Evidemment mon sujet est un peu orienté, dans la mesure où j’ai toujours été étiquetée « égoïste » par ma famille (seigneur, on se croirait chez Mireille Dumas, c’est pathétique), et où j’ai toujours trouvé ce terme complètement inadapté.
Contrairement au mauvais égoïste je me soucie beaucoup des autres. Mais j’assume aussi le fait de passer en premier pour moi-même, d’occuper la première place dans ma vie.
Je vous raconte pas ça uniquement pour me regarder le nombril, malgré toute la satisfaction qu’on peut en tirer, mais parce que je trouve très important de penser à soi, et je déplore le fait que certaines ne le fassent pas.
De nombreuses femmes s’effacent peu à peu derrière leur mari, leurs enfants, leur famille, et s’oublient elles-mêmes. Ca me semble regrettable, voire dangereux.
C’est vital de se trouver importante et de se donner une bonne place dans sa propre vie. Et qu’on ne vienne pas me dire que ça vous rend plus agréable à vivre pour les autres ; c’est pour soi-même qu’il faut le faire.
La seule personne qu’on ne quitte jamais une seconde d’un bout à l’autre de notre vie, c’est nous-même. Ce serait dommage de traiter un tel compagnon en quantité négligeable.
Etre égoïste au bon sens du terme permet de passer de bons moments avec les autres, puisque ce sont des moments choisis et non des moments imposés : quand je me traîne jusqu’en banlieue (si, ça m’arrive, je vous cache des trucs de temps en temps) pour voir la famille de mon mec, ils savent que je suis vraiment contente de les voir, vu que 9 fois sur 10 je refuse d’y aller.
Mais attention, le bon égoïsme n’a rien à voir avec l’égocentrisme, tout à fait insupportable. Imaginer qu’on va intéresser tout le monde et tout le temps, c’est démentiel. Et tout ramener à soi c’est surchiantissime pour les autres. Donc OK pour passer en premier à ses propres yeux, mais pas pour ne parler que de soi pendant quatre heures à l’amie avec qui on prend un verre.
Vous êtes assez égoïste vous ?
99 commentaires
J’essaie de l’être. Au bon sens du terme !
Hélène tu parles d’or …..
Mais j’ai mis du temps à pratiquer ce genre d’égoisme ! Il n’y a pas si longtemps que j’ai décidé de me débarrasser de ces contraintes qui me cassaient les pieds…..surtout du côté de la tribu belle-familiale et curieusement mon cher et tendre n’a rien trouvé à redire …. Comme quoi quelquefois on se "ligote" soi même !!
J’ai aussi banni les coups de fil et les envois de voeux , les visites + ou – obligatoires…
C’est comme toi, quand je fais ces choses c’est que cela me fait plaisir
Il y a les contraintes engendrées par l’éducation que l’on a reçu , celles imposées par les autres, celles du boulot, celles que l’on se crée …..J’ai eu quelquefois l’impression de me faire étouffer …
En y réfléchissant je me demande si les mecs en ont autant que nous, ??
Chère Hélène, tu commences la semaine par un sujet bien grave ;-)) Mais tu as raison de nous encourager à "secouer le cocotier "
Bonne journée
J’ai bien l’impression, chère Jacqueline, que les hommes sont plus naturellement égoïstes et s’obligent à beaucoup moins de choses.
Nous nous créons nous-même nos contraintes, le plus souvent, tu as tout à fait raison.
Comme toi, je pense qu’il est normal et bon de penser d’abord à soi et ensuite aux autres. Ma mère m’a souvent taxée d’égoisme parce que je n’aime pas faire quelquechose quand je suis forcée de le faire, je préfère avoir envie. Mais du moment que je ne pense pas qu’à moi, ça va ..
Egoiste, je le suis sûrement un peu …
Vous vous souvenez de la pub du parfum Egoiste ? Ca m’a marquée étant jeune et longtemps, je pensais qu’être égoiste était une qualité …
Je suis assez égoïste au même sens que toi, mes enfants et mon mari comptent, mais je tiens à mon bien-être et je ne veux pas tout sacrifier pour eux. Et parfois c’est dur car la pression sociale est plus forte sur les femmes : par exemple quand je prends une apèrs-midi de congés pour faire du shopping (et pas pour p’occuper de mes enfants), j’ai parfois des réflexions !
je sais pas si c’est vraiment de l’égoïsme ce que tu décrit là, c’est simplement s’aimer soi-même, non?
il y a une jolie phrase de jules renard qui dit "l’homme vraiment libre c’est celui qui sait refuser une invitation à diner sans donner d’excuse". voilà!
Je pense que je ne le suis pas assez.
Pourtant je suis assez indépendante.
Mais je sais que j’ai des "limites" qui font que je ne vais pas au bout de mes "vrais désirs" car si j’ai le sentiment que cela peut faire du mal à autrui, je me les interdis.
Et on essaye de vivre avec … ou sans.
Bon, je me relève de ce foutu divan et je vais m’asseoir pour me prendre un café tiens !
Bonne question…!
Je pense qu’en réalité le fait de penser à soi et de ne pas s’effacer derrière les autres et leurs seuls envies/contraintes/besoins n’est pas vraiment de l’égoïsme : c’est simplement une question de respect de soi et de préservation de soi, en tant que personne à part entière qui, elle aussi, a des besoin, contraintes et envies.
En réalité, cela participe, je trouve, de la même dynamique que lorsque l’on est à l’écoute d’autrui, c’est simplement que autrui se trouve être…soi, dans certains cas. Dur d’appeler ça de l’égoïsme! "autoïsme", peut-être??
L’égoïsme, pour moi, c’est le fait de ne se soucier que de sa petite personne en dépit d’autrui, de ne mener sa vie que pour son plaisir et son bonheur personnel, sans regarder autour de soi et même si l’effort vis-à-vis d’autrui ne nous coûterait rien ou pas grand chose.
Comme toujours, dur dur de trouver le juste milieu…entre ce qui relève de l’autoïsme et de l’égoïsme, non?
Aaah ! Etre égoïste ! Il y a un an, j’aurais détesté ce papier, parce que je revendiquais haut et fort (à moi-même, dans ma tête, j’allais qd même pas emmerdé le monde avec ça !) que mes enfants, mes parents, mes amis, la société en général devaient passer avant tout, et surtout avant moi. Et puis, déclic de la quarantaine approchant à grands pas, corps décharné, bouffé par la culpabilité qui ne me quittait pas depuis … presque 40 ans, j’ai enfin réagi, pensé à moi prems et tout a changé ! J’ai enfin accepté que oui, j’avais rencontré l’homme de ma vie, j’ai quitté celui qui me traitais comme moins que rien depuis 10 ans, je ne culpabilise plus quand je rate une réunion de préparation kermesse (j’habite en province, hein, on s’occupe comme on peut ;-) !), je ne m’oblige plus à passer voir ma môman tous les jours pour pas qu’elle s’ennuie… Résultat ? Mes enfants vont super bien, merci, ils ont une maman qui sourit tout le temps (ou presque, faut quand même pas tomber dans la béatitude niaise), je profite bien mieux de ma mère, j’ai repris quelques rondeurs au bon endroit, je m’octroie des petits week-ends parisiens avec mon amoureux sans flipper pour mes bambins, je suis en passe de me libérer des anxyolitiques que mon médecin me prescrivait sans broncher depuis 4 ans… Bref, je vais bien. Grâce à qui ? A moi ! Alors aujourd’hui je peux lire ton papier, chère Hélène, sans amertume, mais en adhérant complètement.
PS : Depuis que j’ai découvert ton blog, grâce à un "bouffeur de yaourt", je me régale chaque jour. Bravo !
Perso, non, je suis une bouffonne d’altruiste; mais je me soigne! J’ai au moins la lucidité de me rendre compte maintenant que passer son temps à faire la carpette pour les autres ne rend service à personne. Ni aux autres, ni à moi.
Bon, cela dit, je n’en suis pas encore au stade d’application. Je médite sur le sujet, c’est déjà pas mal. Et j’ai l’avantage d’avoir un Prince qui me montre l’exemple en étant égoiste à plein temps. Et qui m’aime encore plus quand je dis non et j’envoie paître. Même à lui.
Sur ces bonnes paroles, je vais aller voir si personne n’a besoin de rien. Après, j’irai me faire un thé.
[Mode Egoïste] Pas mieux [/Mode Egoïste]
Incroyable..!! chez moi aussi, je suis l’égoiste officielle depuis que je suis née ! Alors que moi aussi, j’estime qu’il y a une très nette différence entre égocentrisme et égoisme, et qu’effectivement il est important de faire attention a soi, tout autant qu’aux autres.
Je me suis donc délectée à la lecture de ton billet que je songe imprimer en A3 pour l’envoyer à toute ma famille…!!!
