Il y a aujourd’hui chez Sonia un billet que vous DEVEZ lire.
Parce que ça peut arriver à n’importe laquelle d’entre nous.
Et parce qu’elle a réagi admirablement, et que je suis monstrueusement fière d’elle.
Il y a aujourd’hui chez Sonia un billet que vous DEVEZ lire.
Parce que ça peut arriver à n’importe laquelle d’entre nous.
Et parce qu’elle a réagi admirablement, et que je suis monstrueusement fière d’elle.
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151 commentaires
J’ai vu, j’ai commenté.
Et fait le rapprochement entre certaines réactions des amis de “Gérard” et le troll dans les coms du billet d’Anne So de la semaine dernière: pourquoi quand un evictime ose parler, est-ce considéré comme de l’impudeur et du déballage de linge sale? Honteux.
Merci Hélène,
Je viens de le lire en fait, en me connectant comme chaque matin sur mes blogs préférés ;-)
Je redirai juste ce que j’ai mis sur son blog : je me suis toujours dit qu’à la première baffe, voire même la première fois qu’un mec me parle mal, ciao bonsoir je me casse.
MAIS je viens récemment d’avoir tout plein d’exemples de filles fortes, de filles qui savent ce qu’elles veulent, qui s’en laissent apparemment pas conter, mais à qui c’est arrivé. Alors ça fait réfléchir…
Enfin…
Perso je connais pas Sonia à part via son blog, mais je suis très très fière d’elle, comme je le suis de toutes les femmes qui ont eu le courage de dire : STOP !
yep Armalite, c’est intéerssant de voir comme il serait confortable pour ces messieurs si délicats, de museler leurs victimes…
vriginie c’est ça qui m’interpelle, c’est de voir à quel point ça peut arriver à des filles fortes et solides.
Il n’y a pas de “profil de victime”, comme je l’ai cru longtemps (bêtement, je l’avoue avec honte).
Oui, je l’ai vu son billet ce matin ! Ca m’a foutu la haine de le lire !
Et certains commentaires des soi disant ami de Gérard… Comment peux t’on prendre la défense d’un homme qui frappe une femme, bordel !
Armalite a raison, ca va avec le troll du billet d’Anne So !
Prends bien soin d’elle, Hélène. ( je n’en doute pas, bien sur !! ;-)))) C’est dans ces moments là où les amis sont importants !
Oui je l’ai vu ce matin – quel cauchemar! J’espère que tout va bien se passer pour elle à présent.
I’ve been there. Enfin le téléphone éclaté j’ai eu, la télécommande qui a volé en éclat aussi, le bureau d’ordinateur, j’en oublie sûrement.
Le jour ou j’ai eu l’intime conviction que la prochaine ça allait être moi, j’ai attrapé mon manteau et mon sac et je suis partie. Jusqu’ici c’est la meilleure décision que j’ai prise de ma courte vie.
Ce qui me choque aussi, c’est de voir le nombre de filles qui sont passées par là…
Il n’y a pas à avoir honte d’avoir cru à un “profil de victime”, tout est fait pour nous le faire penser, pour peut-être éviter d’avoir à vivre dans la peur…Si on se dit qu’il y a un “profil” de victime et qu’on n’a pas ce profil, alors on se dit que de ce côté-là on ne craint rien et que celui qui lèvera la main sur nous, on lui répondra direct que la porte c’est par là!
Hélas la réalité nous rattrape parfois en pleine figure. Le post de Sonia m’a serré le coeur.
Merci de l’avoir signalé ici.
J’ai lu le billet moi aussi.
J’avais l’impression qu’elle a fait la connaissance du même genre de type que j’ai pu croiser moi aussi.
Je suis restée longtemps dans l’illusion de croire que ça ne m’arriverai pas, parce que j’ai du caractère. Manipulée je le fut…
Il y a quand même des malades en liberté.
Jeté un oeil, heureusement qu’elle a réagit quand même tôt et que ça n’a pas trainé pendant des mois et des mois. C’est très courageux….et on se rend compte aussi que ça peut arriver à n’importe qui l’amour obscurcit souvent les choses c’est là le drame. dédramatiser des faits pourtant grave.
Comme quoi il faut toujours rester sur ces gardes et guetter le dérapage
Tout pareil, j’ai été hyper choquée… et admirative de Sonia qui a une fois de plus montré à quel point elle était forte, et qui a eu la meilleure réaction qui soit !!!!!
Je suis juste sur les fesses… Ca fait mal de lire ça mais c’est tellement révélateur que “ça n’arrive pas qu’aux autres”… :(
Les filles si vous continuez à vous laisser avoir bêtement par les provocations des trolls, je ferme les commentaires.
ON NE PARLE PAS AUX TROLLS, il faut que je le dise en quelle langue ?
Très choquée de mon côté aussi… filles fortes, faibles, belles, moches, grosses, minces, grandes, petites…. PEU IMPORTE: rien n’explique ou n’excuse la violence conjugale!!!
Et je profite aussi pour vous dire qu’il n’y a pas que les femmes qui en souffrent…
Des hommes peuvent être battus aussi… et souvent, ce n’est pas que l’amour qui les empeche de partir ou de porter plainte, mais la honte de se faire taper/tabasser par une femme.
Sonia, je te souhaite d’être heureuse!!!!
@MariondeLyon : c’est à peu près 10% des femmes qui sont concernées par les violences conjugales (ou plus exactement, 10% des conjoints qui sont violents), dans ma petite PME il y a 10 femmes, et aucune célibataire, je me dis que statistiquement une d’entre elles se fait cogner dessus, dans la classe de vos enfants pour celles qui en avez, 2 ou 3 gamins voient leur père cogner sur leur mère.
Ce sont des chiffres affolants.
Et ce n’est que la violence “conjugale”…
Le billet de Sonia me met dans une colere profonde, un sentiment d’injustice qui me donne envie de hurler… Effectivement, partir a la premiere baffe, ca nous parait a toutes une evidence, mais quand on lit ces femmes geniales et intelligentes qui ne le font pas, c’est qu’il y a quelque chose de plus complexe – donc Bravo a Sonia d’avoir eu le declic, vraiment.
C’est tres important qu’elle en parle, de sa maniere a elle, et que surtout elle ait porte plainte – j’espere qu’elle va bien aujourd’hui.
@Nicole…
Mon père a été marié 10 ans à une femme violente. Elle n’a à ma connaissance levé la main sur lui qu’une fois (du moins, je ne l’ai vue faire qu’une fois) avec une poele en fonte… Elle était extrêmement violente moralement, la reconstruction a été dure et n’est pas fini pour mon père et ses enfants.
Il n’a pas porté plainte, qui croirait un gaillard de 1m82 et 75kg incapable de se défendre devant sa bonne femme d’1m60 et à peine 50kg ?.. C’est les remarques que j’ai entendues quand j’ai raconté à des amis qu’elle l’avait frappé…
Les femmes victimes de violences conjugales sont souvent rongées par la culpabilité.
Les hommes victimes de violences conjugales ont souvent honte.
Dans les deux cas, ils se taisent souvent.
J’ai lu ce billet cette nuit et il faut un sacré courage pour affronter la situation… d’autant plus qu’on ne connait pas les réactions “après” du monsieur…….
Manipulée j’ai été, mais pas comme ça…….
Difficile de savoir dire je l’aime et de le mettre dehors…..
Garde le cap Sonia,
Merci mille fois mon Hélène d’avoir relayé mon billet !
Je n’ai pas osé te demander de le faire hier… Mais je crois qu’il y une sorte de lien karmique entre nous deux. T’as du entendre le dedans de moi-même en fait ;)
Des bisous glossés (et j’ai adoré notre discussion téléphonique hier soir).
“Chez les femmes de 16 à 44 ans, la violence domestique est la principale cause de décès et d’invalidité, avant le cancer, les accidents de la route et même la guerre.” Source: Organisation Mondiale de la Santé.
En Suisse, une vingtaine de femmes meurent chaque année des suites de violence conjugale. Il existe des sites français mais je ne les connais pas assez bien pour en recommander un en particulier. En attendant, des infos fiables se trouvent ici: http://www.violencequefaire.ch/fr/index.php
Donc oui, il faut en parler, c’est primordial! Et plein de bons voeux à Sonia pour sa “reconstruction”!
C’est fait…
J’ai lu ce billet hier soir, et j’ai même pas commenté, parce que… que dire qui n’a pas été dit? Et aussi parce que Sonia m’impressionne un peu, j’ai peur de commenter sur son blog ;-) Et elle continue de m’impressionner, quel courage! Je ne suis pas sûre que j’aurais pu en faire autant. Faire partie des filles “fortes” (oui, dans les deux sens du terme, ça va!) n’empêche pas de se retrouver dans des situations destructrices, dans lesquelles on peut rester engluées sous prétexte que “oui mais je l’aime, c’est pas ça le plus important?”
(Sonia, j’te kiffe, j’te love, tout ça quoi, mais en secret, faut pas le dire aussi!)
Une soirée étudiante, il y a quelques années. J’y vais avec une copine : c’est sympa, on va rencontrer du monde !!
Elle rencontre effectivement un garçon. De fil en aiguille, ils se revoient, se fréquentent. Jusqu’au jour où… la première claque. Et lui de dire “la première fois, ça surprend, mais tu verras, on s’habitue très vite”.
Elle m’a appelé terrorisée, parlant à demi-mot parce qu’il était toujours là.
Je débarque et on file au commissariat. J’ai bien cru que j’allais en recevoir une moi aussi.
Jamais d’excuse, jamais de raison. Il y a des raisons valables pour faire mal à quelqu’un ???
je la félicite pour avoir trouvé la force de le quitter, quitter quand on aime c’est dur !
Je te souhaite beaucoup de bonheur
Je dirais la même chose chez Sonia…
Aprés tout ce qu’on a pu lire , voir ou entendre, Des dizaines de reportages, d’articles sur le sujet Je ne comprends pas que l’on puisse encore CROIRE aux excuses d’un mec qui vous met une baffe.
Que certaines nanas restent ou pardonnent parce que elles sont naïves, crédules, voire un peu bêtes, ou mère avec 5 mômes, sans le sou…à la limite …
Mais qu’une nana comme Sonia soit tombée dans cet enfer….ça me surprend vraiment et me fait bcp de peine pour elle.
Le profil et le scénario du type qui frappe et qui 3 minutes aprés s’écroule à genoux, en pleurs en criant que c’était une erreur, qu’il nous aime trop, et qu’il ne veut pas nous perdre est hyper classique… C’est TOUJOURS la même rengaine.
