose mon verre. Je demande ensuite au serveur (qui est un collègue9 de ne plus me resservir.
Or, mon voisin de table insiste pour que je goûte chaque champagne, je lui explique que je ne "tiens" pas l’aclool et qu’être pompette dans un dîner professionnel me mettrait dans une position très inconfortable vis à vis de ma hiérarchie (mensonge de courtoisie et de circonstance). Mais il insiste, fait remplir mon verre malgré mes refus, prend la bouteille des mains de mon collègue pour me servir lui même.
Arrive le trou champenois, je demande à ce que l’on ne verse pas de champagne sur mon sorbet, mon voisin de table insiste tant que mon collègue me sert quand même…
Et pour Noel j’ai recu une bouteille de chamapgne de la part de quelqu’un qui m’a dit "je sais que tu ne bois pas d’alcool, mais tu l’ouvriras avec tes invités" (c’est gentil, et effectivement j’offre du vin à mes convives quand je fais un dîner, amis j’aurais préféré un cadeau "pour moi"). Pour mon anniversaire, sur quinze convives, onze m’ont offert du vin ou du champagne. Tous savaient que je ne bois pas, mais personne n’y a pensé au moment de choisir une petite attention, tant le fait d’offrir du vin est un geste habituel.
Moi j’adooooooooooooore les gens qui boivent pas !
Delphine, viens habiter chez moi !!!
j’adore les gens qui peuvent me ramener en voiture alors qu’il fait un froid de canard.
je leur prete même la voiture si il le faut.
Plus serieusement apres quelques soirées a la bridget Jones et une grossesse, ca m’arrive tres tres regulierement de ne pas boire. C’est pas genant, surtout quand le vin est mauvais et la biere rapeuse (welcome in Norway).
C’est souvent vrai. Mon homme ne boit pas une goutte d’alcool (contrairement à moi qui picole pour deux !!!) et souvent, quand on sort chez ou avec des gens qu’on ne connaît pas, soit on lui demande s’il est malade, soit on le regarde d’un air soupçonneux comme s’il était un ancien alcoolique repenti. Et quand il ne peut pas faire autrement que d’accepter qu’on lui remplisse son verre, on échange en douce et je le bois à sa place. Hips !
j’oubliais, boire (et y’en faut pas bcp) me donne une envie irrépréssible de dormir…alors dans le genre truc qui me fait passer une bonne soirée…(oui, je suis une marmotte, mais j’assume!!)
Moi, j’ai plein d’allergies et l’alcool me rend vraiment malade! Mais les gens refusent de comprendre. Je leur demande s’ils veulent me faire souffrir et des fois ils finissent par accepter. Je bois de l’eau ou des tisanes.
En Ecosse aussi, on a ce qu’on appelle un "drinking culture". Il faut se soûler la gueule pour bien s’amuser. C’est triste.
Pfou alors dans les soirées étudiantes je vous dis pas! Le but est apparament de tous se retrouver dans une phase de délire collectif, vous savez, juste avant le coma éthylique. De voir ça d’un oeil sobre, c’est désastreux. Ceux qui boivent leur jus sans vodka sont des lavettes et pas dignes d’intérêt.
Et ca veut faire l’Ena… quoi qu’il en soit, certaines personnes ont les mêmes réactions puériles à 18 ans comme à 30!
Delphinoid > c’est parce que le blog a senti que tu ne buvais pas ! du coup, comme t’es pas conviviale, il censure tes commentaires ! ;o)))))))))
Je suis exactement comme ton amie. Je ne bois pas (sauf du cidre) et je n’aime pas ça.
Mon cercle d’amis proches ont compris et j’ai toujours ma bouteille de coca quand je vais chez eux. Idem pour la table, on ne me propose même plus de vin … quel soulagement.
Par contre, dans la famille de mon père, on ne comprend pas du tout cela. On me gonfle à chaque repas pour que je prenne du vin, que je trinque au champagne au désert. C’est pénible. Par contre, je ne fais pas comme ton amie, je ne me force pas.
Je me fais regarder de travers par la famille de mon père. Je m’en fiche.
Pour ce qui est des "amis", cela permet de faire le tri et c’est tant mieux.
Moi, j’aime bien les gens qui ne boivent pas d’alcool, ça m’en fait plus pour moi ! hips !
euh Delphine, t’es sure que t’as pas bu??? Parce qu’ils passent très bien tes comms ;-)))
Par rapport au commentaire de JulieCosette :
Je suis dans la même situation. Les gens sont pénibles. Et j’ai remarqué que plus tu refuses, plus ils se braquent et insistent. Jusqu’à te pourrir le repas.
La grand mère de mon cher et tendre est comme ça. Toujours à me balancer des piques parce que je ne veux pas d’huitres ou de roti … jusqu’à maintenant elle me fiche la honte. Mais je sens qu’un jour elle va se faire envoyer sur les roses et ça risque de faire mal.
C’est dingue ça !
Moi quand je dis que j’aime pas les bonbons, ça fait halluciner tout le monde. Mais jamais personne n’a insisté pour que j’en mange ! au contraire, les gens sont ravis de dévorer ma part de fraises tagada !
Je ne m’étais jamais interrogée sur le "harcèlement alcoolique"…j’imagine que ça peut devenir largement pénible parfois.
Quand je pense qu’il suffit de vivre et de laisser vivre…
tiens, ça non plus j’aime pas (je parle des bonbons mous, genre Haribo). Et j’aime encore moins depuis que j’ai lu la liste des ingrédients…des bonbons à la viande (gélatine de porc), nan merci!!
je sais pas si tout le monde connait ça mais par chez moi (enfin là ou je suis née, l’aveyron) on chante pendant les fetes: " il est des notres, il a bu son verre comme les autres", ça veut tout dire, c’est une coutume et celui qui ne boit pas est considéré comme trop sérieux, en quelque sorte.
moi je n’ai pas ce souci là mais je comprend bien la difficulté, car j’ai aussi des réactions désagréables quand je dis que je suis végétarienne. On se moque de moi, on essaye de me convaincre que le poulet, le poisson… (rayez les mentions inutiles) c’est pas pareil, que je suis aussi quelque part une rabat joie à ne pas faire comme tout le monde.
Lili a bien explique une technique qui permet de se debarrasser des enquiquineurs : Monsieur Mithra ne boit quasiment pas, par gout, et surtout pas de vin qu’il deteste. Eh bien il se laisse toujours servir un peu de vin, sans faire de commentaire, et il ne le boit pas. Comme son verre est toujours plein on ne le ressert pas, c’est tout !
C’est tres, tres rare que quelqu’un le remarque… ceci dit ca depend aussi de ou tu sors, et avec qui : je supose que dans les soirees etudiantes c’est plus difficile de passer inapercu que dans les diners d’affaire ou les soirees de trentenaires ;-)
Sinon dernierement le "non merci, je conduis’ passe tres bien, ce qui n’etait pas le cas il y a quelques annees, quand prevalait la mode du roulez-bourre…
Je ne buvais pas pendant des années et j’en ai entendu des remarques délirantes.. "T’es pas marrante, t’es ch.., t’es coincée" (de la part du mari d’une amie chez qui je dinais pour la première fois), avec regard méprisant et air blessé.. Sympa !
Ces gens ne sont pas capables de dire "je". De dire "JE suis mal à l’aise parce qu’on ne partage pas des codes sociaux", "JE me sens rejeté ou jugé car tu ne bois pas et moi si".. Dommage parce que c’est ça le problème, pas notre refus. Alors ils attaquent bêtement.
Maintenant si je ne bois pas et que quelqu’un insiste je dis "je suis désolée que tu sois mal à l’aise parce que je ne veux pas boire, mais on peut partager plein d’autres choses" et j’amorce un dialogue. Ca marche assez bien et on a parfois par la suite des discussions intéressantes de gens qui prennent conscience de leur attitude de "forcing".
L’âge entre-t-il en ligne de compte?
Je veux dire non pas l’âge du ou des harceleurs, mais l’âge du non-buveur?
A-t-on des cas répertoriés où quelqu’un veut forcer à boire une dame très mûre et sobre ou un vieux monsieur abstinent, ou bien ça se focalise sur la personnne jeune?
Hmmmm?
Ha ha! Non seulement y a un truc de fraternisation sociale, mais en plus, c’est une tentative de domination / soumission ? On est chez les grands singes, voilà le fond du problème.
;o)
Je plaisante même pas, en plus, et je suis à jeun.
C’est tout à fait ça lili, de la même façon qu’on m’a beaucoup emm… avec mon non-désir d’enfant, depuis que je deviens une dame on me fout beaucoup plus la paix.
Mithra, quand tu dis que tu bois pas parce que tu conduit, tu te vois inlassablement répondre "mais t’as le droit à deux verres quand même". Bah non, je monte pas dans une voiture ou le conducteur a bu ne serait-ce qu’un seul verre, point barre. Mais dans la tete des gens, deux verres, c’est pas grave (je dis ça, parce que j’ai encore testé ça pour vous pas plus tard que dimanche dernier).
En gros, ça revient à dire que c’est toujours moi qui fait Sam (on a faillit se planter sur l’autoroute à cause d’un copain qui avait bu deux bière avant de partir, et qui a commencé à s’endormir, je vous dis pas la frayeur. Depuis ça, je suis intransigeante avec l’alcool au volant)
Hélène, je comprends ton point de vue sur l’affirmation des goûts.
De mon côté, si je ne veux pas faire un truc (boire, manger d la viande, ce qui m’arrive) je considère que je n’ai pas de compte à rendre.
lili, c’est clair que c’est là qu’il faut en arriver, assumer à fond ses gouts, mais je t’assure que quand t’as faim et que ce qu’il y a à manger, t’aime pas, c’est dur d’assumer parfois (cf fondue bourguignonne)…surtout quand les gesn croient te faire plaisir, c’est pas facile d’oser leur dire que non, t”aimes pas.
jJ’y travaille, mais j’ai quand même toujours l’impression de passer pour la chieuse de service. En fait, les gens croient que ne pas manger de viande, ça revient à manger des légumes à l’eau. Mais on peut faire des trucs sublimes sans viande (cf le blog Clea Cuisine…). C’est un peu comme l’alcool, si t’en boit pas, c’est que t’es triste…
Je comprends tout-à-fait le problème…
A une époque pas si lointaine, j’étais quasiment dans le même cas, puisqu’en dehors d’une petite coupe de champagne à l’apéro (quand il y en avait) ou d’une bolée de cidre à la crêperie, je ne buvais pas une goutte d’alcool… Mais bizarrement, à cette époque, ça passait assez bien , j’avais à la rigueur droit à un regard surpris, un "tu ne sais pas ce que tu perds" dans certains cas, amis c’est tout… Il faut dire que je faisais plus jeune que mon âge, peut-être cela les rendait-ils indulgents! lol
Puis j’ai rencontré mon homme. Caviste.
Je précise tout de suite que lui n’a jamais rien trouvé à redire au fait que je ne buvais ni apéro ni vin ! Il ne m’a jamais forcée, n’a jamais insisté quand je disais non, n’a jamais ouvert de grands yeux…
C’est dans sa famille et son cercle d’amis que la situation s’est révélée délicate. Exactement les mêmes réactions que pour Delphinoïd, en gros. Y compris dans le fait que moi non plus, je n’ai pas (encore) le permis !
A un epériode (celle un peu délicate où l’on manque encore d’assurance dans sa relation vis-à-vis des regards des proches de monsieur), je me suis parfois forcée. Sans le moindre plaisir.
Puis j’ai appris à demander de l’eau.
Parce que c’est presque ça le pire : si tu ne bois pas de vin, nada. Pas d’eau à table. Même chez ma belle-soeur il a fallu deux ans pour qu’elle me fournisse spontanément une carafe d’eau (je n’exige même pas la bouteille, hein!). Ya plus qu’à prier pour qu’il y ait des enfants à table et qu’ils ne soient pas du genre à boire jus de fruits et coca pendant le repas.
Moi qui ai toujours bu de l’eau au cours des repas…
D’aileurs, il ne faut pas s’imaginer n’importe quoi, la plupart du temps mon homme boit de l’eau à table, hein ! De par son métier il est d ‘autant plus exigeant sur la qualité…
Entretemps, mon chéri a entrepris de m’initier en douceur. Je crois d’ailleurs qu’il y trouve énormément de plaisir; quoi de plus gratifiant que de faire découvrir les grands crus et les meilleurs alcools à quelqu’un de totalment novice ? C’est mieux que si j’avais bu de la piquette à tous les repas…
Résultat ? Aujourd’hui, je bois. Peu, car je suis devenue extrêmement exigeante. Je ne bois que si c’est bon ! ;-) A la maison, c’est facile, car il y a certains vins qui reparaissent régulièrement et qui sont mes chouchous.
Sinon, nous avons un accord, mon chéri et moi. Il me signale quand cela vaut la peine que je goûte un vin… Je ne suis pas obligée de le faire, évidemment, et çane m’empêche pas de goûter au reste si je veux… mais comme je sature vite au niveau alcool, cela me permet de ne pas m’encombrer les papilles avec des trucs pas top…
et de passer pour une connaisseuse en ne buvant que trois gouttes de vin au cours du repas ! ;-)
Pour l’apéro, même souci… Par exemple, j’adore le porto et le rhum. Mais à partir d’un certain niveau. Si mon chéri me propose un petit porto, je sais que je vais m’en délecter. Ailleurs, aucune garantie que ce ne soit pas le porto cruz tout juste bon à aller dans la casserole…Mieux vaut demander un jus de fruits par prudence…
Finalement, le pire c’est encore le réflexe immédiat face à une femme qui refuse deux ou trois fois : "T’es enceinte, ou quoi?".
Par pitié, les filles, ne réagissez jamais ainsi, et briefez vos hommes.
Ca peut causer énormément d’embarras et de souffrance, sans même tenir compte du fait qu’on peut ne pas boire d’alcool sans avoir besoin d’excuse.
La personne peut en effet être enceinte mais qu’il soit trop tôt pour le dire, ne serait-ce que parce qu’elle redoute une fausse couche, surtout si elle l’a déjà vécu…Et devoir mentir ou dévier la conversation dix fois est extrêmement pénible.
Alors posez-vous éventuellement la question, mais n’en parlez pas si on ne vous dit rien. Même (et surtout) pour plaisanter. Fin de la parenthèse.
Par contre, il est surprenant de voir le comportements une fois la grossesse connue. Le nombre de réactions "ce n’est pas un verre qui peut te faire de mal" "Pfff, ce n’est pas un peu de viande saignante qui va poser problème, tu pourrais faire un effort"…
La grossesse est un cas particulier. Si une femme enceinte rejette telle ou telle chose, laissez-lui cette liberté. Quand bien même ce ne serait que pour se rassurer… Après tout, qu’en savez-vous, si vous ne l’avez jamais vécu ? Et si vous avez déjà eu quatre enfants sans souci et sans prendre la moindre précaution, tant mieux, mais là ce n’est plus Vôtre grossesse… Vous pouvez discuter de la question (c’est souvent intéressant de comparer les points de vue), mais ne forcez jamais la main, par pitié, on vous en sera reconnaissantes! ;-)
Bon, j’ai fait une vraie tartine, je ne suis pas ûre qu’il y en ait beaucoup qui arrivent au bout! je paye un coup à celles-là ! ;-)
Allez je me lance, roulement de tambour: 1er commentaire.
En France il ya vraiment une culture de l’alcool et plus particulièrement du vin ( en passant par bcp de raccourcis: si tu ne bois pas de vin tu ne sais pas profiter des bonnes choses…).
Mon cher et tendre est d”origine algérienne il boit de l’alcool mais n’aime pas du tout le vin. Une fois passé l’apéro, où il a bû son/ses pastis ( Marseille oblige), arrive le moment à table où on lui propose du vin, que bien sûr, il refuse, et là il a généralement le droit à: " C’est une question de religion????", c’est vrai que le pastis c’est pas de l’alcool ;-).
Dans ces situations je crois que ce qui m’horripile le plus c’est que moi du coup on ne me propose pas de vin ( pourtant j’apprécie). Autrement dit si le mec ne boit pas de vin moi, sa chère et tendre non plus ( mais c’est bien sûr!!!!!!!!).
Tous les gouts sont dans la nature quand quelqu’un dit qu’il n’aime pas les épinards / les choux de Bruxelles / les tripes /… ( rayer la mention inutile) personne ne lui demande d’explications suplémentaires, alors pourquoi agir différemment pour l’alcool!
L’alcool c’est culturel dans nos régions. C’est pas comme le sucre. C’est pourquoi, beaucoup de gens ne comprennent pas que les "Autres", tous ceux et celles qui n’aiment pas ou ne peuvent pas boire, ou pire ne doivent plus boire comme les abstinents par exemple, doivent être respectés. A plus forte raison si ce sont des amis. Offrir un super coktail de fruits à côté des alcools, et surtout beaucoup d’eau, permet d’éviter les remarques désagréables.
Personnellement, je ne bois pas d’alcool. J’essaie de le leur faire comprendre. Mais la culture à la vie dure. Je fréquente et je travaille dans les milieux politiques ou cela boit beaucoup, et là je vous dis pas, c’est stéréotypes en tout genre.
AH JE SUIS TROP CONTENTE !
J’ai trouvé en la pesonne de Millie une végétarienne comme moi ! Chouette… quelquefois, je me sens un peu exclue. Surtout que dans mon bled (entre Nîmes et Montpellier) cela n’es pas franchement courant d’avoir un semblable régime. Il y a toujours des réactions bizarres et rétrogrades…
c’est exactement ce que je vis….je me suis mise à toucher à l’alcool pour pas faire tâche dans les soirées c’est stupide à un point!!!!
à chaque fois que je demande du jus d’orange on me dit "oh t’es chiante hein, tu veux pas te lacher un peu", et ils comprennent pas que je m’amuse beaucoup plus en ayant les idées claires qu’en me traînant jusqu’aux toilettes toutes les dix minutes pour me mettre de l’eau sur le visage pour me dédéchirer (spéciale dédicace à Gad)….
Tout d’abord Delphinoid je trouve que le monde est vraiment injuste: se faire voler sa CB la veille des soldes, c’est trop horrible !!!
Et sinon moi non plus je ne bois pas d’alcool, je n’aime pas ça du tout, c’ets comme ça…
ça ne m’avait pas porté beaucoup préjudice (disons que j’ai quand même réussi à me faire des amis durant les soirées open bar de mon ecole de commerce, argh le défi ultime) jusqu’à ce que mon copain me présente à sa famille…de Bourguignons.
Là, j’avoue que ça a été dur, les gens m’ont vraiment regardé de travers. Depuis, j’ai réussi à m’intégrer, et quand je vais à la pêche avec mon beau-père, à l’encas de 10h00 il sait que je suis partante pour du saucisson mais il ne me propose plus le petit canon de vin blanc. Youpiii !
Même si mon copain regrette de ne pas pouvoir déguster un bon vin avec moi (vous savez, comme les Américains, dans un énorme verre) il s’ets spécialisé dans les cocktails sans alcool, si c’est pas une preuve d’amour, ça !
Bonne journée à toutes !
J’ai du mal à comprendre qu’on ne lui fiche pas la paix…j’ai régulièrement des non-buveurs à table, et bien, j’ai du jus de fruit et du coca + de la flotte, de toute façon tout le temps sur la table.
Par contre, sur les personnes difficiles à table, je peux dire que j’ai une nièce de 19 ans qui n’aime que : les pâtes, le riz, les frites, le steack et le gâteau au chocolat nature…et c’est tout !! Liste définitivement close !! L’avoir à table est une souffrance, franchement.
Et j’estime sincèrement qu’à part dégoût prononcé pour un aliment "particulier" (huîtres, escargots, foie gras…) ou végétarisme (auquel cas je fais une recette végétarienne)…il est souvent simplement impoli de ne pas manger ce que l’on vous présente. Le côté "j’aime pas le veau" ou "j’aime pas les légumes" m’insupporte gravement, et tant pis si cette remarque n’est pas "politiquement correcte" ici, je trouverai moi particulièrement grossier de dire à quelqu’un qui m’invite "Je n’aime pas ce que tu m’a préparé à manger".Ceci dit, personne n’a dit qu’il fallait finir le plat.
missdarjelling, moi aussi je suis végé.
millie, moi je trouve ces gens assez mal élevés, t’imposer de la fondue s’ils te connaissent bien c’est nul. Surtout s’il y a rien d’autre à manger… ma belle mère a bien des défauts mais à noel elle a pensé à moi et on a fait un repas au fromage ( fondue).
Par contre quand on me voit personne ne pense que je ne mange que des légumes (je suis bien ronde), au contraire je mange un peu trop de fromage et de féculents ce qui explique ma silhouette…
Moi je suis bien d’accord avec Hélène.
Chéri n’aime pas l’alcool (et il a bien raison… comme ça c’est lui qui conduit !) et je le plains car à chaque soirée/repas/fête, les gens essaient désespérément de lui faire avaler au moins un verre.
