[youtube]http://www.youtube.com/watch?v=N_D_UPQlrXA[/youtube]
Quand Esther m’a demandé si je voulais bien participer à sa vidéo sur la féminité et la maternité, j’ai dit oui. D’abord parce que c’est elle et que je respecte son travail, et puis parce que je loupe rarement une occasion de faire entendre ma voix de nullipare ;-)
Elle a demandé à quatre femmes (trois avec enfants, et moi), de parler de leur rapport à la maternité, au désir d’enfant, au corps, à la vie qui change avec tout ça, au boulot…
Les trois intervenantes sont vraiment sympathiques et touchantes (j’ai envie de toutes les rencontrer depuis que j’ai vu le montage final), la vidéo est très bien faite, vous ne verrez pas passer les 50 minutes.
Et si vraiment vous avez très peu de temps et voulez aller directement à un thème, passez par You Tube, Esther a fait les choses bien et a mis des liens vers chaque partie de la vidéo, séparément.
Merci Esther pour tout ce travail (les heures de montage, mon dieu !!), et surtout merci pour avoir eu envie d’aborder ce sujet sur You Tube.
219 commentaires
coucou hélène, ai été tres touchée par cette vidéo ………on te sent epanouie et sure de tes choix….une évidence…..respect……
Bonjour Hélène ,
Ton témoignage est très utile , merci ! Pour certaines jeunes femmes qui sentent qu’ elles ne veulent pas d’ enfant , et qui n ‘ ont dans leur entourage aucun ” modèle ” , aucune femme qui a fait ou accepte ce choix de vie , un témoignage comme le tien peut sauver .
Merci Hélène, je t’aime de plus en plus :)
Bonjour Hélène !
Merci Esther pour cette vidéo.
Merci à Gaëlle, Alexandra, Geneviève et à toi Hélène pour votre sincérité.
Cette vidéo m’a touchée car je suis à une période de ma vie où je me pose pas mal de questions sur mon avenir personnel mais aussi professionnel. Un gros travail sur moi à faire pour avancer et accepter mes choix et qui je suis.
Excellente journée
Aurélie
C’était une vidéo très intéressante et rassurante en même temps ;-) pour tous les cas…
Super vidéo :-)
Les témoignages sont très enrichissants, quelques-un rassurants et d’autres qui me font personnellement un peu peur à 21 ans (la pré-éclampsie, le corps qui change du tout au tout, les problèmes d’acceptation post grossesse…).
Toutes se rejoignent quand même sur le point que la grossesse et le travail sont totalement incompatibles – voire antinomiques, et c’est assez étonnant, car elles préexistent à notre société modernes: il y a toujours eu des femmes enceintes..
Tes interventions sont très intéressantes car elles montrent un point de vue différent, qu’on entend finalement pas si souvent (comme tu le dis si bien, il y a une vraie pression sociale sur les femmes, parce qu’en gros “si elles produisent rien elles servent à rien”?!).
Mention spéciale pour ce qui est surement la phrase de la semaine “si on me dit “demain tu tombes enceinte” c’est comme si on me disait “demain tu te transforme en kangourou”!!, tu m’as vraiment fait bien rire :-)
Je ne suis cependant pas d’accord avec une des intervenantes “Geneviève” qui dit à un moment qu’elle sent qu’elle a plus de place dans la société et qu’elle est importante parce qu’elle a eu des enfants, c’est un peu dommage de réduire l’importance d’une personne à ses enfants, et surtout, on ne dirait pas ça d’un homme qui n’a jamais eu d’enfants (ex des grands artistes ou designers décédés sans postérités)…
Mais ce n’est que mon avis ;-)
Bonne journée Hélène, et merci!
Bonjour Hélène,
Je viens de regarder la vidéo et je suis absolument d’accord avec toi et sur ta façon de voir les choses sur le sujet.
La seule différence avec toi est que, jusqu’à l’âge de 21 ans, je voulais des enfants, pas forcément beaucoup, mais au moins deux, avec peu d’années entre les deux naissances car étant la dernière d’une famille de six enfants et dont l’avant-dernier a quand même 8 ans de plus que moi, je voulais quand même que mes enfants puissent profiter de ces avantages.
Ensuite, vers l’âge de 21 ans, après une rupture très douloureuse, je me suis rendue compte que finalement les hommes ne savaient pas trop ce qu’ils voulaient, que je ne voulais pas me retrouver mère célibataire et que je n’avais pas tant d’instinct maternel que je le croyais.
Il faut savoir que mon demi-frère aîné a environ 20 ans de plus que moi, le deuxième 18 et les jumeaux (fille et garçon, les deux derniers de la première portée de mon père) 13 ans de plus. Ensuite vient mon frère biologique, 8 ans de plus. Les deux aînés ont eu chacun un enfant alors que j’étais moi-même encore une enfant (6 ans et demi pour la première nièce, 7 ans pour le premier neveu). Je n’ai pas connu la gamine (son père était en froid avec mon père), mais j’ai connu l’autre gosse. Il était tellement difficile et capricieux que je ne le supportais pas. Une de mes petites cousines qui avait son âge était pire encore. Ils se sont retrouvés un jour à la maison et ce fut l’enfer pour moi (car bien sûr, je devais m’occuper des moutards pendant que les parents discutaient). Ça m’a dégoûté.
Il n’empêche qu’en vieillissant, les enfants ne me dérangeaient plus vraiment et lorsque l’aîné de mes demi-frères (père du gamin infernal) a eu un second fils, je me suis attachée à lui (j’avais alors 16 ans) et il me le rendait bien. Puis, comme d’hab’, mon frère aîné a (encore) coupé les ponts avec mon père et nous n’avons plus vu le gosse. Enfin bon, on n’avait l’habitude, on a donc passé l’éponge quant aux enfants.
Je me souviens que je devais avoir 17-18 ans et que je m’imaginais enceinte. Puis des années après vint cette fameuse rupture brutale qui m’a fait réfléchir quant à mon avenir avec des mouflets. Et bien, ça m’a peut-être fait du mal (avec incidence sur ma santé), mais ça m’aura au moins apporté quelques bonne choses: un caractère plus dur et un non-désir d’enfant(s).
De plus, les enfants de mon père ont beaucoup contribué à mon changement d’idée sur la maternité. Le fait qu’ils venaient uniquement chez mes parents par intérêt et qu’à la moindre petite chose, ils ne venaient plus et les privaient des petits-enfants, ça n’a pas arrangé les choses. Ça s’est encore renforcé quand mon frère biologique a eu un fils et a agi comme les quatre autres avec ma mère. Je me suis dit: “A quoi ça sert de faire des gosses si au final ils te cracheront à la gu****!”
Finalement, trois ans et demi après cette rupture douloureuse, j’ai rencontré quelqu’un qui a tout de suite été mis au parfum si jamais ça durait au point de vivre ensemble: pas de marmaille. Ça tombait bien, il n’aimait pas non plus les gosses. Ça n’a pas duré et ensuite j’ai rencontré mon futur mari (qui depuis est devenu mon ex-mari) et ce fut pareil: pas de marmots. Bon, lui, aurait bien voulu des enfants, mais il n’a pas eu le choix et il a bien été obligé d’accepter, surtout qu’il a pu décider de poursuivre ou pas la relation si le deal ne lui convenait pas.
Depuis ma séparation avec mon ex-mari, j’ai quelqu’un dans ma vie, il a aussi été mis au courant que je ne voulais pas être mère et qu’il n’était nullement question que je change d’avis. Maintenant, j’ai 39 ans et je ne regrette pas mon choix.
Tout comme toi, on m’a aussi cassé les pieds avec l’horloge biologique, le revirement de situation en vieillissant, la vieillesse, l’égoïsme, mais je dois dire que ça n’a pas duré trop longtemps. J’ai rapidement fermé le caquet des bien-pensants et j’expédie ceux qui m’emmerdent avec ça.
En vieillissant, je me rends compte que je ne supporte de moins en moins les enfants. Je ne supporte pas de les entendre piailler dehors dès que les beaux jours reviennent. Je dis souvent à mon chéri qu’il faudrait faire une enquête de voisinage pour savoir s’il y a des enfants dans le quartier avant d’y trouver un logement. Je vais même faire mes courses en fonction des heures où il y a moins de familles qui y sont avec leurs rejetons. Dans le train, quand des gosses hurlent, je change de compartiment. Et chaque fois que j’entends quelqu’un se plaindre à cause des gosses, je me remercie d’avoir changé d’avis et je me dis que je suis tellement tranquille dans ma vie sans avoir un boulet (ou plusieurs) à la patte pour le reste de ma vie. J’ai même un stérilet parce que je ne pouvais plus prendre la pilule, malgré le fait que le stérilet est (paraît-il) réservé aux femmes ayant déjà enfanté.
Je ne peux donc qu’approuver ce que tu as dit dans l’interview.
Bises.
Bonjour Hélène
Encore un sujet passionnant ! Je vais regarder ça pendant la sieste des 2 gnomes cet après midi :) (ça égayera en plus mon repassage mdr )
J’ai hate d’entendre ton avis sur ce sujet et celui des 3 autres jeunes femmes … :)
A tout à l’heure :)
Cette vidéo est très bien pensée et très intéressante.
Juste un petit mot, Hélène pour te dire merci !
J’ai 31 ans et je me retrouve entièrement dans tes propos. Tout comme toi, le désir d’enfant ne m’a jamais traversé l’esprit et, plus les années passent plus cet état de fait se confirme… Et pourtant je me sens femme à part entière, je suis épanouie et j’adore les enfants… Chez les autres !
Je trouve cette vidéo extraordinaire ; je vous trouve toutes les 4 extrêmement touchantes. merci pour autant d’authenticité sur ce sujet intime. Bonne journée
Bonjour Hélène,
d’abord merci d’avoir partagé cette vidéo, moi non plus je ne veux pas d’enfant, j’ai moins de 20 ans,je sais que je n’en aurai pas et je suis sûre de mon choix, et en effet, les gens te regardent comme si tu n’étais pas “normale” . La plupart du temps je m’en fous, mais c’est vrai qu’il y a des fois où c’est vraiment chiant de devoir se justifier, tout ça parce qu’encore aujourd’hui “une femme doit faire des enfants” sinon on ne répond pas à la norme sociale.
Personnellement j’estime que je vis pour moi, avant de vivre pour quelqu’un d’autre (i.e un enfant, ou un mec… parfois ça se ressemble =) ) et que je n’ai qu’une vie: est-ce que je serai réellement épanouie si je la consacre à des enfants? Certainement pas. Je veux d’abord profiter pour MOI, ce n’est pas égoïste, mais je pense qu’avant d’être une mère , être une femme épanouie dans sa vie, c’est quand même la base de tout.
En tous cas, c’est important d’en parler car malheureusement, les femmes sont encore mal vues et jugées par des femmes qui , paradoxalement, veulent la parité homme-femme, prônent pour l’égalité des salaires mais qui sont très conservatrices avec leur rôle de mère qui est selon elles, essentiel à tout le monde.
J’ai adoré ce petit reportage/vidéo ! Témoignages touchants de parts et d’autres… ! Bravo Esther pour cette initiative !
Mélanie: Pour en revenir à Geneviève, comme elle le dit si bien ensuite: c’est aussi elle qui se donne ce rôle plus important, elle a l’impression d’avoir une place plus grande dans la société. Mais ce n’est que son intime conviction, son ressenti.
Je pense que malheureusement elle a un peu raison, avoir un enfant donne plus de responsabilité donc les regards sont davantage tournés sur ça.
Bonne journée les filles ( et les garçons. Pour le coup, ça serait sympa de faire une vidéo avec la vision des Papas)
Ton discours me rassure puisque ce n’est clairement pas une évidence pour moi d’avoir envie d’être mère (et ça date de l’enfance, pendant laquelle j’étais catégorique : je ne veux pas d’enfant). Maintenant je doute, déjà parce que les hommes en veulent en général, ils ne se posent pas la question et n’envisagent que trop peu de ne pas en avoir…
Coucou Hélène!
Tout d abord merci pour ce témoignage qui m a touché et qui m a fortement donné l envie de témoigner également sur ce sujet qui m interrésse beaucoup et me touche beaucoup car choix ou pas, je trouve que l on est vite catalogué par cette société très conformiste qui nous met tout de suite dans des petites cases…
Pourtant contrairement à toi, des mon plus jeune âge, mon rêve le plus fort était de devenir maman, mais biensur pas n importe comment, ni avec n importe qui..
Celui ci s est réalisé il y a 18 mois ( d ailleurs la nuit quand j allaitais, je regardais tes vidéos qui me passionnaient et me permettaient de ne pas m endormir, je t avais d ailleurs laisser un commentaire en te racontant tout ça, tu ne dois plus te rappeler mais merci car c est grace à toi que je ne m endormais pas sur mon bebe!)
Mais je rejoins ton avis sur le fait que l on nous catalogue tout le temps selon nos choix et ça me révolte!!
Moi, c est parce que je ne suis pas mariée, avec un homme qui a déjà un enfant, qui a 12 ans de plus que moi, qui ne voulait pas refaire d enfant par peur de reproduire cette malheureuse experience qui l avait eu, et pour prendre notre temps, nous avons mis deux ans à nous présenter nos familles respectives…
Alors on a tout cumulé ;)!!!
J ai été jugé, j ai eu des tas de questions qui se rapprochent des tiennes ( pourquoi vous ne faites pas d enfants, il ne t aime pas pour ne pas te faire d enfants?, etc….)
Des questions qui m ont fait mal et qui ont eu des répercussions sur ma vie car j attendais tellement de cette grossesse avec mon conjoint que j ai voulu la gérer sans les gens qui m ont jugé….
Bravo car je n ai pas su gérer tout ce bouleversement dans ma vie de femme et du coup, j ai développé des TOCS … Oui, j ai honte de le dire car ce n est pas compris par beaucoup de personnes puisque ce n est pas une maladie physique ..
Bref, ce n est pas le sujet..
Tout ça pour dire que tant que la maternité ou non est un choix, une évidence, une envie… Arrêtons avec tous ces préjugés, ces non dits, ces tabous, ces jugements car ça fait c…. Tout le monde et ça peut avoir des conséquences graves ou non…
Le principale c est d être heureux avec nos choix…
Voilà…. Et Ben, ça fait du bien de dire ce qu on pense des fois!!!
Bisous et belle journée à toi!
Manoushka: Je sais qu’elle le dit ensuite, évidemment c’est son intime conviction, je n’ai peut être pas assez nuancé mon propos: je ne la juge en aucun cas mais je constate simplement que c’est ce “genre de mentalité” et de propos (nb: cette expression n’est pas péjorative dans le contexte), même si elle est respectueuse des autres (et je pars du principe que cette femme est ouverte d’esprit puisqu’elle se prête au jeu de la vidéos), qui fait que la société n’avance pas sur le sujet des femmes qui ne désirent pas avoir d’enfants :-)
Lisa Aishiteru Arwen: hello Lisa, c est fou mais je me retrouve totalement dans ton dernier paragraphe! Moi non plus je ne supporte pas les piaillements des enfants. D ailleurs dès que je prends le train ou l avion et qu il y a des enfants, je me dis que je vais passer un mauvais moments avec leurs cris et voix suraigues(car malheureusement il y a de plus en plus d enfants mal élevés!!!)et qu il faudrait faire des compartiments spéciaux ;-).
J ai 30 ans , toutes mes cousines (plus jeunes que moi) ont déjà 1 à 2 enfants et ça m’horripile de voir que dès que l on a un enfant, on est plus capable de parler d autre chose! Bref, je ne vais plus aux réunions de famille….
Je n ai jamais eu cette envie d enfant. Aussi loin que je me souvienne, non, jamais. Déjà je n arrive pas à m extasier sur les nouveaux nés comme la plupart des femmes. Pour moi, ils sont moches et oui, sont des boulets qui dépendent a 100pour100 de nous….donc: non merci! (pardon si cela peut sembler rude à certaines, mais c est comme cela que je le ressens)
Hélène, merci pour ton témoignage. Ca fait du bien de voir et surtout d entendre qu au final on est pas si seule dans ce choix!
Il devrait y avoir plus de reportages sur le sujet. Le fait d être une femme donne l impression(la pression!) qu il faut ABSOLUMENT enfanter, sous peine de n’être qu une femme “non-accomplie”…
En effet, cette vidéo est vraiment touchante. Tu prouves encore une fois qu’il faut assumer ses propres choix et se respecter soi-même.
La différence de pensée, de mode de vie, de choix fait notre richesse ! Heureusement qu’on ne pense pas toutes/tous pareilles, ce serait chiant à mourir. J’ai 2 filles (18 et 20 ans), je les ai eu très jeune, par choix et cela m’épanouit pleinement. J’ai des amies qui ont leur premier enfant à 40 ans passés, d’autres qui ont fait le même choix que toi… et alors ? J’aime ces différences et les choix assumés. Je déteste plus que tout celles qui suivent des voies tracées, écrites et conformes à leur norme et leur morale. Et je souhaite au plus profond de moi que mes enfants fassent leur propre choix et qu’elles mènent leur barque où bon leur semble ! Préservons notre liberté ;-)
Tellement sensé ce que tu dis sur ton non-désir d’enfant! Je ressens la même chose! Moi aussi, d’aussi loin que je me souvienne, je n’en ai jamais voulu. Et ce n’est en effet même pas une question de choix, cela s’impose à toi, un peu comme l’hétérosexualité, l’homosexualité, etc. Un peu bizarre ce que je dis… Mais ce n’est pas un CHOIX! C’est ce que tu ressens, c’est ta nature. Et c’est bien le genre de choses qu’il ne faut pas forcer, il ne faut pas céder sous la pression sociale.
coucou Hélène,
Vraiment très intéressant ces témoignage.Moi je ne sais pas pourquoi mais dès toute petite, je disais souvent que j’en adopterais un, mais je ne voyais pas enceinte, peut être parce que je faisais beaucoup de danse et que j’avais peur du changement de mon corps.
C’est un peu comme toi, dans la famille on est plus que 2 a ne pas avoir d’enfants et souvent on nous dit ‘”alors c’est quand votre tour”, surtout moi qui en ait 41.Et pourtant j’adore les enfants. Mais je sais qu’à un moment donné, j’ai fait un blocage, (maintenant que j’ai dépassé ce stade, j’arrive à en parler) après le décès de ma mère, je me suis souvenue d’une discussion où elle me disait “dépêche toi de me faire un petit enfant, car après il sera trop tard, je ne serais plus là”,même si elle ne m’a jamais mis la pression, a toujours compris mon indépendance, mais sentant la fin venir, je pense qu’elle avait peur de manquer beaucoup de chose.Et bon comme je n’ai non plus pas rencontré la bonne personne, je me disais toujours, maintenant il est trop tard de toute façon.Et puis peut être que je ne voulais pas m’avouer qu’en fête, la maternité n’est pas pour moi, ou peur d’être pas à la hauteur, de voir mon corps changer.
Et bon après j’ai les “gigi” qui me disaient (quand j’ai vu la dernière il y a 3 ans déjà, alors j’imagine maintenant lol), que fallait que je me dépêche car bientôt il sera vraiment trop tard.Mais bizarrement c’est plutôt les autres qui me culpabilisent.
Et peut être que mes problèmes d’intestins et de colons et d'”allergie au lait me font prendre conscience que ce sera plus difficile à gérer, pas envie d’être malade lol.
En tout cas merci pour cette belle vidéo
Vidéo très intéressante.
Et qui me fait me demander pourquoi on ne remet pas en question la masculinité/virilité d’un homme qui n’a pas d’enfant.
Evidemment on pourrait dire que parce que biologiquement la femme est la seule à porter les enfants.
Mais 1/ on n’en est plus à se contenter du biologique, l’adoption existe et il me semble (enfin j’espère) qu’on ne remet pas en question la pleine féminité d’une femme ayant adopté (mais qui n’a pas connu la grossesse)
2/ biologiquement parlant, le “mâle” a pour rôle de se reproduire plus souvent qu’une femme. Pourtant dans notre société, on a “simplifié/adapté” le lien virilité/reproduction (pour perpétuer l’espèce) en virilité/copulation, ce qui perd quand même tout son intérêt “biologique et naturel” alors que pour la femme, le but final d’enfanter est resté.
Je trouve ça intéressant.
En ce qui me concerne, je ne doute pas que je kifferai avoir des enfants, par contre c’est vrai que je n’en ressens pas le besoin ni l’envie réelle (alors que j’en voulais à 19 ans, mon mec de l’époque aurait accepté, je serais p’tet mère de famille nombreuse!).
Ce qui m’a marqué dans les remarques qu’on m’a faites, quand je disais ne pas en vouloir (vers 27 ans, c’était par contre viscéral que je n’en voulais vraiment pas, mon angoisse était de faire un déni de grosses, j’en faisais des cauchemars !) c’était le “t’inquiète pas, ça va changer”. Je n’ai jamais nié que je pouvais changer d’avis (ce qui a été en partie été le cas puisque je ne suis plus autant angoissée à cette idée), parce qu’on évolue dans la vie et heureusement qu’on change d’avis parfois ! Mais le “‘t’inquiètes pas ” m’avait vraiment interloquée à l’époque. Dans ma grande naïveté, je n’avais pas du tout saisi que ça pouvait être un problème que je ne change pas d’avis (enfin d’envie, puisque comme tu le dis, c’est pas tant un choix, qu’une envie ou absence d’envie qu’on ressent).
Maintenant en fait je crois que je suis comme beaucoup d’hommes, l’idée en soit je me dis why not, après tout ça doit être un peu cool pour qu’autant de monde se lance, mais de là à ce que je prenne cette décision sciemment, c’est autre chose. Sachant que mon mec est dans le même état d’esprit, on n’est pas prêts de devenir parents !
Merci infiniment pour ton témoignage :) Je suis heureuse d’avoir participer à ce joli “reportage” avec vous quatre et encore merci à Esther pour son travail sur cette vidéo. Et si un jour je me déplace sur Paris je ne manquerais pas de te faire un petit signe.
Bisous.
40 and so what: “Je déteste plus que tout celles qui suivent des voies tracées, écrites et conformes à leur norme et leur morale” : ça me parle, tu t’en doutes.
Gaelle ( melle papote ): oh merci pour ton commentaire, ça me fait super plaisir !
Merci pour tous vos commentaires les filles, je suis contente que cette vidéo fasse écho chez vous (si on peut juste éviter, pour celles qui ne supportent pas les enfants – ce qui est respectable -, de se déchaîner contre eux, ça n’apporte pas grand chose à la discussion. Merci ;-).
Super cette vidéo, je me retrouve plus dans le témoignage d’Alexandra. J’ai toujours voulu avoir des enfants, j’ai attendu de trouver la bonne personne du coup je les ai eu après 34 ans et après 2 fausses couches. Donc moi aussi j’ai détesté toutes les femmes enceintes que je croisais dans la rue, j’ai beaucoup pleuré pendant cette période qui a duré plus d’un an, j’ai adoré être enceinte (sauf les 3 premiers mois car j’avais l’angoisse d’une fausse couche), j’étais en pleine forme, belle peau, beaux cheveux, trop fière de mon ventre, épanouie, si bien qu’à chaque fois pour mes 2 accouchements quand la sage femme m’a dit: ‘madame vous allez accoucher aujourd’hui’ à chaque fois je me suis mise à pleurer tellement je ne voulais pas sortir de cet espèce de bien être, cette communion avec mon bébé à l’intérieur. Mes accouchements se sont super bien passés 4h et 2h pour le second, j’ai toujours cette nostalgie de me dire que je ne serai plus jamais enceinte (oui je suis trop vieille!!!) Voilà c’est sûr la vie a changé mes filles sont parfois 2 petites princesses et parfois 2 petits monstres mais la vie et tellement belle quand ton enfant te dit “je t’aime maman”, tu te sens responsable et bien-sûr souvent je voudrai bien avoir plus de temps pour m’occuper de moi mais y a tellement des trucs magnifiques avec des enfants, je me rappelle d’avoir pleuré en voyant le visage émerveillée de ma fille lorsqu’elle a vu pour la première fois la parade à disneyland, cette semaine la plus petite qui a 2 ans gesticulait et hurlait sur les ouvriers du chantier car ils faisaient trop de bruits, il fallait la voir, je l’ai juste regardé pendant 15 minutes et je rigolais. Pour tous ces moments quotidiens de bonheurs partagés, je remercie mon chéri de m’avoir donné mes 2 princesses même s’il y a des jours où c’est moins facile et je pense que j’aurai eu des regrets si je n’avais pas pu vivre tout ça. Et aujourd’hui la petite est à la crèche et la grande à la maternelle et moi j’ai pris une journée pour moi et c’est très bien comme ça. J’espère qu’on pourra avoir un 2ème épisode avec des papas!!!! merci à toutes pour vos témoignages, ça donne presque envie d’en faire un 3ème…
Bonjour,
Merci pour cette vidéo très intéressante, très touchante et pleine de douceur. Je suis comme toi Hélène, 42 ans et nullipare non par choix mais comme tu l’exprimes si bien : “par instinct”. Je n’ai jamais ressenti cette envie, je ne me suis jamais projetée en tant que mère, je n’ai jamais pensé que cela me rendrait moins femme… et j’ai encaissé pas mal de réflexions (Dieu que j’apprécie d’être désormais “périmée” pour que l’on ne me prenne plus la tête à ce sujet ! D’ailleurs pourquoi les gens se permettent-ils de vous questionner impunément sur un sujet aussi intime et personnel ?).
J’ai particulièrement apprécié que tu précises que cette envie de ne pas avoir d’enfant puisse changer, évoluer. Il me semble en effet important de questionner ce désir ou ce non-désir à des moments clefs de sa vie afin de savoir, si c’est bien quelque chose qui relève de l’instinct, de son “soi profond” et non une “posture” à laquelle on adhère par non-conformisme, sous l’influence de l’entourage, etc.
Très bonne journée et un immense merci à Esther.