Mesdames, mesdemoiselles, arrêtez de boire les paroles de ces types qui ne sont que des pervers, des manipulateurs, et souvent beaux parleurs… TIREZ VOUS dès le 1er signe!!
Un geste comme celui là ne se PARDONNE PAS!! Jamais!!
Je trouve révoltant qu’il y ait toujours quelqu’un pour leur chercher des excuses.
Quand bien même on serait très chiantes et eux raides dingue amoureux comme ils ne l’ont jamais été, ça ne leur donne en aucun droit le droit de lever la main sur l’une d’entre nous.
Anouk, je trouve aussi Sonia tellement belle,intelligente, drôle et touchante que j’en serais presque intimidée…
Je crois que c’est pas si simple…des fois n a beau le savoir qu’au moindre coup il faut se barrer…ben je crois que parfois perd toute raison face à l’homme qu’on croit aimer…
J’ai lu le blog de Sonia ce matin, et ça ma beaucoup touché et émue. Et la décision qu’elle a prise est la bonne.
En tout cas, elle a tout mon soutient (même si je sais qu’elle veux pas qu’on s’appitoie sur son sort;))
2 millions de femmes régulièrement battues en France. Combien le sont juste de temps en temps?
C’est pour ça que quand on me traite de sale féministe frustrée j’ai de la fumée qui me sort des oreilles.
On commence à en parler un peu. Mais pas encore assez. C’est encore tabou ou alors sujet de “blague”. Pas plus tard qu’hier soir j’ai envoyé un courriel à M6 suite à leur émission du soir où un homme déclarait que “la mayonnaise c’est comme dans l’amour: d’abord on la fouette avant de la monter”. Si ça vous intéresse j’ai mis ça sur mon blog. C’est inadmissible car ça banalise la violence la plus tribale à une heure de grande écoute dans une émission dite familiale.
Tant qu’on tolérera les blagues sur les femmes qui aiment le fouet, sur les blondes qui ne savent pas ce qu’elles disent donc pas ce qu’elles veulent sauf du sexe hard, ça ne bougera pas.
Merci à Sonia d’en avoir parlé. C’est courageux mais salutaire. Je suis admirative.
Moi aussi Sonia (que je ne connais pas autrement que par son blog) j’en suis fière.
La violence conjugale n’est pas choses rare, mon père qui est instit’ (ouais prof des écoles) a eu l’occasion plus d’une fois de voir des mères arrivées à la sortie des classes les yeux cachés derrières des lunettes et le visage boursouflé. Ne pas hésiter à en parler, ne pas se renfermer, c’est déjà ça. Porter plainte, ça reste quelque chose de très dur et c’est pour ça que j’admire Sonia :)
Merci à Sonia pour ce témoignage.
Et même si je ne la connais pas très bien, je la trouve extrêmement courageuse et digne, surtout quand on voit les réactions du fan club de Gérard….
Mais surtout, qu’elle ne retire pas sa plainte, ne serait-ce que pour toutes les autres femmes dans le même cas. Globulita l’a déjà dit, les violences conjugales sont LA PREMIERE CAUSE DE MORTALITE en France chez les femmes. Pardon pour les majuscules, mais le jour où j’ai entendu ça, j’ai cru que j’avais mal entendu.
Ah le pouvoir du gloss quand même !
Réagir comme sonia l’a fait : chapeau !
Gloss power !
J’ai lu les commentaires, certains sont choquant notamment ceux qui le défendent.
Une fois c’est pas une fois de trop ?????
Le témoignage de Sonia m’a beaucoup touchée, la violence quelle qu’elle soit est insupportable et sa réaction a été exemplaire.
Bonjour les filles.
Je suis allée lire le post de Sonia. J’ai également ressenti ce mélange de rage et de révolte, de soulagement pour elle et d’espoir et de fierté. Une femme de plus est sauvé sur cette Terre.
Le hic dans notre pays c’est que les lois changent et progressent moins vite que la recrudescence de ce type de maltraitance.
Je rajoute un détail aprés mon 1er com (25), et pas des moindres
Aprés relecture de la note de Sonia. Le plus inquiétant, c’est qu’à priori elle l’aime encore…
Alors là…j’veux bien qu’on m’exlique…????
Chapeau bas Sonia.
Ma mere a mis 14 ans à sortir des griffes de son Gérard.
Non, ça n’arrive pas qu’aux autres…
@Miss Julie: t’as jamais été pintadement amoureuse ou quoi? ;)
Tout le problème est évidemment que ça ne s’explique pas, c’est con l’amour moi j’dis!
ahhh hélène lorsque j’ai lu le billiet de Sonia j’ai voulu t’envoyer un mail en me disant que ce serait bien si tu relayais le blog de Sonia et voilà c’est fait! Merci. Je crois en effet que c’est utile parce de l’extérieur on peut s’imaginer que ça n’arrive que dans certains milieux, que l’éducation, le niveau social peuvent épargner mais non en voilà la preuve!!!
Et surtout que malgré que l’on soit intelligent, que l’on ait du bon sens, on parvienne encore à culpabiliser, qu’il faut des amis autour de soi pour se dire que non on a eu raison de porter plainte ou de partir;
Je n’ai jamais connu ce genre de situation mais je n’ai pu m’empêcher de penser à une amie qui a un chéri très irascible et assez violent en parole et je ne voudrai pas qu’elle subisse cela.
Je ne remettrai pas ici ce que j’ai écrit chez Sonia, mais elle a été très courageuse et elle a eu raison de partir!
@ miss julie : il n’y a rien à comprendre. Le sentiment d’attachement ou le fait d’avoir des sentiments pour une personne qui nous fait du mal est malheureusement inexplicable et les personnes concernées se sentent souvent d’autant plus coupables d’avoir des sentiments pour leur “bourreau”. Et pour l’entourage c’est forcément incompréhensible.
le plus triste c’est les personnes qui s’en sortent pas face à leur bourreau, car de vie on n’en a qu’une …..
@Miss Julie: Je trouve ton dernier commentaire “bizarre”…Les sentiments ne sont pas une science exacte.
Tu ne peux pas du jour au lendemain, dire : bah ca y est, c’est fini je ne l’aime plus !!
Meme si c’est homme a fait des choses horribles, si Sonia est tombée amoureuse de lui, c’est bien qu’une part de lui-meme est bonne. (Attention, dans cette dernière phrase, je n’excuse surtout pas le comportement de Gérard, pas d’amalgame). Et donc, pour Sonia, comme pour toutes femmes amoureuses, tu te rappelle d’abord tous les points positifs avant de voir les points négatifs.
Et il est impossible de décider sur commande d’aimer ou pas…
@ ANOUK : ça me ferait très plaisir que tu laisse un comm chez moi.
C’est gênant de savoir que l’on impressionne.. Tu sais, ce n’est qu’un blog, un espace virtuel…
Et je ne mords pas. Même ma Maya ne mord pas. C’est dire ;)
@ MISS JULIE : j’étais la première à réagir comme toi avant…
je me disais : ‘tain, mais elles sont connes ou quoi ces gonzesses ? Un mec qui te baffe juste une fois, c’est impardonnable et faut se casser !
Je pensais cela jusqu’à ce que cela m’arrive en vrai. Et oui, je suis restée par amour et en pensant qu’il allait changer et se soigner.
Je l’aime encore. Oui.
Parce que l’on repense aux bons moments toussa…
Effectivement, l’amour ne se dicte pas.
Oui, il m’a fait du mal. Et justement le fait que je l’aime rend ma démarche encore plus douloureuse.
Mais je tiendrai bon.
Je ne cèderai pas.
Et je regrette de ne pas être partie à la première baffe…
@sonia: surtout soit forte même si c’est difficile… Tu te le dois!
J’ai lu le billet de Sonia qui m’a beaucoup touché.
Pour ma part je dirai juste que rien n’est blanc ou noir. Lever la main est INEXCUSABLE. Mais il ne faut pas oublier (et je le répête cela n’excuse en rien) que celui qui lève la main le fait certainement à cause de son histoire …. souvent des personnes qui ont elles même subit les coups ou vu.
Autour de moi j’ai l’exemple d’un couple dont le mari a souvent été violent, il a réussi a admettre qu’il avait un pb et s’est fait soigné et suivre pour ne plus jamais refaire ça à quiconque … ça n’excuse pas ce qu’il a pu faire par la passé c’est sûr mais le fait qu’il en ait honte, ai conscience d’avoir un pb et voulu changer ça en lui (et aussi par amour de sa compagne) est pour moi différent du cas, par exemple de mon père qui à le même pb, mais l’a toujours nié (l’alcool est un bon alibi!).
… Rien n’est simple … la victime est de toute façon victime mais le “bourreau” a peut-être été aussi une victime : il faut arriver à briser la boucle!
Et puisqu’ici elle ne nous a pas dit d’éviter les “ma pauvre, quel courage, je suis fière de toi”, je me lache. Parce que “Non di djos” comme on dit par chez moi, quel courage!!!
Chère Sonia,
Je n’ai pas de mots pour dire mon indignation à la lecture de ton billet, ça me serre le coeur.
Mais au moins il faut que je trouve ceux qui te témoigneront mon respect et mon admiration pour ton courage : d’avoir fait face, d’avoir réagi et agi, d’avoir écrit. Bravo.
(Merci Hélène pour ce relais !)
tout a été dit …
Je suis très fière de Sonia et de toutes ces femmes qui osent dire stop . Porter plainte est un pas de plus et je trouve cela remarquable.
Ca peut nous arriver à toute, le rappeler, témoigner, et se soutenir est indispensable.
Un gros merci à Sonia pour ce post, et à toi Hélène pour le relayer. :-)
Pour avoir grandi au milieu de Gérards (et avoir risqué de terminer à six pieds sous terre avant mes 8 ans à cause de l’un d’entre eux), je suis tout à fait d’accord avec la conclusion numéro 2 de Sonia.
Je n’ai jamais vu aucun de ces mecs s’amender, même si je sais que certains arrivent à vaincre cette part d’ombre, comme le dit Tasneem.
Alors en attendant, dès qu’un coup est porté, il faut s’en aller. La vie est trop courte pour vivre dans la peur de se faire massacrer, et dans la douleur qui suit les coups. Même si on l’aime, même s’il (ou elle) est super gentil le restant du temps… l’autre part de lui (elle) est trop dangereuse.
Bravo Sonia pour ton courage. :-)
Je confirme ce que dit Youplala… à moins d’une prise de conscience et d’une thérapie efficace (et d’un arrêt de la consommation d’alcool bien souvent…), les types violents NE CHANGENT PAS.
Une fois que la ligne jaune a été franchie, mais que le pardon a été accordé et que tout est “rentré dans l’ordre”, le même schéma recommence, et c’est l’escalade de la violence.
