« J’ai toujours su qu’un jour je serais mère. Je ne sais pas pourquoi, ça fait partie de moi, un besoin impérieux, plus fort que moi. Des fois quand je vois le monde tel qu’il est, ce que l’avenir semble nous réserver, je me dis que c’est un drôle de cadeau à faire à un enfant que de le faire naître. Et pourtant ce désir est toujours là, très profondément ancré.
Je suis avec mon compagnon depuis presque sept ans, nous vivons ensemble depuis quatre ans et quand il y a 3 ans j’ai décidé d’arrêter la pilule parce que je ne la supportais plus, c’est lui-même qui m’a dit qu’on pourrait en profiter pour avoir un enfant. C’est venu tout seul, il avait connaissance de mon désir mais ça n’a jamais été une obsession, il savait que je pouvais patienter jusqu’à ce que lui soit prêt.
Depuis trois ans, donc, nous avons ce que nos amis gynécologues appellent des « rapports non protégés ». Depuis trois ans j’attends l’arrivée de mes règles chaque mois ou mois et demi, avec plus ou moins d’attention, plus ou moins d’appréhension et plus ou moins de tristesse quand elles arrivent. Mois ou mois et demi parce que je n’ai jamais eu de cycle régulier, toujours entre 30 et 45 jours mais jamais la même durée.
En trois ans j’ai vu deux gynécologues différents. La première, m’a assuré que tout allait bien chez moi, que les cycles longs et irréguliers étaient courants chez la femme n’ayant pas eu d’enfants. Je l’ai vue une fois et bien qu’elle ait été fort sympathique et m’ait semblé professionnelle, je n’ai plus eu envie de la revoir, quelque chose n’était pas passé.
Il y a dix jours, j’ai rencontré mon nouveau gynécologue, premier rendez-vous depuis deux ans. Pourquoi un délai si long ? Je n’en sais rien. J’ai toujours une réticence à aller voir un médecin, j’ai toujours peur du diagnostic et préfère d’une certaine manière rester dans l’ignorance. Je c’est que c’est idiot mais c’est plus fort que moi.
Donc mon nouveau gynécologue. Tout d’abord, j’ai délibérément choisi un homme, je n’arrive pas à faire entièrement confiance aux femmes qui me semblent trop bien connaître leurs congénères pour être vraiment efficaces. Ensuite, je l’ai choisi pour son excellente réputation dans la région. Et je ne le regrette pas, malgré ce qu’il a pu me dire. Une seule consultation et il a déjà mon entière confiance et je sais qu’il sera présent quoiqu’il arrive par la suite, quelles que soient les épreuves que mon compagnon et moi traverserons.
Car oui, des épreuves nous allons en traverser. La première de toute étant d’accepter que l’un de nous, voire les deux, a un problème de fertilité. Il est le premier et le seul à m’avoir dit qu’il est anormal pour une femme même nullipare (comme on dit) d’avoir des cycles si longs et irréguliers. Il aussi m’a dit clairement qu’il est anormal qu’en trois ans de relations non protégées je ne sois pas une seule fois tombée enceinte (drôle de terme d’ailleurs, « tomber enceinte » comme si ça nous tombait dessus comme ça, pouf, la belle ironie du langage…). Il m’a dit également qu’il y avait certainement un problème de fertilité dans mon couple et qu’on pouvait supposer qu’une partie au moins venait de moi (à cause de ces cycles biscornus). Il a surtout ajouté qu’actuellement il existait un tas de solutions plus ou moins longues et difficiles pour qu’un couple « stérile » puisse avoir un enfant. Et la recommandation principale qu’il m’ait faite étant « n’en parlez pas à vos proches. La plupart vous diront d’arrêter d’y penser et ça viendra tout seul, ce qui est complètement faut. Ce qu’il faut maintenant c’est découvrir d’où vient le problème et le traiter. ».
J’ai appris cela le 4 octobre. Et bien que je me sois accrochée aux espoirs qu’il a tenté de me donner, je ressens depuis un mal être lancinant que même mon compagnon n’arrive pas à atténuer. Je sens que ça a ouvert une faille en lui, qui ne ressort qu’au plus profond de l’intimité, au moment où le cœur s’ouvre complètement et qu’il se libère de ce qui l’encombre, quand il cesse d’être l’homme fort pour devenir cet être si touchant et fragile Dans un de ces moments il n’a pu retenir cette constatation « mais ça veut dire que je ne suis peut-être pas un homme complet », ce que j’ai fortement rejeté, le pendant résonnant dans ma tête, je pourrais être une femme incomplète. En l’écrivant je me rends compte à quel point il est horrible d’asseoir mon statut de femme sur une fécondation. Mon cerveau comprend que ce n’est pas le cas mais mon cœur a pris un sacré coup… Je sais très bien que certaines femmes ne veulent pas d’enfants, pour diverses raisons que je respecte et elles n’en sont pas moins femmes à mes yeux.
Je dois vivre maintenant avec ce poids, je dois accepter d’entendre cette « amie » me dire « pfiou… mon deuxième enfant est venu tout seul, juste au moment où j’allais reprendre la pilule. C’est un tel bonheur ! Et alors, ton chéri et toi vous vous y mettez quand ? » ou encore ma mère me demander quand est-ce qu’elle sera Grand-Mère (elle qui a à peine été mère !) ou tout simplement entendre ces personnes ne désirant pas forcément un enfant et se retrouvant enceinte « par accident ». Je me dis que la vie peut-être parfois sacrément injuste mais que c’est une épreuve qui, si nous la traversons, ne pourra que renforcer notre couple. J’accepte peu à peu cette situation que je viens de découvrir et ai décidé d’y aller doucement, étape par étape, sans précipitation.
La prochaine étape étant les premières analyses pour lui et moi. Et la deuxième, une nouvelle rencontre avec ce gynécologue, en qui nous fondons tous nos espoirs…
Signé : Fleur »
113 commentaires
Chère Fleur, je te souhaite beaucoup de courage pour les prochaines étapes, en espérant qu’au bout de tout cela il y aura le petit ange dont vous rêvez.
Je suis tout de même assez effarée quand je compte le nombre de couples qui sont concernés par les pbs de fertilité autour de nous, sans compter ceux qui n’en parlent sans doute pas. Je pense que c’est bp plus fréquent que tu te l’imagines, ce qui ne t’aide pas à accepter la chose, mais peut-être qu’auprès de certains amis qui te sont chers tu rencontreras quand même une oreille attentive et qui pourra t’encourager.. parce que comme tu le décris déjà il y aura des moments difficiles, donc je pense que c’est important de partager tout cela et d’être soutenus. A toi de voir!
Fleur, je te comprends, je suis passée par là moi aussi, sauf que je n’ai pas attendu trois ans.
Un gynécologue particulièrement diplomate m’avait assené à 17 ans que j’aurais surement des problèmes plus tard pour avoir des enfants (les cycles longs et irréguliers, moi aussi).
Il avait raison ce c***, mais je suis rentrée en larmes chez moi et j’ai mis des mois à m’en remettre…
Maintenant je peux te dire que j’ai deux enfants, et qu’il ne faut pas te décourager, ça peut être long, et il m’a fallu presque un an de traitement pour ma première grossesse. Curieusement, cela a tout remis en ordre et numéro deux est arrivé “spontanément”.
Je vous souhaite beaucoup de courage, à ton ami et toi même, mais surtout garde l’espoir, c’est ce qui compte le plus en ce moment.
Ton témoignage est très touchant. Je te souhaite moi aussi beaucoup de courage!
Bisous
Je suis de tout coeur avec toi et te souhaite beaucoup de courage, et beaucoup d’amour entre vous deux car l’essentiel, comme tu le dis toi même, c’est que vous traversiez cette épreuve ENSEMBLE. Le couple est le ciment de la famille est c’est lui qui reste quand les enfants ont quitté le nid…Je suis sûre qu’avec le conseil et les compétences de ce médecin, vous trouverez la solution. Tiens nous au courant si tu veux bien…
Comme je comprend ce que tu peux endurer !!
J’ai mis 3 ans pour être enceinte. On avait fait des tests et chez tout les deux quelque chose n’allait pas. Mon super gyneco nous a alors diriger vers le centre d’aide a la fécondation. 1 er choc. La bas on nous a clairement dis que naturellement je ne serais jamais enceinte: 2ème choc. Onavait pris rendez vosu pour commencer le traitement pour démarrer une fécondation in vitro. et la bébé est arrivé tout seul, sans rien demandé. Lisa a maintenant 17 moi et c’est un vrai bonheur.
Alors pas d’inquiétude pour tes résultats, ton médecin a raison, trouver ce qui va pas et le soigner mais surtout détends toi …….et garde espoir …
bon courage
Je te souhaite beaucoup de courage, Fleur! Heureusement il y a des solutions envisageables (même si elles ne sont pas faciles) et j’ai vu des amies dans ton cas arriver enfin à avoir des enfants. Je vous souhaite le même bonheur à ton homme et toi.
Bonjour les filles :)
J’avais oublié que mon texte était pour aujourd’hui ^^.
Merci de votre soutien d’abord, ça fait du bien d’en parler…
Je n’ai pas encore eu l’occasion de faire ces analyses mais dès que possible je m’y mets.
On s’est décidé ce week-end, sans nous concerter, à en parler à mes beaux parents parce que justement ils évoquaient la possibilité d’avoir des petits enfants un jour. Et nous avons appris (mon ami aussi, à sa grande surprise) qu’ils avaient rencontré le même soucis et qu’il leur avait fallu quatre ans pour que mon ami naisse, et sans intervention de la médecine. Je sais maintenant pourquoi je les aime tant. Ils ont appris nos problèmes, on tenté de nous réconforté et n’ont pas insisté. Ils laissent le sujet ouvert, on peut leur en parler quand on veut mais ils ne vont pas de leur côté nous “harceler” avec l’évolution de la situation.
Bref, premier examen juste après Noël je pense.
Je te souhaite beaucoup de courage et de force et surtout, un petit bout qui vienne vous remplir de bonheur. La route est longue mais tu as trouvé un médecin compétent qui vous accompagnera. Et je vous souhaite à ton homme et toi tout le bonheur du monde et ces enfants que vous désirez tant.
La fin de ton message “ou tout simplement entendre ces personnes ne désirant pas forcément un enfant et se retrouvant enceinte « par accident »” a fait écho en moi. Quand je suis tombée enceinte par “surprise” (je n’aime pas le terme “par accident”), j’ai été très mal à l’aise quand je l’ai annoncé á une amie qui essayait depuis plusieurs années et dont l’horloge bio. tictaquait plus que la mienne (elle avait 38 ans, j’en avais tout juste 23). On est souvent maladroit sans le vouloir.
Bonjour Fleur, et bonjour à Hélène qui retransmets ton texte.
Très joli témoignage que beaucoup de femmes qui sont passées par là comprendront.
Pour ma part, j’ai également eu des cycles longs et très irréguliers avant d’avoir ma fille, et effectivement après sa naissance, ils sont devenus “normaux” (même si je ne peux prévoir au jour près, c’est à qq jours près)
Ce désir d’enfant, cette fécondité qui nous fait femme ou homme, tout ça se mélange, et ce n’est pas évident à vivre
plusieurs personnes que je connais et qui n’arrivaient pas à avoir d’enfant (dont 10 ans pour une) ont réussi à concevoir après avoir frappé à la porte de la sophro-analyse : en gros, parfois l’inconscient réussit à bloquer la fertilité, car il perçoit la maternité ou la paternité comme un danger
en tous cas, bon courage et je ne peux qu’espérer que ce désir d’enfant trouvera son aboutissement
bonne continuation
Fleur, tu dis que tu sais qu’un jour tu seras mère. Alors ne te décourage pas. Je comprends ton désarroi et ton angoisse. Mais le chemin est plus ou moins court, plus ou moins facile. Fais confiance à ton gynéco : Les possibilités offertes par la science sont désormais multiples tu sais. Je crois qu’on connait toutes des filles qui ont connu des problèmes pour être enceinte, c’est rare quand aucune solution n’a été trouvée. Garde l’espoir, la vie n’est pas qu’une sacrée s… tu verras !
