Quand j’ai vu le texte de Jyoyeuseluronne, je me suis dit “c’est dix fois trop long, je n’ai jamais rien publié d’aussi long, ça va être galère à lire à l’écran”.
Et puis je l’ai lu, d’une traite et sans m’ennuyer une seconde, d’abord parce qu’elle écrit parfaitement et sobrement, et ensuite parce que son histoire, terrible, pourrait en effet arriver à n’importe laquelle d’entre nous. J’en suis maintenannt convaincue.
D’intérêt public, elle est de celles qui doivent absolument être partagées.
« Tout a commencé avec cette conversation, au sujet d’un individu, visiblement pas très clair dans sa tête, qui s’amusait à infliger la douche écossaise à Princesse Strudel. Les commentaires affluant, j’ai constaté avec horreur à quel point ce genre sinistre de caractère, qui relève dans le pire du pervers narcissique manipulateur, était fréquent. Plusieurs d’entre nous en avaient fait les frais.
Alors, j’ai eu envie de raconter mon histoire avec N. Envie, façon de parler : le fait de repenser à tout cela m’envahit de colère et de rancune. Mais sans doute ai-je besoin de le dire une bonne fois, de bout en bout, de l’exorciser, car ne n’ai jamais raconté cette histoire que par morceaux.
Et puis, je me dis que peut-être que certaines se reconnaîtront dans mon récit, sait-on jamais, s’il
pouvait servir ne serait-ce qu’à une seule de se sortir des griffes d’un tel personnage, j’en serais comblée.
Pour commencer, je vais répéter ce que disait très justement Hélène dans l’un de ses commentaires : ça peut arriver à tout le monde, personne n’est à l’abri. Ceux qui me connaissent
diraient plutôt de moi que j’ai du caractère, ou du moins, que je suis suffisamment affirmée, indépendante et capable d’assez de discernement pour éviter d’être prise au piège d’une quelconque manipulation. Eh bien non. Ce n’est pas le cas, puisque je m’y suis vautrée, dans le piège. Personne, vraiment personne n’est à l’abri. Et surtout pas les femmes saines et gaies,
proies privilégiées de ces « vampires affectifs » (expression fort appropriée trouvée dans le site cité en fin de cet article).
Quand j’ai rencontré N, je me disais que c’était vraiment le super-mec-qui-a-pas-de-problème. Oui, c’était exactement l’expression qui me venait à l’esprit. Beau, la quarantaine resplendissante et sensuelle, la maturité sans les poignés d’amour. Moi, j’avais 20 et quelques années. Il avait plein de potes et de copines, dont une brochette de super nanas. Un job qui en
jette. Il était cultivé, drôle. Pas frimeur pour autant, hein, oh que non, c’est justement ce qui me séduisait tant. Moi les cadres dynamiques qui se la pètent, ça a jamais été mon truc. Mais lui, il était bien au dessus de ça. Il ne se faisait pas mousser avec son job, je n’ai appris qu’indirectement et tardivement ce qu’il faisait. Il avait une petite voiture toute simple et non
un substitut phallique rutilant. Il connaissait des gens de tous milieux, il n’était pas de ceux qui tournent toujours dans le même bocal. Il ne courait pas la bombasse, alors qu’il pouvait largement se le permettre. Il savait parler des choses essentielles. Bref, ce que j’essaye de dire là, c’est qu’il n’était pas un séducteur de pacotille tout juste bon à tromper les oies blanches. Il était
éminemment sympathique, attachant, intéressant.
Quand il m’a draguée – une drague tout à la fois directe et respectueuse, sensible et flatteuse, bref, irrésistible – c’était trop beau pour être vrai. Je sortais d’une série d’amourettes décevantes, je cherchais autre chose. Le courant passait si bien entre nous, physiquement comme intellectuellement, qu’on a immédiatement engagé une relation fusionnelle. Les premiers mois, l’idylle était sans failles. Que dire de ces débuts parfaits, si ce n’est des banalités. On s’amusait, on se câlinait, on parlait. On passait notre temps libre ensemble sans jamais s’en lasser. C’était le prince charmant, c’était l’histoire d’amour tendre et intense dont je rêvais. Très vite, comme je désertais mon appartement, j’ai résilié mon bail et je me suis installée avec lui.
Difficile de décrire comment les choses se sont envenimées par la suite. Subtilement, c’est sûr. Ce qui est étrange, c’est que je revois les débuts parfaits, je revois la fin cauchemardesque, mais la transition, insidieuse, se dérobe à mon souvenir.
Des mois après, donc, la face obscure de la force, si je puis dire, avait envahi la scène. Le beau N, quand on grattait sa carapace, était un aigri. Négatif, pessimiste, détestant le monde entier, obsédé par l‘idée que chaque être humain cherchait à « lui baiser la gueule ». Ne supportant pas mon insouciance, mon amour de la vie, s’ingéniant à les anéantir. Ne supportant pas de vieillir : je découvris par hasard qu’il mentait sur son âge d’une bonne dizaine d’années (son physique le lui permettait aisément), et qu’il me cachait l’existence d’un grand fils qu’il avait eu d’une première femme (je ne connaissait que son enfant le plus jeune, de sa deuxième femme). Maniaque. Jaloux. Effroyablement pingre (y compris avec mon propre budget, même si je n’ai jamais dépendu de lui financièrement), bien que clamant le contraire. Exception curieuse mais logique à sa radinerie : sa fréquentation assidue des restaurants, élément indispensable de sa façade de super-mec sociable et bon vivant.
Quand Mr Hyde a pris le pas sur le Dr Jekyll, j’étais en permanence sur le qui vive, m’attendant à chaque moment à le voir exploser de l’une de ses colères cataclysmiques.
Ses colères, elles tombaient pour rien. Parce que j’avais laissé quelque chose traîner qui dérangeait son goût obsessionnel de l’ordre et de la propreté. Pourtant, je faisais attention.
Mais rien à faire, je passais forcément à côté d’un détail.
Elles tombaient parce que ma naïveté lui était insupportable. « La gentillesse et la connerie, c’est
très proche, hurlait-il, et toi tu es plus souvent dans la deuxième que la première ». Un jour par exemple, un inconnu dans la rue m’avait collé un bouquet dans les mains puis avait déguerpi sans me laisser le temps de dire ouf : non pas parce qu’il avait été subjugué par ma beauté, mais plutôt, visiblement, parce que son rendez-vous galant ne s’était pas pointée et qu’il avait donc décidé de refiler les fleurs à la première fille croisée – moi en l’occurrence. Hilare, je suis revenue à la maison, mon bouquet à la main, et j’ai raconté l’anecdote. Mal m’en a pris. Explosion. « Tu es vraiment trop conne, un inconnu vient le filer des fleurs, et toi, tu les prends, comme une dinde. Ça aurait été Lise (son ex, qu‘il pourrissait ou encensait selon les besoins), elle lui aurait foutu le bouquet dans la gueule, au gazier ».
Sa phrase favorite : « Avec toi, tout le monde il est beau tout le monde il est gentil. Mais un
jour, tu vas te faire baiser la gueule, tu vas rien comprendre, tu vas déguster, ma petite ».
Il ne m’a jamais frappée, mais ses mots seuls savaient me détruire à l’intérieur. Je me souviens de nuits où je suis restée recroquevillée par terre dans le salon, à étouffer dans mes sanglots. Il finissait par venir me chercher pour me ramener au lit, avec les mots virils de celui qui a justement châtié mais qui sait pardonner : « Tu comprends, des fois ma puce, tu es vraiment pas possible, tu me rends dingue, alors je me met en colère. Allez, viens ». Et moi, je revenais, et je
goûtais ces quelques instants où, pour me consoler, il était à nouveau aimant.
Quand il n’explosait pas il était distant, froid, ne m’accordait plus la moindre marque d’affection – lui si câlin avant ! – il était un bloc glacial et hargneux ; moi je m’étiolais, m’épuisais dans mon effort vain de lui plaire. Je m’accrochais par le bout des ongles aux rares moments où il
retrouvait des gestes et des mots affectueux. C’était le cas quand on faisait l’amour. Aussi, même si tout plaisir sensuel m’avait désertée, je simulais, et je chérissais sa libido vigoureuse, opportunité unique de recevoir quelques instants de tendresse.
Parfois, n’en pouvant plus, je sortais de l‘appartement. Dans le froid, dans le noir, dans la pluie
parfois, juste pour échapper à cette ambiance mortifère. Sur le coup, j’étais très remontée. Je marchais dehors, ruminant ma révolte, et je revenais à l‘appartement, bien décidée, le seuil franchi, à adopter un silence glacé à son endroit, à lui en faire baver, moi aussi. Mais j’étais déjà perdante, puisque de toute façon je revenais, rongée par l’idée qu’il s’inquiète excessivement de
mon absence. Perdante parce que malgré toute ma détermination, j’étais incapable, moi, de le faire souffrir, je ne savais que faire semblant de bouder, une pauvre bouderie qui me faisait plus de mal qu’à lui. Perdante puisque la moindre tendresse de sa part suffisait à me faire fondre à nouveau. Il savait même s’excuser, dans les cas extrêmes où il me sentait trop proche de la rupture. Comment résister à un homme qui s’excuse, qui vous prend dans ses bras, vous fait tout oublier, vous fait croire à ce que vous espérez si fort : ce n’était qu’un terrible malentendu, mais ça y est c’est fini, tout va aller bien à nouveau, maintenant.
Pourtant, quand on faisait la fête avez ses amis ou sa famille, on devait donner l’image du couple idéal – en société, il ne laissait rien paraître. Quand même, une fois de temps en temps, un sarcasme lui échappait. C’était le cas si, sur un sujet de discussion, mon opinion différait légèrement de la sienne : même pour les sujets les plus insignifiants et quelles que soient mes précautions pour exprimer humblement ma divergence, il ne le supportait pas. Au point de faire
craquer le vernis – « n’importe quoi, ça ce sont les conneries qu’on t’a appris à l‘école ! », crachait-il. L’éclat jetait un froid, on lui adressait quelques regards étonnés, mais c’était vite oublié.
A propos de ses amis, tant que j’y suis : je réalisais plus tard qu’il sélectionnait surtout de parfaits
faire valoir. Le choix des amis masculins était particulièrement subtil, il fallait éviter les mâles trop performants susceptibles de lui faire de l’ombre.
Côté face, il appréciait ses amis tels qu’ils étaient, évoquait avec humour leurs petits défauts. Côté pile, cette affection indulgente était le déguisement idéal de sa condescendance.
Je suis tombée dans cette culpabilité qui rend consentante la victime de violences, ingrédient nécessaire de l’asservissement : c’est de ma faute si ce super-mec-qui-a-pas-de-problème
pète les plombs. C’est à cause de moi qu’il est devenu si acariâtre, comment expliquer les choses autrement. Cet homme tant apprécié de ses amis, désiré par tant de femmes, je devrais profiter de ma chance et savoir le satisfaire. Je suis insupportable. Je suis nulle. Je le mets en colère par ma bêtise.
En plus, la vie l’a déjà tellement blessé. Le coup de l’écorché vif, celui qui en a bavé dans la vie, ça marche (rectification : ça marchait) du tonnerre chez une nature de Saint-Bernard comme la mienne – et c’est un grand classique du pervers manipulateur. Le pauvre chéri, me disais-je il a tellement souffert, survécu à tant de d’épreuves, c’est bien normal qu’il soit un peu tendu, et moi qui non seulement ne sait pas panser ses plaies, mais l’agace par ma stupidité.
Évidemment, ma relation avec lui m’a considérablement isolée. Je rencontrais pourtant plein de gens super via la formation que je suivais à cette époque, ils se retrouvaient fréquemment
pour s’amuser mais je n’en ai que très peu profité. J’étais trop obnubilée par cette relation, trop soucieuse d’être irréprochable, constamment disponible pour lui. J’ai quand même réussi à garder des liens privilégiés avec quelques amis que je voyais sans lui, c’était ma bouffée d’oxygène. Mes copines ne lui posaient aucun souci, il voyait d’un bon œil les innocentes activités entre filles ; par contre si je revenais de chez un copain il devenait inexplicablement sombre et méprisant. Il trouvait cependant un autre prétexte à cela, puisque son prétendu attachement à la cause des femmes, et son ego de mâle supérieur, l’empêchaient d’avouer une quelconque jalousie, pourtant bien réelle. Du coup, lâchement, je parlais sans cesse de mes « copines » mais restait coite sur les « copains ». Mes amis ont bien dû voir que je m’étais éteinte, mais personne n’en a jamais soupçonné la cause, personne n’a jamais identifié la nature réelle de notre relation (comment auraient ils pu ? J’étais moi-même aveuglée, et lui qui maintenait si parfaitement les apparences !) – et cela contribuait inévitablement à mon isolement.
J’avais mal au ventre en entendant ses clés dans la serrure alors qu’il rentrait du boulot (il revenait en général après moi), terrifiée à l’idée qu’il soit dans une mauvaise phase, et il l’était généralement. Moi qui suis d’une nature joyeuse (je n’ai pas choisi ce pseudonyme pour rien !), moi qui aimais me promener dans les rues le nez au vent et l’air béat, je marchais désormais en
regardant mes pieds et si je levais les yeux, le reflet que me renvoyaient les vitrines était celui d’une fille triste, terne, apeurée.
Je crois d’ailleurs que c’est mon reflet dans une vitrine qui un jour a provoqué le déclic. Cette
vision d’horreur a réveillé mon amour propre, mon instinct de préservation, et mon bon sens endormis. Inconsciemment d’abord, la délivrance a commencé.
Première étape, j’ai trouvé un boulot dans une autre ville. Assez loin pour que cela m’oblige à prendre un logement dans ladite ville. Notre histoire aurait très bien pu continuer malgré cela : je cherchais du travail dans une branche où il y en a peu, c’était donc; probable que je doive bouger, on en avait parlé, évoquant la possibilité qu’il me suive… Avec le recul, je sais que sans me l’avouer, j’ai sabordé les opportunités d’emploi qui m’auraient permis de rester dans la même ville que lui. Bref, je me suis retrouvée toute seule dans mon nouvel appart – chez moi,
enfin – avec pour tout ameublement mon poste à musique et mon futon. Je ne connaissais personne dans cette ville. Pourtant je me suis sentie étonnamment bien dans ce dénuement : plus de mal de ventre en entendant les clés dans la serrure, plus de terreur à l’idée d’avoir commis le moindre manquement à ses règles impossibles d’ordre, d’hygiène ou d’économie – eh ben tiens, puisque c’est comme ça je vais laisser mes chaussettes traîner : quel luxe de liberté !
Pathétique, hein ? Ce que j’étais peinarde, dans mon petit appartement, toute seule avec moi-même ! Je n’avais aucune envie qu’il me rejoigne dans ce havre de paix !
Deuxième étape, forte de cette prise de conscience, je lui ai téléphoné, et j’ai explosé, comme je ne l’avais jamais fait. Je lui ai annoncé que j’étais en train de « sérieusement questionner notre relation » – euphémisme ! Il a été surpris, déboussolé, ne sachant comment calmer cette tornade de colère et de reproches – ben quoi, les explosions, c’était lui d’habitude.
Troisième étape, je suis allée le voir le week-end suivant. Ma décision était prise. Mais je voulais
faire les choses proprement. Lui dire en face que c’était fini, pas le lui dire à distance.
Il l’a étonnamment bien pris. Avec un espèce de respect très chevaleresque qui, si mon estime pour lui n’avait pas été définitivement ruinée, aurait pu me donner l’illusion que le N. des mauvais jours n’avait jamais existé. Il m’a même aidée à transbahuter les quelques affaires restées chez lui dans ma voiture.
Pendant les six mois qui ont suivi, il a pleuré comme un enfant. Il m’appelait au milieu de la nuit.
Menaçait de se suicider. M’annonçait soudain qu’il avait décidé de venir me voir, qu’il serait là dans quelques minutes – je lui rétorquais qu’il ne me trouverait pas chez moi, et sortais en catastrophe. Après, j’ai changé de logement pour qu’il ne connaisse pas mon adresse. Le super-mec-qui-a-pas-de-problème geignait lamentablement, reniflait, suppliait, criait sa douleur, son remords aussi : « Ma petite puce je t’ai fait du mal, comment ai-je pu te faire du mal ». C’était ambivalent : il reconnaissait ses torts, globalement, mais s’appesantissait sur la souffrance que notre rupture lui infligeait, comme si la peine était plus lourde que la faute. J’ai flippé, j’ai cru qu’il allait réellement se fiche en l’air, j’ai appelé sa famille pour leur confier mon inquiétude et les supplier d‘aller vérifier qu‘il allait bien. Évidemment, j’ai culpabilisé. Mais je n’ai pas cédé.
Et puis, j’ai rencontré mon Breton. Avec qui a commencé une autre idylle, honnête et bien réelle cette fois. Elle dure toujours. Mais c’est un autre chapitre.
Ça y est, j’en ai écrit des kilomètres, moi qui étais partie sur un petit article en passant… et je n’ai même pas tout dit… mais je crois avoir donné un aperçu fidèle de ce que j’ai vécu.
J’en suis resté à la description de mon vécu, sans trop pousser vers l’analyse. Je préfère indiquer ce site, réalisé par une femme victime d’un pervers manipulateur : l’essentiel y est pour débusquer et analyser ce genre de personnages. La lecture de certains passages, comme la « leçon 16 », m’a fait l’effet d’un coup dans l’estomac, tellement était puissante l‘impression d‘y trouver une description du couple que je formais avec N., et de notre histoire. D’autres s’y reconnaîtront peut-être, malheureusement :
http://pervertus.skynetblogs.be/
Signé : Joyeuseluronne ».
Edit de Joyeuseluronne : « Ça me fend le cœur de voir ces commentaires, dont certains sont vraiment pleins d’émotions, et de ne pouvoir répondre… Je suis au boulot, je jette un coup d’œil de temps en temps mais je ne peux pas répondre au fur et à mesure. Mais le cœur y est, je suis très émue par ces réactions et par la bienveillance dont elles sont empreintes. Très émue aussi de voir qu’autant de personnes ont connu une histoire similaire ».
259 commentaires
Les filles, merci pour vos réactions et encouragements, ça me touche vraiment beaucoup parce que, pour reprendre l’expression de Cec jeune mariée je me suis vraiment mise à nu dans cet article ! Je suis aussi effarée par le nombre d’entre vous qui a connnu des situations similaires. Bref, je ne peux malheureusement pas répondre au fur et à mesure (je suis au boulot), je jette juste un coup d’oeil en clando de temps en temps, et vos mots me vont droit au cœur.
Bises à toutes
J’ai failli pleurer en lisant certains de vos commentaiers, je n’en reviens pas qu’autant d’entre vous soient concernées (je trouve les histoires avec des pères comme ça particulièrement épouvantables).
Ce que je trouve vraiment le plus flippant, c’est que CA PEUT ARRIVER A N’IMPORTE LAQUELLE D’ENTRE NOUS. Ca, depuis que je l’ai découvert, je m’en remets pas.
Aourell sois la bienvenue !
Bonjour
Bravo pour cette introspection, et merci à Hélène de t’avoir ouvert sa tribune. Pour ma part, le "grand saut" est déjà fait, et j’ai aussi mon Breton au chaud, mais je suis convaincue que ce genre de récit peut filer une bonne baffe à qui en a besoin, tu as bien fait de partager!
Bravo , quel courage d’avoir su reprendre ta vie en main !! et bon vent avec ton breton !!
Effectivement, ça fait peur! Merci à Hélène d’avoir publié ce billet. J’ai connu une collègue dans le même style qui a rendu malade son collaborateur mon meilleur ami. Joyeuse continuation.
Mille fois oui, je pense que ça peut être très utile… Je me suis moi-même trouvée des années durant dans une situation identique, culpabilisant de ne jamais être à la hauteur de cette "perle" autoproclamée… et puis un jour le choc, j’ai réalisé qu’il n’étais pas normal d’être en permanence triste, rabaissée, d’avoir tout le temps peur, alors je suis partie. Avec pertes et fracas mais je ne l’ai jamais regretté. Je me suis reconstruite et aujourd’hui quand je regarde en arrière je me demande comment j’ai pu descendre si bas et y rester si longtemps. Comment mes proches ont pu ne rien voir. En tout cas je me dis que je reviens de loin ; certes je n’ai pas été battue mais maltraitée psychologiquement ça c’est une évidence. Mais c’est bien moins facile à discerner et c’est pourquoi ce témoignage est si précieux.
juste magnifique ton post!!!
malgres tous les conseils et experiences des copines, quand on tombe sur un manipulateur , on le decouvre a ses depends
Bravo pour ton texte, c’est très courageux de ta part. Mon pere est la copie conforme de ton ex, manipulateur, menteur, violent.
Il en fait baver pendant 25 ans à ma mère, avant qu’elle ait le courage de partir, une main devant une main derriere. Après il s’en est pris à moi.
Il n’y a rien de pire que le harcellement psychologique, ça vous détruit de manière incidieuse, et vous perdez toute confiance en, vous, ainsi qu’envers les autres.
J’ai reussi à trouver un homme qui est à l’opposé de ce père si parfait selon ses amis et sa famille, mais ma mère n’a pas eu cette chance.
Elle s’est remis avec un homme du même accabi, car elle est persuadé de ne pas mériter mieux…
Merci encore pour ton témoignage…
Eh ben moi, à la fin de ton billet j’étais tellement contente pour toi que j’ai failli sortir le champagne!! Avoir peur en entendant les clés dans la serrure… Brrr, ça fout des frissons!!
Peut-être votre différence d’âge n’a t’elle pas aidé non plus… J’ai eu une relation lorsque j’avais 20 ans avec un gars de 11 ans de plus que moi, qui étais très jaloux et possessif! pas comme dans ton histoire non, mais j’étais si jeune!! il me dominait en quelque sorte….
J’espère que tu as retrouvé le sourire!!
J’ai lu le tout d’une traite. On pense toujours que n’arrive qu’aux autres mais je vois que c’est beaucoup plus fréquent que je le pensais.
Bob, c’est pas le tout mais je suis en retard moi maintenant!
Wahou!!!!Quelle expérience…J’ai eu quelques types bizarres mais pas à ce point…Ca a du être difficile de sortir de tout ça…Bravo!!Et merci à Hélène!
Parfois on a tellement envie d’être aimé,et puis les hommes qui ressemblent parfois trop au Prince Charmant,qui sont trop lisses,trop beaux , attention danger!!!
Une de mes relations professionnelles, une femme bardée de diplomes et reconnue par ses pairs, m’a confié le calvaire qu’elle vivait avec son mari qui me semblait tout à fait charmant, spirituel, trés courtois en public!
En fait , il était tout ce que décrit Joyeuseluronne, un jour il l’a quittée car elle n’avait pas cuisiné le plat qu’il lui aurai demandé!
En plus, il est retourné chez sa mére-il a quand méme 50 ans!
Grande bourgeoisie Bordelaise avec des histoires à la Mauriac!
Merci Hélène et Joyeuseluronne, ça m’a boulversée!!
Waouh… Merci de t’etre mise à nue juste en espérant que ton histoire pouvait aider quelqu’un…
Vive les Bretons et les princes charmants :)
Merci pour ton billet, Joyeuse Luronne. Et merci à toi, Hélène, de l’avoir publié ici. J’irai voir le site que tu indiques.
J’espère effectivement que cela aidera des personnes à ouvrir les yeux et à sortir d’une histoire perverse, que ca fera un déclic. Le fameux déclic qui te pousse à vraiment t’en aller, pour de bon, qui éteint le dernier espoir.
Ce fichu espoir qui te fait tenir, revenir, patienter. Qui te fait faire ton examen de conscience, voir tes défauts à la loupe et essayer de les améliorer, de prendre sur toi, de tout le temps "faire mieux"…
L’espoir est long à s’éteindre.
Bravo d’avoir repris ta vie en main et tous mes voeux de bonheur avec le Breton ;-)
Moi, c’est mon père l’alcoolo menteur et manipulateur, violent et destructeur. J’ai subi tout ça sans broncher jusqu’à mes treize ans, lorsqu’il m’a fièrement présenté sa maîtresse, celle qui faisait pleurer dans mes bras ma mère tous les soirs. J’ai essayé par tous les moyens de la convaincre de le quitter, je n’ai jamais réussi et ai commencé à rétorquer à mon père et à me battre avec lui.
Je n’ai jamais été si heureuse que quand j’ai pu partir en foyer à 18 ans…
merci de nous avoir fait partager ton histoire, elle pourra peut etre servir à d’autres :)
Très beau texte, merci!
JoyeuseLuronne (et Hélène), bravo pour ce qui est dit là et qui est si important.
2 fois dans ma vie je me suis laissée prendre par deux individus exactement comme ça.De ceux que j’appelle des saccageurs.
