« La vie, la mort… Plusieurs ont peur de mourir, ça n’a jamais été mon cas, je vis ma vie à 100 milles à l’heure, je suis toujours occupée, je cours toujours un peu partout, c’est mon choix.
Mon meilleur ami vivait aussi comme cela, médecin, bel homme, polyglotte, riche, il avait tout pour lui, il avait travaillé un peu partout autour du monde. Il était un vrai, médecin sans frontière. Je ne l’ai jamais vu rester plus de 3 mois à la même place suite à la fin de ses études. Pour lui, il devait bouger, il devait aller aider les autres, rester à rien faire c’était impossible. Urgentologue de métier, quand il revenait au Québec ou à New-York, il passait sa vie aux Urgences, pour lui c’était son monde. Il avait le plus grand cœur possible sur la planète, c’était un humaniste. Son père, médecin aussi, avait un jour perdu un patient, n’ayant pu rejoindre le traducteur de l’hôpital à temps. Le petit Höm qu’était mon meilleur ami et qui avait 7 ans à l’époque, avait alors fait une promesse à son père, ne jamais perdre un patient, car il ne le comprenait pas ce qu’il disait. À 27 ans, il parlait sept langues et en comprenait neuf.
Je l’ai vu partir à la course nombreuses fois : pour aller aider aux attentats du World Trade Center, au tsunami en Thaïlande, à l’ouragan Katrina. Ces deux dernières années, il c’était promené de camp en camp de Médecin sans frontière en Afrique. Mon grand Höm était quelqu’un d’exceptionnel, c’était pour moi un frère, un fils pour mes parents, mes ami(e)s l’adoraient.
Vous devez avoir remarqué que je parle de lui au passé, mon très cher Höm nous à quitté, il y a un peu plus d’un mois, après une longue maladie, il aurait eu 30 ans. Depuis six mois, il vivait au bord de la vie dans un hôpital new-yorkais, il était gravement malade, mais jamais, il n’a eu l’air de souffrir, il ne voulait pas qu’on souffre de le voir souffrir. Il est mort tout doucement le 8/08/2008, comme si c’était prévu dans son plan de vie. Avant de mourir, il m’a envoyé un courriel avec une seule phrase : « Les chandelles meurent, mais moi je pars. » Il ne voulait pas que je parle de sa mort, il voulait que je parle de sa vie qui avait été très remplie en 29 ans. C’est maintenant mon mentor de vie, pour lui rien n’était impossible. Il fallait juste y croire durement pour que ça puisse arriver. Il avait cette étincelle qu’on les gens qui parlent de leur vie comme si ce n’était rien, malgré leurs exploits.
Il y a un mois, j’ai perdu mon meilleur ami. J’ai pleuré un jour, deux, mais j’avais l’impression de ne pas rendre vraiment hommage à ce grand Höm. Il n’y a pas eu de funérailles, pas d’enterrement. Je lui en ai voulu quand j’ai su ses dernières volontés, il m’avait regardé de ses grands yeux bleus océans et il m’avait fait comprendre que des amis, des connaissances, de la famille, il en avait partout autour du monde et qu’il se sentirait vraiment mal de faire déplacer quelqu’un pour ses funérailles, quelqu’un qui n’avait pas les moyens. Tout le monde a apprit sa mort par un courriel collectif, écrit par mon Höm, envoyé par son père, façon si impersonnelle de mourir, mais tellement lui. Ne pas faire de vague, si ça n’aide personne.
Il y a un mois, la personne la plus importante de ma vie est morte, mais aujourd’hui, je le sens présent, il sera toujours avec moi.
Il était : Höm, humaniste, beau comme un cœur, médecin, ambulancier, polyglotte, mais surtout un grand cœur sur deux pattes. À la fin, il m’a cité son film préféré, un film où il est question de la mort, un film pour enfant : Quand Le roi Lear meurt à l’acte 5, Shakespeare a écrit « il meurt » […] simplement il meurt, il est normal d’être triste, mais pas à cause des mots « et il meurt », à cause de la vie que l’on à vécu avant ses mots-là… J’ai vécu chacun de mes 5 actes et je te demande pas de te réjouir parce que je m’en vais, je te demande simplement de tourner la page de continuer à vivre et de continuer une nouvelle histoire et si quelqu’un te demande ce que je suis devenu, tu lui raconteras ma vie merveilleuse en terminant par le simple et modeste : « et il meurt »
Je vais m’en tenir à ses propres mots, il savait parler aux gens.
