(gel douche Ren avec flacon en plastique 100% recyclé, huile démaquillante L’Occitane au karité équitable)
J’ai souvent reconnu ne pas être une grande écolo et une assez mauvaise citoyenne de la terre. Je le suis toujours pour plein de raisons, mais grâce à des rencontres et à des marques engagées que je côtoie, je suis en train d’évoluer lentement.
J’ai toujours détesté le gaspillage, ce qui m’a depuis longtemps poussée à m’intéresser au tri et au recyclage (en plus du commerce équitable qui est sans doute le point qui me touche le plus même si ma consommation ne le reflète pas beaucoup). Ca a toujours été spontané et instinctif chez moi, ça au moins je le fais depuis très longtemps.
Ma rencontre avec Ren et le voyage que j’ai fait en septembre dernier avec eux a été une prise de conscience supplémentaire, et je pense que c’est le seul domaine où je suis vraiment au point (ou du moins je pense l’être en fonction des informations qui sont à ma disposition, et elles sont parfois contradictoires donc ce n’est pas toujours simple de s’y retrouver).
Vos réactions et infos à propos de cette vidéo, où je parlais du recyclage des contenants cosmétiques, m’a aussi donné envie d’en savoir plus (j’espère arriver à visiter – et filmer – une usine de tri et/ou de recyclage).
Je me suis enfin débarrassée de mes foutues bouteilles d’eau pétillante grâce à Sodastream qui m’a très gentiment envoyé une machine (notez que j’étais prête à l’acheter, on a vu ça dans cette vidéo).
Ces deux dernières semaines, j’ai collaboré avec L’Occitane pour relayer leur campagne environnementale sur Instagram. Ca m’a énormément intéressée, j’ai intégré des petits gestes quotidiens qui n’ont l’air de rien mais qui en réalité ont un impact (comme couper l’eau pendant que je me brosse les dents, ce que je ne faisais pas jusqu’ici), et j’ai eu envie d’aller un peu plus loin.
Du coup j’ai commandé une brosse à dents en bois à tête rechargeable chez Caliquo (celles de Humble Brush dont je vous avais parlé sur Instagram me font saigner les gencives parce que les poils sont trop durs pour moi, j’espère que celle-là conviendra mieux).
Mais je n’ai pas regardé le documentaire sur le 6ème continent en plastique parce que je sais que ça va complètement me flinguer le moral (je ne suis pas hyper optimiste de nature), je n’ai pas le courage pour l’instant.
Par ailleurs je m’habille toujours chez Asos, je consomme beaucoup en général, je mange de la viande et je me déplace majoritairement en VTC ; je ne prétends pas être parfaite (et je n’ai pas forcément l’intention de le devenir) et j’aimerais qu’on ne me reproche pas ce que je ne fais pas assez bien (ou pas du tout). Chacun doit « choisir ses combats » en fonction de ses valeurs et sa sensibilité (et puis on ne peut pas tout faire, de toute façon).
Ce n’est pas en culpabilisant les gens qu’on les aide à avancer. Comme dit L’Occitane dans sa campagne, même un petit geste représente quelque chose (#NotJustASmallAct).
Et comme moi je dis toujours, merci de ne pas décourager ceux qui essayent ;-)
Surtout que ce qui me dérange vraiment, c’est qu’on fait culpabiliser les individus alors que les vrais responsables de toutes ces catastrophes sont les grandes entreprises industrielles et les gouvernements (même si ça n’est pas une raison pour ne rien faire en tant qu’individu, bien sûr).
Comment vous gérez ça vous ? Vous arrivez à ne pas culpabiliser face à certains discours à la mode ?
J’imagine que si vous avez des enfants vous vous sentez plus concernés ? Je comprends la colère des lycéens dans le monde entier : nous on sera morts quand les vrais drames arriveront, c’est leur planète à eux qu’on est en train de foutre en l’air.
77 commentaires
J’ai beaucoup changé ma façon de consommer ces dernières années, notamment grâce à la bienveillance des gens qui m’entourent et qui étaient/sont plus informés et à l’offre dans ma ville. A Nantes, il est facile de faire ses courses en vrac, de recycler, de composter et de s’informer tout simplement. Je pense qu’il est hyper important de ne pas faire culpabiliser. Perso, ça me donne envie de faire tout le contraire juste par esprit de contradiction.
Merci de relayer toutes ces informations Hélène, c’est très intéressant.
Bonjour Hélène,
Personnellement je m’intéresse au problème écologique de notre belle planète depuis plusieurs années.
J’essaie de changer des choses dans mon quotidien : moins de viande (surtout la viande rouge), réduire mes déchets, acheter des vêtements d’occasion plutôt que neuf, consommer des aliments bio et locaux etc…
Pour autant je ne suis pas parfaite : j’adore ma voiture, prends l’avion de temps en temps et puis j’adore les cosmétiques ;)
Je trouve que la période que nous vivons actuellement est très intéressante, il y a un vrai réveille sur toute ces problématiques. Et je trouve paradoxalement plus de bienveillance, on est beaucoup a essayer de faire de notre mieux, avec nos contradictions. Il y a beaucoup de tentations dans notre société, la vie n’est pas toujours simple et parfois on veut juste vivre sans se poser milles questions et porter le poids des problèmes du monde sur nos épaules.
Comme tu dis “on fait culpabiliser les individus alors que les vrais responsables de toutes ces catastrophes sont les grandes entreprises industrielles et les gouvernements”, mais si nous arrêtions d’acheter leurs produits ils seraient bien obligés de changer voir de disparaitre. En tant qu’individu nous avons un grand rôle à jouer, le problème c’est que nous sommes éparpillé :)
J’ai un enfants de 2 ans, moi j’ai 32 ans et au vu des nombreuses lecture que j’ai pu faire ces dernières années ce ces sujets, je peux assurer que nous sommes nous aussi concernées par les futurs drames. Cela est déjà en cours d’ailleurs, la perte massive de biodiversité est une véritable catastrophe, tout comme la pollution plastique qui est gigantesque, le climat qui évolue nous sommes déjà à +1° et ce n’est pas sans conséquence (sécheresse, ouragans et cyclones plus intentes etc…) Pour l’instant nous ne ressentons que très peu les effets sur notre vie de tous les jours, mais de nombreux chercheurs alarment sur des drames à venir dans les 10 prochaines années. Oui, oui dans les 10 ans… si nous ne changeons rien…
C’est un sujet très anxiogène mais néanmoins nécessaire, merci beaucoup pour ton article :)
ninabxl : “Perso, ça me donne envie de faire tout le contraire juste par esprit de contradiction” : exactement ;-))
Francine : c’est vrai, j’ai lu ce matin un article sur le changement climatique, et l’avenir catastrophe (déjà bien engagé dans certaines régions) semble plutôt être 2030.
Mais comme tu dis, “parfois on veut juste vivre sans se poser milles questions et porter le poids des problèmes du monde sur nos épaules”.
Bonjour Hélène, comme toi et comme beaucoup de monde, j’essaie moi aussi à mon modeste niveau de participer au changement en consommant autrement (en privilégiant les commerces de proximité, en mangeant des trucs de saison, en essayant de ne pas crouler sous les emballages…) mais je suis loin d’être irréprochable (je consomme de la viande, je craque parfois pour des cosmétiques dont je n’ai pas franchement besoin, j’utilise des tonnes de couches jetables pour mon bébé…). Tu as peut-être vu passer cet article d’un invincible été : “critique d’une écologie privilégiée”, je l’ai trouvé très intéressant et vraiment déculpabilisant, ça m’a fait beaucoup de bien de le lire. Belle journée à toi et merci pour tes billets toujours honnêtes et pertinents.
Bonjour,
Depuis longtemps , je coupe l’eau pour me brosser les dents, l’eau de la douche quand je me savonne, j’ essaye d’acheter le plus possible des cosmétiques bio (quand on a la peau hypersensible ce n’est pas évident), tous mes produits ménager sont bio, je trie mes ordures.
Je suis sure que c’est nous consommateurs qui faisons bouger les choses . On a vu les horreurs dans les abattoires (pas moi j’aime trop les animaux), la consommation de viande a chuté, le continent plastique (j’ai regardé 30 secondes ) les gens prennent conscience de l’étendu des dégâts. D’ailleurs dans les pubs toutes les marques surfent sur le pseudo côte vert de leurs produits.
Bravo à tous ces jeunes qui se mobilisent car si on ne fait rien, soit on va droit dans le mur, soit notre corps mute pour pouvoir ingérer respirer toutes ses merdes.
Par contre je suis contre les voitures électriques parce que c’est bien joli mais pour faire les batteries , on est obligé d’utiliser des métaux produits a l’étranger et dans des conditions épouventables (humain et nature) et on la prend où l’électricité ?
Bon , nul n’est parfait, je roule dans une vieille diesel et je bois de l’eau de Vittel, car l’eau du robinet je l’a trouve pas bonne et surtout elle ne me désaltère pas , c’est bizarre.
Bonne journée
Katia : merci à toi pour cette référence, je vais aller lire ça.
milo : je pense hélas que sans l’appui des gouvernements et la transformation de l’industrie, nous consommateurs ne ferons pas une différence monumentale. C’est trop facile pour eux de nous faire croire que tout repose sur nous et de continuer leurs mauvaises pratiques uniquement motivées par l’argent…
Entièrement d’accord avec toi sur la culpabilisation dans notre société et cela est dans tout les domaines.
Je suis comme toi, pas une bonne élève en écologie mais j’essaye dans ma vie quotidienne de trouver des « trucs » qui me correspondent et qui sont bon pour la planète.