“Puisque, malgré une gifle ou deux, on est encore ensemble, c’est que c’est pas si grave, non?”
Alors dire Stop, partir, c’est avant tout se protéger, mais c’est aussi éventuellement permettre une prise de conscience.
Et c’est essentiel.
Peut être que la prise de conscience n’aura pas lieu sur le coup, mais quand ça arrivera une fois, puis deux, puis qu’il se retrouvera devant un juge, entre 2 gendarmes, puis, puis…
Qui sait?
Encore une fois, BRAVO, Sonia, tu as eu la réaction qu’il fallait, même si c’est terriblement difficile.
Gloss Power !!!!!!!!! ;)
Sonia, ne regrettes rien, tu es partie.
Je n’ai heureusement jamais été dans ce cas, mais de drôles d’expériences m’ont fait réaliser que dans l’urgence on ne réagit pas du tout comme on a imaginé qu’on le ferait. Avoir des avis sur des situations et vivre ces mêmes situations n’a rien à voir.
Tiens bon maintenant et n’hésite pas à faire appel à tes amis pour t’aider. Même si c’est dur de demander de l’aide quand on est une “grande fille” qui a l’image d’une “forte tête” comme toi (la preuve tu en intimides même certaines par blog interposé : ça doit être le gloss powa ;-)).
Merci les filles pour vos réactions, et merci de rappeler que RIEN ne donen droit à quicnque d’être violent (à part la légitime défense), et que ce genre de malade mental ne change JAMAIS.
Il y a une question que je me pose depuis ce matin : pourquoi, quand un mec nous met une baffe (c’est un nous théroique, grâce au ciel jusqu’ici j’ai été épaagnée), on ne la lui rend pas, tout simplement ?
Je pose la qusetion par vraie curiosité, il n’y a aucun sous-entendu négatif dessous ou dieu sait quoi. Je me pose réellement la question.
@ Hélène : parce qu’on accepte, on rentre la tête et on ravale ses larmes
La stupeur peut être?
Ou la crainte que les coups engendrent eux-mêmes d’autres coups, et qu’on n’en sorte pas vainqueur?
Malheureusement, contre la force physique masculine, on ne peut pas toujours lutter (j’ai failli mettre supériorité physique, mais je me suis ravisée…).
Je suis désolée de ce qui est arrivée à Sonia, mais comme je lui ai écrit sur son blog ce matin, c’est une très bonne chose qu’elle ait eu le courage d’en parler. Déjà parce qu’on ne dénonce jamais assez les violences conjugales, mais aussi parce que ses (nombreux) lecteurs ont suivi le début de leur relation, je pense que tout le monde s’est dit que ce mec avait l’air fabuleux. La preuve en est qu’il n’y a pas de profil type, ni chez les victimes, ni chez les agresseurs.
Sonia, j’espère que cette histoire fera vite partie du passé. Sois fière de ta force !
Je suis heureuse de voir les réactions des gens (dans leur majorité), à l’époque de l’affaire Trintignant/Cantat, je désespérais un peu de l’humanité en voyant la bienveillance dont bénéficiait Bertrand Cantat…
Je pense que dans ces cas là on reste tellement “bêtes” d’avoir été giflées que rendre le coup ne nous traverse pas l’esprit. Je crois aussi que ça dépend de la nature des personnes et de leur manière de réagir face à la violence.
et peut être aussi le fait que la violence est rarement isolée, mais participe d’une dévalorisation et d’une culpabilisation perpétuelle (“c’est de ta faute”, “tu l’as bien cherché” etc), en lesquelles la victime finit par croire…
Tiens, c’est vrai, Hélène c’est une sacrée question…
J’aurais rendance à dire moi aussi, que c’est par stupeur, incompréhension, peur des coups.
Mais en fait, je n’en sais rien.
Parce qu’on ne peut pas répondre de cette façon, parce que “malheureusement”, on n’a pas le dessus physiquement bien des fois.
Pff, j’en sais rien en fait…
Je pense qu’il y a aussi le conditionnement. On se coupe soi-même les ailes à ne pas rêver d’un ailleurs, d’un autre homme qui ne nous ferait pas subir ça. Je précise que je ne culpabilise personne, j’ai moi-même été victime de ce genre de violences pendant quelques années et je dis ça après avoir passé du temps sur moi à essayer de comprendre pourquoi j’étais restée. Cela n’excuse et ne justifie en rien un comportement violent.
je crois que ça arrive, Hélène, parfois ça désamorce la violence; parce que les coups portés de part et d’autre instaurent une forme “d’échange” qui n’assouvit pas le besoin de pouvoir de celui qui frappe
parfois ça se transforme en baston, qui peut même être régulière, mais qui sous des dehors violents n’est qu’une variante des “disputes” verbales (cela reste de la violence, et cela doit être refusé, IMHO, mais cela ne dit pas du tout la même chose sur la dynamique du couple)
parfois ça ne change rien, tu rends la baffe et le mec en face est bien plus costaud, et te démonte la tête histoire de te passer l’envie de te défendre la prochaine fois
Mais le plus souvent, je crois, la victime ne se défend pas car elle est prise par surprise, qu’elle ne peut/veut pas y croire, et qu’ensuite tout est fait pour qu’elle se croie responsable de ce qui est arrivé (la preuve: elle ne s’est pas défendue)
Les femmes que j’ai connu savaient que si elles se défendaient physiquement, non seulement leur mec serait beaucoup plus fort qu’elles, mais qu’en plus le fait de se défendre provoquerait un déluge de coups encore pires que la raclée en cours.
Il fallait donc “juste” attendre qu’il se calme et encaisser sans rien dire.
OK, merci pour vos réponses les filles.
Parce que ça ne me viendrait jamais à l’esprit de baffer quelqu’un.
Homme ou femme.
Que je n’ai pas été élevée comme ça. Même si c’était par “des sauvages” (dixit Gérard…).
Et certainement aussi, car rendre une beigne impliquerait une bagarre encore plus violente… Cassage de dents et Cie…
je suis tellement lente que plein de filles ont répondu avant moi, du coup on dirait que je les ignore alors que je dis la même chose, au fond.
Bref, tu l’auras compris, je répondais directement à la question que tu te posais, car je pense que cela arrive régulièrement, que la baffe soit rendue.
Hélène on a beau se poser la question, dans ce genre de situation, on ne sait pas du tout comment on réagirait.
Tant que c’est théorique, c’est irréel.
Face à la réalité c’est la survie. C’est un réflexe. Tout va en général tellement vite, qu’on a beau être conditionné, c’est le cerveau reptilien qui prend les commandes.
Pour moi, c’est impossible de dire : “Le jour où ça m’arrive, je réagis comme ça”
Je pense que c’est la peur de prendre d’autres coups, d’énerver la personne.
Quelqu’un sous l’emprise de la colère n’écoute personne. Ce sont les nerfs qui parlent.
Je ne tenterai pas de rendre un coup à quelqu’un qui est sur les nerfs. On ne se jamais jusqu’où ca peut mener malheureusement.
Puis, il y a également le facteur de la force physique.
Mais effectivement certains seraient tellement bouche bée de ce retour, que ca l’air calmerai rapidement !!
Tout pareil que Mah Yu (com64) ;-)))))))
Fanchette je n’ai aps dit “le jour où ça m’arrive, je rendrai la baffe”, je me suis juste demandée pourquoi le réflexe était de ne pas le faire ;-)
Et ce que dit Sonia me semble faire sens : effectivement, faut pas exciter le cinglé pour qu’il cogne encore plus fort.
Hélène, ne le prends pas mal, mais le “JAMAIS” me semble tellement définitif qu’il m’effraie.
Je m’explique, (et il s’agit bien sur uniquement d’un avis personnel fait à partir d’expériences également personnelles), s’il s’agit d’un “jamais” pour faire comprendre aux victimes qu’elles ne doivent accepter en aucun cas et ne pas croire au changement possible de la personne violente (qui le promet toujours), je comprends la logique du discours (qui est également vrai dans la plupart des cas).
Néanmoins, le “jamais” est un peu effrayant pour la personne (et je le redis inexcusable!) qui prend finalement (et quelque soit la raison, rupture, dépot de plainte …) conscience de la gravité de ses actes et cherche à se faire aider, soigner ….
Je reconnais que ce cas de figure doit être extrêmement rare par rapport au nombre de personnes perpétuant des violences et que même dans le cadre du couple d’amis que j’ai cité, personne ne peut garantir que cela ne se reproduira pas un jour mais tout de même dire “JAMAIS” c’est ne laisser aucune possibilité de changement, d’évolution, de prise de conscience chez l’individu….
Je n’ai pas vécu directement la violence dans le sens où on ne m’a jamais frappé, mais les scènes de violence entre ma mère et mon père, puis entre mon père et sa seconde femme sont mes principaux souvenirs d’enfance (mon père venait parfois me chercher dans ma chambre pour que j’y assiste).
Je ne pense pas qu’il changera un jour … mais je ne pense pas qu’il soit bon de généraliser même si cette vérité (le “jamais”) vaut pour la quasi-totalité de ces hommes violents. Certains peuvent, dans de rares cas, être capable de trouver la cause de tout ça et d’y remédier et ce “jamais” devient alors injuste pour eux et violent à son tour.
Il s’agit simplement d’un questionnement, je ne cherche en aucun cas à minimiser la gravité de tout ça et encore moins à dire aux victimes : lorsqu’il vous dit qu’il changera, croyez le, car bien sur, ce n’est QUASIMENT jamais le cas.
En fait, je crois que j’ai de toute façon du mal avec les jugements définifs quel qu’il soit …
Désolée pour ce message un peu décousu, c’est juste que j’avais envie de rebondir …
à Anouk / Jube et Marion de Lyon: Désolée les filles mais je ne peux pas être d’accord avec vous. Je ne PEUX COMPRENDRE que l’on puisse encore aimer un mec qui a envie de vous fracasser la tête et de vous détruire, psychologiquement parlant, par sa domination malsaine. ( Si si, j’ai été amoureuse, je vous rassure, et je n’ai pas 18 ans et demi. ;-))
A Sonia: Merci pour ta longue réponse. Néanmoins, je ne te cache pas qu’elle m’inquiète car si tu l’aimes encore…Avec le temps, il y a de fortes chances que tu replonges.
Ce mec risque de te couvrir de fleurs, de lettres, de mots doux et tendres… d’implorer ton pardon duranrt des semaines, ou des mois en te jurant que tu es la femme de sa vie!!