Des bisous.
Ah ! les enfants…
On les désirent tant… Pour moi ce fut aussi un parcours du combattant, et puis à force de traitement, Charlotte à pointer le bout son nez.
Pour en avoir un deuxième cela n’a pas été possible, et puis au bout d’un certain temps, nous en avons eu raz le bol d’essayer… Nous avons donc décidé de nous consacrer à notre puce.
Du bonheur on en eu, et puis à 14 ans, ça nous tombe dessus : CANCER à la colonne vertébrale… à peine 2 ans de traitement douloureux pour elle bien sur et pour nous tous, elle n’atteindra pas ses 16 ans.
Elle mourra 8 semaines après son papa, qui a fait une crise cardiaque à 40 ans (on nous avait annoncé la fin pour Charlotte. Causes et conséquences, sûrement).
Je remercie la vie pour m’avoir donné cet enfant, même si c’était pour si peu de temps.
Maintenant je suis rempli de cette force, de cette amour qu’ils me transmettent.
J’ai depuis rencontré l’amour, je vis avec un homme merveilleux qui respectent mes moments de blues.
La vie vaut le coup d’être vécu et les épreuves font partie de cette vie… elles nous font douter et nous rendent meilleur.
Fleur, ton texte est très touchant et je vous souhaite beaucoup de courage et surtout que votre histoire trouve une issue heureuse !
Il faut beaucoup de force de caractère pour surmonter ce genre d’épreuve.
Fleur, c’est un très joli texte, on partage ta douleur rien qu’en le lisant… J’espère que tu pourras bientôt être mère (après tout, la médecine et toutes les sciences évoluent tellement vite !). Ne désespère pas. Et oui, c’est parfois totalement injuste… Mais courage ! Je ne sais pas trop quoi dire d’autre, ton texte m’a touché… Vraiment, je te souhaite beaucoup de courage et que ton couple arrive à surmonter cette épreuve…
Ton texte est hyper touchant Fleur… je te souhaite plein de courage pour affronter ces difficultés.
Et puis, tu sais, quelques fois, la vie sait réserver de bonnes surprises.
J’ai autour de moi plusieurs exemples de femmes qui ont un peu tout tenté en vain avant de tomber naturellement enceintes… ou qui ayant abandonné toute méthode de contraception après une première grossesse médicalement assistée, ont eu la divine surprise de voir arriver un autre bébé spontanément, quelques mois à peine après la naissance du premier…
Tout n’est jamais perdu ;)
Fleur ce que tu dis à propos de tes beaux parents me touche beaucoup, tu as de la chance qu’ils soient si chouettes !
fabcentre je reste sans voix devant ce que tu racontes, c’est épouvantable. Je ne peux rien faire d’autre que t’envoyer de bonnes ondes, mais c’est fait de bon coeur.
Fleur, je vous souhaite beaucoup de force et de courage pour la suite à ton ami et toi.
Biz !
C’est vrai, parfois la vie est une vraie S……, Courage !!!
Courage à vous deux!!
Ton texte m’a beaucoup touchée. Tes beaux parents ont été géniaux, c’est peut être parce qu’ils sont passés par la eux aussi.. Si ce genre de chose m’arrive un jour, je serais heureuse qu’on ne m’en rabatte pas les oreilles tout le temps, rien de tel pour remuer le couteau dans la plaie et démoraliser les gens.
Courage et bonnes fêtes!
Fab => Wao… on peut dire que tu n’as pas été gâtée par la vie… quelles épreuves tu as du traverser :( Tout ce qu’on peut te souhaiter maintenant c’est que ton nouvel amour t’apporte tout le bonheur que tu mérites après tous ces malheurs !
Toutes les autres => Merci.
Hélène => Oh oui, j’en suis bien consciente :)
Chère Fleur,
je te souhaite beaucoup de courage et de patience pour traverser cette épreuve,
mes parents ont mis 3 ans à m’avoir. Les médecins avaient dit à mon père
qu’il ne pouvait pas avoir d’enfants, qu’il avait une maladie irrémédiable le rendant stérile
mais un médecin ENCORE MEILLEUR qui se trouvait à Paris leur a juste dit de garder espoir.
3 ans plus tard je pointais le bout de mon nez, puis mon frère et ma soeur sont arrivés,
comme quoi il ne faut jamais renoncer,
Courage !
Fleur, ton texte est très touchant. Je vis en ce moment un peu la même expérience que toi. Apres 18 mois à essayer de faire un bb, je suis allée voir le gynécologue qui nous a de suite prescrit une batterie d’examens (pour nous 2). c’est comme ça qu’ils ont découvert en octobre que j’avais les trompes “bouchées” et le gynécologue n’a pas été très rassurant pour la suite. Mais le chirurgien m’a beaucoup plus rassurée et je dois me faire opérer en janvier. En fonction de l’opération, on verra la prochaine étape à envisager.
Je te conseille d’aller faire tous les examens au plus vite (ainsi que ton ami) car c’est le première étape.
Je comprends que tu aies du mal à en parler à ton entourage mais personnellement de le faire cela nous a beaucoup aidés. En en parlant tu te rends compte que beaucoup de couples autour de toi ont des soucis de fertilité et je trouve que cela aide de savoir qu’on est pas “anormal” et que beaucoup de gens ont traversé ces épreuves. De plus, en le disant autour de toi, tu évites les réflexions type “bon alors, c’est quand que vous nous faites un bébé” et ça soulage.
Je suis de tout cœur avec toi et te souhaite bon courage.
Moi aussi, je suis très touchée par ton texte.
C’est vrai que la vie est injuste : j’ai justement parmi mes amis un couple qui a ce genre de problème et pour qui c’est d’autant plus douloureux qu’un autre couple vient d’annoncer la venue prochaine d’un enfant “surprise” à cause d’une malheureuse pilule oubliée.
Ce lot d’évènements touchant à l’intimité des personnes est d’autant plus difficile qu’un enfant c’est quelque chose que tout le monde est “sensé” pouvoir faire et je comprends qu’on puisse se sentir désabusés ou “manquants” lorsque ça ne fonctionne pas.
En tous cas rassure toi, je connais de nombreuses personnes qui ont eu ce genre de petits soucis. Les traitements pour la fertilité ont leur lot de surprise et fonctionnent à priori de mieux en mieux (des faux-jumeaux pour deux de mes amies !). En revanche, si tu n’aimes pas aller chez le médecin, il va falloir te résigner car ça demande pas mal d’examens…
En passant, bravo à ta première gynéco ! C’est incroyable le nombre de spécialistes incompétents qu’on peut rencontrer… J’ai une amie à qui sa gynéco a dit “Vous tomberez enceinte quand les travaux de votre maison seront terminés” sans faire plus d’examens. Elle a perdu 2 ans parce que ce spécialiste confond fertilité et maçonnerie…
@ Fleur : je te souhaite plein de courage et de bonheur en tous cas.
@ Fabcentre : Waw. Quand je lis ton histoire je me dis que pour venir nous raconter ce par quoi tu es passé, tu dois être quelqu’un de très fort. J’espère que la vie t’a prévu aussi un joli paquet de bonheur en compensation de ce que tu as déjà subi. Même si je ne peux faire grand chose, sache que je pense très fort à toi !
Je suis touché par ton témoignage. Moi je n’ai pas encore d’enfant car trop jeune pour l’instant mais j’avoue je me demande toujours si j’aurais des difficultés à en avoir. Ça me travail…
J’espère que vous trouverez la solution à votre problème et que de votre amour naitra le plus beau des enfant.
Je vous souhaite plein de courage.
Fleur, ton texte fait étonnement écho à ma vie en ce moment. C’est quelque part réconfortant.
Coucou Fleur,
C’est dur, ça… la vie est tellement injuste parfois… Je te souhaite plein de courage et de patience, et un magnifique bébé très bientôt!
Fabcentre, j’admire ta force et ton amour de la vie. Je te souhaite tout plein de bonheur.
Bonjour Fleur,
je fais partie de celles qui ne veulent pas d’enfants..et souvent je me dis que c’est injuste oui, que je puisse et ne veuille pas, sans pouvoir faire don de cette aptitude à une autre. Je ne parle pas de mère porteuse, mais si seulement celles qui n’en veulent pas pouvaient transférer leur fécondité..et rendre heureuse une femme qui est une maman.
parce que je crois que l’on est parent bien avant d’avoir un enfant…
J’espère que ton histoire finira en conte pour l’enfant à venir, sur comment vous l’avez voulu..
bises, solange
Fleur,
je ne te dirais que courage et persévérance dans votre désir d’enfants, et surtout tu as eu raison de changé de gynéco si tu te sentais pas à l’aise,
Effectivement ne pas écouter les autres “l’entourage” qui bien évidement te conseillerons de ne pas y penser d’aller voir un psy ou autres… les meilleures façons de concevoir selon eux…… c’est finalement eux et leurs petites phrases anodines pour eux…… mais tellement assassine pour nous.
Vous vous engager aussi sur un long parcours d’examen pour toi pour lui pas toujours facile a gérer en plus ….mais ça en vaut la peine
Aujourd’hui, je suis en attente du résultat de notre 2ème insémination …. je me sens donc concernée par ton billet.
Courage
chère fleur, ton parcours est pour le moment identique au début du mien. En celà que je suis déjà un peu plus loin dans mes examens et traitement. Mais çà a débuté comme toi avec des cycles irréguliers et des essais restés infructueux pendant un an et là j’ai envoyé valsé mon gygy : un vieux de la vieille qui m’avait détecté des ovaires légèrement micropolystiques et quelques fibromes… après avoir consulté quelques autres gygy quisont dans le topten des gygy de ma région (g pas mal de copines dans ce cas d’infertitilité présumée ;) et on pas mal comparé les qualités des uns et des autres et vachement renseigné pour pouvoir établir cette liste de topten!) il s’est avéré que j’avais des ovaires SUPER micropolykystiques et que je n’ovulais pas! (cad que les follicules n’arrivent pas à percer la paroi des ovaires pour sortir et devenir des ovocytes fécondables qui vont se promener depuis les ovaires en passant faire dus hopping par les trompes jusqu’au fond de l’utérus où il y a les meilleures outlets!!! Tout çà , en attendant que les zozos débarquent hum en supposant qu’ils sont suffisament en forme et actifs , qu’ils ont bien pris leurs banania au petit déj…et savent se repérer dans les méandres et dédales du col de l’utérus et des trompes (vaisseaux capillaires de l’épaisseur d’un cheveux!!!!!).il s’est avéré que j’avais aussi pas mal de fibromes qui ont déformé mon utérus pour le transformer en point d’interrogation!!!alors qu’à la base c’est rectiligne un utérus!!!comme quoi beaucoup de choses sont de travers chez moi ;))) Ah oui j’avais aussi des champignons!!!très mauvais les champignons à cet endroit là, crois moi c’est une des premières causes de fausses couches répétées.Les champignons c’est à la poëlle ou au pieds des arbres au fond des bois…sinon il y a un blème….