A l’inverse de toi moi dans ma famille on me dit depuis des années "mais soit égoiste!!!!". Je n’arrive pas à faire des chose vraiment rien que pour moi et me faire passer en premier… (je préfère faire le ménage pour pas que ma mère ait à le faire et me casser le dos en dos plutôt que de rester allongée comme le médecin me l’a dit).
Mais je suis pourtant persuadée, comme toi, qu’il faut l’être pour se préserver et pour être bien parce que comme tu l’as également dit, finalement…. on vit 24h/24 avec nous-même!
Je suis en plein d’apprentissage d’égoisme en ce moment, j’apprend à dire "non" aux choses auxquelles je n’ai pas envie, à me faire des plaisirs…. mais je prend tous les conseils !!! ^_^
Roh la la Hélène…Je suis affreusement égocentrique.
Je parle de moi tout le temps :-D
Et le pire c’est que personne ne me dit rien à ce sujet : je mets tellement tout en scène qu’on a l’impression que ma vie est en roman (alors qu’en réalité, il ne s’y passe presque rien : qui a oublié que je vis dans un haut lieu de la paumitude????)
L’avantage, c’est que je sais aussi écouter les autres et que j’aime au pire donner un coup de main, au mieux aider. Ca doit être pour ça que personne ne m’a étouffée avec un traversin :-)
Bref tout ça pour dire, j’adhère complètement à ce billet.
Tu as remarqué comme j’en profite pour parler de moi? ;-)
oula on touche des sujets sensibles la… Ma mere a tres longtemps ete la pour tout le monde, sauf elle meme. Sacrifices en tous genre, tout le temps, vacances ou pas, week end ou pas. Resultats: maintenant qu’on est "grands" (ma soeur, mon frere et moi), ben elle envoie tout balader et passe dans l’autre extreme du genre "j’en-ai-rien-a-foutre-des-autres-y-compris-maris-et-gamins-et-je-me-fait-plaisir". Ok j’exagere un peu, mais pour donner un exemple, elle vient de partir pour 3 mois en Islande pour faire cuistot dans un resto (formation gestionnaire a l’origine), sans meme en avoir discute avec mon pere.
Tout ca non pas pour deballer mon linge sale (meme si c’est un peu ce que j’ai fait, je m’en excuse), mais pour dire a toutes celles qui disent ne pas se positionner en premiere position dans leurs propres vies que c’est quelque chose d’essentiel pour s’epargner plus tard le coup de blues des 40-50 ans.
Je sais, j’en suis tres loin des 40 ans, mais comme ca j’ai 20 ans pour mettre ces beaux principes pleinement en application ;)
Par chez moi, où la culpabilisation d’autrui est une spécialité familiale, c’est extrêmement difficile d’être égoïste, parce qu’on te le fait sentir immédiatement… Et comme j’ai de très fortes prédispositions à la culpabilisation… ça marche drôlement bien sur moi !
Du côté de la belle famille, il semblerait que ça soit le cas aussi…
Je pense qu’il va donc falloir qu’on fasse quelque chose, le chéri et moi, pour éviter d’avoir à passer tous nos week ends chez les uns ou chez les autres (dans des trous perdus, soit dit en passant) sans éprouver trop de remords…
Et je pense que ça nous permettra d’apprécier davantage les moments où on aura choisi d’y aller !
Rolalaaa, Vivian, tu m’étonnes qui faut vous garrder vos week ends ! C’est hyper important, quand est-ce qu’on se voit, avec son amoureux, si on est toujours avec d’autres ??
Malyse et Loulette je vous souhaite la bienvenue parmi nous ! Vos commentaires sont super intéressants, merci beaucoup !
Deedee nous avons été élevées un peu de la même façon je pense, et les relents de jansénisme du 19ème siècle n’étaient pas bien loin…
J’aime bien l’idée d’autoïsme, Anna ;-) C’est vrai que ce que j’appelle de l’égoïsme peut aussi être considéré comme de l’indépendance.
Anaïs j’aime beaucoup ta citation, j’ai tendance à pratiquer ce genre de chose ;-)
Entre 21h et 22h30, soit entre la fin des infos de BFM TV et l’endormissement comme une vieille buche du chéri ???? ;-)
Je suis un peu comme toi en fait pour ma part : je fais les choses si ça me fait plaisir, sinon, niet! Du coup, les gens savent que si je fais un truc, c’est avec le coeur. Et on ne me qualifie pas d’égoïste en plus, ce qui me convient plutôt bien.
Je pense qu’être égoïste et l’assumer rend sympathique. C’est en tout cas mieux que ceux qui se disent absolument pas égoïste alors que quand même…Il ya des gens, tu sais que systématiquement, ils prendront la meilleure place autour d’une table, dans une pièce, qu’ils choisiront la meilleure part du gâteau…Le pire, c’est qu’il arrive que leur entourage soit conditionné et qu"il abonde dans ce sens en leur laissant la meilleure part de tout.
Ah oui ça c’est du mauvais égoïsme, on est d’accord Nadia. J’ai horreur de ça, les gens qui pensent que tout ce qu’il y a de mieux leur revient de droit…
Je trouve que c’est vital pour une femme de passer par l’apprentissage de s’ecouter soi, de savoir ce dont on a vraiment envie, sans se laisser influencer par les parents/enfants/amis/maris…les hommes sont plus naturellement egoistes c’est juste aussi, et aujourd’hui ou les femmes ont désormais droit à cet egoisme, reste encore les poids du passé ou la femme doit savoir s’effacer au profit de sa famille. Moi je suis en pleine crise de me trouver moi, et c’est dur, mais je vois un petit debouché en ce moment, et je me sens tellement plus en accord avec moi-meme.
Je suis la première à ne pas me forcer si je sens que je n’ai pas envie d’aller à une soirée, chez des amis,pour moi les vrais amis sont ceux qui comprennent ce genre de choses et qui ne demandent pas d’excuses valables. Beau billet car on touche à l’essentiel de la feminité rien que ça!!
C’est vrai Pauline, le trop peu d’égoïsme est un problème surtout féminin ;-)
C’est chouette de découvrir le plaisir de faire des choses pour soi, à un moment de sa vie (bon évidemment c’est meiux de le découvrir à 20 ans qu’à 80, mais mieux vaut tard que jamais ;-)).
pareil que toi et Deedee, on dit depuis que je suis eptite que je suis egoiste, peut etre peut etre pas mais je vis bien.
je me fais plaisir quand j’en ai envie et puis voila! maintenant les autres j’y fais attention aussi faut pas croire:
si l’égoïsme est de penser toujours à son intérêt sans tenir compte d’autrui alors je suis très différente de toi et je ne suis pas égoïste.
par contre, si dans le mot égoïste, tu y mets une vraie dimension à s’occuper de soi et à vivre alors je dis souvent à mes ami(e)s que nous n’avons qu’une seule vie et il serait dommage de passer à côté. Là je suis totalement dans la mouvance.
si tu ne tiens pas compte des autres, tu passes un cap, ta liberté s’arrête où commence la mienne. Je ne suis pas égoïste avec mes voisins (musique à fond, fête, etc.) par contre je n’ai pas à en faire des amis. Le bonjour – bonsoir me va très bien.
la différence entre les amis et la famille est que tu les choisis et donc parfois tu les écoutes, aides, même si tu as prévu une après-midi hammam-thé-gâteau.
Par contre, leur vie n’est pas la mienne et vice et versa. Pas de communauté, pas d’immiscions, vive le partage et vivons d’amour et d’eau fraîche. J’aime pas trop les piques assiettes.
Mais mon plus grand acte d’égoïsme a été de vouloir changer de vie et de m’en donner les moyens. De passer d’une vie de cadre d’un cabinet d’audit à un CAP de cuisine.
Bizarrement les attitudes ont été très différentes mais souvent beaucoup de jalousie d’avoir eu le courage qu’ils n’ont pas et beaucoup d’égoïsme (le vrai). D’un seul coup, tu ne fais plus partie du même monde, argent, loisir, horaire, intérêt et j’en passe.