Très chouette vidéo! je me retrouve un peu dans chaque témoignage même si je me sens plus proche du discours d’Alexandra : pas d’envie d’enfant avant que ça devienne une évidence avec la bonne personne, les difficultés pour en avoir à cause du stress (je n’ai pas eu les règles pendant 4 mois et je m’acharnais sur les tests de grossesse), ce ras le bol de la gestation que je trouvais trop longue, l’instinct de louve et tout et tout.
ça fait du bien de voir des filles sensées et honnêtes et pas des follesfolles de la maternité (comme on en voit souvent à la télé), car ça pour le coup, ça me fait vraiment flipper !
Pour le coup du Kangourou, rien à dire, c’est très bien trouvé ! Certaines de tes réponses sont d’ailleurs je pense tout à fait adaptées aux femmes (comme moi) qui ne veulent pas de deuxième enfant (donc pas de maison en banlieu, ni de renault espace). On m’a encore posée la question hier, à 40 ans, pfiouh…
nanon, en plein décalage horaire et toute contente d’avoir regarder cette vidéo à 4:00 du mat :-p
Très belle vidéo, touchante et pleine de vérité(s). Merci!
que ça fait du bien d’entendre parler de la maternité sous cet angle (autrement que sous l’angle du déroulement de la grossesse et de l’éducation des enfants).
je me suis retrouvée dans chaque femme à un moment ou l’autre; et beaucoup dans toi! je dis régulièrement à mes enfants devenus de jeunes adultes qu’on n’est pas obligé de faire des enfants peut-être parce que mon travail avec des enfants m’a montré des structures familiales où la place pour l’enfant n’existait pas trop…et ce dans tous les milieux…
quelle chance nous avons de vivre dans un pays et dans une époque où on peut choisir de ne pas avoir d’enfant et n’oublions jamais de défendre cet acquis qui a été si long à obtenir!
Après la nutrition, la maternité, bravo super ces sujets.
J’ai à peu près ton âge et n’ai jamais voulu d’enfants, je pense tout simplement ne pas être faite pour ça ou alors je me trompe totalement et tout vient de notre éducation, ça je ne le saurai jamais, car effectivement tout ce qu’on vit dans notre jeunesse détermine fortement notre avenir, sans entrer dans les détails, j’ai vécu à l’envers du modèle lampda, de 20 à 30 ans j’étais chez ma grand mère qui m’a élevé et j’ai rencontré quelqu’un qui était encore en cours de maturation comme moi, ensuite le fait de s’occuper plus ou moins d’une personne, de ne jamais être seule, de ne pas avoir de chez soi (attention tout ceci étais mon choix), de gérer le couple, enfin toutes ces choses ont fait que j’ai voulu davantage m’occuper de moi et exclusivement de moi plutôt que de faire un enfant et de retomber dans la “gestion” de l’autre. Tout ceci pour dire que si j’avais eu une vie “normale” avec un homme qui en aurait voulu et qui par conséquent m’aurait donné envie d’en avoir, peut être que tout serait différent aujourd’hui. Mais je suis d’accord avec un témoignage, j’ai vu beaucoup d’enfants cracher à la gu… de leurs parents ou être intéressés ou tout simplement être indifférents, tout ceci ne m’a pas motivé non plus. Et oui les femmes en ayant ne parlent que de ça et c’est fatiguant et inintéressant, regardons le skecth de Florence Foresti qui résume assez bien !
Voilà mon petit témoignage, encore merci pour ces reportages passionnants Hélène et bravo pour ce que tu es, moi j’adhère. Bisous à toutes …
Bonjour Hélène et bonjour à toutes,
Merci pour cette vidéo, très simple et intéressante. La pression sociale pour les femmes est tout de même terrible je trouve, et c’est rassurant de voir des femmes qui disent “oui on peut être épanouie sans enfant et non ce n’est pas être une sale égoïste que de ne pas vouloir d’enfant”. Je vais bientôt avoir 30 ans et tous mes amis ainsi que ceux de mon conjoint ont des enfants et chaque soirée, nous les passons forcement à un moment ou à un autre à devoir dire “non on n’essaie pas d’avoir un enfant, et non on ne sait pas si on en voudra un jour”. Et en famille c’est pareil. Nous sommes ensemble depuis 8 ans et l’aboutissement de notre couple ne sera pas forcement un enfant. Mais que c’est dur à faire rentrer dans la tête des gens, même les amis très proches qui lorsqu’ils deviennent parents ont vite tendance à considérer que le fait de ne pas avoir d’enfant te rend immature et inapte à comprendre le vrai sens de la vie…
Au secours! Simone de Beauvoir aurait encore un max de travail aujourd’hui en 2014, une femme n’est pas “une machine à bébé” comme tu le dis justement et la maternité n’est pas l’ultime accomplissement de la féminité…
Merci pour ce blog si passionnant Hélène, habile mélange de légèreté et de vraies questions sur les femmes et la société!
Punaise, j’en ai marre de travailler, je ne peux pas regarder les vidéos qui m’intéressent!! J’ai hâte de pouvoir découvrir ces témoignages (la maternité, ses enjeux, le bonheur d’être égoïste et sans enfants à 31 ans mais en même temps en plein craquage bêta si un enfant me sourit dans sa poussette… me taraudent un peu en ce moment.)
Merci pour les commentaires et ces tranches de vie, c’est passionnant.
Très intéressante cette vidéo, bravo à Esther pour cette idée. Et bravo à vous quatre pour vos témoignages.
Et bien, je suis maman de deux enfants 13 ans et 10 ans, que j’aime bien évidemment même si parfois j’ai envie de leur jeter ma pantoufle à la figure. Je n’aime pas les gens conformistes, je n’aime pas les enfants des autres, je détestais aller au parc et discuter avec les autres mamans nombrilistes, du coup j’emmenais mes enfants faire autre chose. Je suis à mon compte, la vie va et je respecte totalement le fait qu’on puisse ne pas vouloir d’enfant. Voilou. Bonne journée Hélène
Je n’ai pas eu d’enfant non plus et je ne risque plus d’en avoir à mon âge. A priori, j’en voulais mais ça ne s’est pas fait et je n’ai aucun regret car rétrospectivement je ne souhaiterais pas aujourd’hui en avoir. Et ceux qui trouvent que c’est égoïste, les mêmes qui font des enfants quelquefois pour qu’ils s’occupent d’eux quand ils seront vieux, je me demande ce qui est le plus égoïste : faire des enfants pour soi (que ce soit pour avoir une place dans la société ou pour avoir une aide plus tard) ou ne pas en faire. Enfin l’essentiel est que chaque choix soit accepté et que chacun(e) fasse ce qu’il souhaite.
Un site intéressant : http://childfree.moonfruit.fr/
Une BD sur le sujet : http://www.amazon.fr/toi-quand-est-ce-mets-Tome/dp/2352071011
PS : je commente peu Hélène mais c’est fou à quel point on se rejoint sur bcp de choses et comme il y a des parallèles entre nos 2 vies.
Vidéo très intéressante, par la diversité des témoignages proposés et par la façon d’aborder le thème.
Dans mon entourage amical, il y a vraiment beaucoup de couples ou de célibataires entre 30 et 40 ans qui n’ont aucun désir ou de projet d’enfants, et qui assument parfaitement leur choix. Apparemment les statistiques sont stables, mais autour de moi, c’est en augmentation.
Ce que j’observe aussi actuellement, c’est la libération de la parole pour affirmer qu’on n’a pas prévu d’être parents.
Je trouve cela très bien. :)
jeannetom1: “Simone de Beauvoir aurait encore un max de travail aujourd’hui en 2014” : ô combien (hélas) !
Little Parisienne: moi aussi je fais coucou aux enfants mignons dans le métro, qui me sourient dans leur poussette ;-) Comme quoi 5 minutes si c’est pas le mien, ça va très bien ;-))
et j’ajouterai que si toutes les femmes voulaient des enfants nous ne serions pas 7 milliards sur terre mais beaucoup plus…
Gaelle ( melle papote ):
Juste envie que tu sache que tu m a émue et que je trouve ravissante
Bises
j’adore le fait que tu aborde le sujet car dans ma famille en se moment c’est un sujet qui revient souvent, on en discute avec ma mère et avec ma sœur et c’est vrai que dans l’entourage de ma sœur (elle a 30ans) ces copines qui sont déjà maman lui demande souvent “‘c’est pour quand le tient” ou “pourquoi vous en faite pas un cet année” alors c’est vrai que c’est toujours dit sur le ton de la plaisanterie mais a force sa devient énervant, et puis moi (même si je n’ai que 19ans!) j’ai toujours sue que je voulait pas d’enfant, c’est comme sa je le sais et quand tu parle des gens qui dise “tu verra quand tu sera plus âgée tu changera d’avis” ou “tu est encore jeune pour savoir” je leur dit “que peut être un jour je changerais d’avis mais en attendant c’est MON corps et jusqu’à preuve du contraire si je n’en veux pas c’est mon choix!” l’avis des “autres” je m’en fiche un peu parce que certes j’apprecie les enfants des autres sa ne veut pas dire qu’il faut que je me force pour qui que ce soit! et sa ma mere est completement d’accord avec, elle me dit toujours que t’en que je suis contente des choix que je fais elle le sera aussi!
Sujet hyper intéressant.
Moi j’ai fait parti du moule où le fait d’avoir des enfants était tout à normal. Depuis toute petite, quand je voyait des couples qui se mariaient, ils enchaînaient tous avec les enfants. Donc quand je me suis mise en ménage à 18 ans c’était : on aura des enfants mais pas tout de suite, profitons un peu et je voulait me marier d’abord. Et puis quelques années ont passé et pas de désir d’enfants plus que ça. J’était une tata mais pas trop proche des enfants. Et un jour une de mes belles-sœur (j’en ai beaucoup) attend un petit bébé et fait de moi la marraine. Et une marraine très active dans la vie de son petit. Je l’ai eu à garder dès 4 ou 5 mois. Des journées entières, des nuits et en grandissant des semaines. Les couches, biberons et suppo n’ont plus aucun secret pour moi . Il va bientôt avoir 6 ans et au cours de ces 6 dernières années , j’ai eu un déclic : je ne veux pas d’enfants. Ce n’est pas la vie dont j’ai envie. J’aime ma vie comme elle est, je n’ai besoin de rien d’autre et on est sur la même longueur d’ondes avec mon mari. C’est le principal. Je préfère m’occuper des enfants des autres (enfin pas tous). J’adore mon rôle de tata hyper cool mais ferme à la fois. Et puis l’avantage quand on en a marre c’est : hop dégage, retourne chez ta mère ! ^_^.
Alors bien sûre, j’en entends des vertes et des pas mûres mais ça, je vois que tu connais. Je laisse couler.
Par contre , j’ai été rassuré par ces femmes parce-que quand on leur demande pourquoi vous voulez des enfants ? C’est je voulait être mère, j’aime les enfants. Quand j’entends les réponses autour de moi c’est : bah pour pas finir seul plus tard, parce-qu’il faut en faire c’est la vie, ça n’allait pas trop dans notre couple alors on s’est dit que faire un enfant arrangerait les choses ou la pire de toute, bah on se faisait un peu chié dans notre couple . Mais enfin si tu te fais chié dans ton couple c’est que peut-être il y a un problème dans ton couple !
Et bien encore un roman. Bonne journée !
Coucou Hélène
Un grand MERCI pour ce beau et touchant reportage
En tans que maman je me suis retrouver dans beaucoup de propos
Mais en tans que femme je comprend aussi ton positionnement …
Moi je n ai JAMAIS voulu allaitée car pour moi les seins font parti de ma féminité et je ne me voyais pas faire la vache laitière
Je sais que cela en choqueras beaucoup mais c image que j en avais…
J ai beaucoup été critique pour cela mais moi je m en tape !!!!
De toute façon personne ne rentre vraiment dans les moules parfait de tout a chacun et tans pis ..
Alors juste merci a chacune d entre vous d avoir participes si gentiment a se reportage
Une petite pensée a gaelle a qui j ai laisse un petit message ci dessus
Bise s a toutes
Ps: Hélène si tu avais eu un enfant tu aurais su ou mètre ta carte du monde ahahahah!!!!!! :-)
bonjour helene,
un milliard de merci pour cette vidéo , j’etais un peu surprise de la voir sur ton blog car j adorais le fait que tu sois une femme entière qui s assume et pleinement épanouie sans enfants ,alors je me suis dis oups c’est quoi cette vidéo ,je l ai regardé jusqu’ au bout et j’etais très touché par toutes ces femmes , j ai 43 ans suis une maman d’une ado de 15ans , ma fille je l ai désiré et chaque fois que je porte mon regard sur elle mon cœur déborde d’amour , mais pour rien au monde j en voudrais d autre bien au contraire et je comprends complètement les femmes qui ont fait “le choix” de ne pas en avoir
surtout a notre époque et c est pas toujours évident d élever des enfants (j ai divorcé ma fille avait 8 mois)
Quant à la pression, les femmes en ont toujours dans beaucoup de domaines ,moi bien que j’en ai déjà une j ai souvent entendu :mais tu n’es pas raisonnable de l’a laisser seule ,pense quand tu ne sera plus la , j ai même entendu” et si elle devait disparaître à quoi tu vas te raccrocher” (c est horrible les gens sont malade) .pour ce qui du changement physique oui c’est indéniable le corps n est plus le même et comme le dis gaelle c est un combat de tous les jours de s accepter , et comme tu le dis si bien après 40 ans on relativise beaucoup plus heureusement .
encore merci
Excellente vidéo ! Vivre au XXIème siècle c’est pouvoir choisir ce que l’on veut et cela est formidable. J’ai 59 ans et j’ai eu 4 enfants et maintenant 3 petits-enfants de mon fils ainé, je suis ravie. J’ai un autre fils qui n’en veut pas c’est très bien si c’est son choix. Il faut faire ce que l’on ressent sinon on le fait mal. La seule chose qui est triste c’est celle qui en veulent et chez qui cela ne marche pas.
Bonne journée Hélène, les com. vont surement être nombreux !!!
Bonjour,
Merci pour cette vidéo, maman depuis 13 mois, j’ai également beaucoup de mal à retrouver un équilibre avec mon corps (malgré une perte de 25 kilos…), je fais partie de ces femmes qui ne voulaient pas d’enfants jusqu’au jour ou j’ai rencontré mon mari, et là nouvelle bataille avec moi même car ce désir si soudain d’avoir un enfant n’était pas normal. Hélène tu fais bien de dire qu’il faut également savoir changer d’avis, c’est un très bonne chose, félicitation à vous toutes !
Bonjour Hélène !
Un grand merci à Esther déjà pour l’initiative, sujet hyper intéressant, merci à toi Hélène pour ton témoignage qui fait de la vidéo un “reportage” qui fait du bien à entendre, et merci également aux trois autres collaboratrices :)
Je suis touchée par chacun des témoignages, qui apportent tous quelque chose d’intéressant et de différent !
Je voulais évidemment par le biais de ce commentaire rebondir sur ton expérience personnelle, que je respecte totalement. Les femmes ne sont pas que des “machines à créer des être humains”, elles sont des personnes à part entière et cela me révulse de voir le jugement qu’on porte sur celles qui ne se voient pas être mamans. Comme tu l’as très bien expliqué devenir maman change une vie, et si on n’est pas prêtes à ce changement c’est que ce n’est pas forcément une évidence !
Pour parler un peu de moi j’ai 21 ans, pas encore d’enfants, pas pressée car je ne me sens pas prête et je n’ai pas une situation amoureuse et financière qui me le permet. Mais j’en aurais un jour, enfin j’espère, car pour moi c’est une évidence, j’ai envie de ressentir le fait d’être enceinte, d’accoucher, de transmettre une partie de moi.
Cela ne m’empêche pas d’imaginer qu’il y a d’autres femmes qui ne ressentent pas la même chose, tant que cela ne les rend pas malheureuses un jour, je respecte totalement. L’important est de s’épanouir et de mener la vie que l’on veut.
Merci encore pour cette vidéo :)
“si vous n’avez pas un garçon, une fille, un chien, une renault Espace, une maison en banlieue… ” tes propos reflètent exactement la réalité.
Heureusement que ce genre de reportage existe ! (merci pour ce reportage)
Pour ma part, le désir d’enfant s’est manisfesté un peu tard : j’ai 40 ans, et je décide d’essayer de faire un bébé ( toute seule). Si ce n’est pas possible, cela ne sera pas une catastrophe, mais vu que l’envie est là, et qu’il y a des possibilités, j’essaye :) .
Je vis une partie du temps en province (petite ville) et l’autre partie sur Paris (intramuros).
Sur Paris, cela passe mieux, on est plus habitué à la différence (j ‘adore Paris !)
En France, ce n’est pas possible, donc direction les pays frontaliers , c’est possible techniquement, mais on sent que les médecins désaprouvent, première question du toubib : “vous allez faire quoi, si vous avez une fille, parce que si vous avez une fille, elle va faire son complexe d’oedipe, c’est sûre !! vous n y échapperais pas. (la question qui tue :s ) je lui ai répondu que je ne m’attendais pas a cette question surtout de la part d’une gynécologue ( la trentaine), j’ai vu ensuite une psy, qui a bien compris ma démarche, et qui m’a dit que pour elle s’était ok . Mais franchement tu sens les réticences, beaucoup plus encore que pour les parents homo.
Comme tu le dis : on n ‘a qu ‘une vie, c’est la nôtre, personne n’a le droit de décider pour nous, et de juger de nos choix :) ! (Surtout en matière d’enfants, si on décide d’en faire, on les a, après, pour toute la vie !)
Formidable vidéo, bravo à Esther pour cette idée et merci aux 4 femmes pour leur honnêteté et leur ouverture.
A moins de 4 semaines de la rencontre avec mon 2° enfant (qui sera le 5° pour mon mari), le sujet me parle bien évidemment.
J’ai beaucoup aimé l’intro, je parlais ce matin même à ma sage femme de l’appellation “clinique amie des bébés”: elle se positionne comme “amie des femmes”, ce qui est très différent…. Beaucoup de choses, de gens, de principes, lorsque l’on devient maman, nous pousse à nous oublier et le point de vue de cette vidéo fait du bien.
Ce qui me frappe, c’est que chaque ressenti est différent, je ne me retrouve pas spécialement dans aucun des témoignages, mais le message commun de toutes est “écoutez vous faites vous confiance” et c’est justement dans le grand sujet de la maternité (choix, grossesse, éducation…) que je trouve que les gens, les femmes souvent, font le plus de généralités, comme si l’universelle communauté magique des mamans faisaient qu’on étaient toutes liées et qu’on est censées toutes se comprendre d’un clignement d’oeil et que du coup, chacune s’approprie la grossesse de l’autre. Comme si cette expérience n’était plus unique mais commune (bon là c’est moi qui généralise… mais je veux faire passer une idée sans trop m’étaler!)
Cette illusion m’a fait beaucoup de mal lors de ma première grossesse, car je me sentais toujours décalée par rapport aux autres, je ne pensais par “ressentir ce qu’il fallait” et je cherchais à être comprise car j’étais complètement paumée…
Pour cette 2° grossesse, je suis hyper fière d’avoir envoyé baladé les gens (parfois quand ce sont des gens de sa propre famille cela été très dur) et les opinions qui me polluaient, qui étaient dirigistes dans leur façon de m’accompagner et effectivement, me faire confiance, et attendre de la bienveillance de ma part envers moi même avant d’en attendre des autres me permet de ne pas me perdre. Ma grossesse est mon choix et celui de mon mari, cela nous regarde, cela est notre aventure et quiconque veut nous accompagner est le bienvenu à condition de nous respecter. Mon ressenti est légitime parce qu’il est le mien. Cette expérience même si elle est très visible ne donne pas le droit à n’importe qui de donner son opinion voire des leçons…
Quant à ton témoignage Hélène, t’entendre ou te lire sur ce sujet ou celui des enfants en général, c’est un des aspects de ta personne qui m’impose le plus de respect, je ne comprends pas qu’on puisse te taxer d’égoïste, alors que il suffit de t’écouter pour comprendre que c’est exactement l’inverse…. Et je trouve trouve que ta posture et ton écoute est extrêmement respectueuse de l’humanité, puisque c’est bien de notre contribution à l’humanité dont on parle!
Très bon reportage, très intéressant, et beaucoup de fraîcheur. En effet on ne voit pas passer les 50 minutes, beau travail.
C’est fou, ce reportage tombe au moment où je me suis posée la question. J’ai toujours “su” que j’aurais des enfants. A 15 ans, je me voyais à 23 ans avec des enfants. Presque 27 ans, pas de copain, toujours pas d’envie d’enfant. Pourtant je m’imagine toujours à 35 ans par exemple avec des enfants. Mais j’ai comme l’impressio de penser que mon moi plus tard aura des enfants. Mais pour mon moi actuel, c’est toujours trop tôt. Je reste jeune je sais, mais comme l’impression que mon feeling ne va pas changer. Après, tout le monde dit qu’il n’était pas près. Soit. Mais c’est un choix que j’ai envie d’entendre aujourd’hui. J’ai plus l’impression qu’avant, pour devenir femme, tu devais enfanter. Aujourd’hui, je vois le choix de ne pas devenir mère aussi.
Joli reportage
Ce que tu dis me touche beaucoup, surtout quand tu dis qu’il faut être bien avec soi-même car en fin de compte, c’est avec soi qu’on passe toute notre vie.
J’ai 23 ans et je sais depuis que j’ai environ 15-16 ans que je ne veux pas d’enfants.
Je n’aime pas les enfants et je ne veux pas vivre ma vie en fonction d’une autre personne. Je veux pouvoir travailler 70h par semaine si ça me chante ou partir 2 semaines à New York sur un coup de tête.
Ma famille ressemble à la tienne, mes parents m’ont toujours supporté et pour eux, ça leur importe peu si je veux des enfants ou non.
Par contre, dans l’entourage, dans la société…Ouf!
«ne t’inquiète pas tu vas changer d’avis! » Ha oui ca m’inquiète justement!
«Mais qu’est-ce que ta mère va dire?» Je m’en fous, c’est ma vie et surtout c’est moi qui l,accoucherait ce gamin, pas elle.
«Et si tu rencontres un mec qui en veut?» Bah, moi j’en veux pas et je ne vais pas en faire pour faire plaisir aux autres merci bien.
Plus j’avance dans la vingtaine plus je suis convaincue que j’en veux pas.
Est-ce qu’un jour je vais changer d’avis? Ha, c’est à voir mais j’ai clairement l’impression que non, la maternité ce n’est pas pour moi.
Et c’est rassurant de te voir si sereine avec ta «décision»…
MERCI à l’ensemble des femmes qui ont participé à ce projet.
Ce sont de beaux témoignages, forts et touchants.
Bonjour Hélène, j’avais un peu lâché ton blog depuis la naissance de mon fils mais j’y reviens et je découvre cette magnifique vidéo qui m’a beaucoup touchée et qui me parle énormément à ce moment de ma vie où je me pose beaucoup de questions. Merci pour ce partage et Merci à Esther pour cette belle réalisation et aussi et surtout merci à vous quatre, Alexandra, Gaëlle, Geneviève, Hélène de vous être mises à nue comme cela !
Maï: Je pensais la même chose que toi sur le fait qu’on ne pose pas de question à un homme qui n’a pas d’enfant jusqu’à ce que j’en parle avec mon copain. Et il m’a dit qu’il avait déjà entendu dans des conversations entre collègues hommes certains d’entre eux dire “Oh c’est bizarre, machin a 40 ans, il n’a toujours pas d’enfant, c’est qu’il a pas du trouver quelqu’un pour en faire” ou autre remarque très intelligente. Comme quoi, il n’y a pas que les femmes sans enfants qui sont “suspectes” ;)
Personnellement je ne sais pas si je veux des enfants ou pas, je verrai bien dans les années à venir mais quand on en parle avec mes copines (on approche doucement de la trentaine, le sujet nous taraude forcément un peu), je leur dit toujours que j’aimerais bien avoir des petits-enfants direct, sans passer par la case “enfants”. C’est tellement plus cool d’être grand parent, on a moins le côté éducation, punition. Je ne dis pas que le rôle de parent se réduit à ça, mais c’est généralement les parents qui mettent les limites et les grands-parents y font parfois une entorse (j’ai passé des heures à regarder la télé chez mes grands parents le mercredi après-midi alors que chez moi c’était plus limité!)
Cette vidéo est une merveille, bravo à Esther et à vous participantes.
Ce sujet me touche particulièrement, du fait de mon envie ardente d’avoir des enfants, depuis toujours. J’ai actuellement 21 ans, encore étudiante, et pas du tout la stabilité sentimentale pour me projeter dans de quelconques projets. Je sais simplement, que mon épanouissement sera à son apogée lorsque je serai maman.
Bien que ça soit une évidence pour moi, je suis agacée par les réflexions de mon entourage de type “quand tu nous auras fait des petits-enfants” ou encore “tu grandis vite, bientôt c’est toi qui seras maman”, etc. On ne peut pas nier cette pression et ces normes qui nous oppressent de manière insidieuse…
Je pense que le principal est en effet de se sentir libre et de se laisser le choix de changer d’avis, comme tu l’expliques. En ce qui me concerne, je ne sais pas de quoi la vie sera faite, et j’essaie de ne me fermer aucune porte malgré tout.
Ton témoignage m’a beaucoup ému, probablement parce que tu es heureuse dans ce choix.
Merci 1.000 fois, tout simplement.
Coucou Hélène j’ai adoré ton intervention dans cette vidéo !
Bien que je sois le cliché ambulant du type le mari, les 2 gosses, le chien et le petit pavillon en banlieue.
Tu as tout mon respect d’avoir fait ce choix de nuliparité même si celui-ci s’est pris grâce à “l’instinct” comme tu dis.
Je trouve que prendre cette décision est beaucoup moins égoiste que faire des gosses pour toucher les allocs ou pour sauver son couple qui est déja en train de sombrer.
Merci d’avoir ajouté ton point de vue à ce petit reportage fort intéressant.
Rose
PS : j’ai mis un pseudo en lien avec mon blog pas pour la pub mais pour me différencier si jamais tu as d’autres lectrices qui s’appellent Rose, c’est la première fois que je commente ici, le sujet me tenait vraiment à coeur.
