« Il y a quelques mois, je suis tombé amoureuse. Le coup de foudre. J’imagine déjà les sourires de certaines quand elles apprendront que j’ai seize ans. S’imaginant juste la petite bluette sentimentale de l’adolescente naïve ?
Ca a commencé par des amies qui ont été lui parler sans m’en avertir, lui dire que “je parlais TRES souvent de lui”. Et lui, après s’être excusé d’avoir déjà quelqu’un, il m’a invité à prendre un café, il a dû se sentir obligé, le pauvre.
Inutile de vous détailler cette heure et demi, je n’osais même pas parler ce qui ne facilite pas les choses pour “faire connaissance”.
Dès le lendemain de ce rendez-vous qui n’en était pas vraiment un… Je l’ai évité.
La honte/la gêne/le malaise/la timidité/la stupidité, appelez-ça comme vous le voudrez. Je l’ai évité durant tous les mois qui ont suivi, repérant tout de même des regards ou des sourires de loin parfois…
Il était entré dans ma tête, et malgré cela je continuais à l’ignorer tout en le cherchant constamment dans le lycée.
Chaque fois que je passais à proximité de lui (par des hasards que j’avais bien souvent provoqués…), je persistais à faire semblant de ne pas le voir et simulais des conversations de la plus haute importance avec mes amies qui
avaient la mission de le surveiller du coin de l’oeil pour voir s’il me regardait. C’est vous dire le niveau.
J’espérais désespérement qu’il me prête un peu d’attention alors que moi même je ne faisais rien pour mériter l’intérêt que j’aurais aimé qu’il me porte.
Lui, est entré dans mon jeu, me regardant de temps en temps, me souriant les jours fastes et m’ignorant pendant plusieurs semaines. Et moi, stupidement, je lui en voulais d’imiter le comportement que j’avais pourtant initié, soufflant le chaud et le froid au gré de mes humeurs.
Ca a duré environ deux mois. Et les trois mois suivants, il m’a carrément ignorée.
Et moi qui ai tendance à suivre à la lettre le précepte du “suis-moi, je te fuis; fuis-moi, je te suis”, je peut affirmer que j’ai eu mal, très mal de n’avoir parlé qu’une fois à ce garçon qui me tenait tant à coeur.
La dernière semaine de cours, il s’est passé une chose étrange…
Une suite de regards échangés entre nous, des regards qui se fuyaient quand ils se croisaient, des sourires avec le rouge qui monte aux pommettes…. Je ne sais même plus combien de discours et de lettres j’ai pu préparer pour lui avouer la vérité, pour dire que j’étais amoureuse, parce que, bien que j’ai tenté de le nier à maintes reprises, c’était bien d’amour qu’il s’agissait.
Le dernier jour de cours j’ai ronchonné toute la journée pour le voir et avoir l’occasion de lui parler. Je traînais dans un couloir avec des amies en fin de journée et j’avais perdu tout espoir quand je l’ai aperçu de loin.
De dos, il ne m’avait donc pas vue.
Mes copines m’ont prises par les poignets et ont commencé à courir pour le rattraper (Dieu merci le couloir était vide!) seulement voilà, j’ai paniqué et j’ai fait une chose stupide. Je me suis mise à courir.
Dans la direction opposée.
C’est la dernière image que j’ai de lui.
Aujourd’hui, je le regrette amèrement, il va partir faire ses études et il ne saura jamais rien de ce que j’aurai tant aimé lui dire.
Vous vous demandez pourquoi j’ai réagi ainsi ?
L’orgueil bien sûr. Je me suis sentie stupide d’espérer quoique ce soit d’un garçon de deux ans plus âgé. Je ne voulais pas me “mettre à nu”, exposer un côté de moi que personne ne connaît par peur qu’il ne me juge, ne rigole de moi, me fasse une “mauvaise réputation”, se moque ou Dieu ne sait quoi d’autre alors qu’il s’agit d’une personne adorable qui a agi avec beaucoup de gentillesse.
J’ai toujours eu trop de fierté : celle qui m’empêche de demander pardon aux personnes que je heurte, celle qui m’empêche d’essayer d’aller vers les gens mais me fait attendre que les gens viennent vers moi.
Aujourd’hui, certains me disent de l’oublier, comme si c’était simple. D’autres me disent de le rechercher. Mais je ne suis pas une héroïne de cinéma sur qui l’amour tombera dès qu’elle ouvrira son coeur.
Moi, jeunette de seize ans j’ai tiré des leçons de tout ça, de ma naïveté et de ma peur :
1. L’orgueil, on le laisse aux pétasses
2. Mieux vaut passer à côté d’une bonne réputation que d’une belle histoire
d’amour (même triste)
3. Last but not least… On laisse les copines en dehors des histoires de cœur.
Signé : Ava »
108 commentaires
Bien vu Beecoz, cette attitude me semble très saine. Merci beaucoup pour ce que tu dis de mon blog, c’est pour moi un immense compliment, et sois la bienvenue !
C’est très intéressant ce que tu dis Le Chapô, ça m’ouvre des réflexions !
Tout ça me fait penser aussi au fait que les filles attendent généralement que les garçons viennent vers elles (ce n’est pas une jugemeent, j’étais exactement pareille, adolescente), ce qui est une manifestation supplémentaire du machisme que nous avons intégré : la fille devrait attendre, comme une petite princesse fragile et les yeux baissés, que le prince se jette à ses pieds ?
Allons, nous sommes en 2007, il nous appartient de faire avancer les choses chaque jour dans notre quotidien.
J’ai l’impression de me reconnaitre au même age…à part que je ne disais surtout RIEN aux copines :)
bravo pour ce texte très touchant et pour tes réflexions très pertinentes sur toi- même.
avec l’âge et le courage de se regarder en face, avec la volonté de changer on déplace des montagnes.
j’ai presque 2 fois ton âge mais ton texte est un voyage dans le temps…je crois qu’on doit être nombreuses à passer par là…
Je te félicite pour ce texte très bien écrit! waw!
Heu ben moi j’ai un peu l’impression d’être toujours comme ça en fait ! Le chat et la souris, c’est un peu le principe de la séduction non ? J’ose / j’ose pas…
Tu vas peut-être le croiser cet été ce garçon, s’il est dans les parages ? Ce sera l’occasion d’oser.
En tout cas bravo pour ton écriture !
super texte ! Je pense que beaucoup de nous vont se retrouver à repenser aux années lycée et les amours d’ado. Moi aussi, comme toi j’étais amoureuse d’un garcon mais la timidité, la fierté et j’en passe et des meileurs ont fait qu’il ne sait jamais rien passé entre nous. Avec les années, on regrette, on se laisse à imagnier comment aurait été notre vie si effectivement aventure il y aurait eu …..La vie a fait son bohomme de chemin … mais j’ai tout de même pu retrouver d’anciennes connaissances via le site internet des copains d’avant. Super sympa après tout ce temps. Donc rien n’est perdu si aujourd’hui vous etes tjrs célibataire et que le prince charmant de vos jeunes années aussi..:)
Courage Ava, on en est toutes passé par là!
Et n’oublie pas, après un échec, il faut remonter en selle tout de suite!
Et tu n’as pas la possibilité de le retrouver ? d’avoir ses coordonnées par un ami d’ami d’ami ???
Au moins s’il savait ce que tu ressentais tu n’aurais plus aucun regret à avoir !
Très joli texte en tout cas
C’est mon premier commentaire sur ce blog (et quel blog ! Dingue ce truc, j’ai envie d’être plus "femme" depuis que je le lis, c’est totalement décomplexant !).
« Fuis-moi, suis-moi » j’y ai joué un paquet d’années. Avant de me rendre compte, qu’il n’y avait qu’un seul joueur sur le terrain ; bibi. Et ce n’était pas un problème : je me dopais à l’attente, l’anticipation de le voir, d’essayer de décrypter son comportement, ses sourires. Ça m’occupait bien, ça me donnait envie d’aller en classe, ça me faisait noircir des pages de mon journal intime ! Et puis surtout ça me préservait d’une petite réalité mesquine : il n’était pas intéressé.
Abandonnons-la nos stratégies et nos croyances : si un mec est intéressé, il le fait savoir. Il propose un verre, il demande notre numéro de téléphone ou notre e-mail, il ne décolle plus de notre sillage, bref il se bouge.
Ava, ne regrette rien. Pour une histoire, il faut être deux. Au lieu de ruminer sur ce que tu aurais dû faire ou ne pas faire, pose-toi cette simple question : Et, lui, pourquoi n’a-t-il rien fait ? Et après avoir épuisé chacune des bonnes raisons que tu lui trouveras (il était avec quelqu’un, il était timide, il n’osait pas, j’étais trop jeune, etc), peut-être en auras-tu assez de lui trouver des excuses et tu passeras à autre chose.
Rude, certes, mais bien meilleur pour le teint que ces questionnements sans réponse !
16 ans et tu es déjà une adulte selon Alexandre Jardin:
"L’univers adulte est fondé sur des peurs beaucoup plus que sur des envies. Certes, les enfants ont des peurs, et même beaucoup, mais in fine ils écoutent davantage leurs envies. En acceptant le risque, ils vivent des moments intenses. À l’inverse, il est hallucinant que notre société ait fait sans rougir de la précaution un principe ! On castre la vie, c’est une vraie névrose collective."