Il m’a fallu traverser des années de désespoir, de douleur, et d’analyse pour comprendre et m’en remettre.
J’ai 53 ans. Que de temps perdu, gâché. Si j’avais lu un témoignage comme le tien, j’aurais été sauvée j’en suis certaine.
Car ce sont EXACTEMENT les mêmes mécanismes, avec ensuite le chantage au suicide etc.
Et comme tu l’as dit: ces hommes ne supportent pas chez les femmes le goût de la vie, ce sont rééllement des saccageurs.
Encore aujourd’hui -je suis enfin offciellement divorcée depuis 7 mois- je dois subir les éprouvantes plaintes de cet ex-mari qui ne cesse de clamer qu’ à cause de moi, parce que je l’ai quittée, il est malheureux !!!
C’est véritablement atroce.
Et à toutes les jeunes filles, à toutes les jeunes femmes, je voudrais dire: parlons de ça, dénonçons-les, ils font trop de mal.
Non, tous les hommes ne sont pas comme ça, heureusement, mais il y en a plein, plein….
C’est une réalité.Le prince charmant n’existe pas, ça c’est sûr, mais les saccageurs eux, existent.Il faut les fuir tout de suite.
Dés qu’on est triste à cause de l’amour, il faut partir à toutes jambes.
L’amour ne doit pas faire pleurer, mais rendre heureux, serein, confiant.
L’amor ne doit pas nous éloigner des autres êtres humains mais au contraire nosu en rapprocher.
Donc chaque fois qu’un homme nous éloigne, de nos parents, de nos amis, de notre famille, de nos enfants (eh oui!) c’est signe qu’il faut lui tourner vite le dos.
Sinon c’est pas l’amour.
(Mon dieu, si j’avais su ça, avant !)
Tout comme Libellule et Joyeuseluronne, j’ai vécu pendant 7 ans une histoire assez similaire. Mais à 25 ans j’ai rencontré le Vrai Prince Charmant avec lequel je suis mariée de puis 10 ans. Il y a plein d’autres Princes Charmants !!!
@ Mlle Falbala : j’ai été extrêmement touchée par ton histoire !!! Je te souhaite beaucoup de courage ainsi qu’à ta maman !!!!
Billet très émouvant. J’en frissonne. Félicitations pour avoir su si sobrement te sortir de ses griffes.
Une de mes amies est exactement dans la même situation. Depuis 6 ans avec un mec qui la méprise, qui la broie à petit feu par ses mots tellement violents. J’ai peur qu’il se mette un jour à la frapper, comme il l’a fait pour son ex. Mais il suffit qu’il soit "adorable" pendant une soirée pour qu’elle oublie les 4 mois d’enfer non-stop qu’elle vient de vivre. Je ne sais plus quoi dire ni faire. Elle sait que ce n’est pas normal, mais ne part pas. Les filles, DITES MOI qu’il y a une solution pour qu’elle le quitte ! Je suis ouverte à toute proposition…
J’ai eu l’impression de lire ici mon histoire… Mon père était comme ça aussi, mais violent aussi bien verbalement que physiquement. Il jouait avec moi comme un chat jouant avec une souris, l’étouffant, puis lui laissant juste assez d’air pour la survie, puis l’étouffant à nouveau… Au fil des années j’ai appris à reconnaitre de loin le moteur de sa voiture, et je me cachais dans ma chambre quand je l’entendais rentrer. Combien de nuits passées dans un placard, a pleurer? Combien de bleus au corps cicatrisés, de bleus au coeur encore tout frais? Combien d’hommes qui n’entreront pas dans ma vie parce que j’en ai peur, inévitablement? Combien d’années encore, de femmes brisées, faudra t’il avant d’arrèter ces sous-hommes…
Mon Dieu…
J’en reste sans voix tellement cette histoire me rappelle la mienne.
Une histoire que j’ai voulu occulter et qui est tapie au fond de moi.
Elle a rejailli subitement à la lecture de ces mots :
Sa phrase favorite : « Avec toi, tout le monde il est beau tout le monde il est gentil. Mais un jour, tu vas te faire baiser la gueule, tu vas rien comprendre, tu vas déguster, ma petite ».
Peut-être que ce monsieur était très certainement du même accabit que mon ex : un manipulateur mental. Ils sont très forts.
Ils brillent en société.
Ils ont un excellent phrasé.
Mais dans l’intimité, ils te poussent dans tes derniers retranchements jusqu’à ce que tu te sentes la chose la plus minable du monde.
Puis ils reviennent se jeter sur leur proie quand elle est bien affaiblie.
Même chose pour les amis, ils coupent tout ce qui peut leur faire de l’ombre… Certainement pour mieux briller.
Merci d’avoir écrit cela. Ce n’était pas trop long. Loin de là.
Tu as parfaitement bien décrit la chose.
Il était juste essentiel de faire savoir que ce genre de personnage peut croiser notre route à n’importe quel moment. Méfiance…
Heureusement qu’ils ne sont pas tous comme ça.
Merci de t’être mise à nue ainsi. Tout comme toi, j’ai beaucoup de caractère et je n’aurais jamais cru que cela m’arriverait à moi. On avait à peu près la même différence d’âge (+19 ans) et je me suis retrouvée enfermée dans une relation avec qqn incapable de prendre ses responsabilités et qui se laissait envahir par sa famille (très négative, destructrice et dysfonctionnelle). C’était toujours de MA faute. Cela a duré quasiment 2 ans et je ne me suis plus reconnue (à bout de forces, amaigrie, tenant à peine debout). Et un jour, j’ai eu le déclic et je suis partie, avec mon bébé (qu’on avait eu ensemble) sous le bras.
C’est un vécu différent du tien mais qu’est-ce que je peux te comprendre.
cest vraiment un texte magnifque sobre terriblement bien écrit. J’ai connu une perverse moi, elle était ma belle-mère. Mon père en a souffert c’était terrible. Une femme appréciée de tous sociable adorable qui me couvrait d’attentions alors qu’avec ma mere c’était difficile à cette période. Et en fait c’était une perverse, qui avait meme été internée, qui mentait, trompait, faisait culpabiliser et a faillit détruire ma famille.
les filles tout ça pour vous dire qu’il n’y pas qu des HOMMES pervers mais des FEMMES aussi. Elles peuvent se faire passez pour des amies des grandes amies, et c’est tout aussi terrible qu’un petit ami pervers.
Merci hélène et joyeuse luronne
Un texte de salubrité publique. Merci JL et Hélène. On devrait apprendre à les répérer au même titre qu’on apprend à conduire ou à remplir sa feuille d’impôts !
Ah, et bien sûr, il n’y a pas que des pervers narcissiques au masculin.
Merci pour ce témoignage ! Heureusement, je n’ai jamais vécu ça, mais j’espère qu’il aidera les femmes qui sont dans cette situation !
Et comme l’a dit Hélène : le billet est long mais se lit d’une traite :)
bravo Joyeuseluronne pour ce texte, qui m’a fait découvrir "l’autre coté".
en effet, mon père est tout à fait ce genre de personnage, qui "plombe" l’ambiance familiale dès qu’il met un pied dans la maison.
comme marie-flore, je tremblais en l’entendant arriver…
et alors que je suis maintenant "une grande fille", mariée et tout… je n’ose même pas poster de commentaire sous mon pseudo habituel, des fois que…
lui aussi, flambe sans vergogne, devant sa femme et ses enfants, avec les cadeaux hors de prix et somptueux qui lui fait sa maîtresse fortunée, dont il parle d’ailleurs de façon totalement décomplexée sans imaginer la souffrance de ma mère.
tout ca pour dire que je me suis demandée depuis des années comment ma mère avait pu
1. l’épouser
2. rester 25 ans avec lui
et que maintenant je la comprends mieux.
je mesure la souffrance qui doit encore être la sienne, alors qu’elle a aujourd’hui décidé que ca suffisait comme ca, et qu’il ne cesse de la harceler, alternant crises de larmes et insultes.
Merci Joyeuseluronne, pour ton témoignage, qui pourra peut-être aider d’autres femmes à "sauter le pas" et fuir face à un tel individu.
Merci Joyeuseluronne.
Merci parce que ça fait du bien de se dire qu’on n’est pas la seule, et qu’on a eu raison de partir.
Merci parce qu’on ne se rend compte qu’on était dedans que lorsqu’on en est sorti.
Merci parce que j’ai retrouvé le sourire.
Merci.
Merci, tout simplement …
idem pour moi le texte s’est lu d’une traite!
Moi aussi j’ai vécu ça il y a quelques années avec un ex on ne passait que nos we ensemble mais avec le recul je me demande comment j’ai pu être assez idiote pour supporter ça aussi longtemps!
Les ptites phrases méchantes, blessantes, font quelque fois plus mal (tout est relatif) que les coups physiques (un jour j’ai d’ailleurs bien cru que ça allait m’arriver!).
Que de soulagement depuis que c’est fini, on s’est revus il n’y a pas longtemps et ne devant plus "faire d’efforts" pour me plaire je n’ai vu que le vrai visage et me suis demandée ce que j’avais bien pu lui trouver!
Comme d’autres l’ont dit ces personnages sont des manipulateurs qui soufflent le chaud et le froid avec beaucoup de subtilité et d’habileté… malheureusement…
Joyeuseluronne, les filles, vos témoignages sont très émouvant et font assez froid dans le dos.
Je suis heureuse pour celles qui ont pu se tirer des griffes d’un tel personnage et je compatis sincèreement avec celles qui sont encore embourbés dans ce genre de relation.
Moindre mal, j’ai connu durant 7 ans un patron / manipulateur. Ce n’est guère mieux (ah, le jour où enfin je l’ai "planté"…)
Dénominateur commun : on se demande toujours comme on a pu subir ce genre de harcèlement. Comme quoi, l’individu peut être vraiment vil…
Aujourd’hui, je me dis que le plus important c’est de "reagrder vers le haut" et de ne pas se laisser "tirer vers le bas" par qui que ce soit !
Nous sommes bourrées de qualités, les filles !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!! Ne l’oublions pas, ne NOUS oublions pas.
Merci de ce témoignage "redevenuejoyeuseluronne" :-)
Et je vais dans sens de certaines d’entre vous… gardons les yeux ouverts, pour ne pas tomber dans des griffes pareilles… et pour offrir un espace de parole aux amies qui pourraient y être tombées…
J’ai une amie en cours de divorce, elle m’avait parlé de "quelques problèmes", je me rends (et elle se rend) compte aujourd’hui à quel point une relation peut bousiller (heureusement temporairement) un caractère, même enjoué, fort, sain, …
Merci Joyeuse Luronne pour avoir partagée un peu de ton histoire… :)
Et quand aux comms, je suis effarée que presque 1 sur 2 réponde "qu’elle aussi a connu un homme comme ça…" cela fait froid dans le dos ; on se demande comment une belle histoire, qui commence si bien, peut tourner au cauchemard et rendre quelqu’un si malheureux et anéanti… c’est bien triste, je suis contente pour toi que tu t’en sois rendu compte et que tu t’en sois sorti :)))
pas le temps de laisser un com aujourd’hui mais j’ai vécu un truc similaire en plus perver peut-être: je devais être aussi bien que… la fille morte avec qui il sortait avant moi.On vivait à trois, avec son portrait, on souvenir, et les mensonges. parce que tout ce qu’il disait d’elle et de leur relation était faux. Il était cyclotymique en plus et ça, c’est un peu ce que tu racontes sauf qu’en plus il changeait d’avois tout le temps et il était assez pingre pour ne pas acheter de papoier toilett quand je l’avais marqué sur la liste, garder du lait caillé dans le frigo pour pas en racheter au risque de se tuer par une intoxication et j’en passe.
trois quatre ans après je suis tjs traumatisée? je vais voir le site que tu conseilles après le boulot; bises !
ça fait froid dans le dos !!! Mais c’est sûr que ça peut arriver à tout le monde !!! Nous avons un ami dans le même genre : il choisissait toujours de belles filles brillantes et remarquables puis au bout d’un certain temps…….. la belle fille avait l’air déprimée, plus sûre d’elle, négligée et malheureuse !!! Au bout de trois fiancées liquidées on s’est posés des questions, et on a compris : c’est lui qui leur faisair ça !!!! Il s’est retrouvé célibataire un certain temps et visiblement il s’est remis en question sérieusement et depuis sa nouvelle copine tout va bien !!!
Bravo pour ce texte Joyeuseluronne. Moi non plus je ne l’ai pas trouvé trop long, je l’ai lu d’une traite!
En tout cas bravo pour ton courage, je pense qu’il faut en avoir pour réussir à partir…
Contrairement à ce que disait Alicia, je ne pense pas qu’il s’agisse d’un problème de différence d’âge (mon Normand à moi -étant Bretonne, j’ai choisi dans la province voisine-a 14 ans de plus que moi et ça va faire 10 ans qu’on est ensemble). C’est une question de personnalité et de caractère, je pense qu’on peut retrouver des gens comme lui plus jeunes et qui nous tiennenet sous leur coupe de toute façon d’une manière ou d’une autre…
Je n’ai jamais rencontré d’homme comme ça et je remercie le ciel car je ne sais pas comment j’aurais (ré)agis.
En tout cas je te souhaite beaucoup de bonheur avec ton Breton ;-))
Merci pour ce billet, j’y ai reconnu beacoup de situations … endurées, et encore aujourdhui, par ma mère.
@bouilloncube: ça réconforte de lire le point de vues des filles de "tyrans" comme cela, j’aime énormément mon père et ne comprends pas l’enfer qu’il fait vivre à ma mère, qui s’accroche, après 25 ans, au nom de l’amour? Garder de la distance est salvateur mais très difficile.. je suis partie de chez moi à 18 ans et subis encore des temps à autre les crises familiales qui n’ont pas cessé… j’ai arrêté d’essayer de régler leur problème; le mien maintenant est que j’ai très peur devant un quelconque interet masculin envers moi.
Bon courage à celles qui vivent ça et merci Hélène d’avoir publié ce billet
Bone journée à toutes
Merci pour ces mots, Joyeuse Luronne. Je suis heureuse de savoir que tu as pu partir et te reconstruire. Vraiment merci pour ton témoignagne qui fait réfléchir. Encore merci.
Quel touchant temoignage.
Joyeuse luronne merci d’avoir eu le courage de nous faire partager le recit de cette eprouvante histoire. C’est en parlant de ces tristes personnages qu’on peut peut-etre aider celles et ceux qui souffrent de leur influence.
Bravo d’avoir eu la force de rompre et de te relevee. J’espere que tu as retrouve le sourire, que tu regardes de nouveau vers le ciel, et que tu vogues sur une belle mer bleue, calme et agreable avec ton Breton.
Je suis très émue par ce que je viens de lire… j’ai l’impression d’être projetée quelques années en arrière… J’ai moi aussi connu ça quand j’avais vingt ans. Il était plus âgé que moi et ça a duré quatre ans. Quatre ans pendant lesquelles j’ai vécu un Enfer psychologique pendant lesquelles je n’existais plus. Je n’en parlais pas parce que j’avais honte (même encore aujourd’hui, je n’en parle que par bribes) et parce que… je l’aimais.
Un jour, je ne serais pas expliquée pourquoi, je me suis réveillée et je ne l’aimais plus. J’ai tout arrêté. Ca a été la délivrance. Je pouvais à nouveau me faire plaisir.
Mais cette histoire a eu des conséquences. J’ai maintenant vingt-huit ans, cette histoire est loin derrière moi mais j’en garde de graves blessures et cela a entâché toutes les relations que j’ai eu avec d’autres hommes par la suite. J’ai du mal à faire confiance…
Oui, merci, moi aussi, j’en ai eu un… puis une… et j’ai fini par faire une thérapie pour être sûre de ne plus jamais retomber dans ce genre de relation.
Merci encore pour ce texte, je t’embrasse, tiens.
Hé ben, Joyeuse Luronne ! Moi aussi j’ai dévoré ton texte, malgré sa longueur. Je suis tellement contente que tu ai (re)trouvé ton si gentil Breton… J’espère que tu n’es pas restée trop longtemps dans les griffes de ce manipulateur ?
A bientôt
@ Mademoiselle Coco: ma meilleure amie est restée 5 ans avec un monstre et je pese mes mots, insultée, humiliée, violée, sequestrée et frappée et elle revenait quand meme vers lui, j’en etais malade,(je precise que cette fille avait un bcp de caractere, elle ne se laisait jamais demonté par qui que ce soit, un vrai mec lol mais il areussi a la changer en une petite chose triste sans sourire te sans joie de vivre) g tout essayé, en parler calmement avec elle, lui hurler dessus, la supplier de le quitter, elle etait d’accord avec moi, c’etait pas normal, elle partait meme pour mieux revenir apres,lui trouvant des excuses, il a fini par lui faire croire qu’elle ne valait rien et que c’etait pour " la remmetre sur le bon chemin, qu’il valait mieux qu’elle mais que malheureusement il etait trop amoureux d’elle pour la quitter, c’etait de sa faute a elle, il lui a dit qu’elle l’avait encorcelé, des trucs de dingue je vous dis.
Et un jour, elle a eu un declic, comme ca sans raison, elle l’a quitté mais avec pertes et fracas, quand elle le voit c’est de nouveau le drame, les pleurs et crises d’engoisses, elle l’aime encore (chose que j’ai du mal a comprendre) mais elle est de nouveau celibataire meme si il ne veut pas la laisser tranquille, harcellement constant depuis des mois
je n’ai pas de solution, je pense que tu pourras tout dire et tout faire si ca vient pas d’elle, elle ne le quittera pas malheureusement, faut juste etre presente avec elle
Je me souviens qu’Hélène m’avait parlait de ce texte à la soirée MBDF le 9, et je me demandais justement hier si on le verrait aujourd’hui ce texte.
Poignant, émouvant, Joyeuse Luronne, bravo pour ton courage, tu as eu une réaction très saine je trouve, et tu t’en es sortie abîmée mais debout, toutes les femmes n’y arrivent pas, j’espère comme toi que ce texte aidera ne serait-ce qu’une femme à sortir de cette spirale.
C’est effrayant de voir comme nous sommes toutes capables de tomber dans le panneau, alors qu’on se croit assez fortes pour justement ne pas se faire avoir.
Merci pour ce témoignage…
Et tous mes voeux de bonheur avec ton breton !!
J’ai lu ton texte d’une traite, Joyeuse Luronne, merci d’avoir écrit ton histoire.
Je suis d’accord avec Sophie L.L. qui écrit : "Dés qu’on est triste à cause de l’amour, il faut partir. L’amour ne doit pas faire pleurer, mais rendre heureux, serein, confiant. L’amour ne doit pas nous éloigner des autres mais nous en rapprocher. Sinon c’est pas l’amour."
Pourtant, on peut des années durant se tenir ce discours et ne rien faire. Savoir au fond de soi, rationnellement, que ce que l’on vit n’est pas une relation d’amour mais une relation malade, une relation dans laquelle l’inconscient a pris le dessus sur la relation vraie comme pour rejouer des trucs qui nous échappent au lieu de vivre une vie à soi. Et on peut y être engluée malgré cette compréhension.
Je suis heureuse que tu t’en sois sortie, bravo et vive la vie !
Aaaah, Fanchette…. ALORS ???????????????
Raconte !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!
hind > merci ! Ce n’est pas très encourageant, mais c’est honnête. Hier, elle m’a dit que si jamais il la frappait, elle n’hésiterait pas une seconde, elle partirait. J’en viens presque à souhaiter qu’il la tape une fois, juste une fois, pour qu’elle s’enfuie loin de lui… D’un autre côté, je me dis qu’elle reviendrait surement, comme elle le fait déjà, alors que ses mots à lui sont parfois plus durs qu’une claque.
Merci pour ce texte…
Il fait réfléchir…
Ce que j’en retire pour moi, c’est que je dois arrêter de me dévaloriser constamment: ” j’ai grossi, je vieillie, je deviens moche…etc…” qui donne au conjoint de la possibilité de dire ” mais non, mais non” … mais en même temps une certaine supériorité qui est néfaste pour le couple…
Vous faites ça aussi, vous?
Bravo pour ce texte, et de t’en être bien sortie
Coucou à toutes
Je profite de la pause dej pour une petite réponse vite fait à tous vos commentaires. Alors tout d’abord, merci merci merci, vous zêtes toutes des amours :-) Non sans blagues, j’ai accouché de ce texte dans la douleur mais c’est finalement incroyablement libérateur, grâce à votre accueil bienveillant, j’en suis toute émue.
Je serre bien fort dans mes bras celle qui ont pu connaitre ou connaissent le même genre de situation. Comme cela a été dit, la réaction doit venir de l’intérieur, il faut partir par amour pour soi-même, pour sauver sa peau – même si évidemment le soutien des amis aide énormément à tenir le coup.
C’est pour cette raison que Bing, ton post me serre le coeur, je voudrais avoir une baguette magique pour que tu aies le déclic que j’ai eu. Tu es consciente de la situation et je sais bien que ça ne sert à rien de te hurler "sauve-toi !". Mais je suis sûre que tu le peux. Je ne crois pas, je refuse de croire au fait que "tu y es pour toujours". En fait, se libérer parait impossible AVANT, mais une fois que c’est fait ça devient si simple, si évident !
(j’en profite pour dire que : si par hasard cela peut aider certaines d’entre vous d’en discuter en privé n’hésitez pas à demander mon mail à Hélène)
Je vous embrasse toutes bien fort
Merci d’avoir partagé cette expérience avec nous. J’espère qu’aujourd’hui tout ceci n’est plus qu’une mauvaise histoire et que le Breton t’a redonné le sourrire !
Je te souhaite d’être très heureuse!
Mademoiselle Coco: quand j’ai appris qu’il l’avait forcé a coucher a lui , je me suis dit : ca y est, là je suis sure, elle va le quitter! mais elle est revenue, meme chose quand il l’a cogné ce salaud ,j’etair hors de moi
l’ incomprehension est terrible car elle te laisse impuissante, je pense que malheureusement meme s’il la frappe elle reviendra et ca sera pire car un manipulateur va de plus en plus, il tente et voit comment tu reagis si tu reviens,c’est pour lui une victoire et il continuera a aller plus loin, sois a l’ecoute, ne fais pas la meme erreur que j’ai faite; je lui ai demandé de ne plus m’en parler, je n’en pouvais plus de l’entendre me raconter son enfer,elle gardé ca pour elle et c’etait d’autant plus dure pour elle, il faut savoir qu’un manipulateur fera tout pour isoler sa proie qui se trouve plus fragilisée, il faut qu’il voit qu’elle est entourée , j’espere de tout coeur que ta copine echappera enfin a ses griffes, c’est pas evident et je rejoins les comm" pour dire que ca peut arriver a tout le monde, donc soyez vigilentes des le debut d’une relation meme si elle parait idyllique, parfois y’a des signes qu’on veut pas voir ou qui nous semblent anodins
Ouhaou. Merci joyeuse luronne pour ce recit, et merci Helene de l’avoir publie. Je crois que la phrase importante ici est "ca peut arriver a tout le monde", parce que c’est tellement vrai, et comme ils sont forts ces horribles pervers, ils distillent leur venin par petites doses en jouant sur la culpabilite de leurs victimes.
Bravo pour ce texte que j’ai aussi lu d’une traite et qui m’a renvoyée à mon père et à mon ex…
Avec eux c’est parfois plus insidieux mais cette mainmise psychique est bel et bien présente. Mon père et très égoîste et lorsque je travaillais avec lui (oui je l’ai fait pendant 7 ans), en entrant dans la maison, sans avoir vu personne, je pouvais dire de quelle humeur il était. Et ça influençait toute la journée. J’ai voulu être reconnue par lui, ça n’est jamais arrivé. J’ai 36 ans aujourd’hui et je n’espère plus, je vis ma vie comme je l’entends. J’ai souvent voulu couper les ponts avec lui. Je ne le fais pas car je tiens beaucoup à ma mère (qui tient le coup mais à quel prix) mais je ne partage plus rien ou presque avec eux…
Mon ex lui, il manipulait aussi mais sans vraiment s’en rendre compte: il avait tendance à voir le verre tellement vide, qu’il m’entrainait avec lui dans la spirale négative. Il voyait dans toute circonstance uniquement ce qui n’allait pas. C’était plutôt genre: tu as l’air fatiguée aujourd’hui, tu mettrais pas du fond de teint? A la base c’est plutôt une bonne intention. Quand ça devient quasi tous les jours, ça devient horrible pour la confiance en soi. Je n’avais pas bcp de confiance en moi, que je retrouve petit à petit aujourd’hui mais je n’ai pas retenu cet homme qui saccageait la confiance en soi de mon fils. Ca je ne l’ai pas supporté.
