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Le sportswear est-il autorisé après 50 ans ?

3 mai 2023

Bah évidemment. Tout est autorisé après 50 ans, tant qu’on est content de le porter.

Ne laissez jamais personne vous dire que vous ne pouvez pas porter ci ou ça « à votre âge » (pas plus que « à votre poids », d’ailleurs).

Les gens vont trouver ça bizarre ? Les gens, bien souvent, n’ont aucun sens esthétique ;-)  Qu’est-ce que leur opinion peut bien nous faire ?

Je ne pensais pas un jour porter un jogging en dehors de chez moi (à part pour un vol de 12h) (déjà que je n’en porte pas chez moi ;-), et bien c’est chose faite avec celui-ci, super beau – et pas complètement coupé comme un jogging, on est d’accord.
Il est hyper confortable et de bonne qualité, pour une fois que j’achète un truc d’une marque de sport je vois la différence avec le Asos premier prix.

J’ai eu envie d’associer tout ce que j’aime en ce moment (globalement tout va ensemble dans ma garde-robe, c’est pas très compliqué ;-), et je trouve que ça fonctionne bien.

Voilà voilà, quels sont vos trucs mode « pas de votre âge », que vous portez avec grand plaisir en vous en fichant complètement ?

Pantalon de jogging Adidas

Marinière Saint James

Blazer Whistles ancienne collection (similaire)

New Balance 327

Sac Le Tanneur

Lunettes Céline

SHOPPEZ LE SPORTSWEAR

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Le décalage

29 juin 2022

Photos : Raphaël

Robe Cos (année dernière) (similaire)
Chemise Asos (similaire)
Baskets New Balance 327 (introuvables en-dessous du 40,5, sachant que je chausse du 39 et j’ai pris du 40)
Sac Prada

J’adore le contraste en mode, je trouve que rien ne donne plus de personnalité et de style à un look. En plus je n’aime pas l’assortiment, je ne trouve pas ça pas moderne.
Je ne parle pas ici du contraste « large en haut / étroit en bas » (en vrai large partout c’est tout à fait valable), ou ce genre de truc à l’ancienne qu’on nous rabâche depuis la nuit des temps, mais du contraste entre des styles a priori pas du tout faits pour aller ensemble ; du décalage, en réalité.

Ca ne veut pas dire que je le fais systématiquement (la plupart du temps j’ai un non look casual absolument sans intérêt ;-), mais parfois je fais un peu plus d’efforts et ça m’amuse beaucoup.

Une bonne illustration de ce principe étant la robe traditionnellement féminine avec des baskets un peu sport, ça m’a fait plaisir d’associer ces deux-là et j’aime beaucoup le résultat.

Décaler, ça marche toujours.
Ca évite le côté laborieux et appliqué d’un truc tout assorti des pieds à la tête (qui en plus risque de faire dame, ce qu’on essaye souvent d’éviter après 25 ans à moins d’avoir un vrai goût personnel pour ça), en général ça rajeunit le look, et puis l’inattendu est toujours intéressant.

Evidemment la basket de sport est la reine du décalage (avec la casquette de base-ball) elle décontracte tous les looks classiques en un clin d’œil, c’est presque trop facile ;-) ; tout comme le blazer donne un coup de chic aux looks cools ou streetwear.

Quels sont vos décalages préférés ?

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Logo or not logo ?

30 mars 2022

(Photos : Alina)

Je déteste les logos voyants, je déteste le bling, je déteste l’ostentation.
Par ailleurs je ne suis pas habituée à acheter des accessoires vraiment chers (et je ne tiens pas du tout à m’y habituer)… et pourtant j’ai acheté ce sac (très cher) qui porte en énorme le nom de sa marque.

POURQUOI ONT-ILS COLLÉ CE LOGO MONSTRUEUX SUR CE SAC PAR AILLEURS SI PARFAIT ???
(Surtout Burberry bon sang, ils sont habituellement beaucoup plus chics).

Parce que les gens qui achètent des sacs de luxe aujourd’hui ont besoin que ça se sache. Ils ont besoin d’afficher le prix élevé du produit, grâce à son logo bien identifiable, en signe de réussite sociale. Oui c’est très classe. No comment.

J’ai mis 3 semaines à le sortir de chez moi, j’ai même pensé à coudre un truc dessus pour le rendre acceptable selon mes standards.