Et ces derniers temps, avec les fêtes de fin d’années, le moindre rendez vous étant ponctué par une bouteille de Champ, ça a été dur… Moi, ça m’énerve plus que lui, qui prend ça cool et finit par avaler son verre cul sec en faisant la grimace (ça dissuade les gens de vous resservir en principe); alors que j’ai à chaque fois envie de hurler "foutez lui la paix !!!"
Zut alors…
Oh là là ! C’est marrant, justement dans les commentaires sur le post-it express hier je disais aussi que je n’aimais pas l’alcool (suite à une question légitime d’Esme qui se demandait si vraiment je me bourrais la gueule au saucisson, ça lui paraissait bizarre). ;-)
Comme le dit MH75 plus haut, je n’ose imagnier le calvaire qui vivent les gens qui ont eu un PROBLÈME avec l’alcool, et qui ne veulent plus en boire. Car je n’ai pas de PROBLÈME avec ça, je n’aime pas ça, ça n’a rien à voir… Et oui je préfèrerais aimer, et oui je sais que je rate plein de trucs (je parle de saveurs et de dcouvertes, pas de sensations de lévitations ou autres effets secondaires qui ne m’intéressent absolument pas), mais bon, je n’aime pas ça.
Certains de mes amis n’insistent pas et n’ont jamais insisté, d’autres particulièrement branchés sur les grands vins me servent toujours un fond de verre, que je goûte avec plaisir (je leur dit si je trouve que leur vin est bon parce qu’en plus je sais reconnaitre qu’un vin est bon, même si je ne l’aime pas). Et je passe directement à l’eau. Je goûte parce que je me dis que peut-être qu’ils ont raison, qu’avec l’âge je commencerait à aimer… Mai ce truc ça marche pas ;-) Mais JAMAIS je ne me force à boire un verre, vous vous imaginez vous en train de manger une endive cuite si vraiment vous n’aimez pas ça ? Je précise que pour moi, le goût de l’endive cuite est pire que celui de l’alcool… ;-)
Un truc me semble important : j’ai eu la chance de préférer depuis toujours les repas entre amis aux soirées de beuveries étudiantes, qu’en fait je n’ai quasi jamais fréquentées, et je revendique haut et fort que je peux apprécier un bon dîner sans boire d’alcool (et j’aime bien dire boire de l’alcool et pas dire boire tout court, parce que boire de l’eau ça je fais, non mais, j’aime pas quand on galvaude les expressions, je trouve ça bizarre).
Et pour répondre à Lili, eh bien non, ça n’est pas si simple de se faire servir un verre en arrivant et de le balancer dans l’hibiscus, surtout que généralement j’aime bien boire quelque chose, jus de fruit ou eau ! Il faut comprendre que quand on dit qu’on ne boit pas d’alcool, ça choque les gens, qui se figurent que c’est par conviction (religieuse ou pas d’ailleurs), alors que ça n’a rien à voir.
Et oui chez moi, si je sais que quelqu’un que j’ai invité n’aime pas quelque chose, je compose le menu en fonction, ou si c’est trop compliqué je fais quelque chose de spécial pour elle ou lui. Et en plus vous savez quoi ? Ca me fait plaisir. Puisque ça lui fera plaisir à elle ou lui.
J’ai lu tous les coms, il y en a plusieurs sur lesquels j’aurais aimé réagir, mais bon, j’ai plus trop le temps maintenant… Je repasserai lire la suite plus tard !
Tu te doutes bien que ce sujet m’interpelle au plus au point ! D’abord, je suis contre le fait que l’on oblige quelqu’un à manger/boire/dormir/faire comme soi … Si l’autre ne veut pas ou ne peut pas, c’est dément d’insister !
Mais tu sais ce que m’a dit un monsieur (que j’apprécie bien, ça n’empêche pas) : "Il y a des cas où il ne faut pas forcer, mais il y a des cas où il faut insister … parce que la personne n’ose pas dire oui, mais si on insiste elle finit par dire oui". J’étais soufflée. Et exaspérée.
J’imagine que ça voulait dire "il y a des gens qui sont fermes et qu’il ne faut pas emmerder … et puis les autres, plus faibles, qu’il faut bien harceler car ils finissent par dire oui". Ou alors "elle fait croire qu’elle ne veut pas, mais en fait elle veut" (ça me fait penser au discours de certains hommes face à une femme qui se refuse à eux …)
Ensuite, ça me fait penser à moi-même. Pendant très longtemps (bon ok, je n’ai que 22 ans :-p), disons jusqu’à 19-20 ans, je ne buvais quasiment jamais d’alcool. Seulement une bolée de cidre à la crêperie, et 1/2 flûte de champagne pour les très grandes occasions. Et un verre de Tariquet pour les mariages ;-) Bon enfin, ça fait très peu sur une année.
Et donc, à l’époque, j’étais la seule (avec une autre amie, c’est tout) à ne pas vouloir boire en soirée. Je trouvais que ça ne m’apportait rien, je n’en avais tout simplement pas envie, je savais très bien m’amuser et rigoler sans cela. Mais qu’est-ce que j’ai pu en entendre ! C’était soi-disant pas drôle, je ne partageais pas les petits (ou gros) coups de trop des autres, bref je faisais ma rabat-joie. À cause de ça, j’ai refusé d’aller dans beaucoup de soirées où je savais d’emblée qu’il y aurait beaucoup (trop) d’alcool, car se retrouver au milieu d’une assemblée bourrée, ce n’est pas du tout mon délire …
Bon, maintenant je bois un petit peu plus (il me suffit d’un verre pour être complètement pétée de toute façon …), mais je continue à voir la réprobation à l’égard de ceux qui préfèrent ne pas boire, surtout quand c’est par goût … Il va falloir que je monte ma milice pour débarrasser le plancher des empêcheur d’être sobre en rond ! ;-p
Je trouve ça triste et même révoltant de forcer quelqu’un à boire, comme si tout le monde devait partager nos vices… J’ai la sensation (je ne bois pas beaucoup non plus) que le fait de ne pas boire d’alcool fait de nous des "remords vivants" pour les buveurs.
Même problème pour ma fille végétarienne, elle doit justifier à chaque fois son choix… et à chaque fois, elle a droit au discours moralisateur sur le manque de protéines (sic), les carences en fer etc.. etc… Mais qu’estce que ça peut bien leur faire ce qu’elle mange ??? Au contraire, elle est économique lorsqu’elle est invitée ;)
C’est un truc que j’ai du mal à comprendre, on ne fait pas un flan à quelqu’un qui n’aime pas le saumon et le foie gras (j’avoue humblement, je parle de moi) alors qu’on harcèle quelqu’un parce qu’il n’a pas envie de se retrouver la tête au dessus des toilettes à régurgiter le contenu de son foie??…C’est plutôt une attitude louable, et même sans aller jusqu’à la béatification de ces personnes, si on les laissait faire comme elles veulent, non? C’est pas le pays des droits de l’Homme, par hasard??!!
Hihi, Elmaya, j’ai tout lu, et c’est très juste tout ce que tu dis… Tu me payes un coup de… flotte ? ;-)
Et Soeur Anne, mon commentaire n’était pas une attaque, je l’ai écrit avant de lire le tien, et je comprends qu’on trouve impoli de se voir refuser la nourriture qu’on a préparée… Mais j’aime bien préparer les trucs que mes amis aiment, c’est ça que je voulais dire. Et je comprends que si ta nièce n’aime QUE ce que tu listes, ça doit être drôlement pénible ! ;-)
Merci pour ce billet. On se sent moins seule.
L’expérience que je viens de vivre est encore plus sympa. Mes collègues savent que je ne bois pas et j’avais abordé avec elles les problèmes que cela me pose. J’ai ainsi raconté à mes collègues que je n’avais pas apprécié mon nouvel à cause justement du décalage avec les gens bourrés.
Là, je tombe sur ce billet. Je leur dit "ah c’est cool de voir que je suis pas seule". Et là, je me suis faite envoyée sur les roses comme quoi je fais une "fixette" là dessus : il semblerait que je leur en parlerai chaque jour. Est-ce vrai ? Je remonte dans mes souvenirs et je n’ai pas l’impression.
Alors, c’est moi qui devient folle ou elles qui sont intolérantes à ce problème ?
Du coup je me sens un peu rejetée. Pas à ma place (encore). Ca donne pas envie de communiquer avec elles… :-/
Je viens de réaliser un truc là.
Hélène, comment ? tu n’aimes pas les desserts ?
non mais c’est pas possible !
on ne peut pas ne pas aimer les desserts !
tu dois absolument goûter cette forêt noire ! si si ! ce truc là, avec trois étages de génoise au chocolat ! et puis une énorme dose de crème fouettée ! et puis des cerises confites ! et puis son dôme dégoulinant de chantilly ! avec des petits copeaux de chocolat râpé ! …
allez, tu prendras bien une petite part !!!
;o))))))))
Je me marre toute seule parce qu’en écrivant cette description de gâteau, je me disais "beurk" (moi non plus je ne suis pas très portée sur les desserts) et je me suis fait la réflexion que peut-être ça ferait saliver d’autres gourmandes !! ;o)))))
Je ne suis pas aussi indulgente que Petite Louise envers Soeur Anne.
Les gens (moi en l’occurence) ont le droit de ne pas aimer des choses, beaucoup de choses.
Je suis désolée mais je n’aime pas la viande rouge, ça me donne envie de vomir, idem avec le veau et les 3/4 des viandes. Je n’aime pas la charcuterie. Je mange peu de fromages etc …
Après il y a plein de chose que je mange, mais sans plaisir (légume vert, sucré salé …).
Dis toi bien que je préfère mille fois refuser poliment quelque chose que je sais à 200% ne pas vouloir manger (le rôti de boeuf est le meilleur exemple) et ne rien manger du repas (ce qui arrive 1 fois sur 2 dans ma belle famille) que me forcer pour faire plaisir.
Vexer la maitresse de maison est certes génant, mais je ne vais pas me forcer pour faire bien.
Ca fait 27 ans que je me prends des réflexions comme la tienne dans la tête à longueur de repas. Et franchement je ne les accepte plus ces réflexions.
Il y a beaucoup de chose que je n’aime pas. Surement que je suis perdante mais je vis très bien avec mes "carences".
je vais etre breve, je me fiche de boire seule a table, entourée de non buvant , tant que le vin est bon, de plus, des bouches qui se ferment devant le bordeaux, ça fait des décilitres en plus dans mon gosier, et comme ça accompagne a ravir, mes plats favoris, je vais pas me plaindre non?
Petitelouise, pour l’apéro je peux te proposer un cocktail de jus de fruits au gingembre! ;-)
C’est vrai que la nourriture est un autre problème…
On ne devrait pas avoir à justifier le fait que l’on aime ou non quelque-chose, à condition , soit :
– d’aimer suffisamment d’autres choses (parce que quelqu’un qui n’aime quasiment rien, est un vrai souci; un effort s’impose de sa part ! Il n’en mourra pas d’avoir goûté des poireaux à la place de pâtes, non ?). Après, si j’ai du mal à finir le lapin moutarde ou que je refuse le boudin, ça n’embarrassera personne parce que je me serai régalée du reste !
– que ce soit quelque-chose de particulier. Evidemment, avant de servir tout un repas sucré-salé ou des plateaux de fruits de mer en plat principal, il vaut mieux se renseigner auprès de ses invités, sachant que nombreux sont ceux qui peuvent avoir du mal avec.
– allergie, végétarisme ou autre "régime" particulier ? Là, c’est à l’invité de le signaler si possible lors de l’invitation, pour éviter trop d’embarras à l’hôte au dernier moment (c’est du vécu !). Sinon, soit il est prêt à proposer de se faire lui -même cuire des nouilles pour remplacer la fondue bourguignonne, soit il peut proposer d’apporter un plat pour aider la cuisinière ! ;-)
Bauréale, on s’est croisées… je précise donc que ma première "catégorie" s’adresse à ceux qui n’aiment vraiment pas grand-chose ! je ne me vexerai pas qu’un invité refuse un plat ou un dessert, par contre si chaque plat pose un problème, et ce à chaque invitation, tu seras d’accord que ça devient pénible… ;-)
Je dois dire que dans mon entourage j’ai "un peu de tout", des qui boivent pas une goutte, des qui boivent que du pastis, des qui boivent de tout, des végétariens, des musulman qui boivent mais ne mange aps de porc etc…
Du coup je trouve tout à fait normal de prévoir ce que chacun aime pour que la soiréee soit agréable.
Faur avouer malgré tout, que les quelques copains qui ne boivent pas sont bien souvent HS à minuit alors que nous continuons à faire la fête.
Mais c’est leur choix et je les respecte.
Je me souviens de soirées où ce qu’on me forçait à prendre c’était des drogues (genre cocaïne ou autre exctasy), j’ai toujours refusé.
Je vous dis pas comment on me traitait de rabat-joie, juste parce que je voulais pas devenir toxico…c’est dingue hein!?
Depuis environ 6 ans, je suis devenue intolérante à l’alcool ( comme me l’a précisé le docteur, il n’y a pas d’allergie à l’alcool ) , en fait je pense que c’est au soufre qui est utilisé comme agent de conservation dans le vin . A la première georgée, je deviens rouge, mon decolleté aussi ; j’ai chaud, cela me brûle , et j’ai une sensation d’ettouffement ; c’est charmant . Donc je refuse le vin . Bien sur, on me demande "pourquoi ? " ; c’est incroyable de devoir se justifier ! et bien, je ne pense pas être paranoïaque, mais comme je réponds que je suis allergique, je me suis rendue compte que les gens me regardent bizarrement après cette phrase, et je crois bien qu’ils me prennent alors pour une alcoolique en desintox !!! la honte !!
Ah,c’est drole, Annelise a fait un billet presque analogue il y a deux jours:
noumeaparis.mabulle.com/
Oui Helene, c’est vrai que c’est une attitude d’evitement (le coup du verre plein). C’est vrai que dans un monde parfait, les imbeciles n’existeraient pas et ils ne nous forceraient pas a nous justifier sur le fait de boire ou pas, de manger de la viande, d’enfanter ou non…
Quand j’avais une vingtaine d’annees je pensais aussi que "si vous etes pas contents c’est pareil, je m’affirme haut et fort, liberte liberte cherie"… et puis la lassitude a eu raison de moi, quand je suis confrontee a l’imbecilite je laisse couler.
L’experience m’a appris que l’imbecile, non content d’etre un imbecile, est en plus tres tetu : tu n’auras pas le dernier mot, tes revendications ne le feront pas changer d’avis et au pire tu vas te pourrir ta propre soiree a lui tenir tete ou a essayer de l’eduquer au respect des autres.
Je ne vois plus bien l’utilite de passer deux heures a argumenter avec le beauf de service sur le fait que oui ou non l’alcool c’est indispensable a la fete, que les carottes souffrent elles aussi si ca trouve alors que les vegetariens les mangent quand meme, ou que c’est egoiste de ne pas procreer, ou au contraire d’enfanter…
Je fuis le contact avec les gens grossiers, et encore plus la confrontation – et pour moi les comportements que decrivent Delphinoid et les autres c’est de la grossierete pure et simple- et tant pis si je ne participe pas a l’edification des masses…
Entièrement d’accord avec toi. Je ne bois pas, par goût, tout comme je n’aime pas le melon (en été, c’est pas simple, crois-moi).
Pendant un dîner avec des gens que je ne connaissais pas beaucoup et qui insistaient lourdement, j’ai fini par lâcher : "je sors de cure de désintoxication". J’ai adoré le grand froid immédiat ! Ils n’osaient même plus prendre leur verre ballon, les cons ! Après quelques minutes, j’ai rétabli la vérité et ça les a soulagé. Les ex-alcoolos, c’est pas rigolo.
hélène je suis d’accord avec toi lorsque tu dis qu’il ne faut pas s’écraser.
Comme dirait l’autre "mieux vaut ceder par conviction que par lassitude".
Je bois mais pas toujours, parfois comme un trou mais c’est rare ;-)plus de vin qu’autres alcools rarement du champagne à moins qu’il soit excellent, mais en général, je n’ai pas trop de réflexion concernant ma consommation d’alcool quasi inexistente hors cadre social.
Par contre, je me suis remis au végétarisme depuis quelques mois je suis une veggie girl… Mes amis n’ont aucun problèmes avec ça, a part le mec de ma cousine qui croit que faire du riz aux legumes, c’est un plat vegetarien mais au moins il essaie… Il m’est arrivé de me prendre la tête avec des gens (exterieurs a mon cadre et pourtant gentils…) a ce sujet. Dialogue impossible. Ceux qui te donnent des leçons de nutrition alors que ce qu’ils commandent est loin d’être équilibré et que justement, je fais encore plus gaffe à ce que je mange!… Je passerais la liste des trucs que j’ai entendu souvent enormes, parfois tordus mais ce qui me dérange le plus au final, c’est que je ne suis pas du genre a faire du prosélytisme ni alimentaire, ni autre donc j’ai du mal a accepter ce type d’attitude à mon endroit, te donner des leçons sur des choses que tu crois connaitre mais dont tu n’as aucune idée juste des préjugés… J’ai essayé de comprendre ces réactions qui lorsqu’elles touchent à l’alimentaire (alcool, viande…) peuvent eventuellement s’expliquer par nos traditions gastronomiques mais ne justifient en rien l’atteinte (attention les grands mots) au respect des choix/droits individuels… C’est très "qui n’est pas avec moi, est contre moi" et je trouve ça plutôt triste…Rapport au groupe et a l’individu, la tyrannie de la majorité et l’idée peut être que la minorité remet en cause le fonctionnement du groupe alors qu’il y a à prendre et à apprendre de chacun. L’intolerance me hérisse le poil mais je suppose que je dois en faire preuve moi aussi parfois.
En CCL, je me permettrais juste de citer les grands philosophes du XX siecle: arnold et willy "faut de tout pour faire un monde" et comme l’a dit encore un autre "les gouts et les couleurs, ça ne se discute pas!…":-)
Moi non plus je ne bois pas, pas parce que je n’aime pas ça, mais parce que j’ai un traitement médical qui fait que je dois être raisonnable au niveau alcool. Du coup, je me limite à une bolée de cifre quand je mange de la galette, et une flûte de champagne pour Noël, le nouvel an et mon anniversaire.
Mais quand je me retrouve à un repas, personne ne comprend pourquoi je ne bois pas, et je n’ai pas envie d’expliquer que je suis sous anti-dépresseur, personne n’a besoin de le svoir, surtout pas mes collègues de bureau. Donc, j’amène ma bouteille de jus de fruit, et je passe pour une rabat joie. Je bois une ou deux gorgées de vin, parce que j’aime ça mais aussi parce que je me sens obligée. Moi, je ne fais pas de remarque à ceux qui n’aime pas les choses sucrées et qui boycottent le dessert, alors laissez-moi tranquille !
C’est vrai ça, c’est ridicule ce comportement … Il m’est souvent arrivé, alors que je refusais de prendre un dessert de m’attendre rétorquer "pourquoi ? t’es au régime ?"…hum, rien ne me mettait plus en rogne que ça ! (je n’ai pas lu les commentaires mais je pense ne pas être la seule à qui s’est arrivé)
Pas le temps de lire les trop nombreuses réponses, mais j’apporte un témoignagne pour dire jusqu’où peux aller cette pression. Mon fils encore jeune, est greffé du foie et devra toute sa vie éviter autant que possible la consommation d’alcool. Et dernièrement il a fait un rêve qu’il buvait de la bière, que je l’engueulais à mort, mais SURTOUT que ses copains se moquaient de lui pour n’avoir jamais bu d’alcool avant. Parce que dans ma famille, si on ne boit pas aux repas, mon père fait des réflexions limite culpabilisantes et que mon fils a déjà intégré que "ne pas boire" vous mettait de côté. Moi cela me fait Hurler ! Et encore une fois, merci Hélène de soulever cette question.
…mais je suis d’acc aussi avec mithra, mon mode alimentaire n’est pas un combat donc je n’en parle pas,sauf si on me le demande et j’elude desormais les convers’ sur le sujet deja gavée de mes précedentes tentatives d’échanges sur la question…
Bonjour à toutes . Un billet passionnant ainsi que les commentaires . Merci !
Je vais me faire l’avocat du diable…
J’ai 4 enfants, tous en couple . Sur les 8, nous avons : j’aime pas le poisson, j’aime pas le chocolat (si!!), j’aime pas les amandes-noix etc, j’aime pas les laitages, je suis allergique (vrai et grave) a la mangue-kiwi-ananas-banane, je raffole pas des légumes ("enfin, maman, tu pourrais t’en souvenir quand même!")
Alors, au bout d’un moment, c’est moi qui déclare, je fais ce que je veux, et ceux qui n’aiment pas n’ont qu’à manger du pain et se rattraper sur le dessert .
Donc, le coup de la fondue, faut voir les détails … Etaient-ils 4 ou 12 ? Est-ce une tradition familiale ? le plat préféré du copain, qui , évidemment ne risque pas d’en manger chez lui ? Honnêtement, les gens sont parfois super- égocentrès et exigeants aussi !