Signé : Virginie »
52 commentaires
C’est très émouvant!! Je ne peux rien dire de plus… à part peut-être bon courage pour surmonter cette épreuve.
J’ai perdu deux amis cet été, un suite à un cancer mais qui aurait dû être en rémission et un autre, médecin également, dans un accident d’avion absurde où seul lui a perdu la vie. L’un et l’autre étaient des personnes très riches et qui consacraient leurs vies aux autres. Le second était un être lumineux, rempli d’amour et d’empathie pour les autres. Ce qu’ils m’ont appris, ce qu’ils ont partagés avec moi m’accompagnera tout au long de ma vie et par ce biais, ils me donnent la chance de transmettre plus loin ce qu’ils m’ont offerts.
Tout plein de pensées pour toi.
C’est très émouvant, en effet. Merci de ce beau texte.
ouf! quelle vie! quelle richesse!
je ne sais pas trop quoi dire, je suis scotchée.
merci de tout coeur de nous faire partager ton ami.
Très beau texte, émouvant. J´en ai la gorge serrée.
Je suis de tout cœur avec toi …
Tu lui rend un très bel hommage.
A te lire, on comprend que c’était quelqu’un d’extraordinaire. C’est un magnifique hommage que tu lui rends là, tes mots sont très émouvants. Ce que je retiens surtout ce sont ses mots à lui ” je te demande simplement de tourner la page de continuer à vivre et de continuer une nouvelle histoire” et je te souhaite d’être passionnément heureuse.
Magnifique hommage…
“a cause de la vie que l’on a vécu”. C’est tellement vrai! Je comprends aussi son “les chandelles meurent, moi je pars”. C’est une approche extraordianire de la vie et de la mort.
Tu as de la chance d’avoir connu quelqu’un comme lui et de toute évidence il a eu de la chance de te connaître aussi. C’est un très bel hommage que tu lui rends.
Quelle personne exceptionnelle, et comme je peux comprendre ton chagrin… Tu parles de ton ami avec beaucoup d’amour, joli texte qui l’aurait certainement ému.
Bon courage à toi, merci pour ce témoignage.
Ton hommage est une marque d’amitié extraordinaire…
C’est trés émouvant, trés touchant… Je laisse juste ce mot pour te dire d’être courageuse face à cet terrible épreuve…..
Superbe et émouvant hommage, tu fais honneur à cet homme extraordinaire.
Tu lui rends là un très bel hommage. Sans chichis, ni mièvrerie. C’est très beau, je suis très touchée par ton texte et j’en ai la gorge serrée. Merci à toi pour ce texte si touchant et courage.
Ca m’a prise aux tripes…
J’en ai des frissons…
Comme dans ces cas-là, il n’y pas pas grand chose à ajouter… Tes mots sont justes, très beaux comme le devait être ton meilleur ami. Et je suis sûre qu’il est très fier, d’où il est, de l’hommage que tu lui rends ici.
Merci de la confiance que tu fais à toutes en partageant ta tristesse .
C’est très beau.
Bravo et merci à lui pour son engagement et sa générosité, merci à toi pour ton texte, et courage dans cette épreuve.
C’est un très bel hommage que tu rends à ton ami Virginie.
Je te souhaite beaucoup de courage.
Gros becs!
Bon matin à toutes,
je viens de me lever à l’heure du Québec.
Merci pour vos bons mots.
Mon Höm était quelqu’un de grand, mais il aurait surtout été fier de moi que j’envoie ce texte, que je partage tout cela avec vous. La mort n’est pas un sujet facile, il ma permis de comprendre que ce n’était pas si grave de mourir, pour lui c’était la suite logique des choses, il était malade et il voulait disparaître, mais sans qu’on retienne que les mauvais moments de sa vie.
Dans 7 jours, ca va faire 2 mois quil est mort et j’ai l’impression de jouer dans un film, hier un de ses amis à sortir un disque avec mon Höm à la guitare et au saxophone et en entrevue cet ami à rendu un très bel hommage à Höm. Je crois que nous allons voguer de surprises en surprises.
Merci de vos bons mots encore.
Virginie quel bel hommage! Je pense qu’il aurait été heureux de le lire…
Merci d’avoir partagé avec nous cet ami exceptionnel qui était le tien!