Alors ça y est j’ai visionné …
Je vais avoir bientôt 35 ans, j’ai une maison (bon pas en banlieue je suis en province mdr mince je colle pas au tableau !), une fille de 18 mois , un garçon de 3.5 ans, un mari (pas de chien désolée mdr) … et on m’emmerde avec le fait que je veuille d’autres enfants ! “mais pourquoi ?” … “tu te rends compte va falloir changer de voiture” … ” et quand ils seront grands comment vous allez payer les études tu sais ça coute cher” … et j’en passe !
Dès qu’on est dans le cliché que tu décrivais parfaitement et bien tout va bien mais dès qu’on en sort de quelque manière que ce soit les “bien pensants” reviennent en force !
Le jour où chacun s’occupera de son royal derrière …
Ah et j’ai aussi un truc qui m’a choqué moi dans mon boulot (instit) … une maman d’élève se plaignait du rapport entre une collègue et ses élèves qu’elle trouvait trop dur… elle argumentait à coup de “mais vous savez elle n’est pas maman elle même alors elle a peut être pas conscience qu’elle est parfois trop dure avec les enfants” Non mais hallucinant quoi ! Comment on peut sortir des énormités pareilles ! Alors selon cette maman, ma collègue ne pourra visiblement jamais posséder telle ou telle qualité puisqu’elle n’est pas maman ! … La connerie a beau être quelque chose qu’on croise quotidiennement, on ne s’y habitue pas (et tant mieux)
Merci pour cette vidéo encore une fois très intéressante !
Bonjour à toutes,
Bravo à Esther pour ce superbe travail. Et bien sûr merci Hélène d’apporter un point de vue très peu entendu sur le sujet de la féminité et de la maternité.
J’ai 25 ans et je veux des enfants. Mais je n’en veux certainement pas parce que “c’est comme ça” ou que “c’est la continuité des choses”. Non, j’en veux parce que j’ai réfléchi à ce que je voulais faire de ma vie, à ce que j’étais prête à sacrifier ou non, etc. Et j’ai bien réfléchi, parce que très franchement les enfants et moi, c’est pas vraiment ça ! Je suis maintenant sûre de mon choix, et évidement, ce choix est très égoïste ;-)
Mais ce qui est important, c’est d’être bien conscient qu’on a toujours le choix et qu’il ne faut pas laisser la pression sociale guider notre vie.
Coucou Hélène
Vidéo extrêmement touchante et émouvante.Malgre mes 2 filles et mes 4 petits enfants ,je comprends parfaitement ton choix et le respecte absolument et te dit bravo pour ton témoignage . J’ai eu 2 enfants mais n’en aurait pas eu 3 .Et si je n’ai plus de petit enfant , je n’en ferais pas une maladie.Car pour moi une femme n’est pas une poule pondeuse et peut très bien s’épanouir sans en avoir 36 et même sans en avoir aucun . Et tu as l’air toi même complètement bien dans ta peau et complètement épanouie .
Bonne journée Hélène , et c’est un vrai plaisir de te suivre chaque jour
Je ne sais pas si mon avis sera déplacé ou pas concernant la maternité étant donné que je suis un homme. Mais je suis parfaitement d’accord avec le fait que chacun fait ce qu’il veut, quand il veut. Pour dire quand je parle avec des amis ou des connaissances et que j’exprime mon choix qui est aujourd’hui de ne pas avoir d’enfants (déjà c’est compliqué soit il faudra adopter, soit avoir recours à une mère porteuse) ont voit les visages se crisper ma réponse toute faite étant “ha non non je préfère avoir un chien!” (je sais c’est peut être méchant ou violent comme réponse mais quand on vous trou la tête sur vos choix de vie on me cherche on me trouve!). Ce a quoi on me répond “OUIIIII mais tu est jeune tu vas forcément changer d’avis.”…… mais pourquoi faire?
Aujourd’hui je n’en ressent pas l’envie, je suis déjà un grand enfant moi même et rien que le fait de m’assumer n’est pas simple tout les jours. Un enfant sa demande du courage, des responsabilités, des sacrifices, etc.
Je ne nie pas le fait que cela peut être le plus grand bonheur d’une vie mais pour l’instant ma vie me convient et je préfère me concentrer sur le présent. Je suis quelqu’un qui a, en temps normal, du mal à me projeter dans l’avenir alors y ajouter une case enfant je n’y arrive pas.
Quoi qu’il en soit je tire mon chapeau à toutes ces femmes qui je trouve doivent encore se battre pour faire respecter leur choix, leur avis.
Tu a raison Hélène rien n’a plus de valeur que son propre instinct, ce qui au fond de nous nous pousse à faire ce qui nous semble le plus juste et surtout rester en accord avec sois même.
Merci pour ton témoignage très personnel et intime.
J’espère qu’il aidera certaines femmes à mieux se rebiffer face à cette pression de la maternité.
Qu’est ce que tu m’as fait rire avec ton histoire de kangourou mouahahaha.
Blague à part, un ressenti est tellement personnel, que je ne comprends toujours pas pourquoi on trouve normal, sain, logique, spontané, glorifiant etc… de ressentir l’envie d’être mère, et celui de ne pas l’être tout l’inverse.
On ne se pose pas la question quand je te dis que j’aime le maquillage rose, et que toi non… on se dit tout bêtement “chacun ses goûts”.
Et bien les désirs et envies, c’est pareil… chacun fait comme il le ressent.
Il faut croire que “la majorité” devrait être “la normalité”… c’est le grand drame de notre civilisation ;)
Mes belles soeurs respectives n’ont jamais voulu d’enfant. La première, à 45ans, n’en a pas démordu. J’ai l’impression de l’entendre parler en t’écoutant hihi. Elle adore mes fistons……… à dose homéopathique. Mon autre belle soeur a longtemps été dans cette optique, pour ressentir à 40ans l’envie d’être maman. Et les deux en ont entendu parler pendant 20ans…
En tout cas merci pour ce très chouette témoignage, ainsi qu’aux 3autres femmes qui se sont prêtées avec authenticité et gentillesse à cet exercice pas fantoche!
Bisous
Il paraît qu’à 16ans j’avais déjà annoncé la couleur : je ne veux pas d’enfant
ma mère était nounou, il y en tellement eu à la maison, je crois que mon quota a été épuisé dans ces années là.
il m’agacent, ils crient, ils bavent, ils ont le nez qui coulent, ils sont bruyants, ils envahissent mon espace, il n’y a aucune place pour eux dans ma vie
je crois que pour la pharse qui dit que “je suis égoïste” je crois que ce serait encore plus égoïste de faire un enfant alors que je veux ME consacrer tout mon temps libre, mon argent, mon espace, mes loisirs, mes vacances, là se serait vache pour lui s’il n’est pas pleinement désiré
heureusement pour moi, ma date de péremption approche (39ans) on va bientôt me foutre la paix avec les questions du style “et alors c’est quand que vous nous faite un petit ?”
est-ce que je te pose des questions sur ta sécheresse vaginale moi ? ben non
:-) ah ah qu’est-ce qu’on se marre :-D
J ai adore la vidéo. Même si j ai une autre façon de penser et une vie différente (maman de 27 ans, 2 enfants) je respecte ton chemin de vie. J ai juste une question par rapport a ton témoignage. Même si tu as toujours su que tu ne voulais pas d enfants est ce que tu les aiment? J ai l impression que tu es comme un chat, ton poil se dresse rien qu en voyant un enfant. Aimes tu l être, ce qui l es ? Je comprends par contre que tu n apprécie pas être en leur compagnie. Rien d’extasiant… je te l accorde. C est juste ma curiosité et mon envie de pousser plus loin ton témoignage car je trouve ça passionnant d entendre une opinion opposée a la mienne. Aucun jugement.
D ailleurs je débarque peut être de la planète Mars mais j étais certaine que Raphael était ton fils au vu des vidéos avec lui et vos ages pouvaient me faire croire que…Comme quoi…
Une abonnée australienne
Je n’ai que 25 ans mais cela fait déjà au moins 12 ans que j’entends ces réflexions que tu décris si bien. J’ai beaucoup ri en t’écoutant décrire ces situations, et ça m’a fait du bien… C’est un peu comme les gens qui vous disent “Ah bon, t’aimes pas le chocolat ??! (air choqué) Tu sais pas ce que tu loupes, c’est vraiment trop bon !”, à moi de leur répondre “Quel mot dans la phrase je n’aime pas le chocolat vous a échappé ?”
Bonjour Hélène,
j’ai beaucoup apprécié le sujet de la vidéo que je trouve en effet peu exploité et relayé. Je trouverais également intéressant d’entendre une femme qui n’a ou ne souhaite pas avoir d’enfant, mais qui est dans le doute et/ou se questionne… Bref, c’est un sujet qui mériterait d’être plus souvent exposé, car il me semble qu’il permettrait de remettre en question certains “clichés”. Merci de nous faire partager ton point de vue (et merci aussi aux 3 autres femmes).
Rien à voir avec le sujet, j’espère que cela ne pose pas de souci :) mais j’aime beaucoup ton fard couleur blanc-champagne (qui te va d’ailleurs à ravir). J’en cherche un avec cette luminosité et je n’ai pas envie d’investir dans une palette. Pourrais-tu éventuellement m’indiquer son nom (ou une équivalence si possible). J’ai remarqué celui de ta vidéo sur la palette MARC JACOBS (qui est aussi très beau-mais le coût d’une palette est un peu trop élevé pour moi), et puis j’ai l’impression que celui-ci est un peu différent !
merci encore
bonne fin de journée
Eva
Bonjour Hélène, et aux dames de cette vidéo!
Merci pour vos avis, vos réponses, votre vécu. Que je sois d’accord ou pas avec vos paroles, toutes m’ont touchées et c’est ça qui importe, au final.
Hélène, merci aussi pour ton “vous avez le droit de changer d’avis”. Je fais partie de cette catégorie. Pendant 30 ans, j’ai dit que je ne voulais pas d’enfant. Je n’ai pas menti, je ne me suis pas trahie moi-même, mais j’ai changé d’avis. Pourquoi? Je ne sais pas, j’ai senti que “soudainement”, je voulais un enfant (bon, en vrai, ça n’a pas été soudain du jour au lendemain, hein!). J’ai le job que je voulais, le compagnon idéal (pour moi en tout cas ;-) ), et je me suis sentie prête à être responsable d’un autre que moi et à aimer inconditionnellement.
Aujourd’hui, j’ai 36 ans, je suis maman depuis 2 mois et je pense que ce n’est pas le fait d’avoir un bébé ou pas qui conditionne notre bonheur, mais bien celui d’avoir suivi son coeur et sa tête et que tout cela soit en accord. Quoi qu’en disent les autres.
Et hop, je sais ce que je vais regarder demain après-midi (mercredi, “jour des enfants”) ;-)
(et accessoirement rattraper mon retard de posts !)
Vidéo très intéressante, ton témoigniage m’a faite rire par moment, sans doute parce que c’est inhabituel, et tellement sincère :) ce que je trouve désolant ce sont ces personnes qui le font sous la pression, et qui finalement n’arrivent pas à bien s’en occuper, il faut rester ferme sur ses choix. Nous sommes des femmes, et nous savons ce que nous voulons ou pas , nous savons de quoi nous sommes ou pas capable, la société n’a pas à nous dire d’être ce qu’elle veut qu’on soit.
Merci beaucoup d’avoir partagé cette vidéo Héléne.
Moment tout doux entres femmes, très intéressant et touchant.
Fan du moment kangourou… ;) you’re my favorite!
J’ai déjà commenté sous la vidéo d’Esther mais j’au aussi envie de commenter ici.
Cette vidéo est super pour ce qu’elle veut dire, pour ce que les femmes ont témoignés, pour le montage d’Esther. Et puis la féminité, la maternité et le regard des autres fait partie du monde de la beauté quelque part.
Il était important que dans ce reportage se trouve une femme qui ne voulait pas d’enfants. Et je trouve ton témoignage tellement intéressant, autant pour celle qui ne veulent pas d’enfants, que pour ceux et celles qui peuvent avoir un avis sur ça.
Avoir un enfant ou pas est un choix personnel, et lorsque le sujet est abordé ce doit être dans le partage et non dans le jugement.
Maman depuis 16 mois, je n’ai pas vécu ma grossesse et je n’ai pas eu ce déclic d’instinct maternel à la naissance, c’est arrivé plus tard, et j’aurai aimé pouvoir parler de ça mais c’est tellement pas normal aux yeux de tous que j’ai vécu ça seule. Cette vidéo montre que le rapport à la maternité est different chez toutes, et la vision que l’on en a est différente chez tous. J’ai trouvé ça vraiment intéressant.
Merci à toutes
Belle journée
Vidéo extrêmement intéressante…
J’ai 33 ans, pas d’enfants et un boulot potentiellement hyper prenant si je veux évoluer (ce que je veux ;-) ).
Je voudrais être parfaitement honnête et je ne pourrais l’être qu’en disant que ce genre de sujet provoque toujours des réactions assez vives. Personnellement, je suis la fille d’une femme qui
Bonjour Hélène,
Super vidéo! Je serai moi-même maman dans 6 mois et je me pose pas mal de questions. J’ai trouvé des réponses dans certains témoignages et me suis totalement retrouvée dans d’autres. Bref ça m’a fait beaucoup beaucoup de bien :). Bravo et merci à toutes les 4 pour vos témoignages :)
oups j’ai validé trop vite… alors je continue…
Je suis donc la fille d’une femme qui a voué sa vie à ses enfants et à sa vie de famille. Une femme qui, quand ses enfants sont devenus grands s’est retrouvé sans rien, sans métier, sans passion et donc sans bonheur. J’ai donc toujours peur des femmes qui sacrifient leur vie pour celle de leur(s) enfant(s). Et en même temps, j’ai l’intime conviction que je pourrais être une mère et une bonne mère, celle qui a les yeux qui brillent quand elle rentre du boulot et qui transmet le gout de l’effort, du travail et de la passion. Je crois que c’est important de ne pas considérer que les enfants nous appartiennent mais ils appartiennent à la société.
Pour moi, l’égoïsme c’est quand on fait des enfants en pensant qu’on les possède, qu’ils sont une simple extension de nous. Ils sont l’avenir et on doit les élever pour construire la société de demain. Vu comme ça, être une mère n’est pas un choix égoïste… et ne pas être une mère est un choix tout court sur lequel personne n’a rien à dire.
bises à toutes
Aller, je ne peux m’empêcher de raconter ma vie ! J’ai une fille de 10 ans et ai divorcé de son père alors qu’elle avait 2 ans. J’ai donc vécu seule avec elle avec les galères qui vont avec mais beaucoup plus heureuse que si j’étais resté en couple avec son père. Il y’a 6 ans j’ai rencontré un homme sans enfant. Nous avons vécu ensemble et, 2 ans après, lorsque la question de l’enfant est venue, je lui ai dis que je n’en voulais pas. Je n’avais pas gardé un souvenir formidable de ma grossesse (qui s’est passée normalement), des premières années à élever un enfant (pourtant ma fille est un ange, je le jure), la poussette (quelle horreur..), et le fait d’avoir déjà ma fille à élever en collaboration avec son père, je ne vous dis pas la patience monstre et la diplomatie que je déploie toute l’année !! Et de toute façon j’étais une mère comblée je n’avais pas envie de m’emm….. à nouveau avec tout ça. Je sais que je vais être comprise ….
Et là mon mec m’a dit qu’il ne pense pas qu’il puisse devenir un Homme sans être père. Ce à quoi je lui ai répondu que, pour faire un bébé, il fallait une femme et un Homme. Vrai ou pas ?
L’année suivante a été ….tendue.
Ensuite j’ai changé d’avis, j’avais 37 ans, la dernière occasion avant d’avoir passée l’âge limite de 40 ans (pour moi) et je me voyais bien avoir un bébé avec lui. Et ensuite, j’ai fais deux fausses couches, une très très tôt (à 15 jours mais quand même, je le savais c’est pour ça que j’avais fait une prise de sang : Ah, je suis enceinte depuis une heure !!) l’autre à deux mois donc tôt aussi. Rien d’anormal dans ces fausses couches, mais bon, pas marrant.
Il y’a un an je n’étais toujours pas enceinte, j’ai perdu mon job, et tout cette histoire commençait à me gonfler j’avoue. Et là mon mari (oui parce que, entre-temps on s’était marié, c’est peut-être ça qui l’a rendu Homme) m’a suggéré de laisser tomber le projet de bébé, vu ma nouvelle situation et mon âge avancé la priorité était ailleurs et qu’il était content d’avoir une belle-fille. J’ai été d’accord tout de suite.
Alors je sens bien que dans mon entourage certains pensent : le pauvre, elle ne lui a pas fait d’enfant. Et ça, je m’en fou, nous formons un couple atypique sous bien des aspects et c’est ce que je trouve chouette.
En plus, au lieu du monospace, on a acheté une petite voiture de sport comme ça je peux aller faire des balades avec ma fille et mon Homme.
Bisous Hélène, désolée, j’ai pas pu faire, plus court, lol !
Je vais aller voir ça c’est troujours super interessant comme sujet! Bon et puis tu es dedans aussi!!! hé hé!!
bonjour hélène,
tu m’as énormément touchée dans ta dernière partie ou tu expliques qu’il faut écouter “son moi le plus profond”, ses tripes
je ne souhaite pas d’enfant non plus, mais je n en étais pas convaincue comme toi à 5 ans !:) et plus le temps passe et plus les mères (et enfants) autour de moi me renforcent cette idée
merci de t etre autant livrée et de nous “encourager” à vivre notre vie,quel quelle soit (tu me comprends)
bises
ninette: on pourrait créer un blog avec les conneries que nous sortent certains parents d’élèves ;-) mais en même temps il y a des fois où on en rit tellement…
Fascinant…!
Je n’avais pas l’intention de tout regarder tout de suite…mais c’est ceux que j’ai fait. (a la bourre maintenant ;))
Et qu’est ce que tu es belle la-dedans Hélène! Je t’ai écouté attentivement… mais je ne pouvais pas m’empecher d’aussi me demander “Mais c’est quelle blush ca??! (et fdt, pendant qu’on y est ;))
(Je vais l’envoyer a mes copines (francaises ;)) maintenant)
krakette: j’ai le même âge que toi et je pense totalement comme toi. Comme je le disais au début des commentaires, je ne supporte pas les enfants, ils m’exaspèrent à un tel point que ça en devient maladif, presqu’une phobie, moi qui n’ai que la phobie du vide. Et j’avoue que je suis un peu égoïste, il n’y a aucune place libre dans ma vie pour un mouflet. Je préfère avoir une dizaine de chatons à la place: eux au moins ne me traiteront pas comme de la m**** à l’âge adulte!
Tout comme toi, j’ai été entourée de jeunes enfants (un neveu, une nièce et une petite-cousine), enfants super infernaux précisons-le et je dois dire qu’inconsciemment ça marque pour l’avenir! :-D
Quand je dis que ma “fertilité” est bientôt prescrite lorsqu’on m’agace avec la maternité, on arrive encore à me répondre qu’à l’heure actuelle il y a tellement de femmes qui procréent la quarantaine passée… C’est pathétique.
Vidéo très très très bien faite ! J’hésitais à me faire les 50 min d’un seul coup et en fait, les remarques sont tellement intéressantes et les sujets abordés tellement importants que finalement…
En tout cas bravo à vous 4 !
N’AlexX MonsTer: merci d’avoir ajouté ta voix à toutes les voix féminines aujourd’hui, vraiment.
Elise: est-ce que j’aime les enfants ? Ben ça dépend lesquels voyons ! C’est comme les adultes, il y en a des sympas et des pas sympas (personne ne dit “j’aime les adultes”, d’ailleurs).
Et Raphaël serait mon fils parce qu’on a 22 ans d’écart ? Tu sais l’amitié ça n’existe pas qu’entre les gens du même âge…
Il faut sortir un peu des petites cases…
Salomé: tu sais quoi ? Je cumule : j’aime pas non plus chocolat, donc là dessus on me prend le chou ;-)
EVA: je n’ai aucun souvenir de quel fard je portais ce jour-là…
Lisa of Elsass: bien, le coup de la voiture de sport ;-)
Autumn: énorme le coup du blush ;-))
MERCI mille fois pour vos commentaires, c’est un partage extrêmement enrichissant, je suis ravie que l’énorme travail que cette vidéo a représenté pour Esther soit si bien accueilli !
Salut Hélène,
Cela fait une éternité que je n’ai pas donné de nouvelles, pourtant je suis régulièrement ton blog (je suis égoïste faut croire ;-) )
J’ai pris le temps de regarder cette video et je l’ai trouvé très pertinente.
C’est une très intelligente manière de traiter la maternité.
Les témoignages sont très divers et très intéressants. Ils émanent de femmes intelligentes qui répondent très franchement et avec semble-t-il beaucoup de recul sur leurs expériences de vie. Merci à elles de s’être ainsi livrées sur un sujet si intime.
J’ai été particulièrement touchée par celui de Geneviève, notamment quand elle aborde la question de la vie professionnelle… C’est ce chapitre qui m’a le plus “choqué” – je voulais écrire étonnée mais j’ai été bien plus qu’étonnée : c’est vraiment dur à entendre : Geneviève met sa carrière entre parenthèse au profit de celle de son mari ; Gaelle devient assistante maternelle – je n’ai pas d’apriori sur ce métier, ma mère le fut je sais que c’est dur – pour pouvoir demeurer au près de ses enfants ; Alexandra admet qu’elle n’a pas d’ambition professionnelle – là encore pas de jugement de ma part ce sont ses propres mots – et qu’elle préfèrera toujours privilégier sa vie de famille… Au final, aucune de ces mères ne peut s’épanouir pleinement sur le plan professionnel. Cela semble donc incompatible, encore et toujours… Cela m’attriste. Ou me révolte, ça dépend de mon énergie.
Je n’ai toujours pas d’enfants. Comme l’écrivait Carole #50 : je me suis toujours imaginée avec des enfants, mais ce n’était jamais le moment ; elle décrit parfaitement le décalage entre mon “moi actuel” et cette “vision d’enfants”. Je n’ai aucun regret sur cette situation, juste le sentiment de n’avoir pas “choisi” de ne pas avoir d’enfants. C’est un fait qui s’est imposé au cours de ma vie – à l’inverse de ta position, je n’ai sans doute jamais pu l’exprimer aussi frontalement. Même si j’ai souffert de la “pression sociale”.
Bref, à bientôt Hélène,
Fanchette: ça me fait plaisir de te lire ;-)
Merci à vous 5 pour cette vidéo vraiment très intéressante et qui malgré ses 50 minutes est passée à une vitesse folle !
Étant encore jeune ma première réponse quant à la question des enfants serait non, mais je ne saurais dire si cette réponse est plus dictée par mon environment actuel peu favorable ou par ma nature si l’on peut dire. J’ai 23 ans et je ne me vois pas du tout avec des enfants ni maintenant ni 10 ans (mais en même temps ça n’est pas facile de se projeter dans 10 ans …), je n’ai pas d’aversion pour les enfants, j’ai même travaillé dans des centres de loisirs, mais c’est une très grande responsabilité et je ne suis pas certaine de vouloir l’assumer. Je suis assez indépendante et je ne suis pas sure de vouloir m’imposer des contraintes …
Je ne sais pas si j’aurai envie d’avoir des enfants dans l’avenir, mais en tout cas cette vidéo me conforte dans le fait de s’écouter soi même !
Je n’ai eu le temps de regarder que des bribes (en fait j’ai surtout regardé tes interventions) et je me suis demandée la chose suivante : as-tu déjà pensé à écrire dans une rubrique de magazine féminin ? Ca pourrait être très intéressant et ça changerait des habituelles idées formatées qu’on y trouve… Même si parfois mon opinion diffère de la tienne, tu as cette capacité de t’exprimer en étayant tes arguments, tout en respectant également le choix des autres. Personnellement, ça me permet de comprendre et d’élargir mes vues !
Voilà, voilà, je retourne étudier…
J’ai toujours eu envie d’avoir des enfants. Même si ma maman a été assistante maternelle, et dieu sait que je détestai son métier. Tous ces mouflets qui m’piquaient ma maman, tous ces parents chiants, exigeants, pénibles…J’aurai pu en être dégouté ! ben même pas :-P ! La preuve en est que ça a été très compliqué de concevoir Sarah et Rafaël et quasi mortel pour eux et moi de les mettre au monde (bon alors, non, posez pas la question, j’en veux pas d’autres ! – d’ailleurs, depuis… moi qui ait environ 0,2% de chance d’avoir un bébé, j’ai subit (oui subit parce que c’est loin d’être une partie de plaisir physique) une IVG que j’assume totalement, que je ne regrette pas et que j’ai très bien vécu sur le plan psychique…(c’est de devoir vivre 3 semaines avec tous ces symptômes qui a été une torture)… BREF, je me suis dis, plus jeune, que lorsque j’aurai des enfants, j’aurai du mal à ne pas céder, je serai mère surprotectrice (je ne le suis pas mais, évidemment si ils ont besoin, je peux me transformer en tigresse pour les protéger)… Et puis, ils sont arrivés et finalement tout s’est posé sans problème. j’ai gardé une vie hyper active, je n’ai pas sucré mes déjeuner entre copines, mes sorties le soir après le boulot (sans en abuser, tout est question de dosage). Bon, c’est vrai, l’Homme est particulièrement actif (presqu’autant qu’une femme, vous vous rendez un peu compte ?? ;-) ).