C’est LA SUITE LOGIQUE du scénario. ( tu verras…)
Je te recommande donc vraiment de faire gaffe et de refuser systématiquement tout ce qui peut venir de lui.
Mes coms peuvent paraitre un peu durs. Ce n’est pas le but!! C’est juste parce que je pense à toi et que je ne te souhaite que le meilleur. Les bons moments que tu as eu avec lui devraient être chassés de ton esprit, par ce comportement INADMISSIBLE qu’il a eu avec toi.
Surtout, tiens le coup et ne cède plus jamais!!
miss Julie, tu as l’air de bien connaître ce scénario, l’as-tu vécu toi-même ?
Si ce n’est pas le cas, bien sûr tu ne peux pas comprendre qu’on puisse aimer qqn qui vous détruit…
Tasneem effectivement peut-être que dans un cas sur 27.000, le mec est récupérable… peut-être… dans un cas sur 27.000…
à Hélene: Je pense que les femmes ne répliquent pas, car comme l’a dit Marion de Lyon, en général, la force de l’homme est nettement supérieure et que la peur de se faire totalement explosée est la plus grande.
D’ou bien souvent, un repli de la victime ou des pleurs pour faire cesser les coups de l’autre.
Pffffffff!! quelle misère tout ça….
il y a un mois environ, j’ai mis une claque à la personne avec qui je sors depuis 4 ans. C’était la 1ère fois mais ça faisait suite à plusieurs crises de violence verbale.
Elle m’a pardonné à chaque fois. A chaque fois, je lui promets que je ne recommencerai plus jamais mais je sais au fond de moi que c’est faux car je n’arrive pas à me contrôler quand je suis en colère.
je sais que j’ai un problème mais je n’arrive pas à m’en sortir….
Etienne si tu cours tout de suite chez le psy, tu arriveras peut-être à ne pas l’envoyer à l’hosto (et toi en taule)…
Bravo Sonia!
je ne suis pas dans ton cas, mais il est certain que c’est déjà difficile de prendre conscience de cette situation, et encore plus d’agir en quittant la personne ou en portant plainte. Je suis de tout coeur avec toi et suis ravie de voir que cela ne t’empêche pas de vivre, de poster des super billets et de glosser :)
@ Etienne… Si tu sens que tu as un problème c’est toujours un pas vers la “guérison”. Peut-être devrais-tu consulter un spécialiste, quelqu’un qui saura déceler le problème…
Tasneem, je crois que je vois ce que tu veux dire.
J’ai évoqué chez Sonia quelques (rares) cas dont j’ai eu connaissance, dont un de façon directe, où un couple avait fait ENSEMBLE, la démarche de se reconstruire après avoir basculé dans la violence.
Apparemment, il est important de porter plainte quand même (je ne généralise pas, j’observe à partir de cas réels), d’aller au bout de la démarche, avec jugement , condamnation et peine (le tribunal accepte le plus souvent, dans ces cas là, de transformer les peines de prison en amendes), en général assortis d’un suivi psy.
Si le coupable a “payé sa dette”, si la victime a “tourné la page”, pourquoi ne pourraient il vivre, ensemble ou chacun de son côté, une nouvelle histoire, sereine et respectueuse?
Ceci posé, on est bien d’accord que ça se passe trèèès rarement comme ça, hélas.
Etienne, j’ai regardé un peu sur le net, malheureusement le Canada semble bien plus avancé que nous sur ce point, sur ce site http://www3.sympatico.ca/saharas/index.htm il y a un forum d’aide pour les hommes qui violentent leurs femmes, peut-être pourras-tu y trouver du soutien.
Admettre qu’on est violent et que ce n’est pas normal c’est déjà un pas courageux de fait, il faut continuer.
@ miss julie : je ne cherches pas à te convaincre, je dis simplement que cet attachement si bizarre soit-il est inexpliquable. C’est comme ça. Je crois que c’est difficile à comprendre, comme beaucoup d’autres choses qui sont inexplicables, pour les personnes tant que l’on ne se retrouve pas dans la situation. Et les personnes qui vivent ont elles-mêmes du mal à se l’expliquer !
Comme l’a dit Sonia (comm 43) on s’est peut être toutes dit un jour que les filles qui subissaient ça et qui restaient étaient stupides ou je ne sais quoi mais je crois que Sonia l’a très bien dit :”Je pensais cela jusqu’à ce que cela m’arrive en vrai.”
Et tu sais miss julie le fait d’avoir des sentiments pour une personne qui nous fait du mal est dur à gérer et rend les choses encore plus difficiles et la culpabilité plus grande.
@Etienne, ce texte pourrait t’intéresser: http://www.vires.ch/violences/alternatives.htm
Je suis désolée, c’est encore une référence helvétique mais je pense qu’avec un petit googlage, vous pouvez trouver des associations de ce type en France.
Je tiens quand même à préciser que les hommes ayant recours à la violence ne sont pas, dans leur immense majorité, des malades mentaux.
Etienne, pour commencer tu peux déjà appeler des numéros anonymes pour parler de tout ça, ils pourront certainement t’orienter.
Tiens, voilà ce que j’ai trouvé pour les hommes et les femmes auteurs de violence:
http://www.sosfemmes.com/ressources/contacts_hommes_violents.htm
(J’espère que ça ne te dérange pas Hélène, que je mette ce lien. :-))
Meuh non pas du tout, au contraire, vous êtes choutes de chercher des solutions pour Etienne, lel filles (il est effectivmeent courageux de réalier son problème, et de le verbaliser ici).
Bonjour,
Bien sur, toutes mes félicitations à Sonia d’avoir la tête bien sur les épaules et d’avoir les bons réflexes.
Et moi, je tiens à dire que je suis restée après la première baffe. Je suis restée après la première baffe et je la lui ai rendue. Et il m’a tordu les doigts, j’ai arrêté les frais dans l’escalade de la violence.
Je suis restée après. Deux ans et demi. Et il n’a JAMAIS au grand JAMAIS recommencé quoi que ce soit de ce genre. Je n’ai même jamais eu peur de lui, de ce qu’il pouvait faire. On s’est séparés pour d’autres raisons.
Je tiens à dire que si la plupart ne rendent pas les coups, c’est parce qu’elles sont étonnées. Ensuite parce qu’elles savent bien que contre un mec en fureur, une femme n’a aucune chance, à moins d’etre ceinture noire de Tae Kwon Do, bien sur. Et enfin parce qu’elles sont plus malignes et plus respectables (que moi) que leur agresseur : elles ne font pas ce qu’elles pensent qu’elles ne doivent pas faire.
En ce qui concerne le profil de la victime qui n’existe pas, ma conviction personnelle est qu’il n’existe p-e pas de profil MAIS il existe des moments dans l’existence où on peut se transformer en “oiseau pour le chat”. Même les plus fortes, les plus calmes, les mieux basées d’entre nous ont ce genre de moments dans l’existence où, emportée par la peine ou même par l’euphorie, on baisse sa garde. Et c’est ce moment là que choisit l’agresseur pour mettre un pied dans la porte. D’ailleurs, ca arrive rarement au tout début des histoires d’amour : il y a toujours un moment de lune de miel et puis PAN ca commence.
Alors non, pas de profil. Mais des moments, oui.
D’ailleurs, il n’y a pas de profil d’agresseur non plus : la seule compétence requise est celle de pouvoir se servir de son corps pour faire mal. En gros, on en est tous capables, si la personne en face de soi appuye au bon moment sur les bons boutons.
Ce que je veux dire par là, c’est qu’il y a bien évidemment une victime dans ces affaires de violences. Et s’il y a une victime, il y a un coupable, bien évidemment aussi. Mais tout ceci fait partie et est la suite d’une dynamique de couple, complexe (basée sur des dynamiques individuelles), qu’il est très intéressant de comprendre, une fois qu’on est un peu remis de ses émotions.
Bon, et je termine (parce que ca va bien un moment, le rabâchage) en disant à toutes celles à qui c’est arrivé que victime n’est pas synonyme de faible et que ce n’est pas parce qu’elles ont mis le pied dans un engrenage qu’elles doivent avoir honte de quoi que ce soit : on fait ce qu’on peut, avec ce qu’on a.
Hélène, j’aurai apprécié un peu plus de “compréhension” et de “compassion” au lieu de cette réponse laconique mais très dure.
Oui je te demande pardon, Etienne, sincèrement. Je suis tellement remontée contre “Gérard” que ça me fait un peu perdre les pédales, du coup ça t’est tombé dessus alors que tu venais avec ta sincérité et ta volonté de sortir de ça.
C’est très injuste, je te demande pardon, vraiment.
@Etienne > Tu sais où se situe le problème : quand tu es en colère, tu ne controles plus rien. Donc, direction un psy pour apprendre à controler et exprimer cette colère de façon acceptable. Jurer à ta compagne que tu ne te mettras plus en colère est inutile : c’est un sentiment primaire qu’on ne controle pas.
Mais le savoir, c’est déjà avoir une partie de la réponse…
En même temps Helène, si ton commentaire est dur, c’est p-e parce qu’il est vrai. Tu le dis dur parce qu’il est “affectisé” de ta compassion pour Sonia, de ta non-violence et de ton féminisme mais… quand on désaffectise tout ça, tu dis une vérité : si on frappe, on risque de faire très mal et de finir en prison. Le fait qu’Etienne aime sa compagne ne change rien à l’affaire : un coup est un risque de dommages.
@ Etienne : c’est bien d’en parler et de comprendre où se situe ton problème mais il faut vraiment que tu te prennes en main pour guérir de ça. Tu dis que c’est la première fois que ça t’arrives, c’est qu’il y a peut être eu un déclencheur ou un je ne sais quoi, en tout cas c’est peut être dans cette direction qu’il faudrait commencer ton travail avec l’aide d’un psy ou autre personne compétente.
Mais enfin Etienne, tu devrais apprécier que tout le monde y aille de son petit lien pour essayer de t’aider. En ce qui me concerne, je peux faire preuve de compréhension concernant tes accès de colère incontrolables et tout comme Hélène, je t’inviterai à réagir vite avant qu’il n’arrive un drame tout simplement, que tu laisses trop emporter et que tu commettes l’irréparable. Vu la situation que tu décris, je crois que ce pas peut être franchi extrêmement rapidement et sans même que tu le vois arriver. Ne te laisse pas dominer par tes pulsions et encore une fois FAIS TOI AIDER. Il n’y a pas de honte à se faire épauler si c’est pour devenir meilleur. Tu as un caractère et une personnalité qui font que tu as des réactions malsaines. C’est le tournant, tu peux choisir ce que tu seras dans l’avenir : un mec un peu chaud bouillant mais qui sait se maîtriser, ou un mec incontrôlable et dans le pire des cas en taule (je suis d’accord avec Hélène sur ce point). Ne lache pas l’affaire et fais le bon choix pour toi et surtout pour ton amie. Ma compassion sera pour elle si tu n’y vois pas d’inconvénient.