Aujourd’hui, je revis. J’ai rencontré qqn mais j’ai énormément de difficultés à lui faire confiance. Je n’arrive pas à dire "au monde" (sauf ici) que j’ai rencontré qqn car je ne sais pas si ça durera et j’ai terriblement peur de l’échec et de soufrir encore comme j’ai souffert. J’y vais donc petit à petit… on verra bien. Le principal, c’est d’être bien avec soi-même
Hind > oui, il n’est pas question que je la lâche maintenant, même si parfois, je suis épuisée d’avoir passé 4 heures à parler avec elle, la sentir au bord du larguage, et voir le lendemain que ça n’a servi à rien. Mais petit à petit, j’ai l’impression de gagner du terrain. Merci de tes conseils !!
@cornélie: suis tout a fait d’accord avec toi , jamais au grand jamais dire et redire :je suis moche,grosse, vieille….ca arrive a tout le monde de se plaindre de son poids ou de ses rides a son homme mais faut pas que ca devient recurant, car ‘inconsciement’ l’autre va enregistrer ces "defauts" et il continuera a nous voir avec,meme s’il est amoureux et tout et tout ca continuera a nous coler a la peau, j’en connais des femmes ( on en connait toutes) qui sont pas terribles et qui sont avec des mecs canons en plus le mec est totalement gaga de sa femme, pour la simple raison qu’elle a reussi a lui ‘faire enregistrer" qu’elle etait belle, bien dans sa peau… et c’est ca qui fait vraiment craquer un mec( pour longtemps) donc conseil; jamais se devaloriser aupres de son conjoint au contraire!!!! vous verrez ca marche!!
@HInd, merci pour ça. Tu as mille fois raison!!! C’est une chose que j’ai tendance à faire car j’ai envie d’être rassurée. Ton explication m’ouvre les yeux. Merci!
Ophélie/Temoicka, Just a beginner, soyez les beinvenues !
Je trouve très frappant de lire que ces mecs (je n’en ai dieu merci jamais croisé) s’attaquent justement aux filles heureuses et gaies, je croyais qu’ils étaient attirés par la fragilité, et ben même pas, donc il faut être d’autant plus vigilante.
Et celles qui rappellent qu’il existe aussi des femmes de ce type ont raison de le souligner, en effet ça existe, mais on en parle moins. Pourquoi ? Sont-elles moins nombreuses, ou les hommes sont-ils encore plus prisonniers du silence et de la honte, parce que ataviquement condamnés à être forts en toute circonstance ?
Cette façon de croire que c’était toi la vilaine coupable, et lui, l’écorché vif, me ramène à ma propre histoire (ma dernière, pas celle de maintenant qui va bien). Lui, l’écorché vif (ancien pompier qui avait vécu 15 ans de galère + élevé par une mère qui l’avait traumatisé), il fallait lui parler doucement, gentiment, mignonnement, sinon, il (au choix):
– faisait de l’aérophagie, et après, l’air sortait par en haut et en bas (pardon pour le côté très glamour)
– faisait une poussée de psoriasis géant (le corps couvert de boutons en une demi-heure…spectaculaire)
– rompait là toute relation et repartait chez lui (et moi, je me trainais à ses pieds pour qu’il reste avec moi…même pas honte, quand on est en situation de faiblesse, on agit comme une larve et puis c’est tout)
Jusqu’à ce que je comprenne que ce n’était pas moi qui avais le problème, mais lui. Que traiter une personne (lui) comme si elle est en sucre, c’est pas normal. On fait ça avec un bébé qu’on veut chérir, ou un grand malade qu’on veut ménager. Pas avec un adulte normal.
Toi, la mauvaise entente venait d’autre chose, mais le principe était le même. Votre relation était toxique, et tu t’en attribuais toute la faute. Faut pas chercher. Nous, les femmes, on veut toujours tout porter sur nos épaules. C’est nous les pécheresses éternelles. Ca remonte à nos origines, cette vilaine Eve qui a voulu faire croquer la pomme à ce brave père Adam :-)
J’inscris mon nom à la longue liste des plaignantes !
Avec le recul, j’ai réalisé que je m’en suis sortie toute seule certes, assez brutalement également (en gros, quand il m’a jugée assez niaise pour penser que j’accepterai cette nouvelle : monsieur sort avec une autre fille) mais aussi grâce aux références familiales.
Ma mère est une femme qui a gardé son indépendance d’esprit envers et contre mon père, bien qu’elle ai choisit d’être femme au foyer et de nous élever sans gagner elle-même sa vie.
la force que je l’ai toujours vu déployer pour contrer le coté mâle dominant de mon pater a été une leçon permanente et inconsciente. C’est cela qui m’a soutenu quand j’ai décidé de tourner les talons à ce pauvre type !
Bonjour,
Je suis effarée du nombre de lectrices qui ont vécu ce genre d’épreuve que ce soit en couple, en famille ou au travail.
Ca prouve bien que non seulement personne n’est à l’abri mais qu’en plus, on n’est pas à l’abri dans tous les pans de nos vies. Il faut donc être extrêmement vigilante dès le départ parce que si l’on cède un doigt, on nous demandera un bras…
Si Joyeuse Luronne a réagit à son image, cela prouve bien qu’un déclic est nécessaire et qu’il doit venir de la principale intéressée.
@Mademoiselle Coco: des fois, se rendre compte que l’on s’est trompée, que l’on a été manipulée, c’est douloureux. Peut être que si ton amie veut le quitter et que tu en as la possibilité, tu peux la prendre sous le bras et assurer l’intendance quelques jours. On est indépendantes mais un peu d’assistance, des fois ça a du bon.
@mimisunny: ;-) on est des femmes avec toutes un grand besoin d’etre rassurée, je le faisait avant faut pas croire, j’etais degoutee d’avoir pris du poids (53kg au lieu de 48kg c’est rien je sais mais j’etais pas contente de ce corps et j’etais avec un homme qui faisait super attention a son body, donc en plus je complexée vis a vis de lui donc je me plaignais de mon poids pour l’entendre me dire:mais non je t’aime comme tu es, c’est ce que j’avais comme reponse au debut apres qqs annees c’etait plutot: bah fais un peu attention a ce que tu manges, arretes de grignoter…ce qui me deprimé encore plus
aujourd’hui je fais 58 kg et des le depart j’ai affichée la couleur avec mon nouveau cheri (qui fait pas mal de sport donc bien bati ): ecoute moi je suis bien dans ma peau (bon joré voulu perdre du poids mais il avait pas besoin de le savoir, et j’ai pas besoin qu’il le sache pour en perdre) je me sens belle et attirante comme ca et pour rien au monde je voudrais faire une regime, le vie est trop courte!! et vous savez quoi ca fait 8 mois qu’on est ensemble et y’a pas un jour ou je n’ai pas un compliment (il me trouve canon, lol au debut j’avais envie de lui dire; attend j’ai 10kg de plus et tu me trouve canon ???t’as besoin de lunettes toi!! evidement je me suis abstenue) et en fait ca fait boule de neige car meme si au debut je ne me sentais pas bien avec ce corps aujourd’hui je me sens vraiment "canon" lol
Joyeuse Luronne, ton texte est bouleversant … Pour toi, une phrase de Nietszche qui m’a beaucoup aidée autrefois :" ce qui ne me tue pas me rend plus fort " … Toute mon enfance et mon adolescence, j’ai eu à subir une mère sado- masochiste, aigrie, manipulatrice, qui me répétait constamment , à chaque succès, que j’avais un complexe de supériorité, et que mon enthousiasme n’était que la marque d’une naïveté frôlant la stupidité … de quoi vous écrabouiller ! heureusement, j’ai résisté à cette ambiance mortifère et j’ai fait exactement le contraire d’elle toute ma vie : résultat, j’ai un homme merveilleux, plein d’amis, et je m’emballe toujours autant pour tout ce qui me plaît . Finalement, en me donnant l’exemple de ce qu’il ne fallait pas faire, la pauvre femme m’a rendu service ! J’espère qu’il en sera de même pour toi, et que tu fuiras comme la peste tous ces bouffe-vie manipulateurs …
@ Hind, merci! Je vais mettre en pratique immédiatement. C’est drôle pour le poids, on a exactement le même parcours ;o)))
Grâce à des témoignages comme ceux-là, on réalise que la vie est belle et même très belle. Car toutes ces femmes sont des modèles de courage, d’optimisme et de force. Alors un grand merci à vous toutes de donner de l’espoir.
Bravo.
Pendant les 3/4 de ton texte, j’ai cru lire l’histoire de celle qui était ma meilleure amie. Mais elle n’vait même plus le droit de voir ni ses parensts ni ses amies, avant de fuir..et oui…
Comme d’autres, cette manipulation perverse, je l’ai subie 3 ans au travail et ça remue de te lire;
Merci d’avoir écrit aussi bien…
Cagaroule > entièrement d’accord. Le fait de se sentir portée, pas seulement psychologiquement mais aussi matériellement, peut être primordial. Je lui ai proposé de venir s’installer chez moi, mais sans succès jusqu’à présent… Je l’enlève ? Ou j’attends juste qu’elle soit prête, au risque que ça n’arrive jamais ? Mais le récit de Joyeuse Luronne montre bien que finalement, le déclic doit venir de l’intérieur, d’elle-même.
Ben mon vieux, ça c’est de l’introspection! Quel horreur ces types dont le complexe d’infériorité est tellement puissant et tellement dérangeant qu’ils le basculent sur la personnes avec qui ils vivent!
On a toutes, plus ou moins, une histoire dans ce genre, avec un type (ou une femme pour les hommes) nous a bouffé la vie. J’ai vécu ce genre d’histoire et suis heureuse au jour d’aujourd’hui d’avoir pu couper le cordon! Ton écrit remu bcp de souvienrs bons et mauvais en moi, mais une seule chose est certaine, c’est fini et mon lyonnais me le fait oublier tous les jours un peu plus, pour ne plus penser qu’à nous!
Bisous à toutes
Sophie L.L. : dans mes bras !
Merci pour ce texte… Il est pile ce qu’il faut pour qu’on réagisse!!!
je l’ai aussi vécu mais je m’en suis sortie…j’ai trouvé un parisien! (qui a vécu en bretagne 2 ans! ;-)) )
Trop d’accord avec SophieL.L: "Donc chaque fois qu’un homme nous éloigne, de nos parents, de nos amis, de notre famille, de nos enfants (eh oui!) c’est signe qu’il faut lui tourner vite le dos.
Sinon c’est pas l’amour. "
C’est un signe…bien vrai…et nous, on se dit que c’est parce que, ce que l’on vit est tellement execptionnel que l’on a plus "besoin" des autres…
Ce qui est dur c’est qu’une de mes supers copines est en train de vivre ça… et c’est dure de lui en parler, elle culpabilise de tout, elle n’ose rien lui dire à son soi-disant prince charmant…
Par exemple, elle reve de se marier avec lui..il lui dit à la fois: "peut-être plus tard mais t’es trop débile de croire à ses trucs là" et des "on est tellement bien comme ça, mon bébé.."… pas besoin de se prendre la tête…. et voilà, elle, elle espère qu’un jour, elle sera enfin suffisement à sa hauteur à lui, pour qu’il l’épouse….
Et pour l’argent, il gagne 10 fois plus qu’elle mais elle se ruine pour lui et est dans le rouge en permanence… une fois, elle a osé lui demander qu’il lui prête un peu d’argent, il a rechigné, lui a dit qu’elle était trop nule de ne pas savoir gérer son budget pourtant bien petit! Il a fini par lui en préter un peu (mais pas toute la valeur qu’elle lui avait demandée!) mais avec des interêts pour le remboursement!!!!
Je raconte ça, pas pour raconter la vie de cette amie mais pour dire que c’est terrible et que c’est top de pouvoir en parler!!!
Dire qu’on l’a soit-même vécue, et essayer d’ouvrir les yeux de celles qui le vivent!!!
Un mec qui te fait pleurer et qui ose te dire que t’es nule ou qqch dans cet esprit, c’est pas l’amour!
Il n’existe pas de mecs "supérieurs", de prince charmant…
il existe juste le "bon" mec, celui qui t’aime et qui te soutient, celui avec lequel tu es au fond de toi "juste bien", justement si bien et si justement bien!!
Nos amis, on les choisit parce qu’il nous font du bien et qu’ils nous donnent confiance en nous, Les mecs, on les choisit pareil!
On irai pas voir une copine toutes les semaines si à chaque fois, elle nous "descendait" ou on se sentait "mal" après l’avoir vu!!
Alors, interdiction de nous faire culpabiliser ou souffrir! Non, mais, oh, ils se prennent pour qui, ceux-là?!
Haut les coeurs à toutes les filles, soyons fières de nous!
Bonne journée!!
Oups! Merci aussi à Hélène!
Une fois de plus, ton blog et tous nos témoignages sont d’utilité publique! ;-)
Ce qu’il faut dire aussi c’est qu’il y a des femmes qui se comportent exactement comme ça aussi, avec leurs "amies" ou leurs compagnons, qui se nourrissent de la destruction de l’autre… Le profil du manipulateur pervers n’est pas exclusivement masculin. :-/
Merci Hélène d’avoir ouvert ta tribune à la Luronne !!!!
j’ai tout lu d’un trait, maudissant ce genre de mecs !!! heureusement ils ne sont pas tous comme ça, !!!!
énormes bisous
Bravo, Joyeuseluronne, ton texte est magnifique…Il m’a particulièrement touché parce que je suis depuis 2 ans avec un ancien manipulateur, peut être un peu moins "doué" que celui que tu as rencontré…Il a cette même faculté à insinuer le doute et la culpabilité…
Je sais que ça peut paraître étrange mais oui, nous vivons ensemble, oui nous sommes heureux et oui, il essaie toujours, à chaque dispute, de me faire vaciller…Ce qui me sauve, je crois, c’est que j’ai une confiance absolue en ce que je dis et fais, et une mémoire à l’épreuve de tout…Et je crois aussi que c’est ce qui l’a fait basculer, lui…
C’est aussi pervers mais je pense que le fait de ne pas pouvoir me manipuler l’attire énormément…Ma seule crainte est que cette attirance cesse si un jour je n’ai plus cette force…Mais c’est un risque que je prends, en connaissance de cause…
PS : je tiens à préciser que je ne suis pas totalement maso, il me rend vachement heureuse quand même…
Fran : non non aucune séquelle, fort heureusement ma joie de vivre a repris le dessus de plus belle (d’autant que je sais à présent à quelle point elle est précieuse).
J’espère que ce texte sera une petite pierre qui contribuera à faire réagir ton amie, et bravo à toi pour avoir aussi eu le réfexe de survie (ça doit être ecore plus difficile avec un enfant !)
Moi aussi je te claque deux gros poutous
Pff allez faut que je me remette au boulot, scrogneugneu
Merci pour ce témoignage.
J’en ai lu et entendu pas mal d’autres..Pour celles ( et ceux) qui voudraient mettre des mots sur leur situation:
"Le harcèlement moral " MFHirgoyen
hirigoyen.free.fr/index2….
Merci d’avoir raconté ton histoire, je crois effectivement que cela pourra en aider d’autres, ou en tout cas informer, et rappeler que personne n’est à l’abri … Même si c’est vrai que les personnes saines d’esprit, sympathiques, et sans une once de "paranoïa", sont des victimes toutes indiquées … parce que pas assez méfiantes, pas assez "tordues" a priori pour s’imaginer tout ce qu’un individu est capable de receler en manipulation machiavélique ! Les violences psychologiques sont bien plus vicieuses que les violences physiques, c’est ça qui les rend d’autant plus puissantes, et qui permet à leur utilisateur d’exercer une emprise aussi forte … En tout cas, ça fait plaisir de savoir que tu as réussi à te sortir de cette sinistre histoire … Même si on pense aux autres victimes que ce N. a pu faire par la suite … Normalement, de tels individus pourraient être condamnés, la grosse difficulté, c’est les preuves, toujours très délicates à rassembler quand il s’agit de violence psychologique uniquement …
Merci beaucoup Mebahel pour la référence, je sens que ça va me servir pour aider mon amie !!
C’est fort Joyeuseluronne d’oser en parler comme ça parce que même quand c’est fini c’est dur d’avouer, de s’avouer tout ça… ça fait partie de ce piège à la con aussi de se dire "non, je ne me bat pas pour rien !" on sait qu’il y a un problème, on sait que les autres ont raison mais non, on ne se bat pas pour rien, ça va changer.
Puis non, rien ne change. Puis on s’en veut parce qu’au fond on savait. Puis on en veut aux autres car ils avaient raison.
Comment un truc aussi naze pourrait m’arriver à moi ? sérieusement ? je suis forte, j’aime la vie, je ne me laisse faire par personne, je ne pleure jamais et je rie et m’amuse d’un rien : tout m’émerveille ! comment un minable comme ça pourrait me piéger… c’est impossible.
Ben si. Maintenant j’ai tout le temps envie de pleurer, je me sent faible, moche petite en même temps qu’énorme… il est ma "grave maladie" qui me ronge depuis 10 ans. J’en sors mais j’y suis toujours et pour toujours. Sérieusement, je ne suis pas réparée et pas prêt de l’être :/
Halala c’que ça fait mal ces témoignages ! si ça pouvait en protéger ne serait-ce qu’un seule ici, ce serait déjà magnifique :)
Catherine_6248 : dans les 1 an 1/2…
Bien sûr les faiblesses de la "victime" rendent possible cette situation. J’avais bien une tendance à manquer de confiance en moi, à culpabiliser facilement…C’était mon tendon d’achille, mais ça restait très relatif (dans l’ensemble j’étais une fille bien dans ma peau). Il a sû se nourrir de cela, mettre en oeuvre les bons mécanismes pour exacerber ces faiblesses, s’en servir pour m’enchainer à lui…
Ce qui m’intrigue c’est de savoir si ces gens se rendent compte du fait qu’ils sont manipulateurs ou si pour eux se xont aussi des victimes.
Je voudrais dire quelque chose d’autre aussi, ou plutôt le répéter ecore et encore: il n’y a vraiment pas de profil "type" pour se faire mettre à mal comme ça
J’ai subi cela deux fois, de longues années à chaque fois, et pourtant mon père n’est absolument pas comme ça, c’est un homme très gentil, très attentif, très respectueux, qui ne se plaint jamais, très courageux…Mes parents ne se sont jamais disputés…
Donc il ne faut pas penser que l’influence familiale joue…
Autre chose aussi: quand on est aux prises avec ce genre d’homme qui vosu pourrit la vie, on a extrémement besoin d’être ACCOMPAGNEE….Ce qui fait du bien, c’est que quelqu’un , non pas vous parle, mais vous emméne là où il y a du bonheur, dans une maison où c’est joyeux, voir des gens, il faut l’inviter -même si elle ne vient pas, il faut lui faire des cadeaux, il faut l’entourer, lui téléphoner très souvent, être gai, ne jamais la juger, ni juger cet homme car entendre" c’est un salaud" c’est très culpabilisant, ça rend très malheureux (eh oui), mais être là, gaie, forte, douce…
Il faut beaucoup de douceur pour les femmes malheureuses comme ça et beaucoup de gaité et beaucoup d’humour et dire plein plein de choses gentilles
etvoicimavie sois la bienvenue !
Catherine_6248 il faut faire très attetnion avec le type de discours que tu tiens, sur les "faiblesses" de la victime : C’est culpabilisant, et en plus la moitié du temps c’est faux. Le vampires s’attaquent aussi aux gens en bonne santé.
Dis donc c’est chaud ton truc audrey, je comprends que tu fasses attention !
marinicocri bienvenue à toi ! Pour moi il ne fait aucun doute que tu as sauvé tes enfants, voir un couple vivre de cette façon, c’est certainement très destructeur.
turquoise je suis d’accord avec toi, la radinerie est signe que quelque chose ne va pas en dessous… je fuis les radins comme la peste ;-)
J’ajoute mon témoignage aux nombreux autres pour dire que moi aussi j’ai été avec un pervers manipulateur pendant 4 ans. Je l’ai quitté il y a 6 mois, mais j’en suis encore un peu traumatisée. J’ai entamé une psychothérapie pour augmenter ma confiance en moi et ne plus jamais retomber sur ce genre de pervers.
J’ai aussi beaucoup lu et je vous conseille les livres de Nazaré-aga sur les manipulateurs.
Ils s’attaquent aux filles heureuses et altruistes que nous sommes et les détruisent par leur pessimisme, leur jalousie, leur négativité, leurs mensonges. C’est un travail de sappe insidieux et une longue descente aux enfers.
Quel bonheur de se retrouver libre, seule !
Je te comprends JoyeuseLuronne, et j’espère comme toi refaire confiance à un homme un jour.
Bonjour, je suis ce blog depuis quelque temps déjà avec beaucoup d’intérêt. Merci d’avoir publié ce témoignage, d’utilité publique en effet. Les manipulateurs ne sont pas uniquement des hommes, j’ai côtoyé de près deux femmes manipulatrices à ce jour : ma grand-mère, et une collègue de travail.
C’est parce que je connais ma grand-mère depuis toujours et que j’ai appris à m’en protéger que j’arrive à identifier les pervers manipulateurs qui croisent parfois ma route. Comme sur le site mentionné, pervertus, je vous conseille les ouvrages d’Isabelle Nazare-Aga ; celle-ci recense en effet les critères qui permettent d’identifier les véritables manipulateurs et donne une foule de conseils utiles pour se défendre (contre-manipuler, comme elle dit).
Pour aider les victimes de ces sinistres personnages, pourquoi ne pas leur offrir (en cachette de leur conjoint/compagnon, bien sûr) ce genre d’ouvrage ? Dans le contexte du travail, on peut également se procurer le livre écrit par Marie-France Hirigoyen sur le harcèlement moral.
Bon courage à toutes celles qui sont concernées, je suis de tout coeur avec elles.
Oui oui, "cliniquement" parlant, la radinerie est une caractéristique des manipulateurs !
Bravo d’avoir su tourner la page. J’ai lu récemment Femmes sous Emprise de MF Hirigoyen. Ce qui est très juste c’est quand tu dis que cela peut arriver à n’importe qui, même aux filles fortes. Et ça, on a du mal à le croire, parce qu’on se sent si bien, on râle même contre nos copines qui se font avoir par leurs mecs, on crie au scandale, on sort nos t-shirt de féministes… mais le truc c’est que cette emprise de l’autre est si pernicieuse, invisible, qu’on peut toutes se faire avoir.
En tout cas merci JoyeuseLuronne d’avoir écrit ce texte très remarquablement écrit. Comme Hélène je n’ai pas trouvé ça long.
Hélène, rien à voir, mais c’est chouette ce que tu as fait pour les liens, maintenant je peux te lire intégralement directement depuis mon lecteur de flux ;-)
Sophie L.L > je note tout ça dans un coin de ma petite tête. A force de vouloir faire réagir mon amie, je l’ai peut-être enfoncée en lui répétant que ce qu’elle vivait n’était pas normal et que son mec était un pourri. C’est tellement difficile d’imaginer ce qu’il se passe dans sa tête quand je lui parle, merci de m’aider à décrypter tout ça.
J’espère que toutes celles qui témoignent ici avoir vécu une expérience si douloureuse ont quelqu’un à leurs côtés pour leur montrer tous les jours qu’une relation, qu’elle soit amoureuse ou non, peut et doit être source de joie, de bonheur et d’épanouissement !
Ton avant-dernier paraphraphe m’a fait rire lixuan ! ;-))
Merci de nous faire partager cette expérience ! Aucune d’entres nous n’est à l’abris de ce genre d’individus. Surtout qu’il est difficile à déceler.
Bonne journée à toute !
@ Bigoudi : T’as raison. Personne n’a le droit de nous rabaisser et de nous manquer de respect. C’est ce que j’ai pensé en quittant mon ex pompier, le 1er avril 2000 (jour des poissons, ha ha ha !). Je me suis bien juré "Plutôt vivre seule toute ma vie que de me faire à nouveau manquer de respect".
Et comme le disent plusieurs de vous, ils s’attaquent de préférence à des filles qui dégagent une réelle lumière de goût de vivre, de bonté et d’amour de la vie. Ces filles les attirent comme l’insecte est attiré par la lune.
C’est valable dans l’autre sens, hein (mon mari s’est fait attaquer, avant moi, lui qui n’est que bonté et amour, elles l’avaient repéré, tu penses !)
Je me retrouve tout à fait dans ton histoire: le manipulateur pervers à l’enfance douloureuse, qui "s’attaque" à une jeune fille fleur bleue à tendance st bernard, optimiste, un peu naïve peut être, sans travers, fille qu’il finit par culpabiliser, diminuer, l’éloigner de ses amis.
A l’apparence impeccable, apprécié de tous, Jaloux, radin, possessif, menteur, sournois, méprisant, lâche et même violent… Je redoutais ses retours à l’appartement, j’avais toujours des maux de ventre, je me sentais vide et moche…
Il a toujours tout nié, n’a jamais pris conscience de ce qu’il était en rejetant toujours la faute sur moi…
Celui qu’il ne vaut mieux pas rencontrer, je l’ai malheureusement connu moi aussi.