D’un coté des adulescents qui refusent de grandir et de prendre la moindre responsabilitév (je sais de quoi je parle) et de l’autre, des jeunes gens encore adolescents et déjà tombés dans l’adultie (maladie d’être adulte)… On vit dans une drôle de société…
Oh la la Ava, ce que tu écris me rappelle tellement de choses ! Les doutes, les espoirs, les stratagèmes, les coups de blues et de "j’m’en fous maintenant, je pense plus à lui", les envolées lyriques sur les lettres qu’on enverra jamais… moi aussi, je suis passée par là. Et même si avec le recul et maintenant que je vis une histoire simple et fabuleuse avec un homme tout aussi fabuleux, je suis un peu d’accord avec Beecoz (oui, c’est vrai, dans ce genre d’histoires, on se fait souvent des films toutes seules), ben, en même temps, je ne peux m’empêcher de te raconter une histoire… désolée si je vais être un peu longue, vous m’en voulez pas les filles, hein ?
Pendant deux ans, entre 18 et 20 ans, j’ai été complètement dingue d’un mec que je voyais régulièrement au sein d’un groupe d’amis… on se parlait un peu, il était très charmeur et moi, très très fière, bien trop fière pour faire un pas dans sa direction…
Bref, au bout de deux ans, il annonce à tout le monde qu’il part vivre à l’étranger, j’ai cru que le ciel me tombait sur la tête. L’urgence de la situation (oui, du haut de mes 20 ans, c’était urgentissime ;)) m’a convaincue d’aller lui parler, j’ai dégotté son numéro de tél et je lui ai donné rendez-vous. Et là je lui ai dit un truc dans le genre, "c’est très nul de faire ca maintenant que tu pars, mais faut que je te le dise, je suis très amoureuse de toi". Il ne m’a pas ris au nez, ne m’a pas prise pour une folle à lier mais a trouvé que c’était "très beau" de la part d’une fille de se dévoiler ainsi. Et ca a marché, pour un temps du moins ! Malgré son départ à l’étranger, on est sortis ensemble pendant quelques mois et c’est finalement moi qui ais rompu car je ne le sentais pas vraiment sur la même longueur d’onde.
Il reste mon premier grand amour et jamais, pas un seul instant, je n’ai regretté de lui avoir avoué mes sentiments. L’orgueil c’est un instinct de survie, ca évite de se faire prendre pour une c…., mais à trop hautes doses, ca risque aussi de nous faire passer à côté de jolies choses, de ce qui nous fait nous sentir vivantes, le coeur qui bat trop fort et les joues rouge pivoine.
Ava, si tu as un moyen de lui dire à ce garcon, quitte à remuer la moitié du lycée (t’inquiète pas, ils auront oublié d’ici la rentrée), fonce et quel que soit le résultat, passe un très bon été !
(désolé les filles de ce post horriblement long mais là, du matin, je pouvais pas passer à côté de cette histoire… bonne journée à toutes ! ;))
Ah ouiche, ça fait replonger dans des souvenirs!
Au lycée, y avait un mec qui me plaisait, ou plutôt qui m’intéressait. Je dis ça parce que côté amourettes, j’étais vraiment immature, je ne me suis réellement préoccupé des garçons que bien plus tard.
Bref par orgueil et par connerie, au lieu de se parler gentiment, on ne s’envoyait que des crasses. Je ne l’ai plus jamais revu par la suite, mais aujourd’hui encore (10 ans après!) je me demande ce qu’il devient :-)
Merci Beecoz… et merci Ava
Parce que moi qui ait 17 (37, excusez la faute de frappe ;-)) ans, ben c’est exactement ce que je vis en ce moment… en me persuadant que le garçon ne s’intéresse pas à moi puisqu’il ne s’arrange pas pour être là où il sait que je suis (pas plus tard qu’hier soir) et moi je m’obstine en me disant qu’il est timide, qu’il ne me connait pas encore assez, etc…
Mais dur dur de se vider la tête quand un prénom tourne en boucle toute la journée !!
Et puis ce n’est pas si souvent que je croise un homme à me plaire… alors je voudrais tenter ma chance jusqu’au bout…
Merci à toutes pour vos commentaires vraiment encourageant, en envoyant ce texte, j’avais peur qu’il ne parle pas à toutes les femmes qui visitent le blog d’Hélène, me pensant trop "jeune", mais cet espace porte bien son nom, c’est un blog "de fille", et pas seulement de "femme"
A ma grande surprise, beaucoup d’entre vous se reconnaissent dans ce texte et moi-même, en lisant vos commentaire, j’ai pu comprendre certaines choses que vous avez ressenti, me renvoyant à ma propre histoire.
Pour ce qui est de l’idée de premier pas masculin, je crois qu’il s’agit simplement d’un héritage ancêstral, mélange de tradition et de contes de fées : entre grand-mère qui dit que c’est au jeune homme de faire la cour et ces stupides princesses qui attendent yeux fermés et bouches en coeur que le Prince Charmant leur passe la bague au doigt… (oui, c’est bassement caricatural, mais on saisit l’idée ).
J’ai aussi retenu tout particulièrement les messages de Milky et Beecoz parce que je me suis déjà posé les questions qu’elles soulèvent.
Est-ce que je suis amoureuse de l’amour plus que de lui? Je ne sais pas, je crois qu’on peut quand même apprendre beaucoup de choses des gens, même si une heure et demi, c’est peu. Je n’osais pas parler mais je l’ai beaucoup écouté et observé. De là à dire que je le connais, c’est une autre paire de manche, en effet.
Il faut être deux dans une histoire, oui, c’est vrai. Mais ce qui me pose le plus problème, c’est pourquoi ce long moment d’indifférence si c’est pour reprendre ce jeu de regards à deux semaines de la fin de l’année ?
C’est ce qui me laisse le plus perplexe.
Intéressant aussi dans le commentaire de Diane de Lutèce, cet idée des regards narquois. C’est pour cela aussi que je l’ai évité au lendemain de ce rendez-vous-qui-n-‘-en-était-pas-un, le regard de ses amis, c’est par rapport à eux que j’ai été le plus gênée je crois. J’imaginais toutes sortes de réflexion qu’ils pouvaient faire, genre la gamine qui se colle au baskets du grand garçon…
Alors, la fierté et l’orgueil font qu’on préfère fuir…
J’ai bien pensé à le rechercher, mais je ne sais pas… je crois que je préfèrerait tomber dessus par hasard.
Jamais satisfaite ? Tout à fait.
Hélène> ce n’est pas moi qui le dit: c’est Alexandre ;-)
Ava, j’ai 10 ans de plus que toi, et bien que j’en sois arrivee a la meme conclusion que toi, eh bien j’ai encore du mal a la mettre en pratique. Je sais, mon orgueil est trop fort, et je regrette des choses, mais j’ai vraiment du mal a depasser ce stade. J’en ai vraiment pris conscience aujourd’hui et prend du recul par rapport au discours de certaines de mes amies qui considerent que si tu plais "suffisament" a un garcon, c’est lui qui viendra vers toi. Autant vous dire que ce genre de discours est toxique, mais que ca m’a nuit.
Bravo pour ton texte et ta maturite !
Je trouve que beecoz a tapé juste, on s’est toute fait un pti cinéma intérieur sur un mec qu’on a idéalisé pour mettre un peu de piment dans nos vies de lycéennes ou de collégiennes!
Merci pour ce texte qui me ramène 16 ans en arrière même contexte et même situation mais à l’époque je n’ai pas eu suffisamment de recul pour tirer les même conclusions.
9 ans après j’ai trouvé l’homme de ma vie : c’est dire qu’il m’a fallu du temps pour réagir et encore heureusement qu’il y avait du rhum coca ce soir là !!! :)
Allez fonce et oublie ce satané principe de précaution !!
Beecoz a raison, mais il y a aussi des fois ou j’ai ignore des signaux parce que j’avais peur (peur qu’il m’arrive quelque chose de bien pour changer ?). Tous les mecs ne vont pas se jeter sur nous tels des chacals en rut ;-). Certains sont timides aussi et essayent d’etre plus subtils. Mon meilleur ami m’a dit aussi qu’une fille qui fait le premier pas est tres seduisant, et que ca permet parfois d’ouvrir les yeux du garcon. Et il parle d’experience ;-)
Ava, je suis très impressionnée par ton texte et la manière dont tu t’exprimes.Evidemment tout cela me replonge dans ma propre adolescence et même si parfois on peut donner des conseils, je me souviens qu’un chagrin d’amour est douloureux et qu’il est difficile d’écouter les autres. Il me semble que Beecoz dit des choses très sensées même si c’est plus facile à dire qu’à faire.
En tous les cas j’espère que tu passeras quand même un bon été, et si tu as un bon rapport avec ta mère, fais-toi cajoler un peu.
En lisant ton texte, je suis revenue 15 ans en arrière, j’aurais pu écrire presque la même chose , jusqu’à la fuite au moment X – presque, car chacune son histoire, n’est-ce pas ! ;-)
J’ai vécu "d’amour désespéré", de souvenirs, de regrets pendantsd es années… vécu de souffrance aussi, car je me suis accrochée à cette histoire d’amour jamais partagé pendant des années, au lieu de passer à autre chose…
Jusqu’au jour où j’ai enfin décidé de laisser tout ça derrière moi. Ce jour-là, j’ai grandi, et j’ai laissé la place à de vraies histoires ! ;-)
Aujourd’hui, ce qui m’a tant fait vivre, rire, espérer, pleurer, souffrir autrefois, fait partie de mes souvenirs… De ce genre de souvenirs que je raconterai plus tard à mes petits-enfants… avec nostalgie .
Je donnerais le même cosneil que les autres : soit on saute le pas (rien de pire que le regret… certes, on peut être rejetée, et en souffrir aussi, mais cette souffrance là est plus facile à "soigner", étant réelle, si j’ose dire ; et ne jamais se dire que l’autre fera le premier pas!), soit on décide de ranger son histoire au rayon des souvenirs, et de passer à autre chose…sans regret !