En compensation bien sur, je ne fais jamais la tête si on ne mange/boit pas ce que je sers . Y a toujours de l’eau au robinet et des pates dans le placard…
le pire avec la bouffe, c’est que quand c’est une allergie, plus personne ne dit qqch. J’ai une copine qui ne supporte ni gluten, ni produits laitiers, mais quand je l’invite, je cherche des trucs pour qu’elle puisse tout manger. Sinon, je l’invite pas, point. On fait à manger pour ses invités, par pour soi.
Quelquepart, je trouve aussi ça stimulant de devoir trouver des recettes qu’on aurait jamais faites sinon, et j’ai découvert tout plein de nouveaux aliments, donc au final, que du bon!
Concernant le fait de pas manger de viande, les gens avec leur argument "carences", ça me fait bien marrer! Je n’ai pas une carence, mon copain non plus (vérifié régulièrement pendant les dons de sang), je suis en très bonne santé, et j’ai jamais chopé de gastro de ma vie (c’est donné surtout par la viande). Surtout quand on sait que ce qui manque le plus dans l’alimentation "moderne", ce sont les fruits et légumes, aliments privilégiés par les végétariens ;-)
je vais pousser plus loin…ca sera p’tet censuré mais tant pis,
je me souviens d’avoir ete etudiante y’a quelques années et d’etre passer pour une extra terrestre totale parce que je fumais pas de Hash…vraiment, ils ont insisté, bataillé et ca m’a hyper choquée de me retrouver comme celle qui etait "hors norme"…euh c’est illégale pourtant non?
les filles etudiantes, vous n’avez pas evoqué ca, vous ne le vivez pas?
J’avoue que je suis très surprise, je croyais que dépassé l’âge de l’adolescence et de ses rites un peu débiles ( perso j’aime bien l’alcool mais la clope j’ai jamais eu envie de goûter , beurk) tout ça c’était oublié.
En général quand j’invite des gens à manger pour la première fois je leur demande s’il y a des aliments qu’ils ne mangent pas et s’ils boivent de l’alcool ou non. Je n’ai pas du tout envie que les gens se forcent à manger un truc qu’ils n’aiment pas en n’osant rien dire .
Quand je n’aime vraiment pas quelque chose, je le dis et quand je me décide à goûter un plat je le dis aussi . Si tu fais la personne polie/ hypocrite tu cours le risque d’en avoir une prochaine fois.
J’aime bien assortir mon vin au plat que j’ai cuisiné ( certaines assortissent les vernis à ongles et les barettes dans les cheveux, chacune son truc ! en même temps l’un n’ empêche pas l’autre…). Mais j’ai surtout envie que les gens soient bien chez moi, je ne vais pas acheter du vin si cela ne fait plaisir à personne.
En conclusion j’ai toujours chez moi des jus de fruits, des bières, du vin, de quoi faire un apéro et de l’eau plate et de la gazeuse ( j’ai horreur de ça mais j’ai remarqué que ça avait beaucoup de succès parmi les invités )
Mon mari a horreur du poisson sauf cas exceptionnel , eh bien il ne se force pas, il me refile sa part sans hésiter et sans complexes.
la vieille dame indigne> pour le coup de la fondue (bourguignonne), non mon copain court pas après (surtout que pour un anniv, y’a plus raffiné comme plat, même avec viande!), surtout qu’il sait que je n’aime pas, donc apprécie très moyennement que sa mère s’en foute après plusieurs années que je suis avec lui. Pourquoi elle a fait ça alors??? Parce que mon beau frère (le copain de la soeur de mon chéri) est boucher, et n’aime pas…..les repas sans viande!!!!
Donc, là, je pense que j’ai le droit d’avoir les boules (surtout qu’à chaque fois qu’on va manger là bas c’est pareil. J’ai donc trouvé la parade, j’y vais plus, tant pis pour eux)
L’intolérance voilà le problème, le manque de respect pour l’Autre qui ne mange ni ne boit comme "nous"!! voilà un gros problème bien français que tu soulèves, Hélène.
Aux US, le vin est servi au verre et si on s’avise d’un commander un second voir un troisième, le regard appuyé du serveur devient très éloquent
Il faut oser demander à être respecté et si non vexer un intolérant n’est pas un drame..
Désolée, je n’ai pas pris le temps de lire tous les commentaires… La prochaine fois je viendrai plus tôt pour les lire au fur et à mesure…
Je suis comme Delphine, je n’aime pas beaucoup l’alcool, je suis une fanatique du jus d’orange.
Et comme Delphine, on me force quasiment à boire.
J’ai eu le malheur de dire un jour qu’à la rigueur je préférais le vin blanc (mais ce n’est pas l’amour fou), depuis à chaque soirée les personnes m’ouvrent tout spécialement une bouteille de blanc… Honnêtement, comment refuser d’en boire ne serait-ce qu’un verre !
Mais ça m’agace, effectivement on peut se demander si je ne sers pas parfois de caution morale… (style si même Julia a bu…)
Etant une grande amatrice de vin,je ne bois pas beaucoup,juste pour déguster et prendre du plaisir.Je comprends tout à fait que l’on ne boive pas d’alcool parce que cela n’attire pas et que l’on prenne plus son pied avec un bon dessert par exemple.
Le problème des gens c’est souvent le manque de respect,ton amie n’aime pas boire,et alors?c’est pas un drame!Mon Dieu,quelle intolérance et manque de respect de la part des gens de la traiter de rabat-joie!Qu’elle ne cède pas et ne se force pas à boire,après tout elle assume ses goûts!
C’est comme les gens qui sont bien portants et qu’on s’étonne de ne pas voir se resservir.C’est pas parce qu’on est gros qu’on mange comme un ogre et qu’on va se resservir d’un plat deux ou trois fois!!!!
Et puis ton amie elle va pas se forcer à picoler pour faire plaisir aux gens non?Quelle intolérance dans notre société actuelle…c’est navrant…
OK, Millie, je reconnais, ta belle-mère exagère !
(y avait des pommes de terre avec ? je parie que non…)
La prochaine fois, tu manges avant d’y aller, et tu restes charmante, hyper souriante, hyper "mais non, Belle-maman, c’est pas grave, ca va très bien ", sans rien manger . Elle devrait QUAND MEME se sentir gênée, non ?
Moi je ne bois pas non plus ou très peu, non par gout mais pas obligation le plus souvent: en effet je conduis.
Du coup j’ai largument ultime pour qu’on me foute la paix.
Et comme je ne tiens absolument pas l’alcool je ne prends même pas le verre autorisé.
Et comme tout le monde refuse d’avoir une voiture à Paris moi je dis: si je bois tu rentre à pieds (oui parce que les mêmes qui se soulent sont bien contents que tu les ramènes).
Du coup ça calme tout le monde.
Et sinon je prends le verre, j’y trempe les lèvres et comme il reste plein, on ne me fais plus chier non plus.
Et en plus le pire, c’est que par gout, hormis un bon vin de temps en temps, je n’aime pas l’alcool.
Le whisky par exemple je trouve ça à vomir.
Donc je ne bois pas trop non plus même quand je ne conduis pas. Et effectivement dans ce genre de cas je passe pour une rabbat joie, mais bon en fait je m’en fous.
Les gens qui s’arrêtent à ce genre de conclusions sans me connaitre, généralement ne m’intéressent pas.
J’appartiens au club de Delphine, je ne bois pas. Non pas par vertu, mais sinon j’ai des migraines…
Delphine je te comprends, oh combien…
Mais enfin les filles, Fauvette, Oliviachanteuse, et d’autres aussi c’est pas par vertu qu’elle ne boit pas d’alcool Delphine ! C’est parce qu’elle N’AIME PAS LE GOÛT ! Enfin je crois, c’est ceq ue j’ai compris, et c’est aussi mon cas… Ca n’a rien à voir !
Et c’est justement pénible de s’entendre dire que l’on ne boit pas d’alcool par conviction ou par vertu ou pour ne pas être bourré ou je ne sais quoi, alors qu’on s’en fout complètement… C’est une simple histoire de j’aime ou j’aime pas manger du chocolat / de la viande / du sucré / du salé…
Enfin je m’exite un peu là, mais c’est justement précisément ça qui m’énerve…
il est très bien cet article.
Perso, pendant des années, j’ai été celle qui ramenait tout le monde, systématiquement, et je peux vous dire que c’est pénible aussi bicose quand on vous demande pourquoi vous ne buvez pas et que vous répondez "je suis en voiture", on vous excuse mais on en profite pour vous faire ramener un mec beurré qui habite à tataouine les bains …
Mon beau frère ne boit quasiment jamais d’alcool, mais j’ai du mal à penser à lui acheter du coca light, tout simplement parceque je n’en bois jamais non plus chez moi, et je n’ai jamais de réserve … c’est pas bien je sais :)
par contre, avant de servir (à table, en soirée), je demande, et si on me répond "non", je n’insiste pas. Tout au plus je demande confirmation que ça ne servira à rien de reproposer dans la soirée.
Pas facile de faire sans alcool en effet …
Des fois sans cigarette, on vous regarde aussi avec des yeux horrifiés (genre celle là ça doit être une chieuse, elle n’a aucun vice)
Bonjour à tous et à toutes!
C’est vrai que les gens ont du mal à accepter quelqu’un qui ne boit pas. Et pour celui qui ne boit pas c’est l’horreur: on nous force, on nous traite de vieux (à 22 ans c’est un comble quand même), on nous reproche de plomber l’ambiance et de ne pas savoir nous amuser.
J’y peux rien moi si je n’aime pas l’alcool, y’en a bien qui aiment le coca alors que je déteste ça et pourtant je ne leur fait pas un procès à chaque fois qu’ils en boivent.
Chacun fait comme il veut, respectons nous bordel!
Toute ma sympathie à toutes et particulièrement à Delphine qui vit la même situation que moi…
Je sens que je vais battre un record d’incohérence sur ce comm, mais c’est la faute au banyuls, Hélène a bien dit qu’il fallait pas en abuser :-))
Pour l’alcool, attendu que c’est une drogue, je ne me vois pas insister si quelqu’un n’en prend pas. Si on m’offre une cigarette, je refuse, et si la personne insiste, je peux être VRAIMENT méchante, alors je ne le fais pas aux autres. En revanche si on est deux et que la personne en face ne boit pas d’alcool, je n’en bois pas non plus, ce n’est pas vital ;-)
Et puis je n’aime que les BONNES choses. Il n’est pas rare que je refuse un vin simplement parce que je ne le trouve pas bon :-)
(là où ça devient drole, c’est si mon hote va me chercher le vin de psychopathe de derrière les fagots….là on se fait la bouteille à deux et plus si affinités – on se calme, je voulais dire plus de convives pour partager la bouteille mdr)
En revanche, les gens difficile, ça m’énerve, et je prends sur moi pour ne pas insister. La semaine dernière j’ai invité un couple d’amis à diner, j’avais fait une galette des rois à la crème d’amandes (et pas à la frangipane, précision importante) et mon amie n’a pas voulu gouter, invoquant un lourd passif à la frangipane. Je n’ai pas insisté, mais j’avoue, j’ai pas apprécié – je préfère la frangipane, personnellement. Tant pis, la prochaine fois, je ferai une galette poire chocolat, tout le monde sera d’accord.
Pourtant, je m’oblige à gouter même si je sais que je n’aime pas. Parfois, je recrache aussitot (discrètement, cessez de sursauter, je n’ai jamais fait honte à qui que ce soit la dessus), parfois, j’aime bien et je mange, parfois je ne suis pas fan mais je termine ma part (ça c’est si j’ai faim).
Pour la viande, je n’aime pas (sauf : les crevettes aux antilles sur la plage et préparée par ma maman, le jambon créyol de nouel, le poisson cru en sushi ou en maki, la viande de salers grillée au feu de bois) et je suis périodiquement végétarienne sans conviction sous-jacente. J’ai droit à plein de questions, et je réponds systématiquement : "et toi, pourquoi tu manges de la viande?" en démontant calmement toutes les raisons.
Habituellement, l’enquiquineur se lasse avant moi :-))
Oui, je suis une vraie chieuse, et c’est ça qui est bon ;-))
Bonjour
pas le temps de lire tous les billets, donc je ne vais pas être d’une originalité folle.
C’est vrai qu’il y a des milieux où c’est carrément mal vu de ne pas boire. Au boulot, on a des bout-en-train pour lesquels si tu ne passes pas la soirée (ou la pause, le pot, l’après-midi) à piccoler, tu es un pauvre naze. J’ai comme ça été bourrée sur mon lieu de travail, parce que je tiens mal l’alccol. Encore pire après congé mater + allaitement (et pourtant, j’ai bu 1-2 verres de champ enceinte). J’ai tellement prévu seule le sans alcool pour les pots que ça commence à entrer dans les habitudes.
Autour de moi, ça ne consomme pas beaucoup non plus. je me souviens d’une soirée où avec un copain on était les seuls avec 2 verres de rhum, on se sentait les poivrots finis…
L’habitude d’avoir des amis de religions différentes, c’est que je demande systématiquement s’il y a des tabous quelconques quand je reçois: un dîner avec deux végétariens, un musulman et une fille ne supportant pas le poisson… Il y a des goûts, des dégoûts, des questions de principe, de religion, de santé. Comme dirâit ma mère "Liberté, liberté chérie, combats avec tes défenseurs!"
Je mange kacher.
Hyper compliqué à expliquer à ceux chez qui je suis invitée à manger et qui ne connaissent pas.
En gros, pas de viande si elle n’a pas été achetée chez un boucher kacher (et encore sous conditions), pas de pinard s’il n’est pas "tamponné" kacher. Pas de crustacés et certains poissons sont aussi interdits.
Bref, toute invitation chez des personnes non-averties ouvre sur une explication sur le pourquoi du comment et finit souvent par une incompréhension de la chose.
Je vais finir par résumé en disant "faites comme si j’étais végétarienne".
Ouah Grenouillette, tu tombes bien, je me demandais : le fromage, c’est kacher, ou pas?
(pure curiosité intellectuelle, je n’en ai jamais eu à diner, mais ce type de défi, ça me botte)
Première fois que je laisse un message, parce que OUI je n’aime pas le goût de l’alcool et OUI j’en ai marre qu’on m’oblige à en boire pour être plus conviviale ! Cela frise parfois le harcelement…
Merci pour ce post vraiment, ça m’a fait un bien fou de le lire :)
Je bois bien un verre de vin en mangeant, un p’tit verre à l’occasion, mais sans plus.
Donc je me retrouve souvent face à ce problème. On insiste, c’est lourd même parfois.
J’ai adopté une autre stratégie : je laisse le verre rempli devant moi. Ainsi quand on regarde on voit un verre rempli devant moi et personne ne sait si c’est le premier ou le dixième !
Et si je parviens à avoir un verre d’eau à côté, je passe une soirée peinard. ;o))
Je voudrais dire que le commentaire de soeuranne que dérange grandement. Ca me fait pense à ce qu’Odile dit, à propos de ce monsieur.Il m’est d’ailleurs arrivé quelque chose comme ça à Noël, chez des amis. On m’a offert du foie gras (que je déteste), et j’ai dit non merci. Quelqu’un m’a alors demandé si c’était parce que je n’en voulais vraiment pas, ou alors si c’était juste que j’étais gênée de me servir généreusement de quelque chose de spécial et cher chez eux… o_O
Bien sûr quand j’ai dit que non, c’est que je n’aime pas. Il sn’ont pas insisté.
Ce qui me chagrine, c’est que tout ça part du principe que c’est la volonté de celui qui refuse qui est attaquée.
Quand c’est pour raisons religieuses, ce genre de refus (pas d’alcool, pas de viande, pas de porc) est toléré, parce que finalement, il vient d’une volonté extérieure à la personne. Elle est forcée de refuser quelque chose qu’elle pourrait aimer. La pauvre.
Alors que si c’est par goüt, après tout, c’est qu’elle ne sait pas ce qui est bon, et elle peut toujours changer d’avis non? Donc on peut insister.
Limite on doit insister pour lui montrer le bon chemin.
Surtout comme l’a fait remarquer quelques unes ici, je suis jeune. C’est forcément que je ne sais pas encore ce qui est bon, je changerai d’avis quand je serais grande.
Aaaarrrggghhh!! Ca me fait hurler ce genre de réponses (pareil quand on me dit que je n’ai qu’à attendre, que quand mon horloge biologique se réveillera, je voudrais avoir des enfants. Quand bien même ce serait vrai, je trouve ça horriblement grossier et irrespectueux de me le faire remarquer, c’est nier mes convictions actuelle, comme ci elles ne méritaient pas d’être prises en considération).
Sauf que le goüt, et bien ce n’est pas un caprice.
Quand je refuse de manger quelque chose chez les autres, j’ai beau expliquer que je n’aime pas, j’ai l’impression que les gens sont vexés, que c’est comme dire que ce qu’ils ont préparé n’est pas bon. Sauf que si je refusais quelque chose qu’ils savent que j’aime d’habitude (en quel cas ce serait que c’est dégueulasse), là ils pourraient se vexer. C’est que vraiment, on n’aime pas ça.
Donc je trouve ça impoli de forcer quelqu’un à en manger malgré tout (surtout que je ne le fais pas chez moi).
Par contre, j’ai remarqué que c’est très ciblé.
En France, si on dit qu’on n’aime pas la viande rouge on vous fait les gros yeux, mais par contre, ne pas aimer le poisson est normal. Ne pas aimer les pommes de terre est considéré louche, mais pas les légumes. Ne pas aimer le foie gras est un crime, mais pas le caviar. Ne pas aimer le vin, contre la bière.
Il est encore difficile, voire impossible, même pour ma famille de ne pas me forcer à boire un verre de vin rouge, ou de la viande rouge. Insister jusqu’à ce que je cède pour avoir la paix (je suis faible je sais), et m’en rendre même malade (oui, ça me rend malade) tellement je trouve ça affreux comme goût.
Je crois que la pire phrase que l’on peut entendre c’est "mais au moins une bouchée pour gouter". Mais j’ai pas besoin de gouter une nouvelle recette de quelque chose que je déteste à la base pour savoir que je n’aime pas.
Mais en fait, pour résumer (parce qu’une fois encore j’ai du faire bien trop long), ce qui m’énerve le plus dans ce genre de situations, et que je ne me fais plus prier pour le faire remarquer aux lourdaux qui essayent d’insister:
Je ne vois pas pourquoi je devrais me forcer à manger ou boire quelque chose que je ne veux pas pour être poli envers quelqu’un qui de toute façon ne l’est pas envers moi, puisqu’il veut me forcer à faire quelque chose que je ne veux pas.
Bon, je vous l’accorde, c’est le serpent qui se mord la queue…
Je déteste l’alcool, et j’ai mis des années et des années à apprécier le vin.
Mais alors maintenant, qu’est-ce que je picole ;-)
Oui Lilo, mais les goûts et les dégoûts, ça finit par être un casse-tête pour la cuisinière. Si je m’en tenais à ce que mon chéri déclare aimer, on alternerait haricots vert / ratatouille, avec du ploulet coco-ananas le dimanche. Or j’ai réussi à lui faire manger et aimer des brocolis, du potiron, des marrons… J’ai été longtemps dégoûtée par les huîtres, maintenant je les adore. J’essaie toujours de goûter de tout, en me disant que la manière de préparer compte autant que la matière première (et la qualité de la matière 1°!).
Pour l’alcool, je demande toujours s’il est possible d’avoir 2 verrres (ce qui ce fait dans les bonnes maisons).
Tenez, je vais vous dire ce qui fait qu’on me regarde souvent avec de grands yeux.
Je ne bois pas de café !!!
Vous vous rendez compte???
Je ne le supporte absolumant pas, ça me donne migraine et palpitations insupportables. De toutes façons, niveau goût ce n’est pas mon truc non plus (quoiqu’un bon tiramisu…).
Bon, j’ai eu de la chance sur ce point, mon mari en boit rarement aussi, et mon beau-père ne le supporte pas non plus, si bien qu’en famille on a toujours une infusion ou un thé à nous proposer !
Ailleurs, ça a tendance à embarrasser les gens un instant, parce que j’ai du mal à les persuader que je peux ne rien boire à la place ! Pour les rassurer, je finis par leur proposer de me servir un verre d’eau…
En revanche, nous sommes, mon homme et moi, grands amateurs de thé, et nous avons une belle colection de Mariage frères à la maison… Au début, nous proposions le choix entre les deux à nos invités…Petit à petit, étrangement, il est devenu extrêmement rare qu’on nous demande du café (comme dit mon chéri, on devait le préparer moins bien que le thé ! ;-) )… si bien que nous n’avons plus que du café soluble pour les irréductibles.
Mais ailleurs on ouvre toujours de grands yeux quand je dis que je ne bois pas de café !
>Lilo (comm. 108)> Je crois (j’espère…) que les commentaires qui disent "vous êtes jeunes, ca vous passera" font allusion, non à vos gouts et décisions, mais à votre coté "je monte au créneau pour réformer à moi toute seule les crétins de France et de Navarre".
