« J’ai 30 ans. Et deux enfants. Trois ans et demi pour mon aînée et dix-huit mois pour mon second.
Quand mon fils est né, mon mari a été muté en région parisienne et je l’ai suivi (évidemment, je ne me voyais pas rester seule en Bretagne avec mes deux p’tits bouts. Pour quoi faire ??)
Et j’ai « abandonné » mon travail, j’ai pris un congé parental.
J’étais prof de français dans un institut de préparation aux concours sociaux et paramédicaux. Mes élèves étaient de futurs infirmiers, orthophonistes, éducateurs, assistantes sociales. Autant dire des d’jeunes toniques, motivés (enfin pour la plupart). C’était un travail très prenant (un peu pénible par certains côtés genre la correction des copies) mais très motivant et intéressant.
Les premiers temps à la maison ont été difficiles : nouvelle ville, nouvelle vie. Puis on a fini par s’y faire. Enfin, c’est ce que je croyais…
Parce que j’ai définitivement compris une chose : rester à la maison pour m’occuper de mes enfants, ce n’est pas pour moi !
Ma vie se limite aux couches, au ménage, à la cuisine (ça c’est la côté positif !), aux courses. Mes sorties : pour amener ma grande à l’école, le petit à la garderie une fois par semaine.
Vie sociale : néant. Ramollissement du cerveau : en bonne voie !
Je ne conçois pas ma vie sans le travail. Je pense que cela peut sembler incongru pour certains, mais c’est une réalité.
Evidemment il y a des côtés positifs : je vois mes enfants grandir, je suis là pour eux quand ils ont besoin de moi. Bien sûr je les adore et passer la journée avec eux est formidable.
Mais je ne me sens pas épanouie. Loin de là. Je me sens cantonnée à mon rôle de maman qui n’est pas tout dans ma vie. Pour moi, la vie est composée de multiples facettes qui, juxtaposées, forment la personnalité. Travail et famille sont les deux principales pour moi, mais aucune ne doit prendre l’ascendant sur l’autre sous peine de dangereux déséquilibre !
Je rêve de me lever le matin, de faire la course pour amener qui chez la nounou, qui à l’école, puis de courir au travail et rebelote le soir mais en sens inverse !
J’évite d’en parler aux gens que je rencontre, j’ai peur qu’ils me prennent pour une folle qui n’a pas conscience de sa chance.
A mon avis, une maman épanouie est le meilleur atout pour des enfants. Si une mère ne se sent pas pleinement satisfaite, les enfants le ressentent, j’en suis persuadée. Je pense qu’il vaut mieux être moins présente mais « bien » présente que là mais en rêvant à autre chose.
Et pourtant, l’envie d’un troisième me taraude de temps en temps, va comprendre, Charles !
Signé : Cécile de Brest »
176 commentaires
ba oui…. on enfonce une porte ouverte là…. être à la maison pour ceux que l’on aime et au travail…. pas facile….. cela dit parfois….
je viens d’arriver à concilier les 2….. travailler depuis chez moi !
On évidemment pour Monsieur Mari je suis toujours une femme au foyer donc la charge de travail grossit avec les 5H de travail en plus mais…. pour le moment je souris à la vie….. à suivre !
Bonjour Cécile, bonjour à toutes !
Je te comprends tout à fait, même sans avoir pris de congé parental, j’étais déjà pressée de reprendre le boulot après mon congé de maternité alors… Je comprends tout à fait que certaines puissent s’éclater à la maison entre courses et bébés, mais moi j’ai besoin d’avoir mon autre vie à l’extérieur. Ca permet de relativiser ses problèmes à la maison… et à l’inversement être à la maison éloigne des problèmes du boulot. Même si bien sûr c’est une énorme galère à gérer, mais ne sommes-nous pas toutes des Superwomen ?
Ceci dit Cécile, tes nains de jardin sont encore tout petits, et tu as largement le temps de te refaire une vie professionnelle… en Bretagne ! ;-) Bon courage à toi et quand même profites-en, ça passe si vite !
Je comprends tout a fait, etre femme au foyer, je n’en ai pas du tout envie ;) J’ai eviter medecine parce que j’aurai voulu etre medecin en hopital, style urgence/chirurgie, et je n’aurai pas pu etre suffisament presente a mon gout avec ma famille. Comme tu l’as dit, je pense que l’idéal, c’est une juste mesure.
Ahhh ben si les humains n’étaient pas pétris de contradiction, ca se saurait :))
Je te comprends Cécile, moi aussi je veux des nefants et continuer à travailler…
Ceci dit je vois l’expérience de ma moman : nous avons vécus 10 ans en Afrique de l’ouest, et ca voulait dire beaucoup de personnel de maison… Donc, tout le “matériel” était géré sans que maman y passe beaucoup de temps. Elle a travaillé quelques temps en contrat local, en gagnant une misère, parce qu’elle voulait garder cette vie active.