@Londoncam: c’est clair! C’est complètement débile cette ringardise de certaines femmes qui pensent que c’est aux hôôôômmes faire le premier pas. Penser ça de nos jours, ça fait franchement pitié :-/
Hélène, j’avais pas lu ton commentaire, j’ai dit itou.
Beecoz a tout à fait raison ! Une croyance de plus : se sentir amoureuse alors qu’on ne connaît pas vraiment l’autre (lui avoir parlé une fois, ce n’est pas le connaître…)
Quand on croit aimer quelqu’un alors qu’on ne le connaît pas ou presque, on se trompe de cible : ce n’est pas lui qu’on aime, c’est l’idée d’aimer, et c’est vrai que lui ferait un bon support… Alors on projette notre besoin ou notre envie d’être amoureuse sur lui, mais lui finalement n’a aucune consistance dans nos sentiments.
(de le savoir n’évite pas ce sentiment d’amour sans objet réel, ça empêche seulement d’en souffrir, ce qui n’est pas si mal !)
Si tu faisais sa connaissance maintenant, peut-être effectivement que vous tomberiez amoureux l’un de l’autre et vivriez une belle histoire… Mais beaucoup plus probablement, tu t’apercevrais que vous n’avez pas grand-chose en commun et tu te demanderais comment tu as pu éprouver des sentiments d’une telle intensité pour un péquenaud pareil.
(j’ai testé pour vous)
Ah là là.
On a toutes vécu ce genre de fixettes au lycée j’ai l’impression en vous lisant. Et moi qui pensais que j’étais la seule cruche (ben oui, vu le nombre de couples que y’avait autour de moi, je me disais que j’étais la seule handicapée).
Avec mention spéciale tout de même, pour les fois où après ce petit jeu idiot, je rembarrais le gars qui finalement osait faire le "premier pas" (oui on peut être fière ET idiote ascendant froussarde).
Par contre, c’est vrai que j’aurai tendance à penser comme beecoz.
Vous étiez deux dans l’affaire, et s’il avait vraiment voulu faire quelque chose, il l’aurait fait non. Peut être qu’il se contentait de savoir qu’il te plaisait. C’est un peu narcissique, mais bon, à cet âge là, il est réconfortant de savoir ce que l’on peut faire faire à une fille qui vous suit… Sans pour autant vouloir lancer quoi que ce soit de concret soi même. (et pas qu’à cet âge là d’ailleurs, finalement, ça s’arrange jamais tant que ça ;-)))
Mais comme le dit Londoncam, ce genre de discours, même s’il est un peu vrai, il ne l’est pas forcément tout le temps. Et on oublie bien souvent que les hommes sont des gens comme nous (dans une certaine mesure hein ;-)), et qu’ils ont les mêmes peurs, les mêmes doutes, et parfois les mêmes raisons que nous de rester en retrait et de ne rien faire.
A question franche, réponse franche. Parfois, il faut effectivement savoir ravaler sa fierté et tenter le coup. Plutôt que de se demander.
Sauf si on se complet dans l’interrogation.
Tant qu’il y a interrogation, il y a espoir. Et parfois, le plus exitant dans ce genre de situations, c’est l’espoir plus que la finalité (d’où me fuite quand finalement le gars se décide… Plus aucun intérêt… ;-))).
@Milky: c’est tellement vrai :-D
Rhâ quelle bande de péquenauds, on n’en voudrait même pas pour beaufs, et on en est tombées amoureuse: in-com-pré-hen-sible. Comme dirait une de mes copines à propos d’une autre qui sort avec le dernier des salopards: une fille quand elle tombe amoureuse, c’est Q.I. zéro, cherche pas à la raisonner!
Bah… Hélène, faut pas le voir comme ça!!
Mais plutôt comme c’est à la fille de choisir entre les 10 000 prétendants qui se jettent à ses pieds celui qui lui convient vraiment…
L’homme propose, la femme dispose.
Des fois le machisme a du bon… ;-))
Ava,
En lisant ton texte j’ai eu envie de te dire plein de choses à toute vitesse.
Mais je ne suis pas sûre que cela te parle vraiment, on ne se connaît pas, tout ça. Alors je voudrais juste te dire deux choses, un sentiment et une histoire. Le sentiment:
Ce que tu vis et raconte est extrêmement émouvant. C’est là qu’on est vivant, même si on a beaucoup de peine.
L’histoire:
comme plusieurs personnes qui sont intervenues déjà ici, j’ai vécu une histoire similaire qui a duré un an. Quelques sourires, comme toi l’impression d’éprouver un sentiment complètement disproportionné par rapport au sentiment du jeune homme (qui était avec quelqu’un aussi). L’année s’est achevée. J’ai souffert mille morts. J’ai trouvé son adresse. Je savais que de toutes façons, on ne se reverrait pas, je n’avais ppas grand chose à perdre. Je lui ai écris avec le plus de simplicité possible ce que je ressentais. Une fois nous avions bu un café en compagnie d’amis communs et j’étais restée silencieuse: je me suis excusée en lui expliquant que j’étais émue et intimidée ce jour-là. Bref. Je lui ai donné un rdv (euh, loin des regards) en lui disant que s’il ne venait pas ce ne serait pas grave. Il est venu. Nous sommes restés 7 ans ensemble. Ç’a été un amour merveilleux. En reparlant de cette année-là, on a constaté qu’on avait éprouvé à peu près la même chose. Il a été très impressionné par ma lettre, disait qu’une fille qui fait ça on ne passe pas à côté. On va la voir…. On laisse aller.
Je te souhaite plein de belles choses…
Tout d’abord Ava, je tiens à te féliciter pour ton récit, car je l’ai trouvé très touchant et il m’a rappelé…. moi.
Quand j’avais 16 ans je suis sortie avec un gars super. Nous sommes sortis 2 fois ensemble, et puis j’ai rompu parce que je n’était pas 100% amoureuse…. Les années passèrent et je me suis aperçue que je l’aimais… malheureusement il sortait avec quelqu’un d’autre.
Alors nous allions boire un coup ensemble, etc. Un jour j’ai l’impression que j’allais exploser si je ne lui disais pas mes sentiments. Je lui ai écrit une lettre. Cela m’a fait un bien fou. Je ne lui demandais pas qu’il casse avec sa copine, mais je lui parlais simplement de mes sentiments.
Ensuite nous n’avons plus eu de contact pendant qq mois. Et puis un jour il réapparu (6 mois s’étaient écoulés) et nous avons refait des tas de choses ensemble….. Aujourd’hui cela fait 2 mois que nous sommes mariés.
Voilà j’espère que cette petite histoire personnelle te remontra un petit peu le moral.
Si je devais changer qqc à cette histoire je ne changerais rien. Je ne regrette pas d’avoir écrit tous mes sentiments dans cette lettre. Au contraire. Je l’ai fait tout d’abord pour moi.
Alors mon conseil est le suivant: Si tu l’aimes tellement ce gars et bien recherche-le. Quitte à avoir seulement son adresse, et bien écris-lui. Dis lui ce que tu éprouves. Ne laisse pas passer cette occasion. Qu’importe l’âge….
Si tu ne le fais pas, tu risques de le regretter (et je dis bien "tu risques" et non pas "tu le regretteras"!).
Je te souhaite bon courage et bonne chance.
Bises
Joli texte qui me ramene… pfouuu, un paquet d’annees en arriere ! On a toutes connu ca, non ?
Je suis de l’avis de Beecoz (il faut etre deux pour une histoire d’amour, et si apres avoir pris un verre ensemble il ne s’est pas manifeste plus que ca…) et aussi de Milky (peut-etre aime t’on plus l’idee meme d’etre amoureuse, que ce garcon que finalement on ne connait pas).
A mon tour d’y aller de ma petite anecdote :
quand j’etais en seconde, j’avais craque sur un garcon qui etait en premiere… je m’arrangeais pour etre dans le couloir comme par hasard au moment ou il sortait de cours, dans la cour quand il y etait… sauf que moi je ne disais rien aux copines (c’est trop bavard les copines de 15 ans) ! Il y avait parfois des echanges de regards…
Aux vacances de fevrier je pars au ski avec mes parents. J’etais tranquillement assise dans le telecabine avec mon mono (je passais la Fleche ce jour-la) quand qui monte ? Lui, avec un copain ! Moi je vous dis, des fois je me demande si y’a pas quelqu’un qui tire les ficelles la-haut !
"Oh mais on est pas dans le meme lycee ?" me dit-il (moi j’etais muette de stupeur). Bref, le dialogue s’engage pendant les 5 minutes de montee, on convient de se retrouver pour skier ensemble l’apres-midi… j’avais le coeur qui battait a cent a l’heure, inutile de dire que j’ai fait un temps minable a l’epreuve ce jour-la !
Eh bien apres avoir passe l’apres-midi avec lui, pffft… je ne le trouvais plus du tout attirant, la magie s’etait envolee ! On avait finalement rien en commun, il avait une facon de parler mollassone, et en plus il sentait le savon genre Palmolive a deux kilometres et je deteste l’odeur du savon.
A quoi ca tient tout de meme ;-))
bravo Milky…
ça me fait un bien fou de lire ça en ce moment !!! mais vais-je quand même réussir à me détacher du gentil garçon dont le prénom tourne toujours en boucle dans ma tête ?
Très juste aussi l’image du pequenaud !!! j’ai vécu une histoire qui a duré deux ans et où malgré tous les signaux que j’arrivais à formuler verbalement, je me disais "ce n’est pas grave, il est tellement gentil" ! et tant pis si nous n’avons absolument rien de rien en commun !! alors qu’on n’est pas tout en commun c’est normal et plutôt sain, mais rien de rien… :-S
Lilo … le problème c’est qu’ils ne se jettent pas à nos pieds !