C’est comme ça, que même en ayant des enfants en bas âge, j’ai pu virer ma carrière pro, toucher à mon rêve de devenir maquilleuse pro, même si ça engageait des semaines entières de cours à Paris (je suis de nantes), des heures de travail à la maison et des missions samedi, dimanche et jours fériés… Bien sûr parfois c’était un peu dur mais jamais je ne me suis culpabilisée de ça et jamais mes enfants ne m’en ont voulu parce qu’une maman heureuse et épanouïe, ça vaut tout l’bonheur du monde et c’est plutôt communicatif…
Voilà, c’était juste mon petit témoignage à moi, rien qu’un simple témoignage, sans jugement….
je trouve ça tellement chouette d’assumer ce qu’on est, ce qu’on veut, ce qu’on vit, nos choix…
Bonjour Hélène,
Très belle vidéo, ce que tu dis à la fin à propos de soi-même est très beau et très touchant, vraiment! ;))
J’ai 23 ans, et je fais partie des gens qui ne veulent absolument pas d’enfants. ça étonne toujours un peu autour de moi lorsque je le dis et j’ai souvent droit au “tu verras ça changeras”. mais moi je n’espère qu’une chose, c’est que ça ne changera jamais !!
Je suis en 5ème année de droit, je veux être avocate fiscaliste à Paris et je préfère pouvoir mener ma carrière à bien et faire des choses stimulantes intellectuellement plutôt que faire des enfants. J’ai la profonde certitude que d’être mère ne suffira absolument pas à mon épanouissement, que j’ai besoin d’avoir une carrière, des responsabilités, un job un peu palpitant. et en plus j’aime pas ça.
Si c’est pour engendrer des petits monstres mal élevés et m’extasier sans discernement devant leurs âneries, merci mais non merci ^^.
Hélène: :)…oui mais pourtant vrai; c’etait lequel?? (can you remember?) (and ohlala parfois je vois des fauts de francais que je fais et je me dis “et c’est seulement the ones you notice”. Gah.
J’ai trouvé cette vidéo hyper intéressante, parce que pour moi, la maternité est quelque chose de totalement inconnu et très loin de ce que je souhaite dans ma vie.
Je suis plutôt dans la même vision qu’Hélène. Je n’aime pas les enfants (beaucoup de mal à comprendre les gens qui ne vivent qu’a travers les leur), je n’en veux pas (pour l’instant, mais je penses que ça peut durer ^^), et j’ai déjà beaucoup de réflexions “hoooo mais tu verras dans plusieurs années, tu en voudras” qui me soule :)
Cette vidéo m’a donc dévoilé un “grand mystère” pour moi, et je trouve ça très intéressant de savoir comment certaines femmes vivent la maternité, parce que c’est vraiment quelque chose en dehors de ce que je recherche, quasiment un OVNI ;)
Je penses aussi qu’il faut être hyper sure de soi pour devenir mère et je trouve ça super que la maternité puisse permettre un réel épanouissement pour grand nombre de femmes. Mais je penses que ce n’est pas pour moi.
En tout cas, merci Esther ;)
A bientôt
Cette vidéo tombe étrangement dans ma vie. 20 ans, bientôt 21, en fin d’études et enceinte par “accident” de 4 semaines. Je viens de prendre la décision de le garder (j’en veux un depuis des années, jusqu’à en pleurer parce que dans notre société je ne peux pas en avoir avant le travail, etc. Jusqu’à souhaiter vivre en pleine Mongolie et faire ce qui me rendra heureuse). Là, je suis heureuse et cet enfant n’arrive peut être pas au meilleur moment dans ma vie mais c’est en tout cas le bon moment.
Merci pour ces témoignages. Merci
Super, je viens de me régaler … Et tu as des parents FORMIDABLES ! ;-)
Très belle vidéo qui se regarde toute seule malgré les 50 minutes :)
Je me retrouve un peu dans tous les témoignages car je suis un peu un mix des 4: quand j’avais 20 ans je ne voulais pas d’enfants parce qu’ils me tapaient sur le système, j’ai donc eu droit à toutes les réactions exaspérantes de l’entourage qui allaient avec, puis j’ai rencontré mon mari et l’envie m’a pris de fonder une famille, mais malheureusement je pense que je ne concrétiserai jamais ce projet pour plusieurs raisons:
– J’ai des soucis de santé qui nécessitent pour avoir un enfant en bonne santé de passer par un protocole de sélection embryonnaire et tous les protocoles de PMA qui vont avec, et je n’ai pas envie de m’imposer ça.
J’admire énormément les femmes qui, comme Gaelle (j’espère ne pas me tromper de nom) sont allées jusqu’au bout du processus de PMA, mais je ne me sens pas la force physique et psychologique de le faire, surtout quand on sait qu’il n’y a pas de garantie de résultat!
– En sortant de mes études, je n’ai pas trouvé de travail, j’ai donc enchainé chômage et petits boulots alimentaires, et pour moi la période était idéale pour mettre un bébé en route car j’étais soit totalement disponible, soit peu accaparée par mon boulot.
Seulement voilà, monsieur n’était pas d’accord, car lui a besoin d’avoir deux jobs en CDI bien payés, la maison, le chien et le monospace pour se sentir sécurisé… Seulement voilà, je n’ai aucune envie de galérer pendant des années à trouver un poste qui me plait et dans lequel je souhaite m’investir pour tout mettre sur pause le temps d’une grossesse, et au final me sentir frustrée de partout: frustrée de ne pas consacrer assez de temps à mon enfant, et frustrée de ne pas en consacrer assez à mon travail! Les différents témoignages le montrent bien: concilier maternité et carrière n’est pas chose facile…
Il y a certainement des femmes qui le font très bien, mais je sais qu’avec mes soucis de santé qui me fatiguent énormément ça ne sera pas mon cas.
Bref, tout ça pour dire que j’aimerais avoir des enfants mais pas à n’importe quel prix: je ferai sans doute le choix de ne pas en avoir, car les sacrifices imposés dans mon cas sont trop grands et que la maternité n’a jamais été le but absolu de ma vie ^^
merci a Esther et toi aussi de nous avoir fais partager cette vidéo , très touchant. Je n’ai personnellement pas d’enfant , je suis d’une famille de 5 enfants , imagine la chose , je suis la seule fille , en plus pas d’enfants !!
et je me sent quand femme quand même.
merci a vous les filles pour vos témoignage !!
J’ai 48 ans, une fille de 23 ans ; je l’ai voulue jeune car je voulais vivre aussi ma vie de femme.
C’est aujourd’hui une belle personne indépendante, libre, qui se lève pour la cause des femmes.
Aurais-je réussi à lui repasser le flambeau ? :)
Dans tes propos Hélène je retrouve ma soeur qui a exactement le même avis que toi et aucun regret de sa part non plus.
Merci à toutes les quatre de cette franchise et liberté de ton.
Belle soirée à toutes.
Meritxu
Video très touchante. J’ai le même avis que toi, on na qu’une vie, elle passe très vite et il faut avant tout s’écouter et être en accord avec soi même. Certaines souhaites avoir des enfants et arrivent a mener une vie en accord avec elles-mêmes. D’autre font des enfants par conformisme, au final elles ne vivent pas pleinement leurs viE de femme.
J’ai tellement adoré cette vidéo, le sujet est hyper important, les avis sont différents mais toujours bienveillants, chacune a sa façon vous avez réussi à nous emmener dans votre univers !
Pour ma part, ça m’a fait un grand bien de visionner ce reportage car je me pose pas mal de questions a ce sujet (plutôt dans le genre “j’en veux pas mais si je le regrette un jour”) donc je me laisse le temps d’y réfléchir.
Merci d’avoir participer Hélène, ton avis m’a beaucoup importé :-)
Bisous
A nouveau merci pour tous vos commentaires ! ;-)
Bonsoir,
Que de richesse dans ce document, j’adore ces paroles de femmes.
Je suis issue d’une famille où il y a une grande liberté de choix sur le sujet. J’ai donc des oncles, des Tantes, des cousins et cousines qui n’ont pas eu d’enfants. C’est pour dire !!
Ma sœur est comme toi Hélène, dans nos jeux d’enfant elle a toujours dit qu’elle ne voulait pas d’enfants. Elle n’en a pas eu et à 45 ans elle n’a plus à s’en justifier. Ce qui est sûr c’est que jamais, ni moi, ni ma mère le l’avons interrogé sur le sujet. Comme une certitude, elle a fait très tôt ces choix de vie.
Les miennes, de certitudes, étaient d’avoir mes garçons en dernières limite et bien je l’ai fait !!!! (37 et 39 ans), deux drôles magnifiques, superbe, merveilleux…. !!!
Bref, j’ai remarqué que j’avais pas mal de NULLIPARE comme amis. Nous nous “accompagnons” tout aussi bien et partageons bien des choses.D’ailleurs, je m’ennuie quant au travail les mères se regroupe et ne me parle que de leur progéniture. Soyons des FEMMES et en plus si affinité avec ce rôle, des MERES.
Merci pour ce partage, encore une soirée sur ton blog à cogiter Greeeee :-)))))))))))))
Super vidéo et témoignages dans lesquels il est très facile de s’y retrouver. Pour ma part, dans les 4! Je n’ai jamais eu de désir d’enfant particulier, ma réponse était “un jour”. A 31 ans, j’ai même affirmé à ma mère que je serais “mère” par procuration via mes amies :) Puis 5 semaines après, rdv gynéco, verdict : vous êtes enceinte! Mon mec était en joie, moi apeurée… 48h de BAD.
Bon la grossesse, on passe le sujet, franchement entre la nausée, l’acné, le vin blanc & rosé interdit, pas top, ce n’a pas été les 8 mois (oui oui 8 mois pour la mienne) les plus merveilleux de ma vie. Et au bout de ces mois, c’est la rencontre avec le 3eme type!!! Alors oui l’instinct d’amour existe mais être mère ça s’apprend, j’ai dû appréhender mon baby tout comme elle. J’ai vite repris ma vie : les ami(e)s, les diners, le TRAVAIL tout en conjuguant avec ma babygirl. Alors oui, je dors moins, oui j’ai un emploi du temps chargé, oui les lendemains de soirées j’ai nettement plus mal aux cheveux, oui je squatte les bancs du square, du manège, du toboggan… mais je ne regrette rien.
Mais une chose, si on pouvait me lâcher la grappe avec cette de question : “Alors à quand le second??” Je suis maman, femme, amoureuse et addict au travail ! J’aime ma fille mais OUI elle sera enfant unique et juste marre de devoir m’expliquer sur mon choix.
Faisons ce que nous voulons, 0,1,2,3,… 15, l’essentiel est de s’aimer soit même et de nous rendre heureuse (ce qui n’est pas une mince affaire ;)
Très belle idée cette vidéo. Chacune d’entre vous s’est livrée en toute simplicité. Ce sujet me parle à moi aussi car à 35 ans je n’ai toujours pas franchi le pas. La question est : le ferais-je un jour????? Mon compagnon et moi n’avons pas le déclic. Alors forcément des gens peu délicats se permettent des commentaires hyper blessants. Tu vas regretter, c’est égoïste et je vous en passe car Hélène tu l’as très bien dit. En entendant je cogite un max sur le sujet : suis-je normal? ai-je un problème??? Je laisse faire le temps…. Un grand merci à toutes pour vos témoignages. Hélène, je découvre une autre facette de ta personnalité qui me conforte dans la sympathie que j’ai à ton égard.
Passionnante cette vidéo.
Perso je n’en ai pas voulu jusqu’à 30 ans. J’ai subi beaucoup de pressions/remarques : “tu vas avoir un enfant de vieux” ou “tu prendras du recul au travail quand tu auras des enfants”. Puis 3 fausse-couches. Puis divorce à 32 ans. Donc cheminement douloureux : bah j’en aurai peut-être pas. Puis rencontre avec mon amoureux et essai bébé : re-fausse-couche et, encore, en janvier de cette année, une grossesse “particulière”, qui n’a pas pu être poursuivie.
Maintenant, 37 ans : je me dis que peut-être ça ne m’arrivera pas, d’être mère. Alors je me prépare, j’observe les gens autour de moi qui n’en n’ont pas, et j’apprends que “sans” on peut bien vivre et être épanoui.
Je me suis pris dans la tronche dernièrement, avec cette dernière grossesse : “bah si tu veux vraiment, tu feras le nécessaire dans ton suivi médical”. Mais ça veut dire quoi : “vouloir vraiment” ?
J’en ai envie et en même temps j’en ai pas envie. Je me dis que ma vie me convient bien comme elle est. Moi aussi mon neveu je l’adore, pour quelques heures. Mais je me rends bien compte que j’ai pris certaines habitudes, à mon âge, et que mon “train-train” serait pas mal bouleversé (pour ne pas dire carrément bouleversé), avec un enfant, et je n’arrive pas à savoir si je suis prête, au final.
En fait, comme ça n’a jamais été une évidence pour moi de vouloir être mère, et que la nature a “stoppé” toutes les grossesses que j’ai eues, bah j’ai pris le parti de me laisser porter par la vie : soit je tomberai enceinte de nouveau, et je pourrai aller jusqu’au terme, soit j’aurai de nouveau des grossesses qui s’arrêtent, et là, je ne me suis pas encore donné de limite, mais il faudra bien que je m’en fixe une (chaque échec de grossesse fout sacré coup au moral. A chaque grossesse, je me projette en tant que future mère, et “paf”, je fais machine arrière à chaque fausse-couche).
En fait, en écrivant, je me rends compte que mon désir n’est pas clair. La perte de liberté sur mon corps pendant une grossesse et la perte de liberté “tout court” me font peur. Le fait que ça ne vienne pas “tout seul” et d’envisager le parcours du combattant au niveau médical me “gave” à l’avance.
Désolée pour ce “déballage”, mais cette vidéo que tu partages avec nous, Hélène, est pour moi extrêmement bouleversante (dans le sens positif du terme). Alors, merci.
Hélène, je suis très touchée par cette video qui donne la parole aux femmes et sur un sujet tel que celui-ci. Un passage en particulier nous prouve que le moule dans lequel on veut mettre la plupart d’entre nous (“un garçon, une fille, un renault espace…” J’ai adoré cette réflexion!!) n’est ABSOLUMENT PAS applicable: nous sommes toutes différentes!!! Autant de femmes, autant de choix et de vision de la vie. Le tout est d’être libre, en phase avec soi-même et heureuse.
Je suis touchée par les histoires de chacune, avec leur pudeur et leur franchise. Je ne connaissais pas les autres intervenantes, mais elles sont très attachantes. Beaux portraits croisés. Merveilleuse idée d’Esther. Chapeau, les filles ;-)
Mc: Je me joins à toi, mc, car tu viens d’écrire ce que je voulais dire à Hélène!!!!
Très belle vidéo et vraiment très intéressant de confronter vos différents témoignages !
J’ai beaucoup aimé ces interviews,j’aurai dailleurs adoré apporter mon témoignage de mère de cinq enfants et chef d’entreprise.Je trouve mon choix beaucoup plus égoiste que celui de ne pas vouloir d’enfants.J’ai conscience d’avoir accomplis tous mes rèves de petite fille unique ,mais j’assume et me bat pour apporter à chacun d’eux; une éducation,des valeurs et des chances d’avenir de toutes mes forces.Ceci tout en restant une femme amoureuse;une bonne copine sur qui on peut compter ,un maitre d’apprentissage engagé et jolie et coquette (grace à toi.)Je t’ai trouvé Hélène très posée et particulièrement convainquante dans ton non désir d’enfants.Je constate bien ,que tu es heureuse comme tu es ,et, je suis contente que ton choix n’ai pas provoqué de rupture par rapport à ça.Je suis convaincue que tu as beaucoup de générosité ,et que la cause infantile te touche malgrés tout ,ça se voit au fur et à mesure que je te découvre à travers tes commentaires divers.Perso pour les jeunes futures mamans je dirai juste ,essayez de profiter de vos nourrissons ,mais passé la période petite enfance ,retrouvez vous et vivez aussi pour vous ,les enfants grandissent et vivent leur vie et ne gardent en souvenir que ce que eux seuls veulent bien.Bizzzz Joëlle
Hélène tu m’as fait rire, je me retrouve tellement dans ce que tu dis ! Je n’ai moi non plus jamais eu de doute, c’est une évidence depuis toujours et Dieu sait combien de fois j’ai entendu le sempiternel “tu verras, dans 5 ans, tu changeras d’avis” (entendu à 15/20/25/30/35 ans…)
Et si les regards des autres pouvaient autrefois m’agacer, aujourd’hui (l’âge aidant) ça m’amuse presque. Par exemple je ne boude pas mon plaisir à voir les têtes ahuries quand on me demande à propos d’un tout petit “tu veux le prendre ?” “euh… non, merci, c’est pas la peine”.
Je te rejoins aussi complètement sur ta réponse à Elise, car est-ce qu’il viendrait à quelqu’un l’idée de demander si on aime les adultes ??
Bref, il y a encore du travail pour faire accepter l’idée que tout le monde ne rentre pas dans des cases et ce, quelles qu’elles soient…
Fanchette:
Je me permets de te répondre sur mon “manque d’ambition” auquel tu fais référence et le lien que tu fais avec le manque d’épanouissement professionnel. Ceci bien sur basé sur mon expérience de vie ;o)
J’ai “étudié pour obtenir un Diplôme d’Etat qui me permet d’exercer mon métier. Ce métier, je l’adore et je m’y épanouie pleinement … avec ses hauts et ses bas. Je dis que je ne suis pas carriériste car j’ai le sentiment d’être là où je désirais être et je ne veux pas aller plus loin (accéder à un poste de cadre par exemple). Avec ou sans enfants, mon souhait aurait été le même, donc rassure toi , pas de sacrifice sur l’autel de la carrière pro. Je suis très fière de mon parcours professionnel … et je te l’affirme avec tout l’aplomb dont je suis capable : oui j’ai le sentiment d’avoir réussi à équilibrer ces deux versants de ma vie selon mon souhait.
Lorsque je suis au boulot, j’y suis à 200% …. de 9h00 à 17h00. Par contre, chaque chose à sa place …. quand je n’y suis plus, je décroche complètement et refuse de me laisser déborder. Je me consacre alors à ma famille … ainsi qu’à ma petite personne (ce qui n’est pas rien) !!! lol
;o)
Bonsoir,
La vidéo tombe à pic! Etant à 7 mois et demi de grossesse, j’ai bcp apprécié d’écouter l’ensemble des témoignages concernant la maternité, la féminité etc.
Pour ma part, même si ça n’intéresse pas grand monde ;-), la grossesse a réveillé ma féminité. Je ne pensais pas du tout que ça se passerait comme ça et j’en suis la première étonnée mais aussi la première satisfaite! J’appréhendais bcp le changement physique mais au final, je me trouve tellement belle et épanouie avec mon gros bidou!!!! Je me sens FEMME alors qu’avant, j’oscillais entre le statut: “je ne suis plus une petite fille mais pas totalement une femme”, une sorte d’hybride en fait. J’avais du mal à me définir et pourtant, j’ai 28 ans donc je ne suis clairement plus une petite fille.
Actuellement, j’apprécie de mettre mes formes en valeur, de m’habiller coquettement, de me maquiller et mon mari le ressent. Pour le coup, nous faisons parti des couples qui avons encore une activité sexuelle et dont le gros bidou ne dérange pas du tout (bon ça devient un peu compliqué mais ça se gère). Nous ne ressentons pas qu’il y a quelqu’un en plus et pouvons en profiter pleinement. Et ça c’est vraiment top! ^^
Belle nuit!
Coucou Hélène,
Vidéo très très intéressante sur un sujet et des interrogations qui nous concernent toutes en tant que femmes.
Comme d’habitude, j’aime cette franchise dont tu fais preuve dans toutes tes vidéos mais ce que j’aime par dessus tout chez toi, c’est que tu assumes tout ce que tu fais ou dis.
J’ai 25 ans et je n’ai jamais parlé enfants. Il y a quelques années, mes parents me disaient le fameux “tu verras, tu changeras d’avis !” comme s’ils essayaient de me convaincre… Mais plus le temps passe, plus je suis sûr de la façon dont je veux vivre ma vie : libre. Non pas que les mères soient enchaînées, mais forcément elles sont soumises à des obligations parentales.
Ce choix n’a rien à voir avec ce que je pense des enfants (car énormément de gens font ce raccourci stupide : pas d’enfants = les détester !), mais je veux vivre pour moi. Ca peut paraître un peu égoïste dit comme ça, mais après tout c’est ma vie !
Bonne soirée !!!!
Merci d’avoir partagé cette vidéo ! C’était super intéressant. En plus, j’ai trouvé le montage particulièrement réussi.
J’arrive à un âge où, même si je n’ai aucune pression, on commence à voir arriver des enfants, où je commence aussi à y penser, même si merci bien, pas tout de suite non plus ! et du coup, entendre tous ces avis, sur le choix d’avoir ou non des enfants (je prends “choix” dans son sens très large), sur le ressenti et le vécu après est vraiment enrichissant et permet aussi de réfléchir un peu à tout ça.
Et quelque part, ça a un côté un peu décomplexant aussi, car en ce qui me concerne, quand je pense à un futur avec enfants, je pense aussi à moi, et à mon corps qui sera certainement différent, à ma façon de gérer mon rôle de maman tout en restant une femme qui prend soin d’elle (pour moi d’abord, mais aussi pour mon conjoint), et dans ces cas-là, je ressens toujours un peu une sorte de culpabilité, je me trouve égoïste de penser à tout ça au lieu de penser à la vie que je vais donner. Et là, de voir qu’en fait, c’est normal d’y penser (en tout cas, c’est normal pour ces personnes-là aussi !), et que ce n’est finalement pas si égoïste que ça (après tout, être bien avec soi-même facilite tout), ça fait un bien fou ! Je vais peut-être paraître idiote, hein, mais c’est vraiment mon ressenti par rapport à tout ça.
D’autre part, je trouve ça chouette que toi, Hélène, tu fasses partie de cette vidéo. Souvent, les documentaires alliant maternité et féminité ne montrent que des femmes qui sont aussi mamans. Or, on peut clairement se sentir et être complètement femme sans avoir d’enfants ! Je connaissais déjà ton avis sur la question, mais il avait tout à fait sa place dans cette vidéo. Surtout que, pour être plus exacte, il arrive que l’on croise des femmes n’ayant pas d’enfants dans les documentaires sur la maternité, mais c’est toujours des militantes anti-enfants, genre “personne ne devrait jamais avoir d’enfants”, ce qui participe plus à diaboliser la chose. Toi, tu parles de ton expérience, de ta vie à toi, et pas une seule seconde tu n’incites les femmes à faire comme toi. Juste, tu rassures celles qui pourraient penser comme toi, et je trouve ça chouette. Et quand Alexandra, de son côté aussi, rassure les femmes voulant des enfants, puis celles qui ne le sentent pas du tout, c’était chouette aussi.
Je vais m’arrêter là, parce qu’une fois de plus, je m’étale, mais vraiment j’ai adoré cette vidéo, elle m’a vraiment apporté beaucoup. Alors merci à toi, et merci à Esther (que je ne connaissais pas) pour la conception et la réalisation !
P.S.: en plus, j’ai appris le mot “nullipare”, alors c’est trop bien ! ;)
Bonjour,
j’ai bientôt 35 ans et je n’ai pas d’enfant. Je n’ai jamais eu le désir d’être mère et au fil des années, je me suis construit une vie dans laquelle il n’y a pas de place pour la maternité. Les gens me prennent pour une extra-terrestre et je ressens plus qu’une pression sociale : une grande incompréhension. Cela-dit, plusieurs aspects de ma personnalité, plusieurs de mes choix et de mes envies provoquent se genre de réaction. Je m’y suis habituée et malgré tout, je résiste pour pouvoir me regarder dans la glace tous les jours en sachant que je suis honnête avec moi-même. Ce n’est pas toujours facile mais ça en vaut la chandelle.
Evidemment, ceci ne m’empêche pas de reconnaître le courage des mères et d’avoir un profond respect pour les femmes qui ont des enfants.
Mais, aux mamans, je pose la question : “la société vous apporte-t-elle réellement tout le soutien qu’il faudrait ?”
– équité salariale ?
– Valorisation du rôle des mères au foyers ?
– Des mesures pour faciliter l’aménagement entre la vie familiale et professionnelle ?
– autres ?
Merci à toutes les femmes qui ont participé à la réalisation de cette vidéo intéressante, intelligente et touchante.
Tu m’as fais bien rire Hélène ! superbe comme vidéo et puis chacun ces choix hein :)
Bonsoir Hélène,
De beaux témoignages en effet … Merci.
Je n’ai jamais ressenti ce désir d’enfant non plus.
Je pense que l’essentiel dans une vie est l’envie et la possibilité de créer. Cela peut être créer un enfant mais il y a tellement d’autres beaux chemins aussi !
Hélène : “est-ce que j’aime les enfants ?
ça dépend lesquels voyons ! C’est comme les adultes, il y en a des sympas et des pas sympas (personne ne dit « j’aime les adultes », d’ailleurs).”
Entièrement d’accord avec toi Hélène. L’absence de désir d’enfant bien réfléchi n’a rien à voir avec aimer ou pas “les enfants”. D’ailleurs, je n’aime pas dire “les enfants”. Chaque enfant est unique et fascinant pour peu qu’on prenne le temps de le considérer comme une personne à part entière et surtout comme un adulte en devenir.
Et enfin j’oserai dire que toute femme qui n’a pas ressenti ce désir d’enfant à soi peut quand même se ressentir comme mère … mais mère autrement. Il n’y a ici nul paradoxe. Seulement de la complexité.
J’ai beaucoup aimé ton témoignage, tes mots m’ont touchés en plein cœur si je peux utiliser cette expression un peu désuète mais je l’assume pleinement…
A quasiment 30 ans je suis mariée mais sans enfants et je dois dire qu’à l’heure actuelle je suis sûre à 99% que je n’en aurais pas…le pour-cent qui reste est pour le cas où un jour je me sens assez bien dans ma tête, dans mon corps et dans ma vie pour que ce désir surgisse de derrière les fagots…
Mon mari quant à lui n’en veut pas mais bizarrement il voudrait bien un ou plusieurs animaux ^^
Mon métier n’aide pas à développer mon désir d’enfants, travaillant pour une marque haut de gamme de vêtements pour enfants j’ai le droit tous les jours aux récits d’accouchements hardcore, aux variations d’hormones et enfin aux fameux garnements…bon j’avoue quand même avoir deux, trois chouchou. Et bien sûr j’aime de tout mon coeur les enfants de ma soeur…
Par contre au niveau professionnel le fait de ne pas en avoir me freine car depuis que mes collègues sont devenues mamans, je n’ai plus de légitimité à leurs yeux en tant que femme car elles sont mères, en tant que conseillère car elles elles savent mieux que moi ayant vécu la chose, et je n’ai surtout plus le droit de discuter mes horaires ou mes vacances parce que c’est bien connu je n’ai pas d’enfants donc pas de vie en dehors du boulot…
Mais le plus dur reste les commentaires des clients qui parfois me disent et disent à mes collègues : oh mais vous êtes enceinte félicitations, c’est pour quand l’heureux événement?…Oui car si tu ne le sais pas encore quand tu travailles pour une marque pour enfant tu enfantes au rythme de 6 bébés par an oh moins!!!