Je crois surtout Etienne qu’il faut analyser le Pourquoi.
Pourquoi comme ça au bout de 4 ans, tu as décidé de lui mettre une claque. J’imagine que ce n’etait pas votre première dispute avec des “cris”…Etait ce un trop plein, etait ce un ras le bol…??
Effectivement, seul un psy pourra t’aider à comprendre ce problème, et c’est ainsi que tu t’en sortira.
Dans tous les cas,je trouve ça super courageux de ta part de témoigner ici… C’est surement le début de la guérison. Et surtout de nous permette d’avoir aussi l’envers du décor.
J’ai lu le texte de Sonia ce matin, et comme vous toutes, mes bras en sont tombés…
Je comprends pas la violence physique, c’est tellement loin de moi que j’arrive pas à imaginer (et à excuser encore moins).
@Miss Julie : Je voudrais revenir sur ce que tu as dit plus haut, à savoir que tu ne comprends pas comment on peut aimer son bourreau…
Ya qu’à voir comment se comporte les otages, ça s’appelle le syndrome de Stocklom.
Certes, on n’est pas tout à fait dans le même registre, puisque la victime, dans le cas présent, peut partir, ce qu’à fait Sonia, grand est son courage.
L’amour, ça ne se commande pas (ce serait trop simple).
Et à mon avis, comme Sonia l’a dit, il y a eu aussi de bons moments entre elle et Gérard.
Je suis passée par là (pas de coups physiquement, juste une petite torture psychologique qui vous tue à petit feu); j’avais le choix de partir, je ne l’ai fait qu’au bout de plusieurs années, mais jusque là, je suis restée parce que je l’aimais.
Il me faisait souffrir, mais je crois que j’avais aussi de la compassion pour sa personnalité… (très judéo-chrétien comme conception, je vous l’accorde, j’ai baigné là dedans toute ma vie).
Ce genre de personnage arrive à vous attendrir quand ils vous demandent pardon, et assurent qu’ils ne recommenceront plus…
Intellectuellement, on sait que c’est pas vrai, mais sentimentalement, on se dit : pourquoi pas??
Et comme on est optimiste et que l’on a une certaine empathie pour l’autre, on s’oublie soi même.
C’est aussi simple et compliqué que ça.
Je t’envoie plein de douceurs, Sonia…:)
Hélène,
Ta question me paraît très pertinente… je pense que si les femmes ne réagissent pas, c’est sans doute en partie, comme l’ont dit certaines avant moi, par stupeur (et donc peur) et faiblesse physique. Mais je pense que c’est aussi -et surtout- par culpabilité. Elles ont l’impression, quelque part, de l’avoir cherché (et par conséquent de l’avoir mérité).
Je dis ceci car la culpabilité paraît en filigrane tout au long de l’article de Sonia, et c’est ce qui m’interpelle le plus. Les hommes (ou femmes — je pense à ton ex-belle-mère Fantomette) qui battent leurs partenaires sont de très très bons manipulateurs; ils savent les faire culpabiliser et arriver à leur faire penser “cette gifle, finalement, je l’ai méritée”. Ce qui conduit à un raisonnement qui peut paraître paradoxal pour quelqu’un de l’extérieur, mais qui n’en est pas moins omniprésent dans le témoignage de Sonia: “Finalement il n’est pas si mauvais que ça; c’est moi qui suis fautive (jalouse, possessive, merdeuse-de-lessive, etc)”.
Sonia, j’aurais envie moi aussi de te dire que tu n’es coupable en RIEN !! Qui n’a pas déjà été jalouse et fais une scène à ce propos ? Qui n’a pas déjà rétrécit le pull préféré de son mec ? Je pense que Gérard a cerné ton point faible, qu’il a fait appel à une culpabilité beaucoup plus ancienne….
J’espère, Sonia, que tu ne prendras pas mal mes propos, et que tu te arriveras à te libérer de ce poids. En attendant, on te fait toutes des bisous glossés.
Si on ne riposte pas, il y a aussi une part de conditionnement… on nous a appris à ne pas nous battre… De plus, du coup, on ignore totalement comment se battre…
J’ai assisté une fois à un stage d’auto-défense et je me suis rendu compte que je retenais mes coups, y compris sur un coussin. Et je n’étais pas la seule dans ce cas. Le conditionnement, je vous dis :)
Courage à toi Sonia et bravo d’avoir osé briser le tabou. Saches que tu vas aider ainsi beaucoup de femmes à faire un premier pas vers leur libération.
Hélène, pour répondre à ta question sur “pourquoi on ne répond pas”, parce que des fois ça dégénère… pour de vrai. Dans mon cas, isolé et qui n’était pas dans le cadre d’une relation affective, j’ai répliqué, et eu *énormément* de chance que quelqu’un intervienne, sinon clairement j’aurais fini à l’hosto direct. Donc il y a aussi un instinct de survie : quand quelqu’un te frappe, si tu sens que tu ne peux pas (physiquement) avoir le dessus, la plupart des gens se roulent en boule et prient pour que ça passe, et c’est généralement (malheureusement) ce qu’il y a de mieux à faire.
Sinon, sur le problème de la colère, je pense qu’il y a deux choses différentes.
On peut piquer des colères monstrueuses à crier comme un malade, casser des verres et devenir tout rouge (bref, jusqu’à avoir l’air d’un fou furieux) sans pour autant lever la main sur quelqu’un.
Mon copain a déjà cassé des objets en face de moi lors de disputes violentes (verbalement), mais jamais il ne lèverait la main sur moi (enfin je pense !). On peut très bien avoir des colères à la limite de l’incontrôlable, sans pour autant foutre des coups à la personne qu’on aime.
OK pour le pourquoi on répond pas, Diribouini, je comprends.
Et pour le fait de péter des objets mais de pas péter des gens, je suis d’accord, ça n’est pas lié.
J’arrive tard et j’ai lu les commentaires en diagonale faute de temps, mais je plussoie evidemment ce qui a ete dit plus haut sur la necessite pour Sonia de sortir de cette relation sans regarder en arriere, et surtout sans remords ni regrets – plus facile a dire qu’a faire sans doute…
Un truc sur lequel personne n’a rebondi, il me semble, c’est que ce garcon tres riche, non content de l’avoir battue, lui ait tape 1000 euros avant de partir ? WTF, il est a 1000 euros pres ???? Ces manieres me semblent bien etranges…
Je suis absolument persuadee (du haut de ma non-experience de la violence, je l’avoue, mais dans ce domaine l’experience des autres est utile) que ce type recommencera : apres les bouquets de fleurs, les pardonne-moi etc.,viendront d’autres claques, d’autres violences psychologiques… et d’autres extorsion de sous :-(
A mon avis Sonia n’est ni la premiere ni malheureusement la derniere a tomber dans les griffes du monsieur…
Allez, je me joins a toutes les filles pour te faire des bises glossees, Sonia (avec mon meilleur gloss qui tient-de-la-mort-qui-tue mais qui colle).
Ce que tu dis est très juste Diripouf.
Que l’on soit submergé par la violence quand la personne d’en face appuie sur un mauvais bouton, je peux le concevoir.
Que l’on casse des assiettes, aussi.
Par contre, que cela oblitère toute la retenue qui devrait être inscrite dans notre corps quand il s’agit de blesser les autres (une sorte d’instinct de survie, mais concernant autrui, si vous voyez ce que je veux dire), c’est très mauvais signe.
Je suis certaine que Bertrand Cantat et Marie Trintignant étaient très amoureux l’un de l’autre et qu’ils avaient une relation passionnelle extrêmement cinégénique.
Mais sans la retenue dont je parle plus haut, ça a tourné au drame.
Je suis contente de penser que Sonia ne sera pas une autre Marie.
Pour moi ça rejoint le fait de savoir se retenir verbalement ou pas : quand on est en couple, on finit toujours par savoir ce qu’on pourrait dire pour faire super mal, en cas de grosse grosse engueulade.
Il y a ceux qui le disent, et ceux qui choisissent de ne jamais franchir la ligne parce que c’et mauvais pour tout le monde.
Attention : je ne suis pas en train de dire que le mec qui traite sa femme de grosse vache va forcément la frapper, mais quand même, ne pas pouvoir se retenir verbalement n’est pas bon signe.
Avec le décalage horaire je lis cette histoire bien plus tard que vous … mais quelle histoire ! Je n’ai lu les commentaires qu’en diagonale mais on peut mesurer le choc que ça nous fait de lire ça. Je crois que ça nous rappelle vraiment abruptement que ce genre de trucs, ça n’arrive pas qu’aux autres et qu’on doit toujours rester vigilantes, surveiller les signes avant-coureurs.
En out cas, je trouve Sonia bien courageuse dans sa façon de réagir … pour avoir eu une collègue de travail (de qui j’étais très proche) qui a souffert de violences conjugales, je sais à quel point c’est difficile d’en parler, d’avoir le courage de déposer plainte et de se séparer de la personne.
Oui c’est vrai ce que tu dis sur les dérapages verbaux Hélène, les insultes par exemple sont “borderline” pour moi…. Après, ça dépend aussi des caractères et des insultes en question, on est tous différents, moi si on me dit que je suis la dernière des connes je m’en tape le coquillard, par contre y’a d’autres mots dont le fait de les entendre la bouche de l’homme que j’aime me feraient reconsidérer sérieusement l’histoire.
(ouhlà, ma dernière phrase est limite incompréhensible, désolée !)
Non non, j’ai compris ;-)
Il m’est arrivé qu’on me jette des trucs très méchants à la gueule, et bien ça m’est resté comme la trace d’un coup, et je n’ai jamais pu oublier.
Du coup je fais super gaffe à ne JAMAIS franchir la ligne rouge, jamais (verbalement j’entends, je suis pas du genre à cogner sur qqn ;-)
Pour le coup de casser des objets, je le comprends très bien, ça m’est déjà arrivé. C’est comme une soupape de sécurité en quelque sorte. Casser un objet me soulage.
Mais jamais je ne pourrais frapper même si parfois, j’avoue, ça m’est venu à l’esprit.
Malheureusement, quand on commence, je crois que rien ne peut plus arrêter.
Après pour la violence verbale, pour moi, c’est du même acabit que la violence physique. On cherche à faire mal, pas de la même façon, ni au même endroit mais le résultat est le même.