Et puis elle a rapidement découvert qu’avoir le luxe de s’adonner à ses passions (golf et peinture sur soie pour elle) tout en ayant du temps de qualité pour ses enfants, ben c’était vachement mieux…. En plus la plupart des femmes d’expat étaient dans le même cas, elle s’est rapidement fait de bonnes amies qui avaient la même disponibilité, le bonheur quoi.
Et j’avoue, dans les conditions qu’elle a connues, j’aurais été ravie de ne plus bosser !!
Mais “en métropole”, no way ;)
@ La truffe 2 ! : ben, oui, c’est tout le problème du travail à la maison, j’imagine qu’on doit considérer que tu ne travailles pas puisque tu es chez toi…
@ La Sosso do Domingo : je ne désespère pas et je mets un cierge tous les jours ;-)))
@ Molly : la juste mesure, le tout c’est de la trouver ;-)))))
@ cec jeune mariée : ah, oui, la vie d’expat, outre-mer ou à l’étranger (genre l’Afrique), ça me dit! Je pense que l’ambiance n’est pas du tout la même, le rythme de vie doit être tellement différent…
Moi je comprends super bien que tu aies l’impression que ton cerveau fond petit à petit Cécile, OK les enfants c’es pas mon truc donc je suis pas obective, mais je pense que ça ne peut pas être épanouissant ni stimulant intellectuellement de vivre dans les couches culottes toute la journée…
Je vois tout à fait ce que tu veux dire, j’ai une amie dans ton cas!!! Je vais te dire ce qu’elle a fait, et qui n’a pas été facile, question organisation : elle a cherché plusieurs assoc autour de chez elle pour voir si elle ne pouvait pas s’occuper de quelque chose par ce biais et elle en a trouvé. ça ne compense pas tout, mais elle a des responsabilités dans l’assos et elle rencontre des gens. Elle a quand même envie de retravailler !! Mais elle a autre chose que ses enfants et ses courses, et elle a l’impression que comme ça elle ne s’avachit pas.
L’assos est une association culturelle, mais elle ne cherchait même pas un truc culturel, juste un moyen de s’occuper (elle est trésorière, après avoir été assesseur “active”). Elle cherchait plutôt dans le social, mais elle s’est engagée quand même là-dedans.
PEut-être que tu peux trouver quelque chose comme ça là où tu habites. Mon amie a été étonnée, en s’investissant, de tout ce que ça lui a apporté, en travail mais aussi en rencontres de gens, de responsables, en organisation, et elle me dit que finalement elle pourrait même le mettre dans son CV parce qu’elle a appris plein de trucs.
C’est tout à fait ça, Hélène ! Niveau intellectuel, on repassera. Ou alors, il faut attendre qu’ils rentrent à polytechnique mais à ce moment-là, ce sera moi qui serais sénile ;-)))
Comme quoi, on peut vouloir des enfants (et les faire) mais ne pas vouloir que ce soit toute sa vie.
@ Fanette : oui, c’est vrai que j’y ai pensé aussi mais j’ai un problème de garde pour mon dernier. Il y a bien une garderie mais elle n’est pas ouverte tous les jours et je n’ai pas le “droit” de l’inscrire systématiquement (il faut aussi laisser la place aux autres, c’est la règle!).
Du coup, j’ai encore plus l’impression d’être “coincée”. Et je ne me vois pas prendre une nounou juste pour quelques heures (d’ailleurs, à mon avis, je n’en trouverai pas une dans ces conditions-là).
Je me retrouve dans ton texte. J’ai deux enfants (4 ans pour l’aîné, 2 ans et demi pour ma fille) et suis enceinte d’un troisième!!
J’ai arrêté de travailler pour suivre mon mari en expatriation en Asie. Comme tu dis l’expatriation avec des enfants, c’est un autre contexte, un autre rythme…et on a la chance d’avoir de l’aide pour les tâches domestiques.
Mais la frustration de ne pas travailler, de ne plus être indépendante financièrement, reste. Mon objectif pour 2009 est tout trouvé: réintégrer la vie professionnelle!
J’ai arrêté de travailler en 2003 et depuis j’idéalise complètement la vie au bureau…Sûrement que c’est aussi galère de gérer travail et enfants à la maison. Mais bon une chose est sûre: je ne trouve pas très épanouissant de ne m’occuper “que” de mes enfants (Et ni le golf ni la peinture sur soie ne m’intéressent! J’ai des hobbies mais intellectuellement on ne peut pas dire qu’ils stimulent autant l’intellect qu’une activité professionnelle).
Je te comprends totalement Cécile même si je n’ai pas encore d’enfants.
Moi aussi j’ai bien l’intention de continuer mon activité professionnelle le jour où j’en aurais.