Je fais partie des -assez nombreuses apparemment- "filles de", ma mère est restée 35 ans avec (tout court parce que ça ne mérite pas de qualification), et bien sûr c’est moi en tant qu’aînée qui ai dormi avec elle dans la voiture les nuits d’hiver où ça allait suffisamment mal pour qu’elle l’admette, qui épongeais ses larmes à 4h du matin, qui ai bataillé des années pour qu’elle se barre enfin, qui m’intercalais dès que ça dégénérait, qui ai essuyé les menaces monstrueuses de mon père, enfin j’en passe mais vous les connaissez aussi bien que moi.
Aujourd’hui ma mère s’est enfin barrée mais elle sort avec un BOULET, mais un boulet, de première classe lol. Bon je ris jaune, ça me fait quand même super mal, et puis lui aussi essaye de me manipuler.
Le plus fort, je suis retombée récemment sur des lettres que ma mère m’avait écrites à l’époque, me suppliant de renouer avec mon père, vous comprenez, elle qui n’en avait pas eu, ben forcément elle voyait ça comme un truc essentiel. Et puis ça la touchait, hein, de voir mon père pleurnicher tous les soirs parce que je faisais des câlins au chien (mon meilleur ami dans ces moments-là) et pas à lui.
Eh bien cet abruti pleurniche encore et essaye encore de me menacer et je suis crécréméchante quand je dis que non, désolée, je n’ai pas de relation avec lui. Il a même tenté d’amadouer mon psy en lui écrivant pour soi-disant mieux me comprendre. J’ai adoré, mon psy (qui le connaît bien) s’est contenté de lui filer les coordonnées d’un autre psy ;-)
A sa décharge, sa mère est complètement frappadingue, au point qu’à douze ans je déclarais sereinement à mes amies que je descendais du singe en deuxième génération :-) Donc c’est presque normal qu’il soit barré. Sauf que quand moi je me suis rendu compte que j’étais barrée, je me suis prise en main et je suis allée "voir quelqu’un", chose qu’il a toujours refusée ("mais je suis trop connu pour ça voyons, et trop intelligent, de toutes façons mon seul problème est d’être entouré de connasses"(il n’inclut pas sa mère dans les connasses pourtant, ndlr)).
A part ça, sociable, brillant, redoutablement intelligent, je n’ai jamais vu quelqu’un d’aussi brillant intellectuellement; mais sur le plan perso, une mauviette. Au point qu’un de ses amis que j’avais appelé au secours quand j’avais douze ans m’avait répondu "ben voyons ma petite chérie, quand on est à +200 en permanence pour le boulot ou autre, on a bien le droit d’être à -200 chez soi". Ca m’avait flinguée.
Et puis…il y a eu MM, ma meilleure amie, ma grande soeur, ma deuxième mère, froidement assassinée sous les yeux de ses enfants par le mari d’une amie, sujet au même type de raisonnement, et là tout s’est dérobé sous mes pieds.
Eh bien moi qui avais toujours dénoncé (déjà à trois ans) toutes les conneries de la famille, je suis tombée dans le panneau il y a six ans. J’ai eu le MEME!!! et mis du temps à m’en rendre compte. Mais bon, sur le long terme, ça m’a sauvée, c’est grâce à lui que j’ai fait cette dépression, ce profond appel au changement, qui m’a permis de me prendre en main. Faut dire que quand votre mec essaye de vous écraser en voiture ça fait réfléchir :-)
Ben maintenant ça va beaucoup mieux, je suis célib mais je sais mieux que quiconque qu’il vaut mieux être seul que mal accompagné. La tendresse, la vraie, gratuite, je ne sais même pas à quoi ça ressemble, mais ça me donne foutrement envie, par moments…
Exactement lixuan, c’est une sorte de "thérapie collective virtuelle", et je trouve ça assez merveilleux (même si beaucoup de commentaires me serrent le ventre, mais je suis super touchée et heureuse que les filles puissent au moins le dire, c’est mieux que rien).
franchement, je sais pas quoi écrire pour réagir à ton com. En tout cas, il me fait vraiment (VRAIMENT) réagir! ça semble dérisoire de te féliciter pour ta lucidité et ton courage; en même temps, vu le nombre de commentaires de filles touchées aussi par ce problème, je dirais que c’est essentiel d’en parler.
Une de mes amies est un peu embringuée dans des histoires avec des mecs toujours du même genre. Et les situations se répètent, et elle est malheureuse, mais malgré tout ce que je peux lui dire, et d’autres amies aussi, elle continue. ça m’effraie, mais j’ai l’impression que ça la rassure d’être toujours enfermée dans le même schéma relationnel. Comme si elle avait peur de se faire mal en cherchant quelqu’un qui lui convienne vraiment.
J’aimerais bien l’aider, mais c’est difficile pour moi de trouver les mots pour convaincre (j’ai la chance de n’avoir jamais connu personnellement ce genre de relation), et de toute façon, comme tu l’as dit, la réaction doit venir de l’intérieur. En tout cas, je pense que je vais tout de suite lui envoyer le lien vers ton témoignage, pacre que c’est vraiment un très bon exemple de volonté qui peut nous sauver quand on en a le plus besoin. alors, merci vraiment du fond du coeur, et j’espère désormais que tu vas être heureuse avec ton breton, donc! et je souhaites la même chose à toutes les filles qui ont témoigné dans le même sens que toi.
@ Dorothée (et toutes les autres aussi): ton témoignage est touchant… La phrase que tu mets sur la tendresse est forte aussi… Pour ma part, ça me touche parfois tellement que quand on est tendre et gentil avec moi, ça me fait pleurer… et oui…
Merci d’avoir pris la plume pour décrire cet enfer. Merci aussi aux témoignages de Libellule, Bing, Lorjanne, Mabb, Dorothée et les autres.
Ca me flingue qu’autant de femmes soient concernées. En même temps, moins culpabilisant pour moi.
Ben oui, le PN classique, j’ai connu aussi. Pas violent, mais parano bien comme il faut. La victime permanente, et ce n’était jamais de sa faute. Il m’a mangé mon énergie.
Naturellement, son excellent tempérament auquel s’ajoute des tendances aux harcèlement bien marqué a rendu ma rupture folichonne au possible.
Je me suis fait aider par un psy aussi. Mais le plus dur avec des personnalités duales (mais pas violentes , pas aussi gratinées que l’exemple de Dorothée…), c’est qu’il y a aussi un bon aspect, le premier, le côté "prince charmant" qui laisse une empreinte indélébile, une culpabilité qui reste…
Quand je rencontre un homme qui me semble agréable, je vois la liste d’ennuis qu’il pourrait m’apporter s’il était "comme l’autre".
Bref, célibat depuis des années. Mais finalement, je crois que j’en ai encore besoin.
Courage à celles qui font face à cette réalité ou à ces souvenirs…
Comme elle raconte ça bien… Et le pire dans ces cas là c’est qu’on a beau en parler, recevoir des conseils, on se dit toujours que les autres ne comprennent pas et que "avec lui c’est pas pareil"…
Merci Hélène d’évoquer un sujet qui concerne ou concernera malheureusement la plupart d’entre nous…
Une expérience terrifiante, révoltante et édifiante. Bravo d’avoir eu le cran de te sortir de là et de mettre un terme à cette relation intolérable (et ouf de soulagement pour toi ;) , et merci de donner encore une illustration du fait que non, les gens ne sont définitivement pas toujours ce qu’ils ont l’air d’être.
(oups, je m’adressais à Joyeuseluronne évidemment ^^)
Oui kmaille, c’est clair, le témoignage de celle qui vit avec me fait froid dans le dos…ma mère aussi a longtemps cru qu’elle serait plus forte, parce qu’elle disait non. Mais dire non et rester, ça revient au même, strictement, avec ces petites bêtes. C’est plus efficace de dire oui sans en penser un mot et de se barrer.
J’ai une copine qui est sortie avec un barré complet, le mec a même réussi à se pendre dans son salon avec une rallonge électrique, bien sûr la fois suivante il l’a tabassée jusqu’à ce que mort s’ensuive presque, elle a enfin porté plainte, puis elle est allée s’excuser au commissariat. Lui avait amadoué tous les flics en leur apportant des chocolats d’une bonne adresse, du coup les flics lui disaient "mais qu’est-ce que vous lui voulez à ce gentil M.Machin??", qu’est-ce qu’on a pu rigoler après :-) En parler, en rire, ridiculiser la situation, c’est vital.
Et puis j’ai aussi un copain dont le père a tué la mère et s’est suicidé ensuite…Là c’est plus difficile de rigoler…
Bing, crois-moi: tu n’y es pas pour toujours.
Moi aussi je croyais ça.
Je pensais que tout le monde pouvait arriver à s’enfuir, sauf moi. que moi ça serait impossible. Je pensais que tout le monde arrivait finalement à divorcer. Mais que moi je n’y arriverais jamais. C’était trop horrible, trop impossible. J’avais trop peur. Tout était trop compliqué, Impossible,
Ce fut terrible mais j’y suis arrivée.
Je te jure que si moi j’y suis arrivée, tu peux y arriver.
ça a pris du temps, beaucoup trop de temps, j’y ai perdu tout mon argent mais qu’importe, j’y suis arrivée.
Mon fils ado m’a fait une vie d’enfer quand je suis partie, n’a plus voulu me voir, c’était atroce.
Et maintenant il vit chez moi, il a retrouvé sa soeur, ils rient ensemble, ils dorment tous les deux sous mon toit, ils ont retrouvé la joie de vivre.
Et moi je n’ai qu’un regret, n’être pas partie avant, avoir cru que ça s’arrangerait, avoir cru aussi que ma vie était fichue, avoir cru aux menaces de suicide, m ‘être tourmentée pour lui, pour la peine que je lui faisais ! alors qu’il devrait mourir de honte de toutes ces années qu’il m’a fait perdre !
C’est pour ça: à toutes celles que ces hommes menacent de suicides, ces hommes qui pleurent, qui supplient, qui gémissent, qui disent qu’ils ont changé (sans blague !) je leur dis: partez, j’y suis arrivée, vous y arriverez, le monde est plein de salauds mais plein aussi d’hommes sains d’esprit, structurés et aimants !
je viens d’en rencontrer un !
Mais n’attendez pas aussi longtemps que moi !
et je vous jure: ils ne se suicideront pas: ils s’aiment eux-mêmes beaucoup trop pour ça ! le truc terrible à comprendre, c’est qu’ils ne nous aiment absolument pas les saccageurs.
Mais on s’en fiche de leur soi-disant amour, car il y a quelqu’un d’autre qui ne vous lâchera jamais, jamais, et qui vous aime c’est vous !
Oui, vous pouvez partir, je l’ai fait, seule, sans le soutien d’un autre homme, et avec ce sentiment afrreux que personne ne comprenait l’enfer que je vivais ni pourquoi je n’agissais pas !
Je vous embrasse de tout mon coeur, celles qui vivent ça, je vous serre dans mes bras, je vous donne la force que j’ai eue je sais pas comment, par instinct de survie,fuyez toutes les relations toxiques…
Et les histoires d’homme "bien", qu’on rencontre après, ben c’est dingue j’y croyais pas, mais c’est vrai !
Désolé les filles je n’ai pas encore eu le temps de lire tous vos commentaires.
Ton récit Joyeuseluronne ma parle bcp malheureusement, je crois effectivement que personne n’est à l’abri d’un(e) manipulateur(trice ) … et c’est aussi ce qui me rend un peu dingue parfois … et cela a aussi contribué à la méfiance que j’ai gagné vis à vis des hommes. Je ne dis pas qu’ils sont tous manipulateurs … moi aussi j’ai trouvé "mon normand" et tout va mieux maintenant ( mais les débuts ont été tres tres difficiles )
J’ai transmis le lien à une amie très proche de moi ( 21 ans que je la connais et j’en ai 30 ), j’espère qu’elle le lira ton texte, j’espère qu’elle y réfléchira et que bientot elle m’appelera pour sortir … qu’on puisse parler, j’aimerai la voir pour savoi qu’au moins elle va bien. Je suis du coup très intransigeante vis à vis de son mec que je deteste ouvertement et vis à vis d’elle parce que très inquiète et que je n’ai aucune solution pour la tirer de là, elle ne veut pas le quitter.
Moi le mien, j’ai pris la decision de le quitter "mon manipulateur" et ayant un matin un sursaut de lucidité, une envie de survivre … je l’ai regardé entrain de dormir dans notre lit conjugal et j’ai vomi ….ensuite j’ai pris mon gamin et je suis rentrée chez mes parents. et j’ai entamé la procédure de divorce. Peu importait ses supplications, j’etais enfin rentrée parmi les miens.
J’espère ma Chère Joyeuseluronne que tu ne garde pas trop de sequelles de ce que tu as vécu, je te souhaite un immense bonheur et merci. Merci pour avoir partagé ton vécu avec tes copines de blog : ))
Je fais passé le message parmi mes copines aussi … même si certaines me croient folle
Je te claque 2 bises !!
Merci Hélène, j’allais oublier hihihihihi
@poupoupinette! ah! je me marre! le jour des poissons! il a du avoir d’autant plus de mal à y croire! et toc! ;-)) Bravo pou ton courage! et félicitation pour ton bonheur aujourd’hui!
Pour moi, c’était une grande colère qui est arrivée d’un coup (m’a-t-il semblé à ce moment là), je me suis dit: stop! là, il a dépassé les bornes de mes limites! en fait, ce mec ne m’aime pas, il ne tient jamais compte de moi! de ce que je ressents!
Et zoouu, c’était fini!
(il m’a rapelé longtemps encore….m’a supplié..il voulait un enfant, il m’aimait…)
C’était dur, mais c’était sûr: plus jamais ça!
A ce moment-là, une de mes collègues allait se marier, elle me racontait comment était leur couple, petit à petit, j’ai pris conscience que je "me niais" totalement dans cette relation, que jamais je ne ne tenais compte de moi, de mes envies, de ce que je ressentais…
Lui, il n’en savait rien, je ne disais rien!
Et le très peu que j’exprimais, il se moquait ou dénigrait… et c’était l’engrenage!!
De moins en moins confiance en moi….
Ma soeur aussi était là..à me répéter doucement et sans juger que je pleurais toujours après l’avoir vu!
Et un jour le miracle auquel je ne croyais pas! j’ai réussi à dire stop!
J’ai vu que je pouvais être mieux ailleurs….! Grâce à mes amis!
Je me suis faite une promesse:
Maintenant, je m’écoute moi-même et je me respecte,
je tiens compte de ce que je ressents,
et je le dis! après libre à moi, de voir qui en tient compte ou non!!
Si je pouvais prendre dans mes bras toutes les filles qui passent par là, ce serait NOW!
wow!!
incroyable
Cette histoire avait durée combien de temps?
Il me semble que ce n’est pas que de la manipulation… C’est aussi ses propres faiblesses…
ex: Pourquoi on reste dans cette relation malgrés les maux de ventre?
Je me dis que l’essentiel est d’apprendre, de grandir pour ne plus accepter le manque de respect d’autrui.
Merci
merci pour tous ces témoignages très émouvants… on a toutes vécu cette emprise néfaste que ce soit soi même ou par procuration: une amie, sa mère…
tout celà me bouleverse beaucoup et j’aime à penser que si une de mes amies se retrouvait à nouveau à l’avenir dans cette situation, je serai là pour elle.
@mademoiselle coco: sache que moi aussi j’ai eu une de mes amies vampirisées; et comme le disait Hind (je crois), tu ne peux rien faire tant qu’elle est manipulée. En revanche, dès qu’elle est décidée à rompre, il faut la soutenir de toutes ses forces: l’aider matériellement et l’écouter…
Je n’ai pas vecu cette relation destructrice en couple, par contre il m’est arrivé de subir la jalousie, la violence verbale, les humeurs changeantes me faisant culpabiliser, avec une pseudo-copine à qui je voulais rendre service.
Bilan après 2ans d’amitié (ce que je croyais, j’étais bien naïve), j’ai coupé les ponts, changer de numéro de téléphone, elle a débarqué chez moi, je l’ai viré, harcèlement moral, téléphonique, elle me faisait suivre, elle m’a meme envoyé un pauvre type m’attendre dans le hall de mon immeuble pour me faire je ne sais trop quoi (heureusement j’ai senti un sale coup je l’ai insulté, frappé et appelé les flics, il a flippé et est parti). C’était il y à 4ans, depuis j’ai recu un courrier d’excuses…
Ca n’efface rien mais depuis je suis devenue méfiante et ne fais plus confiance aux "amies".
Bonjour,
ça fait des mois que je lis ce blog avec beaucoup de plaisir, et en voyant le titre d’aujourd’hui, je savais que ce serais ma première participation.
Oui c’est difficile d’ouvrir les yeux, de se rendre compe que l’on s’est trompé, de remettre en cause des habitudes, de faire la part des choses.
Pour mon cas, c’est ma collègue de bureau qui m’a beaucoup aidé. Elle a passé des heures à m’écouter raconter ma vie, sans jugement, et puis un jour elle m’a dit : "Tu sais, c’est quand même pas très normal la façon dont ça se passe chez toi". Alors j’ai commencé à la questionner sur des situations qui m’arrivaient, comment elle aurait réagit, …
et puis j’ai consulté un psy pour m’aider à ouvrir les yeux, à être objective,
et puis il y a eu les enfants qui me disaient qu’ils avaient peur le soir, qu’ils se cachaient sous leur lit quand ça hurlait, que la maison tremblait,
et puis il y a eu les menaces physiques et la première fois qu’il a porté la main sur moi
là, j’ai su que j’allais le quitter
J’ai saisi la première occasion, ça s’est fait "à l’arrach" avec les petits, mais j’ai tenu bon, j’ai eu tout le soutien et l’aide possible de ma famille, ils étaient là, tout simplement, mes amis sont revenus comme par magie et m’ont beaucoup écouté
Aujourd’hui je suis heureuse, c’est difficile pour les enfants, je culpabilise de les savoir avec leur père, sans défense, à supporter toutes les méchancetés dites à mon égard, je fais tout mon possible pour qu’ils aquièrent cette part d’objectivité et cette force intérieure de juger sur pieds et non sur les paroles d’autrui même de leur père pourtant si magnifique et courageux, moi si méchante de l’avoir abandonné. J’espère juste qu’en me sauvant, je les ai sauvé aussi à ma manière, même s’ils ont tout oublié de ce qui se passait avant.
En vous lisant, je suis frappée par la fréquence avec laquelle on trouve un trait de caractère chez les manipulateurs : la radinerie ! comme s’ils étaient foncièrement incapables de donner quoi que ce soit … pour moi, quelqu’un de radin, c’est quelqu’un de gravement perturbé, à fuir de toute urgence …
"Dracula ne promène pas ses canines dans les sanatoriums …" : génial turquoise !!
orélie tu as fait le plus dur, tiens bon !! Surtout tiens bon, vraiment !
anne k en effeet culpabiliser la victime c’est atroce, c’est comme de dire à une fille qui s’est fait violer qu’elle n’avait qu’à pas porter de mini-jupe…
Sophie LL je te fais une grosse bise ;-)
Mithra ça fait moi aussi un moment qu’en lisant les commentaires, je pense aux sectes. C’est tout à fait le même processus.
J’ai essayé de lire tous les commentaires et j’ai une boule dans la gorge: de rage, de tristesse… Il semblerait qu’on ait tous ou presque connu un père, un frère (c’est aussi mon cas et peut-être un début d’explication : apparemment ça se transmet… éducation, effet d’imitation?…), des "amies" (évidemment d’accord avec toutes celles qui soulignent le fait que ce genre de personnalité se retrouve tout aussi bien chez les femmes…) pervers et manipulateurs, ou encore des personnes de notre entourage proche ou moins proche brisées à différents degrés par ce genre d’individu totalement détestable, et hélas souvent totalement adulé "en public". Je pense à ma propre famille, à ma tante dont la vie a été littéralement volée et saccagée par un ex-mari, à toutes ces bribes d’histoires et ces témoignages que je viens de lire et c’est con mais j’ai juste envie de pleurer. A toutes celles (ceux) qui en souffrent ou qui en ont souffert, directement ou par le biais d’un proche: je suis infiniment désolée et je vous souhaite des lendemains bien meilleurs. Merci à Sophie L.L. pour son commentaire qui est l’espoir personnifié ;)
Juste avant de venir ici, j’ai lu l’avant-dernier billet de Ron (l’Infirmier :) et force est de constater que cette réponse tombe sous le sens "ils sont juste très nombreux". Oui, comme beaucoup j’ai passé de longs moments à m’interroger et à tenter de me corriger : qu’est-ce que je fais pour mériter ça? Qu’est-ce qui déconne chez moi pour attirer tellement de hargne? Mais finalement, c’est ptêtre vrai qu’il y en a simplement …plein!
Maintenant, qu’est-ce qu’on peut y faire? Faire gaffe, pour ceux qui en ont, au enfants : j’ai pu constater chez absolument tous les tordus de la relation un bagage familial franchement flippant, et attention, aussi bien dans la maltraitance et la négligence que dans l’excès de confiance et l’idolâtrie. Ouaip, si les enfants martyrs peuvent faire des adultes nazes, je crois bien que les enfants rois (qui ne sont pas forcément mal élevés au demeurant, mais à la limite "trop" bien traités par leurs parents, élevés dans du cocon), eux, en font quasiment à tous les coups. Et d’autre part, faire gaffe à ces charmantes personnes que l’on croise parfois, si charismatiques et chaleureuses, tellement au-dessus du lot, tellement "spéciales", exceptionnelles… j’ai appris à me méfier comme de la peste de ces cultes de la personnalité qui s’instaurent autour d’une personne, même inconsciemment, et qui lui donnent une impunité totale: ils peuvent faire ce qu’ils veulent, puisque dans l’esprit de tout le monde, ce sont eux les gentils, les bons, les détenteurs de la vérité. Et une fois qu’on a été victime de ce genre de personne, la plupart d’entre vous doit bien savoir à quel point il est injuste de ne même pas avoir la (déjà maigre) consolation d’être reconnue en tant que victime, d’être encore pointé du doigt comme la vilaine fille (ou le vilain garçon ;) qui a jeté l’autre. Bref, sachons déceler ce genre de comportement, de manège social et affectif, et enlever leur sentiment de légitimité à ces personnalités nuisibles -avec un peu de chance ça pourrait leur permettre de se remettre en question et de s’améliorer.
N’empêche, avec tout ce qu’on dit depuis ce matin, j’ai peur qu’on soit tellement remontés que la prochaine personne qu’on va croiser et qui aura juste mauvais caractère s’en prenne plein la tête ;) Allez, heureusement, les tyrans ne sont pas partout, restons optimistes! ^^
(Désolée pour ce commentaire longuissime et bourré de parenthèses, sûrement super lourd à lire, mais bon ce sujet fait viscéralement réagir)
Je vous embrasse toutes et tous…
Alors là chapeau! Bravo Joyeuse Luronne, du témoignage, et respect devant ta détermination.
Bravo aussi de ne pas avoir laisse cette rencontre t’aigrir
J’ai commence à me dire que quelque chose n’allais pas chez moi (et chez lui d’ailleurs) le jour ou après une séance particulièrement houleuse comprenant une ‘chute’ provoquée d’une voiture en mouvement je me suis dite ‘C’est vrai ça, je suis très énervante’
Il était très fort pour me manipuler et en plein désarroi personnel lui aussi. Je n’ai pas réussi à partir mais ai finalement été sauvée puisque Lui est partit.
Ouf… C’est marrant il ne me manque pas…:-)
Moi aussi Xochitl je réalise que j’ai une chance folle, de n’avoir jamais croisé personne qui ressemble à ça. Croisons le doigts pour que ça dure ;-)
C’est les yeux embués que je viens de finir de lire ton témoignage, et surtout au rappel de ces quatre années de petite mort. Aujourd’hui, 10 ans après, ça me hante toujours, j’en garde les stigmates dans ma tête. Je n’ai jamais vraiment raconté toute l’histoire à personne, et le peu était dit comme si je l’avait vécu de l’extérieur, comme spectateur, tout ce qu’il y a dedans, la souffrance et la destruction, ça, ça ne veut pas sortir.
Un grand Merci d’avoir eu les mots et le courage d’en parler.
Ah oui, depuis ce temps la j’ai lu et analyse tant que j’ai pu.
Une sirène d’alarme devrait retentir lorsque la personne cherche à vous séparer de vos amis et proches. C’est infiniment plus facile d’être manipulée quand on est isolée.