(Je dis "vous" car il n’y a pas que toi qui a eu ce genre de réplique )
Et effectivement, on se calme avec l’âge, probablement devant l’ampleur de la tâche ;-))…
Waow ! Je n’aurais jamsi cru qu’autant de gens n’aimaient pas l’alcool, je vis dans un milieu d’alcolos ma parole ! ;-)
Lilo une fois de plus je suis entièrement d’accord avec toi, ce manque de respect est odieux.
Dans ma belle-famille, où ils ont été moins habitués à mon caractère tyrannique et péremptoire, ils essayent encore de me forcer à manger divers trucs que je n’apprécie pas. Ou a me forcer à me resservir (bien vu le coup de "elle est grosse, elle doit manger comme quatre").
Je dis en général avec un grand sourire "non merci, j’ai horreur de ça" ou "si je mange une miette de plus je vais exploser".
Je crois que pour beaucoup d’hôtse ou d’hôtesse, refuser ce qu’ils offrent à boire ou à manger équivaut à les rejeter, eux. Ils doivent manquer de confiance en eux, je vois que ça.
Narfinette, moom, mio, soyez les bienvenues ! ;-)
Je suis à fait d’accord avec toi Lilo, les gens passent leur temps à remettre en question nos goûts sous le prétexte absurde qu’on est "jeune" et que nos goûts finiront bien par changer grrrr rien de plus énervant, et ils insistent en plus !
Mon fiancé ne boit pas d’alcool de part sa religion, et quand on m’en propose à moi et que je refuse poliment, c’est limite si certain ne me demande pas si je me suis convertie… Pourquoi ne pourrait on pas tout simplement ne pas apprécier l’alcool pour une question de goût ? hum ? C’est si difficile que ça à intégrer ?
Je me fais un peu l’avocat du diable et je "prends la défense" de Soeur Anne au sujet des gens – en particulier des enfants/jeunes – particulièrement difficiles…
Quand j’étais gamine, une de mes cousines aux repas de famille ne mangeait que les cacahuètes, le saumon, les pommes de terre, les desserts et les chocolats ! Elle n’aimait aucun légume, aucun fruit, ni la viande, ni le fromage. Par contre, elle dévorait facilement quatre parts de gâteaux à elle toute seule !! Eh bien du haut de mes 10 ans je la trouvais très mal élevée !! ;o))
Mais je ne lui ai jamais rien dit, hein, soyons clair ! Et personne dans la famille ne lui disait rien, hormis peut-être sa mère… (mais je sais bien que mon grand-père n’en pensait pas moins !!!)
Aujourd’hui quand je reçois, je fais attention à ce que mes hôtes aiment/n’aiment pas. J’ai un couple d’amis un peu "difficiles" (à eux deux ils cumulent pas mal de préférences/dégoûts) mais je n’ai jamais eu de problème avec eux ! Parfois je dois me creuser un peu la tête pour établir un menu, parfois je tombe à côté (oups !) mais dans ces cas-là je ne me suis jamais formalisée parce qu’il ne prenait pas du dessert ou parce qu’elle refusait ma salade.
Mais c’est vrai que quand on est l’hôtesse, qu’on s’est donné du mal pour préparer un repas à ses invités et que les gens chipotent parce qu’ils n’aiment pas ceci ou cela (alors qu’ils auraient pu prévenir !) je comprends qu’on puisse trouver ça très pénible !
Pour éviter les hics, quand on est nombreux, je prévois plusieurs trucs, on ne sait jamais. ;o)
Je crois que tu as raison Do.
D’ailleurs, quand quelqu’un cuisine différemment quelque chose que je n’aime pas, par exemple en le mixant avec quelque chose que j’aime, je ne me prive jamais de gouter, on ne sait jamais.
Là je fesais surtout allusion à quand on cuisine différemment en ajoutant quelque chose que je n’aime pas non plus. En ‘loccurence, c’était un rosbeel saignant (ce que je n’aime absolument pas), cuit dans une sauce au vin rouge (que j’aime rarement les plats en sauce, et que je déteste les sauces à base de vin rouge). Donc forcément, dans ce cas précis, je savais bien avant de goûter que ça me donnerai envie de vomir et recracher. Ce qui n’a pas loupé. ;-)
Vieille dame indigne, le problème c’est que je ne vois pas du tout en quoi donner son opinion pour soi, et exprimer ses gouts équivaut à vouloir réformer tous les crétins de france.
Quand je refuse un plat ou un verre de vin ou même de vouloir un enfant, ça ne veut pas dire que je vais forcer tout le monde à faire comme moi parce que c’est mieux.
Au contraire. Si je réclame que l’on respecte mes refus, ce n’est pas pour aller imposer quelque chose à quelqu’un après. Ce ne serait pas logique.
Donc je doute que ce soit réellement que ce soit ça.
Par contre, je doute que ça passe avec l’âge, au contraire, plus la tâche est grande, et plus j’essaye. On se rend compte que changer tout le monde envers tout le monde n’est pas possible, mais par contre de faire respecter un certain comportement envers soi-même, ça jamais je ne me lasserai. Plus j’avance en âge, et moins je cède, moins je suis tolérante face à quelqu’un qui me manque de respect.
Et j’aime à croire que petit à petit, si tout le monde agit comme ça, à son échelle personnelle, on verra peut être un changement à grande échelle un jour (bon, la naïveté, peut être que ça s’estompera avec l’âge ça…) ;-)
je ne bois pas….et je ne fume pas. à vous d’imaginer les commentaires scabreux !
je n’ai pas lu tous les commentaires, donc il est possible que je dise la même chose que tout le monde…je criois qu’hélas le problème n’est pas sur le point d’être réglé….dans un pays où on confond trop souvent convivialité et consommation d’alcool, voire fête et alcool (cf.fêtes de bayonne début août…..) et où il est quasiment impossible de dire à une maîtresse de maison qui a passé tout son temps derrière les fourneaux qu’on n’aime pas la viande ou le poisson, ou les crustacés, ou les endives etc etc
c’est comme si nos goûts ou dégoûts relevaient de la politesse…..ce n’est quand même pas cela, non ? parce que moi, je sui sen général courtoise, mais face aux huîtres ou à la bisque de homard, je ne peux pas…..
Millie il semblerait bien que ta belle-mère se "venge" à sa façon de celle qui lui a piqué son fiston, non ?
ocsana je te souhaite la bienvneue ! Et je suis stupéfaite que tes invités t’enfument, je croyais qu’en 2007 tout le monde demandait, comme j’entends souvent "c’est un appart fumeur ou non-fumeur ici ?".
Je ne supporte pas la fumée de cigarette, on ne fume pas chez moi, je ne vois pas en quoi refuser qu’on empoisonne l’air que je respire dans mon propre appart, pourrait comporter le moindre problème.
Je reviens à la charge encore avec mes souvenirs… mais c’est juste pour rester un peu positif et vous dire que le monde n’est pas totalement desespéré !
Quand j’ai commencé à sortir, dans les bals de village, je ne buvais pas d’alcool. On m’en proposait bien souvent, je refusais "non merci, je ne bois pas" et jamais on n’a insisté. Et pourtant dieu sait si j’en ai fréquenté à cette époque des "pas subtils" et des "gros lourds" ! D’ailleurs, ce qu’ils ne savaient pas, c’est que si je refusais, ce n’était pas parce que je n’aimais pas ça (c’est ce que je leur disais) mais parce que je savais que si j’acceptais un verre, puis deux, ils essayeraient de me saoûler… ;o))))
Lors de mes années étudiantes, j’ai connu des soirées bien arrosées (bien imbibées même !) mais il y avait toujours du jus de fruit (pour l’anecdote, dans la bande des plus gros fêtards de mon école, l’un des gars avait été surnommé Pampryl justement parce qu’il ne buvait que ça…) et on n’emmerdait pas ceux qui ne buvaient pas ! Toute l’école a même été privée de cacahuètes pendant trois ans parce qu’il y avait une fille qui était allergique…
Et pour ce qui est des joints, il m’est arrivé de passer des soirées à être la seule à ne pas fumer, ce qui n’a jamais dérangé mes amis. On m’a proposé, j’ai décliné, point.
Donc je l’affirme, oui on peut quand même manger/boire/fumer ce que l’on veut sans se faire emmerder… ! Tout n’est pas perdu !!
et je viens de voir que l’article figure dans la rubrique "psycho de comptoir" !!!!
Hi hi Lilo, je parie qu’en plus c’est quelqu’un qui te connais bien qui t’a servi cette soupe à la grimace? Ta belle mère? C’est la même qui te parle de faire des enfants? (excuses si tu as déjà dit tout ça plus haut…)
Anne Cé, à te lire, je pressentais la cuisinière. Un tour sur ton blog, ça n’a pas loupé. Bravo, c’est malin, ça m’a donné faim!
Eh Petite Louise,j’ai bien compris que ce n’etait pas par vertu que Delphine ne boit pas!!!On a le droit de ne pas aimer l’alcool.Moi j’aime pas le whishy ou les salsifis voilà alors je n’en bois et je n’en mange pas.
Chacun ses goûts,on revient donc au problème de base : le respect des goûts d’autrui.
Anne cé! Je veux déménager là où tu as fait tes études!!!
:-)
Oh non do! mon dieu non, je n’ai pas de belle mère (autre sujet délicat dans ma famille… lol). C’était tout simplement mon père (qui y a ajoué le couplet de lilo elle a toujours fait des caprices. j’aurai tout vomi sur ses pieds que j’aurai encore fait un caprice), grand mangeur de viande rouge saignante, de coq au vin, de boeuf bourgignon et autres trucs en vins et de foie gras et d’huitres et de pommes de terre devant l’éternel.
Alors que ma grand mère avait tout prévu pour moi et m’avait fait un gratin de courgettes et des escargots pour que je puisse manger aussi…
Fanchement Nathouille, je trouve ça dommage que tu t’obliges à boire chez toi à cause de tes amis ! Il m’arrive souvnt de faire un beau gâteau au chocolat en dessert quand j’ai des invités qui aiment ça, mais je n’y touche jamais, j’ai horreur de ça. Et ben les gens sont ravis quand même ;)
Tu devrais demander à tes amis d’apporter le vin, quand je vais chez des gens qui picolent pas je l’apporte moi-même, au moins je suis sûre qu’il sera bon ;-))
Quant ç la clope, mes amis non-fumeurs fument à la fenêtre, quand je viens chez eux, sinon je tousse comme une malade toute la soirée ;-))
Et bien sûr Laure que dans le cadre de ce billet, l’alcool et la nourriture c’est la même chose, puisqu’il s’agit de goût et de dégoût.
Et un truc que je déteste, jamais je me forcerai à le manger. J’estime que mon confort digestif est plus important que l’ego de la cuisinière ;-))
Lilo, puisqu’on est dans la psy de comptoir, je pense pouvoir annoncer que ton père a un pb avec toi. Mais ta grand mère a l’air adorable. Tiens, ton père ne mange pas d’escargots? Il ne sait pas ce qui est bon … (hin hin…)
merci pour cet article hélène!
moi je bois pas souvent, parce que j’en ressent pas le besoin. mes amies sont commes moi. pourtant pour les jeunes de mon âges (20 ans) une soiré sans alcool c’est pas possible. certains sont bourrés tous les weekend. et si tu dit que tu n’as jamais bourrée de ta vie ont se demande d’où tu sors.
je suis désolée mais moi quand je vois des personnes bourrées en boîte ça me donne pas envie.
le truc c’est que chacun devrai pouvoir faire comme il veut.
Ah bah ça fait plaisir de lire un message comme le tien ! J’ai un peu le même "problème" que ta copine Delphine, je n’apprécie pas vraiment l’alcool même si j’adore le Champagne et le Châblis (et forcément, je n’en bois pas beaucoup) et voilà que je passe pour une coincée ! Aussi, je n’aime pas la sensation d’ivresse alors j’évite de trop boire et là encore quand je dis que je n’ai jamais été ivre morte, on a du mal à me croire, pour certains, c’est comme si j’étais passée à côté de ma jeunesse. Les voyages, les rencontres, tout ça ne compte pas pour de l’expérience, ce qui compte c’est combien de fois tu t’es bourrée la tête… Sympa, hein ? Bon heureusement tout le monde n’est pas comme ça sinon bonjour les soirées…
Ahh, c’est génial ton astuce elmaya ! Je m’en servirai !
Ah ben je vois que je suis loin d’être la seule hi hi hi :))
Moi aussi je les cumule: je ne bois pas (donc), je ne fume pas et je ne bois pas de café. On ne manque pas de le souligner certaines fois ;-))
Chez moi aussi c’est non-fumeur. J’invite peu, notamment parce que c’est petit, mais également à cause de ça; c’est tellement mal foutu dans mon appart qu’on ne peut pas fumer à la fenêtre pour peu de mourir enfumé.
Au resto aussi, la cigarette ça me gêne. Je trouve ça un peu chiant de devoir passer du temps à table à être enfumée alors que 50 % du groupe est fumeur. C’est pourquoi je choisis parfois de refuser certaines invitations, c’est dommage, mais c’est comme ça. Autant le fait de boire n’engage que soit, autant le fait de fumer en société met également en jeu la santé des autres; mais c’est un autre débat :)))
Par contre, pour repondre au commentaire de Kila, le fait de ne pas boire ne m’empêche pas de terminer tard une soirée, je suis souvent dans les derniers à partir. D’ailleurs, je précise qu’on peut ne pas boire et s’amuser comme les autres :)))
Roh oui dieu merci on n’est pas obligé de se bourrer la gueule pour s’amuser ;-)
Et je te rejoins complètment sur les nuisances du tabac Delphinoid…
Anne Cé j’ai survécu, finalement, même si j’aurais préféré m’en tenir au thé ce jour-là ;-)) (j’avais pas mal picolé la veille, dans ce cas je suis moins vaillante le lendemain pour tester dse trucs bizarres ;-)).
Je ne sais pas si c’est avec moi Do.
Mais en tout cas il a un problème avec le fait que sa fille chérie ne suive pas son chemin culinaire (en plus il cuisine très très bien, je peux peux reconnaitre ça même si je n’aime pas). Il doit encore espérer que je "grandisse" et réalise les joies de la cuisine française! lol.
Mais ne t’en fait pas, il adore les escargots. Sauf que j’ai passé le réveillon à grogner dès qu’il tentait de m’en prendre un! ;-)
J’ai vécu 5 ans avec mon fiancé américain qui ne buvait jamais d’alcool, tant qu’on était aux USA pas de problème, les gens ne posaient pas de question et dans les restos tout le monde s’en foutait si tu ne prenais pas de vin! Mais en France quelle histoire, les réflexions "oh juste une goutte!!" ou bien on me prenait à part pour me demander si mon copain était à la Croix Bleue, etc… J’avais fini par lui souffler une bonne combine pour éviter de devoir toujours donner des explications (parce que les gens insistent lourdement), il laissait remplir son verre auquel il ne touchait pas, point barre!! Personne ne remarquait et on finissait par le laisser tranquille! Voilà c’est un peu hypocrite mais ça marche et ça lui sauvait sa soirée.
Ma mamanaussi n’a jamais bu d’alcool de sa vie, qu’est-ce qu’on a pu l’emmerder avec ça!!
Et voilà, il est 18h45, tout le monde est parti boire l’apéro ! ;-))
Quel sujet porteur, et que de commentaires intéressants.
Etant jeune, je ne buvais pas et j’ai subi, de la part même de ma famille, sans compter les amis, les mêmes assauts que Delphine.
Mais il est vrai qu’on peut changer, j’en suis la preuve et j’aime bien boire un (bon) coup quand je ne dois pas conduire et que le vin est bon.
Le problème du végétarisme a été évoqué; ma fille est végétarienne depuis fort longtemps et elle a tout vécu comme réflexions désagréables ou stupides, à croire que force et intelligence viendraient de la viande rouge …
Même au restaurant, il est difficile de se faire servir quelque chose en France actuellement, alors, je ne vous dis pas il y a 20 ans.
Il suffit de traverser la Manche pour trouver, non pas un plat mais une carte végetarienne dans tous les pubs et restaurants.
Lorsque j’ai des invités, je tiens évidemment compte de leurs goûts et dégoûts et ne me vexe pas si ma tambouille ne plait pas à tous, mais ce qui m’insupporte, ce sont les gens qui enfument la maison dès l’apéritif, sans tenir compte des autres.
Et je n’ai jamais réussi à leur dire que ça me dérangeait, que je ne supporte pas l’odeur du tabac froid qui empuantit la maison pendant au moins deux jours.
Comment faire, sans être impolie ?
la vieille dame indigne> non non, pas de patates avec. Et non, elle ne se sent pas gênée quand je mange rien (c’est arrivé plus d’une fois). Du coup j’y vais plus, si les gens ne sont même pas capables de respecter mes gouts perso quand ils m’invitent (ce qui était rare tout de même), c’est pas la peine.
L’autre jour, ma belle soeur appelle pour nous inviter juste après noel, et elle me dit "pis y’aura du foie gras et mon copain (le boucher, pour celles qui suivent pas), ramènera un truc de la boucherie". Trop cool!!!
Bref, j’y suis pas allée (mais chéri si, je suis pas un tyran non plus!!).
Sinon je suis d’accord avec Lilo, pas aimer la viande, c’est louche, pas aimer le poisson c’est normal (et ça, ma belle mère l’a bien compris, elle ne fait jamais de poisson quand mon beauf mange la bas, vu qu’il n’aime pas. Et elle le dit bien devant nous qu’il n’aime pas!!).
Ce qui me gonfle le plus, c’est que je reste super discrète la dessus, je ne force absolument personne à faire comme moi et en parle que lorsqu’on me pose la question…m’enfin….
Yep julie, c’est tout à fait l’idée ;-) Pas envie devrait suffire ;-)
Note, y’a pire que ceux qui boivent pas: ceux qui mangent pas de fromage et qui sortent de la pièce parce que "eeek, ça pue".
moi aussi millie je suis très discrète, je ne fais aucun prosélytisme, je me fous que mon voisin de table s’envoie un gros bifteck et pourtant il ne manquera jamais de me faire de gros clins d’oeil, genre "tu sais pas ce que tu rates ma pauvre naive", ou de me poser mille questions sur le pourquoi et le comment et les soi disant carences. Moi je mange tranquillement je dis rien j’ai pas forcément envie de parler de ça.
Je suis aussi stupéfaite que toi, Hélène !
Il est vrai que j’ai de la chance, la très grande majorité de nos amis sont non-fumeurs, oubà la rigueur fumeurs occasionnels de cigare dans les grandes occasions…et ces fumeurs-là ont toujours le réflexe de sortir!
Du coup, les quelques rares fumeurs (y compris ma mère) se sentent en minorité et proposent d’eux-mêmes de sortir…
Car une chose est sûre, pas de ça chez moi ! Et c’est très bien accepté !
Oscana > ben ça alors ! c’est hallucinant ! je suis non fumeuse et jamais je n’ai eu de souci avec les fumeurs. Ceux que je connais sont bien élevés, ils demandent la permission et trouvent tout à fait normal d’aller sur le balcon.
Chez mes parents, cela a toujours fonctionné comme ça (sauf qu’il y avait un jardin à la place du balcon !).
La première des choses à faire c’est d’abord de ne pas mettre de cendrier sur la table, mais d’en prévoir à l’extérieur, sur le rebord d’une fenêtre ou sur un tabouret. (parce que ramasser les mégots dans son jardin c’est détestable). Et si quelqu’un fait mine de s’en allumer une, dis-lui gentiment mais fermement que "ce local est non fumeur" et qu’il peut sortir sur le balcon, qu’il y a un cendrier, qu’il pourra s’asseoir et qu’il peut même y emporter son verre.
D’ailleurs il m’est même arrivé -ouh la chieuse !- chez des fumeurs de leur demander si l’on pouvait aérer la pièce (parce que vraiment j’en pouvais plus, j’étais à la limite de suffoquer) et ça n’a choqué personne.
je soupçonne même la plupart des invités, non fumeurs également, de m’avoir bénie in petto d’avoir osé poser la question qui les turlupinait eux aussi…
Moi, j’ai une remarque à faire.
Beaucoup d’entre vous font une corrélation entre l’alcool, et la nourriture. J’ai lu des com qui disaient "je suis allée chez des amis, je n’aime pas ce qu’ils avaient fait à dîner, j’ai refusé d’en manger, et donc, ils se sont sentis gênés, etc etc". Je crois qu’il s’agissait de foie gras.
Moi, je trouve que c’est un comportement trés impoli.
Me concernant, lorsque je vais diner chez des gens, je fais toujours honneur à ce qu’ils ont fait. C’est mon éducation. Je me souviens en particulier de ris de veau (dont j’ai horreur, limite ça me fait vômir) et bien j’en ai mangé, avec un grand sourire en plus. Mon éducation irait même jusqu’à accepter que l’on me resserve.