Hélène, en réponse à ton com (71). En effet, c’est un sujet que je maitrise assez bien et qui me tient vraiment à coeur, car une de mes amies a bousillé une bonne partie de sa vie à cause d’un abruti fini!! J’avais beau tenté de la raisonner. Elle me rétorquait toujours qu’il allait changer…qu’il allait se soigner…voir un thérapeute…
Jusqu’au jour où elle a fini à l’hosto, le crâne en sang, et 2 cotes cassées!!
Une bonne collègue de bureau, également a vécu avec un jaloux maladif…et lorsqu’elle s’est confiée à moi, un jour où elle était à bout, j’ai vraiment eu l’impression d’entendre EXACTEMENT le même scénario que celui de mon amie. Un homme possessif, colérique chez elle, et doux comme un agneau à l’extérieur.
Aujourd’hui, Dieu soit loué, mon amie s’en est sortie, mais la plupart des hommes la terrorisent…Je crois qu’il lui faudra des années avant de pouvoir entamer une vraie relation amoureuse. Et encore…ce n’est pas sûr… Il l’a vraiment détruite.
Oui, mais toi tu n’as pas vécu ça, donc tu ne peux pas comprendre qu’on aime qqn qui vous fait du mal…
Cécile voilà c’est ça, ce qui me pose problème, c’est quand on cherche sciemment à faire du mal, d’une façon ou d’une autre.
Ouaip, moi j’ai une seule chose, une fois, qu’on m’a dite et qui m’est restée (et que je pardonnerai jamais, donc). Et un peu comme toi, je fais gaffe à pas trop déraper verbalement, parce que certains trucs sont très, très difficiles à oublier.
Hélène merci d’avoir relayé…j’apprécie de trouver cette diversité de sujets chez toi :-)
Je n’ai pas lu tous les com’s donc je ne sais pas si cela a déjà été dit : en France, une femme meurt tous les 3 jours sous les coups de son conjoint et cela touche tous les milieux…en parler, c’est lutter contre cette violence qui est un processus parfois complexe (mais je vais vous éviter le cours magistral du mardi sur la violence dite conjugale…)
Bonsoir les filles,
Beaucoup de commentaires …
J’ai lu le billet de Sonia, pas les commentaires sur son blog, pas tous ceux ci-dessus, les premiers seulement puis en diagonale.
J’ai les larmes aux yeux en pensant à mon amie Katia (bon, c’est absurde, mais j’ai changé son prénom), qui m’est très chère et qui a subi la violence de son copain à l’époque. Une très grande violence (il était ivre). Elle a riposté très méchamment (fer à repasser) mais en est ressortie très choquée et est tout de suite venue chez moi. Ce soir-là j’étais tellement en colère contre lui. On est retournées chercher des affaires “chez eux”, je le méprisais au plus haut point. Elle a fini par le quitter mais garde de l’affection pour lui (“il a des problèmes” [TU M’ETONNES ! !]). C’était il y a des années mais comme je suis très émotive en ce moment ça me tourneboule ce soir. Désolée si ce commentaire est décousu.
Beaucoup de filles et de femmes, trop, rencontrent la violence “conjugale” dans leur vie. La détresse que ça provoque me bouleverse toujours (je suis parfois très sensible).
Sonia tu as bien réagi, tu peux être fière de toi (j’espère que c’est pas trop larmoyant là, cf ta demande de non-mièvrerie dans ton billet ? ;-)
Je dois partir à la boxe mais je reviendrai lire un peu plus tard …
PS : mon copain m’a toujours dit que si je le frappais un jour au cours d’une dispute, il me répondrait par un coup aussi … Je sais à quoi m’en tenir ! …
C’est très difficile de dire “j’arrete tout” quand on aime quelqu’un, que se soit de violen ce physique ou morale…
je n’ai rien contre personne mais pour tout ceux qui ont peur de commenter chez Sonia, un jour quelqu’un m”a dit : comme tout le monde quand le papier craque on en a sur les mains… ca fait réfléchir….
Je suis bouleversée par le texte de Sonia. Je la lis régulièrement, mais n’ose pas lui laisser un commentaire… Je sais, c’est bête, mais que voulez-vous ….
Après une période assez difficile de ma vie (j’en ai déjà parlé, je ne vais pas m’étendre dessus ;-))) j’ai cru rencontrer quelqu’un de bien… qui s’est révélé être un monstre : insultes, violence verbale, pour finir par les coups… les excuses… les coups… les excuses…
J’ai honte de n’avoir rien dit, j’ai honte d’avoir laissé faire… mais j’ai fini par m’en sortir. Sauf que je n’ai pas voulu salir sa réputation (je devais m’en vouloir inconsciemment), et du coup, je n’ai jamais lâché toute la rage que j’avais contre lui… Depuis quelques années, grâce à mon mari, j’ai pu évacuer tout ça et me rendre compte que ce comportement n’était pas normal…
Et pour te répondre Hélène, je n’ai jamais rendu les coups par peur… A ce moment là, c’était un monstre que j’avais face à moi, je le lisais dans ses yeux…
J’arrête de me plaindre, et Sonia, si tu passes par là, j’aurais voulu avoir ton cran et écrire cet article !
Maria, ton commentaire m’a mis les larmes aux yeux…
Tu sais que j’ai longuement réfléchis avant d’écrire cet article.
L’écrire c’était une chose.
Le publier a été le plus difficile.
J’ai même voulu l’enlever en pensant avoir fait une erreur… Mais lorsque je lis ce genre de témoignages, tous ceux que les gens ont posé chez moi, ceux postés ici, et les mails reçus…
Je me dis : ça servira à une fille un jour, je l’espère vivement…
Bonsoir à toutes les filles,
Comme d’autres l’ont fait avant moi, j’envoie toutes les ondes positives possibles et imaginables vers Sonia, et toutes celles qui ont vécu des situations similaires.
Miss Julie, je lis certaines de tes interventions où tu exprimes ne pas comprendre que la personne qui souffre de cette situation (Sonia, en l’occurence) continue d’aimer l’individu maltraitant et ne se mette pas plutôt à le haïr.
Si je peux me permettre, je ne te suis pas tout à fait. Selon toi, le sentiment inverse de l’amour serait donc la haine… Je ne pense pas que ce soit le cas. Que ce soit par la haine ou par l’amour, aussi forts qu’ils soient, tu as un lien avec la personne. Et à l’instant où la personne te fait du mal, je suppose que tu la détestes aussi fort que tu l’aimes (Corrigez moi vite si je me trompe, je ne voudrais preter de faux sentiments à aucune d’entre vous !)…
Détester quelqu’un, c’est tout de même conserver un lien avec cette personne. C’est ce qui rend la démarche de Sonia aussi difficile…
Se détacher de quelqu’un passe donc par l’indifférence (et avant d’arriver à cette étape, je suppose que le chemin est très long…).
Ce que je veux dire, c’est que même si Sonia se mettait à détester cette personne, je ne vois pas en quoi cela soulagerait sa douleur !
Bref, je ne sais pas si j’ai été claire…
En tout cas, j’espère sincèrement avoir parlé avec suffisamment de prudence pour ne blesser aucune d’entre vous. Je vous souhaite à toutes d’aller mieux, et de vous reconstruire pas à pas.
En tout cas, je m’interroge beaucoup sur le sentiment de culpabilité que certaines d’entre vous disent ressentir. Je pense que c’est ce qui rend cette reconstruction si délicate…
Bon courage à toutes.
j’ai lu le billet de Sonia et ça m’a glacée.
Moi aussi j’ai assisté à ça quand j’étais gosse. Mon père frappait ma mère, sans avoir besoin d’aucun prétexte, et ce quasiment tous les soirs. Jusqu’à ce qu’elle apprenne incidemment que les services sociaux, sûrement alertés par une “bonne” âme (jamais personne n’est directement intervenu, pourtant tout s’entendait dans l’immeuble où nous habitions, et les coquards et autres traces de coups étaient bien visibles), s’apprêtaient à placer ses enfants à la DDASS. Elle a alors immédiatement entamé la procédure de divorce, et je ne l’en remercierai jamais assez (pour elle comme pour nous).
Enfin bref, tout ça pour dire que moi aussi je dis “si un jour il ya une claque ce sera la première et la dernière, parce que je me barre illico”, sauf que …….et si c’était pas si facile que ça, finalement ?
Alors je dis à Sonia : BRAVO, BRAVO et encore BRAVO, tu as fait le plus dur, ne lâche pas, on est avec toi !
j’ai lu le billet de Sonia et je ne peux qu’imaginer la difficulté qu’elle a pu avoir à le faire.
J’applaudis la démarche, du fond du coeur.
La fois où j’ai été confrontée à ça je n’ai pas pu faire grand chose, j’avais écrit un truc aussi, mais vu de l’extérieur (heureusement pour moi, malheureusement pour elle)
http://ilenfautpeupour.canalblog.com/archives/2006/04/22/1745093.html
Merci à Sonia pour ce qu’elle a fait aujourd”hui
Les Mules ce que tu dis sur la haine, l’attachement et la complexité des sentiments, est très fin et intéressant, merci !
Marmouset moi aussi c’est ça qui m’inquiète : “et si c’était pas si facile que ça, finalement ?”
J’ai lu et commenté aussi le post de Sonia et je rebondis aussi sur les commentaires ici car tout cela me parle profondément. Comme toi Hélène je pensais qu’il y avait des profils “type” jusqu’à ce que ça m’arrive, enfin je crois. Je dis “je crois” parce que finalement, comme tu le dis à propos de la frontière “verbale”, il y a des cas où ça reste subjectif. Je modalise à fond parce que en même temps je ne suis pas sûre qu’il n’y ait pas une objectivité à avoir dans ces cas-là…
Bref: à un mois de mon mariage, lors d’une dispute, mon fiancé m’a prise à la gorge et m’a jetée sur le lit. Ca m’a évidement profondément choquée, je me suis demandée si j’allais rester ou non, si c’était un vrai “geste violent” ou non. J’en ai parlé autour de moi et j’ai eu les avis les plus divers. Finalement je suis partie six mois après le mariage, il n’y a plus eu de gestes violents mais ce “truc”là était symptomatique de quelque chose qui n’allait pas entre nous.
Tout ça pour dire que je ne pensais vraiment pas que ça m’arriverait à moi, et je me dis qu’en me voyant toi ou d’autres personnes auraient pu s’imaginer ça…
Je me suis mal exprimée! Je voulais dire que je pensais que personne ne pourrait penser en me voyant que ça avait pu m’arriver.
Désolée!