Je suppose que c’est au post de Catherine 6248 que vous réagissez, je crois comprendre ce qu’elle voulait dire même si elle l’a exprimée de manière un peu brusque : c’est vrai qu’il peut y avoir chez la vitctime un petit fond de manque de confiance en soi qui rend le terrain favorable pour le manipulateur. Evidemment je serai bien la dernière, et pour cause, à dire que ça rend la victime responsable de ce qu’elle subit ! Je veux juste souligner que, en tout cas dans mon cas, une part de la stratégie de N. était d’exploiter ma tendance à culpabiliser, à douter de moi etc. Même si j’étais globalement une fille saine, je le répère (on a tous nos points faibles). En gros, ce genre de personnage anéantit vos forces (amour de la vie, optimisme, vitalité…) et s’engouffre dans vos félures pour vous faire littéralement craquer.
et encore une coquille : je le répèTe
la deriere fois que j’ai vu mon frère il cassait tout dans la maison familiale et nous menaçait. depuis c’est fini je l’ai rayé de ma vie, limite qu’il crève je m’en fous j’ai fais le deuil du frère que j’aimais ce mec là je le connais pas.
Sa punition maternelle c’est ne rentre pas si t’as bu, je trouve ça tellement injuste que je lui en veut encore plus.
Il se coupe des gens et utilise son isolement pour escuser son comportement.
Je refuse la violence, je l’enm*de et je raye ces gens de ma vie.
Yep, mais c’est pas parce qu’on a des points faibles qu’on mérite de se faire marcher sur la gueule ;-)
Oui lixuan c’est clair que l’adulation générale est insupportable dans ces cas-là, tu passes pour une grosse mytho, c’est assez effarant (et surtout ça renforce le sentiment de culpabilité, si personne ne me croit je ne peux pas me fier à mes sentiments). Un ami avocat m’a conseillé un bouquin qui fait un bien fou, "ces femmes qui aiment trop", le titre est à ch… mais il est top, et ce qui est rare dans ces collections, dense.
Par contre pour la radinerie c’est souvent le cas mais pas toujours, l’ex de mon amie faisait preuve de grandes largesses…
merci pour cet article. J’aimerais que toutes les filles puissent le lire un jour… je me souviens d’une amie à qui un type façon surfeur gringalet avait réussi à faire croire qu’il l’aimait à la folie et qu’il quitterait tout pour elle, alors qu’il était marié en France, venait d’avoir un enfant en Belgique, et qu’elle le savait, et que tout le monde la mettait en garde… Elle a souffert en l’attendant pendant un an, et puis a réussi à ne plus l’attendre, on l’a récupérée en miettes, mais comme c’était elle qui avait pris la décision elle en était fière et ça l’a aidé…
bon vent avec ton Breton!
Lizou => haha, les punitions maternelles inappropriées, vaste sujet… un jour, quand j’avais dix-sept ans, mon frère m’a mis son poing dans la figure parce qu’il était rentré de mauvaise humeur et et n’avait pas supporté que je lui dise de ne pas hurler après maman. Résultat, dès le lendemain, ma mère me reprochait de faire la gueule à mon frère alors que lui "continuait à m’aimer comme une soeur". Heu, comment dire, "lol"?
Je compatis à ce deuil que tu es obligée de faire d’une personne que tu aimais. Ce n’est pas facile, et tu fais bien de réagir en refusant cette forme de violence. Bon courage!
Bien entendu Catherine, mais ça n’empêche que culpabiliser (même vaguement) les gens pour une supposée faiblesse qui fait de leur vie un enfer, ça me dérange ;-)
Evidemment que non Hélène :-)
L’idée c’est plutôt l’inverse :il faut prendre conscience des faiblesses que le manipulateur a su exacerber et exploiter afin de 1) s’aimer soi-même à nouveau 2) l’envoyer bouler sans remord et 3) redevenir heureuse.
Ah, Dorothée, merci du tuyau! (hé ouais, "passer pour une grosse mytho" c’est exactement ça humpff)
J’avais vu ce livre dans la bilbiothèque d’une amie et le titre m’avait en effet bien fait marrer et complètement rebutée. Mais là du coup ça me donne envie d’aller plus loin que la couverture.
Dites, zavez pas l’impression que ces commentaires d’aujourd’hui sont en train de se transformer en séance de thérapie collective? Et… ça fait un bien fou hein? :)
Je file, bonne journée à toutes et, encore une fois, essayons de pas taper le premier ours mal léché venu hein ^^ (ben oui Hélène, j’ai eu un susrsaut d’inquiétude tout d’un coup!)
Hélène : bien sûr je disais ," évidemment que non" par rapport à ton post 151 (ce n’est pas parce qu’on a des faiblesses qu’il faut se faire marcher sur la gueule"), pas à celui là que tu as du poster quasi en même temps que le mien
je pense qu’il est important de deculpabiliser la victime d’un manipulateur et non d’essayer de la comprendre( car on y arrivera pas) ,la victime d’un manipulateur souvent pense qu’elle ne vaut pas mieux que ce mec ou alors il est tellement aimé des autres que le problemes vient forcement d’elle, la famille de l’ex de ma copine etait presente quand il l’avait enfermé et personne n’a reagit donc pourquoi elle (dans l’etat d’endoctrinement dslequel elle se trouvait) aurait elle reagit?
c’est important de l’accompagner comme disais sophie, pas la juger: c’est un salaud! ca ne marche pas, essayer de la sortir, qu’elle voit que la vie peut etre belle , que l’amour n’est pas la douleur
ma copine a accumulé les sales types,toujours le meme genre et Dieu sait que c’est une fille extra-ordinaire, elle pensait qu’elle les attirait,que y’avait que ce genre d’homme pour elle, un manipulateur sait mieux que quiconque decelé cela, meme si le manque de confiance est infime, il va appyer dessus pour qu’il devienne un gouffre,
pour eviter de tomber ds la piege la meilleure chose est de ne rien laisser passer, a partir du moment oû ca nous derange, on dit :soit tu changes ca, soit je me casse, je sais c’est facile de la dire apres le faire c’est autre chose
mais ca en vaut la peine, si le mec en vaut vraiment la coup, il se ratterapera et ne recommencera pas, si c’est un manipulateur , il recommencera et attendra notre reaction, apres c’est le debut du calvaire
je sais que je me repette mais si vous connaissez une victime, apportez lui du bonheur qu’elle ne retrouve plus chez elle, avec cet homme, elle le quittera pas pour autant mais ce rendre un peu compte que la vie c’est du plaisir, et non la peur et l’humiliation, ca l’aidera peu a peu a franchir le pas
je fini juste par feliciter celles qui s’en sont sorties, je sais au combien c’est dur, et j’encourage toutes celles qui sont dans cette situation a sortir de ce gouffre, ce n’est pas insurmontable, oui c’est pas facile mais ne gacher pas votre vie en souffrant ainsi, oui vous allez souffrir mais ca durera beaucoup moins longtemps que de rester et de souffrir tout autant pour avoir une once d’une potetique attention, un calin, un mot doux, on peut etre avec un homme qui nous cheri, nous aime et nous porte vers le haut au lieu de nous faire sombrer
je vous embrasse toutes
le vie est trop courte autant en profiter ;-)
C’est vrai que ça sert le ventre le billet d’aujourd’hui et ça fait mal de voir que ce genre de problème touche trop de gens.
Tant mieux si ça soulage certaines d’entre nous :)))
PErso j’avoue qu’ayant passé 9 ans de ma vie avec un saccageur, j’ai bcp de mal à aider mon amie qui se trouve aujourd’hui dans cette même situation.
Ca me révolte tout simplement … j’ai essayé d’etre attentive et à l’écoute, j’ai tenté l’enervement, et même l’affront direct avec les petits phrases bien placées pour qu’il sache que je ne suis pas dupe et à chaque fois c’est Elle qui a morflé.
Aujourd’hui ( enfin hier sur msn ), elle me dit vouloir préserver l’harmonie de son couple en évitant de nous voir, nous ses amis et sa famille, car avec nous elle se lache de trop, elle est trop elle-même et ça gène…. ça gène son mec qui ensuite la remet en place dans le bon chemin ( nous ses amies étant une bande de S*****)
Et puis , me concernant, je suis toujours en alerte … j’ai du mal à me lacher meme avec mon Chéri … et c’est difficile à vivre, parce que Lui n’y est pour rien et il a payé à cause de mon ex. J’en suis consciente mais c’est plus fort que moi alors on en parle, j’espère qu’avec le temps tout ira mieux et que cela ne reviendra plus aussi violemment à la surface. C’est douloureux d’admettre qu’on nous a prise pour une idiote et qu’on a reussi à nous laver le cerveau
Heureusement, je redeviens moi meme : j’ai perdu mes chevilles à force de me complimenter, j’ai le sourire ts les jours, et j’aime !!
ET je me rèpète aussi, ce blog est formidable !!! En plus cela nous fait économiser 50 à 60 eur la séance ( seance que j’ai arreté depuis un moment hihihi )
Dans la catégorie des femmes manipulatrices, il y a eu l’ex-femme de mon père. "L’autre" comme on l’appelait puisqu’on n’arrivait même pas à la nommer, elle haïssait ma mère et l’insultait, à chaque grossesse de ma mère (qui a eu 6 enfants) elle la traitait de lapine, nous racontait qu’elle faisait des gosses pour les allocs et qu’on était ses gagne-pains, elle nous ridiculisait au quotidien, nous dévalorisait.
Elle traitait mon père d’incapable, nous méprisait, nous faisait pleurer, une fois sur deux quand nous étions chez mon père nous rentrions chez ma mère en larme jurant que cette fois-ci on allait la buter cette s****e, ça allait très loin dans la haine.
Mille fois on a dit à notre père qu’on en crevait de vivre avec elle, qu’elle était méchante au sens fort du mot, qu’elle se nourissait de la douleur des autres, le mot "vampire" est très juste. On lui a dit qu’on se barrerait, à chacune de ses grossesses de ses mômes avec mon père (ils ont eu 2 enfants) on en a chialé et j’ai mis des années à aimer mon frère et ma soeur, j’ai mis longtemps à ce que mon amour pour eux surpasse la haine que j’avais pour leur mère.
Même discours de tous eux qui la connaissaient "Mais non, elle est adorable, tu déconnes, tu lui en veux qu’elle t’ait piqué ton père, c’est tout", une amie après avoir passé quelques jours en vacances avec nous a découvert sa vraie nature et l’a autant haïe que nous. Mon père si gai s’est mis à picoler, je le trouvais à boire des whiskys seul à 10h du mat, il a grossi, s’est bouffi (alcool), a pris 20 ans. Leur histoire ne tenait plus que pour la maison et les mômes, mon père avait la trouille de rater avec elle ce qu’il avait raté avec ma mère alors que tout était déjà perdu, ma soeur et moi on s’est barrées. Elle chez ma mère, moi à Paris, il nous disait "Si vous partez, vous êtes mes enfants alors vous reviendrez alors que si elle part elle ne reviendra pas", entendre ça de la bouche de son père est atrocement douloureux, avoir moins de valeur à ses yeux que "l’autre" c’était l’insulte suprême. Lui aussi nous anéantissait à cause d’elle et il ne s’en rendait même pas compte.
Jusqu’au jour où il a retrouvé son amour de fac, il a craqué. Il l’a larguée, "l’autre", il a même pas discuté le divorce, a perdu énormément d’argent dans l’histoire. Mais il est heureux aujourd’hui, il a perdu 20 ans et 20 kilos, il a 50 ans et est amoureux comme un gosse qui en aurait 12, sa fiancée est une femme exceptionnelle, douce, aimante, rayonnante, qui nous aime, nous, ses enfants (elle n’en a pas). Et doucement nous avons appris à aimer de nouveau notre père et à lui pardonner.
Mes frangins restés en province croisent rarement mais régulièrement "l’autre", après ces années, ça reste douloureux, et ma soeur me dit qu’à chaque fois elle doit serrer les poings dans les poches pour ne pas la cogner.
On a reconstruit notre famille mais la découverte de la haine est une chose douloureuse, se rendre compte qu’on peut haïr à vouloir cogner, à souhaiter le pire.
J’ai vraiment hésité à poster ça, et finalement ce n’est "que" un témoignage de plus.
C’est dur, et le déclic ne peut venir que de soi, tout ce qu’on a dit à papa n’a servi à rien, c’est quand il a entr’apperçu le bonheur dans les yeux de sa fiancée qu’il a eu le déclic.
A toutes celles et à tous ceux enfermés, l’issue existe…
Je suis absolument sideree de voir le nombre de filles qui ont vecu une experience de ce type, et en plus de souhaiter tout plein de bonheur a Joyeuseuronne (et aux autres)pour la suite je voulais la remercier pour son texte. Moi qui ai eu la chance de ne pas croiser la route de ce genre d’individu je ne realisais pas du tout a quel point c’etait frequent !
Ce que decrivent beaucoup d’entre vous fait pas mal penser aux mecanismes des sectes, je trouve : isolement du milieu familial et amical qui n’est jamais assez bien, phrases du type "les autres ne peuvent pas comprendre notre relation","heureusement que tu m’as"… ca fait franchement froid dans le dos.
Princesse des Îles sois la bienvenue ;-) Et merci ;-)
A toutes : je suis de plus en plus soufflée que la vie soit si dure aussi souvent, avec autant de personnes.
bonjour à tous,
la seule fois où j’ai osé laisser un commentaire sur ce blog (que je lis pourtant assiduement chaque jour ou presque) c’était justement pour vous raconter un morceau de mon histoire qui ressemblais drolement à celle de Joyeuseluronne (avec 2 enfants en plus..).
Ce jour là j’ai saisi mon clavier presque intuitivement et j’ai écrit et vous m’avez lue et entendue et soutenue sans même me connaitre.
Ce jour là c’est toute ma vie qui a basculé. Ce jour là j’ai pris conscience que ce que je vivais n’était pas normal et que ,même si j’étais encore convancue du contraire, ça avait tout à coup l’air possible de s’en sortir, et je l’ai fait.
1 mois plus tard je faisais mes valises et quittais définitivement la maison avec mes 2 enfants.
Les mois qui ont suivis furent atroces: le chantage au suicide, et notament les jours où il avait la garde des enfants, les menaces, parfois les insultes puis à nouveau les larmes………
Depuis 2 mois environ ça va mieux
………..et peut être que justement ça va trop mieux parce que je sais déjà que le piège est à nouveau en train de se refermer sur moi, je sais que je porte chaque jour au fond de moi ce doute du "et si il avait vraiment changé? s’il avait compris? pour lui, pour les enfants ne devrais je pas lui laisser une dernière chance de me prouver qu’il a changé?".
Pourtant au fond de moi je suis presque convaincue du contraire et sincerement à la lecture de ce genre de témoignage, j’en suis encore plus certaine!!! Quelle décéption si le message de Joyeuseluronne s’était terminé oar un "finalement je vais essayer de lui laisser une dernière chance" et pourtant c’est exactement ce que je suis en train de faire, alors que je m’en étais sorti , alors que j’avais réussi, que le plus dur était passé, ou peut être pas…N’ai je pas plutôt ceder justement pour faire cesser ce harcelement insupportable? si ce n’est pas la seule raison il est cerain qu’il doit y avoir de ça!
Alors voilà, tout ça pour vous dire que le message de Joyeuseluronne m’a énormement touchée et remercier Hélène de nous avoir une fois permis de nous exprimer sur un sujet si sensible.
Catherine6248, pourquoi on reste dans cette relation ? parce qu’on vit sous la menace, la menace permanente.
– Parce que quand tu as un bourreau en face de toi, c’est dur de partir quand le lendemain il est charmant
– parce que tu as honte d’avoir rencontré ou lié ta vie ou fait des enfants avec un type comme ça
– parce que quand il est charmant tu te dis que tu es folle, que tu as rêvé, que tu as exagéré
-parce qu’il te fait peur (violence, alcool…), parce que ses colères sont soudaines et apocalyptiques
– parce que personne ne sait et qu’avec les autres il est rééllement adorable
– parce qu’à ‘extérieur il défend laveuve et l’orphelin et ne ferait pas de mal à une mouche
– parce que tu as honte devant tes enfants
– parce que tu t’écrases pour qu’il ne soit pas en colère pour que les enfants n’entendent pas de cris
– parce que très vite tu te sens nulle
-parce que tu te sens toujours coupable de tout
– parce que tu voudrais croire encore à l’idée d’un mariage réussi
-parce que les années passent et que tu te dis que plsu personne ne t’aimera
– parce que tu sens que personne ne te croirait
– parce qu’il y a des gens qui pensent que tu l’as un peu cherché
– parce qu’y compris tes deux soeurs chéries ne te comprennent pas, s’agacent que tu mettes tant de temps à partir
– parce que le jour où t’as du courage tu vis trois jours apaisés et tu te dis que tu ne vas pas tout foutre en l’air
– parce que et ça on ne le dit jamais: PARCE QUE C’EST EPUISANT et que tu n’as plus de forces
– parce que vivre dans ce cauchemar (y compris les relatiosn sexuelles forcées) ça t’use, ça te fatigue, ça prend toute ton énergie et qu’en même temps il faut bosser, s’occuper des enfants, essayer qu’ils soient bien quand même, faire onne figure devant tout le monde
– parce que tu sais jamais sur quel pied danser mais que de toutes façons tu sais que tes vacances seront pourries, tes week-end seront pourries
– parce que tu ne peux plsu dormir, plsu jamais dormir tranquillement
– parce que tu appréhendes chaque fois qu’il arrive
– parce qu’il t’a crevé le tympan quand tu étais enceinte et que tu ‘as rien dit ce jour là tellement tu as été suffoquée
-parce qu’il te faut des années pour reprendre ton souffle
– parce que toutes les menaces sont faites sur toi
– parce que tu as peur de te faire fracasser le crâne commeMarie Trintignant
– parce que c’est dur, c’est atrocement dur
– parce que comme dit Hélène + on te dit que tu as des faiblesses, + ça t’enfonce
Voilà chère Catherine !
Qqn cite le billet de Ron où il dit qu’il a fait une analyse en ce demandant si ça venait pas de lui et qu’en fait, ben, ils sont nombreux. J’ai hésité (pas trop envie de remuer tout ça) à le faire ce matin ici, mais je peux tenir le même raisonnement sur les manipulateurs.
Mon père est un manipulateur de compétition qui a fait beaucoup de dégâts. Je suis aussi passée par la case mecs sur le même modèle, à des degrés plus ou moins toxiques. J’ai aussi fait une analyse.
L’analyse finit par révéler qu’on n’est ni plus pervers(e) ni plus con qu’un(e) autre. OK, soit. Mais après on fait quoi ? Et en plus, qd on est lié par le sang (parent ou enfant manipulateur) ou par un enfant (avec le manipulateur) on peut rarement couper entièrement les ponts.
Je sais désormais reconnaître des comportements manipulateurs et m’en protéger (en essayant de ne pas être parano) Oui, on peut travailler sur ses "faiblesses", oui on peut renforcer sa confiance en soi, écouter mieux sa voix intérieure. N’empêche, je ne suis toujours pas sûre de pouvoir repérer à tout coup ce genre de personnage tellement leurs tactiques sont variées.
L’argument de la faiblesse de la "victime" me paraît super dangereux parce que culpabilisant pour quelqu’un qui se retrouve souvent isolé, dans un état émotionnel déplorable et qui ne se prive pas de se culpabiliser tout seul pour tout, tout le temps.
En tout cas, merci pour cet espace d’échanges, Hélène. Ca fait super du bien d’en parler avec des gens avec qui on partage aussi des soucis de fond de teint ou de gloss. Bon courage à celles qui sont encore en plein dedans (pas dans le fond de teint !)
Sophie L L c’est saisissant ce que tu dis… je suis avec quelqu’un d’adorable mais là quand je vous lis la peur me gagne c’est horrible…
Sophie LL,
*Hug* Merci.
@ Fran : c’est terrible de voir que c’est elle qui prend la décision de ne plus voir ses amies sous la pression de son mec.
J’ai pu conserver les liens avec mes parents durant ces années car ils n’ont jamais fait une seule critique ni aucune remarque désobligeante à son sujet. C’est à peine s’ils émettaient des observations sur des situations vraiment intolérables (mais que je ne voyais pas). D’ailleurs, je n’aurais pas supporté de critique à son sujet et j’aurais coupé les ponts, pourtant mes parents sont formidables.
Suite à mon expérience, il me semble que quand on est "spectateur", il faut être là, à l’écoute, prêt à aider, à accueillir, informer de façon détournée, mais ne pas critiquer directement tant que la victime n’a pas commencé à entrevoir la situation objectivement et la personnalité de son vampire affectif car sinon, elle le défendra et lui trouvera comme toujours les meilleures excuses qui la mettront elle 6 pieds sous terre. Par contre je suis catégorique, pas de folie masochiste ni de plaisir la dedans, impossible de trouver une explication rationnelle. Peut-être un rapport avec le conflit de loyauté mais adapté à l’adulte ??
Quand on en est sorti, on se demande comment on a pu en arriver là, comment ça a pu durer si longtemps, et on se rend compte que finalement, tout bien pesé, nous sommes des personnes formidables (oui mes chevilles ont enflé depuis), que la perfection n’existe pas, que cet être dans lequel on avait mis notre vie et notre abnégation ne méritait pas tant d’amour et de dévouement, que faire le maximum n’est pas faire l’impossible.
Prendre sa vie en main peut être angoissant, mais c’est tellement agréable de n’avoir de compte à rendre à personne… quand on se maquille pour aller travailler
Non mais moi je suis convaincue que personne mais vraiment PERSONNE n’est à l’abris et peut détecter ce genre de personne !
@ marinicocri : Tout à fait d’accord avec tes propos ma belle
@ Sopie L.L : Ta liste de "parce que" est tout à fait realiste
@ alex : Hey va pas te faire du mourron à cause de notre vilaine expérience. Les jolies histoires sans trop d’encombres existent aussi. Là aujourd’hui on se défoule et çe nous fait grand bien en fait.
Ah, terrible, je compatis.
ça me rappelle mon histoire. sauf que moi c’était ma mère. Que je ne vois plus (ainsi que mon père) depuis quelques années, maintenant…
oui sophie LL, c’est exactement ça et c’est en lisant ce genre de chse que tout à coup je me souviens et que tout à coup j’ai peur d’être sur le point de faire une énore bétises en croyant à ses remords et ses promesses de vie meilleure.
Parce qu’aujourd’hui je n’ai plus peur d’aller me coucher, parce qu’aujourd’hui je suis heureuse à noveau. En aurais je à ce point oublié le calvaire qu’il n’y a pourtant pas si longtemps j’endurai?
on reste parce qu’on pense qu’il va changer, on s’est donné tellement de mal pour lui, pour lui etre agreable, on s’est sacrifié pour lui, on a coupé les ponts avec ceux qu’on aime pour lui, un jour il s’appercevra de tout ça, et tout rentrera dans l’ordre mais malheureusement le temps passe et il ne changera pas, on ne change pas les autres, ils sont ce qu’ils sont, je ne sais pas si un manipulateur sait qu’il est manipulateur, peut importe la reponse il ne changera pas alors autant fuir
alex: tout les hommes ne sont pas comme ca, y’en a des geniaux qui ne voudront que ton bonheur ;-) ne gache pas non plus ton histoire en devenant parao ;-)
Sophie L.L
MERCI
Merci Sophie LL, c’est exactement ça.
Orélie, courage. Tu y arriveras aussi. Dis-toi que tu fais de ton mieux à l’instant T. Il faut parfois plusieurs tentatives pour trouver la force de partir pour de bon, surtout avec des enfants, avec tout ce que ça implique de culpabilité.
J’ai 38 ans et ma mère culpabilise encore de nous avoir infligé ça (ce sont ses termes) Alors qu’elle nous a sûrement sauvés de bien pire en quittant ce malade et en nous emmenant sous le bras, mon frère et moi. Certes, ça n’a pas toujours été un long fleuve tranquille, mais ça aurait pu être bien, bien pire.
A quasiment 70 ans, il n’a d’ailleurs jamais changé.
@orélie : n’écoute pas ses belles paroles, le bla-bla c’est facile mais c’est fini avec toi, ça ne marche plus, il te faut des actes, des vrais, des engagements, pense à ce que tu as enduré, aux difficultés pour partir.
Etre seule (moi aussi j’ai 2 enfants) c’est pas évident, mais profite de la vie et de la liberté que t’offre ce nouveau départ
Bon courage, la force tu l’as en toi, tu n’as pas besoin de lui pour t’épanouir, il y a plein d’hommes bien qui sauront te rendre heureuse, j’en suis sure
Je ne voudrais pas radoter , parce que je l’ai déjà dit à propos de la question de se sentir adulte, mais l’analyse transactionnelle m’a beaucoup aidée à dépasser le conflit avec ma mère , dans le sens où j’ai appris à ne plus prendre de plein fouet ses critiques, et à ne plus me laisser culpabiliser comme lorsque j’étais enfant ou ado . (Voir les livres d’Eric Berne et d’Isabelle Filliozat). C’est vrai que souvent les manipulateurs ont une image de marque très positive à l’extérieur, et qu’on se sent d’autant plus coupable de leur déplaire !