Hélène nous avons été conditionnées (mais c’est peut-être aussi la nature féminine par excellence) pour être désirées, choisies et non pas pour jeter notre dévolu !
J’ai tout de suite pensé aux contes de notre enfance ou c’est le Prince Charmant qui vient chercher la belle princesse éperdue d’amour mais cachée.
Ensuite, on a peur de se "jeter à tête" du premier venu soit de peur de se faire rabouer, soit de passer pour la nympho du coin.
Ava, je ne te dirais pas de "l’oublier" comme tes amies.
Si tu peux le contacter, dis-lui simplement les sentiments que tu ressens.
S’il n’y répond pas, au moins tu en auras le coeur net et tu pourras continuer d’avancer sans regret.
Si tu ne peux pas le revoir, garde-le dans un coin de ton coeur, mais veille à ce qu’il n’en barre pas l’accès à d’éventuels autres prétendants.
Ce sera la meilleure façon de savoir si c’est le bon ou si un autre pourra te conquérir.
Même si cette histoire s’arrête là, garde espoir car la vie t’apportera d’autres joies et je te sens capable de tirer les enseignements de tes premières expériences.
Et crois-en le dinosaure de service, on ne finit jamais d’apprendre, de se planter, d’avancer, d’être à côté de la plaque, de rebondir … de vivre quoi !
…/…
Ah … mes 17 ans …
J’étais amoureuse du (jeune) frère d’amis de mes parents…
Mais bien sur, je ne le montrais pas.
Et c’est quand j’ai appris que nous quittions la région que j’ai lancé les "signaux"
Nous avons vécu une super belle histoire avant mon départ.
Je ne regrette pas …
et puis JP … heu … j’ai failli le laisser passer … et lui aussi.
Comme il ne se décidait pas, je suis sortie avec son copain.
Mais quel rabat-joie ce type ! je l’ai vite planté mais le JP il était parti travailler dans un autre département entre-temps.
Aussi quand il est revenu et que je l’ai rencontré par hasard… on n’a pas laissé passer notre chance !
Il m’a dit n’avoir pas osé se déclarer de peur de se prendre une veste !
;-)
Comme nous toutes, je suis très touchée par ton texte Ava. Et moi aussi, j’ai l’impression de me revoir il y a 10 ans.
A cete époque, je fantasmais totalement sur un type qui, s’il me trouvait sympathique, ne m’aimait pas.
J’ai décidé, non pas de l’oublier car c’est impossible, mais de rester libre dans ma tête pour d’autres personnes. J’ai alors rencontré Matteo, qui m’a aimé tout de suite, et que j’ai aimé, et cela fait dix ans que cela dure.
Bon courage et surtout ne désespère pas.
Une histoire bien similaire à toutes celles que j’ai pu lire dans vos commentaires.
Ce sentiment d’aimer, de se sentir tout d’un coup plus vivante, le coeur qui bat si fort qu’on croit ne plus tenir debout, ces regards rapidement baissés.
Sauf que dans mon cas au lycée, on s’est cherché pendant un bout de temps, tous deux drapés dans une stupide fierté qui pourtant ressemblait aussi à de la timidité. Et puis, il y a le regard des autres. Parfois narquois. Alors on n’ose pas, on n’y croit pas. Parce que quelque part aussi, il y a la magie de l’instant, on ne sait pas comment ce sera "après", si un après il y a.
Et lorsqu’il a (enfin! ben oui, ce n’est bien-sûr pas moi qui ai fait le premier pas…) avoué ses sentiments, je suis restée si tétanisée que je l’ai laissé repartir sans pouvoir rien dire. Idiote ou terrifiée devant l’inconnu qui s’ouvrait, alors qu’il avait été tant recherché.
Ensuite, banalement, il est parti à Paris avec ses parents, je lui ai écrit et il n’a pas répondu. J’ai mis des années à me débarrasser de son souvenir, afin de pouvoir passer à autre chose. On reste amoureuse d’une chimère, de ce qui n’a jamais été ou aurait pu être. Bien plus confortable par certains aspects que de vivre vraiment!
Ava, je te dirai simplement de ne pas rester enfermée dans tes souvenirs, parce que la suite peut être difficile. Combattre le regret est plus éprouvant qu’un chagrin d’amour. Mais on finit heureusement par y arriver! Quoi qu’il en soit, bon courage et bon été!
J’ai vécu exactement la même histoire lors de mon année de terminale !!! Et j’ai passé l’été à regretter ma timidité.
La suite, puisque suite il y a eu, c’est que je l’ai revu l’année d’après dans une autre ville où j’étais partie faire mes études… Et que cette fois là, je n’ai pas laissé passer ma chance ! Cela dit notre "histoire" n’a duré qu’une semaine, elle n’a pas résisté à la réalité, mais je n’oublierai jamais ce garçon et surtout mes doux rêves ;-)
Petit détail technique Gloria, petit détail technique… ;-)))
Ah, Ava, je crois qu’on est toutes passées par-là.
Ton histoire me rappelle bien des choses de mes années lycée… Des bons souvenirs quand j’y repense même si sur le moment, c’était difficile à vivre.
Moi je te dirais d’essayer de le contacter, après tout, tu n’as rien à perdre, au contraire ! Et si ça ne donne rien, au moins tu n’auras pas de regrets, tu auras fait ce qui était en ton pouvoir.
Bonnes vacances en tout cas
Derriere tout ça on sent quand meme les complexes d’ado, suis je assez jolie, c’es comme ça qu’il faut se conduire, il est plus populaire (plus vieux, a plus d’amis…), est ce que j’ai de grosses fesses…
J’ai tendance, en lisant ce joli texte, à te dire "Mais vas-y, fonce ! Qu’est-ce que tu risques, il ne va pas te manger, de toute façon".
Tout en sachant que j’aurais fais pareil que toi…malheureusement
Que de merveilleuses rencontres tuée dans l’oeuf à cause de la timidité. De la peur de se faire jeter.
C’est vrai, Hélène, qu’on est en 2007, qu’on n’est plus des petites princesses qui devont laisser venir à nous les princes. Et puisqu’ils sont si maladroits, les princes, il va bien valoir venir à eux, s’pas ? Oui, mais comment, comment ?
Mince alors je préfère que les garçons soient ceux qui rament. C’est la contrepartie de pouvoir faire pipi partout sans souci.
Evidemment Lilo, si je m’arrête aux détails !!!!
mdrrr
J’ai vécu une situation semblable pendant mon adolescence. J’avais 14ans comme à chaque été mes parents et moi, nous allions au Portugal en vacances, c’est à cette époque que j’ai fait la connaissance de deux garçons un peu plus âgés que moi. L’un était brun aux yeux noirs il avait qch d’animal en lui et l’autre était brun aux yeux verts mais d’un vert claire et il avait une peau bronzé (oh la la), il était timide. Comme j’aimais les garçons un peu du style bad boy j’ai donc choisi le brun ténébreux. Plusieurs étés de suite celui aux yeux verts me fessait la cour et un beau soir on s’est embrassé, je crois que c’est le plus beau baiser que j’ai eu de toute ma vie. C’était juste avant que je ne rentre au Luxembourg, il avait une façon d’embrasser tellement douce et au même temps si passionnante. Je ne l’ai plus revu, jusqu’à cette fameuse année où j’ai appris qu’il s’était marié, pourtant un jour nos regard ce sont croisés et l’espace d’une minute on s’est dit que ça aurait pu être une belle histoire d’amour. Je n’oublierai jamais cet instant magique, il restera à jamais graver dans ma mémoire.
J’ai regretté amèrement mon choix mais je ne crois pas que nous étions fait l’un pour l’autre, nous venions de deux mondes si différents.
Mais ce baiser était magique et je suis heureuse d’avoir pu vivre cet instant avec lui…
Lizou, je suis morte de rire !
Lizou :-)))))
Lizou j’adoore !! ;-))
C’est marrant, j’ai vécu quasi trait pour trait l’histoire de Diane de Lutèce. Je voyais souvent un type super dont j’étais très amoureuse. Alors qu’on se voyait souvent (je le répète, ça a son importance:-)), il a demandé à son meilleur ami de me donner une lettre dans laquelle il m’avouait ses sentiments. Je le rejoins pour lui dire que c’est réciproque et là, il fuit. Quelques semaines plus tard, c’est lui qui vient et moi qui le fuis et ainsi de suite… Résultat, ça a duré 2 ans ce chassé-croisé et on n’est jamais sortis ensemble. Et le pire, c’est que c’était il y a plus de 10 ans et que je fais toujours pareil aujourd’hui lorsqu’il s’agit d’hommes pour lesquels j’ai vraiment des sentiments. Heureusement qu’il y en a qui ont été suffisamment courageux pour passer toutes les barrières que je dresse, quel malheur sinon…
Vraiment je t’admire Ava, à 16 ans, tu as bien plus de maturité et de recul sur toi-même que moi à 27 ans! Et je pense que je vais moi aussi adopter ton traitement en 3 points, il n’est jamais trop tard pour bien faire:-D
Comme toi, ma fille a 16 ans et a son premier amoureux (mais c’est secret, pour tout le monde c’est : "A….e, un ami").
J’essaie de lui faire passer l’idée qu’elle a tout a gagner à être "gentille", je veux dire par là, exprimer simplement ce qu’elle ressent, ce dont elle a envie.
Elle a plusieurs copines, très sympas au demeurant, qui ont facilement tendance à être négatives (on dit plus facilement ce qu’on n’aime pas que ce qu’on aime, que ce soit un chanteur ou un garçon).