alors tout çà mon nouveau gygy qyui est monstrueusement génial et réconfortant et extraordinaire pour le diagnostic il me l’a découvert et cerné en 4 à 5 mois de temps : février à juin (mais j’y suis allée tous les mois voir plusieur fois par mois!!!)et traité et en juillet quand il m’a fait une laparectomie pour enlever mes fibromes, tiens toi bien à la place des 5 à 7 escomptés il en a trouvé 18!!!! il m’a retiré 1.5kg de tissu fibromateux!!! j’ai morflé c’était très chouette comme convalescence!!! et c’est là que je dis merci à hélène parce que son blog a été une source de lumière et de réconfort pendant les 2 mois d’été où j’étais alitée. merci hélène! du fond du coeur ! j’aime le ton de tes billets qu’ils soient foufou ou plein d’humanité et d’ouverture d’esprit… bref ce que t’écris me plait :)
bon fleur je m’éternise et je te décris peut être un peu trop mes déboires mais j’arrive au plus important et j’ai pas l’intention de te laisser le moral dans tes chaussures!
voilà après trois autres mois ou mon utérus s’est redressé comme un jonc après la tempête (ben oui il avait plus 17 fibromes qui l’écrasaient en permanence au fond de la cage d’ascenseur!!! et tu sais bien compter le 18ième il me l’a gardé pour pouvoir suturer dessus , il n’avait plus assez de tissu sain pour suturer et donc redresser mon joli et élancé comme un bambou, utérus qu’il peut enfin voir en entier dans la lucarne de sa machine à écho!!!).un utérus à sa place c’est vachement important quoiqu’on en dise et puis il m’a soigné mes champ, il me traite hormonalement (mieux que l’endocrino débile qui n’a pas décelé l’hypothyroïdie grosse comme le nez au milieu de la figure et la prolactine qui disait éh oh!! je suis là du bateu!! sur les analyses que j’avais fait!) et tiens toi bien! çà fait trois cycles que J’OVULE enfin!!!! et je n’ai plus de microkyste sur mes ovaires!! pouf!! disparu! comme la méchante vilaine belle mère de blanche neige dans la pub du crédit agricole ou je ne sais plus quelle banque!
donc ma chère fleur tout est possible même pour un cas désespérée comme moi. le plus important est le diagnostic! c’est pour çà qu’il faut aller voir les meilleurs , je dis bien LES meilleurs parce que tu ne dois pas t’arrêter à un seul médecin, il faut que tu confirmes son diagnostic avec celui d’un autre très bon médecin pour prendre alors les traitements qui suivront et qui ne pourront que t’aider et t’amener vers ton rêves de petits loupiaux :). çà serat peut être très court et simple parce que le problème est parfois mineur ou assez long (mes copines et moi on appelle çà le parcours du combattant!!! ;))) . je serai très heureuse de t’apporter mon expertise (à force de me documenter pour moi et mes copines j’ai fait un vaste tour de l’horizon gynécologique :) ) si tu veux prendre mon mail de chez hélène et je peux aussi demander à mon gygy (diplômé de la faculté de Bruxelles la plus ancienne fac de médecine au monde et ancien interne des hopitaux de paris, extrêment reconnu chez nous) de confirmer ce que te dirat ton médecin (par raport à tes analyses) il a l’habitude que je lui 1001 questions le pauvre homme!!! parfois je me dis qu’il doit en avoir sa claque de mes angoisses que je calme à coups de questions (j’arrive chez lui chaque mois avec un liste de questions!!! sisi!! comme si j’allais lui faire passer un entretien d’embauche ;)
ne désespère pas stp! quasiment tout est guérissable sur ce plan là! si je me mettais à raconter les histoires de mes copines aussi (mais là mon comm ne s’arrêterais plus et hélène me découperais en petit morceaux moi et mon comm!!! ;)) tu verrais qu’il y a plein de dénouements heureux parmi elles et je suis sûre de plein d’autres à venir dont j’espère moi!!! ;) et toi aussi tu verras.Faut s’armer de patience de courage et de bonnes copines pour les moments de doute. Et sais la vie elle nous fait aussi de sacrées fleurs!!!mais çà j’ai pas besoin de le dire à une fleur….
allez bizz je suis de tout coeur avec toi!!!
PS:vous auriez dû me voir le jour où il m’a dit le gygy que j’avais ovulé!!!j’ai dû lui redemander 15 fois si c’est vrai que j’avais ovulé???? il a rigolé et a dû le jurer tellement j’y croyais pas! et dans la rue après, je souriais béatement, tout le long du trajet jusqu’à chez moi au point qu’un type a voulu me prendre en stop parce qu’il a dû croire que c’était pour lui! et j’ai appelé ma mère mon mari ma meilleure amie ma cousine en hurlant : “tu sais quoi? ! J’AI OVULE!!!!!youpie!!!j’y crois pas! j’y crois pas! çà y est j’ai ovulé!!”. c’est sûr le jour où je serai enceinte (si dieu le veut) je met en encart en première page dans le journal!!!
pardon pour la longueur du billet ! j’ai pas pu faire court et simple comme aélia à qui je souhaite plein de courage et la réussite pour son insim’. c’était plus fort que moi!
bonne journée à toutes!
He ben, je suis assez surprise de voir que plusieurs d’entre vous sont concernées par le même problème. Pas que je pensais être la seule mais j’ai l’impression que la difficulté à procréer (comme on dit ^^) concerne bien plus de personnes qu’on pourrait le croire.
Cath et Aélia => courage pour la suite ! Vous nous tiendrez au courant de vos résultats ?
je te donne tout mon soutiens fleur, je te souhaite du courage, visiblement tu es bien entourée et c’est deja un enorme plus, comme on dis “la roue tourne” , et je sur que ce sera le cas pour toi :),
enorme bisous a vous deux
jilou
Henadi => :D que dire de plus que ce grand sourire que ton bonheur à l’ovulation m’a donné ? :D… En tout cas, tu illustres bien le dicton “a coeur vaillant, rien d’impossible” ! De la patience et du courage, je pense en avoir… des bonnes copines ce sera plus dur à trouver, mais depuis le temps, j’ai l’habitude de faire ça. Me voilà donc parée pour faire face à tuot ce qui pourra se présenter ^^
Hélène => Peux-tu nous mettre en relation Henadi et moi ? Merci :)
Comment ne pas être touchée puisque je vis peu ou prou la même chose…
J’ai d’ailleurs commencé à écrire un texte dans le but de l’envoyer à Hélène mais tu m’a devancée ! Nous sommes bien trop nombreux à vivre cela…
Je suis ravie pour toi que vous ayez pu trouver dans votre entourage des oreilles attentives et des épaules pour vous soutenir car ce n’est pas évident.
Personellement, l’incompréhension de certaines personnes me fait particulièrement mal, surtout quand cela s’accompagne d’un jugement quelconque.
Je ne leur jette pas la pierre, mais c’est vrai que c’est difficile à force d’encaisser les mêmes réflexions à l’emporte pièce.
Par exemple, ce que j’ai de plus en plus de mal à encaisser, c’est les exemples qu’on me donne régulièrement sur les couples pour qui ça a finalement marcher alors qu’ils allaient commencer les traitements, ou bien qu’ils avaient abandonné les traitements, ou bien qu’ils avaient décider d’adopter etc…
Je sais que cela existe, je sais que cela peut nous arriver mais si je dois compter la-dessus, je ne suis pas sortie de l’auberge. Pour un couple qui a le bonheur de voir un miracle, combien sont obligés d’aller jusqu’au bout des possibilités de la médecine ?
Les gens de mon entourage ont dû mal à comprendre que ce dont on a besoin c’est du soutien vis à vis de notre sitaution, vis à vis des traitement et examens qui sont souvent lourds et difficiles, bref de la compassion et non des histoires de miracles, en tout cas je parle pous nous deux, je sais que ce n’est pas forcément le cas de tous les couples infertiles.
Ce que je veux dire, c’est qu’apprendre que le traitement a marché pour un couple me rebooste bien plus qu’apprendre qu’une grossesse miraculeuse est arrivée à un autre, même si je la voudrais volontiers, moi, la grossesse miraculeuse !
En revanche, ce que je peux te dire surtout, c’est que les traitements, ça marche dans de très nombreux cas, et j’ai plutôt envie de croire là-dedans plutôt qu’à espérer un éventuel miracle. Mais une chose est sûre, je prendrais ce qui arrivera bien sûr ;-) !
On dit que l’espoir fait vivre mais moi j’ai plutôt l’impression qu’il me tue à petit feu, à chaque fin de cycle… alors chaque réussite de la médecine me redonne juste un peu plus confiance.
Je vous envoie tous mes voeux de réussite, quel que soit le chemin que vous aurez à emprunter.
Alala… Je t’épargenrai les détails de mon histoire mais je suis passée par tout ça. Je ne peux te dire qu’une chose: ça a commencé pour moi il y a dix ans et aujourd’hui je suis parfaitement heureuse et bien dans ma peau. Donc sache qu’on en sort.
Je ne peux que te conseiller:
1/ De ne pas en parler autour de toi. C’est difficile à expliquer mais ça met dans une position difficile, on se retrouve avec une étiquette, enfin bref, gardez-ça pour vous. Si on te cuisine sur le désir d’enfant (= et pourquoi vous en avez pas?) botte en touche fermement.
2/ N’hésite surtout pas à te faire aider (=voir un professionnel, un psy, quoi). Tout ça est trop lourd à porter toute seule.
Bon courage.
Aélia, je croise les doigts (des mains et des pieds lol) pour l’insé…
Un couple que je connais vient d’enfin avoir leur petit conçu lors de leur 2ème FIV, je te souhaite de tout coeur que le 2 soit aussi votre bonheur !
Henadi, patience et courage, exactement. Et comme tu le fais, chaque étape, chaque petite victoire est importante !! Pleins d’ondes positives pour toi aussi !!
Triste de voir que de plus en plus en plus de gens sont concernés mais pas vraiment surprise. J’avais déjà appris en cours qu’on estimait que l’espèce humaine pourrait être menacée d’ici un ou 2 siècles.
J’ai suivi un docu sur arte la semaine dernière racontant qu’en 50 ans les hommes ont perdu 50% de leur fertilité. La cause: les produits chimiques (présents dans les meubles, les cosmétiques, les ordis…).
Donc faites gaffe les filles. J’ai découvert qu’un produit avec lequel je travaille (et qui était considéré comme inoffensif) altère la fertilité. Je croise les doigts pour quand je serais décidée à avoir un enfant…
@Fleur, Je suis pleine d’empathie pour toi et ce que tu racontes.
J’ai eu la chance, l’immense chance, de connaitre l’enfant “surprise” pour reprendre la jolie expression de certaines d’entre vous. Je mesure cette chance incroyable. Et à l’annonce de la nouvelle de la “surprise”, c’est étonnant mais véridique, mais une de mes premières pensées a été pour toi, pour vous toutes pour lesquelles c’est si compliqué. De la même manière, je suis toujours scandalisée qu’on demande à une femme où en sont ses projets de grossesse sans être intime avec celle-ci. “Alors, c’est pour quand ?!”. C’est monstrueux.
Bon courage pour tous
tres beau texte, Fleur, bien écrit et très touchant, sans ostentation.Je n’ai aucune idée de ce que tu peux vivre en ce moment, aucune, mais je suis sure, à travers de ce que tu écris, que tu trouveras le courage d’affronter les épreuves à venir.Tu as bien fait de prendre les choses en main, c’est comme ça que vous trouverez une solution, ton commpagnon et toi. Il va vous falloir de la persévérance, de la patience, et beaucoup d’amour, ce que je vous souhaite de tout mon coeur.