Peut être ton prochain sujet, la jalousie
ah ben oui, moi je suis un garçon, donc nous on nous apprend ça à l’école dès la maternelle, c’est pour ça qu’on y arrive si bien, après…
nan, c’est pas vraiment comme ça que ça se passe, je crois… trop longtemps, l’éducation voulait que la femme soit au service de son petit homme adoré – ce qui, Entité-surréaliste merci, a bien changé!
avec ma Princesse, il y a les moments où on nous sommes l’un sans l’autre, évidemment… et ces moments-ci, chacun fait ce qu’il veut (dans la limite de l’approbation mutuelle, évidemment, on reste dans la fidélité par exemple!)
la seule différence, c’est que pendant bien longtemps, c’est l’homme qui choisissait ces moments sans l’autre, en fonction de ses desiderata à lui… je crois que c’est ça qui a changé!
je ne me prive pas pour planifier des trucs sans elle, il n’y a aucune raison pour qu’elle n’en fasse pas de même! (je dois bien l’avouer, je ne suis pas sur d’avoir toujours pensé ça!)
ainsi, si elle me dit "je meurs d’envie de repasser le linge, ce soir", eh bien je ne vois pas en quoi je dois la déranger, et je m’installe sans faire de bruit devant le foot pour lui laisser son espace d’égoïsme… (nan, là je plaisante, évidemment…)
Le trés grand René Char (immense poéte français) a dit un jour qu’il n’y a que deux conduites avec la vie:ou on la rêve, ou on l’accomplit. Moi, par exemple, j’ai choisit de l’accomplir, de ne laisser personne décider à ma place, de ne laisser personne m’enlever ce pour quoi je me bats depuis toujours: avoir le choix. L’égoïsme, le bon, intervient dans ma vie de tous les jours. Je pense à moi d’abord, si le choix que je fais va contribuer à mon enrichissement ou non, et sutout si je suis en accord avec moi. A partir du moment où je pense que ce que je fais est juste, c’est que ça l’est vraiment. De toute ma vie, je n’ai jamais rien fait qui m’empêche de me regarder dans un miroir. Je suis égoïste tout comme toi Hélène, comme vous toutes à priori, et je pense que penser à soi, être en phase avec ses désirs c’est être en harmonie avec les autres, par ricochet.
Ton billet est une petite merveille, Hélène, si je peux me permettre…
Comme toi, je me nourris beaucoup des autres, j’aime, j’ai besoin, des autres, amis, parents, collègues, inconnus…
Et pourtant, je pense qu’il faut d’abord s’aimer et se faire plaisir pour aimer et savoir faire plaisir aux autres. Et ça suppose peut-être un peu d’égoïsme, ou ce que la société nomme comme tel…
Beau commentaire Laure ! René Char avait raison, je m’efforce comme toi de ne plus être dans le rêve mais dans l’accomplissment, ce qui implique de penser d’abord à soi, sans pour autant négliger les autres.
Merci Clarchen, je suis touchée ;-)
Le chemin menant vers un égoïsme sain et assumé est long et sinueux.
Mais une fois qu’on l’a parcouru, on est soulagé, délesté, déculpabilisé, et nos relations avec les autres s’en portent bien mieux. A mon sens c’est une façon de devenir adulte.
Merci Hélène d’avoir choisi ce sujet….
En ce qui concerne les obligations familiales et sociales, j’applique parfaitement tes principes, je suis très égoïste ;-) Je me force très peu à faire telle ou telle chose parce que "c’est comme ça, il faut aller dîner chez les machins, inviter les untel, aller voir les beaux-parents, fêter le Nouvel An, la Saint-Valentin", etc.
Par exemple, une de mes amies très proches a fêté pendant des années ses anniversaires en invitant 50 personnes. Je n’aime pas ce genre de soirées, je n’y suis quasiment jamais allée, je préfère la voir en plus petit comité. Je ne crois pas qu’elle m’en veuille.
On se prend facilement un « Mais enfin, un anniversaire c’est une fois par an, tu pourrais faire un effort » en pleine tête, mais finalement, si on joue le jeu, il y a un truc comme ça chaque semaine. Si on n’aime pas ça, c’est salutaire de ne pas s’y plier !
Alors forcément certaines personnes s’éloignent, mais dans ce cas je crois qu’on ne se comprenait pas suffisamment et que c’était inéluctable. D’autres comprennent même si elles ne fonctionnent pas pareil, ces personnes sont précieuses.
Mais de toute manière, je ne trouve pas ça gentil ou altruiste de se forcer à faire les choses pour les autres. Je veux dire que si je sentais que quelqu’un acceptait de faire quelque chose avec moi par obligation et pas par envie, je me sentirais profondément humiliée.
La seule chose qui m’embête, c’est de faire vraiment du mal aux autres, ça j’essaie d’éviter.
Un sain égoïsme ; voila ! J’ai toujours proné cela.
La pratique n’a pas toujours suivie.
Les restes judéo-chrétiens ont la vie dure. Et surtout le lègue du christianisme, passé à travers le 19° s. bourgeois ; où prime la façade. On est des gens bien, qui faisons le bien, en briquant son auréole en toute humilté surtout. Derrière c’est une autre paires de manches, mais si la façade est bonne, tout va.
Ben oui, ça a la peau dure, chez beaucoup ; mais ça disparait un peu, devant l’actuel vogue de l’épanouissement personnel.
Maintenant, l’épanouissement personnel est un devoir, ainsi que l’indépendance.
Un coup de barre à droite, puis un coup de barre à gauche, quoi ! ça a toujours été cela les évolutions…
L’épanouissement personnel (le sourire américain…), obligatoire ; c’est surement aussi dur à vivre que les façades du 19° s.
Je trouve que la phrase "aime ton prochain comme toi-même", a beaucoup à nous dire.
Combien faut-il s’aimer, pour aimer vraiement ; et aussi se pardonner soi-même, pour pardonner aux autres….
Quant à ces messieurs… est-ce le résultat d’une éducation de presque petits rois, côté maternelle + de fierté paternel pour l’héritier du nom…. ça perdure de façon sous-jacente….Et aprés le pli est pris pour un plus grand égoïsme ? ? ?
Dis Hélène, tu n’avais pas écrit un article hier au soir sur des adresses qui aurait disparu…? aurais-je rêvé ?
Hi hi, en fait j’ai séparé le Guide du Paris facholandien en plusieurs parties, d’où certaines apparaitions intempestives hier soir ;-) C’est dans la rubrique du même nom ;-)
Je pense à moi, pe etre parfois trop…
Mais c’est comme ça que j’arrive à me retrouver.
Ma vie jusqu’à il n’y a pas longtemps était celle d’une môman. (ils sont grands maintenant et ont moins besoin de moi). J’avais un principe : ne pas me priver de quelque chose qui me faisait plaisir (shopping, ciné, resto, cop’s etc…) à cause des enfants ou de mon mari, d’ailleurs….
La frustration est très très mauvaise. Et je connais trop de personnes à qui on a dit : "Après tout ce que j’ai fait pour toi… tous ces privations, ces sacrifices " Je trouve ça horrible de reprocher à un enfant de s’être sacrifié pour lui vous vous rendez compte du sentiment de culpabilité qu’il doir ressentir ? Je n’aurai jamais voulu ça pour les miens et aujourd’hui, à l’inverse quand ils sortent, ils le font en toute bonne conscience : j’ai montré l’exemple et je ne pourrai jamais leur reprocher de ne pas se "sacrifier" pour moi.
Alors oui, je suis égoïste, mais par amour…
Alors
Excellente manière de voir les choses et de les faire coco ! Effectivement les choses que l’on fait pour vous et que l’on vous reproche ensuite, il n’y a rien de pire. Il vaut mieux ne rien faire du tout.
Les lundi se suivent et ne se ressemble pas voilà un sujet plus profond que la lunette des toilettes, quoique ;-)))
bahh j’apprend à être égoiste… un peu.
Mon homme me repète souvent qu’on est obligé à rien… Mais si j’assimile le concept je dois bien reconnaitre que c’ets lentement… J’y peux rien c’est de famille, mon père est de loin le pire que je connaisse dans le genre, cet homme est trop gentil !
C’est bizare mais penser aux autres avant moi (enfin à mes proches pas à toute la planète non plus hein) ne me frustre pas… Je prend du temps pour moi, je sort si j’en ai envie, j’achète des fringues si je veux.
Il n’empêche que participer au mieux au bien de mes proches et à l’équilibre autour de moi participe au mien d’équilibre.
Je crois que j’ai aussi la chance d’évoluer dans une famille et avec un homme qui n’abuse pas de ce genre de comportement. Nous savons ne pas demander toujours et laisser aux autres un peu de temps pour eux.
Par contre j’ai une facheuse tendance à trop parler de moi (je déteste chez les autres donc je me soigne mais la tendance est dificile à bannir) décidemment aujourd’huis j’ai tout faux ;-)))))
Bonjour Hélène,
Voilà ce que font 2000 ans de civilisation judéo-chrétienne,
Un garçon qui ne pense qu’à lui : c’est un homme – Une fille : c’est une égoiste
Un garçon qui multiplie les aventures : c’est un homme – Une fille : c’est une "salope"
Un garçon qui ne fait rien chez lui : c’est un homme – Une fille : c’est une feignasse
Un garçon qui travaille beaucoup : c’est un homme – Une fille : c’est une "carriériste"
etc…..etc…….etc……..