Mais ça reste très blessant et dans ce cas j’ai véritablement envie de leur crier au visage : non je suis pas enceinte mais sûrement grosse à tes yeux connasse!!! ( pardon pour le gros mot)
Bref, pour moi mon non désir d’enfant est certain mais terni par la pression et les préjugés que subissent les nullipares…à côté de ça je pense sincèrement qu’on participe à un effet compensatoire face à des femmes qui en ont 8…
Merci encore pour ton témoignage qui m’aidera sans nul doute à m’affirmer dans mon choix!!!
joli vidéo je ss ravie de voir que les gens assume leurs choix et pas ce que les autres veulent pour nous car ils sont toxic c’est gens la j’ai 30 ans pas d’enfant j’ai perdu 2 bb en 1ans et demi a 5 mois de grossesses pas de chance donc j’ai renoncer parce ce que essayer et echouer ça ma détrui donc non je renonce tanpis
magnifique billet. j’ai adoré regarder cette vidéo. je me reconnais un peu en chacune. je suis femme, mère et épouse et même si ce n’est pas facile tous les jours (je suis assistante maternelle en plus donc travaille à la maison avec des enfants), un peu grâce à ce billet je me sens mieux. merci
Meli:
Boulet/moche/horripilant etc : je respecte absolument le non désir d’enfant mais en retour je suis etonnée de tes propos, j’ai l’impression qu’un chien ne t’énerverait pas autant. (rappel : enfant=être humain et ce n’est pas de sa faute s’il est mal élevé mais de ses parents) :-) j’imagine que le respect ça marche dans les 2 sens, non?
Bonjour à tous,
Ces quatre témoignages sont très intéressant ! Et je découvre par la même occasion Esther, je suis plongée dans sa chaîne youtube. Agréable découverte :)
Très belle vidéo, pleine de tendresse et de vérités et qui forcément nous touche toutes quelque soit nos choix de vie …
Hélène, merci vraiment pour ton franc parlé qui te caractérise et la sincérité avec laquelle tu nous parles de toi .
Pour ma part, j’ai 48 ans et 2 enfants de 20 et 18 ans . Je n’ai jamais vraiment eut l’impression de rentrer dans un moule une fois mère, ni d’oublier ma féminité ou de mettre de cõté ma vie professionnelle . Lorsqu’ils étaient petits, j’ ai transféré beaucoup d’intendance à ma nourrice et j’ai bien sûr accepté un partage d’amour en contre partie . Je n’ai jamais culpabilisé et je me suis toujours dit que la qualité était préférable à la quantité et ce malgré la pression sociale . Du fait , mes enfants m’ont toujours accompagnés partout et je leur ai donné une vision tout terrain de la vie . Je pars du principe que se sont aux enfants de s’ adapter à nos vies et non au contraire , dés lors que certaines régles sont respectées . En 2007, pour des raisons médicales , je me suis arrêtée et alors là, j’ai découvert une partie plus intéressante du partage avec mes enfants Ados ! ? Je les ai accompagné durant leurs bacs, leurs concours , leurs choix de carrière etc et je peux vous dire qu’avec le système français, c’était un plein temps . Je pense avoir établie une relation très communicante ( dont je suis assez fière , il est vrai) , sans tabous , ni barrières . Je les pousse à partir , à voyager et à profiter de la vie , ce quils font assez bien . Voilà pour mon expérience ….
Bonjours Hélène,
Merci pour ces”reportage”, merci pour la réalisatrice et les participantes.
j’ai beaucoup apprécié ton discours. je fais un peu partie des ” mari, maison, chat….un seul enfant” et même avec un seul petit on continue encore à me faire des réflexions: ” il lui faudrait une petite soeur à cet enfant”.
Sauf que mon corps ne le supporterait pas alors j’ai souvent envie de dire aux gens: ” j’ai une tumeur, ça empirerait mon cas” ce qui est vrai mais ne regarde que moi.
Au lieu de cela je change de sujet ou bien je me sens obligée de me justifier. les gens ne savent pas quoi dire mais adorent critiquer et détestent ce qui ne leur ressemble pas. Tu es heureuse , épanouie sans gosse et c’est l’important non?Je suis heureuse et épanouie avec mon fiston ( vrai fan de toi au passage): La vie est belle en somme!
Merci merci merci pour cette vidéo, que je n’ai pas encore pu regarder en entier (suis au bureau…) mais dont je vais déguster chaque seconde. Je suis comme toi, convaincue depuis toujours que les enfants c’est juste pas mon truc. Ça ne m’intéresse pas, ça ne me concerne pas, je vois entièrement ce que tu veux dire quand tu dis que ce n’est pas un choix, c’est juste une évidence, comme ça l’est je pense pour celles qui en veulent. Le seul truc qui moi me pose problème c’est que je ne connais pas bcp de personnes comme moi, tous mes amis sont mariés avec 2 enfants, et que c’est un sujet sur lesquels les gens n’ont finalement pas tellement d’ouverture d’esprit. La cerise sur le gateau est de trouver la bonne personne pour moi, (c’est déjà pas si facile normalement, mais là je trouve qu’on rajoute une couche de difficulté !!). J’etais en couple depuis 6 ans, et bien sur mon compagnon était au courant que je ne souhaitais pas d’enfants, et lui ne se prononçait pas vraiment mais comme je ne le sentais pas du tout intéressé par le sujet, je me disais que ca pourrait marcher comme ça. Récemment il m’a annoncé qu’en réalité il ne se voyait pas ne jamais avoir d’enfants. Bref, on est séparés, et le fait que ça soit “à cause de” cette particularité m’a vraiment fait du mal.
ouah quelle belle vidéo, c’est vraiment une super idée qu’a eu Esther, et tu as raison, on ne voit tellement pas passer les 50 min!! c’est une vidéo vraiment touchante, et je me suis retrouvée dans pas mal de trucs que tu as dit, car aussi loin que je m’en souvienne, je n’ai jamais voulu d’enfant, je n’ai jamais ressenti ce fameux “instinct maternel”, et en tout cas pour l’instant loin de moi l’idée d’en avoir. Le seul truc, c’est que j’ai à peine 19 ans, et les quelques fois où j’ai exposé mon avis, on m’a très vite rétorqué qu’en gros “je suis trop jeune”, “je ne connais rien à la vie”, et surtout que “je changerais d’avis plus tard”. Alors bien sur que je suis jeune, du coup je n’ai pas de position campée sur ce sujet et je suis très prudente dans mes affirmations, n’empêche qu’il y a en moi une sorte de sentiment, quelque chose qui me dit que je n’aurais pas d’enfant. Et pourtant je suis à l’aise avec eux, quand il m’arrive de m’occuper de petits, sauf que c’est sympa deux minutes, mais des fois je me dis que si cet enfant devait rester avec moi et non pas repartir à la fin de l’aprèm, probablement je me sauverais en courant… J’aimerais bien que la société arrête de considérer que la maternité doit être l’aboutissement dans la vie d’une femme, bon c’est quand même en train de changer, il n’y a qu’à voir le pourcentage en baisse permanente des femmes qui veulent des enfants, et j’ai plus autour de moi des nanas qui ne l’envisage pas dans un futur proche plutôt que des nanas qui ne considéreraient leur vie comme complète qu’avec un enfant. Enfin bref, merci pour le partage de cette vidéo et surtout de ton témoignage, c’est une très bonne idée qu’a eu Esther d’interroger quelqu’un qui justement va à l’encontre du reste :) j’adore qu’il y ait aussi ce genre de sujet sur ton blog, et qu’on ne parle pas forcément toujours de beauté, c’est un bol d’air frais de considérer aussi ce genre de question :)
très bonne journée à tous
ok alors je viens de voir que je n’ai fait aucun retour à la ligne, que mon texte est absolument indigeste, je m’en excuse :)
Mille mercis pour tous vos commentaires, pour tout ce que vous partagez, c’est très touchant, intéressant, vraiment enrichissant !!
Très bonne vidéo, ça fait plaisir d’entendre parler de ce genre de choses.
D’aussi loin que je me souvienne, je n’ai jamais voulu d’enfants! Et je comprend tout à fait ce que tu veux dire quand tu parles de pression sociale. Dès que l’on dit que l’on ne veut pas en avoir, les yeux s’écarquillent “mais attend, c’est le but de la vie d’une femme d’avoir des enfants!”. Euh….non!
Depuis quelques temps, mon avis a cependant changé : ma meilleure amie a eu deux petits bouts adorables et je pense avoir trouvé le papa alors c’est vrai que j’y pense de plus en plus mais je n’ai que 25ans, je ne suis pas pressée :)
Cette vidéo est vraiment une très bonne idée! Je rejoint l’avis de certains et certaines à propos d’une “suite” avec l’avis d’hommes (pères ou pas) sur la question. ça pourrait nous ouvrir une porte sur un monde de points de vue qu’on entends rarement…
Cette vidéo tomba à pic, à cette période de ma vie où je m’interroge beaucoup. J’ai bientôt 26 ans, un amoureux dont je sais depuis des années que je veux qu’il soit le père de mes enfants. Ma carrière professionnelle décolle, la sienne ne fait que démarrer. Alors avoir des enfants maintenant, mon côté rationnel et organisé me dit que non, ce n’est pas le moment. Et mon côté passionnel me dit qu’il est tout à fait possible de mener de front carrière et vie de famille. Mais dans le discours de toutes ces femmes (dont toi), on ne peut ignorer que cela annonce des difficultés et un gouffre à énergie au quotidien. Je trouve dommage d’ailleurs qu’en tant que femme on en soit encore à devoir choisir à quel moment avoir des enfants pour ne pas léser sa propre carrière, et être rassurée d’avoir un conjoint qui pourra compenser le “manque à gagner”.
Je suis encore jeune et je sais que je prendrais le temps avant de satisfaire cette envie d’avoir des enfants (pas une colonie, grand dieu non). Il y a tant de reflexions à mener pour être certain de vouloir et de pouvoir accueillir un petit être dans ce monde, de l’assumer pour le restant de sa vie.
Et je trouve d’autant plus remarquable ta position, assumée et évidente. Ton évidence devrait pouvoir être considérée de la même façon que celle des femmes mères. C’est une preuve de beaucoup de maturité, et peut être même d’intelligence toute particulière. Le monde d’aujourd’hui est plutôt hostile, alors lui apporter autant d’être qui souffriront (bon ok, la vie est pas tj triste non plus!)…
Bref, vraiment belle idée que cette vidéo, qui apportera à mon avis à la réflexion de chacune.
CamillE.
CamilleBoisDeRose: Parler de choix sur le fait de ne pas vouloir d’enfants ne me semble pas être une mauvaise chose. Au contraire, ça en fait une attitude affirmée, une décision active qu’on prend malgré la pression sociale insidieuse. Après, que certaines d’entre vous aient ressenti ce non désir d’enfant comme une évidence, je n’en doute pas et c’est très bien. On a toutes des expériences différentes. Mais perso, quand je dis que je ne veux pas d’enfants, je parle de choix parce que c’est un choix que je fais en toute conscience et je pense qu’il est important que d’autres femmes aient ce modèle. N’est-ce pas la base du féminisme? Que les femmes aient le choix? Et qu’ells puissent choisir parmi plusieurs options? Je pense que le terme de “choix” a son importance ici.
Sinon, j’ai hurlé de rire avec la comparaison entre ne pas vouloir d’enfants et être un kangourou. Bien trouvé ;-)
Myrto: Oui je suis d’accord, c’est un choix de ne pas en avoir (et heureusement, d’ailleurs, qu’on ale choix) mais le non désir d’enfant n’est pas un choix en revanche.
Merci Hélène et Camille et les autres intervenantes pour ce joli reportage.
J’ai toujours voulu des enfants et ce depuis que je suis petite et on peut dire que j’ai ramer pour avoir mon fils, l’amour de ma vie qui aura 13 ans samedi :-D
Je ne sais pas si ça vient du fait que je suis fille unique, mes parents n’ont pas pu avoir d’autres enfants après moi et à l’époque (j’ai 45 ans) on ne savait pas pourquoi ça ne marchait pas.
J’ai toujours couru après les copines qui avaient plein de frères et soeurs et de me retrouver dans ces familles était un vrai bonheur pour moi, attention je n’ai pas dit que j’étais malheureuse chez moi mais j’avais besoin de ce monde.
J’ai vécu 3 ans d’attente, de stress, de pleurs, de déception avant d’entamer un traitement et miracle mon Thomas est enfin arrivé !
Comme disait quelqu’un (je ne me souviens pas du prénom désolé) par contre l’allaitement c’était pas pour moi, pour moi le sein est sexuel et je me voyais mal le donner à mon fils et sur ce plan je peux vous dire qu’on m’a casser les pieds …
Par contre je suis tout à fait d’accord avec le fait que certains enfants ne sont pas avenant et sympa (je pense tout particulièrement à un copain de mon fils qui a une tête à claques ….)
Bon bref je m’égare … encore merci pour cette jolie vidéo.
Esther a raison, ces sujets ne sont pas suffisamment traités. Pourtant la parentalité nous touche tous.
Comment se construire et s’épanouir tout en aidant un autre, dépendant de nous, à le faire?
Il y a encore beaucoup de tabous à lever: la mère popote, parfaite et totalement épanouie à changer des couches toute la journée est un mythe qui plane encore fortement sur notre culture.
Voilà des témoignages qui montrent bien que tout n’est pas rose ou blanc, on tâtonne, on se pose des questions, on cherche tous à trouver notre équilibre en tant qu’humain, en tant que donneur de vie etc.
Merci pour ce documentaire qui a trouvé un grand écho chez moi, il est important d’aborder ces sujets fondamentaux, sans langue de bois.
Bonjour!
Moi non plus, je n’ai pas envie d’avoir des enfants. Je n’ai jamais fait de baby-sitting, jamais touché le ventre d’une femme enceinte (je déteste les gens qui font ça d’ailleurs ; je trouve ça sans-gêne au possible), et un nouveau-né ne m’émeut pas. Bref, la maternité ne me “parle” pas, alors que chez d’autres, c’est une évidence. C’est comme ça, c’est tout.
Je me rappelle la réflexion de la mère d’une amie, apprenant que j’envisageais de devenir prof alors que je venais de dire que je ne voulais pas d’enfants : “mais, ce n’est pas compatible, de vouloir faire ce métier sans aimer les enfants!”. Ce n’est pas que je ne les aime pas, c’est juste que j’aime ma tranquillité!
Et plus tard, en couple, j’ai eu droit au fabuleux “Mais quand même, tu ne t’ennuies pas sans enfants?”. Ah non, moi, je ne m’ennuie jamais, c’est quoi cette idée???
Enfin, le pompon : “Tu sais, quand tu seras âgée et dépendante, tu seras bien contente d’avoir tes enfants pour s’occuper de toi!”…!?
J’ai vu trop de familles où ça se passe mal, avec soit des parents très envahissants/exigeants, soit des enfants ingrats/rapaces, pour avoir envie de “participer” à tout ça!
Hello Hélène!
Merci pour ce post, j’ADORE avoir les avis d’autres femmes, et SURTOUT des avis qui ne jugent pas, qui laissent la place aux choix des autres. Je trouve génial mais GENIAL qu’on puisse aussi bien avoir le témoignage d’une femme épanouie sans enfants, que d’une femme épanouie avec ses enfants.
Par contre, juste un truc sur lequel j’ai tilté et qui me gave régulièrement car je l’entends souvent et c’est desobligeant:
La jeune femme brune aux lunettes et cheveux mi longs(j’ai oublié son prénom) affirme qu’on a pas le même corps qu’avant, que la grossesse crée des ravages etc. J’imagine bien qu’elle a besoin de généraliser son cas pour accepter que, elle, son corps a morflé, elle a du mal à l’accepter donc elle se persuade que c’est comme ça pour les autres aussi. Sauf que… Quand elle donne des conseils aux femmes enceintes en dédramatisant le fait que leur corps est en train de s’abimer, c’est juste complètement desobligeant!!! Ca peut creer des inquiétudes à des femmes qui ne vont pas rencontrer ce problème. Ca sert à rien d’accepter à l’avance des difficultés qu’on aura pas!!!!
Moi, comme beaucoup d’autres femmes (j’en connais BEAUCOUP, la majorité des jeunes mères que je connais en tout cas): mon corps n’a pas bougé d’un poil. Mon corps est redevenu quasiment strictement tel qu’il était avant au bout de 8 semaines après la naissance. J’ai pris 9kg pendant ma grossesse, je n’ai pas allaité (je voulais mais c’était physiquement trop difficile, tetons bcp trop douloureux) et j’ai perdu ce poids en 2 mois malgrè tout, mes tissus ont une fermeté identique à avant. Je ne pratique aucun sport à part le qi gong. C’est juste une question de biologie, c’est comme ça…
Je dis tout ça car je n’ai pas envie qu’on crée un stress, ou la moindre inquiétude inutile chez les femmes qui sont enceintes pour la 1ière fois. Pareil pour celles qui s’amusent à se vanter d’avoir récupéré leur corps d’avant (ce que je ne fais pas ici!!), c’est navrant car ce n’est pas une rareté donc aucune raison de se la peter, aucune raison de se croire au dessus du lot. C’est juste normal de récuperer son corps pour certaines tout comme il est normal d’avoir un corps un peu different pour d’autres. C’est pas possible d’anticiper. J’ai une amie qui a prend 25 kg pour chacune de ses grossesses, et elle recupère aussi bien que moi son corps d’avant, juste elle il lui fait 5 à 6 mois mais c’est tout et tout rentre dans l’ordre donc vraiment toi femme enceinte pour la première fois, si tu prends 25 kilos en quelques semaines, bin ça veut pas du tout dire que ton corps gardera plus de traces qu’une autre femme qui aurait pris moins de poids.
J’ai beaucoup aime le temoignage simple et decontracté de Genevieve la demoiselle blonde.
Julia: moi ce que j’entends le plus souvent c’est plutôt “3 ans après je n’ai toujours pas récupéré mon corps d’avant”, donc je pense que c’est pas mal de prévenir que ça ne sera pas forcément super facile après, il vaut mieux avoir une bonne surprise qu’une mauvaise ;-)
Alexandra (chichouPerle):
Chère Alexandra : J’ai bien fais de revenir lire ce qui se disais aussi.
Merci pour ta précision. J’avais bien vu dans la vidéo que tu donnes l’impression d’une femme très heureuse et très équilibrée et pas du tout frustrée par le fait de ne pas avoir cette “ambition” professionnelle ; Je le conçois tout à fait ; c’est comme le désir d’enfants je pense : une sorte “d’instinct professionnel” ;-)
En tout cas merci pour cette vidéo.
Vous avez livré des choses très personnelles et je ne sais pas comment esther vous a “recrutées”, mais vous avez toutes des choses très intéressantes à raconter.
J’ai adoré ! Mais alors vraiment !
J’ai bientôt 26 ans et cela fait 9 ans que je suis avec mon compagnon. Je réunis donc deux critères où les gens nous posent sans arrêt la question “à quand le bébéééé” ? Dieu merci, comme toi Hélène ma famille ne nous pose absolument pas la question (Ma mère m’a toujours dit : “un enfant ce n’est pas un jouet” et elle en voulait dès ses 17 ans alors elle aurait pu “me presser”).
Récemment, une amie m’a annoncé sa grossesse en me disant : “Ne t’inquiète pas, tu seras pas la prochaine” et cela m’a bouleversé. En quoi je devrais m’inquiéter ? Est ce une si grande tare ne de pas en avoir à mon âge ? Est ce une tare de penser à soi, à mon couple avant le bébé (je passe des concours ) ? Quand je vois qu’elle ne l’a mis en route uniquement pour “en avoir un avant 30 ans” et que son homme n’en voulait pas à la base, je me pose des questions. Cette vidéo m’a apaisé et ton témoignage m’a passionné. Je trouve tellement enrichissant l’avis de personnes qui, comme tu le dis, “ne font pas dans la conformité”. Cela m’a bouleversé car on ressent vraiment que tu regrettes absolument pas ton choix et que tu es heureuse comme tu es :-). Tu résumes tellement bien la situation : “Écoutez vos tripes, ce que vous ressentez au plus profond” : je veux des enfants, je le sais, mais pas de suite car je sais que je veux encore profiter de moi, de mon compagnon et de ma vie. La vie est trop courte.
Bonjour,
Merci pour cette jolie vidéo ! j’ai 20 ans bientôt 21, ma vie commence ( tout doucement ) à se construire, étude, travail et mon chéri que j’ai depuis 3 ans. Et c’est vrai que forcément plus on avance dans le temps et plus on se projette…
Je ne sais pas si j’ai envie d’avoir des enfants (enfin 1 déjà), mon chéri lui en veut…
J’ai un bon rapport avec les enfants, je sais les occuper, les amuser etc mais ça m’ennuie très vite … Quand je vois des femmes avec leur poussette dans le tram avec en prime le bébé qui hurle, là ça ne me donne vraiment pas envie.
Ça ne me donne pas envie quand je vois le dévouement qu’on doit avoir envers son bébé, ça vous déforme le corps etc bref les basiques…J’ai surtout aussi peur de perdre le complicité que j’ai avec mon chéri, que cela perturbe tout.
Je pense être un peu égoïste car en faite, j’ai juste envie d’avoir mon chéri pour moi toute seule sans obstacle autour; pouvoir se faire une sortie à deux etc ne pas se soucier pour trouver une baby sitter blablabla.
Après, il y a toujours des petits moments, où je me dis j’en veux un c’est trop mignon; par exemple le neveu de mon chéri qui récite à sa maman son premier poème pour la fête des mères, Noël, y’a toujours des moments comme ça quand on voit la complicité qu’on peut avoir avec fait envie.
Après ma maman ne voulait pas d’enfant et résultat, elle en a eu 2, et plus son ventre grossissait plus elle était heureuse.
Je ne sais toujours pas si j’aurais des enfants mais en tout cas, j’espère être à l’image des ces 4 femmes peut importe mon choix: être heureuse et ne pas avoir de regret c’est le principal.
En ce qui me concerne ça a déjà été le parcours du combattant pour devenir qui je suis et me faire accepter telle que je suis alors la question des enfants ne s’est jamais réellement posée: je savais pertinemment que de toute façon je devais choisir entre vivre une vie incohérente et absurde (avec la possibilité bien sûr d’avoir des enfants un jour) et faire le nécessaire pour être en accord avec moi-même! J’ai choisi de vivre ma vie comme je l’entendais sans me préoccuper de l’opinion et du regard des autres au détriment d’une vie conventionnelle et bien confortable… Je suis heureuse maintenant et ça, ça n’a pas de prix car comme tu le dis dans la vidéo la vie est courte et j’ai assez perdu de temps à tout faire pour rectifier le préjudice que m’a fait subir Dame nature en mélangeant les choux et les roses le jour de ma naissance . Gros bisous Hélène, les filles et les garçons ! ;-)
Merci pour ces différents regards de femmes sur ce sujet, c’est vraiment passionnant.
Le rapport à soi aussi.
Qu est ce que l on est, une femme, une mère, une epouse ?
Et la séparation, le divorce, ça change quoi dans la vie d’une femme ?
On a une place definie dans la société parce que l on a des enfants, a t on une place dans la société quand notre mari nous quitte ?
Biz à toutes.
E
Superbes témoignages !
Et très bonne initiative d’Esther !
Merci !
A quelques années… nous sommes de la même génération, je suis issue d’une fratrie de 4 et j’ai toujours eu comme toi le même raisonnement, et ce… d’aussi loin que cela puisse être.
Au-delà du simple jugement grégaire que la société peut nous renvoyer en miroir imposé, il y a cette fameuse étiquette de “mauvaise réputation” qui colle à la femme.
Une femme qui n’enfante pas par conscience, raison et désir… c’est qu’elle est légère…
Si nous avions été des hommes, nous aurions eu le droit de revendiquer ce désir de non reproduction.
On nous aurait donné un regard presque tendre : “c’est un homme libre, que voulez-vous… un original”.
Mais, lorsqu’on est une femme, dans une société patriarcale, avec des lois d’hommes, faites pour la plupart par des hommes et pour des hommes (je me souviens de la loi contre harcèlement sexuel qui avait été abrogée il y a 2 ou 3 ans)… notre voix, notre corps, le fait de donner du sens à un chemin de vie tels qu’on peut l’entendre relève parfois de la fronde voir du combat au quotidien.
Tout ceci, me fait penser à la chanson de Brassens… “La mauvaise réputation”
“Je ne fais pourtant de tort à personne /En suivant mon chemin de petit bonhomme /Mais les braves gens n’aiment pas que
L’on suive une autre route qu’eux /Non les braves gens n’aiment pas que /L’on suive une autre route qu’eux /Tout le monde, médit de moi /Sauf les muets, ça va de soi”
Bravo pour cette vidéo les filles !!