Je t’epargnerai les commentaires sur telle copine qui était sois disant stérile et qui a maintenant une adorable petite fille de 23 mois, et puis finalement, non, ça peut marcher, tu sais.
Avec toute mon amitié.
Fleur pas de souci pour dire mes par mails privés si cela ne te dérange pas …
demande le mien a Hélène y a pas de problèmes.
Merci pour vos encouragements.
@cath : avant de se faire opérer par un chirurgien obstétricien pour “déboucher” les trompes de fallope, on fait une hystérographie qui consiste à une injection de produit iodé dans l’utérus par la voir vaginale sur une table de radiographie. le radiographe fait des clichés au fur et à mesure que le liquide est injecté pour voir justement les trompes, leurs formes et les “bouchons” éventuels, résidus, cloisonnements possibles. l’intérêt de cet examen (un peu douloureux mais avec quelques comprimés pris en avance çà peut aller) c’est qu’il “débouche” souvent les trompes! et il a beaucoup de femmes qui tombent enceintes juste après (surtout les six premiers mois). Mais il faut bien traiter tout ce qui est infection et champignon avant cet examen car ils peuvent migrer par le biais du produit injecté jusqu’aux ovaires et les infecter , ce qui est très mauvais vous vous en doutez bien et difficile à guérir. (il faut donc faire un test vaginal pour les infections mycosiques avant l’hystérographie)
et surtout pour pouvoir faire son “opération” (hystéroscopie je crois) le chirurgien a besoin de ces clichés radiographiques de tes trompes pour savoir où il devra agir!
renseigne toi encore avant de faire l’opération
PS: le cathéterisme doit être prohibé pendant l’examen d’hystérographie car il agresse les trompes et peut provoquer des adhérences sur les trompes. Or certains le font, demander toujours avant tout examen comment çà va se passer et que fait- on exactement?
Déborah => J’en parle le moins possible autour de moi, je veux éviter les personnes qui se sentent obligées de demander comment ça se passe ou bien ceux qui ont des enfants et qui se sentent “génés” de venir nous voir avec eux, parce que justement nous on a du mal à en avoir et autres faussetés. Et pour le moment quand on nous demande quand on s’y mettra pour les enfants, on trouve toujours une réponse qui calme la curiosité.
Blabla a parlé du côté malsain de la question posée par des gens non intimes sur finalement notre intimité. Je suis bien d’accord avec ça. Ca regarde le couple et uniquement le couple d’avoir des enfants ou pas, en aucun cas les amis ou les connaissances.J’ai parfois l’impression qu’on prend le fait d’avoir des enfants comme un thermomètre du bon fonctionnement du couple… C’est d’une bêtise !
Aélia => je crois que je vais faire une liste de mail pour ne pas tout demander de manière fragmentée à Hélène ^^
Chère Fleur,
Ton témoignage est très touchant. On sent en toi une force et un recul qui te permettrons j’en suis sure d’affronter tout quelles que soient les nouvelles.
Chaque femme est différente et le fait que de ton statut de femme dépend ta fertilité n’est pas choquant. Par contre lentement mais surement tu te rendras compte que ton statut de femme, à ta “sauce” je dirais, ne tient pas à ta fertilité mais au fait d’être mère. Et pour ça, quoiqu’il advienne il y a tellement de solutions qui existent, même si tu le sais déjà.
Ton texte me touche d’autant plus qu’il y a une semaine j’ai eu un rendez vous chez une nouvelle gynécologue, à qui j’ai parler d’un problème d’endométriose découvert pendant une banale opération de l’appendicite et que je croyais bénin, ce à quoi elle m’a assené un joli “ahah on en reparlera le jour où vous voudrez des enfants”. Je n’ai que 23 ans mais cela m’a profondémment atteint. Puis j’ai réfléchi. Ma mère a eu des problèmes, ma soeur en a eu aussi, ma cousine en traverse actuellement. Bilan : ma mère m’a eu à 40ans, ma soeur a trois enfants et ma cousine est actuellement sur la table d’opération pour une belle césarienne :)
Ma mère était psychologue dans un service adoption, elle a assisté à tant de miracles : que ce soit des parents qui adoptent ou des parents qui dans leur processus d’adoption finissement pas “tomber” enceinte (et là ce terme prend tout son sens ;)).
Bref même si là tout de suite, tu dois te lancer dans un grand processus, sache que l’issu ne peut qu’être positive car via ton texte on sent en toi une future mère, quels qu’en soient les moyens.
Oui, la vie est mal faite… Ainsi, moi qui ne veux pas d’enfants suis tombée enceinte lors d’un rapport protégé (!) et ai dpu me faire avorter, tandis que ma petite soeur qui en voulait désespérément a mis trois ans a concevoir son premier. Elle avait toujours eu des règles très irrégulières et les analyses ont révélé qu’elle avait un problème d’ovaires “paresseux”. Pour y remédier son mari devait lui faire tous les soirs une injection d’hormones dans le ventre afin de stimuler la production d’ovules. Au bout d’un an de ce traitement, son premier fils est arrivé. Lorsqu’elle a voulu un second enfant, elle a arrêté la pilule avant d’être réellement prête en se disant que vu le temps que ça lui avait pris pour le premier… Et le mois suivant, elle était enceinte. J’ai aussi le cas d’une amie traitée pour un syndrôme de Hodgkin à 23 ans, à qui les médecins avaient prévu de grosses difficultés à tomber enceinte, et finalement, elle a eu deux beaux enfants sans trop de difficultés. Donc, tous les espoirs sont permis pour toi, Fleur! La nature marche souvent de façon mystérieuse et la médecine permet des miracles aujourd’hui. Je te souhaite beaucoup de courage et de chance pour la suite.
Fabcentre: ton histoire me laisse sans voix, et pas mal en colère contre la vie. Je suis heureuse que tu aies retrouvé l’amour et que tu aies su te reconstruire après quelque chose d’aussi dur. J’espère que la suite te réserve plein de bonheur.
Je vous souhaite à tous les deux de tout coeur un bon courage
Je te souhaite plein de bonnes choses, Fleur.
Et à vous toutes, les filles, parce que parfois, c’est très (trop) difficile…
salut Fleur,
Etant dans la même situation que toi, je voulais juste de dire que tu es loin d’être la seule dans cette situation. Nous sommes très nombreux(ses) à vivre cette situation difficile.
L’enfer, c’est les autres : c’est souvent vrai ! Une bonne partie des gens de notre âge n’ont qu’une vague idée du parcours du combattant que nous devons faire pour répondre à un besoin si simple: avoir un enfant. Peu à peu, une carapace (parfois fragile) se formera et tu arriveras à prendre un peu de recul (c’est dur…autant le dire tout de suite). Tu pleureras parfois de la maladresse des Autres. Ne rien dire à son entourage est une option, mais il en existe d’autres. Les abrutis, il n’y a pas grand chose à faire… par contre, pour les autres, juste le fait d’insinuer que ce n’est pas si facile d’avoir un enfant les fait réagir..et souvent dans le bon sens; Ils commencent à faire attention à ce qu’ils disent, évitent les bourdes les plus blessantes, sont moins égoïstes ou ostentatoires lorsqu’ils ont la chance (ils ne le savent pas en générale) d’avoir un enfant. Ils peuvent t’aider. Vivre ce parcours à deux est très dur, peut-être trop parfois. N’hésite pas à demander de l’aide autour de toi.
Bon courage !
@ cissou merci tes ondes me font chaud au coeur surtout avec ce temps frisquet, la chaleur humaine c’est incomparable! je ne sais pas si tu l’as ressenti aussi mais je t’ai envoyé tout plein d’ondes positives aussi en retour… :)
@souslesmots : il existe une façon de “transférer sa fécondité” c’est le don d’ovocytes! si tu es une joile pondeuse d’ovocytes costauds et en pleine forme tu peux en faire don! c’est pas spécialement douloureux, çà correspond à la première étape d’une fiv ou d’une icsi (injection intra-cytoplasmique de spermatozoïdes ) où l’ovocyte est prélevé sur l’ovaire de la femme sous anesthésie générale ou semi-anesthésie par voie vaginale.
@matou : beaucoup d’autres produits encore altèrent la fertilité masculine et particulièrement ceux contenant des phtalates (on en a découvert même dans des parfums et crèmes pour BB c’est dire l’inconscience de l’industrie!).
mais et c’est le plus drôle, les filles qui prennent la pilule rejettent par leurs urines les oestrogènes nécessaires à leurs contraceptions. le traitement de l’eau n’empêche pas à ces oestrogènes de se retrouver dans l’eau du robinet!!! et sans le savoir on prend des contraceptifs “à l’insu de son plein gré” :)))) les oestrogènes pris en trop grandes quantités ou à un moment du cycle où le corps sécrète non plus des oestrogènes mais de la progestérone (la 2ème partie ) provoquent des dérèglements hormonaux et pertubent la fonction reproductrice chez l’homme et la femme!
donc les filles l’eau minérale est de rigueur et devra faire partie de vos bonnes résolutions 2009 ; )
@eniblan : l’endométriose qui est une inflammation de l’endomètre (sorte de paroi / sac entourant les organes reproducteurs) se soigne très bien comme çà prend du temps je ne saurai que trop te conseiller de t’y mettre au plus vite. J’ai une amie qui a enfin traité çà comme il faut et en est guérie. Je crois que si elle avait su elle aurait vachement préféré se soigner à 23 ans plutot qu’à 35!!!!! tu as la chance d’être mieux informée que nous à ton âge profites en ! et ne laisse pas une inflammation te compliquer l’existence
Je te souhaite beaucoup de courage et de bonnes choses.
Je sais ce que tu ressens , chaque mois attendre ses règles en espérant que ça ne vienne pas….
Ca fait maintenant quelques mois que mon mari et moi essayons (sans que ce soit une obsession non plus) et ça ne vient toujours pas et avec des règles irrégulières aussi histoire de faciliter les choses !! Ce mois -ci j’ai tenté les tests d’ovulation, on va bien voir …..
Et toujours les mêmes questions délicates : “alors vous vous y meetez quand ???”
Bon courage
Je viens de lire les autres coms… Bon courage à toutes
les gynécos qui attendent que vous ayez envie d’un BB pour soigner vos infections ,inflammations, dérèglements hormonaux ,fibromes (si besoin est) sont des C******s. car çà prend du temps à se soigner ces choses là et vas y qu’il faut voir plein de médecins pour avoir une vue générale de la chose (chacun a une vision de vos problèmes, il faut assembler plusieurs diagnostics pour cerner le pb en entier), vas y que le dosage est à changer parce que tu réagis pas ou trop! vas y que le médoc en question tu le supporte pas faut en changer….. et faut chaque fois attendre les prochaines anlyses pour voir si çà a marché et retrouner voir le médecin le cycle d’parès… et patati et patata encore un cycle après… bref çà prend du temps donc faut s’y prendre tôt!
le temps c’est de l’espoir!
Henadi je ne connaissais pas cette possibilité j’y réfléchirai.. merci pour l’info
Fab j’ai envoyé mon com trop vite tout à l’heure, comme toutes je suis touchée par ton vécu, j’ai connu une maman qui à perdu un bout de chou de 4 ans, elle était tombée enceinte 6 mois avant..et ce fut difficile de concilier la vie et la mort, mais d’une certaine façon comme lui a dit son enfant elle ne resterai pas seule. Je n’imagine mm pas la douleur que tu as du vivre…
bises, solange
Je suis dans une situation similaire, même si pour nous, c’est moins de 2 ans d’essai, et j’ai aussi peur du diagnostic. Je suis partagée entre l’envie de savoir tout de suite et celle de se laisser un mois encore.