Ma mère m’a tjrs habitué à tout manger, même ce que je n’aime pas. Et ce que je n’aimais pas, chez moi, composait 5 repas sur 7 (choux fleur, brocolis, poissons, etc).
Je trouve donc que c’est assez déplacé que de dire "non, je n’en mange pas, j’aime pas ça" chez des gens.
Concernant l’alcool, ça n’a rien à voir. Si une amie ne boit pas, et bien elle ne boit pas, et c’est tout, c’est pas une tare.
Ne pas faire de comparaison entre la bouffe et la picole. Juste rien à voir.
Ah la la Sophie, j’aimerais tellement pouvoir dire ça parfois ! Je ne sais plus qui de célèbre disait "ah non lundi je ne suis pas libre, je dîne avec moi-même" ;-)
Ocsana, je suis aussi effarée qu’elmaya et hélène. Il y a encore des gens qui, chez un non fumeur allument des cigarettes sans demander la permission?!
Ils te demandent un cendrier au moins? A ce moment là peut être que tu peux dire, non, ici c’est non fumeur. Logiquement ils devraient se sentir gênés et éteindre non?
J’ai du mal à saisir que l’on puisse t’en vouloir de ne pas te faire enfumer dans ton propre chez toi.
Millie, peut être que c’est une façon pour ta belle famille de t’empêcher de venir à leurs soirées ou réunions, et donc d’avoir leur fils ou frêre à elles toutes seule le temps d’un repas. Sans la voleuse non? ;-)
Sinon, la France c’est le pays du vin, du foie gras et de l’entrecote saignante, faut se faire une raison. C’est pas normal de ne pas aimer ça. ;-)
Les filles, je dois être trop faible et les gens en profitent.
J’ai quelques très bons amis gros fumeurs, que je connais depuis si longtemps qu’ils ne se gênent pas avec moi, et que j’ai du mal à dire quoi que ce soit.
Résultat:après 20 ans et plus d’enfumage, j’ai craqué et ne les invite plus guère, mais je suis malheureuse, car je les aime et que ça équivaut à une rupture.
Celà dit, je n’ai rien contre un cigare de temps en temps, après un festin particulièrement réussi.
Laure, je te répndrais… oui et… non !
Je suis en partie d’accord avec toi, voir mon comm n°115.
Mais d’un autre côté, un végétarien a le droit au respect de ses convictions.
Je ne vois pas pourquoi il serait plus légitime pour Delphine de ne pas boire d’alcool "parce que je n’aime pas" ou pour moi de ne pas manger de bonbons "parce que je n’aime pas" et de ne pas boire de coca "parce que je n’aime pas" que pour une autre personne de ne pas manger de viande "parce que je n’aime pas" …
;o))
Ah Zephyree, moi je dis aux personnes que j’invite à dîner d’apporter la bouteille parce que je ne bois pas mais que ça ne doit pas les empêcher de savourer un bon vin.
Franchement, comme le soulignait Hélène, je préfère que mes invités prennent plaisir à boire un vin qu’ils connaissent et qu’ils aiment plutôt que de s’étouffer sur un vin que j’aurais mal choisi ;o)))) En général, je précise le type de plat que je vais faire et roule! ;o)
Oh là là, je reviens au bon moment…
Elmaya, ça roule pour le coktail, j’arrive ! Moi je te fais un jus pomme-carotte si tu veux, et on fait moit’ moit’. Miam ;-)
Anne-Cé, je veux aller dans la même école que toi ! C’était où ???
Laure, si c’est la même chose, la nourriture et la boisson, l’olcool en l’occurence, parce que c’est une question de goût dont on parle aujourd’hui. Ce n’est pas une question de santé pour Delphine, ni de conviction (l’alcool c’est MAAAL ou ce genre de truc). Le fait est qu’elle n’aime pas le goût de l’alcool, comme tu n’aimes pas le ris de veau. Et effectivement, elle se force parfois pour être polie ou pour éviter que ça devienne un des sujets de conversation (enfin, je crois, moi c’est ça qui m’arrive).
Moi aussi on m’a appris à faire honneur aux plats quand je suis invitée, mais il y a des trucs que je ne peux pas manger. Les endives cuites par exemple… Et je préfère avoir honte (c’est bête), et ne pas en prendre que d’en manger et éventuellement de finir mon assiette toute blanche ou devant les toilettes. Pareil pour certains fruits de mer, ça me dégoûte… Le vin ne me dégoûte pas, je n’aime pas ça, c’est différent. Donc ça m’arrive de goûter pour voir ou pour être polie, comme ça m’arrive de manger des endives crues mêmes si je n’aime pas trop ça, parce que je suis invitée. Mais des endives cuites, jamais ! ;-)
Enfin je ne sais pas si j’ai té très claire, mais ça me semble important de respecter les autres pour la nourriture autant que pour la boisson.
Et pour rebondir sur le commentaire de Sophie, perso j’ai jamais osé le dire à mes amis hu hu, mais j’ai une copine qui me l’a sorti une fois et je ne me suis pas du tout vexée bien au contraire.
Je préfère la voir quand on en a toutes les deux envie et je trouve que c’est une belle preuve d’amitié que d’avoir osé me le dire…
Ah, merci Anne Cé, c’est plus clair dans ton commentaire… ;-) En plus le mien je l’ai posté 2 fois, va savoir pourquoi…
Bon, moi j’ai pas tout lu because y en a beaucoup beaucoup des commentaires, c’est la gloire là Hélène! (et puis en plus, dans 20 mns, je dois être à la gym, alors, je vais pas avoir le temps!) mais juste pour dire un truc: ni moi, ni l’homme ne buvons d’alcool, lui parce qu’il n’aime pas ça, et moi non plus (sauf le martini blanc qui me fais grimper au mur des la première gorgée, mes potes disent que je bois une tourtel et je suis raide, c’est dire comment je ne supporte pas!!)
le soucis c’est pas trop quand on va chez des gens (là va va à peu près) c’est surtout quand on en reçoit, parce que eux, ils boivent!! Alors, en apéro on a acheté un peu ce qu’il faut, mais la moindre boutanche dure des siècles, des fois, elle est même périmée avant d’être vide…quant au vin, c’est carrément la loose, d’abord on y connait rien ni l’un ni l’autre, et en plus c’est assez mal venu d’acheter du vin pour ses convives et de rester à l’eau… y a que ça vexe un peu! et là moi je n’ai pas de solutions (est ce suffisant comme motif pour changer d’amis, je me le demande ;))
Les gens l’accusent de casser l’ambiance parce qu’elle ne veut pas boire ? Elle peut leur en donner pour leur argent : "Non merci, j’ai un cancer du foie"…
Même le pire des rustres devrait la laisser tranquille :))
Laure, je ne vois pas en quoi c’est différent de ne pas aimer l’alcool est différent de ne pas aimer un aliment. Pourquoi pour l’un ce serait un caprice, et pas pour l’autre?!
Moi, ma mère m’a appris que la politesse, c’est de ne pas gâcher. Si c’est un plat que la personne sait que j’aime, mais qu’elle l’a raté, et bien je mangerai, par politesse.
Mais je considère que de manger quelque chose qui a coûté cher (comme le foie gras par exemple), alors que ça me donne envie de vomir, c’est du gâchi. Autant que ceux qui apprécient vraiment en profitent. Non?
En plus, on peut dire que parce que l’alcool, c’est une drogue, ou alors que ça peut être vu comme nocif pour certaines personnes.
C’est donc pour ça que l’on accepterai que l’on refuse?
Et bien je peux te dire que les légumes, les plats en sauce à la crème me sont nocifs. Véridique. Médical même. Ils m’empoisonnent littéralement, et à petit feu.
Mais je devrais tout de même en manger pour rester polie?
Ou alors ça me donne le droit de refuser?
Mais en quoi est-ce une tare de ne pas aimer ce que d’autres aimentn tout simplement parce que ça se mange?
Que ce soit chez les gens ou au restaurant, j’ai toujours des problèmes pour suivre mon régime. Mais je trouve aussi toujours quelque chose à manger. Je me débrouille. C’est moi qui devrait être gênée par mes problèmes, pas les autres.
Mais de voir des gens se priver, ça met mal à l’aise. Parce que la personne est différente de soi. Sauf qu’il est important d’être tolérant.
Faire passer son égo (par ce qu’à moi, ça me semble juste être l’égo du maître de maison qui est écorché par le fait que l’on n’aime pas tel ou telle chose) avant le bien être ou les goûts de ses invités, c’est ça que je trouve profondément impoli.
De plus, faire honneur à son hôtesse, c’est apprécier son accueil et les efforts qu’elle a fait. Indépendament de si on avale des calories ou pas. Et si on n’aime pas le plat, tant pis, c’est notre "faute" après tout. Mais ça n’empêche pas de remercier chaleureusement pour ce qui a été fait.
Bien sûr si tu prends une tête dégouttée et crie que beurk, il est hors de question que tu manges àça parce que c’est dégueulasse, pouah, et en fait tout un fromage en te pleignant que y’a rien à manger pour toi, là c’est une autre histoire, et c’est très mal poli, et déplacé.
Mais quand c’est exprimé gentiment, et motivé, et expliqué, avec un grand sourire et un "non merci". Je ne vois pas où est le problème.
Ben non Hélène, même si je leur achète du vin, je n’en bois pas, j’aime pas ça, il sont juste vexés c’est tout, mais leur faire apporter leur bouteille c’est une bonne idée!!
Bon ayé je suis en retard, je file!!
Ce qui m’etonne, au sujet de la nourriture, ce sont les invités qui se permettent, au milieu d’un repas, de dire " je n’aime pas ça " ; c’est d’une impolitesse totale . On se sert un peu, on ne mange pas , et c’est tout . Après tout, on n’est pas au restaurant .
Répondre celà, c’est OBLIGER la personne qui invite à proposer autre chose , à cuisiner autre chose . A enumerer le contenu du frigo . A retourner en cuisine .
C’est une question de savoir-vivre , et c’est tout .
On a eu une discussion avec une chinoise l’autre jour, elle est à moitié végétarienne d’après ce que j’ai compris (elle mange du poisson) mais pour le nouvel an elle a mangé le lapin fait par notre hote, et m’a expliqué qu’elle aurait trouvé ça impoli de ne pas le manger. Moi par contre je n’en ai pas mangé, notre hote est un ami qui connait mes convictions et ne se vexe pas du tout si je ne mange pas son lapin, il a l’habitude. Et quand il fait des plats végétariens ils sont délicieux et je racle le plat en le félicitant!
Petitelouise, pour le pomme-carottes j’arrive!!!
Pour réagir à certains commentaires, autant je considère normal de faire un effort chez les autres, autant il ne faut pas non plus pousser les choses trop loin !
Il m’est arrivé de me forcer à manger quelque-chose que je n’aimais pas (un lapin-moutarde alors que j’avais horreur de la moutarde, une quiche à la pâte mal cuite (ce que je supporte très très mal ! ), sans compter des plats pas franchement réussis . Mais il y a des choses qui ne passeraient vraiment pas, et je ne peux pas avaler un escargot, une huître, un verre de lait ou du boudin même pour faire plaisir ! Et je ne crois pas que mes hôtes apprécieraient que je me rende malade avec ça…
De plus, tout manger en faisant mine d’aimer, c’est s’exposer à ce qu’on nous resserve le même plat par la suite !
J’ai trouvé un truc quand je ne veux vraiment pas vexer la cuisinière !
Je dis d’office que "normalement je n’aime pas ça, mais là, ça a l’air drôlement appétissant, j’ai envie d’y goûter! " résultat : on me sert une mini-portion, on est plein d’indulgence si j’en laisse la plus grande partie dans mon assiette, et personne n’est vexé parce qu’au contraire j’ai fait un effort particulier ! Et en plus, on se souvient que je n’aime pas… ;-)
Cela dit, il est arrivé que finalement, j’aime, au moins un peu . Et là, la cuisinière est aux anges : vous vous rendez compte, elle a réussi à me faire aimer quelque-chose que je n’aime pas ! lol
Je vous recommande le truc…
MIllie personnellement je ne préfère pas le refus boire par conviction religieuse à celui qui découlent d’un dégoût, limite même ceux qui font ça par goût me semblent moins à plaindre ;-) Mais c’est un autre débat, qui n’a pas lieu d’être ici.
Je trouve juste que se forcer, dans la vie, c’est pas souhaitable. A vrai dire je suis même hyper contre, perso je me force le moins possible ;-)
Hélène (une autre) sois la bienvenue ! Le coup du jus d’orange dont on ne te fais même pas la grâce de te servir un verre est révélateur, hélas.
Jolie formule, christian ;-)
oh, Hélène, je suis saisie d’un affreux doute, j’espère que je n’ai pas été trop lourdingue avec mon synthol. si c’est le cas, vraiment je te présente toutes mes excuses.
et je suis sérieuse là ! ;o)
Billet très porteur, une fois de plus !
Et qui mêle des sujets aussi passionnants que les (dé)goûts, l’éducation, la politesse.
Moi j’aime à peu près tout ; si quand même ce que les hôtes ont préparé tombe dans l’exception, j’en prends une part minime, qu’éventuellement je ne termine pas. Faire mine d’adorer ça, c’est risquer de s’en voir reproposer la fois suivante, trop bête.
Et quand c’est moi qui invite, en petit comité du moins, je demande systématiquement s’il y a des aliments que mes convives n’aiment pas ou auxquels ils sont allergiques. Et puis place à la créativité.
"Qu’est-ce qu’on peut apporter ?" je n’hésite pas à demander vin ou dessert aux connaisseurs de ces catégories. Et si je propose volontiers du vin – sans insister -, il y a toujours aussi de l’eau, et un verre pour. (Par contre le coca, j’y pense même pas.)
Néanmoins je constate, et déplore, qu’il reste difficile de dire non, que ce soit à un verre de vin, à une tranche de rosbif ou à une part de gâteau. Reste à apprendre. Le "non merci" avec grand sourire, imperturbablement répété en cas d’insistance, ça peut marcher.
Je suis tout à fait d’accord avec ce que tu dis là ; il m’arrive de ne pas avoir envie de boire de l’alcool (parce que j’ai mal au crâne, par exemple, ou simplement…parce que je n’ai pas envie, point barre) et les gens autour de moi (même ma famille) ont alors l’air de me considérer comme une rabat-joie de première catégorie. C’est alors que surviennent les questions tordues, du genre : "ça ne va pas ?", "tu as mal quelque part", etc… Y a-t-il une loi qui oblige à boire pour s’amuser ? Non, heureusement pas, ou alors je ne la connais pas! ;)
Mais c’est encore pire de "forcer" quelqu’un qui ne boit JAMAIS à boire… J’ai un ami qui s’est ouvert le crâne comme ça… Il a voulu faire comme les copains, il a bu son verre, il a eu un malaise, et hop, tête la première sur le carrelage… o_O Direction hôpital, évidemment… L’a-t-on encore considéré comme un rabat-joie après ça ? J’ai bien peur que la réponse soit positive… Les gens sont bizarres, des fois ! ;)
ce sujet m’évoque plus largement la difficulté qu’ont certaines personnes à admettre que "je n’ai pas envie" est en soi une raison suffisante. que ce soit pour : pas envie de boire, de sortir, d’aller à cette soirée, de parler, de reprendre un 5ème part de tarte etc etc… comme si il fallait absolument une rationnalisation objective, à la limite une bonne raison médicale. le non désir, ça non, désolé, ça suffit pas. il y a toujours quelqu’un pour vous expliquer que, mais si ça te ferait du bien, allez, quoi, mais siiii, viens…. désolée je sors un peu du sujet (vu que moi, la picole, je dis pas non) mais bon c’est le même principe non?
ah Hélène c’est exactement ça: "pas envie devrait suffire"
sans avoir à se justifier, et en + on peut avoir pas envie un jour et envie un autre jour…
je pense à un truc: est-ce que la "vraie" amitié ça pourrait être de pouvoir dire à quelqu’un j’ai pas envie qu’on se voie demain soir, je préfère lire…(ou n’importe quoi ai choix)
Bon, je mélange peut-être tout…
mais je me suis si longtemps "forcée" dans ma vie, sur plein de sujets…faut me pardonner !
CristL le jus de gingembre bien dosé j’ai essayé, ravie à l’idée de picoler sans gueule de bois, macache, ça fait rien du tout ;-))
je ne bois pas d’alcool car je n’aime pas ça. Je ne bois pas de café pour les même raisons. Je n’aime pas trop la viande, surtout si elle est saignante.
A nouvel an, l’Homme m’a invité dans un superbe hôtel pour le week end, avec restaurant gastronomique étoilé. Evidemment, quand on nous a servit nos super plats cuisine moderne et qu’on a demandé une bouteille d’eau plate, le serveur nous a carrément demandé si on se moquait de lui. J’ai du préciser que non, on voulait de l’eau plate (un coca pour l’Homme) et pas de vin.
On est des parias! Pareil, au travail, quand y’a un pot, comme je suis la plus jeune, j’ai droit à toutes les vannes car je bois pas mais par contre, à mon anniversaire (que je suis limite OBLIGEE de fêter) je DOIS apporter de l’alcool pour les autres. Hallucinant, alors que j’en touche pas une goutte. Après s’être prise des remarques l’an dernier, je prefère encore amener une bouteille de champagne et acheter la paix…
Voui mais c’est tout de même achtement bon :))))
Respectons les choix. Tu as raison Hélène.
En ce qui me concerne, je préfère le vin d’ici à l’eau de là…Chacun son truc
Laure, pour moi, le respect de l’autre, ça va dans les deux sens. Celui qui invite se doit de demander (et de respecter) les gouts de l’autre. Et si on fait ça, du coup, l’invité n’a pas à dire qu’il n’aime pas.
Tout comme quand on fait un plan de table (euh, je le fais pas chez moi, mais si on parle de bonne éducation, autant y aller à fond ;-) ), ben tu places pas deux personnes qui peuvent pas se blairer côte à côte. C’est à mon sens la base de toute bonne éducation. On a la classe, ou on l’a pas (ok, ok, je provoque un peu, n’empêche…).
Quand on invite, notre premiere préoccupation devrait être le bien être des invités, pas si tout le monde finit son assiette. Sinon, je vois pas ou la soirée est réussie (sans parler que les gens, ils vont pas revenir de sitôt!)
De plus, personne ne se vexerais si une personne ne mange pas un truc car elle y est allergique. Est on obligé d’être malade (enfin, si on peut appeler ça maladie…) pour se faire respecter? Ou alors d’être croyant en qqch (oui, parce que là non plus ça vexe personne)?
Concernant ma belle mère, je garde le fils, je jette la belledoche ;-)))))
Sophie, jettes un coup d’oeil ici
cherryplum.canalblog.com/…
c’est surtout vers la fin qu’est traitée la question qui t’intéresse…je dis pas qu’il faut petre d’accord (je sais meme pas si je le suis) mais ça fait réflechir…
moi j’ai 15 ans et tout le monde me soule déjà… Autant dire tt de suite que la famille pense que je fais ma petite crise etc… Incompréhension totale. Surtout les anniversaires ou les fête où là mm les -20 ans me disent: rohh mais tu veux pas me faire plaisir ? allez un petit peu…
Et jusqu’alors je n’ai pas céder et je ne cèderais pas. J’assume pleinement mon choix et de tte facon on est pas censé boire à 15 ans. Et je refuse encore plus de faire quelque chose pour faire plaisir à quelqu’un. Alors limite à regret on me tend la bouteille de jus d’orange, me laissant me servir seule (notez svp) alors qu’on sert les autres. Encore un signe de l’exclusion. Meme pas d’argument "je conduis" blablabla seulement je n’aime pas et je refuse d’être addict à une substance qui fait qu’ensuite on a plus le contrôle de soi-même. voilà. Et toc !!!
Je trouve ton avis un peu "poussé" @deline, surtout ta dernière phrase qui sonne à mes oreilles comme un jugement : perso j’ai horreur du chocolat, ou du jus d’orange, ça ne m’empêche pas d’en acheter moi-même pour mes invités si je sais qu’ils adorent ça ;-)
je sais Hélène j’avais bien compris tes positions ;-). Et je ne comptais absolument pas lancer le débat non plus ;-))
Euh perso, j’achète rarement de l’alcool quand j’invite because comme je le disais plus haut, je préfère que mes invités arrivent avec quelque chose qui leur plaît (quand c’est un dîner entre amis proches). Si c’est un dîner entre connaissances, je demande à mon Papa qui s’y connait bien et j’achète 1 ou 2 bouteilles :)))
encore un article pertinent Hélène!!
Bon en même temps je suis moyen concernée puisque j’aime bien l’alcool et qu’en plus je fume ( ça doit faire genre je suis libérée j’imagine lol, je vous rassure je ne juge pas les gens sur ça), mais j’ai été limite choquée quand une copine a dit à une autre copine à moi qui n’aime pas boire (elle a déjà eu une mauvaise expérience en étant bourrée): "non mais tu sais, A…., il va vraiment falloir que tu te mettes à boire". Tout ça parce qu’on est en école de commerce, et qu’être bourrée, ça fait bien. C’est complètement stupide.