Comme je suis une adepte du transport en commun, essayer de réduire les déchets (je ne supporte plus le sur emballage !! ).
Chacun peut faire des petites choses et c’est déjà bien je trouve.
Delphine : tu as raison, cette culpabilisation est en fait générale.
Merci pour cet article simple et qui nous parle à tous je pense !
Ça fait pas mal d’années que je me renseigne sur les causes du dérèglement climatique et je suis donc bien informée sur ces sujets. Pourtant, passer de la réflexion aux actes n’est vraiment pas évident.
C’est Esther (youtubeuse que tu connais depuis la vidéo sur la maternité) qui explique bien que le fait de savoir de déclenche pas forcément les actions derrières. Il faut avant tout avoir le déclic qui provoque la motivation de faire.
Et ce déclic est totalement propre à chacun. Pour certains, le fait de savoir suffit à changer ses habitudes, mas pour d’autres ça peut être le fait d’être touché personnellement (exemple : mon chéri a toujours su que fumer était nocif, mais c’est lorsqu’il a perdu un proche qu’il a arrêté). Il existe autant de déclics différents que de personnes, et la culpabilité n’est qu’un parmi plein d’autres.
Pour ma part, je suis mentalement très sensible à la cause animale, pourtant je mange toujours un peu de viande, et surtout des oeufs et du fromage. J’aimerais faire plus d’efforts mais c’est pour l’instant difficile. Mais j’essaie de ne pas décourager, et d’y aller petit à petit.
Il faut en tous cas se dire qu’il n’est jamais trop tard et je suis totalement d’accord avec toi : il n’y a pas de petit geste !!
Bonjour Hélène !
Toute prise de conscience, tout geste dans ce domaine est à saluer. Il faut du temps à la majorité des gens pour évoluer. Certes, du temps nous en avons peu, mais personnellement j’ai choisi de penser que les générations à venir trouveront des solutions auxquelles nous sommes bien incapables de penser aujourd’hui. Ce qui ne nous dédouane absolument pas, dans l’intervalle, de faire les choix les plus responsables possible.
C’est un choix que je fais de penser comme ça, car sinon je n’ose même pas songer à l’avenir de ma fille de 11 ans.
En attendant, ici nous recyclons tout ce qu’il est possible, nous avons quasiment supprimé la viande rouge, nous nous passons de climatisation au profit de ventilateurs et brasseurs d’air, sauf au boulot où nous n’avons pas le choix. Tous nos déchets alimentaires nourrissent les cochons du voisin et les poules de mon père. Nous ne laissons plus bêtement couler l’eau (chauffée par un CE solaire). Mais nous restons dépendants de la voiture quotidiennement pour aller au travail, nous avons une piscine, nous prenons l’avion…
Bref.
A chacun suivant sa mesure quoi ;0)
Bonne journée Hélène ! <3<3<3
J’essaye de faire ce que je peux bien modestement mais ce que je ne supporte plus ce sont les leçons permanentes
pas de viande – faites le tri – n’achetez pas ci ou ça – pas de voitures etc !!
Chacun fait ce qu’il veut et peut .
J’ai 4 petits-enfants et je suis inquiète de ce qu’ils vont vivre.
Nous avons quitté la campagne pour la ville et les bus m’ont fait retrouver ma jeunesse à Paris -))).
Par contre les produits de beauté, j’avoue surconsommation -((((, vilaine !!
Bonjour,
Bravo pour ces nouvelles habitudes, éliminer les bouteilles plastiques de ton quotidien c’est déjà une réduction importante de ton impact !
Pour ma part, j’ai pris conscience brutalement que le monde allait à sa perte il y a quelques mois seulement. Mon objectif 2019 est de changer mon mode de vie pour qu’il devienne durable… J’ai déjà mis pas mal de choses en place. Mais trop peu à mon goût. Je pense qu’il est déjà trop tard. Le mode de vie vers lequel je tends deviendra la norme d’ici peu, mais ce ne sera pas un choix pour beaucoup. Je me dis donc qu’il vaut mieux que j’y sois préparée et que la “transition” se fasse en douceur… J’ai 23 ans, je vis en France, et pourtant j’ai l’impression de me préparer à une guerre, c’est invraisemblable !.. D’autant que des choses sont possibles ! En 6 mois seulement l’Australie a fait en sorte d’arrêter les plastiques à usage unique (paille, touillettes…) ! Je vis très mal l’indifférence (voire le mépris) de notre gouvernement et des industriels…
Somadeup : tu as complètement raison à propos du déclic.
Karine_From98 : “A chacun suivant sa mesure” : absolument !
missdior : moi non plus je ne supporte pas les donneurs de leçons, même si dans certains cas je comprends les injonctions : par exemple trier ses déchets c’est vraiment facile car ça ne change rien à la manière dont on vit, il faut juste plusieurs poubelles ;-)
Camille L. : je ne rechercher pas l’approbation ou de félicitations, même si ce que tu dis vient sûrement d’un endroit bienveillant. Mais typiquement pour moi ça rejoint les discours culpabilisants (dans le sens inverse, j’entends bien), et je ne pense pas que ça soit efficace avec moi ;-)
Par ailleurs, comme toi, je crains qu’il ne soit déjà trop tard pour sauver la planète.
Bonjour Hélène, toutes et tous, on fait chaque jour le minimum à nos petits niveaux !
Aucun papier ni mégot par terre, (je fume), attention à l’eau et aux déchets, (trop nombreux ), on trie ce qu’on peut.
Pas écolo, ni vegan ou végétarienne, mais parfois l’incivilité est pénible. Parce que ça c’est la base qui ne demande
pas de gros efforts. Surtout que ça finit par devenir automatique, donc ça ne coûte pas. Et le plaisir de voir dans ma
ville et j’espère dans d’autres, des poubelles tous les 50 mètres.
Par contre, le gros bateau porte-conteneurs qui vient de couler au large des Charentes et de la Gironde … c’est pas
une poubelle qui va suffire !!
C’est un peu le pot de terre contre le pot de fer.
Etant moi même lycéen, je peux dire que notre génération à beaucoup plus conscience des drames climatiques qui se déroulent actuellement. J’ai été très déçu lorsque j’ai appris que mon lycée n’organisait pas de marche pour le climat mais en tout je soutiens à fond les marches pour le climat.
Lorsque je serai « indépendant » c’est-à-dire quand je serai parti du cocon familial, je compte beaucoup changer mon mode de vie et j’ai déjà fait tout ce qui est possible avec ma marge de manoeuvre (ce n’est pas moi qui décide ce qu’on achète à manger par exemple, même si j’esssaye d’influencer ahah). Je vais à un marché local et bio toutes les semaines et soutiens le commerce de proximité, j’achète moins de vêtements (mais toujours sur Asos donc bon), est presque zéro-déchet concernant la salle de bain, recycle ce que je peux, achète au maximum d’occasion (les livres surtout).
Comme tu le dis : on est pas parfait et ces demarches sont transitives : pas de culpabilisation à outrance donc. J’ai lu un article qui résume bien la chose « ils se déresponsabilisent pour mieux nous responsabiliser ». « Ils » c’est bien sûr les grands responsables de ces desastres : firmes, Etats, acteurs privés en tout genre.
On a une responsabilité, oui, mais eux aussi.
Mais bonne nouvelle : à notre échelle on peut réaliser des tas de choses et ça c’est génial.
Bravo et bonne continuation dans ton parcours « ecolo-friendly » :)
Bonjour Hélène,
Il y a à peu près 127 ans que je n’ai plus posé de commentaire ici. Mais le sujet du jour, considérable et importantissime, m’incite à me poser un instant :^)
Sensible de longue date aux causes écologiques, j’ai au fil du temps remodelé mes habitudes (car oui, une habitude est acquise : on a le pouvoir d’en changer) et intégré à ma vie tout à fait ordinaire des actions et des choix qui le sont devenus également : tri et réduction des déchets, déplacements principalement à vélo et en transports en commun, achats alimentaires autant que possible locaux, de saison, en vrac… pour ne citer que le plus évident. (Et bien entendu j’ai encore une énorme marge de progression dans l’idée d’une consommation et d’un mode de vie plus raisonnés ; disons que je m’efforce d’être sur la voie du “moins mais mieux”.) (Et bien entendu on fait comme on peut selon ses moyens, ses convictions et les circonstances.)
Assez enfoncé de portes ouvertes. Ce pourquoi je souhaitais intervenir tient à ce que tu dis des discours culpabilisants.
La culpabilisation, j’en suis convaincue, est un bien mauvais levier. Je crois en revanche au pouvoir de la conscientisation en cours – tardive en regard de l’urgence, mais d’autant plus indispensable. Je ne vais pas aborder ici les questions politico-économico-capitalisto-industrielle, sinon je vais m’énerver ;^D
Juste souligner la valeur de l’éducation (or on dirait bien que ce sont les nouvelles générations qui éduquent les anciennes) et de l’exemple. Donc de la contagion vertueuse.
Exemple : j’achète parfois mon déjeuner chez une traiteure (argh, comment féminise-t-on traiteur ??) et depuis un moment j’apporte ma propre boîte – que je garde au bureau à cet effet – afin d’éviter les barquettes jetables. Voyant cela (la personne qui me précédait le faisait aussi), une autre cliente a manifestement tilté, et y aura, on peut l’espérer, pensé la fois suivante.
Ce que je veux dire c’est que nos actes et nos choix ont un impact sur l’environnement au sens large mais aussi le pouvoir de contaminer positivement notre entourage immédiat.