Je sais qu’elle a appliqué la phrase de Voltaire :"Dire le secret d’autrui est une trahison, dire le sien est une sottise."
Tu as beaucoup muri avec cette histoire, que tu racontes merveilleusement bien et je ne te donnerai pas de conseil : être amoureux rend un peu idiot, à tout âge, aussi bien les filles que les garçons ! Je suis sûre que quoiqu’il de passe, tu sauras te concentrer sur ce que tu penses vraiment au fond de toi et te libérer (au moins un peu) du regard des autres
Ben ouai moi g une mini vessie et j’envie sincérement les hommes.
Et quand nous on drague souvent on est trop subtil, les mecs sont pas des pro du décriptage du regard en coin puis yeux baissés, léger embrassement de la pomette et jeté de cheveux, "oui je travaille ici et toi?"
Bonjour,
Il y a une phrase qui me reste en tête car je lai collé sur les rebords de mon écran pc : "L’orgueil tue l’intelligence"..
Je ne sais pas de qui c’est, mais je la garde bien en tête..
Tu pourrais dégoter le mail de ce garçon ?
tu pourrais lui faire un mail simple , lui dire qu’il a un message sur "monblogdefille" à son intention….
ça serait très mignon…
bonne journée et puis bonne vacances…
En 2007, non, un garçon ne va pas toujours oser faire le premier pas. On les intimide de plus en plus, avec notre indépendance toute fraîche, notre boulot, etc. Je ne suis donc pas d’accord avec le fait de dire que si un mec est vraiment intéressé, il se bouge. Ce n’est pas toujours si simple. Ils sont parfois comme nous, tétanisés à l’idée de se prendre un rateau. Et non, je vois pas pourquoi ça serait toujours aux mecs de se prendre des rateaux. Et puis un rateau, non seulement c’est pas la fin du monde, mais en plus au moins on est fixés au lieu de se faire des films. Mieux vaut se prendre une gamelle une fois que de passer des lustres à se demander "et si ?" et à se torturer.
Moi je suis pas pour l’égalité des sexes, non non, on a droit à des égards tant que nos salaires sont moins élevés, qu’on a nos règles et qu’on fait des enfants. Les mecs c’est comme des filles prépubères en fait.
Ava, pour avoir une idée de la raison de son "indifférence", pense à ce que cachait la tienne. CQFD.
Ava, ton témoignage me touche énormément, comme pas mal d’entres nous sur ce blog j’ai vécu ton histoire, presque mot pour mot, ça fait bizarre de contater que rien n’a changé ou presque dans les couloirs des lycées, même 30 ans après! Oui j’ai 45 ans aujourd’hui et en te lisant j’ai ressenti tant d’émotions, les mêmes que j’écrivais dans mon journal à 16 ans.
J’ai laissé passer bêtement ma chance, par orgueil, timidité, méconnaissance, peur, un gros mélange de trop de questions.
Ce garçon que j’ai aimé pendant 3 ans au lycée, il m’aimait aussi, tout pareil que moi, et pour les mêmes raisons il n’a jamais vraiment bougé…
L’année dernière en novembre, il m’a retrouvé par le site "Copains d’avant", je crois que tu peux facilement imaginer ma surprise, ma terreur aussi. J’ai répondu, on s’est rencontré, on a eu une courte liaison, et puis la vie nous a rattrappés, car bien sûr nous ne sommes pas libres ni l’un ni l’autre… Le temps perdu, le chagrin, la déception, les regrets, s’il te plait épargne-toi tout ça, cherche le maintenant, dis-lui, tu es douée comme pas deux, tu trouveras les mots, et s’il a des sentiments pour toi, il sera ravi. Ton histoire vis la tout de suite, ne passe pas à côté, tu es jeune et libre, lui aussi, profitez du bonheur! Bonne chance à toi et FONCE!!!!!
Ava je suis pas sure qu’il faille t’encourager ou te dissuader d’aller plus loin, on est encore moins informé que toi sur les intentions de ce garçon.
Mais parfois les amours malheureuses de lycée restent malheureuses et c’est pour ça qu’on les aime, on y repense avec tendresse et nostalgie (entre temp on a eu un paquet de coup de coeur).
Bonjour,
Ca fait quelques semaines que je "dévore" ce blog avec avidité (j’ai tout relu depuis depuis les tout premiers articles, et oui!), que moi aussi, pour reprendre les mots de Beecoz "j’ai envie d’être plus "femme" depuis que je le lis" et je me sens décomplexée, plus à l’aise avec moi-même et avec mon corps…
Bref, j’ose aujourd’hui faire mon premier commentaire (quelle émotion !) pour dire que ces stratégies du chat et de la souris, à moi aussi ça me rappelle beaucoup de choses, mais c’est plutôt des choses négatives… Toute cette angoisse (d’être nulle, ridicule, de ne pas plaire), ces rêves (qu’il vienne me déclarer sa flamme, qu’il brise le "mur" que je mettais autour de moi pour ne pas souffrir) c’est des souvenirs vraiment désagréables… Bref, cet article m’a rappelé à quel point l’adolescence est une période difficile et à quel point je suis HEUREUSE d’avoir 26 ans (presque 35) comme dirait Caroline!
moi j’osais toujours et c’était rateau ou rencard bcpde rateau alors jsui passée à côté d’une bonne réputation pour prendre la bone histoire d’amour. j’ai osé je ne regrette pas. Mais des mystérieux jeunes homme il y en a d’autres. En tout c’est erriblement bien écrit et ça m’a beaucoup touchée me rapellant certaines déceptions chagrins et certaines anecdotes drôles. alors un grand merci Ava pour ce petit retour en arrière =)
,
Fonce ma jolie!
Y a rien de plus dur que d’affronter ses peurs et j en sais quelque chose : à 30 ans je n’ai pas beaucoup avancé depuis les trouilles paralytiques de mes 16 ans. Mais l’année de mon bac après 1 an et demi de cache-cache et d’amour-fou- secret-à-sens-unique, 2 semaines avant la fin des cours (et oui ça réveille les plus coincés) et qu’IL déménage à l’autre bout de la France, j’ai osé et j’ai bien fait. Ce n’était pas qu’un coup de foudre de midinette, on s’est aimés pendant 6 ans. C’est ma 1ère histoire et ma plus belle, c’est aussi la seule fois où j’ai ouvert mon coeur simplement et sincèrement et j’ai eu cette magnifique récompense.
Quoiqu’il arrive pour toi, fonce, comme le disent les autres files dans les comm c’est plus facile d’essuyer un refus qu’un long regret. Et d’après l’attitude du jeune homme en question, je ne suis pas bien sûre que ce soit un rejet qui t’attende… Bonne chance!
En fait, Franchette résume bien mon état d’esprit : "Mais peut-être que…" "Non, impossible, je me fais des films" "Oui, mais là quand même, il m’a fait un grand sourire" "Il souriait peut-être dans le vague ? Hein?" "Oui mais quand même… il me regardait" "Noooooooon, c’est pas possible". "Oui mais…" "Et si…"
Vous savez, comme dans les films et dessins animé, lorsque le petit démon et le petit ange se posent chacun sur une épaule d’un personnage déconcerté par ces petites apparitions, toutes deux persuadées d’avoir LA bonne réponse.
Ce sont des dialogues interminables pour tenter de séparer ce que l’on croit de ce que l’on veut, sans toutefois être sûre de quoi que se soit.
Merci à toutes de votre gentillesse, de vos conseils, de partager vos expériences qui sont très instructives, mais également (et c’est plus étonnant) de vos compliments sur mon écriture ( qui me font d’autant plus plaisir que je caresse le rêve de devenir un jour écrivain, comme quoi, j’était peut-être prédestinée aux histoires tumultueuses :) )
Joli texte Ava. :)
La fuite traduit parfois la peur d’être rejetée et de se confronter à la réalité (adieu les doux rêves, les déclarations imaginées…).
Il y a des regrets qui vous pourissent la vie et ne s’effacent pas. D’autres que l’on oublie vite. Ils deviennent alors des souvenirs tendres..
La difficulté est bien de savoir quelle décision prendre? Mais il n’y a pas de bonne ou mauvaise décision, juste un choix à faire devant deux possibilités, deux chemins à suivre. Reste à savoir ce que l’on attend des deux alternatives. Une, si l’on est lucide, emballe davantage notre petit coeur…
c’est la première fois que je laisse un commentaire sur ce blog bien que je le lise de manière assidue (j’en profite pour féliciter la créatrice, c’est une bouffée d’oxygène ce blog!!!)…
ton histoire m’a touchée, parce que j’aurais pu l’écrire à l’époque du lycée, à plusieurs reprises..on est toutes passées par là!( je vais éviter de m’attarder sur le côté ancienne combattante, je sais à quel point ça me gonflait à ton âge quand on me disait ce genre de trucs..:))
Mais effectivement, tu finiras par passer à autre chose ( et à te prendre la tête sur plein d’autres mecs, crois moi, c’est pas une question d’âge!) et surtout, tu ne referas pas les mêmes erreurs.. se prendre la tête pendant des semaines sur quelqu’un ne sert à rien: mieux vaut prendre son courage à 2 mains et être fixée une bonne fois pour toutes… quitte à souffrir un bon coup. On zappe plus vite quand on sait; quand on est dans le doute (du genre "mais s’il voulait aussi mais que..") ce n’est que de la torture mentale!!
Bon courage à toi…………………
Oh, Ava, comme tout cela me rappelle des souvenirs à la fois tristes et amusants…
J’ai vécu la même chose à 17 ans, avec un garçon que jen’ai jamais oublié (j’en ai 36).