Sophie je suis tout à fait d’accord avec toi!
Je n’ai que peu d’amis dans mon entourage (moins que les doigts d’une main donc) à qui je peux dire, "pas ce soir, je n’ai pas envie, je veux rester chez moi, toute seule", sans qu’ils ne se vexent ou cherchent à me convaincre malgré tout.
Et eux, je les garde précieusement, et pour le coup, paradoxalement, ce sont les seuls pour qui je me force…
Je suis concernée à 100 pour 100, car je ne bois pas d’alcool, à part une flute de champagne de temps en temps et encore pas par goût, juste histoire de marquer le coup…
Je ne m’oblige jamais à boire de l’alcool , et si les gens ont envie de dire que je ne suis pas rigolote , je m’en balance :-)))
Pour celles qui ne boivent pas d’alcool, essayez de boire du jus de gingembre à haute dose, il parait que cela donne le même résultat sans les effets secondaires ( à part peut être passer une soirée torride avec votre partenaire ce qui est quand même plus glamour que se taper une méga gueule de bois).
En plus de l’alcool, je ne bois jamais de café (J’aime pas, beurk!) et je ne fume pas. Alors imaginez la réputation que j’ai au boulot, je sais je suis irrécupérable …
Je suis dans le même cas….
A cause de problèmes, on va dire d’obessions alimentaires, je ne bois plus, et je me fait régulièrement emm**** avec ça, surtout, dingue, quand je suis en famille (avec le scousins surtout…) comme je suis jeunette, tout le monde toruve ça terriblement chiant, quelqu’un qui ne boit pas….
je ne prends que du champ’, a noel, et aux grandes occasions, mais le reste, je supporte pas. et c’est carrément chiant de devoir se justifier pour un truc comme ça.
personne fait chier els non fumeurs (que je suis aussi, ainsi que végétairenne. et j’ai pas mon permis. je cumule, aussi!!!!!) parce qu’ils fument pas, donc ej vois pas pourquoi l’alcool serait une obligation!
et zut!
Le jus de gingembre, je m’y suis abonnée depuis plusieurs mois, grossesse oblige… Alors certes, niveau ivresse et gueuele de bois ce n’est aps ça ;-) , mais ça donne un coup de peps aux jus de fruits et ça en fait des cocktails tout-à-fait sympas, et en plus ça donne la pêche !
A Noêl, j’ai même pris un petit verre de jus pur en guise de trou normand…
Une petite réflexion sur vos commentaires.
En règle générale, vous êtes toutes d’accord pour dénoncer le fait de devoir se justifier de ne pas boire …. tout en vous justifiant dans la foulée de la raison de votre propre non-consommation d’alcool (ou de celle du mari/conjoint/ami/parent …) (c’est une allergie, je n’aime pas, il n’a pas un "problème" avec l’alcool mais il n’apprécie pas …).
J’ai senti une échelle de valeur … On ne boit pas mais … rassurez-vous, nous ne sommes pas d’anciens alcooliques … on reste entre gens bien.
:-)
Cet article fait plaisir : il y a quelques années j’acceptais de boire de l’alcool plus pour faire plaisir ou comme les autres que par gout.
Maintenant que je suis plus sûr de moi j’ai choisi de suivre mes goûts et donc je refuse puisque j’aime pas ça. J’avoue que le fait que mon copain ne boive pas et que mes amis proches très peu m’a surement aidé à enfin exprimer ce que je pensais.
Mais effectivement, c’est très dérangeant d’avoir des remarques du style : "tu ne dois pas être drôle", "c’est parce que ton palais n’est pas habitué" => sous-entendu tu aimeras quand tu seras grande !
J’ai jamais compris cette intolérance. Moi j’adore les plats pimentés et ben j’impose pas ça aux personnes qui viennent chez moi. Chacun fait comme il veut.
Je suis complètement de l’avis de Millie demander aux hôtes ce qu’ils aiment afin de préparer quelque chose qui colle à leurs goûts ou problèmes de santé devrait être une marque de politesse.
J’apprécie beaucoup quand les gens le font car j’ai des allergies alimentaires et c’est horrible de se retrouver face à un repas qu’on ne peut pas manger.
Pour l’alcool c’est idem, je préviens toujours que je n’ai pas d’alcool chez moi. Si une personne ne peut pas concevoir de ne pas en boire : elle amène sa bouteille.
Euh, Gloria, maintenant que je bois (un peu), quand quelqu’un me dit qu’il ne boit pas, je ne pense pas pour autant que c’est un ancien alcoolique !
Par contre, il peut être intéressant de connaître la raison pour laquelle une personne ne boit pas, si elle ne voit pas d’objection à la donner… pour savoir si on peut quand même mettre de l’alcool dans les plats, par exemple.
Gloria je trouve ton commentaire super important.
je crois en effet important d’être de la plus grande délicatesse envers les personnes qui ont été alcooliques; il s’agit d’une maladie et donc aucun jugement ne doit intervenir, la plus grande bienveillance est de mise.
Je ne disais pas qu’il fallait automatiquement penser à l’alcoolisme et je sais que c’est une maladie (un de mes amis s’en est sorti et gère cela très bien, sans honte ni apitoiment).
Mais la lecture de tous les commentaires, les uns après les autres, ont laissé transparaitre cette constante : je ne bois pas mais c’est par ce que … cette justification quasi systématique … dans des commentaires pour dénoncer : le fait de se justifier !
je ne bois pas de café ( ou alors avec 4 sucres pour la caféine qui réveille) et heureusement personne ne m’a jamais fait de réflexion la dessus. Il faut dire que les gens ont de quoi s’épuiser ( ou plutôt m’épuiser) au cours du repas entre mes convictions végétariennes et le fait que je sois une femme de 33 ans en couple qui ne veut pas d’enfant.
Au café ils vont faire tourner en bourrique celle qui ne prend pas de digestif j’imagine.( et c’est pas moi par contre…)
Pour ce genre de soucis je réponds souvent que l’ alcool ça me fait mal au foie. Si on me sert malgrè tout je reverse l’alcool dans le verre de la personne qui m’ a servit ou bien sinon je ne bois pas mon verre. Il y aura bien quelqu’un qui trouvera le moyen de me le piquer.
J’arrive avec du retard pour répondre à Kilis Sex Symbol intersidéral (106).
Seul le fromage estampillé kacher est autorisé. Car il n’est pas fait avec de la vraie présure comme tous les fromages "traditionnels".
La présure est d’origine animale (ça a un rapport avec les intestins je crois) et dans le judaïsme tu ne peux pas manger dans un même repas des produits laitiers et des produits carnés.
Valà valà…
C’est un gros raccourci mais je peux donner + de détails par mail si tu veux…
Lectrice quotidienne, ton message du jour m’incite à me lancer dans un ptit commentaire… car comme beaucoup, je me sens concernée !! Moi aussi, je me sens mal à l’aise… obligée de trouver LA bonne formule pour expliquer que je ne veux pas d’alcool et que ca soit assez clair pour qu’on évite de me le demander 100 fois dans la même soirée !!!
en plus le problème, c’est que l’alcool moi, j’aime ca mais mon estomac lui, il a décidé qu’il en voulait pas… même si mes pb sont pas liés à ca, je sais, que je ne dois pas boire ! alors, cette espèce de "pression sociale" qui s’installe quand tu ne bois pas… c’est bon quoi !! je suis pas une alcoolique frustrée mais quand quelque chose t’est interdite c’est souvent la que c’est le plus difficile de ne pas en avoir envie…
en tout cas je suis contente de voir que ton billet est suscité tant de réponses, de partage, on se sent moins seule ;)
Merci !
Bonne nuit ou bonne journée à toutes…
Marion.
Je n’ai pas eu la force de lire les commentaires mais je ne bois pas non plus. Mais vraiment pas, le seul truc que je m’accorde c’est de la vodka.
Je n’ai pas touché au cristal roedere de Noël, ni au Dom Pé du nouvel an, j’ai du peut être du boire une gorgée de champ dans ma vie, et je n’ai jamais touché un verre de vin.
J’ai 16ans, et personne n’arrive à le comprendre. Ni mes amis, ni ma famille.
Je trouve cela pitoyable de perdre le controle de son corps lors d’une soirée, d’un repas à cause de l’alcool. Je n’ai jamais fumer de joint, de shit, de beuh, je ne connais pas le nom, et cela rend fou mes amis.
Ils ne peuvent pas concevoir une soirée sans alcool, drogue et conneries, je trouve cela puerile et immature.
@ Grenouillette : tu peux m’appeler simplement Kilis, les trucs après c’est pour rigoler, hein….
Merci pour les précisions. Je pense que si je t’invite, pour simplifier, je te demanderai l’adresse d’une épicerie qui fait aussi boucherie et caviste :-)))
Excusez moi je n’ai pu toutes vous lire, mais un bon nombre tout de même.
Ce blog, à chaque billet, nous apporte un livre entier par ses commentaires ! !
Je suis une vieille bique qui boit, fume (comme une usine), est un estomac d’autruche, un tube digestif en acier.
Chez les amis soit je ne fume pas ou sort pour le faire. Au restaurant je ne fume jamais. Et la fumée des autres gache mon repas.
Je n’ai jamais fumé de pétards, c’est dommage, ce n’était pas mon époque.
Lorsque je me trouve au restaurant (asiatique -délicieux) avec certains amis ; l’un commande d’autorité "et du rosé comme d’habitude". Là, je dis nette, claire et assuré, pour moi une petite carafe de rouge. ça passe trés bien.
(A part certains, les rosés sont toujours dégueu en général, m’empèche de dormir, et me fiche mal au crâne).
On m’a appris à manger de tout. Ce que je n’ai pas fait avec mes enfants.
Et je peux avaler des nourritures que je n’aime vraiment pas (elles sont assez rares), en petite quantité sans me resservir, of course.
Je trouverai trés mal élevé qu’une personne refuse de prendre d’un plat disant : "non je n’aime pas". Je la laisserai tranquille, mais n’irai surement pas lui faire autre chose. (Les cas d’ huitres, escargots…sont trés spéciaux).
Par contre je m’enqierre toujours du régime de mes invités,( toutes formes de régime, j’en ai qui mangent kasher -là je fais préciser ce qui est rédibitoir ).
Je demande aussi à mes invités, souvent, si tel plat leur ferait plaisir.
Un certains nombre m’apportent du vin, parce qu’ils savent que malgré mes effort le mien sera un peu dégueu pour eux.
Me forcer à manger ou à boire davantage, davantage : non, ça va. Ferme. En général on me fouts la paix.
Je suis trés d’accord avec ce que dit Lili dans ses commentaires.
Il y a même aussi, dans certains milieux,une admiration (à la con), pour celui peut entonner un max d’alcool ; c’est un homme, un vrai.
Sur ceux je vais me prendre un wisky pour bien dormir, à la votre ;-))))))))))))
(je rigole).
Je m’appelle P. et j’aime la bière, le vin et d’autres boissons alcoolisées (avec modération, selon la formule socialement acceptée)…
Ce que raconte Hélène-une-autre (comm #169), qui n’a que 15 ans, est assez révélateur ; j’ai l’impression qu’on s’initie à d’autres drogues de la même façon que ce que vous avez décrit à propos de l’alcool : sous cette même pression insoutenable du groupe. (Pour la nicotine, c’était pareil : c’était un truc social, qui avait un rapport avec le sentiment d’appartenance ; maintenant, en ce qui concerne la cigarette, c’est plutôt le contraire).
C’est clair, on devrait exercer cette même pression pour la lecture, ou le cinéma, ou le marathon, ou… (remplissez vous-mêmes), plutôt que pour l’alcool.
Bonjour,
Je lis ce post et ses commentaires tout à fait abasourdie !! et je me dis que je suis bien contente de vivre dans mon monde plutôt que dans le vôtre !
Je ne suis pas contre un verre et je fume pas mal : cela ne m’empêche pas de recevoir mes amis musulmans avec de la nourriture adaptée et les liquides ad hoc; cela ne m’empêche pas de recevoir mes cops enceintes et d’aller donc fumer dehors.
Cela ne m’empêche pas non plus, bien que fumeuse, d’aérer également pour ne pas que les non fumeurs, mais aussi les fumeurs !, soit au milieu du smog.
Cela m’arrive d’aller chez des amis, pour de grandes soirées jusqu’au bout de la nuit, avec mes propres boissons "light", sachant qu’ils n’auront pas prévu que ce soir là, je serai dans un état d’esprit "sobre" et que je sais par avance que les sodas présents ne seront pas mes préférés. Les questions? La première fois, une personne sur 15 seulement m’a demandé si je n’allais pas boire autre chose; la réponse négative qui a suivi n’a pas entraîné plus de commentaires, et chacun a passé une excellente soirée, sans se soucier plus avant de mes agissements non alcolisés.
En fait, il suffit juste de fréquenter des amis et relations bien élevées et respectueuses des envies et désirs des autres !
Id pour les repas : si votre hôte s’amuse à vous préparer vos plats détestés, rien ne vous oblige à y retourner et rien ne vous oblige à vous taire quant aux façons de recevoir.
j’adore !
Gloria je ne suis pas d’accord avec ce que tu dis, car ce billet ne porte pas sur la justifiction d’une envie ou non-envie, mais sur le respect ou pas d’un dégoût (ou alors je me suis mal exprimée, ce qui n’est jamais à exclure ;-)).
missmarion, B, marie@, soyez les bienvenues !
Hello Auyo, ça fait plaisir de te voir ! C’est dommage le coup de la carte des vins, il faut que tu t’entraînes, allez hop, resto deux fois par semaine ! ;-)
Yanjiao il m’arrive, comme toi, de proposer du gâteau à une amie au régime (en fait non, je mens, je n’ai pas d’amie au régime, dieu m’en préserve), mais je n’insiste jamais. Si on me dit non une fois, je n’y reviens plus, et je ne demande pas de justification.
Lilo ton commentaire est long mais j’y adhère complètement parce qu’il est super intelligent, comme d’habitude, n’en soit pas gênée ;-) (et pis moi j’aime bien les longs commentaires ;-))
Pas de commentaires particuliers au sujet de ceux qui aiment ou n’aiment pas l’alcool. Chacun (e) ses préférences. Ce qui me sidère c’est le nombre de coms suscité par tes billets !!!
195 aujourd’hui !!! C’est dingue. Tu dois avoir le bog le plus lu de la blogosphère et tu le mérites bien ! Bravo toi !
Et bien, perso, il m’est souvent arrivé d’avoir à justifier que mon verre soit encore plein lors du 3ème tour de remplissage. Comme je l’ai dit plus haut, le coup d’accepter le vin et de laisser son verre plein ne fonctionne absolument pas à chaque fois et comme au bout d’un moment je trouve ça usant ben je finis par m’écraser et par boire un peu pour avoir la paix…
Mais bon, ça n’arrive pas à chaque fois que je sors heureusement :)))
Sniff, moi chuis jamais tombée sur une voisine de table qui ne voulait pas de gâteau au dessert :((( C’est bien dommage parce que j’aurais fait comme toi Auyo hu hu ;o)
Promis la prochaine fois je m’assieds à côté de toi Delphinoid ;-)
Auyo pour le champ je suis pas sûr que ça soit une solution, j’ai pas une passion pour ce truc. Je préfère le vrai vin ;-)
Pas vraiment de scoop pertinent à ajouter, si ce n’est dire qu’il est bien agréable de sentir qu’on n’est pas la seule à n’pas boire. Un peu comme la viande à tous les repas, tous les jours, visiblement une institution chez nous les fromages qui puent, n’pas boire de vin, c est au choix passer pour une rabat-joise comme tu dis Hélène, soit une extra terrestre coincée. Je comprends tout à fait à quel point les perspectives des soirées arrosées peuvent angoisser ton amie, pendant longtemps je ne sortais pas, comme ça… En vieillissant je trouve qu’il y a plus de respect et moins de raillerie face à un "non merci"…Tant mieux!:°)
Je voudrais juste répondre à Gloria, c’est étrange, moi je n’ai pas eu cette impression en lisant les commentaires, peut être tout simplement parce que moi aussi je me suis justifiée pour me plaindre d’avoir à me justifier.
En fait, je crois que la justification, dans nos conversations ici est importnte parce que l’on a surtout déploré le deux poids, deux mesures des justifications. C’est vrai que le non, je ne bois pas ça, je ne mange pas ça devrait suffir, mais quand on nous demand pourquoi, si on dit que c’est par goût et non par conviction ou maladie, c’est à ce moment là que les gens insistent. Donc ça me paraissait pertinent que chacunes explique pourquoi on lui arefusé son refus non?
Mouniou? En quoi les huîtres et les escargots seraient différents d’un plat de boeuf bourgignon ou d’endives? Après tout, ce sont des aliments comme les autres.
Il y a des choses qu’on a le droit de ne pas aimer et d’autres non?
Certaines ressentent un dégout violent pour les huites, je peux comprendre, c’est mon cas (juste parce que c’est encore vivant, sinon, j’aime beaucoup, c’est donc purement psychologique, je demande que ma nourriture soit morte avant de la manger), mais ce genre de réactions peuvent apparaître face à des aliments considérés comme "neutres" par la grande majorité. Encore un exemple personnel, la noix de coco de fait vomir. Littéralement (le fruit, pas le lait, même si je n’aime pas trop, allez comprendre). Est-ce que je devrais tout de même faire un effort?
Ne prend pas mal ce que je vais dire là, mais je crois tout bêtement, que c’est une question de culture et d’ouverture d’esprit. Par exemple, je rencontre plein de français qui me regardent l’air dégoutté en me disant que le poisson cru, beurk. Et une salade d’algues, je ne t’en parle même pas!! :-) Les même personnes qui s’offensent que l’on n’aime pas le foie gras ou le vin. Ce qui me fait bien rire moi, c’est que les japonais sont sidérés que les français mangent crue… la viande (les steak tartares). ;-)
Au Japon, personne ne s’offusquera si tu n’aimes pas le vin. Tout simplement parce qu’il n’y a pas une culture et une fierté nationale liée à ce produit/coutume. A l’inverse, le thé de cérémonie, je connais très peu de personnes qui aiment vraiment ça, mais tout le monde s’y plie, et avale avec un miam, tout simplement parce qu’ils se sentent "obligés" de par le fait d’être japonais.
Il y a dans ce pays, des choses que l’on a le droit de ne pas apprécier, et d’autres où ce n’est pas normal, c’est forcément un caprice, elle n’a qu’à faire des efforts.
Le fait d’avoir grandit dans deux cultures différentes, d’avoir des amis d’enfance d’encore d’autres cultures m’a permis de me rendre compte que les goûts alimentaires, ça doit être libre, et que l’on ne devrait jamais forcer quelqu’un à manger quoi que ce soit. Parce que ce qui est normal pour certains (manger du poisson ou de la viande crue par exemple), ne l’est pas forcément pour d’autres, et je trouve qu’il est nécéssaire de respecter ça. Forcer quelqu’un à manger de tout, sauf quelques aliments qui sont "considérés" comme différents, ce n’est pas solution.
Surtout que la politesse et le respect, il n’est pas dans ce que tu vas mettre dans ton assiette, mais dans la façon de dire "non", et dans le fait que même si tu ne manges pas, tu apprécies tout de même l’effort qui a été fait.
Et j’ai encore fait 4 fois trop long, et je suis désolée.
Bonjour!
Quel débat… je suis étonnée de voir que la question du refus de boire touche autant de monde… même si j’ai plusieurs personnes dans ce cas autour de moi.
Les réactions sont plutôt unanimes ici, c’est rassurant… mais en même temps, je reviens sur ce que je disais (pas très clairement) hier : je pense que, même si je trouve ce genre de comportement très pénible, je ne suis pas sûre de ne jamais, moi-même, tomber dedans… avec une copine au régime à qui je propose du gâteau, ou bien avec mon amoureux à qui je veux faire découvrir le vin.
C’est l’éternelle histoire de la paille dans l’oeil du voisin ;-) mais je pense qu’on fait toutes un peu de prosélytisme pour telle ou telle chose, à un moment ou à un autre… non?
Donc, comme bonne résolution, je vais essayer de faire davantage attention à mon comportement, même si je pense (j’espère) qu’en général je ne suis pas (trop) chiante :-)))
Rhoo, que voilà un sujet qui me parle ! Merci Hélène de venir à la rescousse des "pauvres petites choses" qui n’aiment pas les boissons alcoolisées.
Je ne bois que très rarement de l’alcool, j’avoue mon ignarité la plus totale en ce qui concerne le vin (enfin quand je vois un verre de vin, je sais reconnaître s’il s’agit d’un blanc, d’un rouge ou d’un rosé, faut pas déconner non plus) et j’en ai marre d’être considérée comme une extraterrestre, la fille pas "normale" dans les repas.