Ce que toi, tu appelles égoisme, moi je l’ai appelé LUCIDITE et j’ai beaucoup gagné dans le changement de vocabulaire……..
Moi j’ai eu du mal avec les termes de "sale caractère" ! c’était quoi avoir un sale caractère, et bien, avec le recul, c’était tout simplement le fait de ne pas se conformer au moule !
Allez continue à nous offrir autant de lucidité, et d’humour, les deux alliés des femmes d’aujourd’hui. Une excellente journée à toi et à toutes les égoistes du monde !!
Moi, je debute tout juste dans le monde de l’egoisme. Mais je suis bien resolue a perseverer :-D
Pendant des annees, l’education (le conditionnement ?) inculquee par mon entourage a eu le dessus. En gros, voila les grands preceptes :
– il faut que tu previennes les desirs de l’homme a cote de toi (ton pere, ton frere, ton mari, ton cousin, ton oncle). Tu n’existes que pour les servir, apres tout.
– il faut aussi que tu obeisses a tes ainees.
– il faut que tu partages avec les plus jeunes ( voire que tu leur donnes tout, surtout si ce sont des garcons, ils en ont plus besoin que toi. Si ce sont des filles, on s’en tape)
– s’il y a quelque chose qui ne va pas, c’est focement de ta faute, d’ou veux-tu que ca vienne…
– des que tu te fais plaisir, surtout sens-toi coupable : ca veut dire que tu pourrais faire plaisir a quelqu’un d’autre a la place, mais que, par egoisme, tu ne le fais pas. Tu penses a toi en premier. Honte a toi !
J’ai essaye. Pendant des annees. J’ai culpabilise des nuits entieres. Je me suis faite engueuler un nombre inclaculable de fois ( "Comment ca, encore avec un livre ? Pourquoi tu ne le laisses pas a ton cousin ? Tu ne pourrais pas faire quelque chose d’utile, non ?". Enfin, j’ai jamais reussi a culpabiliser parce que je lisais un bouquin, mon cas n’est peut-etre pas desepere. ;-) )
J’ai compris un truc : ce n’est pas en essayant d’etre un fille rentrant dans ce moule qu’on m’aimerait plus. Ca a l’air con, hein, mais j’ai mis du temps…
En etant comme ca, non seulement, on se fait ecraser par les autres (qui n’ont pas oublie d’etre egoiste, eux), mais en plus, on devient completement frustre et aigri, jusqu’a en devenir detestable. J’en croise regulierement des exemples.
Alors, j’ai fini par me resoudre a essayer de vivre pour moi.
En n’acceptant plus les choix qu’on a fait pour moi, pour mon bien, dans l’espoir d’obtenir l’approbation des autres.
En me faisant plaisir moi-meme, parce que sinon, les autres n’y pensent pas forcement, et que du coup, je suis frustree, et que je ne suis pas des plus agreables dans ces moments-la.
En acceptant d’avoir des defauts.
En acceptant de ne pas plaire a tout le monde.
En N’ESSAYANT PAS de plaire a tout le monde.
Je crois que c’est bien ce que tu as voulu dire par egoiste, non ?
Ben n’empeche que c’est plus facile a dire qu’a faire… :-D
en fait en vous lisant je ne suis souvenue que petite on reprochais d’être un monstre d’égoisme…
Alors que sincèrement le bien des autres a toujours eu une importance particulière, je suis engagée je l’ai toujours été, je ressens les autres, beaucoup.
Ce qui ne m’empêche absolument pas d’assumer ce dont j’ai envie et ce que je pense dans les limites de la paix sociale. De dire non quand il le faut, et de me battre jusqu’au bout pour ce que je veux.
Mais je ne vois pas pourquoi penser d’abord aux autres voudrait dire que je ne dois pas penser à moi?
Finalment je ne sais plus quoi penser suis-je égoiste dans le bon sens du terme, je ne crois pas…?
Aaaaaaaah pour une fois que je suis en accord avec le commentaire juste au dessus du mien !
200% avec Lucette.
En ce qui me concerne, c’est le blog, depuis plus d’un an, qui m’a aidé à me reconnecter avec moi même, m’écouter, donner mon avis, m’étendre si je le veux, censurer les commentaires et les sarcasmes des fâcheux, ….
Et j’en suis persuadée, c’est quand on sait que l’on s’est assez occupé de soi que l’on peut le mieux donner aux autres, parce que l’on a pas l’impression de se priver de quoi que ce soit, de se sacrifier ou de s’amputer.
Mon Dieu, je me rends compte que mon post est tres egoiste : je viens de passer 35 lignes a parler de mon nombril, a des gens pas forcement interesses par ce que je raconte.
Mais bon, on va dire que si on est en train de lire tous ces commentaires, c’est qu’on est tous interesses, non ?
;-)
Kabibi ton post n’est absolument pas égoïste, tu racontes ton expérience du sujet en cours, rien de plus normal ;-) Tu as du mérite de t’en sortir, avec une éducation pareille !
Sasa je suis aussi d’accord à 200% avec toi : on ne peut pas donner aux autres si on ne s’est rien accordé à soi avant, ou alors dans quelle frustration et quelle peine…
Sophie202 tu m’as tout à fait l’air de pratiquer le bon égoïsme, rassure-toi ;-))
Lucette je te souhaite la bienvenue parmi nous ! Moi aussi on m’a beaucoup accusée de "sale caractère", maintenant je sais que c’est ce qu’on dit aux gens qui ne sont pas aux normes ;-)
J’adore cette photo, elle me fait mourir de rire, elle est vraiment sympa. C’est une image de la pub pour le parfum du même nom il me semble.
Pour ce qui est de l’égoïsme, je suis entièrement d’accord avec toi. Cependant avec le même bémol, il faut savoir s’occuper et s’interresser aux autres. Mais la vie est courte et elle passe à vitesse grand V alors il faut en profiter. Certes, on ne peut pas toujours faire ce qu’on veut mais il faut savoir penser à soi. Dans mon boulot, je passe mes journées à m’occuper des autres, j’adore ça et ça m’apporte beaucoup, mais ça me montre aussi qu’il faut profiter. Alors quand j’ai du temps je me le reserve pour pouvoir profiter de mon mari, des gens que j’aime et surtout faire ce que j’ai envie. Aussi je ne pense pas que nos points de vue soient ceux de femmes égoïstes mais de femmes modernes. Aujourd’hui, la majorité des femmes travaillent autant que les hommes, ce qui n’était pas le cas il y a 30 ans. Nos mère accordaient tout leur temps à leur mari, enfants, maisons, famille etc… L’Homme, travaillait et faisait vivre le foyer, mais la femme était chargée de le faire "tourner". Maintenant, les femmes travaillants autant que les hommes, elle ne veulent pas être en plus des "esclaves" à la maison et c’est bien normal. Autrefois c’était les hommes qui étaient "égoïstes", mais on trouvait ça normal parce qu’il travaillaient dure et de retour à la maison, leur besogne faite, ils rentraient se mettre les pieds sous la table à la maison, pendant que "bobonne" executait leur moindre éxigence, normal, la femme était "entretenue". Je mets bien tout entre guillemets car je caricature, bien entendu, je ne voudrai pas que l’on me fasse dire ce que je ne dis pas ! Bref, aujourd’hui les femmes, veulent aussi avoir la paix à la maison, comme les hommes il y à quelques années. Fini la femme soumise qui fait tout ce que tout le monde veut qu’elle fasse, les femmes d’aujourd’hui savent dire "merde" à leur mère et à leur belle-mère si elles les ennuient avec leurs conseill de ménagères et mères parfaitent. A mon avis, c’est plus une évolution dans la manière de vivre des gens, les hommes aujourd’hui n’hésitent plus à mettre la main à la patte à la maison, mais ils n’ont plus vraiment le choix non plus. Sincèrement, je pense que nous sommes plus des femmes modernes qui vivont avec notre époque que des femmes égoïstes…
J’avais oublié dans mon commentaire précédent : le sacrifice, se sacrifier. Ces mots me font HORREUR ! ! Une espèce de sournoiserie malsaine, qui vous met en dette ad vitam.
Choisir librement sa vie, ce n’est pas être égoïste, entièrement d’accord avec toi Hélène!
Mais c’est vrai que ça demande un effort particulier. Cet hiver par exemple, on est partis en vacances avec des potes en Guadeloupe, au moment des fêtes de fin d’année. Ben quand même, j’ai eu l’impression de trahir un peu ma famille en étant absente pour Noël, alors que les fêtes de famille ce n’est pas du tout mon truc!