J’ai pleuré plus que ma part de n’avoir pas su que lui dire, ni lui avouer qu’il me plaisat.
Lorsqque, poussée par une copine, je me suis enfin décidé à lui téléphoner, il m’a appris qu’il sortait avec quelqu’un depuis… 3 jours.
Grosse déception.
Aujourd’hui, avec le recul, je me dis que ce n’est pas plus mal : cela m’a permis de comprendre qu’il ne fallait pas laisser passer quelque chose qui nous tient à coeur.
A 27 ans, j’ai rencontré l’homme de ma vie et quand je l’ai vu, j’ai repensé à Christia, le lycéen. Une petite voix a retenti dans ma tête : " tu as une 2eme chance, saisis-là".
Je te souhaite beaucoup de bonheur, Ava.
Du haut de tes 16 ans, tu es déjà pleine de sagesse et je suis sûre que tu sauras tirer partie de cette mésaventure.
Si je peux me permettre, j’aurais été ravie d’avoir une petite soeur comme toi…
Bonne chance !!!!
elle est belle ton histoire ava, elle nous replonge tout 10, 20 ou 30 ans en arrière. je crois que cette histoire là on l’a toute véccue.
Pour moi c’était le grand frère (4 ans de plus) de ma mailleure amie, presque ma soeur, pdt au moins deux ans je n’ai pas osé aller vers lui persuadé qu’il ne voyait en moi qu’une gamine. Puis un soir, fête de famille (oui j’étais invité à toutes leur fêtes de famille)… J’y suis allée, j’ai fait du rentre dedans, on a eu une belle et courte histoire même s’il m’a brisé le coeur. Mon premier et seul vrai gros gros chagrin d’Amour…
Puis 4 ans apres on a eu encore une brève liaison (encore moi qui me suis jetté à sa tête ;-)) et là j’ai su que je l’avais sorti de mon coeur, nous n’étions pas fait pour être ensemble, pas les mêmes valeurs, mais je ne regrette rien de rien de ce qui c’est passé.
Oui je fait partie de filles qui osent, qui proposent leur numéro de télephonne avec le sourire. Pas toujours et pas tout le temps il faut vraiment que j’ai affaire à une personne qui me plaise, et bien sur que j’ai l’impression de plaire aussi.
Mais c’est physique je ne sais pas garder les choses pour moi, si un homme me plait vraiment que je le connais un peu (bien sur je fais pas ça avec les inconnus) je ne peux pas attendre des mois, j’ai besoin de savoir plus vite si c’est réciproque.
Je ne regrette aucunes de ces aventures et histoires justement, même si elles ont été finalement relativement peu nombreuses.
Je n’ai pas le souvenir d’être passée à côté de quoi que ce soit, j’ai pris des vestes (peu finalement on sait souvent si on plait), souvent ces histoires n’ont pas abouti à des histoires d’amour. J’ai aussi souffert de ruptures douloureuse ou d’histoires dificilles et destructrices, mais pas de l’histoire fantasmée c’est déjà ça ;-)
Ce qui n’a pas empéché qu’avec l’homme (qui est l’homme de ma vie et ce depuis bientôt 5 ans) nous nous sommes tournés autour pdt plus de 4 mois avant que nous nous décidions. Mais là aussi j’avais été le voir en lui disant de m’appeler si il voulait qu’on se voit, et lui de son coté me draguait aussi outrageusement parfois puis m’oubliait pdt des jours rahh j’enrageais…
Peut être aura tu une occasion de le contacter, peut être arriveras tu à te créer une occasion de le contacter. Et si tu te tortures avec le fait de ne pas savoir si oui ou non, alors même une bonne veste ou une blessure d’orgueil et selon moi plus facile à digérer car c’est réel et plus fantasmé…
Si tu n’arrives pas à le contacter ne te tortures pas comme l’a très justement écrit Gloria, laisse le dans un coin de ton coeur avec tendresse et passe à la suite…
Donc voilà je ne te dirait qu’une chose: se torturer est inutile, toujours. Il y a bien des raisons de souffrir dans la vie pas la peine de s’en ajouter :-)
c’est vrai que ton texte me rappelle à moi aussi bien des souvenirs ! j’ai l’impression qu’ado, avec le système copines et son fonctionnement, on ose moins de choses, on ne prend pas l’initiative, par orgueil, timidité, peur des autres et des fameuses copines….
alors que 10 ans après, ou moins (moi, il m’en a fallu à peu près 10 !!!!) on est décomplexée, on drague en solitaire car on sait qu’une bande de copines, même sans mequinerie aucune, peut avoir des effets dévastateurs (rappelons-nous que l’enfer est pavé de bonnes intentions) et on se prend souvent moins la tête…
quoique ….!!
alors je ne sais pas si un homme intéressé va devoir faire les premiers pas, si tu dois avoir des regrets ou non, moi je crois qu’on ne doit jamais rougir d’être à l’origine des initiatives, ni de déclarer ses intentions ou ses sentiments.
Si d’aventure, tu le recroises, fais le premier pas !!
je me suis reconnue dans ton texte super bien écris bravo
J’étais comme ça au même age (et pendant quelques années après)…à attendre, imaginer, décortiquer, analyser le moindre regard ou geste.
Je ne faisais absolument pas le premier pas, jouais à la belle indifférente …et puis le déclic est venu avec l’âge, j’ai surmonté ma timidité maladive, le manque de confiance en moi et je ne le regrette pas.
J’ai fait quelques erreurs, je me suis plantée parfois mais je n’ai aucun regret!
Joli texte en effet Hélène ;)
Perso, je ne me souviens pas d’avoir connu des histoires d’amour pendant mon adolescence en même temps vu le look que j’avais (merci maman) je sais maintenant pourquoi ;)
Vous en connaissez vous beaucoup de filles qui porteraient des robes aux couleurs de notre joli pays ?? *rigole*
Cela dit maintenant avec le recul je me dis que dans un sens j’ai au moins eu le temps de profiter pleinement de mon adolescence. Ca n’est sans doute qu’une impression mais j’ai le sentiment que de nos jours on pousse les ados à devenir des adultes et on pousse les adultes à redevenir des enfants, c’est quoi ce bin’s ???? :)
Bon bah c’est moi ça! Je ne suis pas un cas désespéré à 21 ans.
Je vais retenir tes 3 petites idées de la fin, ça peut pas faire de mal.
Ne pas faire ce que j’ai envie de faire résume bien ma vie, faut changer un jour!
Merci pour ce bel article.
Alors Ava il me semble que tu as davantage de filles qui te disent "vas-y" que le contraire!
Moi je ne comprends pas pourquoi l’amour qu’on éprouve à 16 ans devrait être moins "abouti", moins important que celui qu’on éprouve plus tard dans sa vie….
Oh là là à lire tous vos "Ose, fonce, dis lui tes sentiments", je me sens un peu gourdasse sur le coup.
Vous êtes vraiment comme ça les filles ? Admiration.
Il me faut prendre des cours de "J’ose" en plus des cours de pinceaux à maquillage moi dis donc !
Parce que je suis plutôt comme la Gavotte… et comme Ava. Je me prends le bourrichon, je me dis "oui mais bon mais non mais si"… et résultat, ça n’avance pas des masses !
Et les rateaux, versions tracto-pelles tellement ils sont énormes (© ma copine caro), c’est dur de s’en remettre aussi.
Franchement Ava, tu as fais comme tu l’as senti. N’ai pas de regret. La prochaine fois tu le sentiras différemment et ça sera différent. En tout cas continue d’écrire.
@ Triny,
Enfant (jusqu’au début de mon adolescnce) c’était ma mère qui me faisait mes fringues. Un seul mot : Aaaaahhhhhhhhh !
Le temps qu’elle trouve le patron et choisisse le tissu, la mode en cours était déjà passée. Comme en plus, le "moderne" n’était pas sa spécialité, je conserve encore en mémoire un certain nombre de moqueries de mes petites camarades.
Merci Ava de dire aujourd’hui ce que j’ai besoin d’entendre, même adulte on hésite souvent à partager ces sentiments, mais tu as raison, on ne regrette que ce qu’on ne fait pas … demain, je lui parle! Je prends mon avion après demain …
Ah, ces moments douloureux et intenses à la fois … on s’en souvient toute sa vie, même et surtout en devenant une "adulte" (j’ai du mal à me considérer ainsi, héhé)
Cela dit, si j’ai bien compris, tu le connais à peine, ce garçon, non ? tu as peut être aussi évité une déception …
@ missdarjeeling…. j’ai connu ça aussi !!! ah ah ah… bah au moins on pourra dire qu’on a su bien profiter de notre période d’insouciance !! Et puis je sais pas toi mais moi ça m’a forgé, au moins maintenant je rigole en repensant à tout ça…(il faut bien trouver des points positifs) ;)
Ava, rassure-toi (non en fait c’est carrément pas rassurant…) même à 26 ans – presque 35 ans on doit être nombreuse à être encore dans le "oui mais bon mais non mais si…".
A mon avis toutes les filles qui te disent : "Mais vas-y fonce, ose, etc", ce sont celles qui ont déjà trouvé un Homme-de-leur-vie ;-)
Pour les autres, dont moi, ben c’est toujours pas si simple ! Mais c’est la vie. Y’a des moments où on est prêt pour de belles histoires. Et d’autres ou on est prêt pour des tracto-pelles (heu est-on jamais prêt au rateaux-tractopelles ?). Et d’autres encore ou on est prêt pour des histoires fantasmées (ben oui, des fois on a besoin de fantasmer, ça occupe l’esprit, ça prépare à autre chose. C’est pas si mauvais. Bon faut pas que ça dure 15 ans. Mais ce sont des étapes aussi.).