Oh, et aussi rappeler les 3 R : Reduce – Reuse – Recycle
>> Recycler c’est super, mais en amont pensons à réduire notre consommation et à réutiliser ce dont nous disposons.
Bon, j’écris une fois toutes les morts d’évêque, mais alors je me lâche…
Bonne journée tout le monde !
Comme tu le dis, si justement, chacun fait à son rythme et à sa portée. Je ne consomme plus d’eau en bouteille depuis plusieurs années.. je me suis débarrassée de mes boîtes de conservation en plastique au profil de celles en verre. Par contre, je commande un pizza de temps à autre, je prends ma voiture pour aller au travail (le trajet est court mais trop dangereux pour le vélo ..), mes vêtements ne sont pas d’occasions…. etc… petit à petit, je change mes habitudes: je fais mon savon pour les mains, et parfois (quand j’ai envie,), ma lessive.
Tous nos gestes sont déjà importants… il faut se focaliser sur ce que l’on à changé e5 pas l’inverse ;-)
Bonjour Hélène,
Merci beaucoup pour cet article et pour le relais de la campagne l’Occitane ! Je salue aussi tout le travail que tu avais fait avec REN ! (ton vlog était passionnant)
Je crois aussi qu’aucun geste n’est trop petit et que l’addition des petits gestes fait les grandes choses. Si nous boycottons de plus en plus ce et ceux qui manquent d’éthique et de conscience écologique – en sus de ces (petits) gestes du quotidien- les grandes industries finiront par revoir leur politique.
Cela prend du temps, c’est vrai et le temps…. c’est hélas ce qui nous manque face à la débâcle climatique et écologique….
Montrer d’autres alternatives, encourager, c’est, à mes yeux, mille fois plus utile et aidant que culpabiliser et puis… chacun fait à son rythme !
A mon petit niveau, depuis longtemps couper l’eau pendant le brossage et le savonnage/shampooing/applicage de soins sur crinière etc est un geste familier, tri des déchets, produits de soins et produits ménagers bio autant que possible…
J’essaie de privilégier le local, de saison, je suis flexivore et de plus en plus végétarienne, par goût personnel autant que par conscience de la maltraitance animale.
Mais tellement loin d’être parfaite ! Consommatrice aussi ! Je n’aime pas l’eau du robinet et comme toi, accro à l’eau pétillante… La solution ultime semble être l’achat d’un filtre à eau de qualité (brita et consort ne me convainquent pas trop) et Sodastream (serait-il possible que tu nous fasses un retour sur la “bête”, s’il te plait ? Retrouves-tu une “saveur” et une sensation similaires ? j’ai entendu tout et son contraire quant à cette machine….) mais c’est une solution onéreuse, difficile à envisager pour l’instant en ce qui me concerne… Alors je vais me renseigner sur les boutiques bio qui proposent des bouteilles en verre consignées. C’est une autre logistique à instaurer.
L’autre “petit geste” que je vais mettre en place est les cotons lavables, j’avais fait une première tentative pour ma “lotion du matin” mais je n’avais pas du tout aimé ces cotons réutilisables un peu rèches. Tout récemment, dans une boutique j’en ai découverts d’une douceur soyeuse ! j’ai halluciné en les touchant ! Ils sont par contre plus onéreux que leurs “homologues” (25€ les 3) mais si la douceur et la qualité s’allient à la durabilité : banco ! (et je n’arrive pas à me souvenir du nom de leur marque, désolée! C’est une fabrication plutôt artisanale).
Je me penche aussi sur les cosmétiques solides, j’ai trouvé des choses intéressantes pour les cheveux et le savon, mais les déo et dentifrices ne me conviennent pas.
Ton avis sur la brosse à dents Caliquo m’intéresse #teamgencivessensibles :)
Belle journée à toi et merci pour ce blog qui m’accompagne depuis tant d’années, pour tes avis pertinents, ta sincérité, ta capacité d’émerveillement et tes partages :)
Bonjour Hélène !
Je m’intéresse à la réduction des déchets et suis végétarienne depuis plusieurs années.
C’est en ayant un discours positif et non culpabilisateur que des personnes de mon entourage ont commencé à tester des recettes dont je leur parlais ou à simplement remplacer les gobelets en plast’moche par de vraies tasses ! ☺️ Rien ne sert d’etre agressif pour faire évoluer les choses.. la douceur, l’information et susciter la curiosité suffisent souvent 😉
Bravo pour les changements qui sont en cours de votre côté ! Et avec l’audience que vous avez, l’impact est indéniable !
Guiliane : “C’est un peu le pot de terre contre le pot de fer” : voilà…
mmarie : c’est vrai, l’exemple silencieux et bienveillant et mille fois plus utile que la culpabilisation.
Sora : je suis hyper contente de ma Sodastream, c’est exactement comme de l’eau pétillante en bouteille (il faut dire que chez moi l’eau du robinet n’a pas de goût, évidemment si elle est dégueulasse ça n’aide pas, j’imagine ;-) ; et une fois passé le gros achat qu’est la machine, la cartouche de gaz revient à 13€ avec la consigne, ce qui est bien moins cher que de l’eau en bouteilles (elle dure presque 2 mois).
Magali : “susciter la curiosité” : c’est très important, tu as raison de le souligner.
Hello,
Sujet hyper intéressant et passionnant, je souscris totalement à l’idée que la culpabilisation est le pire des procédés qui soit pour faire passer les idées et cela vaut pour absolument toutes les causes que l’on puisse défendre.
Pour ceux que ça peut intéresser je pose là un projet hyper intéressant qui vise à remettre la consigne au gout du jour : https://maboutiqueloop.fr/. (D’ailleurs il me semble que REN fait partie des entreprises partenaires.).
Voilà un petit geste simple que l’on ne peut quasiment plus effectuer alors que fut un temps c’était la norme en France.
Une très bonne journée à tous.
Bonjour à toutes,
Alors oui ça fait un moment que je fais des petites choses au quotidien pour réduire nos déchêts. J’essaye de prendre des cosmétiques contenus dans du verre. Je suis passée à des pains de savon pour me laver (nickel pour le transport d’ailleurs :-) )ici je termine mon stock de shampooing en bouteille, après je passé au shampooing solide. Au boulot je prends une vraie tasse et un vrai verre pour les machines, j’imprime le minimum. Pour les fringues je suis en plein KonMari, j’achète parce que j’aime le vêtement, pas parce que j’aime l’acte d’acheter (sais pas si c’est bien claire comme explication??)
Quand je fais mes courses je prends mes sacs en tissus et je prends un max en vrac, quitte à ne pas prendre le fruit/legume pas en vrac et de prendre autre chose. J’essaye au maximum de prendre ce qui pousse, si pas en Belgique au moins dans les pays voisins. Honnêtement ça m’arrache la g* de voir des haricots cultivés en Egypte ou des pommes-de-terre qui viennent de Chine! Aux dernières nouvelles ça pousse en Europe non? J’ai réduit ma consommation de viande/poisson, l’envie n’est plus là. Pour le petit je n’ai pas eu le courage de commencer les langes lavables et oui je me sens mal par rapport à ça. Ma journée commence à 5h du mat et je me couche à passé 22h, en rentrant à 19h j’ai autre chose à faire que de bouillir du linge.
Pour moi, nos gouvernements devraient taper du poing sur la table et s’imposer face aux grandes industries. Soyons francs.. ils ne le feront pas. Je pense aussi que revoir la place de l’homme ET de la femme dans nos société serait bénéfique pour la planète. En diminuant le temps de travail (p. ex je bosse 40h/semaine mais mon boulot je pourrais le faire en 32h/semaine pareil pour mon mari, à deux on libererait 2 jours par semaine (+4 jours de WE) qui nous donneraient le temps d’aller dans une coop ou une ferme, de faire un potager, de faire des plats maison pour la semaine, de laver des langes (entre autre) , de preparer ses produits ménager .. bref d’avoir le temps de faire tout ça. parce qu’en soit rien ne prends beaucoup de temps mais bout-à -bout.. et avec le petit , tout prend plus de temps et d’énergie.
Pas de temps, pas d’énergie, … la tentation est grande de faire usage du facile & jetable. Le pire c’est que j’en arrive de regretter d’avoir eu un enfant ;-( je ne le regrette pas lui ( mon Dieu non c’est mon Trésor!) je regrette ce que je lui laisse plus tard… comme toi Hélène je ne suis pas une immense optimiste :-)
Mais bon… le plus important c’est déjà de commencer par un petit geste, d’autres petits gestes suivront et un jour nous aurons un continent de petits gestes (oui je fais de la poésie :-) )
Voilà c’est long, mais je suis contente d’être sur un blog ou on ne va pas juger forcément et ou on a le droit de ne pas être parfait ( par rapport à quoi d’ailleur?)
Hélène, merci beaucoup pour ton retour !!! Je regarde ça de plus près :)
Bonjour Hélène!
Merci pour ce post! Très intéressant 😀
A titre personnel, je suis pas forcément le mec le plus respectueux de la planète (voiture, je fais pas forcément attention au tri etc..)
J’ai une fille de deux ans et j’avoue que depuis qu’elle est née j’ai une prise de conscience à me dire « il faut que moi aussi je fasse attention, c’est son avenir aussi avant tout »
Il est vrai que dans notre quotidien tous on a une idée de se qu’il faut faire mais tout en étant dans notre zone de confort à ne pas trop bouger.