Tous les mois, c’est la même crise et le mélange d’espoir et de désespoir. J’avais beau penser que ma vie ne reposerait pas là-dessus, je ne pensais pas que cela serait aussi difficile à vivre. J’ai eu en août un retard totalement inhabituel et la déception a été très dur parce que cette fois, j’y croyais vraiment ! C’est comme si la vie était en suspens, rythmée par le cycle hormonal. Et pourtant, je sais qu’il faut être patient, je connais des cas qui ont bien fini au bout de 4 ou 5 ans, mais il y a une différence énorme entre le fait de savoir et les émotions, qui sont difficiles à contrôler.
Évidemment, depuis le mois de septembre, j’ai dû apprendre la grossesse de 4-5 personnes, plus ou moins proches, et je n’ose plus contacter les amies dont je n’ai pas eu de nouvelles depuis plusieurs mois, de peur d’apprendre une bonne nouvelle de leur côté (intuition positive dans 2 cas déjà !).
Je suis très touchée par le texte de Fleur et tous vos témoignages, je suis impressionnée par votre courage et votre détermination. Bravo et plein de belles choses pour la suite!
Fleur,
Touchée comme les autres par ton texte, je suis maman d’une petite fille de 3 ans. J’ai eu moi aussi des difficultés, comme toi j’ai des cycles quasi inexistants, pas de règles, et ovulation invisible, je n’ai pas attendu, consciente que cela serait une difficulté pour avoir un enfant. J’ai été très très aidée par une gynéco formidable. Et finalement ce problème qui m’empoisonnait, a été réglé très vite par des traitements. Bien entendu, ces différents tests et examens à subir, ce n’est pas ce qu’il y a de plus agréables. Mais si il faut en passer pas là. Le résultat en vaut la peine. Ne te décourage surtout pas, et surtout si tu sens que ton gynéco ne t’écoute pas, et qu’il n’agit pas.. n’hésites pas changes en. C’est très important de trouver quelqu’un à l’écoute.
Plein de pensées positives.
Henadi, à mon tour je te remercie pour tes ondes !
Tu as bien raison, on a bien besoin de se réchauffer le corps et les ondes en ce moment !!
@eniblan : “Chaque femme est différente et le fait que de ton statut de femme dépend ta fertilité n’est pas choquant. Par contre lentement mais surement tu te rendras compte que ton statut de femme, à ta “sauce” je dirais, ne tient pas à ta fertilité mais au fait d’être mère”
je ne sais pas si j’ai bien compris, mais je n’adhère pas: ni à ce que le statut de femme dépende de sa fertilité ne soit pas choquant, ni à ce que celà tienne au fait d’être mère!
pour moi c’est choquant de penser que je ne suis femme que si je suis super fertile (avec une cape rose et bleu et diadème à strass…restons girlie les filles ;) ou si j’ai réussi à pondre un mioche braillard et baveux….. si encore j’entendais çà ici en tunisie ok je pourrais comprendre mais là tu évolue dans une société hyper ouverte et évoluée je ne crois pas qu’on pense encore ainsi labas!!! je connais des femmes sans enfants par choix par décision arbitraire de la vie… et qui sont FEMMES!!!! des vraies qui prennent des risques , leurs responsabilités, sont féminines jusqu’au bout des ongles et qui valent 10 hommes…
il y a un certain temps je me suis posée certaines réflèxions et j’ai dû envisager que je ne pourrai peut être pas avoir la chance d’être maman, çà ne m’a pas fait me dire que je serai pas une femme accomplie… mais peut on goûté à tous les plaisirs et à tous les bonheurs dans cette seule vie?
C’est vrai, il y en a marre de tous ces gens qui vousd emandent sempiternellement : “alors c’est pour quand le bébé ?” Je suis hallucinée par le fait que les gens ne pensent pas que ça peut être un problème !
J’avais une amie à qui on demandait souvent : “alors, tu vas en faire un deuxième ?” Elle l’avait “fait” le deuxième mais elle l’avait perdu au sixième mois de grossesse. Ca me brisait le coeur dès que j’entendais quelqu’un lui poser la question…
Merci henadi pour ton commentaire (n° 60).
Trach sois la bienvenue ;-)
Henadi => Je pense que eniblan voulait dire que ce qui fait la femme ce n’est pas d’être fertile ou avoir un enfant mais la manière dont on se sent femme, avec ou sans enfant, peut importe. En tout cas, c’est dans ce sens que j’ai pris son commentaire.
Micheline => N’attends pas aussi longtemps que moi ! Vas voir un BON (et j’insiste sur le bon !) gynécologue, reconnu dans ta région et parle lui de tes attentes et de tes inquiétudes avant même qu’il ne t’examine. Explique lui et il ( ou elle ;) ) si il est compétent prendra le temps de t’écouter et de répondre à tes questions. Je regrette vraiment de ne pas m’être décidée à y aller avant, de m’être dit à chaque fois “la prochaine fois c’est la bonne” parce que je ne voulais pas m’entendre dire que je ne pouvais pas avoir d’enfants. Et je sais maintenant que de toute manière on ne m’aurait jamais dit ça. Comme beaucoup l’ont dit ici, l’ “infertilité” n’est quasi jamais définitive avec les progrès de la science. Je me rends de plus en plus compte que ça peut aller très vite comme prendre des années mais j’espère toujours avoir un enfant un jour. Et j’ai perdu 2 ans par mes craintes…
Quant aux grossesses des personnes que je connais, je m’en réjouis pour eux, je pense que c’est le seul moyen de ne pas désespérer en voyant que pour moi ça ne vient pas.
Fleur,
Courage! Il existe plein de traitement et ils ont beaucoup de succes. Le truc c’est que c’est des cycles d’a peu pres 1 mois donc ca prends ce qui semble etre une eternite…
Parce que evidement on te fais des prises de sang au jour 4, 12, 13 etc et puis des echo aux alentours de l’ovulation et puis tout doit se planifier a des dates precises du cycle. Donc tu te retrouve a attendre des semaines pour chaque prise de sang. Et c’est frustrant!
En plus… Malgres tous les progres de la connaissance ca reste un des domaines ou… il existe enormement de choses (negatives mais positives aussi) inexpliquees….
@ henadi.
Selon mon experience l’endometriose est une proliferation de celules de l’endometre (la muqueuse qui tapisse l’uterus et qui permets la nidification) ailleurs que dans l’uterus. C’est a dire en genral dans toute la cavite abdominale.
C’est une affection qui peut etre entierement asymptomatique. C’est souvent associe a une sterilite… Sauf que il n’est pas reelement clair comment ca peut influer.
Que je sache il existe des moyens de traiter, de ralentir la croissance mais ca ne se gueri pas (enfin si… la menaupose se charge d’arreter la proliferation).
Bonjour Fleur,
j’suis une jeune femme de 21 ans mais je voulais parler de ma mère, mes parents ont eu qq difficultés à m’avoir, ils ont mis 2ans, ma mère avait une rétroversion de l’utérus. Selon différentes analyses cela viendrait du fait que son père se soit suicider lorsqu’elle avait 14ans et qu’il frappait ma grand mère et était dépressif, et elle aurait inconsciemment refuser de reproduire le même schéma en n’ayant pas d’enfant, ou alors ce choc émotionnel aurait boulverser son organisme, tout ça au point de créer cette rétroversion.
Ils ont biensur réussi à aller au delà puisque je suis là, même si pour d’autres raisons je suis fille unique.
Je voulais arriver au fait que ces difficultés peuvent venir du poids des générations antérieures qui serait sur tes épaules inconsciemment, sans biensur avoir des choses similaires à celles de ma mère, mais que des médecines parallèles pourraient t’aider, ou au moins te libérer du mal être qui pèse sur toi depuis cette nouvelle. J’ai consulté pour d’autres raisons un microkiné qui a changé bp de choses en moi en 3 séances, et je vois régulièrement une sophrologue. Biensur les médecines parallèles n’ont pas la prétention de changer ta vie, mais elles peuvent t’aider à aller de l’avant et apprendre à vivre la situation.
Avec ton mon courage
Bonjour les filles!
Désolée, je n’ai pas le temps de lire tous les comms, mais je voulais juste envoyer un gros bisou à Fleur, ainsi qu’à toutes celles qui sont dans son cas… Courage, la médecine sait faire des choses de plus en plus extraordinaires, et votre corps aussi!! L’important, c’est de toujours y croire, et de se donner les moyens de réaliser ses ambitions.
@Henadi : nous ne nous sommes effectivement absolument pas compris. Chaque personne a sa propre perception de son statut de femme et si chez l’une cela passe par le fait d’être mère c’est ainsi, c’est son choix et elle doit tout mettre en oeuvre pour combler cette envie. Je n’ai en rien dis qu’une femme sans enfants n’était pas femme, je m’adressais uniquement à Fleur qui témoignais aujourd’hui et qui via ses paroles montre une envie d’être mère rien de plus rien de moins. Je suis franchement peinée de voir que tu as pu déformer mes propos ainsi, en allant jusqu’à les comparer à des pensées extrémistes. Surtout que si tu lis la suite de ces propos, je ne crois pas qu’il relèvent d’un intégrisme notoire. En espèrant que tu comprendras mon idée initiale.
Jay (48), Eniblan (44), Bidibulle (40), soyez les bienvenues ;-)
Fleur, à part henadi, avec qui veux-tu que je te mette en contact ? ;-)
Hélène => Pour l’instant il y avait Aélia aussi. Merci. ;)
OK, ça part tout de suite ;-)
@eniblan: je suis bien contente d’avoir mal compris, parce que çà collait pas de l’idée que je me fesais de toi. mais je t’ai relu plein de fois et les négations ont du m’embrouiller, et surtout le fait que tu commence avec “chaque femme est différente” a donné un sens commun à ce que tu disais ,une généralité quoi! alors que c’est vrai je me rends compte que le reste de la phrase est plus adressé à fleur et son sentiment personnel quece que j’ai pris pour une généralité pour toutes les femmes!
de toutes les façons je voulais pas te froisser, donc mea culpa si tu t’es sentie agressée, je suis vraiment désolée, c’était pas ce je voulais! je voulais juste te dire que j’adhérais pas à ce que je croyais avoir compris , sorry!
@henadi : pas de souci, je me suis surement mal exprimée! j’ai juste réagi vite car de par ma mère psychologue spécialisée dans ce type de problématiques, j’ai toujours été sensibilisée depuis toute petite au fait qu’avoir un enfant n’était pas une fin en soi et que cela dépendait du désir maternel de chacune. Et si certaines femmes sont “parfaitement appareillées” pour avoir des enfants, peut être ne le sont-elles pas émotionnellement ou n’en ont-elles tout simplement pas envie et le mieux étant de s’écouter dans ces cas là :)
Fleur, comme je te comprends!! J’ai vécu le même parcours du combattant!! Depuis trois ans, mon mari et moi voulions un bébé qui se faisait “grave désirer”!
Après avoir vu plusieurs gynécos différentes, j’ai enfin trouvé celle avec qui le courant passait il y a maintenant environ un an. Elle a dédramatisé et nous a prescrit des examens pour faire le bilan. Nous avons fait les examens pas marrants qui nous amènent parfois à nous prendre la tête. Un conseil: n’essaie pas n’analyser un spermogramme via les commentaires des uns et des autres sur les forums internet, c’est un coup à s’engueuler avec son chéri et à pleurer toutes les larmes de son corps en imaginant le pire!!!