Et là moi je file, j’ai rendez-vous avec un comptable de ma connaissance ;-)
PS : surtout crois en tes rêves d’écrivain…
ouah! bravo pour ton texte et pour ton regard sur toi-même. ton histoire me parle beaucoup parce que moi aussi ça m’est arrivé (j’ai envie de dire "comme à toutes les autres"!). la première fois, c’était au collège, quelque chose de finalement insignifiant qui m’a passé très vite. La seconde fois c’était au lycée, et là ça a été vraiment dur à vivre: j’étais trop jeune, trop naïve, à côté de la plaque. J’ai mis plusieurs mois à m’en remettre. J’avais pas osé aller lui parler, et, avec le recul, je me rends compte que j’aurais préféré un rateau (réponse franche au moins) à mes regrets.
Mais dans mon malheur, j’ai quand même eu de la chance: quelques mois après donc, je suis tombée par hasard sur LE bouquin qui a changé ma vie "Le deuxième sexe" de Simone de Beauvoir. C’est un gros bouquin en deux tomes, mais ça m’a permis de remettre toute ma vie en perspective. En tant que femme, on a le droit d’avoir des envies, des désirs, et il ne faut pas toujours espérer que ce sont les autres qui vont les exaucer. Aujourd’hui, être une femme, c’est tout simplement accepter de ne pas avoir peur d’être un individu à part entière: il faut prendre les risques, parce qu’on à tout à y gagner. et les fois où il y a des ratages (car il y en a quand même des fois) c’est juste une étape qui nous permet d’avancer encore. Le but n’est pas de trouver la vie parfaite, avec l’histoire d’amour parfaite, mais de s’accomplir en s’épanouissant dans une vraie relation.
le plus important pour toi aujourd’hui, c’est que tu as appris quelque chose sur toi-même; dans ton texte, tu fais preuve de lucidité, c’est déjà pas si facile. moi j’ai 23 ans et j’essaye encore…
bizz à toi, et à toutes les autres
PS: je ne sais pas si vous avez toutes vu le film Le club des ex, mais il y a une super réplique dedans: "Je mérite l’amour qu’on me donne"!
On a tous connu un joli damoiseau qu’il fallait éviter pour qu’il nous voit. J’ai appris quelque chose dans la vie. Quand on aime, faut le dire…
Le premier pas,
J’aim’rais qu’elle fasse le premier pas.
Je sais que cela ne se fait pas.
Pourtant j’aim’rais
Que ce soit elle qui vienne à moi,
Car, voyez vous, je n’ose pas
Rechercher la manière
De la voir, de lui plaire,
L’approcher, lui parler,
Et ne pas la brusquer,
Lui dire des mots d’amour
Sans savoir en retour
Si elle m’aimera
Ou refusera ce premier pas.
Le premier pas,
J’aim’rais qu’elle fasse le premier pas.
On peut s’attendre longtemps comme ça.
On peut rester
Des années à se contempler
Et vivre chacun de son coté.
Je la rencontrerais
Au bas de l’escalier,
Puis, comme tous les jours,
Elle me dira : "Bonjour".
Seulement cette fois,
Elle me prendra le bras,
Me conduira dans sa maison
Ou nous ferons
Le premier pas d’amour,
Dans son lit, jour après jour.
Elle me dévoilera son corps,
Me donnera tous les remords
De n’avoir pas dit plus tot le premier mot.
Le premier mot,
J’aim’rais qu’elle dise le premier mot.
La nuit j’en rêve et c’est idiot.
Si elle voulait
Seulement me faire signe tout bas,
Alors je ferais je crois
Le premier pas.
Claude-Michel Schönberg
Lorlor, annega, breizhgirl, soyez le bienvenues, et merci pour vos gentillesses qui me font chaud au coeur.
Ava je confirme ce que disent les filles, j’ai moi aussi été impressionnée de la qualité de ton écriture quand j’ai reçu ton texte. Pour une fille de 16 ans, chapeau !
momopanda la poudre compacte Accord Parfait, chez l’Oréal (14 ou 15 euros) est très bien ;-)
Pour continuer le quart d’heure musical, il y a cette chanson du grand Nougaro :
Sur l’écran noir de mes nuits blanches,
Moi je me fais du cinéma
Sans pognon et sans caméra,
Bardot peut partir en vacances:
Ma vedette, c’est toujours toi.
Pour te dire que je t’aime, rien à faire, je flanche:
J’ai du cœur mais pas d’estomac
C’est pourquoi je prends ma revanche
Sur l’écran noir de mes nuits blanches
Où je me fais du cinéma.
D’abord un gros plan sur tes hanches
Puis un travelling-panorama
Sur ta poitrine grand format,
Voilà comment mon film commence,
Souriant je m’avance vers toi.
Un mètre quatre-vingts, des biceps plein les manches,
Je crève l’écran de mes nuits blanches
Où je me fais du cinéma,
Te voilà déjà dans mes bras,
Le lit arrive en avalanche…
Sur l’écran noir de mes nuits blanches,
Où je me fais du cinéma,
Une fois, deux fois, dix fois, vingt fois
Je recommence la séquence
Où tu me tombes dans les bras…
Je tourne tous les soirs, y compris le dimanche,
Parfois on sonne; j’ouvre: c’est toi!
Vais-je te prendre par les hanches
Comme sur l’écran de mes nuits blanches ?
Non: je te dis "comment ça va ?"
Et je t’emmène au cinéma…
ouuuuuuh MERCI Ava ! ça me conforte dans mon idée de foncer, le mur éventuel est moins douloureux que le doute… en tout cas la douleur passe plus vite !
alors mon conseil, recherche le !
avec tout mon soutien,
mayo 22 ans.
Ava,
Bon, c’est puéril mais dès mes premiers papillons amoureux (et ça remonte à la 6ème!) j’ai toujours choisi de m’en ouvrir à l’intéressé. Tous les garçons et les hommes avec qui j’ai eu envie de vivre quelque chose l’on su. C’est comme si je refusais de sortir de leur vie tant que je n’étais pas certaine que je ne devais pas vivre quelque chose avec eux. Je ne regrette aucun de mes "engagements", ils on fait de moi la femme que je suis. Un seul bémol : s’ouvrir trop, d’un coup, raccourcit drôlement le jeu de la conquête et de la séduction. Alors aujourd’hui, du haut de mes 31 ans, je me dis que si des choses doivent se passer, elles se passent des deux côtés. A trop afficher son désir on perd un peu en séduction.
J’aimerais parfois savoir faire preuve d’autant de maturité…Chapeau bas mademoiselle, et non n’ai pas de regrets, tu auras encore tout le tps de te compliquer la vie pour ces chers hommes…
Sarah
on est tte passée par là , moi la premiere . si mon homme avait pas fait le premier pas je ne serais pas à ses cotes aujourd’hui.
dites les filles! chose à part , j’ai besoin d’aide. voila je cherche une bonne poudre à mettre sans fond de tein tant qu’à faire parce que le maquillage devient une corvée en camping et que c’est là ou je part après demin. alors si vous avez le nom d’une bonne poudre (libre ou compacte) pas trop chère qui coouvre assez bien , faites moi signe!
rahh sol quasi tout pareil
"C’est comme si je refusais de sortir de leur vie tant que je n’étais pas certaine que je ne devais pas vivre quelque chose avec eux"
sauf que moi je n’ai pris cette assurance "que" vers 18 – 20 ans.
Mais c’est vrai que le jeu de séduction amoureux c’est très agréable le tout est d’arriver à la bonne balance et souvent ça vient avec le temps…
bah le commentaire juste précédent il est de moi pas de sol… encore une farce du fantome de l’ordinateur
L’avant-derniere semaine de cours, en terminale, j’ai offert à un surveillant de mon lycée un livre avec un mot disant mes sentiments pour lui. Il n’était pas libre et partait pour un an en voyage Erasmus, mais il est venu me voir le dernier jour et m’a dit qu’il avait été très flatté et très touché.
Ca n’a pas marché mais au moins je l’ai fait … et même si c’est horriblement dur, il faut le faire, je confirme :-D
Tu as très bien fait Jah-dore, ce blog est aussi le vôtre, il est fait pour partager et échanger ;-)
lizou tu veux qu’on passe une annonce ? Tu m’envoies un petit mail ?
Hélène tu veux pas faire un appel au panel de coiffeur pour savoir quelle coupe trendy et facile à vivre est faite pour une jeune brune ondulée cet été? Ca me désespere cette horrible tignasse.
En lisant ton texte je suis revenue 2 mois en arrière ;-) Avec lui, on a passé notre temps à se regarder, se sourire, à faire exprès d’être au même endroit en même temps pendant une bonne partie de l’année, et j’ai rien osé faire, lui non plus, pas faute d’avoir essayé et pas faute de savoir que je lui plaisait, mais peur mélée à la timidité, quand il venait limite si jpartais pas en courant! Même reaction avec mes copines qui devaient surveillé pr moi, lol! Et ses copains qui me surveillaient (très discretement en plus) Bref tout ca pour dire que j’ai trouvé ton texte touchant et que je ressens la même chose… sauf que moi l’année prochaine je le revois et ca, il le sait pas (je viens d’avoir mon bac, il sait pas ou je vais mais j’attaque un BTS dans le meme lycée ) Et j’espere reussir à aligner deux mots.. il le faut bien!
Désolé Helene d’avoir squatté ton blog pour raconter ma vie ^^
Je t’ai envoyé un mail hélène je suis toute retournée!