Je ne sais pas si vous connaissez le film que je cite, un film pour enfants, qui a été super mal reçu quand il est sorti sur les écrans en amérique, mais qui donne une belle relation avec la mort
Quelle chance d’avoir connu une si belle personne. Mais c’est bien trop tôt pour disparaître. On a les amis qu’on mérite donc tu dois être aussi une bien belle personne, Virginie…
Courage…
Bonjour Virginie,
Ton texte est très touchant, et c’est effectivement un bel hommage que tu lui rends, là.
Que ta vie soit belle et heureuse…
Ma plus grande peur est certainement de perdre les gens qui me sont chers.
Quel courage.
Oui höm est une grande perte, je ne dirais jamais le contraire, à chaque jour il me manque, même si à certaines périodes, je ne le voyais, je savais qu’il était là quelque part en Afrique ou ailleurs. Mais depuis janvier, depuis qu’on savait qu’il allait mourir, il m’a tellement parlé de la mort et lui était tellement bien dans cette approche, le nombre de fois où il m’a dit: tsé mourir c’est juste un passage, j’ai assez donné ici, je vais aller donner ailleurs. Jusqu’a la fin, il m’a dit super serein qu’il devait aller aider les autres, mais que si j’avais besoin de lui, il serait toujours là.
Quel joli hommage tu lui rends ! tu as beaucoup de chance de l’avoir rencontré sur ta route :)
Virginie, quel est le titre de ce film pour enfants dont tu parles?
Pourquoi lui? Pourquoi cette maladie à la con? Pourquoi lui qui croyait que” rien n’est impossible, il suffit d’y croire”…n’a pu être sauvé!
Excusez ma colère, trop de personnes souffrent pour en finir à 30 ans!
J’imagine que ton ami n’apprécierait pas ce que je dis,je m’arrête
Merci pour ton témoignage et continues à croire en lui et en la vie.
@ Ségolène: Le film est: Le mystérieux emporium de Monsieur Magorium, avec Nathalie Portman et Dustin Hoffman.
@nouche : Höm m’avait permis d’être en colère contre sa maladie qui le rongeait et qui l’emportait trop vite, il m’avait clairement dit: “soit fâché!, mais comprend que toute à une raison dans la vie. que ce n’est pas mon choix, mais que je l’accepte, toi aussi tu dois l’accepter. Il était trop fort, on ne las pas vu souffrir, il l’a cacher jusqua la fin, même si ses résultats médicaux nous indiquait qu’il devait souffrir beaucoup. Il est mort heureux, au moins…
La vie n’est pas toujours facile, mais elle nous démontre quil faut être ouvert à tous et aimez ceux qui nous entoure, car il peuvent partir très vite.
MErci beaucoup pour ce magnifique texte! Il me remue beaucoup car je pense souvent à la mort en ce moment. Quelle belle façon de l’aborder… pour ça, merci
Juste un mot pour te dire que j’ai lu ton texte, et qu’il m’a terriblement émue. Je ne te souhaite pas bon courage, je crois que en as suffisamment! Non, je te souhaite plutôt que la joie revienne bientôt vers toi. Gros becs.
Je viens d’apprendre le décès d’un jeune homme que je connaissais bien étant enfant. Nous avons été dans les mêmes écoles, son frère était dans ma classe.
Et il est mort, comme ça, une nuit, à l’autre bout du monde, il ne s’est pas réveillé.
A 26 ans… La vie est vraiment injuste.
Je vais relire ton texte Virginie, peut être m’aidera-t-il à surmonter la révolte et la tristesse qui m’envahissent cet après midi.
Höm est mort après avoir pu réfléchir grandement à que ses jours étaient comptés, il a vu la mort arrivé et comme il était quelqu’un de grand, il s’est tenu en face d’elle,, sans même vaciller. La mort entraîne parfois des gens bien jeunes, je comprends très bien la colère qui en résulte, je l’ai vécu, mais je l’ai vécu face à lui et ses grands mots ont su me réconcilier avec sa mort
Je pense en effet que de voir la personne concernée accepter la fatalité avec résignation voire avec courage doit aider à surmonter le cap.
Face à la mort brusque, accidentelle, soudaine, la réaction est différente.
Je pense surtout à ses parents, son frère, ses amis…
Il est certain que la mort subite est beaucoup plus difficile.
J’ai pu beaucoup my préparer, ses 6 freres et soeurs aussi.
mais ca reste quand meme difficile d’annoncer la nouvelle a ceux qui ne le savent pas encore.