Je pense qu’au début comme ils sont petits, on a envie d’en profiter à fond, çà grandit tellement vite.
Mais je sais que la vie de femme au foyer n’est pas pour moi. Je ne dénigre absolument pas les femmes au foyer, au contraire, je pense que finalement c’est un vrai métier !
Mais ce que je ressens c’est qu’être une mère accomplie passe aussi par son épanouissement personnel…et pour moi çà se traduit par une/des activités sociales/professionnelles….
Bon çà ne doit pas être facile tous les jours, ces courses effrénées mais après tout je sais (à peu près) à quoi m’attendre…
Cécile, je vis la même situation que toi, mais à l’envers.
Autrement dit, à la maison, il y a mon mari. Et moi, je suis à l’extérieur pour gagner notre pain.
Je ne vais pas te raconter pourquoi ni comment on en est arrivés là, ni même la pression sociale que nous vivons du fait de cette situation inhabituelle et non-conventionnelle (ce n’est pas le sujet). C’est notre choix de vie, et il nous convient à tous les 2.
Je laisse ce commentaire, car mon mari s’épanouit totalement dans son nouveau travail. Il ne se sent pas diminué, pas castré. Sa vie sociale qui se résume assez aux casseroles et autres tâches domestiques, plus 4 h pour jour de transport (là aussi, je ne développe pas) lui convient très bien.
On pourrait tous les 2 voir le verre à motié vide :
Lui “Zut, je suis son esclave. Je me tape toutes les corvées pendant qu’elle fait la belle à l’extérieur et vit des choses passionnantes. C’est po juste”
Moi “Zut, je suis exploitée. C’est moi qui raque et lui qui claque. Je fais quelque chose d’indispensable pendant que lui se la coule douce à la maison. A moi le stress. A lui la zénitude”.
Mais nous avons choisi de voir le verre à moitié plein.
Lui est mon héros qui me rend la vie plus agréable au quotidien. Grâce à lui, ma semaine est plus cool, mes week-ends sont idyliques.
Moi, je suis celle qui lui a permis de s’extraire d’un monde de fou. Il adore oeuvrer dans notre cocon. Et quoi de plus important que la confection d’une vraie sauce tomate, qui n’a rien à voir avec un pot de spaghetto ?
Je pense que tout est question de point de vue. On peut toujours tout dévaloriser, ou tout sublimer. On a toujours le choix de chausser ses lunettes roses ou ses lunettes grises.
Courir, c’est peut-être exhaltant. Mais c’est fatigant. Très fatigant. Il n’y a que 24 h dans tes journées, et c’est peu. N’oublie jamais à quel point c’est peu.
Oui, les filles, c’est vrai, tourt ce que vous dites.
J’ai un peu peur aussi d’idéaliser la vie au bureau… mais mon travail, même s’il était très prenant, me laissait quand même du temps à la maison (je ne travaillais pas le mercredi), de ce point de vue, le boulot d’enseignant a des côtés positifs.
J’ai déjà entendu parler d’homme qui arrêtaient de travailler et finalement comme c’est plus souvent un vrai choix plutôt qu’une contrainte, j’ai l’impression que c’est bien vécu.
Je pense que c’est tout mon problème : je n’ai pas choisi ma situation, je la subis…
J’allais te conseiller d’explorer les possibilités offertes par l’engagement associatif. Surtout en ville, cela ne devrait pas être trop difficile.
Je vois que se pose tout de même pour toi la difficulté à faire garder ton dernier. Et si tu trouvais une activité associative où tu puisses te rendre avec lui ? (j’ouvre une parenthèse : Aujourd’hui j’ai l’impression (les parents pourront confirmer ou non) qu’au lieu d’intégrer simplement les enfants à notre quotidien, la société complique les choses et oblige à les mettre à part.)
Sur internet, il y a aussi des réseaux très dynamiques de femmes au foyer, ils pourraient peut-être te donner des pistes ?
Merci, Anne cé, je vais explorer les réseaux de femmes au foyer (cette expression est terrible)!
Mais quel cauchemar!!! Pardon….
C’est surtout le fait de se retrouver dans une nouvelle ville où on ne connaît personne qui me semble le pire. Y’a pas à dire, par le travail, on rencontre des gens, tel collègue qui vous propose de vous joindre à son club de sport ou que sais-je, etc. Et les enfants à la crèche, cela permet de vivre sa vie de femme, de travailleuse, etc.
Ce que je ne comprends pas: pourquoi ne reprends-tu pas tout de suite le travail vu que cela a l’air de beaucoup te manquer?
Ouh la la, moi je ne prends pas pour une folle, je comprends tout à fait ! Vive le travail ! Mère au foyer, on peut dire tout ce qu’on veut, ça reste avant tout du ménage et autres contraintes du style. Et en tant qu’adulte intelligente, on a quand même le droit d’espérer faire autre chose de ses journées !