« Pourquoi tu l’as acheté alors ?? », vous demandez-vous avec raison.

Ca fait plusieurs années que j’ai envie d’un sac en cuir et toile pour le printemps et l’été, et j’ai eu le malheur d’aller au Printemps pour voir en vrai ceux d’APC et Isabel Marant, remarqués en ligne et bien sûr beaucoup plus discrets.
Sauf que les dimensions n’allaient pas.
Et que le stand Burberry était juste derrière.
Et qu’il est parfait et ravissant – en dehors de cet énorme logo –, qu’il coche toutes les cases que j’aime (un peu sport, bandoulière idéale, couleurs très réussies, finitions super jolies) et est hyper pratique.

Voilà voilà… Je ne me sens pas très fière, j’ai été faible. Mais je l’adore, ça compense ? ;-)

PS : oui je suis tout le temps habillée pareil (en réalité je n’avais pas du tout prévu de faire des photos ce jour-là, du coup j’avais enfilé ce qui fonctionne avec mon attelle de cheville d’une part et le temps doux prévu d’autre part, sans me soucier d’être « instagrammable »).

Sac Burberry

Blazer Whistles

Jean American Eagle (non ce n’est pas le même que la semaine dernière ;-)

Tee-shirt Asos

Baskets Veja

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Le mouton enchanté, épisode 10 : les New Balance 530

29 septembre 2021

Alors là on est dans du moutonnage de haute compétition : il ne s’agit même plus de « finalement après les avoir beaucoup vues je les trouve belles et je les veux », mais quasiment de « tout le monde en a donc je les veux », ce qui est tout à fait pathétique mais que j’assume presque avec hilarité.

Je les trouvais, comme la plupart des choses de cette rubrique, sans aucun intérêt voire moches : beaucoup trop sport, pas chics, pas mode, vraiment rien pour elles.

Sauf que certaines des mes anglaises préférées les ont, Emma Hill en tête. J’adore Emma Hill comme vous savez, on a quasi la même garde-robe – avec juste 14 tailles d’écart ;-)).
J’ai fini par les trouver sympas à force de les voir sur elle, par leur trouver un côté décalé et un chic contradictoire.
Quand EN PLUS Fleur de Force a dit qu’elle les avait, ma détermination (à ne pas craquer) est tombée d’un coup et je les ai commandées immédiatement.

Tout le monde est influençable, je ne le dirai jamais assez ;-)

J’en ai achetées 3 paires (!!) avant de trouver la bonne pointure : je porte normalement du 39 chez New Balance (ma vraie pointure donc), sauf que dans ce modèle c’était trop petit et qu’il me faut du 40, mais qu’évidemment j’ai entre temps commandé du 40 ½, ne sachant pas à quel point elles étaient sous-taillées… je passe mon temps dans les relais colis… (je vais d’ailleurs revendre celles en 40 ½ que bêtement je n’ai pas renvoyées et que j’ai portées une journée ; je le ferai sur Vinted sauf si ça intéresse quelqu’un ici).

BREF.

Je les adore. Ce sont les plus belles baskets que j’ai jamais eues (ce que je dis pour chaque nouvelle paire qui entre chez moi…), j’ose à peine les porter de peur de les user.
(Bien sûr que non je ne les ai pas emportées à Saint Malo, vous êtes dingues ? Pour risquer de les abîmer dans le sable mouillé ??)
Elles sont absolument parfaites pour décaler un look de ville, ce que j’adore faire.

(Peut-être qu’un jour j’arrêterai d’acheter des baskets ? Personne n’y croit, moi la première).

New Balance 530
Pantalon Vero Moda
Tee shirt Cos
Trench 123 (ancienne collection, similaire)
Chaîne achetée à Stephanie et médaille Cleopatra’s Bling (ce modèle précis est épuisé mais ils en ont plein d’autres)

SHOPPEZ LE MOUTON ;-)

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Découvertes et favoris – juin 2021

27 juin 2021

Cette vidéo contient un partenariat rémunéré avec Ole Henriksen

Netflix : Lucifer, Katla

YouTube – Doctorly

Douglas Preston – La cité perdue du dieu singe 

Ole Henriksen – Banana Bright Duo (offre valable jusqu’au 30 juin)

Ole Henriksen – Banana Bright Vitamin C Serum

Ole Henriksen – Banana Bright Eye Cream 

La Roche Posay – Anthelios Age Correct SPF 50

Eucerin – Oil Control SPF 50 

Isdin – Gel Cream Dry Touch SPF 50

Isdin – Fusion Gel Sport SPF 50 

Les produits Nivea Japan mentionnés : Nivea UV Super Water Gel SPF 50 et Nivea Deep Protect & Care Gel SPF 50

Lisa Eldridge – Enlivening Blush en Pink Soap

Je porte un pull Rodier d’il y a 3 ou 4 ans, un collier Etsy et le rouge à lèvres Kissing de Charlotte Tilbury en Bitch Perfect.