Virginie, comme beaucoup sans doute aujourd’hui, je suis sans voix.
Quelle belle déclaration d’amitié.
Des pensées douces pour toi maintenant que ton ami est parti. À toi aussi Deilema. Et à toi Coxynell.
Merci beaucoup à toi de nous faire partager un peu, une infime partie de cet homme et de sa vie. Tu fais perdurer son message à travers ce texte et ses propres mots et tu nous touches toutes au fond du coeur.
Encore merci !
quelle grandeur d’âme ton ami.
on dit souvent que ce sont toujours les meilleurs qui s’en vont les premiers, et là encore c’est vrai.
je t’embrasse et t’envoie tout mon soutien dans cette douloureuse épreuve…
Bonsoir Virginie,
bonsoir à toutes et à tous.
Ce Ô toi, lectrice! a une tonalité toute particulière, je trouve. Les faits que tu nous rapportes sont dramatiques, et on aurait mille raisons de se révolter contre l’Odieuse Grande Faucheuse. Pourtant, tu nous rapportes si bien la force de ton ami Höm, que malgré l’immense chagrin qu’on peut t’imaginer, il ressort de tout cela une telle paix … C’est si peut habituel, ce genre de récit! Non que je fustige le rapport “habituel” à la mort (fait d’insoumision, s’il en est, et je suis la première insoumise en l’occurence), mais ce caractère d’acceptation me semble tout à fait extraordinaire.
Il s’agit d’une acceptation tranquille, et cela me met face à un monde de réflexions existentielles vraiment immense.
J’ai toujours vécu la mort de mes proches comme de grands chocs dévastateurs, j’ai toujours été très déstabilisée par leur disparition à chacun. Eh bien Virginie, ton ami t’a guidée merveilleusement. Quelle profondeur et quelle sagesse!
Je goûte-là un peu du cadeau formidable qu’il t’a fait en te donnant de son affection, et à partager quelques tranches de sa vie.
Je goûte ici l’essence du message extrème qu’il t’a transmis. Quelque chose comme “la vie est tout, la mort n’est rien” comme “ce qui est bien et bon, c’est de se consacrer de son mieux à autrui”. A chacun de trouver sa façon de l’expérimenter.
Je ne crois pas au “profitons de la vie, elle peut être si courte”.
Certes, il ne nous appartient pas de connaître ni le jour ni l’heure. Bien entendu, cela peut aller si vite. Mais ce qui compte, n’est ce pas de faire, de donner, de belles choses? Je ne crois pas qu’on ait besoin d’aller jusqu’au sacrifice de soi-même, jusqu’à l’oubli de soi, je crois au contraire qu’il faut s’aimer soi-même, et très fort. Mais l’altruisme de ton ami était si développé que j’y vois un message lumineux. Un témoignage quasi parfait.
Merci infiniment de nous donner à réfléchir, et à partager cette épreuve. Que ton chagrin s’appaise peu à peu. Oh quel beau cadeau il t’a fait en t’accompagant de la sorte vers sa mort à lui! Peut-on espérer chemin mieux balisé? Mieux expliqué?
J’en ai les larmes qui coulent tellement ton texte est poignant. Cet Höm avait l’air d’être quelqu’un de vraiment exceptionnel. Il n’est jamais facile d’accepter la mort et encore moins la sienne. Tu lui as vraiment rendu un bel hommage.
Vos bons mots appaisent la peur que j’avais en écrivant ce texte, j’écris depuis toujours, mais que très peu de gens on pu lire ce que j’écris. Le matin où Hélène nous a fait part du fait quelle manquait de texte pour le Ô toi lectrice. j’ai écrit ce texte, en 45 minutes, il était bouclé. J’avais mis mon coeur et mes trippes sur papier, je ne l’ai pas relu avant qu’il paraisse, ma ponctuation n’est pas parfaite, mais vous avez l’essentiel, vous avez le message.
La mort est une grande épreuve de la vie, je m’en suis très souvent sorti en écrivant. Mais écrire sur Höm était différent, il m’avait tant marqué, il était pour moi, très important. Pour mon Höm, pour être heureux, il lui fallait aider les autres. Il était malheureux de rester chez lui à penser à lui. C’était le genre de personne qui remettait de l’argent dans le parcomètre des autres, s’il voyait qu’il pourrait avoir une contraventions. Bon, il était peut-être riche, ça aide, mais il a surtout donné du temps, beaucoup plus que de l’argent.