De plus en plus j’essai changer ces mauvaises habitudes (moins prendre la voiture, regarder un peu plus la provenance des produits). En effet, à nous seuls nous ne pouvons tout révolutionner mais si chacun d’entre nous fait un geste, c’est toujours ça qui sera préservé pour notre planète.
Merci de partager ce genre d’experience avec nous!!!
Bonjour Hélène,
L écologie est l affaire de tous mais surtout des pouvoirs publics, à eux de montrer l exemple et chez nous ce n est malheureusement pas complètement le cas, cette prise de conscience passe par les plus jeunes et j aime ce que vois poindre. Moi non plus je ne suis pas parfaite j utilise ma voiture mais aussi mon vélo dès que je peux. Et grâce à tes vidéos j emmagasine de belles marques qui vont faire basculer les autres. Le changement est en route et nous devons rester optimiste malgré tout. Je ne peux pas regarder certaine vidéo surtout sur la déforestation non plus. Il y a tant à faire. Pendant toutes ces années passées les gens me regardaient aller et venir sur la plage le matin pour ramasser tout ce que je trouvais mégots y compris peut être que maintenant je ne serais plus seule. Visiter une usine de recyclage m intéresserait grandement aussi. C est pas gagné😕 merci pour tes posts sur le sujet. Je te souhaite une belle journée Hélène
Evelyne L
Bonjour Helene, je suis tout à fait en phase avec la campagne L’Occitane. Je suis en train de finir mes bouteilles de shampoing pour passer à du shampoing solide et donc diminuer mon plastique.
Mais, maintenant que je vis au Québec, je suis fan de la consigne sur certains produits (genre les canettes de soda, et tous les contenants de bière) !
J’ai aussi une multitude de bocaux pour acheter des produits en vrac, …
Bref, comme toi, je suis une consommatrice, mais mes petits actes à moi font que je me sens en phase avec l’environnement, et je vais continuer à rajouter des petits actes au fur et à mesure et ainsi ne pas me dégouter en 3 jours !!
Alexandre : merci pour ce lien !
Agnus : “je suis contente d’être sur un blog ou on ne va pas juger forcément et ou on a le droit de ne pas être parfait” : oui dieu merci ici on peut être soi-même.
Laptiteysa : oui le but n’est pas de vouloir tout faire d’un coup et de se dégoûter soi-même ;-)
Bonjour Hélène, et bonjour à tout le monde :),
Francine : Vous dites que [de nombreux chercheurs alarment sur des drames à venir dans les 10 prochaines années].
Pour ma part je préfère rester prudente face à ce genre de prévisions aussi précises. N’ayant pas de connaissances scientifiques particulières dans ce domaine, je préfère me fier à ce qu’en dit l’Académie des Science qui garde une vison nuancée. Dans ses papiers elle insiste fortement sur sur le caractère lacunaire de nos connaissances, des modélisations ainsi que du besoin impératif de poursuivre la recherche.
A titre d’exemple, en 2016 à la question “Peut-on estimer les changements climatiques qui se produiront au cours du XXIe siècle?”, elle répond que “Les émissions de gaz à effet de serre dépendent de facteurs humains, par essence imprévisibles, tels que démographie, vitesse de développement économique, nature des échanges, comportements. On est donc conduit à développer des scénarios qui pavent le domaine du possible” et “L’incertitude propre aux modèles s’ajoute à la difficulté de choisir le bon scénario d’évolution des émissions”.
(https://www.academie-sciences.fr/pdf/rapport/livret_1.pdf)
Sinon j’ai découvert récemment une carte interactive très intéressante qui montre en direct les émissions de CO2 par pays et les sources d’énergie électrique utilisées, je me dis que ça pourrait peut-être intéresser d’autres personnes par ici : https://www.electricitymap.org/?page=country&solar=false&remote=true&wind=false&countryCode=FR
Hello,
J’espère que le parallèle ne choquera personne mais comme pour l’arrêt du tabac, la culpabilisation génère une angoisse chez moi du type : foutue pour foutue, autant en fumer une.
Jai réussi à arrêter de fumer quand j’ai enfin vu des messages positifs qui valorisaient le non fumeur plutôt que jeter l’opprobre sur le fumeur.
Alors que j’ai toujours été sensible aux petits gestes quotidiens pour la planète, j’ai demandé à mes amis d’arrêter les raisonnements sur les serviettes en papier ou autres quand je les invite à dîner.
Bonne journée et merci pour ce post qui me donne l’occasion de m’exprimer sur la question et d’apprendre plein de choses dans les comms.
Merci merci beaucoup Hélène pour ce post :-)
Que de chouettes idées je lis dans tous ces témoignages, ça fait du bien :-)
Me concernant j’ai enfin quitté la capitale (magnifique ville par ailleurs) pour aller dans une ville plus petite mais mon souhait le plus cher serait d’aller vers plus de “vert” et de campagne pour habiter une maison et faire mon potager….
Je mange bio depuis très longtemps (par goût, pour raisons de santé et par conviction) et depuis que je suis dans ma petite ville je suis super contente de pouvoir aller au marché tous les dimanche et m’approvisionner auprès de producteurs locaux (y compris le fromage, miam ;-) ) en culture raisonnée (parfois identique au bio, le label – onéreux – en moins….).
Sinon cela fait très longtemps que niveau viande je mange seulement du poulet (bio) genre 1 fois par semaine, et encore, sinon oeufs (du marché) et fromage de chèvre (du marché aussi) ; à vrai dire je n’ai jamais été fan de viande, et comme en plus j’ai un amour grandissant pour les animaux (être sensibles, donc doués d’émotions), l’idée de manger un animal qui a souffert m’est juste insupportable…. et même de manger un animal tout court, du reste…. ;-)
Niveau vêtements hélas j’use très peu mes vêtements, et comme je préfère y mettre le prix et avoir quelque chose de bien coupé plutôt qu’un truc dont les coutures claquent au 3ème lavage, eh bien mes vêtements me durent très très longtemps !! Bon je ne suis pas une fashionista, je m’habille plutôt avec des basiques/intemporels donc c’est plus facile pour moi.
Pour l’EAU, certes souvent l’eau du robinet est mauvaise…. il existe plein de systèmes de traitement de l’eau à installer dans les logements. Certains sont plus ou moins compliqués/onéreux ; moi j’ai fait l’acquisition il y a 10 ans d’un système SIMPLISSIME qui s’appelle “WasserKat” de Plocher, cela consiste à visser une plaque métallique (format carte bleue) le long de l’arrivée d’eau du logement, et le résultat est saisissant !! Deux heures après la pose du système, exit le goût de chlore et le calcaire !! En plus ce système est super niveau simplicité d’installation/qualité/prix puisqu’après avoir fixé le boitier en métal il n’y a ….. RIEN à FAIRE !! Pas de cartouche à remplacer, rien du tout !!! Autrement dit il est “éternel” ;-). Je suis rarement dityrambique au sujet de ce genre de choses, mais là je dois dire que j’en fais la publicité avec enthousiasme ;-)
Sinon je me déplace à pieds/bus/tramway.
J’essaie d’utiliser des soins bio, j’ai éliminé les gels douches pour du savon d’Alep, aussi bien. Le seul hic, c’est le maquillage, que j’ai tendance à accumuler :-((, et il est rarement bio….
En tout cas c’est chouette lire tous ces témoignages et de pouvoir partager les initiatives individuelles de chacun-e, et comme le disait un témoignage, il semblerait que ce soit la jeune génération qui soit en train de faire l’éducation des “vieux” ;-)….
Milleca : c’est super intéressant cette carte, merci !
Yakadi : ça ne me choque pas du tout, au contraire je comprends tout à fait.
Milleca : Merci pour le partage ça m’a l’air très intéressant. En effet il est toujours très compliqué de prédire le futur, beaucoup si sont cassé les dents. Néanmoins il y a une tendance certaine toujours plus à la hausse (démographie, CO2 rejeté dans l’atmosphère etc…) et si nous continuons sur cette trajectoire (uniquement si) les gros problèmes sont pour demain.
Si cela vous intéresse des personnalités comme Pablo Servigne ou Jean-Marc Jancovici,, Le Club de Rome (Les limites à la croissance) sont passionnant à écouter ou lire.
Bonne journée à toutes et à tous !
Hmm, sujet intéressant et qui promet un grand débat ! ;-)
Pour ma part, j’ai toujours eu un mode de vie plutôt sobre naturellement : pas tellement de vêtements, peu de cosmétiques/maquillage, jamais d’eau en bouteille, je n’accumule pas les objets de déco et autres, n’ai pas besoin du dernier gadget à la mode, etc. Ce n’est pas une question de conviction, je ne ressens juste pas le besoin de plus, mais ça tombe assez bien dans le contexte actuel.
Le changement que j’opère depuis quelque temps, c’est sur l’alimentation, où j’essaie de consommer de saison et local. J’ai aussi beaucoup réduit ma consommation de viande, parce qu’ici c’est élevage intensif et hormones en pagaille…
Par contre, je vis à l’étranger, très loin de la France, et je prends l’avion comme d’autres prennent le bus : quoi que je fasse à côté je sais que je ne pourrai jamais rattraper ça !