Maeloup: ah ça, je suis vraiment heureuse de ce choix de vie, en effet ! J’en discutais encore aujourd’hui avec ma soeur par téléphone, elle me racontait les bêtises de mon second neveu (presque 3 ans, adorable à crever mais en même temps la vraie bonne boîte à conneries ;-), et je hurlais de rire à ce qu’elle me racontait, tout en lui disant “mon dieu mais je suis TELLEMENT contente de ne pas en avoir, chaque jour un peu plus !” ;-)
C’est marrant parce que ça la rassure, quand je lui dit ça ; quelque part, comme son désir d’enfant à elle a toujours été tellement fort, elle s’inquiétait un peu à l’idée qu’en vieillissant je regrette plus ou moins ; du coup quand je lui dit ce genre de chose elle est heureuse de me savoir bien comme ça.
emilie: dans plus de la moitié des divorces, c’est la femme qui part ; et on n’est pas en Afrique, une femme n’existe pas que par son statut d’épouse…
Je ne veux pas d’enfants, en tout cas, je ne suis pas sûre d’en vouloir un jour. Je ne me ferme pas aux possibilités, on ne sait jamais, peut-être que je rencontrerais un homme qui me donnera envie d’avoir SES enfants et pas juste des enfants dans le sens général du terme. En tout cas, pour l’instant c’est non, et je le vis assez mal, autour de moi mes amies commencent à se marier, à avoir des enfants (j’ai 26 ans) et je n’arrive pas à m’intéresser à leurs vies. J’ai l’impression qu’on n’a plus la même vie. Je me sens égoïste et mauvaise amie, mais je n’arrive pas à m’émerveiller devant le fait que bébé untel a réussi à tenir sa tête droite ou que bébé unetel a réussi à faire pipi sur le pot. Je m’en fous complètement et j’ai perdu des amies à cause de ça. C’est dommage, mais je n’arrive pas à faire l’effort, j’arrive pas à faire semblant. Toute leur vie semble centrée autour de ça, je trouve ça triste de dire qu’on vit, qu’on respire pour ses enfants. Ca ne choque que moi ? Non, on vit et on respire pour soi. Quand je vois mes amies faire des enfants si jeune (pour moi en tout cas), je les plains, j’ai l’impression qu’elles ratent leurs vies ou alors qu’elles se condamnent elles-même à la prison à perpét. Ce qui est assez cocasse parce qu’elles pensent que moi je rate ma vie en choisissant de ne pas avoir de relation stable pour le moment.
En tout cas, j’ai trouvé ton témoignage très touchant et très intéressant et en entendant celui des autres, ça m’a conforté dans mon désir de ne pas en avoir (changement du corps, carrière bâclée etc…)
Oui, pardon Hélène… je n’ai pas d’enfants, j’ai 42 ans, expatriée en Espagne, et je viens de me faire larguer après 19 ans de vie commune. Je bossais avec mon compagnon, et j’ai donc tout perdu en une journée : maison, boulot, mec… j’ai adoré regarder votre vidéo aujourd’hui, et je me demandais ce que donneraient des regards croisés de femmes sur la séparation.
J’arrête, je pourris l’ambiance.
Merci
E
Super vidéo. J’ai aimé comment chaque participante a exprimé ses convictions, émotions. On sentait beaucoup de douceur et de respect. Ton analogie avec le kangourou m’a faite beaucoup rire. Je te comprends tellement. L’idée d’avoir un enfant m’est complètement inconnue; je suis souvent incapable d’expliquer aux gens “LA” raison pour ce refus… Je tenterai le coup du kangourou. :-p
Superbe vidéo !
Ayant 24 ans et ne prévoyant pas de faire des enfants avant pas mal d’années, je ne pensais pas que cette vidéo m’intéresserait. Mais toute la réflexion du début sur le désir d’enfant m’a finalement fait réaliser pas mal de choses… C’est très rassurant d’entendre ton discours et de se dire que, ne pas vouloir d’enfant est réellement une option et non pas une marginalité impossible à assumer.
Je me suis toujours dit que j’aurai des enfants, mais j’ai l’impression que c’est davantage parce que j’entend ça depuis toute petit, plutôt qu’une réel envie personnelle. Je pense qu’à un certain moment j’en aurai envie, car je m’imagine très bien voir grandir mes enfants et les voir s’épanouir. Mais pour l’instant, ormis le fait que ma situation professionnelle n’est pas du tout adapté à un enfant, je ne m’en sens pas du tout capable. Mon homme est lui beaucoup plus enthousiaste et en parle volontiers. Moi j’ai beau savoir qu’il est l’homme de ma vie et qu’il fera de façon certaine un très bon père, j’ai horriblement peur d’assumer une telle responsabilité. J’ai deux neveux adorables mais même eux, je suis incapable de les garder toute seule, par manque de confiance en moi. Je ne pense pas pouvoir assurer dans toutes les situations.
Bref, ton témoignage me soulage un peu de la pression ambiante!
J’ai une amie qui est, elle, à une tout autre phase puisqu’elle est enceinte. C’était désiré et il est certain qu’elle sera parfaite comme mère. Le problème est sa profession : danseuse de ballet. Elle voit son corps se transformer, et malgré avoir vu d’autres danseuses retrouver leur corps et leur forme originelle, elle a vraiment peur de sortir de cette expérience changée physiquement. Ca peut être vu comme égoiste, mais dans ce cas il s’agit de son outil de travail, et cela conditionne donc sa carrière. C’est assez difficile de la voir se poser toutes ces questions et le visionnage de cette vidéo n’a malheureusement pas eu un effet rassurant sur elle ! Mais c’est toujours intéressant de se questionner et je pense qu’avec sa volonté elle y arrivera :)
Pour ma part je ne vois pas mon futur sans enfants mais après je respecte ton choix et celui des femmes qui ne veulent pas en avoir! Au passage tu ne fais pas du tout ton âge! Je te donnais 10 ans de moins ;)
superbe reportage! merci à vous mesdames de vous être livrez à nous
ça m’a donné à réfléchir^^merci merci beaucoup!
Je suis ton blog depuis bien longtemps et pour la première fois aujourd’hui, je suis obligée de poster: Merci Hélène, juste merci.
Esther a eu une excellente idée avec cette vidéo :)
J’étais contente d’entendre ton avis Hélène parce que j’avais cru comprendre en regardant tes vidéos que tu ne voulais pas d’enfants et du coup t’entendre en parler ça m’a plu d’autant plus que à plus de 20 ans je n’en veux pas non plus parce que tout ça me dégoute et je préfère adopter dans tout les cas :)
Bonjour,
je viens aussi de regarder cette vidéo et j’ai adorée ! Il faut juste trouver ce qui nous convient le mieux à chacune. Perso, j’ai une vie professionnelle importante, je suis ingénieur, je voulais être maman et aussi garder du temps pour moi ! Ma solution a été de n’avoir qu’un seul enfant et je suis pleinement épanouie comme cela.
J’ai 43 ans, j’ai eu ma fille à 36 ans et je n’ai eu aucun problème pour tomber enceinte, j’ai eu une grossesse sans souci et oui moi aussi même à 36 ans mon corps s’est très vite remis sans séquelle de cette maternité.
Merci Hélène de nous avoir fait partager cette vidéo, je suis ton blog depuis maintenant plus de 6 mois et j’adore !! Même si je suis loin de ton milieu parisien, perdu dans ma campagne avec un casque de chantier sur la tête et des chaussures de sécurité au pieds, ton blog m’aide à rester féminine et à oser me maquiller. Merci.
Bonsoir Hélène,
Merci pour cette vidéo très intéressante. Il s’agit d’un sujet sensible pour beaucoup de gens. Je considère qu’une femme n’est pas “obligée” d’avoir des enfants si elle n’en désire pas, du moment qu’elle est épanouie. Chaque personne est différente et chaque point de vue est défendable.
Pour ma part, j’ai 22 ans, je suis à la recherche d’un emploi et je vis en Suisse. Je n’ai pas d’enfant et je ne sais pas encore si j’en voudrai plus tard. Oui, peut-être qu’un jour, je me sentirai prête, peut-être que je ne le serai jamais. Je ne sais pas, je me considère trop jeune pour y penser pour l’instant.
Pour mes éventuels employeurs, mon âge pose problème car ils ont “peur” que j’aie des enfants et que je prenne un congé maternité. Cela me parait extrêmement injuste. Nous sommes au 21ème siècle et nous sommes tous différents. Nous avons le droit d’avoir ou non des enfants. Cela ne regarde pas les employeurs. Cela ne devrait pas entrer en ligne de compte dans la recherche d’un emploi.
Par exemple, la semaine dernière, j’ai eu un entretien d’embauche. Le responsable RH m’a demandé si je voulais avoir des enfants (ce qui, soit dit en passant, est illégal en Suisse. Un employeur n’a pas le droit de poser ce genre de questions, mais bon… Ils le font tous…). Je lui répondu que, non, je n’en voulais pas (sous-entendu, pas pour l’instant). Il m’a traitée d’égoïste et m’a rétorqué que cela était “absolument anormal et immoral”. Je lui répondu qu’il était également égoïste de faire un enfant juste parce que la société le voulait et que ne pas vouloir mettre un enfant au monde avec ce qui ce passe actuellement sur notre planète, ce n’était pas si égoïste que ça. Et surtout que la morale n’avait absolument rien à voir avec ça, que chacun était libre de faire ce qu’il entendait. Il a été profondément choqué et outré par ma réponse.
C’est ironique car, si je lui avais dit que oui, je voulais des enfants, je n’aurais pas eu le poste (cela leur fait peur… Car ils considèrent qu’une femme ayant des enfants est un fardeau pour l’entreprise. Par exemple: enfant malade, nounou accidentée, …). Au final, je n’ai pas eu pour d’autres raisons, mais il a été profondément choqué par ma façon de penser. J’avais l’impression que si je lui avais dit que je venais d’un autre galaxie, il aurait été moins perturbé.
Du coup, c’est moi qui ai été choquée. Je ne comprends pas qu’à notre époque, des gens continuent de croire que la femme n’est qu’un incubateur. Cela me dépasse. Certaines personnes ont tellement l’esprit fermé que cela leur parait incongru de ne par vouloir d’enfant. Je ne vois pas en quoi cela les regarde et surtout de quoi se mêlent-ils? Chacun sa vie et chacun à le droit de décider ce qu’il va en faire!
Enfin, bref, tout ça pour dire que je suis totalement d’accord avec toi. Les gens ne devraient pas avoir autant de préjugés et que peu importe si une femme n’a pas d’enfant. Du moment qu’elle est heureuse, c’est tout ce qui compte!
Merci beaucoup pour tout ce que tu nous apportes Hélène.
Bisous
Bonjour Hélène,
Je viens de parcourir les commentaires. Je suis frustrée de ne pas avoir le temps de tout lire. Certaines choses m’ont faites sourire, d’autres mon émues. C’est génial d’échanger sur un sujet comme celui-ci. Je ne sais pas si tu as parcouru ceux sous la vidéo sur Youtube mais ton témoignage à vraiment touché (même si j’ai du faire la police au début car certains commentaires étaient bourrés d’intolérance). Je n’ai pas encore eu l’occasion de te le dire mais ton témoignage m’a vraiment parlé tout comme celui de Geneviève. Je me suis moins retrouvée dans ceux de Gaëlle et Alexandra qui toutes deux étaient clairement faites pour être mamans. J’ai toujours voulu des enfants sans trop savoir pourquoi (un peu comme Geneviève). Je me projetais bien avec une famille et me disais souvent “lorsque j’aurai une fille, je lui apprendrais à faire ça et ça et ça…” ce genre de chose. Pourtant, j’ai toujours été très mal à l’aise en présence de bébés ou de très jeunes enfants (genre trop jeune pour leur montrer des expériences de physique funs!). Mal à l’aise est même un euphémisme… Je peux te dire que pendant très longtemps j’étais carrément paniquée à l’idée qu’on m’en mette un dans les bras ou sur les genoux! Le pire c’est les mamans qui ont un bébé et qui te dises: “Tu veux le prendre?”. Là je devient blanche et tente d’expliquer que non ça ira merci. Ces 2 dernières années je me sens plus à l’aise avec les enfants mais j’ai du mal à comprendre mes copines complètement gagas à la vue d’un ventre dans une chaine à roulettes. Je ne me sens pas du tout comme “une louve” comme disait Alexandra. En plus, j’adore ma vie. J’adore avoir le temps et l’argent pour voyager et m’essayer à toutes les lubies qui me passent par la tête (genre faire des vidéos Youtube! ;)). L’idée de potentiellement vivre à travers mes enfants me fait ultra flipper. Les changements physiques ne me rassurent pas du tout non plus. Compte tenu de ma morphologie je sais que pousser une poussette ne suffira pas à me remettre en forme (on a pas toutes la chance de Geneviève). Alors je continue ma vie et j’attends que le “vrai” désir d’enfants pointe son nez. J’attends de me réveiller un jour avec l’envie d’une grossesse. Si ce jour ne vient pas, je ne sais pas comment je le vivrai. J’ai la profonde conviction que si je ne deviens jamais maman, je le regretterais un jour. Je suis sure qu’une fois que j’en aurai je serais très épanouie mais en attendant, je suis très épanouie comme ça.
Ou là, je t’ai fait un pavé (et moi qui conseillait aux gens de ne pas faire de roman sous peine de ne pas être lu! ^^)
Bonne soirée et merci encore!
Esther
Très belle video, ta participation de nullipare comme tu dis la rend bien plus intéressante que s’il n’y avait que des mères. Merci!
Oror: mais il n’y a pas de raison, on nous demande de nous justifier de ne pas en vouloir, alors que nous, est-ce qu’on demande aux gens qui en veulent de justifier leur désir ?
Il n’y a pas de raison particulière de ne pas en vouloir, en tout cas dans mon cas, juste cette éventualité n’existe même pas dans ma vie.
jeanne: ben j’espère bien que tu le respectes, il ne manquerait plus que ça ;-))
Emilie: merci à toi ;-)
EstherSSB: tu parles, merci à toi pour cette idée, et tout le boulot pour la mettre en oeuvre !
Une fois encore, merci pour tous vos commentaires !!
Bonjour à toutes et merci Hélène pour cette vidéo et pour ta franchise .
En tant que femme, qu’on veuille des enfants ou pas, on ne peut que se sentir concerné .
J’ai plus de 40 ans, aucun enfant et aucun regrêt . Mais ce n’est pas facile tous les jours j’en conviens .
Ma famille, c’est un clan, ce qui veut dire qu’on existe pour le clan et pas pour soi-même . Et les vues de mon clan concernant la féminité et la maternité consistent à penser qu’à partir du moment où une femme devient mère, elle est mère un point c’est tout . Se maquiller, c’est mal, s’habiller avec soin , c’est mal, quant à sortir en amoureux , c’est considéré comme un acte de maltraîtance .
Les seuls exemples que j’ai eu sous les yeux , avec les femmes de mon clan étaient ceux de femmes condannées à ne plus porter que des tabliers et des blouses , les cheveux en bataille, en grosses chaussettes de laine dans des savates .
Très peu pour moi . J’ai eu envie de vivre pour moi même . Et tant pis si on me qualifie d’égoïste . Mon mari et moi sommes heureux de cette manière alors ce que les gens pensent nous passe haut au dessus de la tête .
J’ai passé 18 ans à me plier aux règles du clan, maintenant, je veux vivre selon les miennes .
Je respecte tous les choix de vie ,avec ou sans enfant. Mon mari et moi ne demandons à personne de comprendre notre choix mais juste de le respecter . On devrait avoir le droit d’être heureux comme bon nous semble . Le totalitarisme en matière de bonheur, j’avoue que c’est assez flippant .
Les choses auraient peut être été différentes si on m’avait laché le burnous quand j’étais petite . Peut être que j’aurais eu 10 enfants et que j’aurais été très heureuse en femme au foyer :) !
Bonjour !
Quel sujet passionnant ! Je pourrais écrire des pages là dessus (mais là je vais essayer de faire court et concis :-))
J’ai 30 ans et des jumeaux de 4 ans, j’ai eu une grossesse hyyyyyyper nulle, pas du tout épanouissante, long séjour à l’hôpital, etc etc… la première année après leur naissance, n’en parlons pas, je n’ai pas du tout profité de la phase “bébé”. BREF.
En ce qui me concerne j’adore mes enfants + que tout évidemment mais je ne suis pas de celles qui ne vivent que par et pour eux, j’aime mon travail, ma féminité et ma vie sociale sans eux aussi et je tiens beaucoup à me garder des moments à moi et avec mes amis. Je comprend tout à fait celles et ceux qui font d’autres choix, qui n’aiment pas les enfants ou ne veulent pas en avoir. Je m’efforce de faire attention à ce que les miens ne soient pas trop envahissants/bruyants quand il y a des amis, qu’ils ne prennent pas non plus trop de place dans les conversations, je sais que ça peut saouler certain(e)s et que tout simplement il y a plein de gens que ça n’intéresse pas ! et tant mieux !!! Vive la diversité des modes de vie, d’opinions, des centres d’intérêt !!!
Par contre juste une petite remarque que j’ai trouvé pas très cool :
40 and so what: “Je déteste plus que tout celles qui suivent des voies tracées, écrites et conformes à leur norme et leur morale” Un peu de respect quand-même ! moi j’ai suivi une voie toute tracée, j’ai toujours su que j’aurais des enfants… et pour autant je pense être ouverte d’esprit ;-) Pourquoi faut-il AIMER ou DÉTESTER ? bref, voilà ;-)
Bonne journée et merci pour ce témoignage Hélène !
Bonjour, et merci pour la vidéo.
Chaque jour je me demande quelle sera ma friandise : de la routine soin ? une sélection de vidéo ?
Mais là, comme pour la conf’ du GROS, c’était juste une réponse/un écho à mes questionnements existentiels.
Pendant longtemps, j’ai pensé que je n’aurai pas d’enfant. Pour la côté “Alien” de la grossesse, 14-18 de l’accouchement et une intime conviction que le couple est nécessairement un concept court/moyen terme.
En partageant le quotidien avec mon compagnon, j’ai fini par me dire un jour “mais en fait, avec ce mec, m’engager dans le projet “enfant”, au-delà et éventuellement en dehors de notre relation de couple, c’est jouable”.
Depuis, nous avons des enfants, à deux dans le sens où chacun a aménagé sa vie en fonction de cela, en tranchant dans l’accessoire mais en préservant farouchement les fondamentaux. Ca donne par exemple un grand élagage des relations toxiques (gain de temps max assuré), un bémol sur la vie de couple sensu stricto les 1ers mois des nains (faut pas se voiler la face) mais toujours une vie pro passionnante et chacun un espace vital perso (petit, ok).
Pour moi, la féminité n’est pas davantage subordonnée à la maternité qu’à la longueur du cheveu, ni la vie de chacun limitée a sa sphère parentale ou pro : on peut bien moucher/torcher avec un smoky, prendre un temps partiel parce qu’on a une passion (autre que les gosses, je veux dire) et être parfaitement investi dans son taf, quel est le problème ?
Maintenant, je vois bien que cela demande une vraie énergie, une excellente communication dans le couple et une grande capacité d’abstraction vis-à-vis des inévitables commentaires : le 3è était évidemment de trop, je suis une horrible mère qui colle ses bébés si petits à la crèche parce qu’elle aime son boulot, j’abuse de mon compagnon trop gentil en lui laissant les 3 pour aller buller, mais paradoxalement je suis une pauvre victime si je les garde le mercredi, etc.
Et c’est vrai que les jours sans, je suis déstabilisée de me sentir non conforme dans le regard ou les propos d’un Autre à qui pourtant je ne demande rien, et que mon mode de vie ne gêne que par principe. Alors je reste admirative devant ta capacité à assumer ton choix avec un calme olympien… Respect.
La femme n’est pas une machine à faire des bébés! j’adore ta chute.
Je suis d’accord et j’ajouterai la femme à la faculté de porter un enfant. Si elle le veut.
Moi j’en ai deux je suis dans la moyenne “classique” comme on dit.
Ils sont grands et vivent presque en “roue libre”, c’est bien, j’ai passé 40 ans je suis contente de ne pas les avoir eu tard, je peux vraiment profiter de moi maintenant, de mon couple.
J’ai plusieurs copines qui n’en veulent pas et je me garderai bien de leur donner des conseils, qui mieux que soi peut savoir ce qui nous irait le mieux.
Avoir des enfants tu n’en prends pas que pour 20 ans, quand ils ont des soucis, c’est toute ta vie que tu est concernée!
Chacun est en effet libre et encore heureuses de vivre à cette époque, dans le temps nous les femmes, n’aurions sans doute pas eu le choix, nombreuses prenaient perpète menant une triste vie à s’occuper d’une ribambelle de marmots sous la contrainte et la pression des hommes ou de la religion mais là, c’est un autre débat.
EstherSSB: Olala c’est rassurant de savoir qu’on est pas la seule à dire non quand on nous demande “tu veux le porter??”.
Pas mal de commentaires évoquent la peur de ne pas retrouver son corps d’avant.
Après sa grossesse, une copine canadienne a fait des cours de “Cardio-Poussette” (j’y peux rien, c’est le nom canadien…). L’idée c’est de faire sa gym avec sa poussette (et donc son bébé), entre mamans, dans un parc… HORREUR ! Pour moi c’était juste super cruche et je me suis bien moquée d’elle… jusqu’à ce que je sois confrontée à ma propre “transformation” et là, toute flipée que j’étais, j’ai trouvé le concept beaucoup moins con-con. Parce que finalement, ça fait prendre l’air et découvrir des coins sympas, ça berce le lutin, ça occupe l’esprit (bye-bye baby-blues), et accessoirement, ça tonifie / amincit.
Je ne sais pas si le concept existe en France, il faut dire que je n’ai pas vraiment cherché car au-delà des avantages , l’idée de potentiellement “devoir parler” et probablement de “trucs de jeunes mamans” m’était juste impossible… (je dois être un être hybride ourse-louve). Néanmoins je m’en suis inspirée (avec 2 haltères aux chevilles) et je crois que ça a pas mal contribué au retour à la normale, physiquement et psychologiquement parlant.
Et pour celles qui se posent la question du climat canadien, en hiver le Cardio-Poussette se transforme en Cardio-Traineau ! Un peu too much en ville ? non, terriblement hype :-D
Aurélie: … et moi j’adore ton commentaire et ta façon de voir les choses et d’avoir su aménager ta vie. Respect aussi !
Merko: c’est clair, tu en prends pour la vie.
nanon: je dois dire que je trouve ces idées super marrantes et inventives !
Une vidéo hyper touchante. Du haut (ou plutôt du bas) de mes 26 ans, et sans enfant ni sans projet d’en avoir, ces témoignages me parlent car on peut transcrire cet état d’esprit à beaucoup d’autres situations. Écouter ce que le plus profond de nous même nous dit: c’est le plus important et pas seulement pour la maternité. Merci pour ce moment!
Super vidéo, vraiment !
Merci beaucoup pour avoir participé a cet vidéo! Tes interventions sont géniales. Tu n’imagines pas a quel point tu peux aider… Du haut de mes 24 ans, avoir des témoignages de dames pausé sont de vrais trésors alors MERCI!
Petit témoignage personnel: 29 ans, aucun désir d’enfant, jamais. En couple depuis 4 ans, mon mec n’a pas non plus envie d’enfant. Grosse pression familiale et sociale, avec les mêmes questionnements de la part des gens que ceux que tu as évoqués, et le fameux: “tu changeras d’avis”.
Par contre, je voulais témoigner sur l’expérience que j’ai vécue l’année dernière. J’ai mis au monde un enfant. Le bébé de mon amie, qui a eu un accouchement fulgurant. Elle, allongée dans le couloir de son immeuble (on a cru qu’on pourrait aller à la maternité, grosse blague!) et moi, agenouillée devant elle, à recevoir le bébé dans les bras, l’emmitoufler dans mon gilet, le poser sur son ventre, et nettoyer le couloir avec les serpillères, quand elle est partie.
Tout le monde a été persuadé que ça changerait ma vision de la maternité, et bien non. Etrangement, ça ne m’a ni donné envie, ni dégoûté. J’ai accompli un geste ancestral et instinctif, sans trouver ça écoeurant, sans flipper (j’ai flippé deux heures après par contre! :) ) mais ça n’a en rien éveillé ou traumatisé quoique se soit en moi. Voilà, je voulais juste partager cette expérience…
Je me retrouve à 100% dans ton témoignage.
Je donnerais un rein à chacune de mes nièces (j’en ai 2 des reins & des nièces ça tombe bien), je les aime il ne faudrait pas qu’on touche à un de leur cheveux mais alors je ne les veux pas non stop chez moi.
J’aime les enfants 5 ou 10 min après ça m’ennuie, je ne sais pas leur parler, je ne sais pas faire des trucs comme font les gens avec les enfants genre coucou en mettant les mains devant les yeux … Je ne les déteste pas (les enfants, j’aime plus les enfants que certains adultes) mais ils ne me passionnent pas.
J’aime les chaussures mais pas les crèches ou les maternités.
Je partage ton avis sur la phrase : “est d’avoir un enfant c’est pas égoïste”.
Je pense exactement la même chose faire un enfant pour ne pas se retrouver toute seule c’est pire que de ne pas faire d’enfant & d’assumer finir peut être seule.
c’est un choix je respecte & j’admire les gens qui savent parler aux enfants les faire rire, moi généralement ils pleurent ou ils partent parce que je suis pas drôle.
Je pense que je n’ai pas l’instinct maternelle certaines l’ont d’autre non.
les remarques, les pseudos analyses à 2 balles dans les repas parce qu’ à 33 ans je n’ai tjs pas d’enfant me gonfle.
J’ai tjs dit que si j’avais un enfant je n’en n’aurais qu’un & après de grandes négociations (ben oui l’homme aime les gosses il sait s’en servir, j’ai vraiment l’air d’une nunuche à coté de lui quand il y a des enfants).
Pour le moment on ne négocie tjs pas il fait avec & ça m’arrange ;-)
Voila voila c’était le racontage de vie mais ça fait tellement plaisir de voir que je ne suis pas seule !!!