Et bien sûr qu’ils s’attaquent à des personnes pleines de vitalité ! Dracula ne promène pas ses canines dans les sanatoriums …
J’adore la comparaison avec les sanatoriums et Dracula Turquoise.
Et c’est tellement vrai.
J’ai eu très souvent les larmes aux yeux en lisant le billet et les commentaires, mais la liste de Sophie LL m’a carrément faite pleurer.
Elle est tellement vraie, sans complaisance.
Merci.
Je suis impressionnée par l’effet de cette quasi thérapie de groupe virtuelle.
Moi aussi j’ai pleuré aujourd’hui, mais plutôt de soulagement de ne plus me sentir à la merci des différents malades que j’ai côtoyés.
J’ai eu la chance de ne jamais rencontre d’hommes aussi manipulateurs que ceux dont vous parlez. Et vous toutes je vous admire d’avoir pu vous sortir de leurs griffes car on sent, dans tous vos propos, la difficulte et la douleur que cela a ete.
Un message d’espoir : il existe des hommes biens, sur qui on peut compter en toute situation, mon mari en fait partie. Et maintenant je vais reflechir avant de lui faire une scene car il laisse trainer ses chaussettes sales! Il y a bien pire comme defaut.
Oui, oui c’est long mais ça vaut le coup. J’ai même tout lu, et pourtant au début j’ai eu peur!!!! Merci
Hélène:
Effectivement même que "Le vampires s’attaquent aussi aux gens en bonne santé".
N’importe qui peut tomber dans le "piège" sauf que je me dis qu’il faut aussi se poser des questions sur soi -même.
Pourquoi on est tombée dans le piège? Essayer de grandir et d’apprendre de ses expériences sinon on risque de tomber dans un éternel recommencement.
Pourquoi ne pas en tirer une leçon pour essayer de se protéger par la suite?
Aussi Hélène, je suis désolée mais on a tous des "faiblesses", des point faibles ou sensibles, que les manipulateurs peuvent reconnaitre. L’être humain n’est pas parfait.
Je pense qu’on a eu un très beau témoignage de Joyeuseluronne et qu’elle a eu la force de s’en sortir et assez rapidement ! Bravo !!
(Après la force de partager son témoignage)
Un jour (et je m’en souviendrai toujours), ma soeur m’a dit qu’à force d’être trop traitée comme de la merde, on finissait par le devenir.
Je crois que ça a été ça mon détonateur à moi, pour quitter le père de mon premier fils, lui aussi à l’époque très violent verbalement (en plus d’infidèle).
merci pour ce texte, joyeuseluronne, j’ai eu l’impression curieuse de me lire moi même.
je te souhaite la plus jolie des vies heureuses avec ton Breton
Joyeuseluronne je réponds à ta réponses (n°83) et je te remercie pour ton soutien :)
j’ai réussi à me sauver (mais je suis partie tellement de fois !) et je me sent encore fragile, j’ai peur que ça recommence avec celui que j’essaye d’aimer maintenant car je suis un peu handicapée des sentiments après ça. Si vous saviez comme je me méfiait des gens avant ce taré ! et le pire c’est que pour les copines j’ai toujours eu un radar pour les mecs nazes, à tel point qu’aucune n’a jamais douté de mon avis !
C’est pour ça que l’histoire de notre Princesse Strudel m’a fait si mal : on signe pour tellement longtemps quand on se prends la jupe dans l’engrenage du salaud manipulateur (qui est si faible et si fragile qu’on veut le proteger… pourri, va !)
Maintenant j’ai encore de la colère et du coup, j’ai peur d’abîmer les vraies belles choses en étant si suspicieuse…
Bref, en (re) construction !
@Catherine_6248 : attention, effectivement, la prochaine, ça pourrait être toi.
Je ne sais pas s’il y a des personnes particulièrement "à risque" et si on passe sa vie abonnée aux vampires. Je ne crois pas avoir des faiblesses particulières. Je ne crois pas non plus être normale, dans la mesure où il y a des gens normaux, mais je ne vois pas bien de qui il s’agit.
En revanche, je cumule un certain nombre de tuiles.
Je n’ai pas forcément envie de tout énumérer, mais dans les faits les plus marquants, j’ai été violée, j’ai failli me faire tuer (physiquement, j’ai eu un fusil armé sur la tempe; et moralement, mais là je laisse joyeuseluronne développer), j’ai été anorexique puis alcoolique dans une vie antérieure.
Je ne sais pas si on se verra un jour, mais en me voyant, tu te diras probablement que je fabule. J’ai la tête sur les épaules, j’ai un métier, et je suis un vrai feu-follet, si je n’ai pas le sourire c’est que je suis mourante, et encore.
Du coup, quand j’ai eu des problèmes, personne n’a rien vu et personne ne m’a crue. Il a fallu, des années plus tard, que je démonte certains mythes. Mes proches étaient horrifiés. Ce sont confondus en excuses. Mais le mal est fait.
Bref, tout ça pour dire, l’introspection, on l’a faite. Pour la majorité d’entre nous. Et il en ressort…Qu’on est des personnes qui ont fait confiance (comme dirait Agatha Christie, notre 6r sens était en panne) quand elles auraient du tourner les talons.
C’est ça, pour toi, être faible?
Bonjour.
C’est mon premier message sur ce blog que je lis depuis pas mal de temps. Mais ce billet m’a vraiment interpelée.
Peut-être parce que j’ai vécu une histoire semblable qui laisse des traces et qui aujourd’hui encore me fait frissonner pour un nom prononcé.
Merci de l’avoir écrite. Merci milles fois parce que voilà, ces manipulateurs déguisés en Prince ils sont partout et qu’on ne s’en aperçoit que trop tard.
Merci aussi à Hélène pour le blog (fabuleux!) et pour avoir publié ce message.
Et puis, Bravo.
@ Kilis Sex Symbol : J’espère que ta capacité à faire confiance n’a pas été trop entamé et que tu as aujourd’hui encore le courage et le gout du risque pour avoir confiance en l’humain.
Je ne sais plus trop quoi dire sur le sujet … l’introspection je crois aussi que nous sommes nombreuses à l’avoir faite, avec ou sans aide, et nous ne sommes pas toutes non plus capable de la faire. Ya un moment pour tout une fois qu’on est sorti de là. Un moment pour avoir la paix, et une fois qu’on se sent d’attaque et bien on y va, on affronte et on se regarde dans le miroir. Et on s’accepte, on accepte "ses faiblesses" qu’on ne voulait montrer à personne.
Catherine, tu as tout à fait raison sur l’importance de se remettre en question, de voir pourquoi on tombe dans le panneau. Ca m’a permis de mieux me connaître et de réaliser que j’avais des fêlures, comme tout le monde, mais que je n’étais ni plus folle ni plus nulle.
J’ai super culpabilisé d’être tombée dans le panneau dans ma vie amoureuse. Je me suis dit que j’étais encore plus conne que conne. J’avais pourtant passé les 12 premières années de ma vie aux premières loges, à voir mon père en action…
J’ai renoncé à comprendre le détail du pourquoi du comment. Un mélange d’instinct, d’expérience et de connaissance finit par permettre de se débrouiller.
Ce que je sais, c’est que ces pervers se présentent sous les aspects les plus divers et que seul le temps permet de savoir à qui on a vraiment affaire.
Les coups de foudre, les folles passions et les déclarations express sont un peu le fond de commerce des vampires. Plus la proie est sous le choc, plus leur action est facilitée. Je dis pas que si on a un coup de foudre et qu’on se marie 1 mois sur une plage de Bali, on a forcément affaire à un psychopathe. Mais quand même, je dis méfiance :-D
@Fran : oh, ça ne t’en fais pas, j’arrive à faire confiance, même à des hommes :-D Mais maintenant, quand la lampe rouge s’allume, même s’il n’y a rien de solide, je file sans demander mon reste.
Heureusement pour moi, elle ne s’est pas allumée souvent.
En fait, je trouve que j’ai plutot de la chance (j’en vois bondir, on se calme, je m’explique ;-)) Quand je vois toutes celles qui ont tout pour être heureuse et ne le sont pas, moi je suis heureuse malgré tout, dès que je peux me regarder en face dans mon miroir. Ca fait bientot 8 ans que j’y arrive, et je ne me lasse pas :-)
Hihihihihi OUi cafait du bien d’arriver à se regarder dans le miroir et d’etre contente de soi, contente de se vie et d’en etre fière !!
Moi suis une Grande Fière c’est pour ça ausi que je n’ai plus de chevilles :))
Tiens, des psys un peu médiatiques avaient analysé la personnalité de Sarkozy comme perverse narcissique avant la présidentielle.
Vous croyez que Cécilia témoigne anonymement sur le blog d’Hélène aujourd’hui ?!
Rhôoo, c’est pour détendre l’atmosphère. Ca va :-D
Triste récit auquel je compatis, joyeuse luronne!!
Ces manipulateurs ont une tactique des plus sournoises…Alors au 1er dérapage, il faut impérativement tailler la route et cela coute que coute!! Toutes celles qui sont passées par là savent qu’il ne faut pas PARDONNER!! Tu étais jeune quand tu as rencontré ce pervers et donc un peu naïve ou innocente…c’est compréhensible mais je sais que bon nombre de nanas plus âgées tombent aussi dans le panneau…L’humiliation morale peut être aussi destructrice que la violence physique alors à toutes celles qui vivent ce genre de truc….Courage mais surtout FUYEZ!! avant qu’il ne soit trop tard!!
Kisses à Toutes
missJulie
A propos de la "faiblesse" et de la " force"…
tu sais Catherine, je crois que toutes celles qui subissent ça passent leur temps à se remettre en question, c’est même ce qu’elles font tout le temps !
et on ne peut s’en sortir -c’est ma conviction- qu’avec une solide thérapie en effet, qui aboutit généralement à…se rendre compte que c’est l’autre qui a besoin d’une thérapie ! mais bref !
Alors à propos de la faiblesse et de la force, tu sais je réfléchis encore beaucoup à tout ça et je crois que justement contrairement à une idée reçue,les femmes qui subissent ça,ont une espèce de force incroyable…
Je pense qu’un des problèmes vient de là: de cette capacité démente à encaisser et à mener tout de front…
imagines-tu ce que c’est rééllement que vivre ça, en bossant, en gravissant les échelons de sa boîte, en se formant, en animant une équipe éventuellement, en élevant ses enfants après les avoir mis au monde, en faisant tout at home (bouffe, courses bien sûr et toutes les tâches ménagères mais aussi en faisant des bons petits plats, en suivant l’actualité politique pour être à la hauteur -si le mec est "politique" !- en n’étant jamais malade (pas possible !), en essayant toujousr d’être mieux !
Le piège c’est celui-là: la force qu’on a de faire tout ça tout en ayant peur, et honte et en étant si malheureuse qu’on ne s’en rend même plus compte (etre "malheureuse" c’est une notion de luxe quand on a la peur au ventre !)
Alors mi je dis à bas cette idée de super woman ! por ces hommes -là rien ne va jamais, car + on réussit les choses, + en fait ils nous haïssent!
c’est ça le piège tu vois: plus on est fortes, et courageuses et plus on réussit plein de choses malgré qu’on en prenne plein la geueule plus ils nous en veulent!
C’est pour ça les filles, qu’il faut se donner le droit d’être fatiguées,et imparfaites,!
Maintenant l’amour c’est pour moi un homme pour qui je peux être fragile, défaillante, fatiguée,
Accepter de rater des choses, accepter d’être faible !!!!!
Oui, la faiblesse est une force !!
Anne K tu me prend de vitesse! Je suis sure qu’il doit pas etre facile à vivre. Iznogood.
@Anne K : je suis positivement morte de rire :-D
PS : oui je crois aussi que la radinerie est un très mauvais signe et tous les hommes comme ça sont très radins envers les femmes qu’ils font souffrir (mais pas avec les autres gens !)
@anneK C’est amusant, je me suis la meme reflexion, que notre president avait le profil parfait du mega manipulateur !
Ca fait réfléchir. C’est certain qu’il ne faut pas se laisser embobiner par les larmes, les excuses et autre.
Et apparemment le "pervertus" semble grouiller garnir les rues étant donner que bon nombre d’entre vous l’ont rencontré.
PS: faite moi penser de m’inscrire dans un couvent…
Ya meme eu une rumeur selon laquelle elle avait porté plainte (cet été il me semble) pour violence conjuguale, les flics auraient fait une main courante.
Aaaaaaah Cécilia, si tu es là, on pense bien à toi hihihihih enfin tout le monde en parle mais je pense qu’elle a été "utilisé" pour attirer les votes, c’est mon avis mais ce n’est pas l’endroit pour parler de ça :))
Revenons à nos moutons
Pour conclure, le luxe ( une fois qu’on est sortie de ça ) c’est de trouver un homme ou une femme sur qui on peut compter, se lacher, pleurer et rire, avec qui on peut être nous-même parce qu’on y a droit !!
Ah, kilis sex symbol, tu es formidable ! c’est exactement ça, la chance de s’en être sortie, et la conscience de cette chance qui vous file une pêche d’enfer ! car plus on trouve qu’on a de la chance, et plus on en a …et là, le plus machiavélique des vampires s’y cassera le dentier … le principal, c’est de ne surtout pas oublier , pour ne pas retomber dans le même panneau , et d’être bien persuadée qu’on ne transformera jamais un vampire en donneur de sang !
sophie L L: j’adore tes billets, tu mets toujours le doigt dessus, j’adore!
M. Serpy: oh non, pas le couvent !
Les hommes, c’est trop bien !
Et d’ailleurs je vais passer le reste de ma vie à en profiter -dans le bon sens du terme hein !- il y a beaucoup trop d’hommes délicieux et craquants sur terre pour se morfondre avec un seul !
A fortiori pour se morfondre avec des tristes sires !
Ce billet m’a projetée 4 ans en arrière. J’ai vécu avec un Mister Hyde aussi pendant 11 ans. Il m’a tout fait subir, l’isolement affectif et matériel, les coups.. tout.
Ce qui m’a sauvée? dans un premier temps, une dépression carabinée au point de me retrouver hospitalisée avec interdiction pour lui de me rendre visite. Je suis ressortie de l’hôpital relativement "requinquée" assez pour ne plus répondre aux provocations mais pas encore suffisamment pour prendre la décision de le quitter.
J’étais avec 3 enfants à charge et sans revenu. Les différents médecins que j’ai pu voir pendant une période de 3 ans entre la dépression et mon départ et qui sont dans des régions différentes, m’ont tous conseillée de partir pour une question de survie. Un des toubibs a même qualifié mon "ex" de tumeur maligne qui me tuait à petit feu..
Quand j’ai recherché un emploi et ne répondant plus à ses provocations, mon ex en est venu aux coups. Là où je me suis décidée à partir c’est quand il a fait des avances à ma fille cadette âgée de 17 ans à l’époque.
J’ai pris mes filles sous le bras et je l’ai plaqué, sans revenus, sans personne vers qui me tourner.
Cela fait 4 ans et demi maintenant que je vis loin de lui. Je me suis reconstruite une vie professionnelle (à 42 ans pas facile).. mais avec les hommes j’ai encore un peu de mal. Alors question amour, il s’agit d’amourette mais plus de grands élans affectifs. Je sais que tous les hommes ne sont pas comme ça.. mais j’ai encore ma dernière fille à la maison et j’ai peur! c’est dingue, mais c’est ainsi.
En passant : j’étais et je suis redevenue une femme gaie, volontaire et indépendante
Joyeuseluronne, avant tout je dois te dire que j’admire ton courage et les ressources que tu as…c’est si difficile de franchir le pas!! Ton récit est magnifique de sincérité et d’authenticité!!
Félicitaions à toi d’avoir pris ta vie en main et que ta vie soit douce avec ton Breton!!!
Cela fait 2 ans dans quelques jours que j’ai mis fin à une relation dans la même style, nous n’avons jamais habité ensemble mais pourtant…ma "naïveté" le faisait rire, ma "candeur" aussi…et mon physique prêtait à beaucoup de commentaires (trop ronde presque grosse, trop arrondie, trop gourmande, trop ci trop ça)…ça m’a demandé beaucoup d’énergie et de volonté pour sortir de cette spirale mais aujourd’hui, au moins, je suis debout!!
peut etre que des siècles de soumission sociale, affective, économique, ont laissé en nous des traces que de tels etres réactivent afin de nous manipuler.
Je suis la 178ème à arriver ici… Je n’ai pas lu tous les coms mais le témoignage en entier envoyé par une copinaute. Très utile et effraynant!
Je ne suis pas concernée mais ma soeur si… Je vais le lui transférer! Remariée depuis 5 ans divorcée depuis 7 ans, elle a eu une petite fille de son actuel mari et 3 de son ancien qui lui est un pervers parano manipulateur qui continue à l’emm… et à la culpabiliser… Elle a même changé de région pour échapper à son emprise mais ça continue car elle a divorcé "à l’amiable" et est obligée d’avoir des relations avec lui à cause des enfants. La description faite dans les multiples témoignages est exactement cela. Ma soeur fait de la psychothérapie en famille. Les enfants sont perturbés y compris la petite dernière qui n’est pas la fille de l’ex!!! Souvent elle me demande de l’aide et je ne sais pas comment lui répondre car ce genre de mec présente un profil lisse aux gens qui ne le connaissent pas. Elle se demande comment faire, et tatn que le dernier ne sera pas indépendant , ça va durer…
Merci Sophie LL de mettre l’accent sur un point important.
Je suis persuadée qu’au contraire, c’est la trop grande force de caractère qui pousse à entrer dans l’engrenage et à y rester surtout.
Persuadées (aveuglement hein) que de partir c’est plier, c’est abandonner.
Persuadées que de faire face est courageux, et que l’on est forte, donc au fond ça ne peut pas nous arriver à soi, et qu’on va en quelque sorte "gagner" en l’affrontant.
C’est une façon de refuser, de nier sa part de faiblesse face aux autres, face à l’extérieur finalement.
L’orgueil est le plus dangereux des péchés.
Bonjour à toutes, et merci à joyeuse luronne pour ce témoignage magnifiquement écrit et très émouvant. On commence à parler de plus en plus des violences faites aux femmes, et je reste à chaque fois perplexe de constater la perversité de ces individus à travers les propos des femmes qui en ont été victime. Je vais aller visiter le site indiqué pour avoir quelques éléments de réponse. Je rejoins missdarjeeling qui évoque son patron/manipulateur car j’ai eu affaire à un spécimen de ce genre qui jubilait d’insulter et d’humilier ses employées, dont je faisais partie. Et c’est vrai que le plus terrible est qu’on se met à douter, à se dire que le problème vient de nous. J’éprouve beaucoup de colère quand je repense à cela, et quand je lis vos témoignages. Nous avons toute beaucoup de valeur, et il est hors de question de subir cela.
Je souhaite beaucoup de bonheur à celles qui ont pu se sortir de cette situation et j’envoie tout mon courage à celles qui sont sur le point de la faire.
….parce que je lis me fait peur et me fait atrocement penser à ce que vit une amie avec son compagnon…chantage affectif, égoisme forcené, séduisant en public mais odieux à la maison, jaloux de tout et même du chien, des copines, des enfants….
du coup, je me demande si je dois lui en parler.
merci d’avoir éclairé ma lanterne, ce genre de névrose fait peur d’autant plus qu’elle est banale et en fin de compte passe inaperçue pour l’entourage.
et j’ajoute que je suis heureuse que tu aies rencontré l’élu !
bonsoir, j’ai trouvé le lien vers ton site sur ladiesroom, et ça m’a fait tout drôle de tomber sur ce billet de toi. j’ai vécu 15 ans avec un pervers manipulateur, je l’ai quitté, avec mes deux enfants sous le bras, je suis en cours de divorce mais j’en bave terriblement : malversations financières à la pelle (dont une ardoise de 500 000 euros aux imôts, dette dont je suis solidaire !), et surtout,surtout, énormes difficultés avec es enfants qui ont une peur épouvantable de lui. Et là, iil est intéressant de savoir que la justice n’est absolument pas formée à reconnaître ces grands malades (car ils le sont), et leur donne toujours raison (ils jouent si bien les victimes que c’est toi qui passe pour le bourreau), ce qui génère des douleurs abominables chez les enfants. Je n’irai pas plus loin ce soir car ce n’est pas un jour de forme, et que je vis noyée sous les soucis et la culpablité, encore et toujours. malgré mon déménagement à 500 km, et malgré un nouvel amoureux. Je n’ai pas lu tous les comments car c’est trop dur, mais rien que de voir que je suis la 184 e, je trouve ca fou. Tu as eu de la chance de réaliser aussi vite, de ne pas avoi de lien avec lui (appart, mariage, enfats), crois-moi !
Bon ça fait pas avancer le schmilblik, mais c’est dingue, j’en ai eu de la chance de ne tomber amoureuse que de mecs biens, je me sens incroyablement chanceuse en vous lisant!!!
Vos témoignages, réactions, commentaires sont très touchants.
@ bing: une reconstruction a lieu après chaque rupture. La différence après une relation destructrice, c’est que tu ne dois pas que reconstruire ton "ego sentimental", mais ton ego tout court… c’est plus dur, plus long… mais ça se fait, c’est possible… et avec un peu de chance tu rencontreras aussi ton "breton" à toi, construire à deux, ça va plus vite :-)
Bon courage à toi!!!
hum, ce qui est fou c’est de penser, comme le dit Lilo, que ces personnes perverses s’en prennent à des personnes qui ont du caractère, à la base, et non pas à des personnes "faibles"… en ce qui me concerne, j’ai toujours pensé que j’étais quelqu’un de faible parce qu’on s’en prenait à moi, mais finalement, après avoir lu plusieurs trucs sur le sujet, j’ai compris que c’était justement parce que je n’étais PAS faible que ça m’arrivait !!!!
Bonsoir,
Je survole les 185 commentaires, par contre j’ai lu avec attention ton témoignage. Oui, ils sont en fait nombreux les manipulateurs… et je pense que parfois, ils ne se rendent même pas compte du mal qu’ils font. J’ai partagé la vie de l’un deux moi aussi : jaloux, dépensier (surtout avec mon argent :-S) et alcoolique donc menteur…
Il m’a semblé apercevoir aussi un message où on parle de harcèlement au travail : en effet, ça peut se trouver partout !
ll faut du courage pour partir… je souhaite à toutes celles qui souffrent à cause de ce genre de personnes de trouver le courage.
Je ne vis pas une histoire avec un manipulateur et n’en ai jamais vécu. Mais ce que vous décrivez me touche fort.
Ne pensez-vous pas qu’il n’y a ni femme faible ni femme forte ? Juste des personnes parfois hésitantes, parfois déterminées, selon les moments de leurs vies. Leurs réactions ne les définissent pas.
Et surtout, il y a des femmes qui souffrent. Aucun jugement, jamais, n’a pu aider qui que ce soit. Aucune étiquette de "victime" non plus. Reconnaître, entendre la souffrance, c’est tout.
Isadel: oui les enfants qui ont peur c’est atroce, oui Lilo l’orgueil est très mauvaise conseillère et en effet on peut véritablement aider les femmes en leur disant "arrête d’être forte" et non pas: "arrête d’être faible" !!!
Isadel si tu savais comme je pense à toi, comme je t’embrasse !
Oui les liens ( enfants, appart’ ou maison etc) c’est affreux.
Je t’en supplie Isadel ne te sens pas coupable, moi aussi je me sentais coupable,toutes ces années à me sentir coupable, 17 ans de mariage, un divorce épouvantable car il ne voulait pas divorcer et ne l’a toujours pas accepté…
mais depuis 7 mois malgré qu’il continue à essayer de m’empoisonner encore,je me réveille chaque matin folle de joie que le divorce ait été prononçé…
il a gâché tant d’années de ma vie, il m’a tant fait peur, tant fait pleurer, tant inquiétée, terrorisée, culpabilisée, fait tant et tant de peine…
mais maintenant je suis libre, je ne porte plus son nom, je me suis débarrassée de lui, je ne dors plsu avec lui, je n’ai plus à le supporter, à supporter sa maniaquerie, ses ronchonneries, ses colères ni ses jérémiades !
je vis avec les enfants qui vont beaucoup mieux (ils ont été très mal aussi)
Oui, ni la justice ni personne d’ailleurs n’est formé au sujet de ces garnds malades dont l’objectif est de détruire la joie de vivre de leurs proies
Tu m’as touchée… Ma mère a vécu avec un Mr Hyde et je suis contente que tu t’en sois sortie!
Naisha sois la bienvenue, et merci pour ton témoignange si fort !
Breizhoudoudou, toi, ronde ??? En effet c’était vraiment un taré !