Oh ben faut pas, je suis un personne normale (à l’exception des ongles de pieds inexistants) lizou ;-))
Ava,
Mon premier commentaire sur ce blog (que je lis avec grand intérêt depuis bien longtemps déjà) est pour toi (désolée Hélène …).
Je vais aller aux faits : j’ai 29 ans aujourd’hui et mes 16 ans me paraissent bien loin (oh la vieille!)…. mais j’ai encore en mémoire (ouf!) la formidable histoire que j’ai vécu avec un garçon au lycée et il faut ABSOLUMENT que je te raconte ça!
J’avais 15 ans j’entrais en seconde et le premier jour de classe j’étais un peu perdue…de "plus grande" je passais à "toute petite", autant dire que j’en menais pas large! Et là, coup de foudre dans la cour, passe un garçon incroyable (enfin aujourd’hui avec le recul je me rends compte que c’est pas Brad Pitt non plus!). J’étais scotchée.
J’ai passé une année entière à le suivre, le regarder discrètement dans la cour, étudier le planning de cours de sa classe. Le tout pas si discrètement que ça parce qu’il avait bien repéré mon petit manège et en faisait largement profiter ses copains!
J’ai échafaudé avec mes amies tous les plans possibles pour l’aborder, oser un jour lui dire que je l’aimais alors que je ne lui avait jamais parlé…
Comme tu le dis si bien, l’orgueil, la timidité, la pression des amies m’ont empêché de faire quoi que ce soit.
Est arrivée la fin de l’année, il avait eu son BAC et devait donc partir faire ses études je ne sais où. J’ai passé le pire été de ma vie.
J’avais quand même réussi à récupéré son nom et son adresse, et dans un élan désespéré, je lui ai envoyé une lettre …hey oui le ridicule ne tue pas! Il ne m’a bien sûr jamais répondu!
A la rentrée, je passe dans sa rue par hasard et je vois un camion de déménagement devant chez lui. Là ni une ni deux je vais voir les déménageurs et leur demande quel appartement ils déménagent….ça a pas loupé c’était chez lui…Ô Rage ! Ô désespoir !
Je prends mon courage à deux mains et le coeur battant je me dis : "c’est maintenant ou jamais". Je n’avais pas, ce jour là, la pression de mes amis, la peur d’avoir honte devant les siens…là, il n’y avait que moi et ma tristesse de ne plus jamais le revoir. Alors, le ridicule ne tuant toujours pas, j’y suis allée!
Je suis tombée sur une petite bonne femme adorable (sa mère!!!) qui m’a dit qu’il était parti faire ses études à Toulon ….RE Ô Rage ! Ô désespoir ! (j’habite à Paris…)…Après avoir tourné ma langue 7 fois dans ma bouche, je me lance et lui demande son adresse et son n° de téléphone.
Tu vas te dire que j’ai du culot, que je suis une fille extravertie mais non…si tu me voyais, ou pire si tu m’avais vu à l’époque j’étais la fille la plus timide qu’il soit !
15 jours plus tard (le temps de me décider), je l’ai appelé.
Il a été adorable. Evidemment il se souvenait de moi. Evidemment il n’avait pas forcément de temps à perdre avec moi…mais il a accepté de discuter un peu. Il a été très gentil et moi, pour pas être trop ridicule, j’ai fait comme si on était de vieux amis « alors ça va à Toulon, tes études ça va ? tu t’es fait des amis ? » et discrètement et le cœur battant « Tu vas revenir sur Paris de temps en temps ? » Il a joué le jeu (adorable je te dis)…
On s’est appelé, enfin pour être honnête, JE l’ai appelé régulièrement. Et puis un jour il m’a dit
– « Je viens sur Paris la semaine prochaine, tu fais quoi mardi ? »
– « HI HA HI HA !!!! »
Voilà…la suite de l’histoire c’est que nous sommes sortis ensemble un temps et puis nous n’étions pas vraiment fait l’un pour l’autre alors nous nous sommes séparés. Aujourd’hui, c’est mon meilleur ami, et même si je ne le vois pas très souvent je n’ai jamais eu d’ami aussi proche. Je suis très très heureuse d’avoir fait tout ça. (sauf qu’il a gardé la lettre et qu’il m’assure qu’il la ressortira pour mon mariage ! l’enflure !).
Voilà…tout ça pour te dire (désolée si c’était un peu long…) qu’il ne faut pas que tu abandonnes. Vas y fonce ! Les jolies histoires c’est pas qu’au cinéma ! Et puis après quoi ? Si tu te plantes et qu’il t’envoie balader, tu auras peut être le cœur brisé mais tu n’auras pas de regrets.
Et si tu as un peu honte ? et après ? La honte, ça passe et ça tue pas. Me dis pas que t’es jamais sortie des toilettes avec la jupe coincée dans la petite culotte ??
bises
Charlotte
Sois la bienvenue Charlotte, et merci pour cette jolie histoire !
Sois la bienvenue Liline ;-)
Tout n’est sans doute pas encore perdu !
J’ai joué au même jeu que toi depuis le mois de janvier et je pensais à lui tous les jours. La différence c’est que moi j’étais casée donc j’avais mis tout ça de côté.
Mais mon coeur a doublé ma raison et je lui ai tout avoué, j’ai quitté mon copain avec lequel j’étais depuis 5 ans et aujourd’hui je vois la vie en rose, d’un rose éblouissant que je n’avais jamais connu.
Donc mieux vaut laisser sa fierté de côté plutôt que de regretter toute sa vie quelquechose que l’on a pas osé faire.
Bon courage !!
Ah Ava… Comme toi j’ai vécu ça pour un garçon, mais comme j’étais ultra timide j’ai laissé l’histoire s’étaler de mes 14 à mes 16 ans (on ne se moque pas merci :) ). Mais j’avais eu la bonne idée de garder ça pour moi, sauf sur la fin où tout à fini par s’emballer car les copines "bien intentionnées" sont la mort de ce genre d’histoire.
Une de mes amies m’ayant menacée de faire une déclaration à ma place, j’ai fini par prendre mon courage à deux mains… Rouge comme une pivoine, les mains moites et le QI d’un bulot, je suis allée lui parler… et je me suis ridiculisée, et j’ai pris une veste bien sûr.
Attention, il a été charmant, mais je crois qu’il en rit encore.
Bref, tout ça pour dire, que cela reste une des choses les plus gonflées que j’ai faites, et que même sans dénouement heureux, c’est un souvenir que je chéri.
Et surtout, ça m’a permis de passer à autre chose, à savoir : Olivier, mon chéri depuis 16 ans tout rond, que j’ai rencontré trois mois après le fiasco sus nommé ;)
unpetitcaillou, bienvenue à toi ! ;-)
Mon Dieu, j’ai l’impression d’être retournée 10 ans en arriere! Les hasards provoques, des coups d’oeil, des copines qui foutent la honte, le rateau majestueux…
J’ai revu ce garcon qq années plus tard. Cette fois ci c’est lui qui me collait (sans me reconnaitre!). J’ai eu ma revanche cette fois là :)
bonsoir, et tout d’abords, bienvenue, bienvenue au club des "qui n’ont pas ose" ou "qui ont merdé" ou "qui auraient du"… ton amour a 2 ans de plus? mais c’est quoi 2 ans de plus? moi le mien il a 20 ans de moins et je t’assure que 20 c’est beaucoup, et même si tu te rends bien compte de tout ca, comme tu le dis si joliment, ca fait mal! en général je dis: "l’amour ca craint" mais a toi qui a 16 ans je dis "l’amour c’est beau", regarde davant parce que derrière ca fait trop mal , regarde devant, lève la tête et souris au premier inconnu qui passe, qui sait? un énorme bisou
Bienvenue à toi cromignon ! ;-)
Camilleee bienvenue à toi, et merci mille fois pour ces adorables compliments ! ;-)
Moi je n’ai pas 16 ans, c’est Ava, qui a écrit ce billet, qui est si jeune, j’ai 21 ans de plus que vous ;-)
Premier message que j’ose poster sur ce blog que j’ai pourtant lu en ENTIER et beaucoup aimé (si si c’est vrai je suis pas une lèche bottes =) ). Bref, c’est le premier message seulement que je poste.
Et pourquoi ?
Parce que j’ai… seize ans.
Comme toi quoi, et du coup c’est plus facile de laisser un petit commentaire et dire que j’aime cet endroit. Je me sens moins petite par rapport aux autres :D.
Et puis sinon, ce genre de situation je crois que ça arrive à tout le monde (enfin moi c’était encore pire, parce que j’en ai parlé à personne sauf mon journal – attention, c’est un vrai, un beau, que je tiens depuis mes 10 ans alors on ne se moque pas -. Et je crois que ne pas le dire à ses copines, c’est encore pire après, pour l’aborder. J’ai eu l’impression moi en tout cas.Mais c’est bon, maintenant je suis guérie).
L’amour ça craint, ouais un peu peut-être. Mais c’est beaaaaaaaaaaaaaaaaaau =D. Et puis j’espère pour toi que tu rencontrera d’autres mecs, après tout un lycée c’est près de 1000 mecs (chez moi en tout cas), y a du choix, même pour les difficiles. Good luck.
Mais de rien =)
Oui oui, j’avais compris que c’était elle, mais c’est bien aussi (euuuuuh 16 + 31 = 37) 37 ans =D
Coucou!
J’ai beaucoup aimé cet article! Il m’a fait revenir quelques années en arrières, pendant mes années lycée, situations "similaires", mêmes émois, et réactions identiques d’adolescente amoureuse!
Merci de m’avoir permise d’y replonger!
un petit omt pour te dire que ton blog st très plaisant :-)
Est-ce que quelqu’un aurait des nouvelles de cette jeune fille qui avait écrit ce joli texte ?