Surtout à 30 ans, tu n’as pas travaillé si longtemps, tu as encore plein de choses à vivre :-) Je ne sais pas si tu idéalises la vie de bureau, moi j’ai alterné bureau/travail à dom/chômage, et c’est super sympa la vie de bureau malgré les inconvénients (transports, hiérarchie crétine…). Et je suis totalement d’accord dans le fait que les enfants ont avant tout besoin d’une mère épanouie. Je ne crois pas que mère au foyer soit un métier, je trouve ça insultant vis-à-vis de ma mère et de toutes celles qui bossent, elles-aussi élèvent leurs enfants !!
Retrouve vite du travail, plus on s’interrompt longtemps plus les employeurs rechignent (sauf si tu es fonctionnaire ?).
Ca me fait toujours froid dans le dos le nombre de femmes qui sacrifient même temporairement leur carrière pour suivre leur mec en mutation. Je comprends que la famille soit la priorité, mais ce que j’observe c’est que les hommes se retrouvent rarement dans cette situation !
Une dernière remarque et après j’arrête (c’est un sujet assez épidermique chez moi !), les assocs c’est bien, mais l’indépendance financière ne doit jamais être perdue de vue selon moi. Qui peut se croire à l’abri du divorce, de la maladie etc… ?
Bonjour les filles, Bonjour Hélène,
Ma maman était mère au foyer tout en travaillant pour mon papa et je garde des souvenirs tendrement inoubliables de cette période où maman venait nous cherchez à l’école, nous préparait un goûter fait maison et nous expliquait nos devoirs, etc…. Bref, la vie était tout simplement magnifique et je la remercie très fort de tous ces bons moments.
Donc, Cécile de Brest, si cela peut te rassurer, les enfants s’en souviennent ;-)
Ceci dit, je ne pourrais pas rester à la maison sans vie sociale et sans stimuli intellectuels tout comme toi. Mais tu me donnes l’impression d’être une belle femme épanouie au travers de tes coms, avec de l’humour et beaucoup d’intelligence.
Horreur Horreur la faute d’orthographe : Maman venait nous chercheR
Et oui, j’ai moi aussi 2 enfants (5 ans et 14 mois). J’ai pris 6 mois de congé parental après la naissance de la 2ème, je pensais que le retour au travail serait un crève-coeur, et bien non, ça m’a fait un bien fou ! Cela dit, ça va parce que je suis à temps partiel et que je peux donc à la fois vivre ma vie à l’extérieur et profiter de mes 2 p’tits monstres (comme là où j’écris avec ma petite puce sur les genoux, visiblement elle adore MBDF, une future lectrice ;-)…
D’où mon conseil, reprends le travail à temps partiel, si tu le peux.
En apparté.( je ne laisse jamais de message, mais je suis tous les jours)
Ce message me fait rire, parce que je suis étudiante en prépa paramédicale a paris, en orthophonie pour être exacte, et juste de voir quelqu’un qui aurait pu être mon prof de français et qui lis MBDF, c’est assez plaisant!!
Voila voila
Je n’ai jamais pris le temps de laisser un commentaire et pourtant je lis tous les articles de ce blog depuis bientôt un an…
Le sujet lancé par Cécile de Brest est universel et pourtant nous avons chacun une manière différente d’y répondre..
Et je trouve ce matin que la vision de poupoupinette est la plus juste, la plus exacte (pas forcément le contexte, je ne sais pas si c’est mieux que ca soit moi ou lui..c’est pareil) .
Franchement bravo pour l’avoir si bien dit, ca éclaire ma façon de penser, ca éclaire ma réflexion.. je vais pouvoir aborder le sujet mille fois plus sereinement !!
Merci donc, mille fois.
Eh oui, je comprends ce que tu ressens, Cécile, mais le soucis que nous avons, pour la plupart des femmes, c’est que, nous voulons toujours ce que nous n’avons pas ;)
lorsque j’étais en congé parental, quand j’attendais mon 2ème, je ne rêvais que d’une chose retravailler, et c’est bien vite, ce que j’ai fait, après l’accouchement. depuis, je retravaille à plein temps et bien sûr, je ne rêve que d’une chose, m’arrêter ;)
mais, là, pour le coup, c’est carrément impossible, puisque tout comme toi, Poupoupinette, en ce moment, c’est l’Homme qui est à la maison, et qu’est-ce que je l’envie :))))
c’est lui, qui amène le Grand à l’école, alors que moi, je cours après mon métro, lui aussi, qui va aux différents RDV médicaux, maîtresse… lui encore, qui garde le grand le mercredi et se paie le luxe d’aller à la campagne ou de l’emmener au resto, snifffffffffffff ;)
et moi, pendant, ce temps, je ne vois rien de tout ça…
Merci les filles pour vos commentaires !