Je pense que c’est un peu la même chose pour les célibataires qui l’ont choisi, ou pour ceux qui n’ont pas d’enfants ( ben faudrait quand meme y penser, m’a -t-on encore dit avant-hier)
Les gens qui pensent à ntore place, franchement , je les préfèrerais un peu plus égoïstes, mais dans mon extrême méchanceté je me dis que s’ils dépensent autant de temps et d’énergie à juger les autres, c’est que leur propre personne n’est pas assez intéressante!
Tiens tiens, je me rends compte en lisant tous les messages, que hier, j’ai vachement été égoïste : j’ai profité à fond de ma journée "fête des mères" qui, une fois n’est pas coutume, s’est passée dans le calme et la sérénité… et n’ai pas appelé ma mère pour lui souhaiter la sienne.
Et la meilleure (il a fallu que je me soigne, après près de …t’huit ans de culpabilité, voui c’est long mais on en guérit!), c’est que … je ne culpabilise même pas !
Savoir dire non est quelque chose de très salutaire. Quand je dis oui, c’est vraiment oui et j’ai des défauts mais pas celui de l’hypocrisie.
Pendant longtemps je me suis "forcée" (notamment pour les sorties dans la belle famille) puis j’ai réalisé, notamment grâce à des problèmes de santé, que la vie il fallait d’abord la vivre pour soi et que certes les autres c’est important mais que finalement c’est personnellement que l’on a à vivre sa vie.
Alors, je m’investis quand je l’ai décidé et pour moi ce n’est pas de l’égoïsme mais seulement se respecter soi et son ressenti.
Très intéressant ce sujet.
Entre nous, les personnes qui ne font pas les choses de bon coeur, ça se sent.
j’ai toujours érigé l’égoïsme dont tu parles en règle de vie et le temps passant je n’ai qu’à m’en féliciter! Positive, optimiste [ bon Ok ça on ne choisit pas c’est la nature] et égoïste, elle est pas belle la vie! Bravo Hélène!
Capucine, il est vrai que les choses faites à contrecoeur se sentent, mais une éducation au sacrifice réussie rend ces efforts 100% invisibles. ;o)
Ce n’est pas le tout de faire les 4 volontés d’autrui, encore faut-il faire croire que c’est un choix librement consenti.
Sinon, ce serait un tel manque de savoir-vivre ;o).
J’ironise, mais on en a vu, des gens élevés de cette manière. Je me souviens de quelques camarades de classe, brrr. ça donne de bon sujet de romans et de bons scénarios…
Comme ton billet est juste !
Alors pour parler de moua :-) puisque c’est le sujet (non ? ah bon), moua donc je suis un monstre d’egoisme, au sens ou tu l’entends et peut-etre meme un petit peu plus encore ;-)
Apres avoir entendu ma mere bougonner toute mon enfance sur l’air de "dans la vie on n’est pas tout seul, ma pauvre cherie, tu verras, on ne fait pas toujours ce qu’on veut…", ce qui etait d’autant plus agacant que personne ne lui demandait rien et qu’elle s’imposait des contraintes toute seule, j’ai decide tres jeune que MOI je ferais ce que JE voudrais, quand JE le voudrais et seulement SI je le voulais.
Et je ne demande ni l’avis ni l’approbation de personne, ce qui me vaut a moi aussi d’etre "un sale caractere" !
Il est virtuellement impossible de me culpabiliser sur le dejeuner dominical rate chez tante Machine et sur les Noels passes a 6000km de maman et belle-maman. Personne ne va mourir de chagrin, et il vaut mieux m’avoir en carte postale qu’a tirer une tete de 6 pieds de long a table.
Idem pour la "copine" dont tu parles, celle qui n’appelle que pour raconter sa vie et qui apres deux heures de conversation raccroche sans meme te demander de tes nouvelles : celle-la, c’est la reponse-type "allo, oui… j’etais sur le point de sortir, je ne peux pas te parler".
Comme mon mari est pareil, on a une sacre reputation d’egoistes, du genre "ceux-la il ne faut rien leur demander, ils n’en font qu’a leur tete". On est pourtant capables de se mettre en 4 pour aider un copain dans la mouise, on n’est pas avare de soutien quand on nous en demande, on essaie autant que faire se peut de ne pas faire de mal autour de nous… mais on vit comme on l’entend, point barre.
Ca fait forcement un peu le vide, surtout au niveau de la famille et de la belle-famille, eternelles pourvoyeuses d’enquiquineurs. Mais ceux qui restent sont sur la meme longueur d’ondes, et est ce que ca n’est pas un peu le but au fond, de s’eloigner des gens et des situations qui nous polluent la vie ?
Tu te doutes bien que je suis hyper d’accord avec toi Mithra ;-))
Je pense aussi qu’il faut fuir les gens toxiques et ne pas se forcer à fréquenter des personnes qui n’en valent pas la peine, ou nous pourrissent la vie. Celle-ci est trop courte.
Je tiens quand même à préciser, pour celles qui me rappellent qu’il faut penser aux autres, que je suis très empathique et soucieuse du bien-être des autes. Mais quand je veux, on ne m’imposera rien ;-)
Est-ce que se servir en 1er et prendre la plus grosse part du gâteau quand on sait que son mari l’aime moins que vous c’est de l’égoïsme?
Parce que si c’est le cas je suis une grosse égoïste!!!!
Le sens du sacrifice m’est très étranger, à moi aussi ; ce qui n’interdit pas d’être altruiste, d’ailleurs. L’égoïsme dont tu parles, Hélène, me semble sain et salutaire. Quelqu’une, dans les commentaires (j’ai la flemme de chercher), parlait de devenir adulte. D’accord ! Je crois que j’ai commencé à me sentir adulte et à l’assumer quand j’ai appris à dire non. Se libérer des obligations et privilégier le plaisir, c’est juste. C’est éviter de faire les choses à contrecoeur, c’est être pleinement dans le présent, c’est être présent, simplement. Autant j’adore l’humour qui bourgeonne ici, autant dans les relations humaines de base je suis une supportrice (ça se dit ?) du 1er degré. Donc savoir dire non, ok, mais aussi poser de vraies questions, où on acceptera aussi un non s’il se présente et sans le prendre mal.
Hum, suis-je claire ? En tout cas merci pour ce billet et toutes ces expériences.
Mon grand âge aidant (voui, j’ai dépassé les 73 ans); j’ai abandonné avec plaisir TOUTES mes activités bénévoles.
Le 1er janvier, j’ai pris la décision de ne faire cette année que ce qui me plaira. Et je m’y tiens depuis presque 6 mois.
Que c’est bon !!!!!
Je reviens d’un voyage en Ecosse, suivi ce dernier we d’une invitation chez mon 2ème fils qui fêtait ses 50 ans. we parfait, avec amour – les enfants, les petits-enfants, le Zhom aussi, et des amis pas revu depuis longtemps. Diner fin samedi soir, et barbecue le dimanche.
Mais aussi les nouvelles activités rien que pour moi : l’art floral, la chorale, les expos
et aussi bc de cuisine, des découvertes gustatives, l’essai de nouvelles saveurs. En plus, le Zhom apprécie !
Be@trice vient de laisser sur mon blog un commentaire qui m’a fait sourire… Je cite : "As-tu lu le billet d’ H’hélène aujourd’hui ? sur l’égoïsme ? Vos deux billets sont complémentaires . serait-ce un signe des temps ?"
C’est drôle car à la lecture de ton billet tout à l’heure je m’étais précisément fait la même réflexion… (le lien vers le post en question est à droite de ma signature !)
L’égoïsme a été, à mes yeux, pendant de longues années la tare star! mon éducation, le souci de ne pas heurter etc etc… m’ont fait avaler mille couloeuvres, me rendre à mille invitations sans aucune envie.
J’ai déménagé l’année dernière, me suis rapprochée de ma famille qui a voulu "me vampiriser", Erreur salutaire.
L’égoïsme est à mes yeux, une vertu essentielle! que je pratique assidûement et avec délectation. Bien sûr, je suis devenue une étrangère pour certains, le vide s’est fait, mais…. qu’est ce que c’est bon !!!
Par contre, concernant mes enfants…. il y a encore du chemin à parcourir. Mais, nous avons un tel respect de l’un et de l’autre, que je ne me sens aucunement obligée avec eux.
le billet de Plastie & Cie sur son site (oui, il m’a beaucoup émue) lu après ceux d’Hélène m’ont profondément remués car ils sont, chacun à leur manière, le renvoi des réflexions qui me minent depuis si longtemps. Tout donner ou en tous cas, le meilleur de soi aux autres, ne rien attendre en retour mais quand rien n’arrive jamais, on se lasse, on culpabilise…a t’on suffisament fait, que n’a t’on pas dit,…? la vie est un ramassis de non-dits et de contraintes qui nous font souffrir au quotidien.