C’est drôle, je me suis dit ce soir : “Ca fait longtemps que je n’ai pas été voir les vidéos d’Hélène” et je tombe sur cette vidéo qui me parle d’autant plus que mon petit garçon est né il y a quelques jours…
Je trouve que cette vidéo apporte beaucoup car effectivement, pour beaucoup de gens, une femme n’est pas normale si elle ne veut pas d’enfant, comme si elle n’était programmée que pour cela. Après avoir rencontré mon futur mari, je me suis posée la question de savoir si je voulais avoir des enfants car j’aimais notre vie très libre, très spontanée, faite de voyages, de week-ends, de restos… Et je me souviens de l’étonnement de certaines personnes lorsqu’on me posait la question. Finalement, nous avons décidé d’en avoir et je ressens un grand bonheur depuis la naissance de mon fils, même si je ne fais pas partie de ces femmes qui ont adoré être enceinte ou accoucher.
La pression sur nous est forte pendant la grossesse (dors comme ci, ne mange pas ça), pendant le séjour à la maternité (on m’a gardée un journée de plus alors que tout allait très bien car la pédiatre avait peur que j’abandonne l’allaitement et j’ai pu constater l’hostilité de certaines sages-femmes à l’égard des mamans qui préféraient le biberon) et tout au long de notre “parentalité” mais on essaie de tracer notre chemin en suivant notre instinct…
GUS: uhhh, sacrée expérience dis donc !
Ana Choo: “les pseudos analyses à 2 balles” : bon sang que c’est fatigant, ça…
Anne-Sophie d’Aïnhoa: bienvenue à ton petit, et plein de voeux pour l’élever librement sans tenir compte de la pression sociale !
Halala quelle naze, j’ai publié je ne sais comment un mini bout de commentaire !
Donc, …ne pensant pas commenter cette vidéo au demeurant très très intéressante, puisqu’elle montre bien qu’on peut être femme sans être mère, tout autant qu’on peut être de sexe féminin sans être de genre féminin (mais je m’égare), j’ai été vraiment très très touchée par tes propos à la fin de la vidéo. Comme c’est agréable et libérateur d’entre une femme, de 44 ans, belle, fière, affirmer à la face de la terre une sorte de droit à l’égoïsme -déjà tout attribué aux hommes- de droit à penser à soi, à vivre pour soi et non pas pour les autres avec ce cliché de l’instinct de protection, d’entraide, d’écoute et j’en passe.
Je conclus -il est temps, pardonnez moi- en te remerciant, Hélène, pour la facilité avec laquelle tu montres que l’on peut être soi en tant que femme à partir où on choisit pour soi, et non plus pour les autres. Et SURTOUT, qu’on en a le droit.
EstherSSB: j’ai l’impression de me lire , juste avant d’avoir ma fille.
J’en n’approchais pas trop les enfants, ce n’était pas mon truc.
J’aimais ma vie telle qu’elle était.
Avec l’impression , comme toi, que je regretterai un jour de ne pas en avoir.
Et puis mon compagnon , son envie d’enfant, notre couple etc. m’ont donnés envie d’oser.
Et j’ai bien fait. ‘J’ ai surtout bien fait d’attendre le moment où je me suis sentie sauter le pas.
Bonjour,
Cette vidéo passionnante m’a ouvert les yeux sur mes propres attentes par rapport à la maternité. J’ai 26 ans, je n’ai pour le moment pas de désir d’enfant, même si ça ne me dérangerait pas d’en avoir, et j’aime bien aussi m’amuser avec les enfants de tous âges.
Mais j’ai hérité d’une culture assez “traditionnaliste” concernant le fait de faire des enfants (communauté malgache), où lorsqu’on a 21 ans (voire même plus tôt), on commence à nous harceler de questions: ” alors, quand est-ce que tu te maries? quand est-ce que tu vas nous faire des petits enfants? dépêche toi sinon tu vas finir vieille fille… fais des enfants même si t’as pas de copain fixe, c’est pas grave…” Pour le moment on ne m’embête pas là-dessus vu que je suis encore “étudiante” (en thèse de doctorat), mais je sais que les tentatives de pression arriveront inévitablement. Du coup, je vis presque le fait d’avoir un enfant comme une fatalité, en connaissance de la culture malgache: de toute façon faudra bien que j’aie un ou deux loupiots pour qu’on me laisse tranquille…
J’ai la chance d’avoir des parents qui ne me mettent pas la pression et qui n’en parlent pas du tout d’ailleurs (j’ai un copain depuis 10 ans), mais c’est la famille autour (celle que tu ne considères pas comme la famille, finalement) qui se mêle de ce qui ne la regarde pas. Je m’attends quand même à ce que d’ici mes 30 ans, ma mère commence à me poser des questions car chez nous, malheureusement, les femmes qui n’ont pas ou qui ne veulent pas (inimaginable pour nous) d’enfants font l’objets de ragots. Et crois-moi que dans notre petite communauté, les ragots ça peut briser une vie. Peut-être n’est-on pas assez courageux pour assumer nos choix et nous préférons faire ce que tout le monde veut pour nous afin que nos vies ne soient pas détruites par les autres.
Pour ma part, je ne me sens pas pressée d’avoir un enfant, j’ai toujours dit à mon copain que lorsqu’on sera mariés et en situation stable, je préfère profiter de notre intimité à deux, de faire des voyages et de ne pas tout de suite faire un enfant (lui veut des enfants – il en a déjà eu 2 d’une précédente union- mais j’ai l’impression que pour lui aussi, la finalité du couple est d’avoir des enfants). Là où je ressens desfois un petit pincement au coeur (peut-être due à l’empreinte de la culture encore une fois), c’est quand je vois des copines de mon âge qui ont toutes déjà enfanté, et qui se pavanent avec des photos de leur gamin en nous narguant:”vous ne pourrez jamais connaître ce bonheur tant que vous n’êtes pas maman; il faut le vivre pour comprendre qu’un enfant, ça change une vie”. et blablabla. Ca m’énerve un peu et ça me fait dire desfois qu’il est peut-être temps que j’en ai un; ce serait pourtant un mauvais choix de vie, c’est idiot de vouloir faire un enfant simplement parce que les copines en ont. Pourtant c’est encore le courant de pensée majoritaire chez nous.
Enfin, merci pour ton avis, cela m’a permis de vraiment m’interroger sur ce que je veux vraiment indépendamment de la pression sociale; comme tu dis, il faut écouter nos tripes. Si l’envie vient, tant mieux; si elle ne vient pas, la vie continue. Je comprends qu’il ne faut pas que je “culpabilise”.
Merci Hélène! bonne journée!
Bonjour,
Très jolie vidéo, intéressante et enrichissante. C’est clair qu’on est toutes différentes face à la maternité, et même si je n’adhère pas à tous les propos tenus, je les respecte néanmoins.
Contrairement à toi, qui n’a jamais eu de désir de grossesse et qui t’entend dire “Alors, c’est pour quand ?”, moi, je me suis souvent entendu dire “Tu n’es pas fait pour être mère !” Et Bim !!!! Prends ça dans la face !!! Mais y-a-t-il seulement quelque chose qui nous indique si oui ou non on est fait pour être mère et surtout pour savoir si on sera une bonne mère ou pas ? Je ne crois pas. C’est tellement intime comme sentiment !
Moi, j’ai 2 enfants, de 2 pères différents, et qui ont 10 ans d’écart. Et même si mon fils a “essuyé les plâtres” de mon apprentissage de maman, lorsque je me suis retrouvée enceinte de ma fille, je me suis demandée comment j’allais pouvoir aimer cet enfant autant que j’aimais mon fils. Est-ce que l’amour d’une mère pouvait se “multiplier” en fonction du nombre de ses enfants de manière naturelle ou est-ce que cela s’apprenait ?… Et puis lorsque Zoé a pointé le bout de son nez, j’ai tout de suite su que je l’aimais autant que mon fils, qu’il était possible d’avoir plusieurs enfants et de les aimer, et dans mon cas, la différence d’âge fait que leurs besoins étaient très différents, mais il n’empêche que j’aime mes 2 enfants plus que tout au monde.
D’autant plus que je n’ai jamais été à l’initiative de mes grossesses, c’est toujours mes compagnons qui m’ont demandé d’avoir un enfant et je disais “ok” sans jamais me poser la question de savoir si je me sentais enfin prête pour cet événement. Mais j’adore être enceinte…
A contrario, ma meilleure amie, qui a toujours eu un fort désir d’être mère depuis que je la connais (et ça fait plus de 20 ans !), qui voulait au moins 2 enfants, a très mal vécu sa grossesse. En fait, elle a même détesté ça ! A tel point qu’après avoir mis son fils au monde, hors de question pour elle de remettre ça !!!! Peut-on la juger, la blâmer ? Qui est-on pour s’immiscer dans la vie et la tête des gens pour porter un jugement ?!…
Aujourd’hui, j’ai 41 ans, je suis séparée du père de ma fille (bis repetita…) depuis 3 ans, mais ma situation amoureuse est très compliquée, car en fait, bien que nous soyons séparés, nous sommes toujours amoureux… Pourtant, en 3 ans, nous avons eu des vies très séparées, mais bref, on ne va pas rentrer dans les détails, ce n’est pas le sujet ici.
Quoi qu’il en soit, aujourd’hui, j’ai un très fort désir de maternité ! En effet, j’aimerais avoir un dernier enfant avant que mon horloge biologique ne sonne le glas à toute chance de pouvoir à nouveau mettre un enfant au monde…
Alors voilà, c’est mon histoire, personnelle et atypique. Mais finalement, tellement banale.
On ne devrait même pas se justifier de pourquoi on ne désire pas d’enfants. Certaines sont “nées” pour en avoir (même si je n’aime pas dire ça et je ne pense pas réellement que l’on nait avec un gêne-maman” mais j’entends par là que certaines ont un caractère et un instinct maternel plus développés que d’autres).
Aujourd’hui, les femmes ont aussi leur 1er enfant plus tard qu’il y a plusieurs années. Par exemple, ma maman était mère déjà à l’âge de 19 ans.. Moi j’en ai 24 et beaucoup de fois ma mère me dit “moi à ton âge j’en avais déjà deux et j’étais mariée..” ce qui me fait toujours rire car je suis trèèès loin d’avoir un enfant, et aussi d’être mariée, et pourtant je suis avec quelqu’un depuis plus de 5 ans maintenant..
Pour certains, les choses s’enchainent vite. Quand je regarde autour de moi, dans ma famille, mes amis, beaucoup ont déjà un (voire plusieurs!) enfant alors que nous avons le même âge. Je ne sais pas si un jour j’aurai l’ENVIE ou le BESOIN d’avoir un enfant, pour l’instant ce n’est pas le cas. J’ai réellement envie de profiter avec ma compagne de tout ce qui est autour de nous. La vie à deux et uniquement à deux me plait et me convient comme ça.
Ca peut paraitre égoiste pour certains, (mais c’est aussi égoïste de faire des enfants non?) mais j’ai envie de penser à MON bonheur et celui de ma compagne. Vivre pour moi tout simplement.
Les femmes aujourd’hui prennent plus le temps d’avoir des enfants, j’ai l’impression. Elles finissent leurs études plus tard par exemple, mais dès qu’elles sont “posées” (le mari, la maison, le boulot).. BIM, les gens vous demandent “mais pourquoi pas un enfant? alors vous le mettez en route quand ce petit?” alors qu’on ne posait même pas ces questions plusieurs mois avant.
Et Hélène tu m’as fait réellement sourire lorsque tu as évoqué la “famille parfaite” : la maison, le mari, un garcon et une fille, le chien, la renault espace.. etc) C’est exactement ce que je me suis dit plusieurs fois! C’est fou (et surtout TRISTE) de voir la vision qu’ont les gens de la vie “parfaite” ahaha ;-))
Sur ce, la bise à tous ;-)
Alix: merci à toi pour ce que tu dis, ça me touche beaucoup.
Faith: j’espère très fort pour toi que tu arriveras à ne pas trop suivre la pression de ton entourage.
Laureen et son Coquelicot: ah non ce n’est pas la famille parfaite, c’est la famille conforme, c’est très différent ;-)
Hélène: Ahaha oui ;-)))
Et j’oubliais, BRAVO à Esther pour cette vidéo hyper intéressante, j’aime de plus en plus cette fille. J’aime beaucoup sa vision des choses et elle apporte quelque chose de différent sur Youtube c’est très intéressant!
Coucou Hélène,
Merci pour cette vidéo, que j’ai trouvé très enrichissante: c’est aussi pour cette diversité que j’aime ton blog!
Je dois dire que je me reconnait aussi dans ce que les intervenantes disent: 24 ans, dont 9 avec mon conjoint, à chaque réunion de famille on a droit au fameux “alors c’est pour quand?(sourire hypocrite)” comme si il avait une date limite (bon l’horloge biologique ok, mais ça ne fais pas tout). Quand? Quand on s’en sentira les épaules! Prendre la responsabilité de mettre un enfant dans ce monde n’est pas anodin, et il faut être capable de s’y tenir jusqu’au bout, en en faisant des personnes responsables et épanouis, ce qui n’est pas rien.
La pression familiale est énorme, mais aussi sociale: on nous bourre le mou comme quoi nous devons faire des enfants, être épanouie tout en sachant que ça sera probablement un frein à notre carrière, je trouve cela très hypocrite de la part de nos société modernes. C’est comme les régimes “manger ce que vous voulez, acceptez votre corps, pour ensuite avoir 10 magazine différent dont le sujet principal est le régime! Notre société est hautement contradictoire, et il serait temps que les femmes puissent enfin, sans compromis et pression faire les choix qui leurs correspondent le mieux, car comme tu le dis si bien “la seule personnes avec qui on vit de bout en bout, c’est soi”. Dès lors qu’on sort du moule ça ne va plus pour eux, mais pourquoi? Qu’est ce qui dérange au fond?
Encore un grand merci, et bravo d’assumer, mais plus important encore que d’être heureuse dans tes choix! Notre futur génération a besoin de femmes fortes dans les décisions qu’elles prennent=)
Un bisous
je suis mariée, un garçon,une fille ,Renault ..manque plus que le chien mdr
je n’ai jamais aimé joué avec les enfants , je n’ai jamais pensé à si je voudrais avoir des enfants ou pas .. je n’ai jamais arrêté une dame dans la rue pour lui dire “oh ton bébé est trop mignooon ,il s’appelle comment?” … mais une fois que je me suis mariée .. c’était un peu la suite logique !! mais j’en voulais un seul .. sauf que un oubli de pilule (un an après l’accouchement de ma fille) je suis retombée enceinte, le ciel m’est tombée dessus , j’ai voulu avorté ,mais mon mari n’était pas trop pour .. et donc j’ai décidé de le garder après mure réflexion bien sur !! là je suis sous stérilet et ça sera ainsi jusqu’à la fin de mes jours !! j’aime mes enfants plus que tout au monde ,mais c’est vrai que des fois surtout les weekends ,je t’envie chère Hélène !! lol
Chère Hélène,
Alors là bravo pour avoir mis ce film sur ton blog et merci parce que je n’en lis pas d’autre. Vous étiez toutes les quatre très interressantes, très belles, très touchantes et tellement vraies ! Je ne suis pas forcément très douée pour exprimer ma pensée par écrit mais, je tiens à écrire que je fais partie de celles qui sont faites pour être mère jusqu’au plus profond de leur chair(enfin selon moi) et j’ai adoré les paroles des mères de la vidéo (je suis d’accord en tout avec elles) MAIS j’ai adoré tes paroles aussi et surtout ta conclusion. J’ai deux garçons ! Bien sûr je les trouve adorables mais c’est parce que j’ai la chance qu’ils soient intelligents et intègrent l’éducation que je leur donne. Mais tu sais quoi, la plupart du temps les mômes des autres me font peur et m’agaçe, de vrais petits cons ! J’élève mes garçons en leur apprenant le respect, le non jugement, la gentillesse, la politesse. Je leur apprends à ne pas ennuyer tout le monde au resto ou ailleurs. Pourquoi ? Parceque selon moi, il est plus égoïste de faire des enfants que de ne pas en faire ! Ben oui, pourquoi donner la vie dans ce monde de brutes ? Si on en fait, on a la responsabilité d’en faire des humains dans le sens humaniste du terme, avant de fabriquer des garçons ou des filles pour entrer dans la norme et remplir un Scénic ! Je ne sais pas si mes enfants seront de bons “humains” mais je le leur souhaite (et aux autres aussi !). On a tous le droit de vivre libre en actes et en pensées tant que l’on n’ennuie personne.
Je pense que le premier problème de ceux qui critiquent le fait de ne pas avoir d’enfant est qu’ils ont un problème avec eux-même.
Bonsoir…
Juste MERCI pour ce reportage
Chère helene!
Quel sujet important et si peu abordé de cette manière la!
Je trouve ca formidable que tu prenne part a la vidéo! 4femmes d aujourd hui!
Je trouve qu’il est très difficile aujourd hui de tt concilier!
C’est soit on est femme moderne carriériste sans enfant, soit maman dévoué et plus du tout femme!
Perso je suis maman , jeune et hyper femme quand même, aimant mon cote maman ms avant tout mon côté femme et fière de ca! Ms oui le matin je prend du temps pr m’occuper de moi , comme je garde du temps pr mon rôle de maman ms je ne veux pas m oublier ni m eteindr, au risque de choquer certaines mamans dévouées qui ont oublié que le mascara existait ( je respecte tt de même)
Mais il est parfois difficile de se faire entendre, que ce soit au boulot ( une maman non,merci pas assez flexible) (je suis maquilleuse!). Ou en famille (ha moi je préfère jouer ac mes enfants plutôt que me maquiller…). Pffff sacré challenge ms moi je ne veux pas choisir je suis femme et maman épanouie!
Et chacun doit faire ses choix et vivre comme il l enten!
Et ça tt ces scandales sur les enfants maltraites qu on enten…mieux vaut des femmes sans enfants que d en faire pr ne pas s’en occuper!
Merci pour tout helene a très bientot
Bonjour Hélène,
Je te suis depuis un bon moment maintenant, tu me fais souvent sourire, voire carrément rire… Mais je dois avouer que j’ai adoré ta participation dans la vidéo d’Esther. C’était drôle et sensible, touchant sans mièvrerie et sans clichés. C’était juste sincère. Et il est bon de dire et de redire qu’une femme n’est pas une machine qui fabrique des bébés à la chaîne. Accueillir un enfant que l’on a voulu de toute son âme c’est magnifique, s’imposer une vie que l’on a pas choisi c’est juste ridicule… Et destructeur. Le chemin sera encore long pour les femmes dans nos sociétés stéréotypées.
Merci beaucoup, à toutes, pour vos commentaires et partages !
Bonjour Hélène,
C’est un sujet intéressant, nécessaire et libérateur.
Merci à Esther et à toi Hélène, tu fais un bien fou à toutes celles qui, comme moi, se sentent incomprises voire méprisées car non conformes aux attentes de la société. Et ça vaut pour tellement d’autres sujets….
Même si les personnes qui ne jugent pas, qui sont tolérantes, ouvertes et respectent l’autre dans toutes ses différences me semblent rares, il ne faut pas oublier qu’elles existent, ton témoignage aide à cela, et c’est très réconfortant. Merci Hélène d’être comme tu es et de le partager avec nous.
;-)
Jo05: ton commentaire me touche énormément, merci pour ça, vraiment !
La vidéo est très intéressante.
Je suis actuellement enceinte de 4 mois (je viens bientôt avoir 27 ans).
Quand j’étais petite, j’ai toujours dis que j’aurais des enfants et à une période délicate de ma vie j’en voulais plus (je ne voulais pas grossir …) et au fur et à mesure de la relation avec mon copain j’ai changé d’avis. Il s’était fait à l’idée que j’en voulais pas donc quand je lui ai dis que j’avais changé d’avis, il était étonné.
Je n’ai jamais subit de pression de la part de ma famille. Ma grande soeur d’ailleurs ne veut pas d’enfants, et je sais que ça choque certaines personnes de sa belle famille.
Moi je lui ai toujours dis que le plus important à mes yeux c’est qu’elle soit heureuse et qu’au pire des cas, si un jour elle était amené à regretter, elle pourrait toujours adopter, donc je ne l’ai jamais jugée sur ça et mes parents non plus d’ailleurs, même si ils sont persuadés qu’elle aurait fait une très bonne mère (elle est nourrice agrée).
Par contre mes belles-soeur (du côté de mon chéri) m’ont toujours demandé quand on allait en avoir, et je leur disais, quand j’aurai 40 ans :-)
On a quand même longtemps hésité avec mon copain pour se lancer car même si financièrement on est bien (dans la tranche moyenne) au niveau de notre vie c’est un peu compliqué, on travaille sur Paris mais on habite à côté de Chartres, je mets par exemple 2h15 pour aller au travail le matin, donc forcément ça nous faisait réfléchir, mais on s’est dis que si on devait attendre de trouver un autre taff, on en aurait jamais.
Je suis contente d’être enceinte, mais pour moi, tout le monde n’a pas les mêmes besoin dans la vie. En effet, il y en a qui peuvent être heureux sans avoir quelqu’un dans leur vie, d’autres qu’ils veulent absolument un enfant.
On a tous besoin de quelque chose mais chacun n’a pas besoin de la même chose, et heureusement d’ailleurs.
Côté grossesse, euh, ba sincèrement c’est très très loin de ce que j’imaginais lol.
Déjà les 3ers mois on stresse (c’est les plus risqués). On m’avait parlé de la fatigue, mais ayant déjà un boulot de 39h minimum + un minimum de 20h de transports par semaine j’étais déjà HS, et ba là c’était multiplié par 10 lol, j’ai cru que j’allais mourir de fatigue.
On a des douleurs ligamentaires (j’y connais rien en corps humain, donc j’ai été étonné de savoir que j’avais des ligaments à certains endroits :D ), sexuellement, faut l’avoué c’est pas le top, on a la poitrine qui grossi et qui fait mal et les boutons qui reviennent, alors sincèrement le côté glamour on peut l’oublier.
Du coup côté maquillage, je me foule plus, je fais au plus vite et au plus simple.
Mon post est peut être hors sujet, mais je voulais juste dire que je comprends les gens qui en veulent et ceux qui en veulent, il faut respecter le choix de chacun, car le plus important c’est que la personne soit heureuse.
Et ce n’est pas du tout égoïste de ne pas vouloir d’enfants.
Il faudrait que les gens s’occupent plus de leur cul, ça ferait du bien.
Bonne fin de week end.
Aurel_g12: merci pour ton commentaire ;-)
Autour de moi, la très grande majorité de mes amies ne veut pas d’enfant, et je les reconnais dans ton discours. Alors que moi, depuis que j’ai 15 ans, il y a un désir d’enfant transcendant, hormonal, animal et irrationnel qui s’est imposé à moi. Toute ma vie, tous mes choix et mes non-choix sont orientés, consciemment ou inconsciemment, vers la préparation d’une future grossesse.
Du coup, ça m’intéresse énormément de discuter ou d’entendre parler du non-désir d’enfant des femmes autour de moi ou sur le web. Avec les années, je me suis beaucoup renseignée, j’ai lu des tas de témoignages (ici notamment), et je deviens même parfois le “premier avocat” des mes amies qui ne veulent pas d’enfant : je refuse qu’on leur fasse un discours moralisateur, j’essaie leur manifeste mon “soutien” pour ne pas qu’elles cèdent contre leur gré à une pression sociale. Mais pour être complètement honnête, il y a toujours une partie de moi qui n’arrive pas à comprendre leur choix.
Je crois que je ne comprends pas leur choix, parce que je n’arrive pas à comprendre mon propre désir d’enfant (beau, violent, insensé, sorti du fin fond de mes tripes).
Quand une femme m’annonce qu’elle ne veut pas d’enfant, je crois que ça me fait un peu comme si quelqu’un (homme ou femme, d’ailleurs) m’annonçait qu’il faisait le choix de ne jamais tomber amoureux, qu’il ne VOULAIT pas tomber amoureux [attention, cette comparaison a très probablement ses limites]. Ce n’est pas l’idée d’être en couple, c’est carrément l’idée de l’amour qu’il refuse (l’amour de sa famille, de son conjoint-e, des gens en général). Il a des arguments parfois incontestables : l’amour ça aliène les gens, ça nous force à faire des choses qu’on a pas envie de faire, on doit faire des concessions pour l’être aimé, c’est chiant, c’est difficile à conjuguer avec des ambitions professionnelles. Tout cela est très vrai mais je peux pas m’empêcher d’avoir envie de ricaner et de lui dire “mais coco, la vie sans amour, c’est rien. Et puis l’amour ça nous tombe dessus, tu verras, tu pourras pas y couper.”
Je crois que quand une femme me dit qu’elle ne veut pas d’enfant – malgré toute ma bonne volonté de la soutenir, de ne pas nous enfoncer dans une vision archaïque de la vie et de la femme – ça me fait vraiment comme si elle m’annonçait qu’elle avait bien réfléchi et qu’elle refusait d’aimer tout court.
Bref, j’ai du chemin à faire encore sans doute dans ma tête, alors merci pour ce type de témoignage.
Salut Hélène !
J’aime beaucoup ton blog à la fois pour tes conseils beauté et aussi (mais surtout, je crois) pour ton ouverture d’esprit et le fait que tu parles de sujets de société. Je fais des études de sociologie donc forcément c’est quelque chose qui me passionne et c’est intéressant de voir ce que cela peut susciter chez les gens :)
Cette vidéo était intéressante, après il y a toujours la question de “l’instinct maternel” qui me hérisse le poil. Personnellement, je n’y crois pas et d’autant plus après avoir lu le livre “L’amour en plus” d’Elizabeth Badinter.