Bonjour,
Je fais partie de ceux qui se tiennent informés depuis très longtemps. Je consomme très peu. J’ai toujours essayé d’informer les gens sans les culpabiliser. Je sais qu’il est impossible de prendre conscience des choses des jour au lendemain, et même si c’était le cas, l’esprit résiste. C’est un réflexe de survie que de ne pas vouloir/pouvoir voir. Je vois aujourd’hui une partie de la population prendre conscience de certaines choses, et faire des choses. C’est bien, mais c’est trop tard. Il aurait fallu que cet éveil se fasse il y a au moins une génération. Aujourd’hui, même si on cessait toute production, toute émission de gaz à effet de serre, il est impossible de revenir en arrière. D’ici 2050, l’antarctique aura disparu. Les conséquences, je n’en parle même pas. Pour la majorité de la population, il vaut mieux ne pas savoir.
celine : j’ai assez peur que tu aies raison…
Hélène : Ravie que ça vous intéresse :D
Francine : Oui bien sûr, je suis tout-à-fait d’accord sur le fait qu’il y a urgence face au réchauffement climatique (et c’est pour cette raison d’ailleurs que, contrairement à beaucoup d’écologistes, je suis totalement en faveur de l’énergie nucléaire qui nous permet d’avoir une électricité décarbonée).
Oui je connais et j’apprécie beaucoup Jean-Marc Jancovici qui parle très bien de ces questions d’énergies justement (vraiment pour tous ceux que ça intéresse son blog est une vrai mine d’informations scientifiques et précises).
Merci pour les autres références, ça m’intéresse aussi :) !
Bonjour. Cela fait très longtemps sue je suis attentive au tri. Je crois même que je dois être un peu pénible avec ça…. papier dans la benne spécial papier pour être certaine qu il sera bien recyclé. Je ne supporte pas de jeter du papier à la poubelle…et le verre on n en parle pas c est pire . Mon “re
Zut j’ai validé trop tôt. Je “rêve ” de visiter le centre de tri département ! J irai c est certain.
Dans ma salle de bain je coupe l eau depuis longtemps pour le brossage des dents et sous la douche, je mouillé, j’arrête l eau. Je me lave puis je me rincé…à l eau froide ! J’ai banni les cotons ronds , j’ai découpé des carrés dans une serviette éponge moche que j utilise pour la lotion . J en ai fait plein et hop au lavage à chaque usage. Ça ne prends pas de place dans le lave linge .
Pour le lessive quand on a porté un haut 1 jour , 1 h de lavage c’est trop . Je fais des tournées très courtes , moins d eau et cest propre !
Je ne mange presque plus de viande par goût par obligation… ça me saoule de cuire la viande sans hotte dans ma cuisine… mo fils en mange le midi au self au collège il n en a pas besoin encore le soir .
Je ne prends jamais l avion.
Je suis terrorisée par ces prédictions de catastrophe climatique à tel point que je n’ai aucune envie d avoir des petits enfants tellement j’ai peur pour leur avenir sur cette terre
Et c’est vrai que je suis aussi très énervée envers nos gouvernements qui nous accablent de culpabilité alors que notre pollution à chacun n est pas grand chose vis à vis de la pollution industrielle et autres .
J oeuvre a mon petit niveau…
Bonsoir Hélène, merci pour ton article très intéressant. Je trouve que ce que tu fais depuis quelques est déjà bien et il faut le saluer. Après chacun fait comme il peut et selon son lieu de bien car d’une ville à une autre le tri des déchets est complètement différente. J’essaye tout comme toi de faire attention. J’ai la sodastream, j’achète les recharges chez l Occitane, je déteste le gaspillage… après je ne sais pas si tu connais l’appli to good to go qui permet d acheter des paniers alimentaires à bas prix pour éviter le gaspillage alimentaire. J ‘ai essayé quelques fois est c’est plutôt bien. L’important c’est de faire au mieux selon ces convictions. Bonne soirée Hélène et continue à faire comme tu peux.
Camille L. : Ah oui c’est vrai ça. Cette suppression du plastique est en cours de mise en place ici, en Nouvelle-Calédonie <3
Bonsoir Hélène,
Parce que je me suis pas mal informée sur le sujet de l’avenir de la planète et l’avis des “collapsologues” (comme on dit), j’ai pris conscience de la démesure de la catastrophe en marche. J’ai aussi pas mal voyagé et constaté que l’écologie est une notion diversement considérée dans le monde et qu’en gros c’est plutôt une affaire de riches.
Une carte interactive que l’on peut trouver sur le site de la NASA montre clairement que dès un mètre de montée des eaux, la Camargue, la Vendée littorale, une partie de la Somme disparaissent de la carte de France. Idem pour les Pays-Bas, le Bengladesh, la Floride, etc., le tout dans les 20 années qui viennent.
Le résultat de mes lectures c’est que, ayant perdu de vue une perspective satisfaisante à ma vie, je suis désespérée ! J’en suis arrivée au point de ne plus supporter d’entendre parler de cet avenir sombre. Non ! on ne peut vivre le présent en pensant continuellement à la fin. De plus, ce sur quoi nous pouvons agir est médiocre au quotidien. Ce sont des petits gestes qui rassurent notre conscience mais n’empêcheront pas le grand bouleversement.
Comme tu l’écris très justement plus haut, c’est aux vrais producteurs de nuisances, c’est-à-dire aux industriels, de modifier drastiquement leurs pratiques. Cependant, derrière l’industrie c’est la finance qui est responsable de rechercher le profit immédiat et pour qui la vertu c’est de “profiter” !
Malgré tout, j’ai un espoir c’est la décroissance. Comme l’on dit certaines, réutiliser, échanger, donner. Surtout, plus que tout, je crois qu’en n’achetant plus et de fait, en ralentissant les flux d’argent, il y a une chance que la finance se trouve en difficulté et se plie à la nécessité.
Ce n’est pas la peine d’aller plastiquer Total, LVMH ou tout symbole de l’argent, il suffit de ne plus s’en servir. Et je crois vraiment que les femmes – que la finance considère à juste titre comme l’instrument de la consommation, sont les maitresses du jeu car à tout moment nous avons les moyens d’inverser le cours des choses. Mais ce n’est pas si simple. Il suffit d’aller dans un hyper marché et de voir le nombre de caddies remplis à ras bord de pizzas surgelées pour comprendre que les plats préparés sont pour beaucoup un symbole d’une certaine aisance, acquise de haute lutte.
Personnellement, je fais (mal) la cuisine, j’achète des légumes dans une coopérative bio qui me propose des produits cultivés à proximité, je ne mange pas de viande (par goût), je fais gaffe à l’eau et je me déplace à vélo (même si j’ai une voiture pour aller à la mer). On me conseille le shampooing solide mais j’avoue que le machin qui se délite dans une boite en fer, je suis pas mûre. Quant aux cosmétiques, j’aime bien l’idée de choisir un super bon produit et pas 12 comme avant pour réduire les emballages, flacons etc, et surtout chercher un sens à ce que je fais.
Je n’ai pas de leçons à donner car j’ai bien des travers, comme tout le monde. Cela dit, mon intention est de me défaire de l’inutile, parce qu’au fond je n’en ai pas besoin.
Bonne soirée à tous.
Bonjour
Je suis entièrement d’accord avec toi Hélène. Chaque petit geste compte.
Perso j’ai admis que je progressais et je faisais de mon mieux avec mes moyens. J’essaie de compenser aussi. Par exemple habitant dans le sud de la France et craignant la chaleur, j’utilise la clim dand la voiture l’été. Du coup je ne m’autorise pas à y mettre le chauffage en hiver sauf pour les trajets de plus de 40 mn pour lesquels je vais enlever mon manteau pour être plus à l’aise.
J’essaie de consommer le plus local possible pas nécessairement bio. Je suis dans une région riche de production agricole. Je m’y retouve à tous les niveaux c’est souvent moins cher qu’en grande surface et de bien meilleure qualité surtout niveau goût. Je suis membre de La Ruche qui dit oui. Je n’achète que des produits de saison. Je suis devenue flexitarienne.
Je recycle au maximum.
Contrairement à ce que tu penses je suis convaincue que notre génération soufrira déjà largement des dérèglements climatique. Alors comme on dit la peur n’évite pas le danger. Personnellement ça me pousse à l’action, j’ai signé la pétition pour attaquer l’Etat et son inaction. Je vais à des associations près de chez moi qui encouragent des comportements plus respectueux de l’environnement.
Après bien que les Cévennes ne soient pas loin de chez moi, je ne vais pas partir élever des chèvres ou produire des pommes, j’ai une vie urbaine et ça a un impact écologique.
Voilà encourageons nous mutuellement à faire de notre mieux ce sera toujours ça de pris surtout face aux climato sceptique 😉
Biz
S
Fleur : oui d’une commune à l’autre le tri est différent, donc il faut bien se renseigner pour s’y retrouver.
Véronique : je comprends que tu sois désespérée, il y a de quoi l’être… et en effet nos petits gestes n’éviteront pas ce futur sombre (même s’il faut continuer à les faire).
Seshathot : je ne vois pas comment on peut douter du changement climatique, ça saute aux yeux, même à Paris !
Les petits gestes deviennent des habitudes et des réflexes. Et les réflexes se transmettent.
Chaque pas compte.
A nous d’inventer le futur !
Seshathot : A ma connaissance, le chauffage de la voiture utilise simplement la chaleur du moteur et ne consomme rien ou presque (je parle du chauffage de base, pas d’une éventuelle position “chauffage” de la clim). Si ça peut t’éviter de te geler l’hiver ;-) (je sais d’expérience que même dans le sud, avec une voiture qui dort dehors, il fait froid l’hiver !)