Le pire : le champagne, pouerk ! Et là, pourtant, c’est le passage obligé de certains "grands" repas. Moi qui attends le dessert avec la même impatience que toi tu attends un coup de téléphone de Sayid, il est gâché par cette coupette de truc à bulles immondes que je me force à avaler parce que c’est offert de bon coeur comme dirait l’autre !
Mince, les gens te regardent avec un tel désespoir quand tu leur dis que tu n’aimes pas l’alcool, genre ‘ ma pov’fille, ça ne doit pas être drôle tous les jours la vie pour toi". Ben si, j’suis pas malheureuse, je vous assure, j’ai d’autres plaisirs ! Une bonne assiette de confit, ah, ça c’est le bonheur !
Oups, j’ai oublié un truc hyper important ! Si si, je vous assure !
Ca me gêne tellement le regard que la majorité des gens porte sur les "non-buveurs" que lorsque je vais au restaurant, j’ai toujours l’angoisse quand je refuse la carte des vins. C’est peut-être stupide mais cette étape obligée me gâche un peu mon plaisir.
Ah oui, de faire des bourdes, ça nous arrive à toutes, comme de proposer un moelleux au chocolat à la dictateuse. Mais bon, on insiste jamais. C’est le principal j’imagine.
Bon, ben ça me rassure, mais par contre, ça rassure pas ma montre qui me dit que faut j’y aille.
Un petit grog hier et hop, ce matin je me sens d’attaque pour sortir et aller au boulot (mais pas pour affronter les soldes, sniff).
;-)
En même temps, perso, si j’ai pas envie de boire de vin et qu’on m’en verse, il reste le verre à eau et mon verre de vin reste plein jusqu’à la fin du repas…je trouve ça gonflant qu’on "oblige" les gens à boire, mais y a aussi moyen d’éviter. Et puis si je prends mon expérience, on m’a deja servi du vin alors que je ne voulais pas boire tout comme on m’a déja servis du dessert et j’ai été assez grande pour ne toucher aucun des 2 !
@ Killis
en fait j’avais fait un copié/coller de ton pseudo… :)
Alors c pour quand ce diner???
Sont bizarres quand même les gens…Ils te forcent à boire leur super champagne alors que s’ils s’abstenaient, ils en auraient plus pour eux !
Moi je suis ravie quand ma voisine de table dit qu’elle ne veut pas sa part de gâteau au chocolat, je lui chuchotte à l’oreille :"hé, prends-là, tu me la donneras". Comme au bon vieux temps, à la cantoche !
Hélène, on devrait diner plus souvent ensembles, on pourrait faire du troc : ta part de gâteau contre ma coupe de Champ’ ! Par contre, pour le saucisson va y’ avoir bagarre !
Je suis bien d’accord Gloria, mais à lire les filles et pour ce qui me concerne aussi, ce qui dérange le plus c’est l’insistance et l’absence de prise en compte des goûts (qui est une absence de respect de l’autre), plus que le simple étonnement devant un comportement différent.
Roh oui maryline, en plus c’est tellement bon, le gingembre avec du citron !!
Gloria en effet, je pense qu’on est plus évoluées que la moyenne ;-)
Tuveux que je t’en envoie fanchette ? Lilo m’a expliqué tous les rayons de l’épicerie japonaise, je sais maintenant retrouver les sachets de thé vert nature toute seule ;-)
Bonjour Lapepette, sois la bienvenue !
Si ça continue, ce post va dépasser celui d’hier ! mdr
Je suis assez surprise (dans le mauvais sens) de voir qu’on puisse s’étonner que des jeunes ne boivent pas d’alcool… c’est hélas révélateur. les filles, tenez bon ! Il sera toujours temps de découvrir l’alcool quand vous en aurez envie (si vous en avez envie un jour), et ce jour-là, commencez directement par les bonnes bouteilles !
Si vous avez lu mon comm, vous savez que je sais de quoi je parle…
Pour info, j’ai bu ma première coupe de champ’ à quasi 18 ans, pour fêter mon bac… et pas grand-chose ensuite pendant des années.
Sinon, à toutes les réfractaires au champagne… je vous signale quand même qu’il en va du champagne comme de beaucoup d’autres choses, ya le bon et le mauvais, et en plus ya des types différents de champagne…et hélas, beaucoup de gens vous servent le mot champagne plutôt que la boisson… Mon nouveau futur beau-frère, totalement réfractaire lui aussi, a bien voulu goûter au champagne apporté par mon mari à Noël… et a redemandé une coupe, reconnaissant que ce n’était pas du tout la même chose ! Bon, c’était un bon Ruinart, hein, quand même ! ;-)
Mais je ne vais pas vous obliger pour autant… il y en aura plus pour les autres is vous n’en voulez pas ! ;-)
A ce propos, quand le café est inclus dans le menu, je demande toujours si quelqu’un veut le mien avant de le refuser…
Et au resto chinois, je bois du thé.
Oui il est bon celui-là fanchette, alors que souvent le thé vert je trouve ça dégueu ;-)
Si tu veux je t’apporterai ça et du gingembre frais, j’ai une passion démentielle pour le gingembre frais, je peux le manger tout seul ;-)
Je ne pense pas que tu te soies mal exprimée Hélène.
Je retranscrivais juste l’impression que j’ai eu à la lecture enchainée de près de 180 commentaires. Nos impressions et donc nos réactions, surtout à chaud, sont toujours conditionnées par notre parcours, notre expérience et notre sensibilité.
Pourquoi réagissons-nous plus ou moins violemment à tel ou tel sujet ? par résonnance sûrement à notre propre histoire (ou celles de nos connaissances).
Pourquoi sommes-nous gênés par une question plus que par une autre ?
Le fait de poser une question fait partie de la vie en société.
Y répondre également.
Reste le sujet.
J’ai le sentiment que nous avons des réactions vives et nous sentons agressés lorsque derrière la question se profile une comportement personnel qui déroge à la "morale", le comportement, les références d’un groupe etc… plus qu’une histoire de simple choix ou de goût.
C’est un comportement humain de s’étonner/s’interroger/remarquer/ect… de ce qui n’est pas un comportement identificateur d’un groupe.
Pour preuve (contraire) le fait pour les ados d’adopter un "uniforme" afin de s’identifier au groupe et ne pas risquer d’en être exclu, l’uniforme changeant au fil des générations, surement pour que les parents ne puissent y retrouver leurs propres références (car dans le cas des ados, on double avec le rejet de l’autorité des parents).
Affirmer ses choix, surtout dans des domaines de comportement de masse, fait preuve d’évolution, de maturité et de choix personnel.
Cela ne me choque pas qu’un "membre du groupe" pose la question ou s’étonne d’un choix différent, son raisonnement n’ayant pas suivi le même cheminement que le notre.
Ensuite l’insistance et la répétition peuvent devenir lourdes et gênantes. Et là il s’agit d’un problème d’intelligence, d’éducation et de politesse…. ou de résonnance.
Je trouverai tout aussi insupportable la personne qui insisterait 5 fois pour me servir un verre que je ne veux pas que celle qui me demanderait 5 fois pourquoi j’achète toujours un sac marron. Mais bizzarrement, on a l’impression qu’en gèrera mieux la deuxième situation que la première …. Ce qu’elle appelle comme résonnance ne portant pas sur les mêmes domaines.
Je pense également, que notre refus comportemental, doit inconsciemment déranger ou titiller et donc appeler une réaction, donc une nouvelle question (ou une insistance : autre forme de questionnement).
Si vous êtes mal à l’aise dans cet échange, l’autre aussi peut l’être. Et plus il l’est, plus il insiste non ?
Sinon, pour ma part, je bois de l’alcool sans complexe et il m’arrive (plus souvent qu’on pourrait le penser) de ne pas prendre de vin, apéritif … y compris avec des convives avec lesquels j’avais trinqué auparavant. Je suis MES envies et ne m’inquiète pas de savoir ce qu’ils en pensent après leur avoir dit "non merci, pas aujourd’hui".
D’autre part, je commande systématique une carafe d’eau au resto (le pichet est toujours sur la table chez moi) et libre à chacun de s’y servir … ou pas !
Par contre PAS DE MELANGE … pas d’eau dans le pinard …. faut pas exagérer plus (oui, c’est mon côté intégriste !)
Hé bé, tout ça pour du pinuche ! Non je rigole, la réactivité des lectrice de ton Blog me sidère, Hélène…
J’ai appris un truc (et plein d’autres mais pour çui là, je tiens à remercier la commenteuse) Lilo : je viens de comprendre pourquoi j’ai trouvé dégueu, le thé que mon frère m’a ramené du Japon, il y a bien 10 ans de ça, en me disant que c’était du "Thé de cérémonie, tout ce qu’il y a vait de top"… Je lui ai dit qu’il était beurk-gerbax mais il ne comprenait pas pourquoi, vu que ça avait l’air d’être la crême des thés : il me manquait la cérémonie pour aller avec !! C’était donc ça ?!!
Parce que votre (notre car j’espère être du lot !) raisonnement et cheminement personnel sont assez poussés pour "individualiser" les comportements.
:-)
Fanchette, c’est très possible.
S’il était sous forme de poudre, alors c’est que tu as eu le plus top du top. Et le plus imbuvable aussi!! Mais ne t’en fait pas, la cérémonie ne change pas le gout, il est touours aussi bizarre. Ca te force juste à le boire tout de même.
;-)
j’ai passé mes vacances de noel avec une vraie chinoise de Pékin, et voilà comment elle fait le thé: d’abord un petit morceau de gingembre frais cuit quelques minutes dans une casserole d’eau, puis rajout de sachets de thé ( vert et citron), bien bouillis pendant 5 minutes, et on sert. C’etait très bon et dès mon retour je me suis précipitée pour acheter du gingembre. Chez eux ils s’en servent beaucoup, ça évite les maux d’estomac entre autres, d’après ce que j’ai compris (la communication linguistique n’étant pas évidente)
Lilo, exact il était en poudre très très fine, vert très foncé, dans un merveilleux sachet en papier-carton avec un beau dessin à la plume… Mais alors dégueu de chez dégueu… le mystère est résolu.
Quant au gingembre dans le thé, maryline, je suis sceptique. Ça laisse pas un goût au thé ?
Bon autre chose, tant qu’on est au rayon thé : avez-vous remarqué que c’est devenu impossible de trouver du thé vert nature en sachet (oui, avouez que des fois c’est pratique le sachet, pour le thermos, allez, dites pas non…) hé ben regardez dans les ingrédients, y’a toujours des arômes ! C’est dingue. La vie est une jungle. Ok, chez Tang, y’a sûrement ça pour 3 francs six sous, mais c’est à 700 bornes de chez moi ! Quoi que comme la liste des ingrédients est écrit en chinois, et que mes 2 années de cours de chinetok (vivi) ne sont pas suffisantes pour déchiffrer l’iédéograme "arôme", on n’est sûr de rien : la vie est vraiment une jungle ! en tout cas au Super U du bourg, c’est une jungle.
fanchette, oui le gingembre ça laisse un gout léger (le morceau est petit) et je pense que c’est le but, moi j’ai trouvé ça bon en tout cas, evidemment si tu n’aimes pas le gingembre c’est différent.
Je suis bourguignonne et je ne bois pas!! alors, c’est vous dire si je suis une tare dans une région ou tout le monde apprécie le et les vins.
Alors les réflexions, je connais,et puis à vrai dire j’ai toujours froid dans les soirées faute de "chauffage intérieur" mais je refuse de boire car le lendemain, migraine …
Bonne journée les filles
Hélène, c’est trop gentil, mais est-ce que le thé vert de ton épicerie japonnaise est bon ? Parce que ma seule expérience du thé japonnais de cérémonie ne s’est pas révélé vraiment concluante ? Remarque, si tu as été drivée par Lilo, qui m’a l’air de s’y connaître en la matière, je lui fais confiance…
Le mieux serait que tu en mette une boîte dans tes bagaes quand tu viendras en Bretagne ? Hein ?
Maryline, le gingembre frais, c’est ce truc tout biscornu qui ressemble à un crosne géant ? A vrai dire, je ne sais pas si j’aime le gingembre, je n’ai d’expérience que le gingembre confit et je trouve ça pas bon, mais frais et bouillu ça doit être différent ? Quand tu dis qu’elle rajoute du thé (vert et citon) : c’est du thé vert + un bout de citron ? Ou un thé parfumé au citron ?
Tout seul, Hélène ? Tu es encore pire que moi ! :-))
Yes !
Le thé vert, c’est mon thé du matin.
Quant au gingembre frais, je ne demande qu’à être initiée (enfin, d’abord, bouillu dans le thé… on va y aller par petite dose).
À Groix, il y a un resto qui sert un carpaccio de saint jacques au gingembre. Perso j’avais trouvé que le gingembre était trop fort pour s’accomoder aux saint jacques mais tu aurais adoré toi ! Ils servent ça sur un carreau de carelage, c’est trop beau en plus !
oui c’est du gingembre frais et effectivement il est biscornu! je n’ai pas tenté de le manger seul mais je vais essayer tiens ( tu le manges cru, Hélène?)
et la chinoise elle mettait dans la casserole un sachet de thé vert nature et un sachet de thé au citron.(ou une infusion au citron je sais plus).
moi j’ai simplifié j’ai acheté du thé vert au citron, mais ça ne donne pas tout à fait pareil. je dois manquer d’entrainement.
J’ai été invité une fois, comme française, dans un grand resto américain, pour lire à haute-voix les étiquettes des nombreux vins français servis aux invités.
C’était un 14 juillet, menu à 150 dollards, je ne sais pas trop ce que je faisais là… ah si, je devais lire les étiquettes!
Finalement, vers la fin du repas, quelqu’un s’est apperçu que mon verre était toujours plein… et j’ai du ” avouer ” à toute la table : ” Well… I don’t really drink wine…”
ça a laissé un froid quand même!
Ah ah, j’aime bien la formule : "really" ;-))
Beaucoup plus subtile que "I never drink wine, dieu m’en préserve !" Excellent !
C’est sympa comme job, "liseuse d’étiquettes de vin pour soirées amerloques-chics"… Enfin amerloque et chic, c’est sûrement antinomique non ?
C’est sûr! :-)
C’était pas facile pour moi de déchiffrer tous ces noms de vin!…
j’aurais pu dire n’importe quoi, après la cinquième bouteille, ils s’en foutaient du nom!!!!!
Ah ben du thé vert en sachet pas de cérémonie, effectivement Hélène ou moi, on peut t’en envoyer par la poste hein, ça pèse rien du tout en plus ces trucs là.
;-)
Lilo il se trouve que dans mon entourage certaines personnes sont révulsées devant des huitres.
Personnellement je les adore.
Je suis aussi curieuse des cuisines des pays étrangers où je peux me trouver ; pour moi c’est goûter le pays.
Ben justement, je me demande en quoi tu trouves ça normal et acceptable que quelqu’un soit révulsé par les huitres, mais pas par un autre aliment, où là ça devient limite un caprice de mal élevée.
Quand je parlais des autres pays, ce n’était pas par rapport à la curiosité, mais plus pour montrer que ce que l’on juge acceptable de refuser ou un caprice varie d’une culture à une autre. Et que de savoir ça permet d’être bien plus tolérant à ce propos face aux autre. :-)
Ou alors le kouign au thé vert… mmm, tout ça m’ouvre l’appétit !
Tu es sûre que tu ne les veux pas par la Poste, tes sachets, fanchette ? Lilo a raison, ça ne pèse rien du tout, ça s’envoie avec juste un timbre ;-)
Oups… et revoilà les huîtres ! C’est quand déjà qu’on avait digressé grave à ce sujet ? Ah oui, là : Les moules c’est pas girlie…
Merci les filles pour le thé vert, j’attends Hélène de pied ferme. Thé vert + kouign aman, ça va le faire grave… et ça se trouve on va déposer le brevet du kouign au gingembre !
Yes fais donc ça, et si tu crois que je vais te laisser payer trois sachets de thé et un timbre, tu peux toujours courir ;-))
T’inquiète pour le kouign amman, j’ai le meilleur de Paris au pied de chez moi ;-) (imagine les galettes des rois qu’ils font en ce moment !!)
Ah ben lors Ok d’ac pour la Poste, si ça ne te fais pas avancer des frais démesurés (faut compter l’achat des sachets en plus du timbre…) ? Malheureusement à l’inverse le kouign aman par la Poste, c’est pas top…
Veux-tu que je te maile mon adresse postale ?
Ah! Ca me rassure! Je déteste le goût de l’alcool et je croyais être la seule. je suis souvent critiquée pour ça, comme si c’était honteux de ne pas aimer l’alcool. Je ne bois même pas de cidre, j’aime pas… Je me force parfois pour ne pas qu’on me prenne la tête, notamment lors des soirées étudiantes, enfin je prends un verre que je refile et il m’arrive de mentir "oué, j’ai bu au moins 5 verres ce soir, donc non merci, je n’en veux pas un autre".
Ben ça craint, de se forcer pour faire plaisir, Dolores, et je trouve qu’on devrait pouvoir refuser en bloc, et que c’est le lourd qui insiste qui devrait se sentir mal.
Le coca chaud Yanjiao je passe mon tour aussi, déjà froid je trouve ça abominable : je n’en bois qu’en Inde quand je suis malade, comme elmaya ;-))
Il ya une dizaine d’anee ,je bossais dans un entreprise ou il y avait un "pot" presque tout les soirs. Uniquement de l’alcool,et comme nous travaillons tard et que nous etions stresses, ca durait…je me suis rendue compte que je m’acoutumais a l’alcool et franchement je n’ai pas aime ca dutout du tout. Donc j’ai commence a reclamer du jus d’orange…Les autres ont rale, puis se sont habitues. je n’ai pas bu une goutte d’alcool pendant deux ans , a part le champagne aux fetes,trop dur a eviter celui la. Depuis ( ca fait 10 ans) je ne bois qu’un verre de temps en temps, ca suffit a mon bonheur.
Depuis que je suis enceinte, le nombre de fois ou on a essaye de me pousser a boire quand meme!!! Ca me revulse! Heureusement le patron et le barman du resto ou nous allons tous les vendredi sont tres gentils : ils preparent vite fait mon coktail prefere ( sirop de grenade, sirop de canne a sucre mais tres peu, eau gazeuse, menthe pilee), comme ca j’ai deja quelquechose a boire et on me fiche la paix…
Ca c’est avec mes potes Francais, ceux qui fument a cote de moi en trouvant que je suis une ch*euse parceque ca me donne la nausee…Hem.
Parceque du point de vue Californien, pas de soucis. N’importe quel bar vous fera un "virgin" coktail( sans alcool) , et personne ne vous posera de questions. C’est normal de ne pas vouloir boire.
Ouf!
del4yo, ton post me rappelle quelque-chose… La dernière fois que je suis allée au resto chinois, ventre en avant ;-) , la serveuse a eu la gentillesse de m’apporter d’office un jus de fruits à la place du traditionnel cocktail maison servi habituellement ! C’était le première fois que j’y allais, ce ne sera pas la dernière…
Les filles, en conclusion je m’inquiète pour les étudiants. Il me semble que ces fameuses soirées comportent une étape où c’est ivre mort obligé, ou bien j’interpète de travers?
Y a des études sans biture de rigueur ou pas? Je connais ça de loin, j’ai entendu dire que certaines formations mènent droit à la cirrhose (archi, écoles de commerce, médecine).
Je croyais que c’était un mélange de vantardise et de souvenirs de traditions périmées. On dirait que non? Pourtant, même les cuistots qui étaient de grands buveurs (à cause de la chaleur des fourneaux) se sont mis à l’eau, alors qu’est-ce qui passe chez les cols blancs?
Il se passe les "premix", je crois bien…Ces hélas fameuses boissons fun alcoolisées distribuées par les industriels exprès pour attirer les jeunes, histoire de se refabriquer une clientèle …
Sans commentaire…
Les filles je peux vous proposer une autre boisson pékinoise à base de gingembre :-)
L’hiver dernier, j’ai donc découvert le mélange : coca-cola chaud + gingembre rapé… Il parait que ça aide à lutter contre le rhume…….. qui veut tester?? ;-)))
Euh, le coca, moi… remarque, je le considère comme un médicament à la base, je n’en bois que quand je suis malade ! Alors je veux bien tester au prochain rhume !
En tous cas, cet hiver, j’ai découvert les grogs sans alcool : eau chaude-citron-miel-jus de gingembre, c’est drôlement bon et super efficace contre les refroidissements!
Même avant les prémix… en France, pour se décontracter, on boit un petit verre. Alors, plus le métier ou les études sont stressants, plus le petit verre est grand, souvent.
Ahhh… ben merci beaucoup, tu nous rends justice à nous les non-buveurs d’alcool car et oui messieurs dames, on ne parle pas assez de ces non-buveurs qui sont toujours obligés de boire un ptit coup pour faire plaisir!
On insiste pour faire boire et fumer (même passivement) une femme enceinte?! o_O
Alors là je crois qu’on est vraiment entré dans le n’importe quoi…
Lili, je sais pas pour les cols blancs, mais en arts plastiques, on n’a jamais fait de soirées beuveries. Ou alors j’étais ptet pas invitée…
Je ne sais pas pour les autres écoles mais en école d’ingénieur, effectivement les soirées sont bien arrosées.