Merci, en tout cas de poster régulièrement ces billets qui ne concernent pas la beauté mais qui sont, j’en suis sure, très enrichissants pour tout le monde :)
Maider: merci à toi ;-)
Bonjour Hélène,
Des années que je lis ton blog fidèlement sans avoir commenté une seule fois…
Cette vidéo m’a vraiment interpelée. Parfaitement réalisée au passage… Merci Esther, on ne voit pas passer les 50 min…
Cela fait plaisir d’aborder le sujet sous cet angle, tous les témoignages apportent énormément je trouve…
Je suis pile à une période de ma vie où l’on me soule très régulièrement car je ne veux pas d’enfants… J’ai bientôt 33 ans, en couple depuis plus de 13 ans, relation très épanouie et hyper heureuse avec mon chéri qui ne veut pas d’enfant non plus… Je suis la dernière parmi mon entourage qui n’aie pas d’enfant ou n’essaie pas d’en avoir… Cette pression sociale est vraiment pesante et je ne connais personne dans mon entourage qui ait fait ce même choix de vie (faut dire qu’en France, on continue à faire beaucoup de bébés contrairement aux autres pays européens)… Je m’interroge un peu sur l’avenir de ma vie sociale (tous mes amis sont ou vont être très accaparés par leur vie de famille, leurs enfants sont très petits). J’ai l’impression d’être parfois punie par mon choix parce que je ne rentre pas dans le fameux moule (maison en banlieue, garçon, fille, chien…etc) Bien sûr cela ne me fera pas changer d’avis mais j’ai l’impression que ce sera mieux une fois passé le cap de la quarantaine quand je serai périmée ;-)
En attendant je profite de la vie avec mon compagnon : la liberté de faire ce qu’on veut quand on veut, les sorties, les restos, les voyages… ;-)
Je pense qu’aucun des choix, désirs, ou non désirs, exprimés par les uns ou les autres, ne doit être considéré comme la seule et unique réponse. J’aime cette idée qu’il faut s’écouter soi…
Bonjour Hélène, je suis maman de 2 enfants en bas âge et je n’aurais pas pu concevoir ma vie sans enfants même si j’ai mis 10 ans pour pouvoir les avoir. Néanmoins j’ai beaucoup de respect pour des femmes comme toi qui assument pleinement leur choix de non maternité et qui sont pleinement épanouies dans leur vie de femme non maman :) Je trouve cela plus noble que de faire un ou des enfants a tout prix et de ne pas prendre le temps de s’en occuper. J’ai adoré ta phrase “une femme c’est beaucoup plus qu’une machine a faire des bébés”. Bravo pour ce message et pour ton honnêteté. Merci pour cette vidéo.
Brichou: Audrey Pittard: merci les filles, pour ces partages.
Bonjour Hélène ,
J’ai regardé la vidéo d’Esther , et je peux que dire que le sujet de la maternité et de la féminité est 1 sujet à géométrie variable selon les femmes concernées et selon les facteurs environnementaux de la femme , au moment où se pose ces questions.
En conséquence, ces 2 sujets sont propres à chaque femme dans son vécu personnel, il ne saurait être question de faire des généralités.
Je vais , donc, dévoiler ma conception de la maternité et de la féminité.
En préambule, je voudrais dire que ces 2 sujets peuvent être envisagé séparément l’un de l’autre.
Ce n’est la maternité qui génère la féminité, comme on l’entend trop souvent dire, il n’y a pas besoin d’être mère pour se sentir une femme accomplie dans sa féminité.
Et inversement, ce n’est pas le fait de mettre au monde des enfants, qui fait se sentir mère .
Cela a été le cas de ma propre mère qui a eu 5 enfants, et qui ne s’est pas comportée en mère vis à vis de ses enfants, il faut dire qu’à cette époque, il n’y avait pas de contraception, aussi peut- être si elle avait eu le choix, elle n’aurait pas eu d’enfants.
Ces centres d’intérêts dans la vie n’avaient rien à voir avec le pouponnage, à tels point que tous ces enfants ont atterri à la Dass.
Pour ce qui me concerne, j’ai eu différentes positions sur le sujet au cours de ma vie.
À 24 ans, alors que j’étais encore étudiante en droit et que je vivais en concubinage avec celui qui plus tard allait devenir mon mari, j’ai eu une soudaine envie d’avoir 1 enfant, je ne sais toujours pas aujourd’hui si ce désir d’enfant correspondait à un réel désir d’enfant, ou désir d’avoir 1 famille (chose que je n’ai pas connue puisque j’ai passé mon enfance jusquà mes 18ans dans un foyer de la Dass ) ou si c’est mère nature qui me rappelais qu’il fallait que je me reproduise pour permettre la survie de l’espèce humaine.
Je n’ai pas eu cet enfant étant encore étudiante à ce moment là et je ne voulais pas abandonner mes études et notre situation financière de l’époque ne nous le permettait pas. J’ai donc abandonné l’idée d’avoir 1 enfant à ce moment là.
Après , cette période de ma vie, je n’ai jamais plus éprouvé de désir d’enfant, et même au contraire.
Aujourd’hui , j’ai 54 ans, je n’ai pas d’enfant et ne le regrette absolument pas.
Je suis contente du style de vie que j’ai adopté qui me permet de laisser libre cours à mes centres d’intérêts
En fait, j’aime bien les enfants mais chez les autres.
Ne connaissant pas l’amour apporté par ses propres enfants et ne l’ayant jamais vécu , plus j’avance en âge , plus j’en voie les inconvénients et non les avantages.
Je ne m’en ressent pas moins féminine pour autant, je pense même qu’il n’y a aucun rapport entre féminité et maternité .
La plupart des gens considèrent notre couple comme ayant 1 problème , parceque nous n’avons pas d’enfants, d’autres nous traitent d’égoïste mais cela me laisse indifférente parce que je ne changerais de style de vie pour rien au monde.
Et je considère qu’une femme ne voulant pas d’enfant et une femme au même titre qu’une autre.
Je n’envie pas les femmes qui ont des enfants , j’estime que c’est leur choix, simplement je n’ai envie de faire le même
Je constate également qu’il est nullement besoin d’avoir des enfants , pour s’épanouir en tant que femme.
Je pense que beaucoup de légendes ont été inventé autour de la maternité et du désir d’enfant , peut être es ce qui reste des croyances qui comme les rumeurs survivent à tout.
Bisous Eléonore
Cette vidéo m’a plu … Ce sujet me passionne, depuis presque toujours … Je constate, encore une fois, que les femmes doivent toujours se justifier, faire face aux regards, aux jugements et ce, quels que soient leurs choix.
J’ai toujours eu ce “sentiment maternel” en moi, je pense … je travaille avec des jeunes, et je ne peux m’empêcher de les couver. J’ai connu tant de familles, tant de gamins avec des vies si différentes … mon travail a forcément eu un impact sur ma vie de mère. D’ailleurs, c’est pour cette raison que je ne voulais pas d’enfant ” ils sont trop précieux … trop fragiles … le monde est un piège, pourquoi leur faire subir cette triste vie ? “.
Et surtout, la peur de ne pas être à la hauteur … Ajouté au fait (non négligeable, je le concède) que mon ancien compagnon ne m’a jamais aidée à me projeter dans ce rôle (à projeter dans quoi que ce soit, d’ailleurs, mais c’est sans doute un autre problème)J’avais si peur d’être une mauvaise mère …
Et puis j’ai rencontré l’homme qui m’a “guérie” de plein de doutes sur moi même … je me suis (re)construite, et même si certaines craintes subsistaient, je me sentais prête, et j’ai sauté le pas.
Beaucoup de choses ont changé. Mon rapport à moi même, aux autres …
Il a fallu que je sois épanouie en tant que femme pour devenir maman
Être maman est aussi une source d’épanouissement, mais je conçois qu’elle ne soit pas LA source d’épanouissement absolue … Je sais aujourd’hui que c’est mon truc, une sorte d’évidence qui a mis du temps à faire surface.
Eléonore: pluiedetoiles: merci pour vos commentaires !
Bonsoir, suite à ton billet du jour je me lance et commente donc “après la bataille” sous cette vidéo que j’ai aimée.
J’ai adoré regarder ces témoignages qu’on sent juste et vrai. Pourtant je ne me suis reconnue dans aucun et surtout (sauf erreur de ma part bien sûr :) ) j’ai été surprise que celles qui sont maman ne parle pas ou peu de la relation de couple post bébé (peut-être que le sujet ne si rapporte pas et dans ce cas je m’en excuse).
Je suis jeune maman depuis le 1er décembre 2013 (jeune parce que c’est récent et jeune parce que je venais d’avoir 21 ans quand mon fils est né) et cette naissance m’a bouleversée. Je n’ai pas aimée être enceinte, le corps qui ne m’appartient plus m’a déstabilisée (pourtant ma grossesse s’est passée à merveille, vraiment). Mais l’accouchement a été magnifique (je sais ce qu’on peut penser de ce genre de phrase mais vraiment, j’ai adoré ça :D ). j’appréhendais un peu le corps post grossesse et (ok je fais partie des chanceuses) pourtant, j’aime beaucoup mieux mon corps maintenant. Je me reconnais dedans. J’ai, comme beaucoup, eu peu voir pas du tout d’amour pour mon corps mais là je le trouve beau, uni, difficile à expliquer mais voilà. Je n’ai pas arrêté de prendre soin de moi avec l’arrivée du bébé, je me maquille, me crème (Merci Hélène pour tes conseils ;) ) et je me sens bien.
Je voulais juste partager mon ressenti par rapport à ça et j’ai adoré lire vos commentaires :)
Merci :)
Lalie: merci à toi ! La relation du couple fait partie du truc, mais je pense que si elle avait été évoquée en plus du reste, la vidéo aurait duré 2h ;-), et puis c’est vrai que là c’est vraiment de la relation entre la féminité et la maternité dont il s’agit avant tout.
Grand merci Hélène de nous faire part de ce témoignage ! Pour l’instant je suis dans le même cas que toi c’est à dire une passion pour mon neveu et mes nièces mais alors les enfants des autres …. !!!!
Je trouve que finalement c’est difficile de se poser la question de savoir si vraiment on veut faire des enfants ou pas tellement la société nous l’impose comme étant une évidence absolue, au même titre que manger ou dormir. Que ça fait du bien d’entendre une femme forte, libre, indépendante et anti-conformiste comme toi !
@ bientôt ! Amicalement.
Bonjour Hélène,
merci pour cette vidéo (merci aussi à toutes celles qui y ont participé), ça a été très intéressant, enrichissant, de voir tous ces points de vue si différents, qu’on a rarement l’occasion d’avoir dans son cercle de proches – en tout cas, pour moi.
J’ai 24 ans, en toute fin d’études, et je me pose pas mal de questions par rapport à la vie que je veux avoir, pour être en accord avec moi-même le plus possible. C’est une période de questionnements très importants, presque métaphysiques (!), dont fait partie la question de la maternité. Les choses sont encore floues pour moi, tout ce qui est certain, c’est que ça ne sera pas maintenant. Je vois sur Facebook les “copines” d’école qui commencent à être en nombre à avoir des enfants, et à chaque fois la nouvelle m’horrifie : je trouve toujours que c’est beaucoup trop tôt… Après, chacun sa vie, et si elles sont heureuses, tant mieux pour elles. Simplement, moi, je ne me vois pas du tout assumer maintenant cette charge, n’ayant même pas commencé à travailler vraiment (hormis les jobs étudiants). Je veux profiter de la vie avant, voyager, voir le monde, rencontrer plein de gens nouveaux et intéressants, et surtout, être libre. J’ai trop été “contrainte” par mes études, par le manque d’argent depuis 7 bonnes années, pour m’imposer des contraintes telles que celles que comporte la maternité. Je pense – et j’espère – avoir trouvé “le papa”, qui a lui aussi envie et besoin de temps, donc c’est bien. Par contre, je pense qu’il voudra des enfants avant moi (il est un peu plus vieux, a un boulot depuis plus longtemps), et là, j’appréhende un peu le moment fatidique… Mais, who knows ! La vie est tellement imprévisible. J’essaye de ne pas trop me prendre la tête maintenant, dans tous les cas, ça sera pas avant la trentaine que je commencerai à me pencher sérieusement sur le sujet.
Mais vraiment, tous vos témoignages sont précieux, d’avoir des points de vue différents de la part de femmes plus âgées, ça apprend beaucoup, et quand on n’a pas l’occasion de discuter de tout ça avec des gens qui sont passés par ces choix, c’est vachement bien. Donc merci, et merci à Esther pour son travail.
Bonne soirée, et à bientôt de te lire !
PS : je n’ai pas du tout l’habitude de raconter ma vie sur un blog, et j’avais prévu de faire court, mais en fait non :) c’est dire que cette vidéo m’a marquée !
Sophie: merci ;-)
Stellina: je suis très heureuse que ça apporte des choses aux autres et que ça aide !
Lire tous ces commentaires me mets du baume au cœur…: 41 ans , pas d’enfant, célibataire, féministe sur les bords…c’est grave docteur ?! ;-)
Bref pour ma part, je me sens bien mais alors parfois au travail, avec des amis ou en famille, j’ai l’impression d’être un ovni. Sentiment assez désagréable de ne pas être dans la norme (Mais pourquoi es-tu célibataire, tu es si charmante ? Ha bon, en plus tu n’a pas d’enfant ?). Du moins dans la norme des autres, parce que moi avoir un enfant n’a jamais été une de mes priorités. La vie a fait que je n’ai pas rencontré la personne qui m’a donné envie d’avoir un enfant, du coup le choix s’est fait tout seul ! Et je ne regrette pas. J’aime ma vie telle qu’elle est, même si je ne désespère pas de rencontrer un compagnon de route à la hauteur un jour. J’ai la chance d’avoir des collègues avec des enfants mais qui ne parlent pas QUE de leurs enfants, car pour certaines avoir un enfant semble leur ôter les neurones…Sauf une fois, ou je râlais car j’avais reçu une maman avec un enfant mal élevé, et une de mes collègues me dit en gros “toi n’a pas d’enfant, tu n’en veux pas, tu ne les aimes pas”. J’en suis resté coite pendant quelques secondes et j’ai remis les pendules à l’heure. Car oui je n’aime pas les enfants mal élevés, incapables de respecter des règles de base de vie en société. Mais j’aime les enfants bien élevés, normaux quoi ! Je ne suis pas allergique du tout aux enfants, mais je ne suis jamais gâteuse non plus. Les enfants méritent qu’on les prenne au sérieux et pas qu’on leur parle comme de façon débilitante. J’aime entendre (un peu !) mes collègues parler de leurs enfants, c’est attendrissant, mais parfois je me dis aussi que ce sont de sacrés petite boulets !!!!
J’ai des nièces et des neveux que j’adore, qui maintenant sont de jeunes adultes. Et la par contre, parfois j’ai un pincement au cœur car j’adore les discussions que j’ai avec eux, j’adore les voir entrer dans la vie, découvrir et faire leurs expériences. Et je me dis que si j’avais eu des enfants vers 20-25 ans, j’aurais moi aussi de grands ado à voir entrer dans la vie….Mais bon, les couches, les pleurs, les biberons, ça je ne regrette pas du tout !!!!!
Femme au foyer : feignasse
working girl: mauvaise mère
Nullipare: égoïste
Quelque soit le choix qu’on fait, il y a toujours qq’un pour critiquer…
Et quand tu mènes une belle carrière, que tu gères tes enfants et que ta maison est à peu près tenue (bon, avec des aides externes hein quand même), là on te traite de control freak!
L’important c’est d’être bien dans sa vie. Comme tu dis on en a qu’une. Assumer ses choix et aller de l’avant. Avec tolérance, car quelque soit le choix de chacun, le respecter c’est accepter de vivre ensemble.
MB: oh ben on n’est pas obligée d’accepter de vivre avec tout le monde hein ;-) Moi je zappe les gens dont les choix de vie me hérissent les cheveux, comme ça personne ne s’engueule et tout va bien ;-)
Coucou Hélène !
Etant une fidèle lectrice de ton blog (je le consulte tous les jours), je n’avais pas encore eu l’occasion de regarder cette vidéo par manque de temps. Mais, je l’avais gardé dans un coin de ma tête… et là, il est 3 heures du matin : grosse insomnie alors, j’en ai profité pour la regarder et je ne le regrette absolument pas !
Ce sujet a été traité de façon tellement intelligente dans cette vidéo ; cela fait du bien d’entendre d’autres discours que ceux qui nous sont habituellement véhiculés par la société dans son ensemble.
Ce que j’aime particulièrement, c’est ton témoignage. Non pas parce que j’apprécie ton travail, ton blog, etc. mais bien pour son contenu. Si je ne connaissais pas ton blog et que je ne t’avais découverte que dans cette vidéo, j’aurais tenu exactement les mêmes propos.
J’ai toujours su que je voulais avoir des enfants ; cela a toujours été une évidence pour moi, comme pour toi de ne pas en avoir. Et c’est totalement vrai : je ne comprends toujours pas pourquoi on questionne, on remet en cause le fait qu’une femme n’ai pas d’enfants alors qu’on ne le fait pas pour des femmes qui ont choisi d’en avoir ???
Aujourd’hui, j’ai 27 ans, je n’ai pas d’enfants. Plus je me rapproche de la trentaine, plus je ressens que ce questionnement grandit autour de moi… Les femmes dans ma famille ont presque toutes eu leurs enfants jeunes comme pas mal de mes amies. Moi, au contraire, même si je sais que je voudrais un jour avoir des enfants, je ne me sens absolument pas prête à l’heure actuelle… Mon entourage ne me met pas la pression, j’exagère peut être un peu mais bon, je ne sais pas…
Enfin bref, tout ça pour dire que j’ai vraiment apprécié cette vidéo qui me parle beaucoup. alors mille mercis de l’avoir fait partagé à tes lectrices et lecteurs.
Bises et à bientôt…
(NB : La diversité des sujets abordés sur ton blog fait partie d’une des multiples raisons pour lesquelles j’adore tellement le consulter, alors longue vie à MBDF ! et encore un grand MERCI pour tous les agréables moments que je passe à lire ton blog et à regarder tes vidéos ;-)
Isabelle22: merci beaucoup à toi !
http://www.journaldesfemmes.com/maman/magazine/childfree-ces-femmes-qui-ne-veulent-pas-etre-meres/
Je viens de parcourir cet article et il m’a fait penser à ce post … ;-)
Bonsoir Hélène,
je trouve cette vidéo très intéressante, et c’est important que ce type de sujet, la maternité soit évoquée sur internet car beaucoup de personnes peuvent se sentir concernées! Le rapport à la question : ai-je envi ou non d’avoir des enfants est toujours compliqué, et qu’est ce que cela entraine par rapport à ma féminité, mais personnellement cela me fait penser à une réplique que j’ai entendu au théâtre ce week end entre deux femmes qui interprétaient des petites filles:
– ma mère dit qu’une femme sans enfant est une femme qui n’est pas accomplie
– accomplie pour qui ? pour elle ? ou pour les autres ?
Mis à part le fait que ça reflète bien les “on dit” sur les femmes sans enfant, ça permet de remettre quelques idées en place je trouve, quelques soit sa propre position sur la maternité d’ailleurs !
merci encore pour ton blog que je consulte tous les jours ! une vrai bouffée d’air frais
Bonne soirée !
PaulineM: merci à toi ;-)
lilie: Je me retrouve complètement… c’est surtout pénible de entendre autour de soi que on n’a pas de vie après le boulot car on n’a pas d’enfant; c’est évident!!!. Avant quand j’étais employée tout le monde passait avant moi pour les vacances, les horaires inconfortables, car c’est bien connu: pas d’enfant/ pas besoin de vacances d’été/ pas besoin de rentrer tôt chez soi. Maintenait je suis à mon propre compte mais ce n’est pas mieux au niveau des commentaires: ah! vous êtes si fraîche ce matin, bien maquillée toute pimpante! , vous êtes bien à l’heure, etc,, mais c’est vrai, vous n’avez pas d’enfant! ( je ne vois pas le rapport, mais c’est du vécu)
Sinon, merci Hélène de nous permettre d’aborder les sujet , et de discuter avec des personnes ouvertes et sensibles aux autres
Bonjour Hélène, les filles et les garçons.
Une amie a écrit cet article, que je trouve tout à fait approprié et dans le thème de la vidéo. Je te (et vous) laisse le découvrir:
http://www.madmoizelle.com/je-ne-veux-pas-enfants-temoignage-257277
Heloise:
N’ayant pas eu d’enfant, ce qui m’a le plus intéressée dans cette vidéo était le point de vue d’Hélène. Et finalement, ce qui m’a le plus touchée était au sujet du jugement permanent, qui rejoint ton commentaire.
Ça me tue de voir les gens perpétuellement juger les autres. Il y a toujours une bonne raison pour donner son avis. Sauf qu’ils ne réalisent pas qu’on s’en fout et qu’on a juste pas envie de l’entendre.
La belle soeur de mon compagnon ne veut pas d’enfant et j’ai l’impression qu’elle n’est pas appréciée en partie pour ça. Car elle ose dire tout haut qu’elle n’aime pas les enfants… bah oui mais on va quand même pas la forcer à tomber enceinte.
La cousine de mon compagnon a 30 ans mais ne rencontre pas d’homme assez stable pour avoir un enfant… de ce fait elle a déjà envisagé d’en avoir un toute seule. Je vous explique même pas la réaction de sa mère! (qui lui a aussitôt demandé si elle était lesbienne).
Et je sais qu’aujourd’hui si j’avais un enfant, je serai jugée par ma famille (qui se ferait certainement un plaisir de me sortir la liste de leurs “bonnes raisons” pour ne pas en avoir).
A croire que les gens ne réalisent même pas que ce dont il s’agit c’est de votre utérus à vous…
Et c’est comme ça tout le temps… pour les enfants, le mariage, parfois même dans la maladie.
Alors moi je rejoins ce qu’Hélène a dit et que j’aurais certainement pû entendre dans la bouche de ma psy: “la seule personne avec qui on est de bout en bout c’est nous-même”. Sage parole!
Emilie: merci ;-)
Bonjour !
Premier commentaire pour moi ! (je fais un vœu !)
Alors, je n’ai pas lu tous les commentaires, hein, alors peut-être que ce que je vais dire l’a déjà été, ben vous me le pardonnerez, je compte sur vous !
Voilà : J’ai 42 ans, je n’ai jamais voulu d’enfants, je n’ai pas de raison précise, seulement jamais eu l’envie. Ca m’a coûté plusieurs couples, étant plus jeune car ces messieurs en voulaient, mais je n’allais pas faire d’enfant juste pour garder mon homme.
Ce que je voulais simplement ajouter aux autres commentaires, c’est que, on ne peut pas me dire que je n’en ai pas parce que je ne les aime pas ou supporte pas, parce que j’en ai plus de 25 chaque jour pendant au moins 6 heures, et que j’adore être parmi eux. Oui, je suis prof des écoles. Simplement, je n’ai jamais eu le désir d’en avoir “à moi”, et c’est tout. Finalement, pourquoi en chercher les raisons ?
Amicalement,
Roxelane
Roxelane: en effet, pourquoi chercher les raisons ? Ca ne nuit à personne, nous n’avons pas à nous justifier.
« Si vous n’avez pas deux enfants, un garçon et une fille – et un chien, une Renault et un espace maison les gens vous bourrent le mou » voilà LA synthèse de l’attitude des gens envers les familles, comme quoi on n’arrete jamais de se faire juger. C’est la première leçon que j’ai apprise quand je suis devenue mère ;)
Merci et bravo pour ce documentaire ! En tant que mère j’ai parfois l’impression que les femmes sans enfants s’attendent de moi un jugement négatif, en fait rien n’a jamais été plus loin de moi. En fait je respecte beaucoup les personnes qui décident de ne pas avoir d’enfants, si quelqu’un est indifférent aux enfants ça ne me touche pas, la seule chose qui me met mal à l’aise c’est si une personne écrit de détester les enfants, évite d’en rencontrer, demande à ce que les parents voyagent dans un compartiment séparé etc. Là j’imagine une souffrance très profonde et je me sens ciblée comme coupable de quelque chose, et je peux rien y faire.
Je trouve par contre que ce documentaire aurait pu interviewer aussi une femme qui désirait un enfant et n’a pas réussi, j’imagine que ça ouvrirait une autre porte mais j’ai aussi l’impression que les child-less (pas les child-free) vivent un véritable deuil qui n’est pris au sérieux non plus, tout comme le non-désir d’avoir des enfants.
Question incompatibilité travail/maternité, ces derniers jours je me demande si si nous n’allons pas vers une société où la femme décide de ne pas avoir d’enfants soit parce qu’elle n’en veut pas, soit parce qu’elle est mise en conflit avec le monde du travail et repousse la maternité jusqu’au jour où elle devient impossible. On imagine facilement une coupure femme occidentale riche / femme orientale pauvre où l’occidentale aura de moins en moins d’enfants, sauf aller en acheter à la femme orientale, par surrogation ou autre. Voilà, c’est peut-etre à coté mais c’est ma grande question sur l’avenir.
calendamaia: merci pour ton commentaire ;-)
Bonjour,
Pour info et pour celles que ça intéresse, il y a un super reportage sur ARTE sur les femmes qui ont choisi de ne pas avoir d’enfants. Je l’ai trouvé très intéressant ! C’est rare que la parole leur soit donnée et ça m’a fait pensé à ton intervention Hélène dans cette vidéo.
Il est accessible en replay pendant une semaine sous le lien suivant : http://www.arte.tv/guide/fr/050493-000/femmes-sans-enfant-femmes-suspectes?autoplay=1
bonjour Hélène,
J’ai regardé cette vidéo avec beaucoup d’intérêt et je me retrouve complètement dans ton discours. Moi aussi cela a été une évidence dès mon plus jeune âge de ne pas avoir d’enfants et je l’ai toujours dis à mon entourage qui ne comprenait pas effectivement.
Mais comme tu le dis si bien, aujourd’hui j’ai 45 ans et on me fout la paix avec ça.
A 20 ans, à 30 ans quand je disais : je ne veux pas d’enfants, je “n’aime” pas les enfants, je ne supporte pas les caprices, les pleurs, j’en ai pas envie… (mais tu n’es pas normal): AH! BON! POURQUOI? C’EST QUAND MEME BEAU UNE FEMME ENCEINTE ET LES ENFANTS C’EST SUPER. Mais oui bien sûr : j’ai ma soeur qui a souffert le martyr quand elle a accouché et je l’entends encore dans les couloirs et ce jour là ça te confortes dans ta décision.
Bref, mon épanouissement est ailleurs (vie professionnelle, amitié, mon mari qui lui n’attache aucune importance au fait d’avoir des enfants ou pas) Nous sommes heureux. Avoir des enfants : ce n’est pas une fin en soi…