Pour nous les examens ne montraient rien d’anormal. C’est presque (je dis bien presque) rageant parce qu’on reste alors sans réponse: “Pourquoi?? Ben parce que…”
Malgré tout j’avais les mêmes genres de cycle que les tiens: un à 35, le suivant à 42, celui d’après à 53… Merci Clear blue pour toutes ces mauvaises nouvelles! Tu es côté en bourse, que j’investisse??
La gynéco m’a prescrit une première fois du clomid pour améliorer mon ovulation. Rien. Et puis elle nous a donné l’adresse d’une collègue spécialisée. Ca nous a fait un choc. Du coup, on s’est dit “on arrête le forçing et les calculs d’apothicaire, les courbes de température et les “go, faut y’aller”, on se laisse du temps”. C’était en mars. Ma gynéco m’avait laissé une 2eme ordonnance de clomid mais elle est restée rangée. Et puis au retour des vacances, fin août, on s’est dit que le père Noël ne passait décidemment pas en été, ce s….. et on a pris le RDV chez la spécialiste. En même temps, je suis allée à la pharmacie, j’ai demandé mon clomid, mon ordonnance était périmée….. mais le pharmacien me l’a donné malgré tout. Juste, je l’ai payé. Pas grave quand on se dit que c’est AUJOURD’HUI qu’il faut le prendre. Et je l’ai pris.
Le RDV chez la spécialiste est arrivé. Une vraie garce inhumaine. On est sortis dégoutés en se disant qu’on allait retourner voir ma gynéco, tant pis, fallait trouver une autre solution, tout mais pas cette folle. Et puis je suis allée faire des GROS travaux chez de la famille. J’ai soulevé des trucs de fous, j’ai fait n’importe quoi…. Ca défoule!!!
Quelques jours plus tard, calculs faits, j’arrivais en fin de cycle avec le clomid. Tiens? Et toujours rien? Pour une fois, pas de sensations folles, de pressentiments, de signes de grossesse dus à ma petite tête rêveuse. Rien de spécial. Alors j’ai fait un test. Encore un. Et c’était le bon. On a pleuré comme des mômes. Aujourd’hui, je suis enceinte de 12 semaines. La première échographie était parfaite. Tout va bien. Après trois ans de larmes, voilà celles qui font du bien.
Ne désespère pas, Fleur, moi non plus je n’y croyais plus, et voilà…. Un peu aidée par mère la science, et beaucoup aussi par un “lâcher prise”. J’ai appris à lâcher prise dans plein de domaines et je crois que c’est aussi important.
Mais malgré tout, la recette des autres, je sais qu’on s’en fout, tout ce qu’on veut, c’est ce foutu plus sur le test… Je te le souhaite de tout mon coeur. je pense fort à toi et me permets de te faire une grosse bise. Tiens-nous au courant!
Désolée d’avoir été longue…
Félicitations Justepourdire !:D
Fleur,
Je me retrouve dans ton histoire. Tout comme toi, ma quête du “bon” gyneco s’est arrêté sur un homme gynéco.
Plus à l’écoute et il m’a semblé plus professionnel que ses consoeurs que j’avais connu jusqu’à ce jour.
La vie nous joue des tours ça c’est sûre.
Mon homme et moi avons tous les deux un problème de fertilité. Nous essayons depuis Juin 2007 d’avoir un enfant.
Une fois la batterie de test faite, on sait déjà contre quoi se battre et avec quelles armes…
Maintenant il me faut savoir être patiente…
Voilà une chose que le désir de maternité m’aura apprie.
C’est évident que ce n’est pas simple à vivre. Je suis envieuse de mes amies qui tombent toutes enceinte les unes après les autres, rien qu’en regardant leur mari dans les yeux.
Et forcément après je culpabilise d’être envieuse…
C’est si dur de ce réjouir du bonheur des autres par moment.
Notre entourage est au courant de notre situation.
Trop dur de faire semblant “de ne pas vouloir d’enfant tout de suite” ou de dire “on a le temps”, lorsque l’on nous presse de savoir quand est ce que l’on se décidera.
En génèral, je suis optimiste et me dis que nous finirons par l’avoir ce petit bout de nous deux !!!
Et puis il y a ces fameux jours noirs (pour pas dire rouge), ou malgrès les piqûres tous les jours, le suivi chez le médecin, c’est encore négatif… (Comme aujourd’hui par exemple).
Là mon coeur se déchire, l’espace de quelque centième de seconde j’ose me dire :”et si ça ne marchait jamais”. Mais la douleur est d’un coup trop vive. J’ai l’impression de tomber dans un gouffre…
Je respire.
Je regarde l’homme que j’aime plus que tout.
Cet homme qui quand je pleure, pleure.
Je repars le coeur léger en sachant que cette épreuve est dure mais que nous la vivons à deux…
Ce deux qui un jour, je l’espère fera trois .
Justepourdire, koilili, soyez les bienvenues !
Je te souhaite plein de courage Fleur, et c’est une bonne chose que tu aies trouvé quelqu’un qui t’inspire confiance.
Cela étant dit, on peut tout de même avoir des cycles longs et irréguliers et ne présenter aucun problème de fertilité, ce n’est pas “anormal” comme nous l’a dit Martin Winckler. Et je trouve dommage qu’on se tourne systématiquement en premier vers la femme quand il y a problème de fertilité, alors que les examens féminins sont plus pénibles que pour les hommes.
Juste plein de pensées et d’encouragements pour vous toutes…
Mushroom => Merci pour tes encouragements. Mon gynéco n’a pas dit que ça venait forcément de moi mais qu’il y avait des chances qu’en partie oui. Et monsieur a aussi sa dose d’exam à faire :)
Fleur,
J’essaye, très fort, mais je ne peux pas comprendre ce que tu ressens. J’imagine, mais je ne peux pas savoir. Je suis encore jeune, mais l’idée d’avoir un problème de fertilité m’angoisse depuis de nombreuses années donc j’imagine la souffrance que tu peux ressentir.
Je me permets tout de même de te parler d’une ancienne collègue. Elle et son mari essayaient désespérement d’avoir un enfant quand on lui a annoncé qu’ils ne pourraient jamais en avoir… Elle a fait 7 fécondations in vitro sans résultat, ils ont commencé des démarches pour adopter. Aujourd’hui elle est enceinte de son second enfant, et tout s’est passé de manière naturelle.
Voilà, je voulais juste te dire que ça peut arriver, qu’il faut y croire, qu’il faut espérer. Ca peut arriver.
Je suis vraiment de tout coeur avec toi, mais aussi avec ton compagnon, parce qu’on a tendance à oublier que l’homme aussi peut souffrir dans ces situations.
Bonjour Fleur,
comme je te comprends. Moi aussi j’ai (et j’ai toujours eu) des cycles très irréguliers. Vers 18 ans un gynéco m’avait dit : « vous, vous aurez du mal à avoir des enfants un jour… »… Quel manque de sensibilité ! Il ne se rendait pas compte qu’il allait me marquer pendant tant d’années… à douter si un jour j’allais pouvoir avoir un enfant… Même si pendant longtemps je n’envisageais pas d’en avoir, le doute était toujours présent au fond de moi. Et il y avait probablement au fond de moi, comme ce que tu décris, sans le savoir, cette peur de ne pas être une femme complète…
J’ai aujourd’hui 36 ans, je me suis mariée en juin et nous aimerions avoir un enfant. J’ai la chance d’avoir maintenant un gynéco très sensible, qui m’a rassurée en me disant que ces problèmes de cycles devaient être analysés mais que cela ne voulait pas dire qu’il y ait forcément un problème grave. J’ai rapidement fait un test sanguin hormonal, qui a malheureusement (ou devrait-on dire heureusement : on a trouvé « quelquechose ») révélé que j’ai une sous-fonction de la thyroide, ce qui influence l’irrégularité des cycles. Ca m’a soulagé d’avoir trouvé une cause au problème et je suis plus confiante. Mais il faut que le corps retrouve son cycle normal, ce qui j’espère ne va pas trop tarder… attendre, essayer de ne pas en faire une obession et surtout essayer d’oublier la phrase sanglante du gynéco d’antant.
Je voudrais encourager toutes celles qui doutent, à aller consulter un (bon) gynéco et à faire des analyses sans tarder pour ne pas se polluer la tête de doutes inutiles.
Fleur, je te souhaite beaucoup de courage. Peut-être cela t’aide-t’il de voir que tu n’es pas la seule dans ce cas… Hélène contribue tous les jours à ce que nous nous sentions plus proches les unes des autres, plus entourées, mieux comprises.
J’espère en tout cas que tu viendras nous annoncer une bonne nouvelle par ici bientôt !
Bon courage pour la suite, je ne peux vous dire que cela car je pense que personne ne peut se mettre à votre place avant de l’avoir rencontré.
bizzz
J’ai lu il y a peu de temps un magnifique bouquin de Brigitte-Fanny Cohen (la journaliste santé de “télématin”), qui fait part à la fois de son expérience personnelle et de son travail de journaliste sur la question de la PMA – alors que je ne suis pas directement concernée, je l’ai trouvé passionnant. Ca s’appelle “un bébé mais pas à tout prix” : malgré le titre, elle se retrouve à la fin avec deux magnifiques petites filles !
Fleur, ton témoignage me touche beaucoup car je suis moi aussi dans le même cas, je recule la date des examens, j’élude les questions des gens, je pleure en silence et je comble mes angoisses comme je le peux… je cache mes émotions à mon homme, je l’engueule parfois mais il ne comprend pas trop pourquoi, il se sent inutile et malheureux. Nous avons déjà un petit garçon merveilleux qui me demande toutes les semaines si un jour il pourrait avoir un petit frère pour jouer avec. Donc en théorie, je ne devrais pas être si malheureuse, mais on ne choisit pas d’avoir envie d’un enfant ou non, c’est totalement irrationnel comme choix, et on le subit… parfois pour le meilleur et parfois pour le pire. Bon courage à toi, accroche toi, ça en vaut la peine en tout cas !
Fleur, je te souhaite que tes examens puissent t’aider à avancer et résoudre le problème s’il y en a un !
Je suis passée par là pour avoir ma fille aussi sauf que j’avais déjà une gynéco très bien (une femme, comme quoi ;) ).
J’avais des cycles parfaitement régulier mais au bout d’un an toujours rien. Alors elle m’a prescrit des examens à faire (pour moi et pour monsieur). Le plus dur a été de ce décider à y aller !! (la peur de découvrir qu’il y a vraiment qqchose).
Et finalement au terme de ces examens, j’ai fait une hystérographie comme en a parlé henadi. Si j’avais su, j’y serais allé plus tôt ! en effet, je devais avoir les trompes un peu bouché et le liquide injecté pendant la radio a “fait le ménage” (nettoyage de tuyaux si je puis dire :D ). C’est pour ça que beaucoup de femmes sont enceintes après, car ce nettoyage permet que ça circule mieux.
Et grâce à ça, 3 mois plus tard, j’avais un petit oeuf dans mon ventre :))))) (et une copine, exactement pareil, mêmes examens, même radio, même petit oeuf dans le ventre après !).
J’aurais mis 2 ans pile pour tomber enceinte. Je n’ai craqué qu’à la fin (en gros 15 jours avant , comme quoi !) mais heureusement j’avais 3 très très bonnes copines pour m’épauler qui ont été supers (nos familles n’étaient pas au courant, à force, tout le monde croyait qu’on n’en voulait pas… des fois on fatigue…..).