Ervalena bienvenue à toi, et courage pour soutenir ta soeur !
Lilo tu fais bien de souligner ce point mentionné par Sophie LL : la force peut être un handicap, avec des dingues pareils, ça stimule leur envie d’écrasement et de mise à mort…
isadel sois la bienvenue, et tiens bon, tu as déjà fait un grand pas en le quittant, et en arrivant à tomber amoureuse d’un autre homme, en faisant confiance malgré tout, courage ;-)
"Apprenons à nos filles que la première chose qui compte dans la vie ce n’est pas d’être aimée mais respectée" : oh oui Sophie LL, dix fois oui ! Et tant pis s’il faut choisir entre les deux.
"Merci à toutes d’être si vous ;-)" : c’es tellement joli et tellement juste, Coraline ! ;-)
Polinaire bienvenue à toi ;-)
Eh bé !
On est un paquet de chouettes filles
à être tombées sur un paquet d’énormes conn*r*s…
Félicitations à toutes celles qui s’en sont sorties.
Moi, j’ai réussi à partir (en deux fois).
Ce type m’avait mise interdit bancaire, il buvait, était violent, menteur, j’avais perdu toute confiance en moi,
bref, j’étais détruite.
Et pour se reconstruire, il faut partir.
J’ai mis un arrondissement entre nous, puis une ville,
maintenant, il y a 208 kilomètres, un mari et un bébé.
Il ne peut plus rien me faire et ne me touchera plus jamais…
joyeuseluronne : je ne me suis pas ennuyée une seule seconde à lire ton texte et merci à toi de ne pas avoir fermé ton site…
Joyeuseluronne, merci infiniment de… "nous" avoir écrit. Je n’ai pas le courage de lire toutes les réponses, non pas que le temps me manque, mais l’introspection que cela engendrerait me serait trop douloureuse pour l’heure…
Tu nous es utile, en nous rapportant ton expérience, je ne dois être qu’une de plus à te le dire! J’en ai connu, des tristes sirs, oh je ne suis pas la seule… Peut-être pouvons-nous aider nos petites soeurs à ne pas tomber dans le piège, ou à en sortir plus vite que nous ne l’avons fait nous-même? Et nos filles aussi? Ou peut-être pouvons-nous "repérer" une grande soeur en difficulté? Une mère?
Merci soeurette…
il t’en a fallu du courage pour te battre contre tout cela.
Les pervers sont ainsi faits : ils ne dévoilent leur vrai jeu que plus tard, trop tard pour s’enfuir en courant, le mal est fait et bien fait :( Ils sont malheureusement bien plus fréquents qu’on ne le croit, et tu le dis si bien "personne n’est à l’abri"
J’ai eu quelques Mr Hyde aussi, et je n’ai certainement pas souffert autant (mais se retrouver sans boulot, ni voiture ni toit d’un coup, ça fait réfléchir aussi) mais j’ai pris beaucoup de recul depuis, à tel point que désormais, je profite. A fond, sans m’investir émotionnellement.
A vrai dire, ce genre de personne m’a fait perdre toute confiance en moi, et en les autres. Quand un homme fabuleux se transforme en la pire créature jamais rencontrée et qu’on voit du mépris dans ses yeux … je ne sais pas vous mais moi je ne m’en suis toujours pas remise :( Un jour peut être …
En tous cas bravo à toi !
Merci Funambuline ! merci à toutes, vous êtes géniales les filles ! allez… soyons dingues : bisous :)
Une fois de plus, je suis infiniment émue à vous lire toutes…
Siamoise cramoisie, je pleure quand tu écris "soeurette"…je ressens si fort cette tendresse, cette solidarité, que nous devons avoir les unes envers les autres, qui est notre force…
Ce soir je pense à toutes:(pardon pour cette nouvelle liste)
– celles qui hésitent (Orélie, je t’en conjure, fais attention…)
– celles qui ne savent plus à quel saint se vouer,
– celles qui sont accablées de soucis
– celles qui ont peur pour leurs enfants
– celles qui se sentent coupables
– celles qui sont épuisées
– celles qui ne se reconnaissent pas dans nos histoires mais quand même il y a quelques aspects qui attirent leur attention, les inquiétent mais qui se disent que quand même elles c’est pas si grave, mais qui vont y penser je le sais
– celles qui pensent qu’elles n’arriveront jamais à partir
…..
si vous saviez comme je vous embrasse les soeurettes…
Apprenons à nos filles que la première chose qui compte dans la vie ce n’est pas d’être aimée mais respectée
Aimons nous assez nous même pour ne pas avoir besoin que les hommes nous donnent l’amour qui nous manque…
exigeons le respect total de leur part,
et leur amour vient en surcroît,c’est un bonus…
nous n’avons pas besoin des hommes pour nous rassurer sur notre valeur
Personne ne doit nous faire du mal, personne n’en a le droit.
Je vous embrasse toutes immensément.
Que dire de plus après 196 commentaires ??? Rien certainement. Mais j’ai l’habitude de parler pour ne rien dire
Si ce n’est que j’ai lu ce message tôt ce matin et qu’il m’a beaucoup émue. Remuée même. Les larmes pas très loin. Mais je ne me trouvais pas "en droit" de répondre.
J’ai suivi tous les messages du jours, ces mots tous si vrais et touchants.
Je suis effarée de voir que ce type d’histoire est arrivé à autant de femmes ici !! Maltraitées par leurs hommes, frère, père ou autre….
Comme il a été dit, ça peut arriver à chacune d’entre nous. Ca fait très très peur.
Je le savais déjà, mais j’ai beaucoup de chance, ça me ferait presque culpabiliser….
Des pensées pour toutes celles qui s’en sont sorties. De grands encouragements et des ondes positives pour celles qui sont en train de lutter encore…
N’empêche que je suis fière de vous toutes sans exception. Merci à toutes d’être si vous ;-)
C’est la première fois que je poste malgré un suivi régulier de ton blog, mais je tenais à le faire aujourd’hui pour vous remercier toutes les deux de ce billet. Bravo à toi d’avoir tourné le dos à l’affreux, et tous mes voeux de bonheur avec le Breton
Ca fait un an que je suis partie mais au vu des larmes qui montent je me rends compte que la blessure n’est pas encore fermée. Merci de ce témoignage, bravo pour tous les commentaires ! C’est vrai qu’il faut restaurer l’estime de soi, ne plus avoir honte. Moi aussi je fais partie de ces femmes qu’on dit fortes, avec une grande gueule, sur qui on peut compter, et pourtant j’ai vécu 25 ans avec ce type de mec, avec des hauts et des bas bien sur, sinon ça n’aurait pas été tenable. La rupture a été terrible (chantage au suicide, menaces et j’en passe) et le divorce tarde à venir, mais à aucun moment je n’ai regretté ma décision. Quel soulagement de me retrouver enfin seule avec mes enfants ! Je me demande toujours comment j’ai pu me faire manipuler pendant si longtemps et quand les finances iront mieux je pense continuer la psychothérapie entaméé il y a quelques années. Ma devise est aussi :"ce qui ne nous tue pas nous rend plus fort", mais peut-être ceci explique cela ! En tout cas merci à Joyeuseluronne et à Hélène pour ces moments riches en émotions. Et vous toutes que je ne connais pas, vous êtes formidables !
Pour finir, moi aussi je trouve que Sarko il a bien le profil du pervers narcissique, d’ailleurs il a plein d’expressions et d’attitudes qui me rappellent mon ex, beuark !!!!!
Ah non, il ne faut pas pleurer, Sophie L L !! Tu veux un bisou pour t’endormir?
:-)
Quelques-unes disent que la justice n’est pas formée à reconnaître la maltraitance morale. Je connais pourtant des femmes qui ont divorcé, et dont les époux ont été reconnus coupables de violences physiques ET morales.
Ce n’est pas pour rajouter un combat à mener, mais on peut faire reconnaître les violences psychologiques qu’on a subies.
RRRR, quand je pense à tous ces dingues, je suis furax.
Elevons bien nos filles. et nos fils. Pour que ni les unes ni les autres ne deviennent ni victime, ni bourreau.
Et soyons des amies fines (Et que Dieu me vienne en aide, j’ai des choses à revoir… :-}
J’ai les frissons en lisant tous vos commentaires. lls sont si profonds, si tristes et pleins d’espoir à la fois. Bravo à toutes celles qui ont réussi à s’en sortir et qui nous prouvent que la vie est belle. Vous êtes formidables et ça personne ne pourra jamais vous l’enlever ;-)
Moi je ne suis pas contre le couvent:
c’est Jésus qu’on épouse, quand on y entre.
Et Jésus, c’est tout de même l’homme le plus beau, le plus gentil, le plus aimable, et le plus aimant que la Terre ait jamais porté. Pas folles, les Soeurs consacrées!!
Enfin, moi, je trouve, hein.
M.Serpy:
c’est Monsieur, le "m" et le "point", devant Serpy? Auquel cas, nan nan nan, on ne vous inscrira jamais dans un couvent. Dans un monastère peut-être, mais sûrement pas dans un couvent. Nan mais!
;-)
bein… Bravo que dire d’autre. Ma moitié à moi à été comme ca et à heureusement changé ( he oui de 18 à 20 ans on évolue) car je n’aurai su la quitter… C’est si triste d’etre faible et soumise, d’ailleur mes meilleures amies m’appellaient katsoum (pour katsoumise!!)
Oh, Siamoise cramoisie, je ne suis pas du tout d’accord avec toi quant au couvent ! passer le reste de sa vie sans homme(s), c’est pas gai ! et puis, Jésus, quand même, c’est quelqu’un qui demandait à ses disciples de larguer sans état d’âme leur famille et leurs amis pour le suivre … et qui était champion dans l’art de culpabiliser autrui ( " si je suis mort sur la croix, c’est votre faute, à cause de vos péchés " ) … bon, je suis une vieille athée irréductible, d’accord ! … excuse -moi .
J’espère que tes allergies vont mieux . Bises
Je reste atterrée de lire que près de la moitié d’entre vous vivent ou ont vécu ce type de violences.
Je vous souhaite un grand courage, et beaucoup d’amitié et d’amour autour de vous pour compenser tout ça et vous aider à vous en sortir.
Des cas comme par exemple celui d’Orélie, dont je me souviens bien et qui est heureusement en train de s’en sortir (j’espère aussi qu’elle n’hésitera plus), montre que ton blog, Hélène, est lui aussi d’"utilité publique", et que des textes comme celui de Joyeuselouronne, si bien écrit, seront toujours nécessaires.
Je viens de finir de lire les comms, et je pleure…. Quelle force et quelle douleur à la fois!
Bouleversant….
Merci Hélène et Joyeuseluronne d’avoir permis cet échange
Hélas… quand on se met à parler on se rend compte que nous sommes des centaines pour ne pas dire des milliers à vivre ou avoir vécu ce genre de torture. Mon histoire remonte à plus de dix ans maintenant et j’ai retrouvé dans ton récit tous les ingrédients de cette torture délivrée à doses homéopathiques qui fait que, un petit peu chaque jour, on tombe dans l’abime de la dépersonnalisation pour devenir la "chose" de l’autre.
Pour ma part j’ai aussi vécu la violence physique : des coups (un peu), des viols (beaucoup) le tout dans un joli décor de théâtre parce que vis à vis de l’extérieur, il me portait aux nues ce qui renforçait mon mutisme. Qui allait me croire ? Face à cela une seule solution : couper définitivement les ponts avec le tortionnaire et avec tout son entourage. Ensuite, se reconstruire, renaître et…. savourer la liberté !! Car tu parles bien du luxe et de la liberté de laisser trainer tes chaussettes, cela m’a fait sourire malgré moi. Moi c’était d’enlever mon tailleur et mes chaussures en rentrant du travail le soir !!! Et encore !!! pendant plusieurs semaines, quand je faisais quelque chose qu’il réprouvait à l’époque où j’étais avec lui, je me sentais encore coupable, c’est dire s’il m’avait bien "dressée" !
Tu as raison d’en parler et de raconter les choses aussi précisément. D’abord parce que celles qui vivent prendront peut être conscience qu’elles sont normales et que c’est l’autre qui ne l’est pas, ensuite pour qu’elles comprennent qu’il n’y a de victoire dans ce genre de situation que dans la fuite et qu’elles commencent à songer à une solution de repli (pour ma part, ça a pris des années). Pas facile parce que ce type d’individu nous vampirise tellement le cerveau qu’on fini par ne penser que par lui et à travers lui.
Il y a quelques années, après cette douloureuse période de ma vie, j’ai écrit un petit texte dans un atelier d’écriture, (Oui, ma thérapie à moi, c’est l’écriture, même si je ne suis pas une diva en la matière), je te le délivre ici comme un symbole. Sa signification ? Pardonnons pour ne pas nous pourrir le reste de notre vie (quoique… apprendre qu’il est devenu impuissant ne serait pas pour me déplaire ! sourire…) mais n’oublions jamais pour ne pas retomber un jour dans les griffes de ces vampires des âmes. Toutes mes amitiés et merci encore de ton courage et de ton témoignage d’"utilité publique".
Une fois de plus la bête est affamée et me pousse dans ma spirale… au fond… tout au fond…
Attendre… état léthargique ! Attendre qu’au dehors les éléments déchaînés satisfassent leurs instincts.
Je n’entends ni ne vois… mon esprit s’évade ainsi vers la belle saison, celle qui demain me fera jouir de la fraicheur
d’une laitue, ou de la douceur sucrée d’une tomate parée de quelques gouttes de rosée luisant sous le soleil naissant
du petit matin.
Je risque une tentacule à l’extérieur de ma cuirasse. Le prédateur n’est pas repu… il continue de briser avidement
la croupe, de ce qui, avant ce déchainement tellurique, était encore moi.
Je ne suis plus ni mâle ni femelle, et pourtant je ne suis pas un ange non plus… de la race des gastéropodes,
ma seule vocation est de ramper, ramper devant celui qui après avoir salivé devant ma grâce et ma beauté,
n’a plus qu’un rêve en tête : m’absorber, me gober, vider ma coquille de ce corps qui n’a plus ni sang, ni squelette.
A chaque séisme, je peaufine un peu plus mon refuge. Plus grand, plus confortable, la spirale s’allonge et s’allonge encore, et je m’y enfouis encore et encore… plus profondément, plus loin, plus doux. J’y ai installé mon âme, mes rêves les plus fous, les couleurs,
les odeurs, les sons que j’aimais du temps où je me déplaçais sur deux pieds, la tête haute et le menton en avant :
Le rire d’un enfant, le chant d’un oiseau, le ronron lointain d’une tondeuse à gazon un après midi d’été.
Violente secousse… signe que la bête a assouvi sa soif de possession.
"Escargot, Berlingot, montre moi tes cornes,
ou sinon je te mets dans la casserole"
Je prends le temps, le temps de me repaître encore un peu de la douceur de mon refuge, de me régénérer. Quelques ondulations et je peux réapparaître au monde. Et si ce soir j’avais envie de rester là, si ce soir je laissais mon opercule fermé à jamais ?
Mille excuses, j’ai fait un copier/coller du texte et la mise en page est un peu "originale"
Bonjour Tout le Monde ….POur cause de gare fermée, me voilà les fesses posées sur mon tabouret bancal ( oui je l’aime bcp ) pour revenir ici. Et écrire.
J’ai bcp discuté avec mon Chéri de mon ex et de tout ce qui a été écrit ici et tout ce que cela a réveillé chez moi. J’avoue ne pas avoir bien dormi. Je me suis dis hier : avant le billet de Joyeuseluronne, j’avais presque oublié, presque pardonné. Je sais bien que cela ne sert à rien de nourir la rancoeur ou l’esprit de vengeance mais j’avais oublié qu’il était vil. Je m’explique. Ja tache d’avoir des rapports sains avec mon ex pour mon fils ( sinon c’est toujours lui qui trinque, chantage affectif du père etc ) et du coup je ne releve plus sa connerie, à un tel point que dernièrement je le trouvais sympa, tjs aussi séduisant, aimable, disponible et serviable … comme il y a 11 ans. J’en arrive parfois à oublier pourquoi je l’ai quitté. Le temps joue contre moi ?
Et ya d’autres jours ( heureusement ), où je sais que tout cela n’est que du cinéma, il veut juste me faire regretter d’avoir demander le divorce, il frime !!
Mais je culpabilise tjs …. toujours parce qu’il met notre enfant entre nous. C’est assez simple comme chantage : si je ne suis pas sympa et fan de ce qu’il fait ( parce qu’il faut que je continue à m’interesser vaguement à sa vie ) et bien il ne voit pas Doudou ( mon fils ) et ca peut durer 2 mois comme ça sans aucune nouvelle. Oui je sais qu’il joue sur mon coté " bonne mère" mais j’arrive pas à me debarasser de cette culpabilité là.
Mafalda: oui, oui, c’est quelque chose que j’ai oublié de dire: lui aussi me portait aux nues !
ce qui fait que grosso modo pendant les années de mon cheminement, le schéma a été celui-ci:il me portait aux nues en étant horrible à la maison, et moi je m’écrasais à mort à la maison tellement j’avais peur mais racontait petit à petit à l’extérieur à quel point c’était atroce !
Méfiez vosu des hommes qui vous portent aux nues !
Bonjour à toutes,
Alors moi là, tout de suite, j’ai envie de déverser tout plein d’amour (en tournant le dos virtuellement à mon Mr Hyde qui déversait tant de haine) :
– Pour mon chéri (le fameux Breton) qui est un pur concentré de gentillesse et d’honnêteté (même que rien que d’y penser, j’ai envie de lui faire un crachoubidou)
– Pour mes amis, ma famille, tous les gens formidables qui m’entourent de près ou de loin, qui souhaitent sincèrement le bonheur de leur prochain, qui ne comprennent même pas qu’on puisse avoir envie de faire du mal, qui ne calculent pas, qui s’en tapent du pouvoir, du fric, ou de je ne sais quel appétit débile
– Puis pour vous toutes (et tous !) grâce à qui j’ai pu livrer ce témoignage en toute confiance, vous dont les messages respirent l’intelligence, la bonté, la compréhension, vous qui m’avez permis que écrire ce billet soit une véritable délivrance
– Et puis aussi et surtout pour vous qui êtes des filles formidables, pleines d’affection et de vie, mais qui vivez dans les griffes d’un individu tel que N., vous que ces salopards ne méritent pas, vous qui allez bientôt vous libérer de ces chaînes inutiles, parce qu’il le faut.
Il y a tellement de gens biens sur terre, il y a tellement de belles choses dans la nature humaine, qu’il n’y a pas de temps à perdre avec les connards, vraiment.
Tu as eu beaucoup de courage JoyeuseLuronne et je t’admire.
Moi, je suis toujours en plein dedans même si mon conjoint actuel n’est pas tout à fait du même style de N. (qui ressemble plus à mon ex – oui, même en ayant déjà vécu de genre d’histoire, j’ai replongé, à croire que j’ai quelque chose à régler – mon ex, qui avait réussi à me faire croire que j’étais frigide, idiote, incapable…)
Bref, je vais de ce pas visiter le lien que tu nous donnes
Merci
Rho la la je viens de finir de lire le blog Pervertus.
L’article 18 est vraiment traumatisant.
Je vis ce genre de relation, et ne sais toujours pas si j’arriverai un jour à le quitter. En ce moment il est gentil.
C’est navrant qu’on soit autant dans ce cas…
merci pour cet article, même si c’est long ça sonne tellement vrai que ça se lit tout seul…
Moi c’est ma mère qui est comme ça. Presque 30 ans que mon père supporte et moi je le vois souffrir et j’y peut rien…
Bravo a toutes celles qui ont réussi à partir
Merci pour ce texte Joyeuseluronne. Après avoir lu tous vos commentaires, je trouve ça glaçant et effarant qu’autant d’entre nous aient connu ce type de relations.
Pour l’instant, j’ai eu bien de la chance. J’espère que ça va durer.
Je souhaite beaucoup de courage à celles qui sont dans ce type de relations. J’espère que vous arriverez à vous en sortir parce que vous méritez tellement mieux que ça et que vous avez le droit au bonheur!
Mafalda, ton texte m’a beaucoup touchée. Je t’embrasse…
Je n’ai pas encore eu le temps de lire tous les commentaires, mais bien que je ne connaisse personne ici, je suis bouleversée de lire vos témoignages, vous qui d’habitude écrivez avec tant d’amusement sur les sujets souvent gais d’Hélène. C’est étrangement douloureux de vous découvrir ainsi.
Je crois qu’ici il y a des gens ici véritablement humain(e)s … on a partagé nos expériences, nos ressentis, on ose donner notre avis en toute intelligence et tolérance … il ne s’agit pas d’exhibitionnisme et cela fait du bien effectivement de pouvoir écrire en toute confiance, de lacher les qq valises qui restent.
Perso, je vais bcp mieux depuis ce matin
Merci à Toutes et à Tous
Huhuhuhu! Non, non je suis une demoiselle^^
Maintenant que tu en parles, si les hommes sont aussi bien que vous le dites, le monastère n’est pas une si mauvaise idée…
A creuser!
Je tiens à préciser que je m’adressais à Siamoise Cramoisie (avec le nombres de commentaires qu’il y a on pourrait croire que je parle dans le vent)
J’ai pas l’habitude, (moi y en a être parfois un boulet)
Turquoise, tu es une VRAIE athée? :-)))
Ouais ouais, mes allergies, ça va hyper bien. Peau nickel, et je me gave
de lait (mmm!!! Du Bon Lait Frrrais! et bio, pas folle la guêpe. Je viens de m’en enfiler un demi litre, j’ai des moustaches!),
de fromages de vache…
Des trucs que je ne consommais plus depuis l’âge de vingt et un ans. Cela ne me fait pas une ride. Le bbbônheur.
Courage, ma Franette. Je t’envoie mille sourires et un gros bisou. tiens, voilà pour toi. Hugh, j’ai dit.
Clarou, courage! S’il faut quitter ton tyran, fais-le un jour, vraiment. Sans culpabilité, en te faisant aider, en t’assurant le soutien d’un bon psy qui saura te "remonter" comme une horloge qui doit avancer…
Plein de bonnes ondes et de bonnes pensées.
Mafalda, je comprends bien ta jolie image de l’escargot..
Je me redis la petite comptine:
"Petit escargot
porte sur son dos
sa maisonnette
Aussitôt qu’il pleut
il est tout heureux
il sort la tête"
C’est bon de sortir ses cornes, mm? Et de remiser un jour sa coquille, loin de soi, n’est-ce pas?
M. Serpy, tu me fais rire!
Oh, et pardonnez-moi, mais me revient en mémoire une expression que je trouve tordante…
Ma petite siamoise insupportable vient de passer, levant la queue, et découvrant gracieusement son croupion (oui, la classe)
et je repense à une expression de mon beau-père, qui me fait hurler de rire, à dire quand il fait trop sombre dans une pièce:
"Il fait noir comme dans un cul"
Ouarf, ouarf, ouarf !!!
Pas vrai?
J’en ai le fou rire… je dois être un peu fatiguée.
:-))))
J’ai pleuré en vous lisant.
Je sort d’une histoire pas rigolote, cassée en reconstruction. Mais surtout remettant en question ma capacité de jugement.
J’ai tout de même croisé 3 cyclique en 12 ans, les deux pères de mes enfants ainsi qu’une "amie".
Bref, je sais que le probmème à la base ne vient pas de moi, mais tout de même, je veux absolument comprendre pour ne pas ma faire avoir de nouveau, c’est trop douloureux et j’en ressort trop affaibli avec un manque de confiance en moi phénoménale et une déprime plus ou moins latente.
Ce qui me rassure aujourd’hui c’est que les personnes que j’ai rencontré ces derniers temps sont plutôt cortiqué et capable de dialogue, j’éssaye de m’entourer seulement de personne de qualité, les autres je les laisse au bord de la route dans la mesure du possible, mais j’ai une telle soif de reconnaissance, sans même parlé d’autre chose, que j’ai bien du mal.
Actuelement je me force dans les lieux public a repéré les gens semblant respectueux. Exercice pas si évident que ça pour moi, j’ai plutôt tendance à detecté tout ce qui me hérisse le poile.
J’ai encore pas mal de chemin à parcourir avant d’être capable de faire confiance. %ais je suis confiante je vais arriver, car j’ai compris une chose, je suis digne d’interet et de confiance.
Haut les coeurs.
Mon ex.
Sauf qu’en plus mon ex était lâche et ne savait pas s’excuser.
J’ai pu partir d’autant plus facilement.
J’ai froid dans le dos.
L’ex de ma soeur ‘la détruite pendant longtemps. J’ignore si elle s’en remettra totalement un jour.