J’aurais voulu que vous le connaissiez, il avait une telle facilité à faire comprendre aux gens, qu’au moment où il vous parlait, vous étiez la personne la plus importante sur la planête.
Dans une de nos nombreuses discussions sur la mort, il m’avait dit très sincérement, quand même il ne savait pas mentir, qu’il n’aimait pas la relation que nous avions en Amérique avec la mort. Le deuil est presque rendu mal, pleurer est un signe de faiblesse. Höm du haut de ses 1.90m et de sa carrure, il osait toujours pleuré, ce grand Höm moitié Québécois, moitié Italien, sa grand-mère vit toujours en Italie et il me disait: “Tu sais Virginie, dans le petit village paternel, les grands-mères du village sont des pleureuses, à la mort de chaque personne, elles pleurent leur mort et les autres villageois s’ajoutent à elles. La mort ça ne devrait jamais se vivre caché.”
Il avait raison… encore une fois… comme toujours…
Höm est une belle personne, assurément.
Un grand merci de nous avoir permis de le rencontrer aujourd’hui.
Merci de perpetuer sa memoire…
C’est tout de meme bien triste de voir partir quelqu’un comme ca et si jeune, et au service des autres…
C’est touchant et jolie de voir qu’une amie est la pour nous le faire connaitre. Merci, et un grand merci a Hom pour tout ce qu’il a fait pour les gens.
Merci.
Ton billet est très touchant, Virginie.
J’ai l’impression que ton ami aurait pu dire:
“je suis mort et alors ? grâce à toi mon esprit vit ici!”
car tu rends merveilleusement hommage à sa pensée.
Höm avait raison de pleurer, je pense que c’est ce qui permet de faire son deuil et d’accepter que la vie continue.
Virginie je suis particulièrement touchée par le coup des parcmèters : je trouve que ce petit geste en dit long sur l’immense générosité et l’altruisme de ton ami.
C’était lui, ici dans ma petite ville c’est interdit de mettre de l’argent dans les parcomètres, si ce n’est pas le tien, il a déjà eu une contraventions, mais il a continué, pour le nombre de fois où c’était un geste gratuit et sans aucune récompense de rattaché.
J’ai repensé à ce texte toute la journée d’hier, à cette personne extraordinaire que tu évoques, et je suis sûre que nombre de lectrices en ont fait autant. Tu vois, je reviens pour dire ça… je ne sais pas pourquoi.
J’ai rêvé à Höm cette nuit et tout ce qu’il m’a dit c’est: ” Tu as bien fait de publier, tu t’es fait du bien et aux autres aussi, entk tu as fait réfléchir les gens”
Merci à tout le monde pour vos mots, il s’agit d’une épreuve, mais d’une épreuve que je traverse la tête haute, il est certain qu’il me manque, que son absence est un grand trou. mais je la traverse grandit car il m’a permis de grandir à travers cela.
Il m’aurait dit avec ses grands yeux bleus et son sourire enjoleur que rien n’arrive jamais pour rien dans la vie et que chaque opportunité qui se présente à du bon et du moins bon, mais qu’on est toujours mieux de faire un choix clair et d’éliminer la peur, parce que c’est cette peur qui gruge toute notre énergie. de toujours foncer vers ce que l’on croit le mieux.
Il me manque, ces bons mots me manquent, mais souvent quand je suis dans le doute, j’ai l’impression de l’entendre ou qu’il est avec moi, ou j’y rêve. C’est comme s’il était toujours présent.
Merci encore à vous toutes
merci à toi, pour ta force de vie, pour ta lucidité,pour nous avoir présenté Höm,merci.
Bonjour Virgine-Québec. J’ai lu avec attention ton texte et tous tes commentaires, et comme les autres je te remercie de nous avoir fait partager cette expérience. Cet Höm a l’air fascinant, jusque dans les détails. Mais comme il dit, et j’en suis intimement convaincue, “rien n’arrive jamais pour rien dans la vie”. Courage à toi.
Merci Miaou,
Il était fascinant, je ferais tout pour que vous puissiez le rencontrer. Il m’a si souvent réconcilier avec la vie et avec les hommes (dans mes peines d’amour). malheureusement, il est parti tôt, mais sa mémoire est encore là et on continue sur cette route.