Et puis arrive le jour où, sans raison et c’est mon cas, on se "réveille" et on se dit que le temps où l’on acceptait tout sous pretexte d’éducation essentiellement, est révolu. Today is my day !
J’ai radicalement changé de caractère et de comportement…ah ! on fait le vide autour de soi et ne restent que les "vraies relations"…même la famille ne comprend plus et se demande quelle mouche m’a piquée…courtoise et bien éduquée, je pense, je n’accepte plus grand chose à moins que j’e n’y ai participé. La seule personne avec laquelle je compose parce qu’il s’oppose rarement est mon mari . Il s’intéresse à tout ce que je fais, participe et je n’ai aucune raison de lui être désagréable en plus !
Je partage aujourd’hui avec ceux qui répondent à mes avances et refoule tout ce qui m’est imposé ; ainsi, il y a de moins en moins de contraintes
En bref, je dirais aujourd’hui que seul mon patron est "en droit" d’exiger de moi puisqu’il y a une contre partie financière.
j’ai du mal à être égoïste et ça me pourrit la vie car toujours à l’écoute des autres je m’oublie moi même par moment….mais que faire??? des médicaments pour l’égoïsme? je pense qu’avec l’age et les deceptions j’y arriverai!!!
Depuis que je suis toute petite on me traite d’egoïste, la reflexion préférée de mes cousines : "C’est pas pour rien que t’es fille unique toi !"
Il y a pas un mois une d’elle a remis ça au téléphone : "pourquoi tu monte pas voir tes parents plus souvent ? Tu sais que ton père à besoin de toi !! (maman est très dépendante)"
Ben oui je sais, mais paradoxalement j’ai envi de me préserver, les voir trop souvent me fait souffrir, et j’ai besoin de ces 1000km qui nous sépare (on se téléphone quand même 3 fois par semaine). D’ailleurs mon père le sait très bien et est d’accord avec moi, c’est ma vie que je vis pas celle de mon père.
Je suis peut-être un monstre d’égoïsme, mais il en va de ma santé physique et moral !!
(désolée pour ce deballage, mais desfois ça soulage)
Laurette, tu as de la chance que ton père reconnaisse que tu as ta vie à vivre et pas celle des autres, mêmes des êtres les plus chers…mon père est un monstre d’égoïsme et comme toi, heureusement que 1000 kms nous séparent…mais il n’admet toujours pas mes refus systématiques à des décisions qui n’engagent que lui et son autoritarisme a bouffé nos relations.
Je ressens les mêmes choses que toi, de la souffrance, parfois du désespoir mais aussi de la culpabilité parce que j’aime mon père malgré tout mais tant pis ! Ma Vie est devant…ce qu’il y a derrière est trop douloureux. Merci d’avoir partagé cet instant de ta vie avec nous ; instant qui m’a permis de réaliser que je ne suis pas seule dans ce cas. Ca ne rasssure pas ; ça aide….
Bah, la vie n’est pas plus facile parce qu’on est gentille. J’ai encore l’art de me mettre dans des positions pas possibles (le repas où je ne veux aller sous aucun prétexte et où je n’ose pas dire non), mais je me soigne!
ode à l’égoïsme
lequel/laquelle d’entre nous ne s’est pas entendu ou n’a pas entendu dire "pense plus à toi, fais le pour toi, sois plus égoïste" ???? hein ???? combien d’entre nous ? La preuve qu’il faut l’être un minimum, de quoi vivre en paix tout simplement.
Depuis que je suis citoyenne facholandienne, je m’offre une beauty session une fois par semaine, la totale, 3h dans la salle de bains, et je n’y suis pour personne. C’est de l’égoïsme ? prendre soin de soi c’est mal ? Bah du moment que ça ne fait souffir personne …
Je trouve que les gens qui savent se gater eux même sont justement intéressants, ils ont compris au moins une chose, et sont moins dans le paraître. Ils assument … et ça c’est plutôt agréable.
L’autoïsme est parfaitement choisi je trouve pour désigner cela :o)
Je suis fille unique et je pense que forcément, j’ai une forte tendance à être égoïste.
Je pense qu’il ne s’agit pas de mauvais égoïsme (j’espère!)… Je pense que je n’assomme pas les personnes avec qui je prends le thé avec mes histoires (heuu…)
Surtout, je me mettrais en quatre pour mes amis; pour les aider ou leur rendre service, c’est un truc que j’ai toujours fait. Parfois, ça m’a joué des tours, mais somme toute assez rarement (une ou deux fois, pas plus).
Il faut avouer que je choisis mes amis, c’est vrai, il y a un certain nombre de personnes que j’ai évacuées de ma vie parce que j’estime que la vie est trop courte et qu’on n’a pas de temps à perdre en se créant des obligations donc, non, à part ma meilleure amie, je ne revois aucun de mes amis de lycée, par exemple.
Et puis, quand je vais voir des gens, c’est aussi parce que ça me fait plaisir, mais j’avoue que j’ai beaucoup de mal à dire "non". C’est un truc que j’apprends petit à petit sous les conseils de ma maman qui s’en est pris plein la figure avec ses "amis" à qui elle a rarement su dire non…
Laurette et organpipecactus je vous comprends, moi aussi il m’arrive de culpabiliser comme une malade, malgré mes airs fanfarons. C’est avec famille qu’il est la plus difficile d’être égoïste, quand on les aime (ce qui est mon cas), mais souvent très nécessaire.
Les relations familiales ne sont pas le tapis de roses qu’on veut nous faire croire, c’est très difficile, ce sont des gens qu’on n’a pas choisi, mais dont on est magré tout très proche. C’est pourquoi ça fait mal de leur faire du mal, même si on a souvent besoin de distance.
Titine sois la bienvenue parmi nous ! A mon avis penser à soi en premier est en grande partie une question d’âge, patience, ça viendra ;-) Mais savoir que ça existe est important, ça aide à évoluer.
Bé@trice j’ai beaucoup aimé ton commentaire, et je trouve ta démarche super ! ;-)
Marion non ce n’est pas mal du tout, tout ça, bien au contraire !!
Delphinoid tu en m’a jamais saoûlée avec tes histoires pendant un thé, et il me paraît évident que tu es une fille hyper altruiste, et super équilibrée.
Allez, je file chez Plasie, ça m’intrigue cette histoire ;-)
Hélène, j’imprime de ce pas ton billet et m’en vais le poster à ma maman… c’est hallucinant, mais elle va avoir 61 ans et vit toujours pour et par son mari (mon popa, que j’aime quand même) ; elle s’est mariée à 18 ans donc est sortie des jupes de son père pour tomber dans celles de son mari… la situation est dramatique car après avoir élevé 5 enfants elle pourait enfin profiter de la vie ; bein non, elle occupe son temps à attendre son époux et à se décarcasser pour lui faire plaisir !
En réaction j’ai trop souvent pris le contrepied par rapport à mon propre mari, mais les gènes sont là, à l’affût, prêtes à bondir ; et du coup, avec les amis, j’ai tendance à faire plus que ma part, à dire oui quand il faudrait dire non…
Finalement, ton billet, je l’imprime en double : un pour ma maman et un autre pour moi, que je vais faire encadrer pour me souvenir que l’égoïsme est une qualité salvatrice !
Egoiste, moi ? Pas assez je pense. Des fois, j’oublie de mettre au centre de mes propres intérêts.
L’éducation y est surement dans quelque chose. Mais j’y travaille et l’âge aidant ainsi que les expériences font que j’arrive à me recentrer sur l’essentiel , MOI ;-))))
Ah cool Galla, je vais bientôt pouvoir vendre très cher des guides de développement personnel où j’expliquerai aux gens comment consacrer leur salaire à l’achat d’autobronzant plutôt qu’à des pleins de bouffe pour leurs famille nombreuse ;-)
CristL tout va bien, tu n’es pas perdue pour la cause ;-)
J’aimerais que les personnes qui se sacrifient, le fassent en silence et dans la joie!
Mais c’est rarement le cas! et l’entourage doit supporter des petites réflexions bien culpabilisatrices, ou des bouderies et autres comportements infantiles.
Je peux vous dire que c’est du vécu et que ça laisse des traces!
Aussi, je suis égoïste et c’est délicieux!!
NB: j’ai un mari,une fille et beaucoup d’amis qui n’ont pas l’air de s’en plaindre!
ça doit être la lune ou un truc comme ça, ça fait deux ou trois fois ces temps ci que tes billets renvoient à mes préoccupations actuelles.
(non je ne m’épile pas au laser ;-)…
J’ai parlé aujourd’hui d’égoïsme, j’attache encore un fort sentiment négatif à ce mot, que j’oppose souvent à la fierté dans ma tête.
En lisant ton billets et ceux des autres, c’est effectivement une tournure positive vers soi qui ressort.