Enfin un discours non culpabilisant , merci ! Alors je suis partagée à ce niveau car je fais tous les petits gestes que je peux, sans non plus changer drastiquement mes habitudes. Mais d’un autre côté je me dis que tout est foutu, et que même en faisant tout cela on n’y arrivera pas à la sauver notre chère terre. Mais à mon échelle je fais des petites choses toutes bêtes mais j’essaie. Exemple au boulot au lieu de me servir des gobelets jetables à chaque café, j’ai ramené ma tasse. Au lieu d’utiliser des petites bouteilles d’eau, j’ai ramené ma gourde. Je suis passée à la cup menstruelle également pour éviter tout ce gaspillage de tampons.
Je vais regarder pour les brosses à dents. Je n’y avais jamais réellement pensé, mais je les change très souvent, et je n’ai pas envie que ca finisse dans le ventre d’une tortue …
En tout cas très belle campagne l’Occitane, le petit slogan me parle beaucoup :))
Milleca, ton lien est super, je suis comme toi complétement pour l’énergie nucléaire pour produire de l’électricité, c’est la source la moins polluante. Je vais faire hurler des gens mais même Tchernobyl n’a pas fait autant de victimes (directes et indirectes) que l’accident de Bophal, quand à TMI et Fukushima, ils n’ont pas fait de victimes. Les rares personnes qui sont décédées sur le site de Fukushima sont mortes à cause du Tsunami. Il faut quand même se rappeler que les morts sont dus à une catastrophe naturelle !
Véronique , je suis comme toi je trouve les infos très anxiogènes, autant ce qui concernent le climat et l’environnement, que ce qui concerne la politique et les risques vis à vis des libertés individuelles. Je ne les regarde plus et préfère lire des articles plus documentés et moins anxiogènes. Par exemple l’insécurité et le risque de mort violente ( même à cause des guerres) ne cessent de diminuer mais on a l’impression que c’est l’inverse en regardant la télé.
Hélène, je m’intéresse de plus en plus à mon impact sur l’environnement. Je ne mange plus de viande depuis 5 ans pour des raisons de santé, mais je n’aimais pas trop de toute façon. Je n’ai pas d’amour spécial pour les animaux mais cela me révulse de tuer un être vivant proche de nous avec lesquels on peut partager pour le manger. J’achète des fruits et légumes produits si possible dans ma commune ou celle d’à côté donc de saison mais aussi des bananes, des agrumes et parfois des avocats, je mange un peu de chocolat, bois du thé et du café. J’utilise des sacs en tissu (je me suis fait un sac à pain dans une vielle housse de traversin) ou réutilise mes sachets en papier. La première fois que j’ai vu ma voisine le faire, j’ai pensé qu’elle était pingre puis non pas du tout, elle ne gaspille pas les ressources. Ma voisine est devenue une source d’inspiration importante en terme de décroissance, mais je ne lui arrive pas à la cheville. J’ai toujours 2 poubelles de 30 litres par semaine et pourtant je recycle tout ce qui peut l’être. J’ai arrêté l’eau en bouteille depuis plusieurs années, je tanne mon mari pour que l’on passe au compost mais c’est plus une démarche économique qu’écologique.
Léa Lala : oui cette campagne est très bien faite !
Vero : c’est vrai, c’est moins polluant que les énergies type éolienne, solaire, marée motrice, géothermique ? C’est une vraie question hein, je n’y connais absolument rien.
Par ailleurs à Fukushima il y a tous les rejets radioactifs et leurs répercussions sur la santé et l’environnement.
Hélène, pour Fukushima les rejets sont très faibles, les impacts sur l’environnement et la santé sont négligeables, moins importants que la plupart des rejets chimiques ou des pesticides qui sont à l’origine de multiples cancers dont les lymphomes (j’ai testé le lymphome). Les habitants autour de Fukushima ont été autorisés à rentrer quand la dose annuelle qu’ils recevaient rester un an chez eux ne dépassaient plus 20mSv, c’est la dose d’un travailleur du nucléaire lambda qui sont très surveillés médicalement et en bonne santé. Pour avoir une idée de ce que représente 20 mSv, lors d’un scanner corps entier on reçoit environ 15 mSv et en une seule fois (je connais bien les scanners et pet scanners…).
Pour les autres moyens de production d’électricité, le solaire est hyper polluant, les panneaux solaires nécessitent des matières premières polluantes ainsi que leur mode d’extraction, il n’y a pas de filière de fabrication en France, il faut les acheminer de Chine, il n’y a pas de filière de traitement des déchets, la durée de vie d’un panneau solaire est environ 10 ans, l’énergie solaire est intermittente, jamais dispo la nuit, peu disponible en hiver…(aujourd’hui, journée ensoleillé, au meilleur moment de la journée l’énergie électrique solaire a représenté 6000 MW, à 19h00, c’est 0 ou presque).
L’énergie marémotrice est parfaite, pas polluante, renouvelable à l’infini mais il faudrait énormément d’usines pour combler les besoins en France. La Rance a une puissance installée de 240MW à comparer au 63GW installée dans les centrales nucléaires. Le parc nucléaire a un taux de disponibilité entre 76% et 83% suivant les années.
Une grosse éolienne a une puissance installée entre 350kW et 5 MW ( aujourd’hui avec toutes les éoliennes qui couvrent la France, il y a eu entre 2000 et 1000 MW d’électricité d’origine éolienne), le taux de charge (disponibilité) du parc éolien en France est de 21 %, à comparer au taux (plus haut) de disponibilité du nucléaire. En France, la puissance installée éolienne est en 2018 de 1550 MW qui est équivalent à un seul des deux EPR en cours d’achèvement à Flamanville. On peut s’amuser à faire un calcul du nombre d’éolienne à installer égaler la puissance installée nucléaire, qu’il faut ensuite multiplier par un peu plus de 3 pour tenir compte du facteur disponibilité….Malgré les avantages indéniables de l’éolien, il manque de place en France et couvrir les océans d’éoliennes aura un impact énorme sur l’écosystème.
Les centrales nucléaires, permettent de produire beaucoup d’énergie sur une surface très faible. Le problème reste le traitement des déchets “méchants”, ceux qui sont dangereux : le combustible usé retraité. Le volume total de ces déchets s’élèvera à 9 000 m³, soit l’équivalent de la superficie couvrant un terrain de football sur une hauteur de moins de 2 mètres, à l’issue de 50 années d’exploitation du parc nucléaire français.
Je connais beaucoup moins bien la géothermie.
Vero : merci beaucoup d’avoir pris le temps d’écrire tout ça, c’est très intéressant. En effet les déchets du nucléaire sont un problème non négligeable.
(et notons que la géothermie ne concerne de toute façon pas tellement la France mais beaucoup plus l’Islande, par exemple).
Chaque petit geste compte, on ne sera jamais ( du moins, pas moi!) parfaite et irréprochable en la matière…
Depuis un an environ, je suis passée aux cotons lavables’ j’en suis ravie et mes filles aussi… Il en existe pleins, j’ai choisi ceux de https://www.tendances-emma.fr/, je préfère ceux en eucalyptus…
Depuis un mois, j’ai aussi acheté des culottes spéciales règles de chez https://fempo.co/… et là aussî j’en suis ravie…
J’ai privilégié les marques françaises, tant qu’a faire…
Voilà où j’en suis.
Vero : Ces informations sont très intéressantes, merci, cela fait avancer ou du moins évoluer ma pensée…
Encore un article hyper intéressant…Ici, on fait des efforts sur la consommation alimentaire : locale, de saison, moins de viande mais de qualité supérieure. On trie les déchets, pas de gaspillage alimentaire (s’il y a un peu de pain séché, ce sont les poulettes de papa qui le mange!!). J’ai des cotons lavables pour les lotions mais j’en utilise encore pour le dissolvant. Les produits ménagers sont naturels depuis longtemps. Je revends ou donne ce dont je ne me sers plus : vêtements, vaisselle, ….mais évidemment, je surconsomme en vêtements, et produits soins et makeup même si je me suis fixé des objectifs de terminer un produit type fdt avant d’en racheter un autre et que je me tourne plus vers des marques clean skincare. Merci pour ce partage.
Super intéressant ce post et tous les commentaires. Pour ma part je suis consciente de notre empreinte depuis longtemps et je suis toujours allée faire mes courses fruits légumes au marché ( d’abord aussi parce que c’est bien meilleur qu’au supermarché) et je recycle activement depuis que mes enfants ont eu une formation là dessus en primaire (ils ont la vingtaine bien sonnée) mais depuis un peu plus de 5 ans en raison d’un problème de santé notre famille a effectué un grand virage…
Personnellement je ne mange quasi plus de viande à la maison , j’ai mis en place un composteur dans notre résidence qui a stimulé tous les voisins. Je fais très attention à la composition des produits que j’utilise dans la maison et sur moi ( pas nécéssairement bio mais non toxiques ou polluants). C’est vital car le nombre d’allergies , de maladies auto immunes, cancers… explosent, tous les médecins le disent.Là on essaie de s’attaquer au plastique, le suremballage me choque absolument mais c’est compliqué, il y en a tellement partout et certaines choses ne se trouvent pas facilement en vrac mais on a déjà beaucoup progressé… Par contre je vais travailler en voiture mais je viens d’acheter une hybride. J’ai tendance à penser aussi qu’il est trop tard car la transformation qui est clairement en route au niveau mondial va être trop lente pour empêcher un réchauffement climatique et ses conséquences mais on peut quand même jouer sur le niveau de la « catastrophe ». Les grands changements ont je pense toujours été initiés par la volonté des gens aux gouvernements de les accompagner! En Belgique comme en Allemagne et sans doute aux Pays- Bas ils ont une consigne pour bouteilles de bières et autres. Je me demande pourquoi on ne revient pas à cette solution en vigueur dans mon enfance…
L’avantage est double plus de bouteilles qui traînent dans la rue et moins de recyclage à traiter (évidemment il faut laver…)
Tout le monde semble faire des efforts et ça c’est chouette!