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Le règne tout puissant de la basket

5 mai 2021

(photos : Alina)

Ca fait longtemps que j’adore les baskets, mais ça ne doit faire qu’un an que je ne porte quasiment plus que ça (à vrai dire je ne peux de toute façon plus porter grand-chose d’autre à cause de douleurs constantes et variées, bonjour j’ai 120 ans…).

Et j’ai constaté en regardant les gens partout autour de moi ces derniers temps, qu’au moins 97% d’entre eux portent des baskets.

Ca n’était pas le cas à ce point dans toutes les catégories et toutes les tranches d’âge il y a encore quelques années, je crois que les divers confinements sont passés par là et que tout le monde a fini par se dire « la vie est déjà assez difficile, je veux juste être confortable ».

Vous avez remarqué ça aussi ?

Personnellement j’adore la touche cool qu’elles apportent à un look un peu étudié (et le simple confort qu’elles apportent à un look pas du tout étudié ;-), je trouve un joli pantalon très classe avec des baskets vraiment sport, sans compter que ça dé-mémérise et dé-dadamise immédiatement le truc.
Les running restent ce qu’il y a de plus parfait pour marcher et se balader, et comme on est maintenant habitués à en voir partout, on ne trouve plus bizarre de les voir associées à des looks assez formels.

Autant il y a quelques années je ne serais peut-être pas allée à un premier rendez-vous de boulot en vraies baskets de sport, autant aujourd’hui je ne penserais même pas à porter autre chose (et les gens en face de moi seront probablement chaussés pareil).

En revanche j’ai peu à peu renoncé à porter mes Converse que je trouve pourtant sublimes, mais elles ne sont décidément pas faites pour moi : beaucoup trop étroites et trop plates, mes pieds et mon dos ne les supportent vraiment pas.
Je ne me suis pas pour autant résolue à m’en débarrasser, elles prennent de la place pour rien dans mon placard mais je les aime trop ;-)

J’essaie de garder ma collection sous contrôle, parce que si je m’écoutais j’en achèterais toutes les semaines ;-))

PS : peut-être que cet article écrit il y a 5 ans sur ce qui nous va et ce qui nous plaît, vous intéressera !

Veja Condor 2 Alveomesh en White Pierre

Pantalon River Island

Pull Vince (année dernière, similaire)

Veste Zara (mille ans, similaire)

Sac Liberty London

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Mes premières Veja

13 janvier 2021

On a chacun des causes qui nous tiennent plus à cœur que d’autres, pour moi ce sont les conditions de travail et de vie (et l’éducation, mais j’en reparlerai) : je trouve terrible que des gens soient condamnés à une forme d’esclavage moderne pour que les grandes entreprises puissent nous vendre le maximum de merdouilles pour le moins cher possible (ou pour cher quand même, dans plus de cas qu’on ne croit).

Je ne suis pas plus parfaite que quiconque et j’ai chez moi encore beaucoup trop de trucs faits en Asie dans des conditions probablement dégueulasses (à commencer par tout mon matériel électronique), mais j’essaye de consommer un peu mieux quand je peux, et je regarde toujours où sont fabriquées les choses.

Les marques de sport sont celles, avec la fast fashion, qui travaillent le plus avec des pays démunis en sous-payant la main-d’œuvre locale. Donc les baskets (mes baskets, parce que j’en ai plein) sont généralement fabriquées pour trois fois rien par des gens qui vivent dans la misère (ou pire).

Je voulais essayer les Veja depuis longtemps car c’est sans doute la marque la plus éthique dans ce domaine.
Je suis allée sur leur site et j’ai notamment écouté l’histoire de la marque racontée par ses deux fondateurs. J’ai trouvé ça remarquable et admirable (ça m’a pas mal fait penser à Ren en version chaussures).