Je pensais vraiment être prise pour une folle en disant que je préférais travailler plutôt que rester à la maison.
Je ne peux malheureusement pas reprendre le travail à l’heure actuelle. Je ne suis pas fonctionnaire (l’école où je travaillais est privée et ne dépend pas de l’éducation nationale) et il faudrait donc que je démissionne et que je cherche autre chose (mais j’aimais bien mon poste, moi…)
Et il faudrait que je cherche là où je vis, mais normalement, nous quittons la région en 2009, c’est-à-dire l’année prochaine… pour aller où : mystère !
Donc je ne me vois pas chercher juste pour un an…
On peut être mère au foyer et avoir tout un tas d’activités prenantes et intéressantes selon moi. Faire partie d’associations et pas seulement pour y faire de la figuration, avec ton expérience en français tu peux donner des cours particulier sans problèmes… Je pense que tu peux avoir une vie sociale riche, courir toute la journée et pourtant éviter de te farcir des collègues moroses à la pause clope de 10h devant l’automate qui sert de machine à café conviviale…
Je travaille dans une école, cela signifie horaire scolaire et les congés qui vont avec mais ce n’est pas “cadeau” car je dois prester beaucoup d’ heures sup pour compenser tous ces jours de vacances.
Quand je suis au boulot, je rêve de congés et quand je suis à la maison, je trouve le temps long, c’est à ne rien y comprendre. En fait, je sais que je suis efficace quand j’ai la pression et que donc, lors des vacances, je reporte à demain, à après-demain ou plus tard encore ce que j’ai à faire.
L’idéal serait-il un juste compromis entre boulot et maison, bref un travail à temps partiel ?
Mais dans ma situation, ce n’est pas autorisé et financièrement, c’est impossible…
C’est vrai que chacun voit midi à son heure. Si tu ne te sens pas épanouie en étant femme au foyer, les conseils donnés plus haut (engagement associatif, etc) sont très pertinents, et pourraient t’aider à avancer.
Pour ma part je rêve d’avoir (enfin, enfin!!!) des enfants (pas demain la veille) et de rester avec eux pour m’en occuper (bon, si ca se trouve au bout d’un an j’aurais envie de les mettre au court-bouillon, hein…). J’ai toujours éprouvé une fascination sans borne pour les métiers de la petite enfance, j’aime assister et participer au développement de la personnalité et de l’intelligence d’un enfant, et pour cela, j’ai envie de prendre du temps. Prendre le temps d’emmener un marmotton au marché pour qu’il découvre les couleurs et les légumes, d’aller avec lui aux bébés nageurs pour le voir découvrir de nouvelles sensations, de lui parler pour lui expliquer les petites choses du quotidien… Je trouve (vue de ma position extérieure de nullipare, hein…) que l’éveil d’un enfant est quelque chose de très intéressant, de très riche aussi, de passionnant, et j’ai envie de prendre le temps de vivre cette aventure à fond. Sans compter, comme le dit une lectrice à propos de sa mère, le luxe d’avoir (un peu) de temps pour s’adonner à des passions personnelles, de s’engager dans une association, ou pourquoi pas de travailler à domicile, de suivre une formation à distance ou à mi-temps, bref, de mettre à profit ce temps hors bureau pour enrichir son expérience, sa personnalité, son vécu, et envisager une évolution ou une bifurcation professionnelles (une autre lectrice remarque très justement que nul(le) n’est à l’abri d’un divorce ou d’un deuil).
Enfin, pour ce qui est de l’entourage professionnel, heu… Pour la première fois depuis que j’ai commencé à travailler j’ai des collègues avec qui j’ai des affinités. Ceci dit, nous ne nous voyons que très peu en dehors du bureau (eulement une d’entre elles). Je sépare ma vie professionnelle de ma vie privée, et le fait de ne plus avoir de collègues ne représenterait pas pour moi un frein à ma vie sociale. Je suis fan de télétravail, et j’en fais dès que j’en ai l’occasion (mon poste me donne parfois cette possibilité).
Ouh la, je fais dans le roman fleuve… En résumé, l’essentiel, Cécile, reste que tu trouves ton équilibre entre ta famille et ta vie professionnelle: bonne chance!
Bonjour tout le monde,
Cécile, moi aussi je me suis retrouvée chez moi après la naissance de mes enfants, et tout ce que j’avais à raconter le soir, c’était des histoires de lessives et de dents qui percent. Passionnant.
Pas de garde non plus pour mon fils (les crèches aux Pays-Bas, ça donne envie de rester sans enfants je te dis pas… ), alors j’ ai choisi le bénévolat quand le papa était à la maison.
Je suis devenue militante chez Greenpeace (pas les commandos qu’on voit à la télé hein, ça non merci), avec réunions le soir et stands dans les manifestations de tous poils le week-end.