Le billet de Sonia ouvre vraiment les yeux sur un sujet super tabou ! je n’ai jamais été confronté à ce problème mais quand je vois les statistiques alarmantes, je me dis que je connais peut être (sans doute !) qq’un qui est dans cette situation sans le savoir et ça me glace le sang :(
Tu as eu beaucoup de courage Sonia d’écrire ce texte et de le publier, merci d’en avoir parlé pour permettre à d’autres de réagir (si possible) au mieux et celles qui sont malheureusement déjà passées par là, d’oser enfin en parler pour se libérer.
C’est pour ça que ce que Sonia a fait, c’est admirable, et qu’il faut en parler.
Ce n’est pas de prendre la décision de partir qui est difficile, parce qu’on sait qu’on partira. C’est de partir tout de suite, parce que ça implique de se fermer brutalement et définitivement à la voix du coeur, et d’entreprendre des démarches actives dès le lendemain (où dès qu’on est de nouveau sur pieds pour les plus abimées :-((( ), sans atermoyer, alors qu’on est fragilisée. Encore plus compliqué pour celles qui n’ont pas de boulot, ou trop précaire. Heureusement, compliqué ne veut pas dire impossible !
Je n’ai pas eu le temps de lire tous les comm.
Mais je suis bien contente qu’elle ait eu le courage de se séparer de ce Gérard suffisamment tôt (même si ça n’est jamais assez tôt), avant de se marier de faire des gosses et de rester coincer dans cette solution, comme beaucoup d’autres femmes :- (
Je ne comprends pas comment on peut être siiii faiiiiible pour en arriver à devenir violent.
Bonsoir,
J’ai lu l’article de Sonia, je n’ai pas osé lui laisser un commentaire, je suis plutot du genre lectrice timide ;) mais je connais bien cette situation pour avoir fait de l’assistance juridique et vu des femmes venir demander conseil…
La première fois est un moment fatidique, c’est un test de domination d’ou plusieurs hypothèses évidentes résultent, soit l’on se tait, et alors on peut assurément savoir que le processus début et qu’il n’en finira pas.. malheureusement.. car l’autre sait que l’on ne fera rien, il est donc affirmé en tant que dominant de la relation..
Il y’a aussi l’hypothèse d’appel immédiat de la police ou de réponse par les coups, auquel cas, selon la personnalité de celui qui porte les coups en premier, soit c’est un lâche, un vrai et ca le calme définitivement, soit c’est un pervers narcissique, blessé par cet affront qui reprend de plus belle, pour prouver l’étendue de sa force…
Quoiqu’il en soit pour l’avoir mesurer, porter plainte, c’est un réel acte de courage en effet, et Sonia, si tu passes par là, je ne connais pas les détails de l’histoire, mais je t’encourage a ne pas la retirer..
C’est si dur a déposer une plainte, moralement déja, et parfois, très souvent même, matériellement, car les policiers ne sont parfois pas ouverts a cela, le filtre est trop rude, ils attendent de voir des blessés, pour prendre une plainte.. alors qu’ils n’ont pas a faire cela, ils doivent uniquement la recueillir.. et ne pas exprimer un quelconque jugement d’opportunité..
Donc tu as eu ce courage, ce courage de déposer plainte, de te défaire de lui, maintenant reste a tenir et même si cela est dur a ne plus lui permettre de remettre un pied dans ta vie, ne laisser aucune faille.. et tu t’en remettras vite j’en suis sure ;)
C’est un beau geste de ta part de faire passer le lien, je ne connaissez pas vraiment son blog et son témoignage m’a beaucoup touchée ! L’important est que ce genre de message soit passé aux plus grand nombre de femmes, pour que plus aucune ne tombe dans ce drame. Courage à elle, et toutes celles qui n’ont pas la force d’en parler !
Merci Hélène de relayer le message de Sonia… et merci à cette dernière d’avoir le courage d’en parler ainsi ! Il y’a bien plus de violences dans les couples qu’on imaginerait 1 minute, jusqu’à ce que ça nous arrive et on se demande si on rêve où si c’est à nous que ça arrive pour de vrai.
A Sonia, je dirai juste qu’elle a de la chance de s’en rendre compte avant de s’embourber plus loin dans la relation et de vivre un réel cauchemar/calvaire avant de s’en sortir…
Dans mon cas, je vis un cauchemar les yeux ouverts car étant marié avec un enfant en bas age ce n’est pas évident de partir comme ça du jour au lendemain avec tous les enjeux…
La 1ere baffe je l’ai eu après 2 ans de mariage parce que j’avais osé dire à sa mère qu’il avait découché, et pour répondre à Hélène quand un mec de 1m95 et 100kg balance de toutes ses forces une grosse claque (à la fille de 50kg que je suis), déjà on se retrouve à
2m de là, et quand on a un éclair de lucidité on pense pas à rendre les coups si on veut pas se retrouver au cimetière mais à fuir de toutes ses jambes plutôt, c’est ce que j’ai fait, à 6 mois de grossesse, pieds nus en pyjama, en un mois de février très froid, dévalant les marches depuis le 5e étage où on habitait 4 par 4…dehors des gens, un téléphone prêté, un coup de fil passé, ma meilleure amie et son mari me récupéreront en 10mn pour me ramener chez eux au calme… et c’est là que je comprends Sonia, quand elle dit son amour … car l’amour c’est ce qui m’a fait pardonner après des excuses et un repentir qui avait l’air sincère… l’amour pour lui mais aussi pour mon bébé à naitre à qui je ne voulais pas enlever un père…donc pas de plainte, juste 1 semaine à l’hôtel pour lui!
10 mois plus tard, après une dispute, il prend sa voiture, un coup de fil pour qu’on s’explique calmement, et une menace en conclusion : “j’arrive et je vais te niq*** t* r****”). Cette fois je prends mes précautions en faisant venir famille et amis avant son arrivée. Il s’en tire encore avec des excuses publiques et un mea culpa.
Depuis 3 autres années sont passées, où j’ai évité tout ce qui pouvait être source de conflit pour ne pas arriver à ces extrêmes. En m’écrasant(pourtant je suis pas du genre à m’ecraser pour ceux qui me connaissent, suis plutôt fille forte), en acceptant tout et n’importe quoi…. Et qu’est ce que je récolte un couple avec beaucoup de frustrations et de non-dit, de rapport de force etc …
Avec tout cela, (vous me direz je suis d’un optimisme et d’une persévérance rare) dans ma tête je me disais qu’un jour ça irait mieux… mon oeil!
Un jour de novembre 2008, je reçois un courrier de sa part m’annonçant son souhait de divorcer, jusque là fair enough, je me dis que j’y trouverai mon compte aussi, marre de prendre sur moi…de ne pas me sentir aimer en retour… et là l’enfer n’a fait que commençer… car Monsieur n’avait pas réfléchi aux conséquences d’un divorce et ne les ni supporte, ni assume !!! Bref, il veut ma fille, me détruire en passant et fait tout pour me faire craquer pour que j’accepte de lui laisser la garde…sans compter les aspects économiques…depuis énorme pression psychologique, menace de morts, agression physique, les flics sont venus déjà 3 fois depuis le mois de février chez moi, mais ils ne peuvent rien faire tant qu’il ne me casse pas en 2 où me vide un oeil whatever …
j’ai porté plaintes, fait à 3 reprises des mains courantes, été voir le JAF qui me dit ne rien pouvoir faire pour l’instant, faut suivre la procédure et attendre des mois et des mois, elle m’a sortie texto le juge : “c’est pas moi qui l’ai épousé madame votre mari! C’est ça un divorce, c’est dur” alors qu’elle avait sous les yeux le rapport médical du CMJ avec les marques et bleues sur mes bras et cotes etc .. elle m’a aussi sortie : “vous avez de l’argent! vous gagnez bien votre vie madame! aller à l’hôtel!” C’est ça la justice en France, en attendant au moment où je tape ces mots je me barricade dans ma chambre toutes les nuits vu qu’il dort dans le séjour et à coté de moi je me suis acheté une petite pompe anti-agression au cas où.. au pire je me dis que j’ai la fenêtre, ça va je ne suis plus très loin du sol, 1er étage aidant, je me casserai juste qu’un bras …maybe
Vous aller me dire mais pourquoi je ne pars pas à l’hôtel?
Pour ma fille, pour ne pas avoir à la changer d’école et d’environnement et la traumatiser plus qu’elle ne l’est déjà et pour ne pas me mettre en péril mes chances d’obtenir la garde et aussi parce que je trouve cela injuste de m’être battu pour m’installer(80% des meubles sont miens), d’y être bien , à 2 pas de mon boulot et des activités de ma fille et de devoir partir juste sous sa pression et parce qu’il peut me faire mal !!!
Je veux me battre, et ça commence par ne pas se laisser abattre complètement. Ainsi je mets tous les jours mes beaux tailleurs, mes beaux MU et bijoux, mes talons de 5cm et mon assurance habituelle pour aller bosser. Je suis cadre, je manage une équipe….personne n’imagine au dehors ce que je traverse depuis 4 mois, la terreur que je vis, comment j’ai mal aux trippes tous les soirs et les 5kg que j’ai déjà perdu à force de diarrhées à chaque coup de stress!
Tout ça pour dire à Sonia, tu as de la chance de t’en tirer le plus vite.. moi 5 ans et c’est pas fini encore…
je fais parti des gens que l’on appelle “colerique caracteriels” c’est a dire que je pique des colères de malades, je m’explique, je suis déja descendu de ma voiture pour exploser la tete d’un mec avec un krick,qui m’avais gonflé sur la route et m’avais fait signe de m’arreter, c’est ma mere qui m’a arrêté par ses cris et ses pleurs… ce genre de colere ca peut arriver avec n’importe qui enfants, soeurs, parents, cheri… et bien que je me sois deja battu avec pas mal de gens je n’ai jamais porte la main sur quelqu’un de proche. je me demande toujours a quel moment mon cerveau se reconnecte pour me dire STOP!!!! je sais toujours me controler, je crois que c’est la premiere fois que j’en parle vraiment, je ne sais pas d’ou vient cette violence qui me fais peur a moi aussi… mais je pense que chaque personne est capable de dire STOP, et c’est pour cela que je ne comprend pas qu’on puisse se laisser aller a frapper, insulter ou meme humilier quelqu’un qu’on dit aimer…
chTou je suis horrifiée par ton récit!!! mais si je peux me permettre, tu dis que tu restes à cause de ta fille, pour ne pas qu’elle soit traumatisée davantage… ne penses-tu pas qu’elle sent que sa maman est très mal? que si tu étais hors de danger et soulagée, elle le sentirait aussi? ne crois-tu pas qu’elle sera beaucoup, beaucoup plus mal qu’elle ne l’est maintenant s’il t’arrive quelque chose parce que tu as trop traîné chez toi et que ton mari pète un plomb? je ne cherche bien entendu pas à te culpabiliser ou à te mettre de la pression, je pense que tu en as bien suffisamment, mais ce que tu racontes me fait peur pour toi même si je ne te connais pas. les meubles c’est rageant mais ce n’est rien à côté de ton intégrité physique, non? je ne sais pas quoi te dire d’autre sinon: fuis, fuis vite pendant qu’il en est encore temps.