J’en ai acheté deux paires et je les trouve parfaites : très jolies et confortables, taillent normalement, ne m’ont jamais fait mal nulle part (et ce modèle – Rio Branco – fait des tout petits pieds, c’est amusant ;-).
Elles ne coûtent pas tellement plus cher que certaines baskets des marques auxquelles je suis habituée – et quand bien même elles coûteraient beaucoup plus cher, je serais ravie de payer pour que personne ne soit traité comme un esclave pour les fabriquer.
Par ailleurs l’environnement a été préservé pendant leur production (grande force de Veja), autre point noir de l’industrie de la mode.

Je n’écris pas cet article pour qu’on me fasse la leçon – ni pour faire la leçon aux autres, chacun fait bien ce qu’il veut ou peut – en me disant quoi faire de plus ou de mieux (dès qu’on parle d’engagements, quels qu’ils soient, il y a toujours des gens pour vous faire la morale).
Je le fais juste pour signaler que ces baskets sont aussi cool que leur réputation, et que le site est une mine de belles infos qui valent vraiment le coup d’être regardées.

Est-ce qu’il y a des causes qui vous tiennent à cœur, et comment vous gérez ça ?

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Beauté : qu’est-ce que j’emporte en vacances ?

12 juillet 2020

Erborian – Masque Bamboo Waterlock

Leonor Greyl – Crème aux fleurs 

Darphin – Sérum Exquisage

Darphin – Sérum Hydraskin

Skinceuticals – AGE Eye Complex

Paula’s Choice – Skin Restoring Moisturizer Normal Dry SPF 50 

Paula’s Choice – Calm Mineral Moisturizer Normal Oily SPF 30

Skinceuticals – Advanced Brightening UV Defense SPF 50

Elizabeth Arden – Great 8 SPF 35

Elemis – Daily Defence Shield SPF 30

Avène – Fluide Sport SPF 50

Erborian – Nettoyant Milk

Estée Lauder – Crème moussante nettoyante Advanced Night

Darphin – Fluide Prédermine (le produit n’existe plus, malheureusement)

Tata Harper – Lift Eye Balm

Ren – Baume réparateur nuit Evercalm

Estée Lauder – Advanced Night Repair

The Body Shop – Crème mains au chanvre

The Body Shop – Crème pieds au chanvre

CeraVe – Baume hydratant 

Avène – Cicalfate+ 

Uriage – Crème Bariederm (je l’ai oubliée dans la vidéo mais je ne pars pas sans elle !)

Je porte une robe Warehouse d’il y a 1000 ans, mon collier fleur Mejuri et le rouge à lèvres In Love with Olivia de Charlotte Tilbury.

SHOPPEZ MA TROUSSE DE VACANCES

Je vous rappelle que j’ai un contrat avec Erborian en tant qu’ambassadrice à l’année.
Pour autant, c’est moi seule qui choisis les produits dont je parle en fonction de mes préférences,
et la marque n’a pas de droit de regard sur mon travail.

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Les chroniques de Patricia : Changer n’est pas tricher

30 octobre 2019

« C’était en septembre, il y a une quinzaine d’années. Je flânais gentiment dans le vernissage d’une galerie hype quand une main chaude et déterminée agrippait la mienne et m’entraînait dans un coin isolé. Mon amie Luciana, tout juste revenue de vacances dans son Brésil natal, se tenait devant moi, radieuse. Sans prévenir, elle souleva son t-shirt et plaqua ma main, toujours dans la sienne, sur sa poitrine. Devant mon air ahuri elle s’exclama hilare : « T’as vu ? Touche, tu ne trouves pas que c’est super naturel ? ». Luciana avait gagné deux tailles de soutif et était manifestement enchantée du résultat.

J’étais sciée.

Pas qu’elle ait franchi le cap de la chirurgie esthétique, chacun fait bien ce qu’il veut et encore heureux, mais qu’elle l’assume aussi naturellement décomplexée devant moi et aussi devant tous les copains qui traînaient dans le coin.

Dans mon entourage parisien, les quelques-unes qui franchissaient le pas le faisaient à l’abri des regards, dans des cliniques feutrées, et elles auraient préféré crever la bouche ouverte plutôt que d’admettre que leur corps sublime et leur visage lisse n’étaient pas uniquement le résultat d’une génétique parfaite et d’une bonne hydratation. C’était aussi l’époque, souvenez-vous, où les stars de ciné repulpées et/ou défigurées juraient leurs grands Dieux que non, ô grand jamais, elles n’avaient eu recours à la chirurgie esthétique. La beauté devait être naturelle, sinon c’était de la triche.