De toutes façons avec mon chéri les choses étaient claires, vivre ensemble ça voulait pas dire tout faire ensemble, en symbiose, etc. On avait chacun une vie sociale, pas forçément commune.
Lui était ravi de s’occuper des enfants sans leur mère dans les pattes, donc comme il le voulait, et moi je pouvais enfin faire autre chose.
On en garde un très bon souvenir tous les deux.
Oh lalalal Comme je partage ton avis Cecile.
Suis aussi restée à la maison la première année de mon fils pour cause de non trouvaille de place en crèche ni nounou. Et bien je prenais le RER tous les jours histoire de me sentir vivre un peu quand même en dehors des bib, des couches et du linge.
Je ne regrette pas d’avoir passé cette première anné avec lui mais j’étais super contente de reprendre le taf parce qu’on est aussi des femmes, des épouses, des amies, des soeurs et une maman qui de toute façon sera toujours là en cas de besoin !!
Aujourd’hui je suis super bien dans ma peau meme si je courre tous les jours et que je ra^le mais sans, je ne me sentirai pas complète. Compliquée ?? NON. Juste une femme d’aujourd’hui.
Et un jour qui sait, je trouverai enfin le bon job et tout sera parfait ( enfin pour un temps hein, je trouverai aut’ chose pour râler hihihi ).
Bisous Bisous
Bonjour
Ton témoignage de façon plus générale, pose le problème de l’éternel non-choix des femmes face aux décisions des hommes. ce sont eux qui sont mutés, eux qui sont expatriés et les femmes qui suivent.
Et souvent, parce qu’on est supposée se la couler douce à la maison, on en vient à faire 100% des tâches ménagères ; soit travailler 24/24. Et ce gratuitement.
Se pose aussi le problème d’une éventuelle séparation – toujours possible – où la femme se retrouvera sans un.
Pour l’engagement associatif… oui et non. C’est encore une voie traditionnelle pour les femmes que de bosser gratuitement…
Ton job te passionnait ; n’y a t il pas l’équivalent dans ta région ?
et la prochaine fois c’est ton mari qui s’alignera sur tes choix, pas lui sur les tiens :o)
Comme je te comprends!
Mon premier garçon a bientôt 5 mois. A sa naissance, j’ai arrêté de travailler, conformément à ce que j’ai toujours dit. Depuis l’enfance, mon rêve c’était ça: être mariée, avec des enfants, à la maison (schéma ultra classique). Je passe sur les premiers temps difficiles (j’ai dû avoir des soins à la maison après un accouchement difficile, des soucis avec l’allaitement, bref, un départ un peu catastrophique) et j’arrive au moment où la routine s’installe. Là, ça a été la crise. Je m’ennuyais de mon travail, de mes collègues (j’étais le bout-en-train de l’équipe et je mettais un point d’honneur à faire rire tout le monde) de ma vie sociale en fait. Ce n’est pas tant le travail qui me manquait, mais la vie avec les gens. Certes, j’ai des voisines sympa, des parents très présents, mais c’est différent. Pourtant, pour rien au monde je ne voulais laisser mon petit (on appelle ça vouloir le beurre et l’argent du beurre :-) Je me suis donc trouvée d’autres activités, par le biais d’internet notamment. Je me suis remise au dessin, à la peinture et au bricolage. Peu à peu, je me crée un nouveau rythme, une nouvelle vie, mais je dois dire que jusqu’à il y a peu, j’étais très insatisfaite au point de me demander si j’avais vraiment fait le bon choix. Finalement, je me dis que changer totalement de vie (du travail à la maison, d’épouse seule à maman) c’est un virage qui ne se prend pas sans heurts et que ça demande un temps d’adaptation. Pour ma part, personne n’a été au courant de ma phase difficile, et j’ai eu honte d’en parler (comme tu dis, les gens me diront, tu ne connais pas ta chance). Je me suis heurtée à l’incompréhension de mon mari et je n’ai pas osé demander des conseils plus loin.
Je comprends ton appréhension, mais je pense que ton épanouissement passe par le travail. Comme tu le dis, tes enfants préféreront sans doute une maman épanouie. Nombre de mes copines ont des enfants et travaillent à temps partiel, pour garder un lien social ou pour pouvoir être sûres de reprendre le travail une fois que les enfants seront plus grands. Je ne crois pas qu’elles aient été critiquées pour cela ou qu’on leur ait fait des reproches. C’est le premier pas qui coûte. Quand tu es mal dans ta vie, c’est toi qui souffre le plus, et ta famille sent aussi ce malaise. Essaie, et au pire tu peux toujours arrêter. Au moins, tu auras essayé.
Je passe le pour et le contre, je pense que c’est tout à fait perso, certaines sont bien en “femme au foyer” d’autres pas,
en revanche, il faut oser assumer ses pensées, au risque de choquer, on a le droit d’être différente et heureusement.