Alors bon courage à toi, ne baisse pas les bras et n’hésite pas aller faire ses examens, il faut vaut toujours mieux savoir pour pouvoir avancer :)
@ Fleur:
c’est très dur ce que tu vis, j’aimerais te dire que je te comprends; même si ça ne veut pas dire grand chose tant ce que tu vis est personnel. Pour moi ça a mis un an après l’arrêt de la pilule. Je l’ai arrêtée à 25 ans, pessimiste, en me disant qu’il valait mieux l’arrêter tot et prendre mon temps, vu tous les problèmes que j’entendais autour de moi.
j’ai eu trois cycles, donc trois ovulations, en un an. Les gynécos: “mais que vous êtes impatiente! ah, vous les femmes de 25 ans, vous voulez tout, tout de suite!”
finalement, à l’échographie, on a détecté des ovaires Multi Poly Kystiques. Une année très difficiciles, à me ruiner en tests de grossesse, et à pleurer après chaque arrivée de règles.
et puis un jour, je suis partie en vacances, avec mon chéri. Persuadée que je n’aurai jamais d’enfants. Et j’ai enfin vu la fameuse “glaire cervicale” qui précède l’ovulation. Je suis tombée enceinte. (alors que ça devait faire 3 mois que je n’avais plus de règles!
comme ça, par hasard, ça m’est tombé dessus alors que je me croyais preque stérile.
Ma chance, pour tenir psychologiquement, c’est que nous en l’avions dit à strictement personne, et que nous nous y sommes mis jeunes (je m erassurais souvent en me disant que j’avais 10 ans devant moi).
La réaction du beau-père, à l’annonce de notre grossesse, fut: “quoi, enceinte, comme ça, du jour au lendemain?”. (sic)
Un truc qui me choque dans vos récits et qui fait écho à la discussion avec Martin Winckler, c’est la froideur et le manque d’humanité de certains médecins et gynécos… Ca m’estomaque que l’on puisse dire des choses pareilles et refuser à ce point de faire preuve de compréhension et compassion avec les patients!
Heureusement que certaines sont tombées sur des gens bien :-)
Merci pour vos gentils mots, je suis désolé d’avoir un peu plombé l’ambiance…
Petits coups de blues ce matin !
C’est vrai que je me sens forte, mais j’ai surtout le goût du bonheur.
Je le revendique… je serai heureuse, malgré tout!
Ma vie sera belle, quand même.
et je l’ai promis à ma fille : je vis aussi pour elle.
@Omatje: il m’est arrivé exactement la même chose!!
A 16 ans une gyneco m’a dit que je n’aurai jamais sans doute jamais d’enfant!!
C’est incroyable le mal que ça m’a fait, pendant 10 ans ça été
“je peux pas…… ça tombe très bien parce que j’en veux pas ”
et puis un jour je me suis mariée et j’ai arrêté la pilule (entre temps j’ai vu des supers gynecos qui m’ont rassurés) mais au fond de moi j’ai toujours ces deux doutes
est ce que j’en veux vraiment?
est ce que ça va marcher?
ça va faire un an et demi maintenant….
avec une grosse extra utérine cette année en juin, histoire de raviver un peu le fait que “tout n’est pas normal”
il y a des jours ou j’y pense plus mais ils sont rares, je me sens vraiment comme “coupée en deux”….
Je te souhaite beaucoup de courage Fleur! J’ai été très touchée..
Nous aussi nous avons attendu longtemps avant que notre petit ne vienne. Les questions des collègues (plus ou moins lourds…). Et puis un jour j’en ai eu marre de tout garder pour moi j’ai vidé mon sac et j’ai commencé à raconter les fausses-couches, les doutes, les espoirs et les pleurs. Dur sur le coup mais après coup personne ne me demandait plus ni quand ni pourquoi malgré notre age (35 à l’époque) nous n’avions pas d’enfant… Je crois comme beaucoup d’autres ici que c’est fréquent d’avoir des problèmes de fécondité plus ou moins tenaces… Avant on n’en parlait pas parce que c’était honteux, maintenant je pense qu’on rencontre plus de compréhension. Je suis contente que tes beaux-parents te soutiennent… et je pense à toi pour la suite!
Salut Fleur,
Je te comprends aussi, ainsi que vous toutes, puisque je suis actuellement en arrêt maladie pour une opé de l’utérus qui devrait me permettre de lancer le projet bébé via Procréation Médicalement Assistée en début d’année prochaine.
Je suis jeune, certes, 31 ans, on n’a jamais essayé d’avoir un bébé naturellement, mais mes examens sont tellement catastrophiques (utérus plein de fibromes et trompes bien bouchées) que gygy a dit que ça ne valait même pas le coup d’attendre pour voir si ça marcherait “tout seul”. On verra ce que ça donnera l’année prochaine.
Bon courage à toutes !
Fleur, ton récit me bouleverse et je me joins aux autres filles qui vous souhaitent les meilleures choses pour la suite.
Quelque chose me chiffonne dans le discours de ton gynécologue , c’est sa recommandation principale. Je ne comprends pas bien le sens à moins de n’être entouré que par des personnes qui spécialisées dans le débitage de banalités quand il s’agit de grossesse ou de projet de grossesse, ne pas en parler, ça me paraît une épreuve supplémentaire. Enfin, c’est mon ressenti et du vécu si on se place du côté de l’entourage. J’ai vu une personne très proche qui a rencontré ce type de soucis sombrer dans une état très très inhabituel et limite inquiétant. J’ai remarqué ça tout de suite et compris quelle en était la cause deux ans avant qu’elle parvienne à en en parler. Je respecte son choix de taire cela car c’est très intime et hyper délicat à exprimer quand c’est la source d’une si grande tristesse. Toutefois une part de moi est blessée de n’avoir pas pu la soutenir comme il se doit. C’est l’affaire d’un couple avant toutes choses, je n’en disconviens pas. Vivre cela à deux sans même pouvoir en parler, je n’aurais pas pu si cela avait été mon cas et a fortiori si je n’avais pu surmonter un blocage suite aux conseils avisés d’un toubib. Je trouve cette recommandation étrange, voila tout.
@Fabcentre : ta fille doit etre bien fière de toi, bravo pour ton courage, je t’admire.
Bon courage a toutes celles qui rencontrent des difficultés pour devenir maman …
@bibabeloulette : concernant le fait de n’en parler à personne, plusieurs l’on évoqué plus haut, les gens ont effectivement tendance à sortir des banalités et/ou à ne plus oser te parler d’enfants ou t’inviter chez eux quand ils en ont. C’est un réflexe sur beaucoup de sujet, on n’essaye pas de rassurer les gens mais de se rassurer soi-même en disant à l’autre “arrête de stresser ça va venir” ou “mais moi je connais quelqu’un qui…”. Même si ça part d’une bonne intention c’est lourd à la fin ! Sans compter, les petites phrases tous les mois “alors ?”. Personnellement, j’ai fait le choix de n’en parler qu’à de très bonnes amies dont j’étais sûre du soutien (et y’en a une j’ai attendu que son bébé ait quelques mois avant de lui dire, je voulais pas qu’elle se sente mal face à moi). Et évidemment, elles ont été les premières a être au courant (après mon mari quand même :D ).
Car effectivement, il s’agit de quelques choses d’intimes et qui touchent à beaucoup de choses (les remarques des mecs à un autre genre “t’as perdu le mode d’emploi” ou autre trucs bien lourd, c’est pas forcément facile à gérer). Et même si on s’entend bien avec quelqu’un, on ose pas forcément lui en parler (à moins d’être dans la même situation ce qui était le cas avec une de mes copines).
Enfin c’est pas facile dans tous les cas….
@stéphanie de la ligne 12 : mes examens étaient aussi catastrophiques que les tiens:( et la réalité encore pire : à la place de quelques fibromes quand le gygy m’a opéré (laparectomie) pour les enlever il y a trouvé le triple (18 fibromes d’1,5kg en tout!). un autre gygy n’aurait même pas opéré , lui il y a passé 4het demi et m’a débouché une de mes trompes. l’autre j’attend encore un cycle pour refaire une hystérographie qui je l’espère me l’a débouchera. Alors quand ton gygy te dit “que ça ne valait même pas le coup d’attendre pour voir si ça marcherait “tout seul”. ” il faut agir, il a raison si tu vas faire une opération de l’utérus pour enlever tes fibromes sache que çà réussit très bien!
regarde moi j’étais en juin au même stade que toi (trompes bouchées , ovaires micropolykistiques, utérus polyfibromateux et pas d’ovulation) et aujourd’hui 5mois après j’ai un utérus rectiligne et sain , mes ovules ne sont plus micropolykystiques (eh oui il y a des medicamments vraiment efficaces) et j’ovuuuuullllleeee enfin! je gère mon hypothyroïdie et ma prolictinémie. il y a des solutions.
je connais une fille qui a réussi à avoir un BB avec un seul ovaire qui marchait très moyennement, les trompes bouchées et une azoospermie de son mari!!! alors tu n’as rien de catastrophique!!!crois moi!!!
Fleur, je te souhaite bon courage.
Je suis, comme Bibabloulette, chiffonnée par le discours de ton gynéco. Evidemment que ce genre de choses est intime, et qu’il ne s’agit pas d’aller en parler à tout le monde. N’empêche que je trouve ça carrément stupide de dire de ne pas en parler à tes proches. Pour moi, mes proches, ce sont justement les gens auxquels je vais parler de ce qui me soucie. Ne pas leur en parler, c’est faire comme s’il n’y avait pas d’angoisse, et c’est pas très sain, à mes yeux.
D’ailleurs, toi et ton compagnon avez parlé à tes beaux-parents, et ça a été très positif. La preuve que le conseil de ton gynéco était absurde. Bref, je voulais te dire, attention aux médecins, même s’ils nous inspirent confiance, ils peuvent dire des conneries, parce que ce sont des être humains.
J’ai été frappée par le début de ton post “j’ai toujours su qu’un jour, je serais mère”. Je trouve ça génial d’avoir confiance dans la vie comme ça, et soit dit en passant, c’est la meilleure méthode pour que les rêves se réalisent.
De mon côté, depuis longtemps, j’ai cette croyance enfouie en moi que je ne serai jamais mère. Pas très positif, tout ça, et d’ailleurs, visiblement, je fais tout (inconsciemment) pour réaliser cette prophétie, malgré moi, car j’ai bientôt 39 ans, pas d’enfant, et pas de chéri avec qui envisager d’en faire.
Ca aussi, c’est dur…
Dis toi que tu as une chance immense, celle d’avoir un compagnon avec toi, et de pouvoir te battre, avec lui à tes côtés.
Dis toi aussi que le problème semble assez courant (cf tout ce que racontent les filles), et continue à faire confiance à la vie, je suis sûre que ta prophétie à toi se réalisera, même si ça peut prendre du temps.
Good luck!
Henadi (com’ 96), tu dis qu’il y a des médicaments vraiment efficaces pour traiter les ovaires micropolykystiques ; pourrais-tu nous en citer stp ? Ce serait sans doute utile à quelques-unes ! Merci !
Et bien sûr bon courage à Fleur et à son ami toutes celles et ceux qui vivent ce genre d’épreuves !
Bon courage, Fleur et toutes les autres qui ont témoigné dans ce post, pour le chemin que vous allez parcourir, pour toutes les remarques que vous allez entendre, pour tous les matins de déprime… Quel que soit le bout de la route, comme l’a dit Déborah (36), on s’en sort, heureux. J’ai sombré dans un grand trou il y a 3 ans, nous n’avons toujours pas d’enfants, mais je vis de nouveau sereinement, sans compter les jours (si si, c’est possible !), sans entendre la sempiternelle petite rengaine dans ma tête.
Pour nous, voilà 6 ans que nous attendons. Maintenant, nous n’attendons plus un bébé “de mon ventre”, mais un enfant qui nous viendra de Colombie. Nous sommes heu-reux !