Quelques années plus tard, je vivais au Brésil et d’un coup d’un seul je compris l’exubérance de Luciana ce soir de septembre. Ivo Pitanguy, le maître incontesté de la chirurgie esthétique, venait de nous quitter et on était à deux doigts du deuil national. Hommages à gogo sur toutes les chaînes de télé et témoignages de stars, mais aussi d’anonymes, louant la magie du docteur et son pouvoir de changer des vies en changeant des corps ou des visages. J’étais très loin de la pudibonderie et de l’hypocrisie française qui cache honteusement la moindre retouche. Au Brésil, les femmes vont chez le chirurgien comme on va au supermarché. Se faire opérer n’est pas tricher. La chirurgie offre la possibilité de se sentir mieux dans son corps. Pourquoi s’en priver et surtout pourquoi le cacher ? Alors les Brésiliennes s’échangent les bonnes adresses, elles se racontent les opérations passées et elles débattent sur les prochaines. Pas de tabous. On opine, on palpe et on se dit : pourquoi pas moi ?

J’étais déboussolée, je sortais d’un monde où tout doit être absolument naturel et subtil et dans lequel t’as intérêt à assumer ton nez de traviole, tes dents en vrac, tes seins beaucoup trop petits ou beaucoup trop gros, parce que tu es née avec et que c’est comme ça. On est d’accord : assumer n’est pas toujours évident. Non ?

Qui n’a jamais entendu « Regarde Rossy de Palma, son nez c’est toute sa personnalité », ou : « Jane Birkin est plate comme un éphèbe prépubère et néanmoins super sexy » ? Oui, c’est vrai, mais comment on fait quand on n’est ni l’une ni l’autre ?

Si on veut se modifier, on a toujours l’impression qu’on va être critiquée, jugée, voire stigmatisée. Alors, parfois, on fait quand même, mais surtout on ne dit rien, et la plupart du temps on ne fait pas, et on reste dans notre coin, enroulée dans un paréo pour cacher ce qu’on déteste, alors que la Brésilienne, elle, promène son derrière rebondi et retouché.

Cette différence culturelle ne concerne pas uniquement la chirurgie, elle concerne la beauté en général. Les Brésiliennes sont très attentives à leur apparence et dédient beaucoup de temps et d’énergie à soigner leurs cheveux, leurs ongles et leurs corps. Mais contrairement aux Françaises, elles ne le cachent pas. Elles se font tailler les sourcils dans des stands ouverts à tous les regards dans les galeries commerciales, elles remplissent leur caddie avec des papillotes sur la tête entre le shampoing et le brushing, elles circulent en tenue de sport avant et après avoir été courir sur un tapis. Au début, je leur jetais un regard réprobateur en jugeant leur manque de pudeur. À la fin, j’admirais leur liberté et surtout leur honnêteté. Prendre soin de soi prend du temps et ça ne doit pas être un secret. Et surtout, profiter des outils esthétiques disponibles, chirurgie, soin ou maquillage, pour se sentir mieux est une évidence. Face à la chirurgie, les Brésiliennes, comme nous, peuvent avoir des doutes, elles peuvent avoir peur que le résultat soit désastreux, avoir peur de l’opération — après tout ce n’est jamais anodin — elles peuvent également ne pas avoir les moyens financiers, mais elles n’ont jamais peur d’être jugées. Si elles franchissent le pas, c’est sans aucune culpabilité.

Je me souviens d’une interview de Cindy Crawford quand elle était au sommet de sa carrière. Elle parlait d’une fan qui lui avait écrit que son rêve le plus cher était d’un matin se réveiller en étant Cindy Crawford. Et Cindy C. qui répondait : « Oui, moi aussi j’aimerais me réveiller en étant Cindy Crawford » et décrivait ensuite par le menu le temps passé à se préparer pour cet entretien : le coiffeur, le maquilleur, l’éclairagiste, la nutritionniste, le coach sportif, etc. Jane Fonda, autre femme sublime avouait à peu près à la même époque que le secret de sa beauté c’était : « de bons gènes et un très bon chirurgien ! »

Non, ni l’une ni l’autre ne s’était réveillée comme ça, et elles avaient eu l’honnêteté de le dire.