Qd tous mes enfants ont quitté la maison, j’étais ravie, heureuse pour eux et pour nous de retrouver une nouvelle vie…….je l’annonçais avec un grand sourire, qui bien souvent au regard de mes interlocutrices paraissait choquant. Mais j’assume.
Bon courage pour la suite, pourquoi pas un troisième enfant et du boulot !
Eh bien moi, c’est le contraire ! j’en suis moi-même étonnée, mais je me sens vraiment bien à la maison !
A la naissance de mon deuxième enfant, j’ai pris comme beaucoup, un temps partiel, c’est à dire le mrecredi consacré aux enfants.
Ensuite, à la ,naissance du dernier, j’ai enchainé congé parental et chômage. J’ai ensuite créé un atelier où je travaillais une dizaine d’heures par semaine …. chez moi !
Et là, dmeuis que nous avons déménagé sur LaRochelle, je suis à temps plein à la maison ! et j’adore ça ! je ne m’ennuie pas une seconde !
Il est vrai que la grande a maintenant 18 ans et est étudiante dans une autre ville.
Les gars sont absents toute la journée et je peux donc faire CE QUE JE VEUX toute la journée !!!
Pas le ménage, pas les courses, non !!!!! mais peindre, bricoler, faire la cuisine, aller au ciné, me promener , bref, c’est comme si j’étais en vacances !!!!
En début d’année, j’ai trouvé un travail, j’ai abandonné au bout d’une semaine ! j’ai finalement décidé de rester définitivement chez moi !
Et je précise que je ne me sesn pas financièrement entre autre dépendante de mon mari, c’est clair à ce niveau là !!!
Même pour une année, tu pourrais donner des cours de français aux migrants ou dans une association de lutte contre l’illetrisme ou que sais-je encore.
Je suis bénévole dans une association pour familles très précarisées. Je ne corresponds pas au profil-type de la bénévole qui est plutôt la mère de famille ou la jeune retraitée mais c’est une activité qui m’apporte beaucoup, à côté de mon job (dans le social…), de ma vie privée de débauche et de ma pseudo légéreté et superficialité. Je fais ça en tant que citoyenne et de partager un bout de la vie de ces familles me remet les pieds sur terre et me permet d’apprécier encore plus ma vie.
Enfin, c’est juste quelques pistes et idées…
zut ! désolée pour le schmurtz ! tapé trop fort !!! pardon !
Après, ça dépend de plein de choses, des tempérament, des aspirations, des boulots.
Et tu sdais Hélène, je connais des femmes qui ont décidé d’arrêter de travailler pour élever leurs enfants et qui en sont très épanouies, qui ne sont pas pour autant des desperates névrosées, et qui peuvent tenir une très intéressante conversation avec qui que ce soit, sans prononcer le mot couche, biberon ou autre !
Et surtout, ce que je crois que ce qui est fondamental, c’est avant tout le boulot qu’on quitte pour élever ses enfants.
C’est malheureux à dire mais franchement, j’aurais un boulot d’âne payé une misère (quand je parle d’âne, c’est au niveau des caractéristiques et de la pénibilité du travail, pas de la personne bien évidemment), ça me ferais peut-être rien de l’interrompre pour mes enfants.
Il s’avère que j’ai un boulot interressant, valorisant, correspondant aux années d’études que j’ai faites, plutôt bien payé, avec des persepectives de carrières intérressantes, dans un domaine de pointe en perpétuelle évolution etc… je ne me vois pas arrêter tout ça plus longtemps que le congé de maternité, et dieu sait que j’échangerais beaucoup de choses contre un enfant !
Ce qui par contre est plus le fond du problème pour moi, c’est quand viens le moment où les enfants sont grands.
Une proche m’en parlait récemment. Elle a choisi d’arrêter de travailler pour ses enfants (ceci dit, elle a plein d’activités hors domicile, sport, création, solidarité etc…). Elle ne le regrette pas, elle s’éclate avec ses bouts de chou mais elle commence à réfléchir à d’ici 3-4 ans. Comment elle va gérer le changement. Elle aimerait rettravailler mais pour faire quoi, où ? Elle est consciente qu’elle sera un peu hors course avec ses 45 ans, ses 10-12 ans sans vie professionnelle, vu le contexte du monde du travail actuel.
Pour moi, perso, déjà, la vie à la maison ne me tente déjà guère mais je crois que c’est surtout ça qui me fait le plus peur.
@ Charlotte F : tu es en quelle année ?
Coucou Cécile, bonjour à toutes,
Je me retrouve beaucoup dans ton texte, il me va droit au coeur… jeune maman moi aussi (32 ans) de deux enfants de 5 ans et demi et 3 ans, j’ai vécu une partie de ce que tu vis là…
Quand ma fille ainée est arrivée, je ne travaillais pas (enfin, j’étais au chômage subi) et rester à la maison avec elle a été une des meilleures périodes de ma vie… Enfin, jusqu’à ses 3 mois, quand je n’en pouvais plus de rester à la maison “cloitrée” (même si je voyais un peu de monde etc, c’est pas une vrai vie sociale). Je l’ai quand même mise à la crèche (en petites journées -10h/16h) pour avoir du temps pour moi.