Et bien ce que je disais encore aujourd’hui c’est que j’ai du mal à être un peu égoïste.
Penser à moi remplir mes week-end, voir mes amis, faire parler ses envies ou s’écarter pour se protéger…j’y arrive mais pas toujours, parfois un doute affreux m’envahit ( et plein de culpabilité avec).
Je me dis que je ne pense qu’a moi, que j’oublie ma mère, ou bien je me sature de trucs à faire qui finissent par m’envahir.
J’aime tant ma famille et je rêverai d’effacer tous ses défauts, toutes les failles, tous les problèmes…au risque de m’épuiser parfois.
Mhh j’ai encore du chemin à faire…
Mais la route est longue, les perspectives sont belles, c’est presque Versailles ;-)
Oui, savoir penser à soi , se donner le droit de penser à soi c’est drôlement important, c’est vital même ! Mais être égoïste, euh……..pour avoir croisé -parfois de très près-très très près ! – certains égoïstes diplomés en égoïsme, j’ai souvent pensé "Maurice, là tu pousses le bouchon un p’tit peu trop loin !" Moralité: notre égoïsme à nous est charmant, délicieux, précieux,et celui des autres souvent odieux, non?!!!
Je découvre ce blog de filles…via un lien fait a partir d’un autre blog.
vraiment chouette ! le design est sympa, l’ecriture fluide et agreable…bravo !
du coup je repasserai parce qu’en plus, j’apprends des trucs. C’est pas interdit aux garcons?
…
Moi aussi je découvre ce blog de fille, le trouve intéligent, les filles trés psychologue.
et moi,et moi, et moi…
Hello les mecs ;-) Pangloss et stefan, soyez les bienvenus ! Et merci pour vos compliments ;-)
Sophie L.L l’égoïsem des autres, s’il ressemble à celui que nous décrivons ici, et s’il est présenté avec gentillesse, ne me semble pas odieux mais tuot a fait compréhensible.
Tiloui la pratique du mauvais égoïsme vient toute seule, dès qu’on est enfant, celle du bon demande plus de travail et prend du temps ;-)
Je suis tout à fait d’acord avec toi.avant je pensais d’ abord aux autres et je me délaissé complètement puis finalement on s’ aperçoit qu’ on en fait jamais assez. Les gens sont oujours mécontent du fait qu’ on ne fait pas assez pour eux alors que de leur coté, ils sont incapables de donner 1/100ème de leur temps. Finalement, on finit par détester son entourage.
Alors là Hélène je dis ……….heu je dis quoi au fait? Je signe où quelle est la cotisation au club des égoïstes??? C’est dingue ça que toute les familles (enfin je ne fais pas une généralité) pensent que le contraire de bonne poire c’est égoïste… Non mais c’est vrai quoi enfin, rien de mieux que d’aller aider la voisine d’à côté qui fête l’anniversaire de ses jumeaux, de passer l’après midi à brailler pour ne pas que tout le monde se noie dans la piscine et ensuite de pouvoir se prélasser chez soi à ne rien faire dans un bain effervescent Shisheido en s’empiffrant de fraises à la chantilly, où encore de foncer chez Agatha s’offrir le dernier collier (qu’on ne mettra peut être jamais) juste pour se faire plaisir (on peut placer le bain et tout le reste AVANT le coup de main à la voisine c’est même mieux).
Ce que je veux dire c’est que se faire plaisir et penser à être bien ne veut pas forcément dire qu’on se fout du sort de la Terre entière. Sinon à ce tarif là on ne mange plus un sadwich saumon concombre avec pain au pavot de chez Paul entre midi et 2 et on l’envoie à Action Contre la Faim.
D’autre part le fait de faire l’egoïste ça peut aussi entrainer des plantages de vie mémorables, mais au moins là on ne risque pas d’accuser un quidam quelconque pour se dédouaner. Je m’en suis pris un tas des grosses gamelles parce que mes envies primaient mais au moins le soir je me dit :"Et ben voilà Patate tu as voulu faire ta maligne hein???" Et le fait de trouver la coupable (moi en l’occurence) ça aide vachement.
Alors je dis "charité bien ordonnée commence par soi-même" (mais rien ne dit dans ce proverbe que la charité doit s’ARRETER à soi même)
Bref Helène présidente!!! Hélène présidente!!!
Je suis entièremetn d’accord avec toi mymiep (enfin pas pour la présidence, c’est trop de boulot ;-), penser à soi ne veut pas dire qu’on ne pense pas aux autres, les gens sont bêtes, quand même ;-)
Lylou j’espère que tu arrives à faire des choses pour toi sans détester ton entourage, c’est pas très marrant à vivre ;-)
Of course Hélène, si tous les égoistes étaient égoistes comme tu sembles l’être, ça serait vraiment pas grave ! Bref, soyons égoïste pour ne pas nous laisser pourrir la vie par les vrais méchants égoïstes!
Tu es une égoiste tout court, pas meilleure que les autres. Tu n’as jamais pensé à te mettre à la place des autres, ceux que tu refuses d’aller voir "pour ton bien être", à la peine que tu peux causer aux autres en affichant ainsi ton mépris, à la peine de ceux à qui tu refuses une sortie parce que ça ne te plait pas à toi. Bref je joue ton jeu et je te dis ce que je pense même si ça va te blesser, parce que ça ME fait du bien de me défouler et de le dire. Alors c’est toujours si fun l’égoisme ?
Le commentaire de poulpi me fait bondir. Oh, je ne m’adresse pas à lui (ou elle ?). J’ai passé l’âge de me fatiguer à expliquer quoique ce soit à des gens qui manquent tellement de lucidité. Je voulais juste te rassurer, Hélène, tu n’es pas du tout une "égoïste tout court".
Au contraire, tu es vachement complexe, comme bien des femmes d’ailleurs (passons-nous de la pommade….). Tu penses à toi ET aux autres, tu as des préoccupations hyper-futiles et d’autres, fort profondes. C’est ce qui fait ton charme et ta richesse. Tu n’es pas un être en noir et blanc mais multicolore. Et en plus, tu partages ton arc-en-ciel personnel à travers ce blog. Merci à toi.
N’aies crainte, ton égoïsme est bien plus fun que la bêtise de certains….
Alors, dans l’ordre ;-)
poulpi anonyme (pas d’adresse mail, c’est marrant, les trolls n’en laissent jamais, peur des représailles ?), je suis désolée de te décevoir, mais en lisant ton com je n’ai pas été blessée, j’ai rigolé. Ben oui, ça me fait rire, les gens qui pètent les plombs comme ça sur internet ;-)
Ciorane tu es adorable de vouloir me rassurer et de me “traiter” d’arc-en ciel, je suis très touchée ! ;-) Je te souhaite la bienvenue, et suis bien d’accord avec ta vision de l’égoïsme et de la bêtises ;-))
j’aime ton blog, Hélène : il est plein de ton énergie, de ton désir de vivre bien, en harmonie avec toi-même et avec les autres. Dans une pièce d’Oscar Wilde, "un mari idéal", le jeune lord Goring a une phrase que je reprends complètement à mon compte : "l’amour de soi est une romance qui dure toute la vie". Depuis que j’ai dévalé sur le cul la pente de la dépression, j’ai dû sérieusement revoir mon emploi du temps et d’énergie personnels. J’ai appris pas mal de choses, entre autres : l’égoïste, c’est celui qui ne pense pas à…moi ! Autrement dit, te taxe d’égoïste celui (ou celle) qui en réalité voudrait bien que tu t’occupes de lui (ou d’elle). Bon, c’est humain. Mais comme c’est déjà compliqué de comprendre ce qu’on désire vraiment soi-même (soi-m’aime ?) on va pas en plus essayer de savoir -ou pire de deviner- ce qui se passe dans la tête des autres. Hein ? Alors j’ai résolu de faire ce que je veux quand je veux comme je veux : c’est comme ça -trouvé-je- que je me sens le plus disponible et ouverte à ce qui vient et qui , du coup, est toujours inattendu. Je ne suis pas particulièrement fière d’avoir mis plus de 40 ans à comprendre ça, mais vieux motard que j’aimais (sic). Penser à soi c’est pas égoïste c’est responsable, au contraire. C’est s’assumer au lieu de compter sur les autres dans l’espoir qu’ils finiront par faire -plus ou moins- ce qui vous arrange vous, et /ou en les manipulant pour que ça se passe comme vous voulez, vous ! Pas de quoi être fier…Mieux vaut être soi tout court au risque de passer pour égoïste au yeux des gens qui ne parviennent pas encore à rejoindre la cohorte des individus debout ! Alors, surtout, t’arrête pas en si bon chemin, on est sur le même et ça me fait bien plaisir ! On est jamais assez nombreux à se tenir les coudes. Bisous doux. Continue à suciter des discussions, c’est super. Hanneton
Waow !! Quel commentaire magnifique Hanneton ! Tes paroles font complètement écho chez moi. Je t’en remercie sincèrement, et te souhaite la bienvenue parmi nous ;-)
Oh, diantre, j’ai enfin trouvé sur cette Terre une personne partageant mon opinion sur cette notion qu’on appelle à tort "égoïsme"!