Mais elles étaient bien les seules.

La bonne nouvelle, c’est que les choses changent, et une fois de plus les réseaux sociaux jouent un rôle important dans cette petite (ou grande) révolution. Aujourd’hui, des top influenceuses racontent leurs traitements esthétiques, leurs hésitations, leurs réussites et aussi parfois leurs échecs. Allez voir la vidéo de Camila Coelho qui parle de sa rhinoplastie, les séances, parfois gores, de « micro blending » subies par Gala Gonzalez pour avoir un teint éclatant, la vidéo de Sanaa sur la chirurgie,  notre chère Hélène qui filme ses séances d’injection chez le Docteur Botox, ou qui nous montre comment elle corrige son sourire. Lisez aussi l’interview d’Huda Kattan dans laquelle elle parle totalement décomplexée de ses opérations de remodelage de nez et de poitrine tout en s’étonnant que certaines stars internationales continuent de nier toute intervention et enfin, lisez la réponse de Cristina Cordula, star brésilienne de la télé française, faite à une journaliste du magazine Santé Femme qui s’étonne de son franc-parler concernant les actes esthétiques : « Je suis Brésilienne, ma chérie je viens du pays de la chirurgie esthétique, donc ‘pour’ évidemment ! Je n’ai aucun tabou là-dessus. Il faut juste que ce soit bien fait”

Ces femmes influentes assument et nous libèrent. Le monde de la beauté est un peu moins hypocrite et petit à petit les murs des tabous se fissurent et c’est ça qui compte vraiment : l’honnêteté. »

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Une nuit à l’hôtel Brach avec Ren

7 août 2019

Si vous me suivez sur Instagram, vous aurez vu que j’ai passé une nuit à l’hôtel Brach la semaine dernière (mes stories sont en highlights, vous pouvez toujours les voir sur ma page).

J’y ai déjeuné deux ou trois fois et j’y ai assisté a pas mal de présentations presse de nouveaux produits, et j’avais très envie d’y dormir : en effet l’hôtel a été décoré par Starck exactement comme l’Haaïtza au Pyla, et j’adore ce style !

Les choses sont bien faites : Ren y a des cabines de soin (comme à l’Haaïtza ;-), et on a pu arranger pour moi une nuit et un soin sur place !

Alors je tiens à faire un disclaimer : je n’ai pas eu mon massage dans la cabine « officielle » de Ren, située à l’intérieur de la salle de sport, mais dans un de celles normalement dédiées à une autre marque, au 1er étage. Si vous allez au Brach pour un soin Ren vous serez donc au niveau -2, près de la piscine et de la salle de sport (c’est moins calme qu’au 1er étage mais la cabine est très belle et vous avez la piscine et la salle de sel de l’Himalaya juste à côté).

Le massage à l’huile de rose du Maroc était – comme toujours avec les massages Ren – très professionnels ; les esthéticiennes Ren sont hyper bien formées niveau massage, comme je l’avais déjà constaté à l’hôtel Haaïtza.

L’huile à la rose sent vraiment l’odeur naturelle d’un bouquet de roses, c’est assez difficile à trouver dans un produit corps et c’est d’autant plus appréciable. On peut bien sûr faire des soins du visage si on préfère.

Et l’hôtel est sublime ! Très luxueux (5 étoiles quand même, équipements et service parfaits) mais sans aucune ostentation, pas bling ou frime pour un sou, classe et élégant tout en étant chaleureux et un poil branché, vraiment dément.

J’adore tout dans cet endroit : les chambres tapissées de bois chaud, le lit d’un confort exceptionnel (meilleur lit de tous ceux dans lesquels j’ai dormi après celui du Sand Hotel à Reykjavik), la décoration d’inspiration africaine mariée au design moderne, clair et épuré, le verre et le cuir… allez prendre un verre ou des dim sum sur la délicieuse terrasse du 1er étage, goûter la cuisine typée moyen orient au restaurant du rez-de-chaussée, et montez voir la tour Eiffel depuis le potager du roof top au 6ème étage… tout est merveilleux dans cet hôtel !

Merci beaucoup Ren, pour cette escapade magique !

(je n’ai pas pu faire de photos des cabines de soin, il y faisait trop sombre)








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