Mon dieu mon dieu, j’ai eu des témoignages terribles chez moi, mais celui ci est au-delà de tout entendement…
chtou;
C’est vraiment incroyable ce que t’as dit la juge!! C’est fou quoi! je ne comprend pas que ce soit à la femme de partir dans ces cas là, de faire tout les sacrifices, j’espère que le divorce sera vite prononcer pour que ton mari soit contraint de ne plus vivre chez toi.
sinon moi aussi je suis une lectrice assidue du blog de sonia est vraiment elle a été admirable de partir si vite et aussi d’en parler sur son blog. Ca montre que ce problème touche tout les milieux et que personne n’est à l’abri. Je t’envoie pleins de bonnes ondes glossées pour ta reconstruction et vite oublier cette histoire.
chTou je ne peux que plussoyer ce que dit Armalite : beaucoup de gens ne partent pas ou ne divorcent pas à cause des enfants, c’est un faux problème : le gosse est bien plus traumatisé de sentir que sa mère a peur se se faire tuer par son père (parce qu’il le sent, l’enfant : ce sont des épongse, ils sentent tout), que d’être changé d’école.
Armalite, j’y ai bien pensé, vois-tu, le problème est que n’ayant aucune idée de combien de temps ça va durer, je ne peux pas aller à l’hôtel pendant 6 mois? (en + même si j’ai des sous comme dis la JAF, avec tous les frais d’avocats et d’huissier qui tombent …j’irai pas bien loin) et puis si j’amène ma fille ça va envenimer les choses entre nous car il va nous rechercher et ce sera une cavale en quelque sorte, je crois que je serai encore plus terrorisée qu’il nous retrouve sans compter les risques que la justice me le reproche et lui confie la garde…d’autre part, je ne peux vraiment pas me résoudre à lui laisser mon bébé et à me casser, ce serait abandonner mon bébé pour ma peau et ça je préfère encore me battre!
Hélène, c’est vraiment pas simple, je vais divorcer c’est sûre, pour la gamine par a ou par b de toute façon elle en pâtit, je suis désolée pour elle…ce n’est pas seulement le fait de changer d’école mais de devoir se cacher, et puis de toute façon à moins d’arrêter de bosser aussi, il sait où me trouver, donc vraiment pas d’issue à part subir cette pression et attendre que la justice fasse son travail… dés fois je me dis que je rêve ce n’est pas ma vie…c’est pas possible de se lever un matin et de voir tout s’escalader ainsi…le mariage c’est vraiment une arnaque…l’amour on ne m’y reprendra plus….
Je comprends chTou, c’est vrai que c’est pas du tout simple, je m’excuse d’avoir été aussi péremptoire dans mon commentaire précédent, mais ce que tu racontes me fait tellement horreur (pour toi, oeuf corse ;-) que je réagis au quart de tour…
chTou ton commentaire m’ a serré le cœur, je ne te connais pas mais j’ai eu mal pour toi, enfermée dans ta chambre.
Et puis il m’a serré le cœur aussi parce que peut-être que si finalement je te connais, tu es peut-être cette maman toujours bien habillée croisée devant l’école ou alors ma collègue qui a de si jolies chaussures ou encore celle dont j’admire la façon de gérer le job.
Et rien ne se voit et je trouve que c’est effrayant à vous glacer les sangs. J’ai un terrible sentiment de révolte et d’impuissance..
ChTou, ton témoignage est bouleversant et les réactions de la justice incroyables ! Pour t’aider, as-tu essayé de contacter des associations de femmes en détresses ou de femmes battues. Elles pourraient peut-être te donner des conseils pratiques ou des contacts d’avocats spécialisés dans les dossiers “sensibles”.
Quant à tes choix je les respecte et je les comprends. Je ne peux te souhaiter que beaucoup de courage.
Hélène, merci de ce lien sur le texte de Sonia. C’est un témoignage très fort qu’on devrait lire et autour duquel on devrait discuter dans toutes les écoles afin d’essayer de faire comprendre à toutes les jeunes filles et les jeunes garçons que la violence ne doit JAMAIS exister dans un couple, ni même dans une aucune autre relation.
Enfant, je me souviens qu’on nous disait qu’on ne doit jamais taper une femme même avec un rose… mais on nous apprenait aussi qu’à l’époque préhistorique les hommes tiraient leur femme par les cheveux, dessins à l’appuis, ce qui m’a toujours révoltée même toute petite. Nous vivons dans une société machiste ou la femme est moins bien considérée que l’homme (et malheureusement c’est le cas dans bien d’autres sociétés). Ajoutons à cela que l’image de la femme est souvent dégradée, que ce soit dans les blagues pour les blondes ou les affiches publicitaires. Bien sûr cela n’explique ni ne justifie la violence “conjugal” mais je pense que ça y participe un peu.
Bien sûr xochitl, la société mondiale dans son ensemble (à de très rares exceptions près) est machiste et partriarcale, on n’est pas sorties du bois…
Non, et je n’ai pas l’impression que c’est en voie d’amélioration.
A mon petit niveau, ce que j’essaie de faire c’est de répéter à mes enfants, mes neveux et nièces, petits voisin(e)s etc… que la violence n’est pas un mode de communication et qu’il faut respecter les envies et non envies de l’autre. Mais, même si j’arrive à “éduquer” toutes les écoles du quartier ça reste d’un effet limité…. Mais c’est déjà beaucoup de pouvoir en parler sur des blogs comme le tien ou celui de Sonia.
ChTou, par chez moi, il existe des foyers pour les femmes battues où elles sont, en secret, hébergées le temps qu’il faut. Alors bien sur, ce sont des foyers, ca veut dire qu’on se retrouve confrontés à des gens qu’on n’a pas choisi… Mais parfois, sa vie et sa tranquilité d’esprit vaut bien ça. J’ai aussi connu des employeurs très très compréhensifs vis-à-vis de ça, qui entendent les souffrances et aident, comme ils peuvent, pour au moins que la situation ne se dégrade pas.
Ca existe aussi en France, il y avait eu un article de Marie Françoise Colombani dans Elle, on doit facilement pouvoir retrouver le nom de l’assoc’ sur le net.
Hélène, je viens seulement de lire chez Sonia…
Pour répondre à votre question, parfois, on ne rend pas les coups, (en ce qui me concerne ce n’était pas un Hulk vert) tout simplement pour ne pas s’abaisser à laisser parler la force brute ; car croyez-moi, avec un bon chandelier, ou une poêle, on peut sacrément bien se défendre…
Pour autant, Sonia le dit si bien, on est ruinée… à la première “bousculade”, j’étais enceinte de notre fille aînée…ça a duré 6 ans, et pour bien enfoncer le clou que ça arrive dans tous les “milieux”, la dernière fois juste avant de partir à la messe… j’ai pas voulu l’accompagner, nan mais j’suis con, hein ? d’ailleurs c’est bien la preuve que je n’avais que ce que je méritais…
Pour chTou, et comment je la comprends de ne pas vouloir quitter sa maison : si elle en part, outre le parti qui en sera tiré (elle part, c’est louche !) elle mettra des années à remonter la pente (10 ans pour moi), et sa petite fille en sera tout autant traumatisée.
Ce n’est pas à elle à partir, et je suis bien triste (ulcérée en fait) de constater que la justice n’a pas beaucoup progressé depuis 25 ans… j’avais eu droit, de la part d’UNE juge aux affaires familiales, à :” vous ne les allaitez plus (mes enfants avaient 3, 4 et 5 ans), donc je ne vois pas la nécessité de vous en confier la garde”. GLOUPS.
On s’en est sortis. mais dans quel état.
Merci les filles, je me dis que ce sont de mauvais moments à passer mais après je saurai vraiment apprécier d’être seule…Kinkag c’est bien ce que je veux éviter…m’enfin on verra bien…
en tout cas, vive MBDF !!!!
J’espère que ça viendra très très vite chTou, je te le souhaite de tout mon coeur !
kinkag mon coeur se serre à te lire. J’espère que tu te remets peu à peu, avec tes enfants.
Bonjour,
je pense que c’est en lisant cet article qu’une lectrice de mon blog, dans la même situation, a eu l’idée de m’envoyer un texte que vous pouvez lire à l’adresse ci-dessous :
http://zarabes.blogspirit.com/archive/2009/02/19/temoignage-d-une-femme-battue-par-son-mari.html
Cordialement
Hélène je ne sais pas comment on fais pour laisser un com à Sonia…
quoi qu’il en soit je voulais lui dire que j’ai vécu
VRAIMENT tout pareil…ça fait froid dans le dos
Si tu peux juste lui dire que pour un conseil…ou un nouveau phone JE SUIS LA
Bizous
ben moi j’ai tenté de laisser un com’ hier soir ici ET chez Sonia, mais ça passe pas.
Peut-être est-ce à cause du lien vers un site.
Je retente…
C’était pour dire à toutes les filles qui en ont ou pourraient en avoir besoin qu’il existe une association qui s’appelle CNIFF : centre national d’information pour le droits des femmes et des familles. Ils font un super boulot et nottament au côté des femmes victimes de violences conjugales.
Je ne mets pas le lien au cas où ce serait ça qui bloque.
Voilou ;-)
Et donc impossible de mettre le lien, je viens de ressayer.
Et c’est le CNIDFF, j’oubliais le D ;-)
Curieux cette hitoire de comm’ qui ne passent pas, peut-être que Sonia a fermé les commentaires sur son blog ?
Le billet n’existe plus chez Sonia, on ne peut donc plus laisser de commentaires.
Quelqu’un sait pourquoi ?
Et merde…
Oui j’ai retiré le billet car une procédure est en cours…
Bon courage à toi Sonia. Je pense de toute façon que le billet avait fait son travail en touchant un maximum de gens, en permettant à celles à qui c’était arrivé de s’exprimer pour se sentir moins seules, et à celles à qui ce n’était pas arrivé de se rendre compte que ça n’arrive pas qu’aux autres.
oui, tu comprends que ça a fait beaucoup de mal à l’amie S. Elle a beaucoup souffert des commentaires pas gentils à son égard tu sais…
Elle ne voulait que défendre son gentil ami.
Je rêve…
Les chien(ne)s aboient, la limousine passe! ;-)