Ah si, une remarque qui me hérisse le poil : toutes, je dis bien toutes les personnes à qui nous annonçons notre projet d’adoption, s’exclament : “vous verrez, ça va débloquer quelque chose et vous aurez un enfant bio. Je connais quelqu’un qui patati patata”. C’est exaspérant !
Fleur : une seule chose : anormal ou pas nullipare, j’ai exactement le même cycle que toi (30-45jours), irrégulier, des courbes de température qui ne veulent rien dire car oscillent tout le temps… Cela ne m’a pas empêché d’avoir un enfant (attendu un an tout de même). Alors quoi qu’ai pu dire ton gynéco – ne te laisses pas abattre. Il a peut être raison. Mais il a aussi peut-être tort.
Faites des tests avec ton compagnon, essaie les tests d’ovulation aussi (j’en faisait un tous les deux jours à partir du 14e jour du mois environ sur les conseils de ma gynéco).
Bon courage!
Bonjour à toutes.
Bon, je réponds en vrac, vos remarques étant plus ou moins les mêmes dans certains commentaires.
Concernant le conseil de mon gynéco de ne pas en parler autour de moi, je pense qu’il me l’a donné en constat l’état d’angoisse dans lequel j’étais quand je l’ai vu. Rien que quand je lui ai expliqué pourquoi je n’avais pas vu de gynéco depuis longtemps malgré les doutes j’ai fondu en larmes. il a estimé, je pense, que les interrogations sur l’avancement ou les remarques sur “unetelle avait les même problèmes et elle vient d’accoucher, naturellement” ne pouvait pas me faire que du bien. Il a d’ailleurs à ce moment là (début octobre) trouvé écho en moi, puisque je ne ressentais aucune envie d’en parler. Hélène a reçu mon texte fin octobre (je me trompe ?) si je me souviens, je l’ai écrit sur un coup de tête, après avoir beaucoup réfléchi à la situation et pris un certain recul. Je le répète, au moment où mon gynéco m’a donné ce conseil, ni mon chéri ni moi n’étions prêts à en parler à d’autres, nous avions besoin de digérer avant. Il nous a fallu deux mois pour en parler à mes beaux-parents dont je suis très très proche (plus que de mes propres parents).
Pour toutes celles qui sont dans la même situation, plus ou moins avancées dans leur “traitement”, bon courage !
Pour toutes celles qui apportent leur soutien moral, merci beaucoup :)
Bonjour Fleur,
J’ai lu ton récit avec beaucoup d’émotion car ton histoire m’a projetée presque 2 ans en arrière, au moment où, après plus de 3 ans de rapports non protégés avec mon mari, j’apprenais (après quelques examens) que j’étais stérile. Et que les chances que je tombe enceinte “naturellement” étaient extrêmement minces. Et que ma seule solution était la Fécondation In Vitro (FIV).
Alors oui, on se prend un sacré choc en plein face! Au fort sentiment d’injustice se sont très vite melés d’autres sentiments: l’inutilité de notre existence en tant que femme, le vide, l’incompréhension… Mais très vite également l’envie de se battre reprend le dessus. L’envie de prouver au sort et à la vie qu’ils ont beau s’acharner sur nous, on va leur faire un joli pied de nez!
Le parcours dans lequel vous allez entrer (examens, bilans, etc) n’est pas des plus faciles, mais c’est une expérience qui, bien qu’à effet “secouant”, rapproche bien souvent les couples. On y apprend plus que jamais ce que les mots patience et persevérance veulent vraiment dire. On y apprend la force inimaginable du mot “éspoir”. Et on en sort plus grands, plus forts, et tout cela malgré les effets “montagnes russes” des traitements et de leur lot de mauvaises surprises et nouvelles. Oui, on se surprend soi-même.
Alors j’ai juste envie de te dire de vous accrocher, toi et ton homme. Le chemin n’est sans doutes pas aussi simple que pour la grande majorité des gens, mais il est loin d’être impossible ou insurmontable. La preuve: après 2 FIV, nous attendons un heureux événement pour l’année 2009!
Courage et je te souhaite un beau + au bout du chemin!
Maroma
Je vis exactement la même chose que toi fleur, pil poil, même délai en plus sauf que moi, je l’ai dit à mes proches et là je t’assure que le calvaire tu le vis deux fois, celui que tu t’imposes à toi-même sans le vouloir presque et celui que les autres t’infligent “grâce” à leurs questions incessantes ! L’étape des examens s’est passée dernièrement, seule solution pour nous la fécondation in vitro, dur à encaisser mais l’espoir est au bout du chemin, la porte n’est pas totalement fermée et ça c’est déjà un très grand pas.
Courage à toi et à ton p’tit mari. Toutes mes pensées vous accompagne.
Maroma sois la bienvenue !
Un tout petit mot pour te souhaiter bon courage, Fleur! Petit mot, parce que je tape d’une seule main, ayant mon bébé de deux semaines dans l’autre! Une toute petite fille, née après deux ans d’essais, un grand nombre d’analyses, des diagnostics erronés, des injections à n’en plus finir, et un espoir qui s’amenuisait au fil des mois… comme quoi, il faut y croire!
J’ai vécu des tentatives pendant des années : 5 inséminations, 5 FIV, dont une grossesse extra utérine et une fausse couche à 4 mois de grossesse… La poisse quoi. Chez moi, ça n’a (hélas) pas marché mais je crois que nous avons particulièrement pas eu de chance. D’une façon générale, les nouvelles techniques donnent de bons résultats et ce, quelque soit le problème. Autour de moi, j’ai vu plein de couples stériles qui sont aujourd’hui parents. Alors accroche-toi, ça vaut la peine d’essayer si tu t’en sens le courage. Je croise fort les doigts pour toi et je t’embrasse.
Fleur,
Lorsque j’ai appris après 18 mois d’essai que notre seul espoir d’être un jour parents s’appelait FIV ICSI, évidemment je me suis effondrée, je n’y connaissais rien et j’ai eu soif de tout savoir, pour comprendre,pour poser les bonnes questions, pour me projeter. J’avais aussi envie d’échanger avec des personnes concernées, c’est dans ce sens que je vais me permettre de te donner quelques conseils totalement personnels.
– Faire tous les examens…vite…Rien n’est pire que de ne pas savoir d’où vient le problème et comment le contrer.
– Ne parler de ce problème qu’à un cercle TRES restreint de proches, et surtout pas au travail ! Seules les personnes qui ont vécu le drame de l’infertilité peuvent comprendre ce que l’on vit, le doute, la peur, la douleur, le désespoir….
Les autres même en essayant sincèrement seront toujours à côté de la plaque ! C’est ma grande expérience qui parle !!!
– Ne pas hésiter à se faire aider par un bon psychologue dès le début car ça ne sert à rien de jouer à la wonderwoman, et puis ça fait du bien de pouvoir dire à une personne neutre les pires horreurs que l’on n’oserait dire à personne… La mienne me donne des pistes de réflexion qui font écho en moi pendant plusieurs jours, je ressors de chez elle plus légère. C’est pas du luxe !
– S’accorder des moments “off” avec son chéri. Attention à ne pas tout focaliser sur les traitements, ça canibalise dangereusement le couple. Penser à faire l’amour juste par plaisir !!
– S’accorder des moments égoistes pour soi, on a besoin de se faire du bien, on le mérite (alors là tout y passe et sans scrupule: descente chez Sephora, massages, éclair au chocolat)
– S’accorder le droit d’être malheureuse et maudir tous les pénibles qui se plaignent alors qu’ils ont une vie dorée…ça soulage !
Exemple mon assistante qui toute la journée me rabache que ça fait trois mois qu’elle a arrêté la pilule, qu’elle n’est pas enceinte et que c’est trop injuste ! J’ai juste envie de la cogner !
Je te souhaite du courage, de la persévérence, et un beau bébé dans les bras très vite !
Je suis à ta disposition si tu le souhaites, donne nous des nouvelles ! Bises
Delvaly sois la bienvenue ;-)
@ impala : le syndrome des ovaires microplykystiques (OMPK) c’est un dérèglement hormonal où l’hormone hypophysaire LH et l’insuline sont sécretés en trop grande quantité (l’insuline : l’hormone secrètée par le pancréas pour transporter les glucides vers les organes et les muscles) en occasionant un dérèglement des cycles et une absence d’ovulation spontanée et une insulinorésistance (de trop grosse quantité d’insuline circulant dans le corps et les organes et les muscles deviennent résistant/insensible à cette hormone et ne peuvent plus assimiler les glucides qu’ils réclament).
Or cette insulinorésistance empêche le développement des follicules en ovocyte et ils criblent alors l’ovaire de microkyste.
Cad, il y a beaucoup de follicules mais ils ne murrissent pas et il n’y a donc pas d’oeuf (ovocyte). comme il n’y a pas d’oeuf la progesterone reste trop basse (elle apparait avec l’ovulation pour faire croitre l’oeuf et préparer la muqueuse à la nidification de l’oeuf dans l’uterus) et les taux d’androgène et d’oestrogène trop haut (c’est comme si on restait dans la première partie du cycle tout le long du cycle)
Donc,à la base , il faut rétablir l’équilibre de l’insuline, et pour çà le glucophage (metformine) est vraiment TRES efficace! pour moi çà a même été une amélioration de qualité de vie incroyable, car il faut savoir que parmi les symptomes il y a l’agressivité, la déprime, les chutes d’énérgie même de tension…. çà prend du temps pour que se rétablissent l’ovulation mais çà vient.
alors déjà en milieu de cycle il faudra prendre de la progesterone pendant dix à douze jour à partir du quatrozième quinzième jour du cycle. (çà aide aussi pour arrêter la prolifération des fibromes), généralement c’est de l’utrogestan 200 matin et soir.
les effets néfastes dûs à l’hypersécrètion des androgènes (tels que acné pilosité excessive)seront régulés avec de l’androcur
et on peut aussi prendre des inducteurs d’ovulation tels que le citrate de clomiphène (clomid).
mais il faut savoir que la perte de poids peut favoriser le rétablissement d’une ovulation spontanée et naturelle! (le sport doux réduit les pb d’insuline)
Il y a aussi tous les compléments naturels qui aident notre ovulation tels que la vitamine E , vitamine C, biotine , sélénium, zinc, vitamine B9, B6 et tous les antioxydants naturels
Et il ne faut pas perdre de vue que c’est un dérèglement hormonal et que la thyroïde est à vérifier!!! car relation cause à effet ce peut aussi bien être la thyroïde qui a influé sur les hormones de reproduction que le dérèglement de celles ci va finir par dérégler la thyroïde!
bon impala voila : ompk > glucophage + perte de poid + progesterone + vitamine
puis si avec le recul (au moins 6mois) l’ovulation ne redevient pas spontanée > clomid
@impala: avec une ompk : vérifier aussi sa prolactinémie! car dérèglement hormonal oblige , la production de lait se dérègle souvent aussi (et çà empêche toute ovulation!).
pour çà le norprolac est très fort comme traitement, il a la particularité de booster la fertilité!
@baboux: je me permet de te conseiller les méthodes douces qui aident à la réussite des fiv et icsi, tels que l’acunpuncture et l’homéopathie
je te conseille de voir le site http://pmabio.over-blog.com qui est plus que génial!!!
je le conseille d’ailleurs à vous toutes que l’infertilité momentanée concerne
Salut, je sais que c’est un peu tard mais étant également victime des opk je souhaiterais être mise en relation avec henadi, svp.
merci par avance !
Tinange le mail vient de partir ;-) Et bienvenue à toi !