Je suis bien contente, d’un coup. Ouf.
Hi hi, je suis bien contente aussi d’en avior trouvé qui partagent cette notion Satinella ;-)
Bien contente de vous lire, toutes.
Ah l’égoïsme, moi il paraît que je le suis… mais la vérité c’est que je ne le suis, pas assez. Du coup la vilaine rançon de cette inaptitude à être gentille avec soi c’est le manque d’habitude des autres. Tout à coup on pense à soi et les autres alors de se dire, mais qu’est-ce qu’elle fait là, elle va pas bien aujourd’hui. Ben si, Elle, va bien, de mieux en mieux même. Mais c’est un long et dur chemin que d’apprendre cette bienveillance que d’aucun voudrait rendre laide en l’appelant "égoïsme". Mais c’est un doux et merveilleux instant que de se sentir s’aimer assez pour se respecter.
Hello à tous et à toutes. Le hasard m’amène ici, et fait bien les choses.
Marrant, en ce moment, je suis en plein dedans; je veux dire, j’essaie d’être "égoïste" !
Dur quand on a été une "gentille fille" toute sa vie ! Je viens de finir de lire "pourquoi les hommes préfèrent les chieuses" qui rejoint tout à fait vos commentaires et qui donne quelques clés pour faire passer plus souvent sa ch’tite personne avant les autres et ne plus se laisser marcher sur les petons.
Je me suis perdue à vouloir être trop gentille, aujourd’hui, j’espère enfin me retrouver et profiter de MA vie ;o))
Bravo Dolcevita ! Ne te laisse pas faire ! Et sois la bienvenue ;-)
Merci, je vous tiendrai au courant. Difficile de devenir une "egoïste" comme ça. Surtout que les autres risquent de renacler dans les brancarts, tellement ils ont pris l’habitude de la gentille fille !
Cet égoïsme là est étroitement lié à la déculpabilisation.
Et il n’est pas toujours facile de passer le pas, parce qu’il y a souvent quelqu’un pour te rappeler à l’ordre.
Et il est assez fou de se rendre compte à quel point les hommes ont moins d’état d’âme pour y arriver. si je me compare à mon frère la différence est flagrante, et pourtant nous avons été élevé de la même manière. mais nous avions l’image du papa qui gagne l’argent pour la famille, et de la maman qui s’occupe que tout le monde soit heureux à la maison. je ne pense pas que ma maman ait jamais eu un sentiment de frustration à le faire, mais inconsciemment pour moi il était normal de se plier en 4 pout les autres.
toujours est-il que certains événements de l’année écoulée m’ont fait me rendre compte de la différence de "mentalité" entre mon frère et moi. et qu’il n’y avait aucune raison que je ne puisse pas en "profiter" aussi. du coup je me sens mieux dans ma peau, et je n’ai plus de ressentiment contre mon frère. lui savait se protéger et se garder des moments rien que pour lui, pendant que je m’épuisait à courir à gauche à droite.
mais le pas est difficile à passer, parce qu’il faut réussir à se détacher de ce que peuvent penser les autres. mais de cette manière, comme beaucoup l’ont déjà dit, il ne reste autour de soi que les personnes qui en valent vraiemnt la peine.
Bonsoir Hélène, je viens apporter ma modeste pierre à ce bel édifice : bravo pour ce post qui va à l’encontre des idées reçues et aidera sûrement vos lectrices à déculpabiliser. Pour ma part, je partage vos vues : ce n’est pas en s’oubliant et en faisant passer ses désirs au dernier plan (quand il en reste quelque chose !) que l’on satisfera son entourage (je pense en particulier aux mères qui se sacrifient à longueur de journées pour leur progéniture… or une maman épanouie aide sans doute à faire des enfants épanouis).
Bienvenue M’dame Chcha ! Et merci pour ce commentaire avec lequel je ne peux qu’être 100% d’accord ;-)
bravo les filles.
je decouvre a quel point vous etes fondamental dans l education.votre intéligence me surprend toujours.
ca facine les homme.
Merci, Hélène, tu me retires un tel poids des épaules !! Je plie chaque jour un peu plus sous le regard chargé de ressentiment de ma famille, parce que :
– non je ne rentrerai pas plus d’une fois par quinzaine à la maîzon
– non je ne poserai pas TOUS mes congés pour partir en vacances avec ma môman
– oui, ya des soirs, j’ai pas envie d’appeler pour donner les 3 pauvres news de la journée
Enfin, je suis pas la seule, à devoir être agréable avec moi-même pour pouvoir l’être envers les autres :D
Bienvenue NuNue, et tiens-bon ! ;-)
J’apprends à devenir égoïste; encore une fois mon éducation "austère" et chrétienne (protestante) ne m’avait pas du tout appris à m’écouter.C’est mon amoureux qui me "coache" très bien pour ça.
J’aime bien ta phrase ‘"la seule personne que l’on ne quitte jamais d’un bout à l’autre de sa vie c’est soi même". Alors oui autant vivre en bonne intelligence avec soi même.
ET puis être égoïste ou le devenir ça peut tout simplement être une question de survie.
Je vais encore re-sortir ma phrase fetiche : "N’oublie jamais que la personne la plus importante au monde, c’est toi-meme". Car, comme tu dis, c’est avec soi-meme qu’on est assures de passer toute notre vie ! Le mari, les enfants et tout le reste, Dieu sait ce qu’il leur arrivera et, si on se retrouve un jour seul avec soi-meme, mieux vaut etre en bons termes et bien se connaitre. Etre "egoiste", je trouve aussi que ca simplifie beaucoup la vie et, ca, j’ADORE !
Je trouve le sujet bien sympa…………… Il y a des nuances dans ce qu’on appelle l’égoïsme en effet car on peut très bien l’être en laissant de la place aux autres et en étant généreuse! Je me considère pas comme quelqu’un d’égoïste, loin de là mais j’avoue qu’avec l’âge je ne me force plus à faire des choses qui m’ennuient juste pour faire plaisir à ma moitié par exemple, à aller chez les autres ou sortir quand j’aspire juste à un moment de solitude ou de calme…. Mais je reste disponible quand on a besoin d’une oreille attentive, d’un service; je partage aussi trsè facilement, trop sans doute…………..
En fait on confond souvent égoïsme et égocentrisme je pense…………..
Oui je sais c’est un topic qui date un peu mais je suis tombé dessus via un autre topic sur le thème perfection/imperfection dont la lecture m’a passionné !
Là encore, merci pour cette lecture dont le titre est extrêmement bien trouvé. Peut être qu’en laissant ce commentaire d’autres nouvelles lectrices comme moi pourront le lire.
J’ai vécu un temps en me mettant toujours au 2d plan, ce n’était pas mon habitude pourtant, mais un certain sentiment de culpabilité (encore elle !!!??) m’a poussé à faire pour les autres et en fonction des autres plutot que pour moi, résultat je me suis fait beaucoup de mal, je me suis senti perdu, déséquilibré, je dirai même plus adaptée. En effet j’ai détérioré mes relations aux autres, car je fesais des choses pour eux que eux ne fesaient pas pour moi (car eux pensent à eux normal en fait) et quand je m’en suis aperçu j’ai d’abord eu le réflexe de les blâmer, jusqu’à m’isoler, ce qui n’a rien arrangé. Il a fallut que je me remette en question très profondément, pour identifier ce sentiment de culpabilité qui été survenu d’un coup d’un seul pour régir toute ma vie, mais pas pour y apporter plus d’équilibre comme je le pensais, l’effet était inverse !
Maintenant j’en suis arrivé à un stade où j’ai retrouvé mon indépendance, cette chose si importante pour être soi et pour cela il faut une bonne dose nécessaire d’égoisme.
Dire “non chéri ce soir j’ai pas envie de regarder ton film je préfére aller au lit avec un livre”, sans avoir l’impression qu’on va l’abandonner ou que ne s’intéresse pas à lui.
Je redécouvre des sensations simples tel que le plaisir d’être avec les autres.
Et quand tu parles d’égocentrisme je dirais même que parfois ne pas assez penser à soi creuse un tel gouffre en soi que l’on peut devenir obnubilié par ce vide en soi et chercher à le combler par l’attention des autres sur sa personne, enfin c’est mon analyse, alors mieux vaut penser à soi là tout de suite que de devenir obnubilé par soi dans le futur !