Belette : merci à toi ;-)
Anana : il me semble que le retour de la consigne est en discussion (je ne suis pas très au courant car je ne consomme quasiment pas de bouteilles en verre, vu que je ne bois pas d’alcool ni de jus de fruits).
Hello Hélène,
Pour ma part, personne n’est parfait et ne peut être jugé, on fait de notre mieux, comme tu dis les responsables ce ne sont pas nous directement, nous, nous subissons, et on nous impose des moyens, ou des méthodes qu’on ne peut hélas éviter, par exemple ici en Angleterre, on supprime les postes, je dois donc prendre ma voiture pour faire des miles, ensuite on supprime de nouveau à cet endroit et je vais de plus en plus loin pour y aller. Ils suppriment beaucoup de banque donc pareil, et il n’y a pas beaucoup de services publics, ils sont quasi inexistants. Pour le reste, j’ai changé de vie, je travaillais en capitale pendant de nombreuses années et je vivais dans une ville industrielle, assez polluée. Ici c’est l’inverse je vis à la côte atlantique et dans des campagnes superbes, celà m’a rapproché de l’écologie, animaux encore plus. J’utilise savon noir ou de marseille pour nettoyer, je pense qu’ils sont écologiques, je consomme de manière méditerranéenne le plus possible, genre Italie ou Grèce, donc pas trop d’emballage, une partie vient du jardin. On croit que c’est pas grand chose mais ces détails comptent et on devient nombreux à le faire, par exemple le dentifrice, je ne l’utilise plus, je lave les dents avec l’huile de coco (en verre) et du bicarbonate, depuis plus de problème de dents, c’est magique, et c’est grâce à un dentiste que j’ai eu cette découverte. Le nombre de tube de dentifrice est énorme sur une année, et le fluor est très néfaste. Donc je crois qu’il y a une part de soi-même à essayer certe, le reste est aussi un manque d’information car nous ne sommes pas toujours au courant de ce qui pollue, on ne le renseigne petit à petit car on devra s’en passer dans le futur, et il y a le contexte aussi parfois, par exemple, moi je rêve de vivre en Grèce, eh bien les Grecs allument moins la lumière, et vivent de manière plus écolo que nous je trouve, ils chauffent moins qu’ici aussi, le chauffage pollue, etc. Par contre mon pêché mignon que je n’arriverais pas à m’en passer c’est le maquillage ! Et là c’est un problème, j’ai tenté les bios, mais je n’aime pas, ça ne tient pas, et pareil pour les produits colorants des cheveux. Pour terminer, je suis hors de moi quand je vois par contre des personnes jeter les cendriers de voiture, les canettes dans la mer ou des mouchoirs et emballages, et le plus choquant c’est que je vois des vieilles personnes le faire…j’ajouterai, que je n’ai pas d’enfants, on dirait que c’est anormal pour la plupart des gens ici hélas, mais je le mentionne car ça ne modifie en rien ma volonté de faire de mon mieux d’après mes moyens, outils et informations de contribuer à maintenir saine la planète et animaux, j’aime les enfants, j’aime les animaux et j’aime les plantes, fleurs et la nature, et c’est pour celà que j’aime y vivre en plein milieux ici dans ma campagne et côte anglaise.
Hello again, petite précision, lorsque je cite “j’ajouterai, que je n’ai pas d’enfants, on dirait que c’est anormal pour la plupart des gens ici hélas”, je parle des gens en Angleterre bien sûr, pas sur le site où je suis heureuse de voir des gens à qui on peut parler librement et respectueusement.
Je coupe également l’eau pendant le brossage des quenottes :) J’ai changé mon pommeau de douche pour un avec stop-douche intégré, ça permet de couper l’eau sans avoir besoin d’attendre 4 plombes et demie pour récupérer la bonne température. Idem chez les gens, quand je leur donne des douches je coupe l’eau pendant le savonnage/shampouinage.
Je remplace progressivement mes produits ménagers par des astuces de grand-mère, plus écolo (et moins chères) : le vinaigre blanc me sert d’assouplissant pour mes lessives (et mon linge ne sent pas du tout le vinaigre), et je nettoie toute ma salle de bain avec un mélange bicarbonate / vinaigre blanc ou jus de citron. Le savon noir est aussi devenu un précieux nettoyant pour les sols (en version liquide) ou pour dégraisser ma gazinière (miraculeux). Je recycle au maximum mes contenants (une bouteille d’eau peut me durer trèèèèès longtemps), je trie mes déchets of course. Et mon fils de 5 ans a déjà les réflexes de tri ;)
Je remplace beaucoup de mes produits de soins par des marques bio (Sanoflore, et plus récemment Jonzac), dont les ingrédients sont moins polluants à la fabrication comme en fin de cycle de vie. Pas pour le maquillage en revanche, je n’ai pas trouvé de produits qui me conviennent pour tout en bio. Idem pour les écrans solaires, le bio ne m’a pas convaincue.
Au boulot par contre, je dois bien utiliser plusieurs kilos de plastique par mois, entre les tabliers et les gants. Mais pas le choix, on ne peut pas faire passer l’hygiène après le tri…
Bonjour Hélène,
j’ai 22 ans et en effet, quand on sait qu’on appartient à la génération qui va vraiment souffrir des effets de la pollution et du réchauffement climatique, on a un peu les boules !
Mes petits gestes à moi, j’essaye de les distiller un peu partout dans mon quotidien : je ne me déplace qu’en transport en commun (en même temps quand on vit à Paris c’est assez facile), j’essaye d’avoir une alimentation de plus en plus eco-responsable (moins de viande, plus de produits locaux et de saison), de donner moins d’argent à la fast-fashion (Guerrisol et Emmaüs renferment de vraies pépites ! Sans parler des sites comme Vinted où chacun trouve son compte), etc. Bien sûr, cela demande de renoncer à du confort et de la facilité mais j’ai l’impression que ça me fait “du bien à l’âme”, si je peux dire.
Et puis il y a tellement de gestes simples qu’on peut mettre en place facilement : faire attention à sa consommation d’eau, d’électricité, acheter une petite bouteille en verre ou une gourde et ne plus jamais utiliser de bouteilles en plastique, etc.
Comme toi, je suis convaincu que ce sont ces petits gestes, si nous sommes des millions à les faire, qui peuvent faire une vraie différence. Après viens aussi la responsabilité des grandes entreprises mais ça c’est encore une autre question…
Belle journée à toi Hélène et merci pour ce post :)
MathildeF : je trouve ça difficile de faire des choses tout en se disant que de toute façon c’est trop tard… bien sûr ça ne m’empêche pas de les faire, mais régulièrement je me dis “à quoi bon, en réalité ?”…
Coucou Hélène,
La grande mode du moment c’est “sauver la planète” et subitement tout le monde veut laver plus blanc. Je te rejoins et je pense que si chacun devient conscient de sa façon de fonctionner et agit à sa mesure, c’est déjà très bien. Il y a longtemps que je le fais, par conviction personnelle, sans pression.
Je n’aime pas non plus cette culpabilisation qu’on essaie de nous coller, à nous, simples citoyens. Peut-être le ménage sera-t-il fait aussi du côté des plus gros pollueurs (industries) ? A suivre… sans grande conviction personnelle …
Quant au changement climatique qui serait dû à la pollution actuelle, c’est un autre débat. La terre a déjà connu des cycles réchauffement/refroidissement – paraît-il – alors que la pollution n’existait pas à ce point.
Amitiés.
Joane : “La terre a déjà connu des cycles réchauffement/refroidissement” : bien sûr, mais jamais à cette vitesse.
Hélène en plus de tout ce que tu fais tu partages, tu informes, tu encourages, et ça ça n’a pas de prix.
Personne ne peut être parfait dans ce combat pour préserver notre espèce, celles avec lesquelles nous vivons et la nature, mais chaque geste compte.
Grâce à toi je prends le temps de démonter mes contenants que je mets au recyclage pour faciliter le travail des usines qui vont les traiter.
Pour le moment je “shop my stash”, mais dès que j’ai terminé, pour les gels douches ce sera le super gel douche Kiehl’s dont tu avais parlé, ou ce Ren, en fonction des odeurs qui nous plaisent le plus. Et pareils pour les autres produits: on veut de l’efficacité, de la douceur, et si possible en plus un engagement écologique, et des contenants qui se recyclent.
Mais comme toi j’aimerais que les grands groupes s’engagent autant que les particuliers, qu’ils agissent pour de vrai et pas juste ce qu’il faut pour pondre un rapport RSE potable.
Bref, continue à nous en parler, ça nous fait du bien de savoir qu’on est plein à y penser tous les jours et essayer du mieux que nous pouvons.
Miss Nahn : merci ! ;-)
Miss Nahn : “Grâce à toi je prends le temps de démonter mes contenants que je mets au recyclage pour faciliter le travail des usines qui vont les traiter.”
Ah oui, pareil. La vidéo que tu avais faite sur ton voyage avec Ren avait été très instructive sur le tri.
