A bas les préjugés

Aujourd’hui c’était dimanche, et comme je sais plus qui (Arletty ? je préfèrerais que ça soit quelqu’un d’autre, je la trouve pas super chic), j’aime pas le dimanche, surtout quand j’ai la gueule de bois.

Pour tenter d’aérer un peu mon teint d’endive et mon cerveau ronchon, j’ai entraîné mon homme, aussi brumasseux que moi, Cour saint Emilion. Pas pour piccoler hein, pour traînasser, faire les boutiques, boire un café dans une petite ambiance animée.

Oui oui, vous me voyez venir, avec mes gros sabots d’Hélène, Cour saint Emilion il y a un Sephora ;-)

Je préfère le Printemps et le Bon Marché, évidemment, mais le dimanche on fait avec ce qu’on a sous la main, en cas d’urgence je suis bien contente de les trouver.

Mon mec avait eu le temps de mettre à sac l’intégralité de la boutique Andaska (y font des fringues pour les trappeurs, je sais pas pourquoi ça le fascine, quand on sort de Paris que pour aller dans le Lubéron c’est moyen indispensable, mais bon), que j’en étais toujours au premier rayon, à un mètre de la porte d’entrée…

Du coup il est reparti je sais pas où, le temps que j’essaye 14 autres anti-cernes. Ben oui, je me suis dit que c’était l’occasion de faire des expériences pour mon blog !! Enfin quoi ! La science ne recule devant aucun sacrifice !

J’ai fini par mettre la main sur un stick Stila qui a l’air très bien, bonne couvrance, je l’ai essayé sur mon œil (ne faites JAMAIS ça, c’est un coup a attraper la grippe aviaire ou une conjonctivite) la couleur va bien, et surtout c’est un stick, miracle ! C’est tellement pratique !
J’aime beaucoup Stila, j’ai depuis des années un blush de chez eux qui est super.

Bon, une fois mon truc beigasse à la main, j’étais bien contente, mais c’est pas ce qu’on appelle un achat plaisir. Je me suis donc dirigée en crabe vers les gloss.

J’ai repensé à ce qu’avait dit Delphine à propos des Clinique, et j’ai réessayé ceux en tubes avec applicateur mousse, parce que celui que j’ai n’a pas d’applicateur, ce sont ceux qu’on met direct sur la bouche avec le tube (je ne suis pas sûre de me faire clairement comprendre, les vapeurs n’ont pas totalement déserté mon cerveau).
Je retire ce que j’ai dit à propos des couleurs et des paillettes, en fait ils sont très jolis. Mais c’est très bizarre, ça sent mauvais. Etrange pour du Clinique non ?? Ca sent une sorte de produit d’entretien, j’étais sciée ! Jamais je ne pourrai mettre ça sur ma bouche. C’est bête, il y en avait un « poussière d’étoile » superbe.

Oui parce que je cherche à « doubler » mon Dior Kiss Barbe à Papa, pour en avoir pareil à mettre avant de manger du confit de canard. Ben oui j’en mange trois fois par semaine, qu’est-ce que vous croyez, c’est pas lourd le confit.

Mais tout n’était pas perdu !

Juste de l’autre côté du présentoir, Chanel. Oui, j’ai dit il y a peu que je n’aimais pas le maquillage Chanel. Je reconnais mon erreur, c’était en souvenir des rouges à lèvres et du vernis à ongle de mon adolescence, qui à l’époque ne tenaient pas du tout. Parce que là m’attendait un autre gloss « poussière d’étoile » (c’est pas marqué sur le tube, c’est moi qui les appelle comme ça). Tremblante d’appréhension (va-t-il sentir la tarte au citron ? avoir goût de crème caramel ?) j’en mets sur ma main, je sens… rien ! Je lèche… toujours rien ! Miracle, gloire et beauté !!!

La main couverte d’étoiles et de salive (oui j’en rajoute), je choppe une vendeuse afin d’obtenir la merveille. C’était mon mec qui était content que tout ça ne m’ait pris que 45 minutes, au final.

Comme quoi, la cosméto, c’est comme les légumes pour les enfants, faut pas se décourager, et toujours réessayer.