Siamoise tu me fais marrer, effectivement pour le couvent :-) et ça rigole bien là-dedans en général, c’est vraiment pas là-bas qu’il faut chercher la tristesse et le jugement, c’est d’un repos!!! Il y a un monastère que j’adore avec des animaux, dont un bouc qui pue mais super gentil, un âne qui ne se laisse pas monter, un moine argentin qui a baigné dans la drogue, et plein de vieux moines qui te prennent la main, doucement, pour t’aider à tourner le dos à ce qui te fait mal, qui sont là, comme des pères aimants, sans ambiguité…c’est bien plus relaxant que n’importe quelles vacances!!!:-)
Sinon je me rends compte que le fiancé de ma soeur a un côté comme ça :-( J’ai passé l’après-midi de vendredi avec eux, il n’a pas arrêté de la descendre, j’ai cru que j’allais le frapper….Va falloir lui dire (à ma soeur) que les fiançailles, c’est justement fait pour être rompu…
Pas glop.
J’ai croisé moi aussi un homme de cette espèce, un pervers manipulateur mais débutant.
J’avais à un peu plus de 16 ans et lui un an de plus, nous sommes restés ensemble presque 4 ans. Je l’ai quitté ( et il m’en veut encore 11 ans plus tard..).
Pourquoi je dis débutant ? tout simplement parce qu’il ne savait pas (encore) masquer son côté mr Hyde et que les proches s’étaient rendu compte qu’il pouvait être malsain pour moi.
Ce qui m’a sauvée c’est je crois mon farouche besoin d’indépendance , je peux encaisser les remarques humiliantes, pleurer en silence mais je ne peux pas me passer d’une après-midi shopping avec une copine ( je devais subir au retour reproches et interrogatoires..).
Une phrase de sa mère aussi, suite à une remarque méchante qui m’avait fais venir les larmes aux yeux: " Tu sais W. si à j’avais 20 ans et la vie devant moi je ne resterais pas avec un mec comme toi.."
C’est je crois plus facile quand l’entourage se rend compte que ce type est malsain.
Je suis donc partie et j’ai eu droit à la culpabilisation et au chantage au suicide…
Ces hommes ne changent guère, je suis restée très proche d’un de ses frères qui le lendemain de l’annonce de notre rupture m’avais appelé pour me dire "tu as bien fait de partir ( pour un autre) si tu n’étais pas heureuse."
Il m’en veut toujours et dit que c’est de ma faute s’il n’arrive pas à construire une vraie relation, je lui ai fait trop de mal….
Le pire m’ a été épargné ( la violence, le viol , les enfants en commun pris en otage..) mais je crois comprendre un peu l’enfer qu’ont vécu ou que vivent encore certaines.
Merci à Hélène, Joyeuseluronne et vous toutes de témoigner.
Je dois préciser qu’un de meilleurs amis est tombé sur le versant féminin du pervers manipulateur et la seule chose qui lui a donné la force de s’en sortir est les enfants ont eu en commun. il a réussi à obtenir la garde ( après des années pour prouver que non il n’avait pas fait d’attouchements sexuels sur ses enfants, et dans notre pays c’est souvent la mère qui a raison aussi folle soit-elle…).
I
Tu fais bien de souligner ce genre de situations dola, où une mère cinglée a tout pouvoir sur les enfants, et arrive même à faire croire des horreurs à propos du père.
Ca existe aussi, la perversité féminine, ça s’exprime juste sur d’autes terrains.
J’ai une amie qui s’est retrouvé avec un manipulateur. Presque dés le début nous avons été plusieurs à voir que ce gars était "bizarre" mais sans en parler entre nous au début puis un jour c’est "sorti" et chacune a dit son ressenti mais malheureusement nous ne pouvions pas le dire à la personne concerné car nous ne savions pas comment interpréter nos impressions sur ce mec. j’ai toujours gardé le contact avec cette amie bien que plus espacé. Puis au bout de deux ans où il a fait le vide de tous ces amis (à elle, lui en avait peu), un jour où j’étais invité pour la xéme fois et que j’essayais de trouver une excuse j’ai fini par lui dire que je n’aimais pas son ami et que je la verrais quand il ne serait pas là (ceci faisant quand même suite à une soirée où il m’avait fait comprendre en claquant la porte de sa chambre que je devais partir (enfin vu son attitude en passant devant nous sans vouloir s’asseoir pour discuter ). Puis un jour ,je suis tombé par hasard sur une émission à la télé où il parlait des manipulateurs et je me suis dit "c’est exactement la situation de ma copine" ,enfin c’est ce que j’en ressentais. Et j’ai pris mon courage à deux mains , je lui ai parlé de cette émission et du bouquin que la nana avait écrit et que j’avais failli lui offrir mais que je ne savais pas comment elle le prendrait ( cela venait quand même aprés plusieurs promenades confidences que nous avions faites auparavant). Un jour je lui ai apporté le livre (les manipulateurs sont parmi nous ou un titre similaire je ne sais plus)elle m’a dit "tu as osé " sur le coup intèrieurement j’ai blémi mais j’étais tellementsûre que ce livre était pour elle . plus tard elle m’a confié que certaines phrases du livre l’avait aidé à se sortir de certaines affirmations et à enfin le destabiliser parfois. elle a aussi eu le courage de le mettre à la porte cela a été pour elle difficile (menaces, violences verbales et physiques…..) mais elle s’en est sorti maintenant . C’est dur d’être à côté sans pouvoir dire quoi que ce soit au départ .Voilà je sais que j’ai été longue mais je trouvais important de raconter cela . Je salue le courage de joyeuseluronne de s’en être sorti.
flabelline merci beaucoup pour ce témoignage qui prouve qu’on peut aider une amie ou une soeur dans cette situation, on n’est pas forcément impuissante, et ça fait drôlement du bien de le savoir !
Merci à toi Moïra pour ce beau commentaire, et ta confiance. Et tiens bon pour reconstruire ton avenir !
j’ai tout lu aussi…d’une traite, presque facile on aurait dit un "revival". Dire que j’ai vécu la même chose en pire ou pas…..que "j’ai clické" un matin et tout arrêté là pour "ma loulette" et pour "ma liberté".
j’ai souvent dit je ne crois pas au hasard, je viens souvent par ici lire (très souvent), particulièrement le dimanche matin (parce que le temps etc…), j’ai même construit une "bulle" (comme pour mieux me protéger, allez savoir), bref je me décide à poster après avoir lu toutes les réactions de chacun/chacune. Vrai je me suis "bcp reconnue" dans cette histoire à laquelle j’ai dit "stop, plus jamais" voilà 6 mois. je veux croire qu’ailleurs c’est plus beau, je sais que le temps va oeuvrer pour moi. j’ai tout laissé, juste pris ma loulette (ma merveille, mon seul bonheur) aussi meurtrie que moi si ce n’est plus. Jamais de violence physique, juste morale (et selon moi c’est bien là le pire). La vie continue, ma liberté aura un prix, chaque fois ke je sors je regarde partout (au cas où), chaque décision prise me demande un temps de réflexion, de recul (ai je tort? raison? etc…), de nature souriante, avenante et agréable que j’étais…ben je m’entraîne à le redevenir (me faut du temps) et vos lectures m’y aide, je me suis retrouvée quasiment partout dans vos témoignages (même dans le "lien" la leçon 16 oh oui!! j’y étais). je sais que l’écrire, le dire vont m’aider à rebondir (parce que oui, finalement, ben y en a d’autres qui ont vécu ça, je ne suis pas la seule, ouuuuuuuuuf, dans mon entourage personne voyait ça mais en fait si ça existe!), je pose là "mon fardeau" du coup il me semble moins lourd, j’avance. Ma loulette sourit à nouveau, on avance. Elle "fait des efforts", digère, etc….. C’est mon bonheur, on s’aide, se soutient, liberté chérie, chacune "sait respecter" cette liberté. Pour certaines et certains c’est normal, mais pour moi c’est presque nouveau, comme une renaissance… mille merci :)
merci Hélène
C’est "drole" dola, moi aussi mon manipulateur m’a fait le coup du "tu m’as fait trop de mal".
Je me souviens avoir éclaté de rire. Je crois que ça l’a douché, il ne me l’a jamais refait.
Remarque, je ne lui parle plus, ça peut venir de là aussi….
je n’ai malheuresement pas le temps aujourd’hui de lire tous les commentaires, mais je tiens à souhaiter bon courage et à montrer mon soutien à toutes celles et à tous ceux qui en ont besoin, et aux personnes qui se disent "ça ressemble de loin à…." à se poser les bonnes questions et à ne pas se faire détruire moralement.
Ca fait se poser des questions du genre ai-je des proches dans cette situation que je pourrai aider, ou plutot, qu’il faut veiller sur son entourage pour être là s’ils en ont besoin.
J’oubliais, vos commentaires sont tellement émouvants…
mais c’est malheureux de constater qu’il y a autant de personnes victimes de manipulation !
hello, je n’ai pas pris le temps de lire tous les commentaires, mais je comprends bien la situation vécue. je l’ai moi-même subie il y a quelques mois, maintenant que j’ai rencontré l’Homme qui partage ma vie, l’ancien Monsieur Narcissique Parfait passe une partie de son temps à me "harceler" pour que je revienne. Moi aussi, je n’étais plus que l’ombre de moi-meme et je ne parvenais à remonter mon moral que de manières épisodiques. le pire c’est que ce genre d’individus ne se rendent jamais compte du mal qu’ils ont fait ou qu’ils font toujours… à les entendre ce sont eux les victimes et nous des femmes qui ne savent pas reconnaitre l’immense bonheur qu’elles ont de les rencontrer. Le mien, je l’ai su bien plus tard par des amis communs avait fait la même chose avec son ex-compagne. Par chance tous les hommes ne sont pas ainsi, et il faut bien reconnaître qu’il y a aussi des femmes. Et puis qui n’a pas cru un jour au Prince charmant ? ces types là profitent toujours de nos rêves ou de nos faiblesses. le mien ne m’a jamais maltraitée physiquement, non il avait au moins la "délicatesse" de s’attaquer uniquement à moi que par des mots bien choisis ! le tout est de se reconstruire après une telle relation et de pouvoir à nouveau faire confiance aux hommes, ce qui somme toute n’est pas chose facile. Mon compagnon est par chance quelqu’un de compréhensif.
Fran : 100% d’accord avec toi, pouvoir "poser ses valises" en toute confiance c’est un vrai soulagement (même si ça peut être douloureux sur le coup)
Riwa : tu as bien raison, je radote mais il y a suffisamment de gens bien sur terre, les tordus ne valent pas la peine que l’on gâche notre temps/énergie avec eux !
Dola : tiens moi aussi j’avais eu un contact avec un de ses frères (tout à fait sain, lui), qui avait senti que ça tournait pas rond et m’avait dit à peu près la même chose
Flabelline : waou, je suis épatée par ton courage, tu n’as vraiment pas choisi la solution de facilité (= se taire et éviter de faire des vagues), bravo !
Moira, ton témoignage est magnifique et émouvant.
Je suis sûre que tu sauras retrouver le sourire, d’ailleurs tu es déjà sur la voie. Quand quelqu’un manque de nous enlever notre gaité, on se rend compte à quelle point elle est précieuse. Après mon histoire avec N., je me suis dit "il faut que tu redeviennes telle que tu étais, telle que tu es au fond de toi : joyeuse, confiante, amoureuse de la vie ; il faut que tu sois le contraire de lui qui est haineux et aigri, c’est ça ton défi, sinon ce connard aura gagné". Je revendique même cette naïveté qui m’est restée malgré tout et qu’il me reprochait tant (je préfère être naïve que défiante, c’est meilleur pour le teint :-) plus sérieusement, j’ai juste appris à "gérer" un peu na naïveté pour éviter que l’on s’en serve pour me faire du mal).
Je t’embrasse et te sohaite plein de bonheur avec ta loulette
Bises à toutes
@ Kilis, quoiqu’on fasse de toutes les façons c’est nous les bourreaux et eux les victimes.
@Joyeuseluronne : il a 2 frères pas des hommes parfaits mais des types biens, ses parents sont adorables, je me demande quand ça commence, enfant ou plus vieux. Ce ne sont pas comme on pourrait croire d’anciens enfants brisés par la vie…
@Milk Shake :
Quand tu dis "j’encourage toutes celles qui aiment un "manipulateur" à s’y intéresser avant de le quitter, de l’abandonner encore une fois" ça me choque. Cela revient à culpabiliser les victimes (« vous n’avez pas su l’aider et en plus vous lui faites du mal alors qu’il a tant souffert »… bref cela revient presque à conforter le discours des manipulateurs, qui aiment à se faire passer pour la victime). C’est d’autant plus choquant que la plupart des compagnes/compagnons des manipulateurs se sont justement DEJA épuisées à essayer de comprendre, d’aider, s’oubliant elles-mêmes !
Je peux comprendre que l’on souhaite persévérer et aider la personne dans le cas UNIQUEMENT de quelqu’un qui reconnaît sa déviance et qui est prêt à se prendre en main (ce qui est rarissime voire inexistant chez les « vrais » pervers manipulateurs). Bref, on peut souhaiter l’accompagner SI toutefois on en a la force et l’envie (ce n’est surtout pas une obligation), SI je jeu en vaut la chandelle, SI cela n’implique pas de se mettre soi-même en danger sur le plan psychique et physique, SI ce n’est pas au prix de son propre bonheur. Ça fait beaucoup de Si. L’abnégation c’est bien joli mais il faut avant tout se protéger soi. J’ai tenté d’innombrables fois de discuter avec mon manipulateur, d’ouvrir le dialogue, de « le guérir », de « panser ses plaies », comme l’ont sans doute fait toutes les filles qui ont témoigné ici. De mon côté ça n’a jamais marché, il a toujours rejeté violemment ces tentatives (« n’importe quoi c’est à cause de toi que je suis de mauvaise humeur, moi je n’ai PAS DE PROBLEME ! »), et j’ai continué à me faire détruire à petit feu. Je suis partie avant d’être irrémédiablement abîmée. Et franchement cela me révolterait que l’on puisse m’accuser de ne pas l’avoir « assez aidé ».
Ceci dit c’est bien que tu aies pu générer du dialogue avec ton homme, chapeau (ceci dit je n’en démords pas : protège-toi avant tout). C’est parfois possible de soigner ce type de comportements quand c’est une manifestation d’un mal-être et que la personne en a pleinement conscience (les psy diront qu’on a tous en nous une part de « perversité », qui peut être en sommeil ou resurgir quand on est dans une période troublée). Je connais une femme qui s’est rendue compte qu’elle avait eu des comportements de type "manipulateur pervers" avec son homme, elle a eu le courage de le reconnaître, elle s’est fait suivre psychologiquement pour comprendre le pourquoi du comment et "désapprendre" à fonctionner ainsi. Parce que, au fond d’elle-même, c’est quelqu’un de bien.
Mais selon moi, à moins d’un miracle, des « vrais » manipulateurs tels que N. ne reconnaissent pas leur perversité, ils se persuadent eux-même de leur bonne foi et de leur supériorité. Ce qui est assez frappant par exemple c’est qu’on arrive généralement à avoir des témoignages (cf les bouquins, les émissions …) de personnes souffrant ou ayant souffert de divers difficultés psychologiques type alcoolisme, TOC, troubles du comportement alimentaire, etc. Dans un registre totalement différent et beaucoup plus glauque, on trouve aussi des personnes prêtes à témoigner de comportements monstrueux tels que la violence conjugale ou la pédophilie. Mais, on ne trouve pas ou très peu de témoignages de manipulateurs pervers, la plupart sont dans un fonctionnement tellement… pervers, justement, qu’ils ne se laisseront jamais reconnaître comme malade/déviant.
En ce moment, je suis avec quelqu’un qui ressemble énormémemnt à ce que tu peux décrire. Il est manipulateur et il le sait.
D’ailleurs, je voulais acheter depuis longtemps un bouquin, écrit par Isabelle Nazare-Aga "les manipulateurs sont parmi nous". Bien sur, je ne lui en avais pas parlé. En fouillant dans sa bibliothèque l’autre jour, je suis tombée dessus. Là, je lui en parlé. Il m’a dit qu’il l’avait acheté parcequ’il voulait se comprendre lui meme. Sa lecture lui a fait peur, quand il s’est rendu compte de combien les autres pouvaient souffrir par son attitude.
J’ai trouvé une autre explication que le mot "manipulateur": le trouble borderline. Un trouble mental qui empeche ceux qui en souffrent d’avoir des relations normales avec les autres. Tres égocentrique, jaloux, tantot affectueux, tantot colériques et agressifs, … C’est une maladie qui se soigne avec l’aide d’un psychotérapeute, et j’encourage toutes celles qui aiment un "manipulateur" à s’y intéresser avant de le quitter, de l’abandonner encore une fois (c’est ce qu’ils redoutent le plus, l’abandon de l’etre aimé).
Je reviens ici juste pour dire que j’avais envoyé le lien à une amie qui m’a ecrit hier ( sur msn ) qu’elle avait lu ton billet Joyeuseluronne, les commentaires et les témoignages et avait trouvé cela interessant. Point. Plus rien d’autre. Elle m’a juste écrit ça et elle est partie. Alors si elle repasse par là et bien j’aimerai pouvoir discuter avec elle même si elle sait que je n’aime pas son mec elle doit elle ( à ce moment là assumer le fait d’aimer ce mec non ?? ). Bref je ne sais plus quoi penser … tout ce que je constate c’est que je suis entrain de perdre une amie. Elle ne communique plus et quand on appelle elle raccroche en disant : Euh bah là X est rentré. Cut !!
Fran, j’imagine comme cela doit être angoissant pour toi… J’espère de tout coeur que tu vas avoir des nouvelles de ton amie.
Peut-être a-t-elle aussi besoin de temps, même avec une aide extérieure on ne se débarrasse pas facilement de l’emprise d’un manipulateur (ce que Marie France Hirigoyen explique très bien dans son bouquin "femmes sous emprise", que je viens tout juste de lire)…
Bref, je te suggèrerais (pff j’ai l’impression d’être une schtroumpf à lunettes quand je dis ça mais c’est pas mon intention, c’est juste une proposition dont tu feras ce que tu veux :-) ), si tu le peux et si tu le souhaites, d’être patiente et indulgente, et de ne pas (pas encore) considérer que tu l’as perdue. Ton amitié sera précieuse à ton amie pour se reconstruire… sans doute même sera-t-elle un peu honteuse (comme je l’ai été) d’avoir coupé les ponts, et soulagée que tu lui aies malgré tout conservé ton amitié.
Belle intervention, Joyeuseluronne, encore une fois…
Signé: une autre rescapée (encore une, quoi !)
Merci Joyeuseluronne et Siam : J’en parle encore bcp avec mon noyau dur de copines qui la connaissent aussi et qui n’ont pas de nouvelles non plus. Et c’est assez difficile de leur expliquer pourquoi je m’inquiète tant, c’est difficile de leur parler de mon ancienne histoire sans entrer dans le pathos et les pleurs.
Elles se rendent compte que je n’ai jamais rien laisser transparaitre de ma détresse, de ma solitude. J’ai toujours tout fait face en société, elles ne savaient pas qu’à l’intérieur, à la maison, je me faisais descendre verbalement. ALors hier j’ai taché de leur en parler un peu sans honte ni culpabilité de ma part.
Et à leur question : POurquoi tu ne nous en a pas parlé ??
Ma réponse : Personne ne m’aurait cru. Mon mec me portait aux nues en société
Je m’inquièterai toujours pour mon amie parce que son cas est bien plus grave que le mien, y’a viol conjugal !! Je sais aussi qu’il faut avoir atteint ses propres limites, toucher le fond pour tenter de remonter et de prendre enfin la décision de quitter cet etre malsain. PEut-etre que je dois lui laisser le temps de toucher le fond de son gouffre et être là, le jour J. Que faire en attendant ?? Elle ne répond ni au tél, ni au mails alors je continue de m’inquiéter, c’est tout ce que je peux faire
@ Siamoise : merci ! :-*
Fran je comprend à quel point cela doit être frustrant et rageant pour toi … c’est difficile, quand on sent quelqu’un en danger mais que lui-même refuse toute aide…
Je pense que le fait de toucher le fond peut parfois être un élément déclencheur, mais que ce n’est pas forcément LA condition. Il y a des gens qui partent avant de toucher le fond (dieu merci !), et d’autres qui restent alors qu’ils y sont, au fond (malheureusement). Effectivement, dans certains cas, le fait d’atteindre un degré insupportable de misère PEUT contribuer au déclic, parce que ça déclenche une sorte d’alarme et de « passage en mode survie » : le besoin de sauver sa peau supplante alors l’influence du « bourreau »… Mais je dirais que le facteur vraiment déterminant (quel que soit l’élément déclencheur) c’est le fait de se débarrasser de l’emprise mentale du conjoint violent. Là encore j’en ai été convaincue grâce à la lecture du bouquin de MF Hirigoyen, qui explique bien que le pervers réalise un véritable lavage de cerveau sur sa victime, brouillant ses repères et tétanisant toute capacité de révolte. Et, pour faire un parallèle avec ta situation Fran, MF Hirigoyen parle bien de cette dichotomie entre l’urgence de la situation ressentie par les proches ou les thérapeutes (l’envie de secouer la victime en hurlant « mais tire-toi à la fin, avant qu’il ne soit trop tard ! ») et, en même temps, la difficulté, les embûches et la lenteur du processus de désintoxication/délivrance.
Bon tout ça ne fait pas vraiment avancer le schmilblick pour toi, Fran… C’est sûr, cette histoire de viol conjugal, ça fait froid dans le dos, la situation de ton amie a l’air vraiment sérieuse, aussi je me demande si ça vaudrait pas le coup de passer un coup de fil à une asso ? Ils connaissent ce type de situations, ils comprendront ton inquiétude, et ils auront peut-être un bon conseil ? Et ça te permettra à toi d’avoir un soutien moral, de ne pas porter tout ça sur tes petites épaules, parce que ce genre de fardeau c’est sacrément lourd.
Tu pourras nous tenir au courant s’il y a une avancée ? (je jour où tu nous annonces qu’elle l’a envoyé paître, sérieux, je sors le champagne !)
Oh mais t’es trop mignonne JoyeuseLuronne !! J’ai lu MF HIrigoyen et elle aussi.
Mais ça ne doit pas répondre chez mon amie, le livre ne lui a fait aucun effet.
Elle ne sent pas concernée
Sinon je vais tacher d’appeler sa soeur, meme si je trouve ça délicat à parler. Je sais que les 2 soeurs ne se parlent que très rarement maintenant. Par ailleurs, la petite soeur ayant elle aussi vécu avec un manipulateur, elle a dû mal à voir sa grande soeur aujourd’hui prise au piège.
Appeler une assoc ?? Je vais y songer. Là j’attends betement son anniv – histoire de savoir si elle fera qqchose pour nous voir. Si elle le fait, j’en profiterai pour lui glisser un mot. SI pas de fete d’anniv bah je l’appelerai et elle coupera la communication parce que Mr est là, comme d’hab !!
Oh oui !! J’oubliais … on sabrera le champagne ensemble !!
colette-Rose sois la bienvenue, et merci pour ce commentaire joyeux !
Chère Joyeuseluronne, merci pour votre témoignage. Ce genre de rencontres avec des mecs négatifs arrivent à tout âge. Je vais avoir 60 ans, lui , en avait 62 : un amour au début…un changement radical au bout de très peu de temps en type aigri et "apocalyptique", du style "l’être humain va tout droit à sa perte" etc…notre relation a duré 4 mois : je savais depuis le début qu’un truc n’allait pas. J’ai provoqué la fin. OUF !!!! une petite histoire pour détendre l’atmosphère : il n’y a pas de différence entre un magnétoscope et un homme ( surtout de ce style) : en avant, en arrière, en avant, en arrière, EJECT ! Continuez à être gaie et à aimer la vie, bravo et bonne continuation ! Colette-Rose : )
2007, la date de ce billet et nous sommes en 2009 bientôt 2010. Je viens de me sortir des griffes d’un manipulateur. Nous ne sommes restés que peu de temps ensemble. Ses manières et son comportement m’ont mis la puce à l’oreille après quelques temps…
Je suis encore fragile mais je suis entourée et le fait de parler, parler encore et encore avec des amis, des soignants est capital. L’isolement est néfaste.
Je vois qu’il y a énormément de manipulateurs. J’ai un caractère et je ne me laisse pas faire et pourtant, pourtant je suis tombée dedans !
Lui était prévenant au début, presque trop, me soutenant…mais grâce à quelques dérapages, j’ai su qu’il était néfaste pour moi, voulant me couper de mes amis, les critiquant, me rabaissant insidieusement..
Je l’ai quitté mais j’en souffre encore, je fais des cauchemars, j’ai des peurs inexpliquées…
J’espère que je vais me reconstruire..
bises
que de belles sensées et saines paroles, ici! merci :)
Merci pour le texte <3 J'ai besoin de me sortir d'une histoire pareille sans queue ni tête.