Pour ma part, en école d’agro, c’était bien le cas, tous les jeudis soirs ! La quasi totalité des étudiants logeait dans la résidence, les soirées avaient lieu au rez-de chaussée… je vous laisse imaginer…
Mais celui qui ne voulait pas boire, personne ne l’y contraignait.
A mon époque les "prémix" n’existaient pas. On servait généralement du pastis ou du punch, puis des bières.
J’ai donc picolé joyeusement et copieusement pendant 3 ans, au rythme moyen d’une fois par semaine. sans pour autant partir dans des comas éthyliques ! Faut pas pousser !
C’est vrai qu’il y a eu des soirées avec des "concours de cul-sec" et autres jeux débiles, mais nul n’était forcé à y prendre part.
Et puis, ensuite on quitte l’école… finies ces soirées ! et l’on fait la fête différemment, quant à l’alcool on le consomme très différemment : à d’autres occasions, moins souvent, rarement des alcools forts et davantage de vin…
Yanjiao, le coca, moi je ne le bois que s’il est mélangé au vin rouge et uniquement quand je suis de fiesta au pays basque… (beaucoup de vin et juste une larme de coca dans mon calimucho !). Chaud j’ose même pas imaginer… ils sont bizarres ces Chinois quand même… ;-))
fanchette tu n’imagines pas ce que j’ai pu découvrir en côtoyant une chinoise, je me demande comment elle se bousille pas l’estomac, elle doit être immunisée: pâtes avec vinaigre (j’ai cru que la serveuse en Italie allait avoir une attaque!); un bocal de cornichon par jour,…
eh ben ma belle, 250 commentaires…! allez, je suis la 251ème.
J’apporte mon petit témoignage.
Je n’ai pas bu une goutte d’alcool jusque vers 34 ans, je trouvais le vin dégeulasse.
Evidemment, je percevais souvent cette étonnement chez les autres, et les sempiternelles "ah bon ? même pas un petit verre" "allez pour nous accompagner" et touti quanti. En meme temps, faut pas exagérer, ce n’est pas la mort non plus, et quand on insistait pour me servir un verre (le plus souvent du champagne, pour le vin en général on insiste pas trop), je ne buvais pas, point.
En revanche depuis que j’aime, que j’adooore le vin (impossible de me souvenir comment j’y suis venue), je comprends à quel point j’ai dû faire chier mes amoureux au resto, condamné à boire leur vin au verre et à trinquer avec ma carafe d’eau. Le vin, c’est comme la bouffe, c’est festif, c’est le social, la réunion.
Meme toute seule, je me la fais la fête, petit plat et bonne bouteille ouverte pour l’occasion pour moi solo, c’est le bonheur !
Alors là, j’entérine, je plussoie !
J’ai le malheur de ne pas supporter le fromage, ni le thon… et d’autres choses que j’aime moins, mais que je peux manger. Le fromage et le thon, c’est pas possible, je vomis.
Le nombre de réflexions que je me suis encaissée ! "Mais pourtant c’est bon!" "Tu ne peux pas être une vraie française si tu détestes le camenbert" "Tu ne sais pas ce que tu rates…" "Qu’est ce que tu es difficile !"
Et je ne vous parle pas des diners fondues ou on vous regarde avec haine quand vous prenez une pomme de terre ou une rondelle de saucisson de plus que les autres parce que vous ne mangerez pas de fromage…
Enfin bref, ma vie est un enfer :p
Tout ça pour dire qu’entre autres, je ne bois pas de vins. Ni blanc, ni rouge, ni champagne (beurk)!
Et personne ne comprend. Surtout le champagne, le nombre de fois ou les gens ont insisté A FOND pour m’en servir, "pour trinquer", ayant l’air offensé, voire vexés, que je n’aime pas ça !
Voui, j’ai la même chose avec le champagne, je trouve ça nul la plupart du temps (ça n’est bon que quand c’est très bon, donc très cher, donc assez rare).
Les gens sont toujours offusqués : "mais trempe au moins tes lèvres, c’est la fête quoi" ! Ben non, je vais pas me faire violence pour te faire plaisir ;-)
Lilo 248, tu étais en arts plastiques à Paris?
… désolée Hélène, je squatte quelques secondes! :-)
Moi, non plus j’étais pas invitée!
Tout ce que je me souviens, c’est que ça sentait drôlement l’herbe quand on entrait dans la fac!
Oh oui les soirées beuveries!!!! :-))
Je confirme, ça se fait toujours (même que je suis invitée, même que j’y vais même pas*).
Je ne sais plus en quel mois l’an dernier, il y a eu un rapport sur les étudiants, et on a noté une hausse inquiétante de la consommation d’alcool.
Perso, ce qui m’éclate, c’est qu’il leur a quand même fallu un rapport pour s’en rendre compte, à croire qu’ils ont jamais mis les pieds dans une fac….
*Pourquoi j’y vais pas? Parce que je suis absolument RUINEUSE à saouler, il me faut au moins 10 verres de rhum-orange :-D
@ Grenouillette : quand tu veux si tu passes par Montluçon ;-)))))
C’est curieux quand même, quand j’étais étudiante on se bourrait pas la ruche systématiquemnt comme ça, que s’est-il passé en 10 ans ?
Je suis pas sûre que le Spring Break américain soit tellement plus enviable lili, manifestement c’est l’orgie pendant 8 jours sur les plages de Cancun, et ensuite les gamines de 16 ans sont obligées de fuir le Dakota pour avorter tranquilles (oui j’en rajoute exprès, je sais que la loi n’est pas passée, au final ;-)).
Euh j’ai été étudiante y a pas si longtemps que ça (hum hum) et pour avoir testé les beuveries des soirées étudiantes canadiennes et française, je peux vous assurer que les Canadiens sont beaucoup plus costauds.
En France, j’ai fait assez peu de soirées où les gens se saoulaient à tout va, mais bon, ça dépend aussi du cursus suivi je suppose… En tout cas, en tant que non buveuse d’alcool j’ai beaucoup plus de facilité à ne pas boire lors des soirées étudiantes, il y a toujours du jus de fruits qui traîne sur la table et tellement de gens qui se font des cocktails qu’on ne me pose pas trop de questions :))))
Ben oui, Hélène, c’est ce qui m’intrigue. La fin du service militaire, peut-être? Obligé de de passer par le stade débauche vidage de tête en fac et grandes écoles vu la fermeture des casernes?
ça fait un peu fête au village, mais en ville, quoi, hu hu.
Remarque, les Etats-Unis ont une orgie printannière alcoolique tout ce qu’il y a de plus rituelle, il me semble, mais ce n’est que 8 jours pour toute l’année universitaire, à tout prendre c’est moins pire, non?
Et voilà, j’ai raté Envoyé Spécial, trop contente de revoir X Files ;-) Je regarde la télé une fois par an, c’est bien la peine ;-))
reportage ce soir envoyé spéciale sur les jeunes et l’alcool et un autre sur les femmes indiennes, c’est pour Hélène ça. (l’Inde évidemment)
Ah ben merci maryline, je me demandais justement quels seraient les sujets d’Envoyé Spécial, pour une fois que j’ai envie de regarder la télé, ça tombe bien ;-)
de rien Pomme. Je suis en train d’écouter le reportage et ça fait peur.
palmarès des étudiants les + buveurs: écoles de commerce, Médecine, écoles d’ingénieurs.
Moi je buvais jamais à l’iep, je sais pas quels sont tes souvenirs Pomme. Par contre quand je rentrais dans Aveyron le week end et que j’allais en boite, je prenais quelques verres ( je conduisais pas mais j’ai des frayeurs rétrospectives en pensant à tous les conducteurs bourrés qui m’ont ramené chez moi).
Ouh là à cette époque j’étais bien trop introvertie pour faire la fête comme ça ! Je me souviens juste d’une soirée de bienvenue, et basta ;-)
Le reportage est effrayant, c’est vrai, pourtant je ne suis pas spécialement étroite d’esprit sur la question, j’ai tenu un bar tout de même ! Mais cette volonté de s’abrutir, ça ressemble un peu à du suicide… c’est inquiétant, c’est clair.
Mon avis sur la question, c’est que l’alcool est tabou, bien plus qu’on ne le croit. Bien sûr c’est très culturel (et personnellement je trouve que c’est très bien, j’aime boire, c’est un vrai plaisir, surtout entre amis, je ne bois jamais seule), mais il n’y a aucune éducation sur l’alcool, à part pour dire que c’est mal. Ce qui est "mal", c’est d’en abuser, pour finir par en dépendre. Mais si on ne dit que ça, ça devient un interdit stupide que les jeunes ont juste envie de braver. Si on leur apprenait plutôt le plaisir, la connaissance, si on leur disait que l’alcool doit rester quelque chose d’agréable et de maîtrisable, ça irait bien mieux, à mon humble avis.
Mais évidemment, ce genre de positions ne fait pas recette. Interdire à tort et à travers, ça fait de plus gros titres dans les journaux. Et tant pis pour l’éducation, pour la tolérance, pour la rationalité. Tant pis pour les gens qui sont victimes de cette terrible maladie qu’est l’alcoolisme, dont on ne guérit jamais. Tant pis pour les pauvres gamins qui se fracassent contre un platane en rentrant de boîte… électoralement c’est plus intéressant de donner dans le sensationnalisme et l’effet d’annonce !
Bon ben j’ai failli ménerver là ;-) Désolée Delphine ! Je comprends bien que tu n’aies pas envie de boire hein, c’est ton droit le plus strict, et tout le monde se doit de le respecter.
Je regardais aussi le reportage. C’est intéressant. Flippant aussi.
Alors peut être que je me trompe, que mes souvenirs me trahissent et que je suis devenue une vieille bique aigrie, mais il me semble que lorsque j’étais étudiante, ce n’était pas à ce point-là !
J’attends la suite, car les autres sujets ont l’air intéressants eux aussi !
J’étais à Normale Sup’, et mes petits camarades levaient le coude bien haut et bien souvent, au point que je pouvais passer pour une petite joueuse face à certains (et Dieu sait que j’enterre tous mes petits étudiants sans même me sentir mal : c’est l’âge????? ;-))
Pour nous (= comprendre : ma promo) c’était plus un moyen de décompresser d’études difficiles et lourdes (= comprendre : une double formation, 2 maîtrises en même temps, puis un concours) qu’une velleité de suicide ou quoi que ce soit du genre (les drogues dure, ça va plus vite, hein).
Sur le coup ça ne m’a pas semblé bien inquiétant, mais avec le recul je me suis rendue compte que certains abusaient vraiment.
Mais bon, personne n’est OBLIGE d’aller à tous les pots, soirées, beuveries et autres joyeusetés éthyliques, non plus. On n’est pas banni de l’école, ni fouetté aux étiquettes qui grattent. Mais on connaît bien moins de monde et parfois, ça manque un peu :-( Sauf si on participe aux assos ou qu’on fait du sport (et vive les Week-ends d’intégration :-D)
En 4 ans d’école, j’ai du en faire une dizaine, de beuveries. Dont je ne suis pas rentrée saoule. Et c’était plus pour courir les mecs pas bourrés que pour boire (on est un Sex Symbol ou on ne l’est pas lol).
Ah ben moi aussi j’ai raté. Mais je suis d’accord avec toi Pomme, il ne s’agit pas d’interdire. D’ailleurs je n’interdis rien non plus hi hi, je trouve ça ridicule et ensuite, bonjour le retour de bâton…
C’est pas parce que je n’aime pas boire qu’il faut en dégoûter les autres! Ma mère ne boit pas non plus mais mon papa ça va bien hu hu.
Ben, il boit son apéro et son verre de vin tout seul, ça dérange personne :))
Et bon, si je demande à mes amis d’apporter le vin, franchement, c’est plus parce que je ne veux pas faire d’impairs et que je préfère qu’ils dégustent ce qu’ils aiment ;o)
Pour en revenir aux jeunes, moi non plus je n’ai pas connu ça, mais effectivement, ça doit dépendre des cursus… Je vais tâcher de demander à ce qu’on m’enregistre l’émission tiens!
normalement c’est rediffusé la nuit, si tu as un magnétoscope,( vendredi à 2 h).
Je suis dans le même cas que Delphine, je ne bois pas d’alcool parce que je n’aime pas ça.
Et combien de fois je suis passée pour la chieuse de service qui ne sait pas s’amuser!! Et bien si, je sais m’amuser, et je n’ai pas besoin d’être alcoolisé pour ça!
Et je ne compte pas les fois où dans les réunions de famille, on voulait me forcer à boire "pour trinquer"!! Même le jour de mes 20 ans, on m’a quasiment obligé à boire un verre de champagne alors que je déteste ça! mais c’était "mon" anniversaire, j’avais bien le droit de faire comme je l’entendais! Et bien, napparemement non… :-(
Heureusement, les mentalités changent et maintenant, dans les réunions de famille, on ne me propose plus de verre de vin, on me fiche la paix!
Qu’on dise qu’on n’aime pas tel ou tel plat, ça choque personne, chacun ses gouts, mais en matière d’alcool, ça parait inconcevable!
Pour en revenir au reportage d’hier soir (que je n’ai pas vu mais dont on a parlé ce matin au bureau), je me souviens que quand j’étais à l’Ecole d’Archi, il y avait une fête toutes les semaines et que toutes les semaines, le SAMU ou les pompiers venaient à cause d’un ou plusieurs comas ethyliques!! Je trouvais ça triste et affligeant mais d’autres trouvaient ça rigolo!!
Je suis quand même super étonnée du nombre d’entre vous qui n’aiment pas l’alcool ; dans mon amour du bon vin, je croyais que tout le monde aimait ça, mais les amateurs de chocolat doivent penser la même chose ;-)
Alors moi par contre le chocolat ouh la la la! :oP
Ah ben!
Ca fait plaisir de voir que je ne suis pas (trop) seule au monde! Moi non plus je n’aime pas l’alcool, et j’en ai marre de me faire traiter de sainte-nitouche à chaque fois, c’est lourd à la fin:
!!! Alors moi je dis: résistons aux diktats de l’alcool, révoltons nous mes soeurs, et la main sur le coeur, dans un élan de… hem.
Bref: Delphine, tu a mon soutiens éternel.
Disons que celles (et ceux) qui picolent (un peu oh les filles j’ai pas dit que vous étiez des ivrognasses) n’ont peut-être pas envie d’avoir à se justifier d’aimer cela …
hic …
;-)
Moi j’aime picoler (un peu … humm)
Mais le chocolat je n’y tiens pas.
Je ne ferais pas de folie si je n’en ai pas de plusieurs mois.
:-)))
Pareil que Gloria : le chocolat, bof (à part les daims, c’est diabolique ce truc)
Alors qu’un verre de tariquet ou de nuit saint georges…
Je peux passer un an sans manger de chocolat, et sans en acheter, alors que si je vais dans une boutique, je marque toujours un arrêt sur le vin :-D
Alors ce lapin thermidor, on vient le manger quand?????
Oui c’est curieux quand même, que ça soit considéré comme la classe, de se mettre minable…
Je suis étudiante et la plupart des soirées ressemble à celles du reportage. En plus, ceux qui se saoulent en sont fiers, moi, comme je ne bois pas, je suis considérée comme quelqu’un qui ne sait pas s’amuser. C’est sûr que c’est l’éclate de vomir et de se fair pipi dessus. Quand on est bien dans sa tête, on a pas besoin de boire pour se lâcher.
Tiens, moi je suis végétarienne et je n’aime pas l’alcool et je me fais pratiquement harceler lors des repas ou soirées. On me voit comme une anorexique en puissance si je ne mange pas un steak, et alors, pas l’alcool, "Tu ne sais pas ce que tu rates", "Enfin, Violaine, faut vivre !" …
Humph. Ton post est réconfortant : il y a bien des gens qui comprennent ça !
Oh oui Violaine, heureusement on peut comprendre, même si on est amateur de daube et de pinard ;-)
Comme je te comprend Delphine !!!
Je suis moi-même dans ce cas, je n’aime pas les boissons alcoolisées (et ne parlons pas des chocolat à l’eau de vie …yeurrrkkk!)
Ma solution, quand on insiste après que j’ai précisé :"non merci je n’aime pas l’alcool", et qu’on me répond une absurdité du genre "pour une fois, un petit verre, pour me faire plaisir", je ne me dégonfle pas , hors de question que je cède puisque je n’aime pas ça, je regarde la personne droit dans les yeux et je réponds: "c’est le goût de l’alcool que je n’aime pas , pas le fait de boire de l’alcool " et là, en général il y a une prise de conscience : ces rustres ont une étincelle (fugitive) d’intelligence et comprennent que je ne suis ni une ancienne alcoolique, ni d’une religion interdisant l’alcool ou autre, c’est juste une question de papilles gustatives!!! Evidemment, si j’étais une ancienne alcoolique, ou d’une religion différente, la galère !!! Je serais une paria et je pourrais attendre longtemps avant de voir la fameuse étincelle d’intelligence dans le regard du préposé au remplissage des verres….
Je précise que je n’aime pas non plus le café, et que la solution est toute simple pour ça : un sachet de thé toujours dans le sac à main pour ne pas obliger mes hôtes à acheter du thé qu’ils mettront des mois à écouler si je ne viens pas !
voilà, c’était mon modeste témoignage.c’était pour faire avancer le…. shimilimili, le schmilililili, le schmibililig
bises de Sio
Merci, sio, pour ton commentaire, et sois la bienvenue ! ;-)
Oui être obligée à quelque chose (qui ne sert à rien en plus) au nom de la norme sociale est toujours insupportable Geraldine, ça me dépassera toujours je crois.
C’est vrai que je suis un peu comme ton amie. Je ne bois pas, tout simplement parce que je trouve que ça a mauvais goût et que ça sent pas bon, bref, je n’aime pas. Et à chaque fois, on me fait le coup de me mettre de l’alcool dans mon jus de fruit (chose que je remarque immédiatement, ben oui du jus d’orange n’a pas le même goût avec que sans vodka) ou alors on me dit "rho mais pourquoi tu bois pas ?? tu veux pas essayer ce soir ? Allez, allez !!". C’est insupportable …
Le pire du pire, c’est quand je dis qu’en plus, je ne fume pas …
Hello, j’ai pas tout lu mais je suis confrontée au même problème que Delphine:)
Je n’aime pas l’alcool par goût et par ailleurs, je n’ai pas le droit d’en boire because médicaments pour un problème bénin qu’on a pas forcément d’étaler à la face de personnes qu’on ne connaît pas. ^^
Et ce qui marche le mieux, c’est la provocation délirante.
“J’aime pas l’alcool, ça a le goût de vernis à ongle mais en pire.”
La personne en face de toi rigole, et/ou reste comme deux ronds de flans, en tout cas tu as la paix.
(c’est une réponse faite pour les boulets qui insistent bien lourdement, bien entendu!)
Ahava: je plains beaucoup les gens qu’on fait iech comme ça pour des questions de goût personnel, je trouve ça aussi choquant que grossier.
Tiens j’avais jamais vu ce billet !
Je compatis, j’aime très peu l’alcool également (sauf le cosmo,mais bon ça c’est une perle). Et les gens qui disent “mais allez quoi, tu bois jamais t’es chiante!!”, c’est VITE VITE relou…..Même de dire “mais j’aime pas ça, je vais pas me forcer quand même !” ça suffit plus. Je crois que boire de l’alcool, pour certains, c’est être dans le vent…
Wooly: Merci ! Tu as attiré mon attention sur ce billet jamais vu non plus en postant ! Moi je picole, mais j’aime pas du tout le vin, ce qui en France semble être très TRES grave ! Alors que personne me fait chier parce que j’aime pas les choux de Bruxelles… Curieux, non ?
Wooly, Belldandy: et moi on continue de me faire iech pour me faire manger du sucre alors que c’est une vraie punition pour moi…
Mais je pense que tu as raison, Wooly, pour certains ne pas boire = être rabat-joie. Ils ont 16 ans d’âge mental…
Bonsoir tout le monde!
Au gré de mes flâneries sur le site, j’atterris ici. Et je me dis que j’ai une famille et des amis supers au vu de ce que je viens de lire! Moi non plus je ne bois pas, parce que je n’aime pas ça : je trouve l’alcool amer. Pas de problème dans un plat : ne reste que le goût du vin, mais pas l’alcool, donc pas l’amertume. Et personne, jamais, ne m’a fait sentir que j’étais anormale, ni ne m’a forcée à goûter. Je me contente de dire “non merci”, si on me demande pourquoi, j’explique que je n’apprécie pas, et que je préfère donc laisser ça à ceux qui aiment. Et de préciser en souriant que j’attends la même attitude de ceux qui n’aiment pas les desserts! Mon mari est ravi, car il peut profiter de chaque repas “de groupe” (il n’aime pas boire seul, sauf une bière de temps en temps), puisque je peux toujours ramener la voiture. Comme ça, tout le monde est content!