Nagini : c’est déjà ça ;-)
Bonjour Hélène,
Je ne sais pas si c’est vraiment par conscience écolo ou pour me donner bonne conscience (oui, je sais, c’est pas politiquement correct mais je m’en fous) mais j’ai malgré tout quelques petits gestes pour la nature : au bureau, j’ai troqué ma bouteille en plastique pour une gourde en alu et mes packs adorés de San Pellegrino pour une sodastream à la maison (ça fait le job !). J’ai aussi remplacé mes pailles en plastique par des pailles également en alu. J’ai profité de l’offre de l’Occitane pour récupérer la gourde et la donner à ma fille, qui l’emmène au collège à la place de sa bouteille d’Evian. Et je traque la moindre lumière allumée inutilement (mais ça, c’est de la faute de ma grand-mère qui m’a répété des milliers de fois “C’est pas Versailles ici !”).
Bonne journée !
Comme toi je fais des choses rien d’extraordinaire mais des choses quand même. C’est important mais je n’adhere pas du tout à la vision catastrophiste du temps présent. Ni aux injonctions diverses et variées et pour ma part je ne suis pas prête même jamais à arrêter la viande ou les voyages en avion.
Quant a la colère des lycéens comment dire… ça doit être surtout très sympa de sécher les cours.
Je travaille dans une banque à La Défense et certains jeunes ont envahi le hall en nous scandant de démissionner :) mais oui bien sûr on va tous démissionner et s’engager dans une ONG pour gagner notre croute…
Marie-Anne : on fait tous des choses pour avoir bonne conscience mais je pense que ça n’a aucune importance : ici précisément ça n’est pas l’intention qui compte, mais le résultat ;-)
Je pense, comme toi, que la messe est dite.
Comme les ” grands” de ce monde ne font rien ou si peu ( et encore, il faut sacrément leur tirer les oreilles!) et que les pollutions diverses et variées sont en majeure partie, de leur fait, effectivement, on est mal barrés…
C’est aussi une des raisons pour lesquelles je n’ai pas fait d’enfant: c’est une des nombreuses contradictions de l’être humain qui m’étonnera toujours: les gens sont effarés par l’état de la planète et voient le futur qui s’annonce bien sombre mais ils continuent à vouloir se reproduire. Pour le coup, vu le contexte écologique, je trouve que c’est bien égoïste. Mais en général, quand je dis ça, je suis à la limite de me faire lyncher, du moins verbalement. Il semble que l’on touche à l’un des “tabous” ultimes.
Pour finir, ce qui me rend vraiment, profondément triste, c’est de voir toute la beauté du monde, la faune et la flore ( en voyage ou lors de reportages tv) et de constater que ça n’aura pas été jugé “assez” magnifique et miraculeux pour que l’homme juge fondamental et prioritaire de la préserver…
Laurence : bien sûr que la perpétuation de l’espèce est un des tabous ultimes, c’est un instinct animal si profondément ancré chez la plupart des gens. Quand je dis que si l’espèce humaine s’éteint ça ne sera pas une catastrophe, les gens sont horrifiés ;-)
Pour autant je trouve important de soutenir les humains tant qu’il y en a.
Mais si l’espèce doit disparaître, let it be.
Et en attendant, malgré tout, essayons d’être heureux (ce qui est contradictoire et pas évident).
Laurence : Laurence je suis d’accord avec toi, c’est bien résumé.
Véro : Cela me fait plaisir de voir quelqu’un d’autre en faveur du nucléaire, mes études (en droit de l’urbanisme et aménagement du territoire) ont été une longue période de matraquage idéologue anti-nucléaire sans réels arguments/données chiffrées indispensables à une réflexion sur le sujet, et j’en vois les répercussions dans le monde professionnel, j’avoue que cela me rend triste.
[même Tchernobyl n’a pas fait autant de victimes (directes et indirectes) que l’accident de Bophal, quand à TMI et Fukushima, ils n’ont pas fait de victimes.]
Oui, la balance bénéfice/risque penche très largement en faveur du nucléaire quand on voit les avantages de ce dernier par rapport aux énergies renouvelables (hormis hydraulique) en terme de coût total (division de l’ensemble des dépenses – investissement, maintenance, etc. – par l’ensemble de la production sur la durée de vie de l’installation). Le coût total donc du MWh s’élève à 40-60 €/MWh pour le nucléaire contre 80-120 €/MWh pour l’éolien à terre, 180-200 €/MWh pour l’éolien en mer ou à 180-500 €/MWh pour le solaire. Et encore ces chiffres ne tiennent pas compte des coûts supplémentaires qu’il faut ajouter et qui sont liés à l’intermittence du solaire et de l’éolien.
Mais on pourrait se demander pourquoi des gens investissent dans les renouvelables alors que cela revient à produire une électricité très chère, n’est-ce pas ? Et bien c’est parce qu’il y a pas mal d’argent à gagner derrière. En effet EDF est tenu par la loi de racheter aux propriétaires des parcs éoliens et solaires leur électricité à un certain tarif (autour de 90 €/MWh) leur assurant une rentabilité sur le capital investi (alors que ce même MWh s’élève à environ 35MWh sur le marché de gros). Et en retour EDF reçoit de l’Etat une compensation financée par un taxe sur l’électricité.
Vous pouvez retrouver cela sur votre facture d’électricité, ligne “Contribution au service public de l’électricité” (CSPE). Les trois-quarts passent pour le financement des énergies renouvelables, et plus elles se développent plus cette taxe augmente.
Voilà, on a maintenant dépensé plus en subvention aux enR (121 milliards en 2016 d’après la Cour des comptes, je vous le mets là si jamais quelqu’un veux jeter un oeil : https://www.ccomptes.fr/sites/default/files/2018-04/20180418-rapport-soutien-energies-renouvelables.pdf ) qu’on en avait dépensé à l’époque pour construire le parc nucléaire. Cela non pas en investissement mais juste pour rendre artificiellement rentable une production qui ne l’est pas. De l’argent gaspillé pour la collectivité (que l’on aurait pu investir dans les transports en commun, l’isolation des bâtiments…) mais pas pour les investisseurs des renouvelables bien entendu.
Hélène : [En effet les déchets du nucléaire sont un problème non négligeable.]
Il se trouve que le problème des déchets radioactifs était en passe d’être réglé avec le programme de surgénérateur “Superphénix” qui permettait de les brûler. Or si un tel programme a été arrêté c’est sous la pression des manifestation des écologistes anti-nucléaire…. le paradoxe est que ce sont les mêmes qui appellent aujourd’hui à manifester pour le climat.
Ps : Je suis désolée de ne pas utiliser la fonction “réponse” des commentaires, mais étrangement cela ne fonctionne pas chez moi.
Bonjour Hélène,
Alors moi, les bouteilles en plastique, impossible d’y déroger : protocole médical qui m’oblige à boire de l’eau très minéralisée en calcium..
Je trie donc, le plastique, le verre, les emballages depuis 10 ans.
Mais j’ai lu sur le figaro Madame que 90% du plastique trié ne serait pas recyclé! Désespérant!
Je fais très attention à ma consommation d’eau :j’ai installé un récupérateur d’eau pour arroser les plantes mais il ne pleut plus suffisamment et souvent, le récupérateur est vide…on tourne en rond.
Réduire la consommation d’énergie me plairait mais je n’ai pas les moyens d’isoler mes murs…quel gâchis et quel scandale le prix des énergies…
Au quotidien, oui j’essaie de faire certains gestes mais, par exemple, j’achète des vêtements chez Zara alors qu’on sait que l’industrie du textile est très polluante. A moi le vintage!
Oui je culpabilise forcément mais comme toi, je pense que les industriels et beaucoup d’entreprises sont les premiers à poluer, et les États sont complices.Je pense, par exemple, à un industriel vers Cassis qui déverse des polluants dans la Méditerranée et qui fait du chantage aux licenciement si on le pénalisait, il me semble.
Je fais le maximum à mon niveau (tout en etant consciente de mes contradictions de consommation) car je vois bien que le réchauffement climatique va poser de graves conséquences.
Belle journée
Dolcevita : en effet l’industrie du textile est la 2ème plus polluante du monde après celle du pétrole, en plus d’être abominable au niveau humain (j’ai enfin regardé The True Cost sur Netflix, c’est terrible).
Bonsoir Hélène,
Je ne suis pas une grande optimiste en ce qui concerne la capacité de l’être humain à faire les bons choix pour préserver ce qui dépasse son bout du nez mais je ne peux que constater que les mentalités évoluent lentement mais bien plus vite en dix ans que depuis l’annonce des dangers de nos modes de vie sur la planète. Je suis d’accord avec toi quand tu dis que les gros industriels sont les plus responsables mais ceux qui ont le pouvoir ce sont les consommateurs. Le jour où nous déciderons de ne plus manger ou de ne plus acheter tel ou tel produit, l’industriel devra chercher à nous vendre autre chose; il voudra toujours gagner de l’argent, il le fera en développant des produits ou des techniques en accord avec ce que nous accepterons de payer. Quelque soit notre pouvoir d’achat, nous avons le pouvoir d’inverser les choses.
Que l’on continue à faire de petites avancées… c’est le début de pas de géant!
Quand tout le monde stoppera l’achat d’eau ou de jus de fruits en bouteilles plastiques, les industriels devront stopper la fabrication de ces mêmes bouteilles plastiques!
Ne pas se culpabiliser mais continuer d’avancer chacun à son échelle!
Rebecca33 : “Quand tout le monde stoppera l’achat d’eau ou de jus de fruits en bouteilles plastiques” : c’est bien le problème, j’ai bien peur que ça n’arrive jamais…
Dans les pays émergents les gens n’ont pas les moyens de faire autrement, et dans les pays riches la majorité des gens s’en foutent…