J’ai fait un Bilan de Compétences…
J’ai repris le travail quand elle avait 8 mois. J’étais vendeuse à domicile, je vendais des photos des bébés prises par des photographes dans les maternités, je faisais mon planning et ça m’a permis d’occuper le temps que ma fille passait à la crèche.
Puis je suis tombée enceinte de mon 2è, et j’ai dû arreter de travailler tôt (4 mois) suite à une hémorragie… Quand il est né, j’ai pris un congé parental de 6 mois en attendant qu’il rentre à la crèche.
J’ai démissionné et changé de boulot, en temps complet cette fois… C’était horrible… Je courrais tout le temps, je ne les “voyait” plus…
J’ai lâché aussi, et j’ai cherché “autre” chose, tant pis, pas dans mon secteur, mais j’avais besoin de bosser à l’extérieur (comme poupinette, pour des raisons trop HS, mon mari est à la maison aussi… il y bosse!).
J’ai trouvé un poste d’hotesse-standardiste (je suis chef de projet communication, à la base) à temps partiel. Pas de stress, horaires fixes, après midi libres… Le pied total!!! J’y suis depuis 2 ans et demi et j’y ai trouvé mon compte!
Par contre, je peux toute à fait comprendre les femmes qui choisissent de ne plus travailler et de garder leur enfant (ou pas, d’ailleur, il se peut qu’ils aillent à la crèche ou école…). C’est un véritable choix de vie, et il ne doit pas être “subi”…Souvent, ce genre de femme trouve justement un compromis, une association, un cours (peinture, langues, cuisine) qui lui permet de retrouver une vie sociale en dehors du travail.
Pourquoi ne pas essayer? A Paris, c’est pas ça qui manque!
Bon courage à toi!
Give me five, Cécile!
ici les sorcières ont 2 ans et demi et 16 mois, et troll neumbeurfri est en préparation. J’ai 30 ans aussi et je ne travaille plus depuis un an (ce n’était pas un choix à l’origine) et ce n’est pas seulement par peur de ne pas en retrouver une ensuite que je n’ai pas licencié ma nounou.
Je rencontre l’étonnement des mères frustrées de leur enfant par un travail trop prenant, l’incompréhension de celles qui ont choisi de prendre un congé parental pour ne rien rater de l’enfance de leurs petits, on me juge parfois mal (sans me le dire directement, parce que j’ai un sale caractère) mais moi je suis certaine d’avoir fait le bon choix.
Je passe les mercredis, weekends et vacances scolaires à plein temps avec mes enfants, comme quand je bossais, et j’apprécie ces moments plus que tout, mais le plaisir que j’y trouve ne remet pas du tout en cause mon besoin d’avoir “ma vie à moi seule” le reste du temps.
Ce temps que j’occupais à travailler jusqu’à l’an dernier, je l’emploie aujourd’hui à d’autres choses, qui vont de glander devant l’ordi à faire des recherches pour ma reconversion professionnelle, d’expérimentations culinaires en lectures, et caetera.
Et autant je vis très bien les moments de pouponnage que j’ai choisis, autant je suis de très mauvaise humeur quand je passe cinq jours d’affilée à marmailler à plein temps parce que la Nounou a la gastro (d’ailleurs, vivement jeudi, je ne vous dis que ça).
Du temps où les femmes ne travaillaient pas, elles avaient, certes, les enfants dans les jambes en permanence, mais le temps passé avec eux n’était pas de même nature, et les mères faisaient “leur vie” (certes peu enviable aux yeux de beaucoup car faite de tâches ménagères et de travaux d’aiguilles) sans se soucier d’offrir des activités enrichissantes à leur progéniture.
Je connais beaucoup de femmes en congé parental qui emploient la totalité du temps libéré par le travail à s’occuper (activement je veux dire) de leurs enfants. Elles sont épuisées et développent petit à petit un sentiment d’impuissance et de perte de contrôle sur leur vie de femme.
Ton texte ne va pas jusque là, mais je pense que le conseil que je leur donne peut aussi être une piste pour toi, qui as déjà conscience d’avoir le droit (et le besoin) de te libérer du temps.
En effet, je pense que les enfants, au quotidien, ils sont tout à fait capable de s’élever tous seuls (pas tout le temps hein, on est bien d’accord) et que le “tout – éducatif” est une invention de la société moderne pour “rentabiliser” le temps passé en famille par des parents qui bossent de plus en plus.
Un parent qui ne travaille pas peut sans risque “abandonner” sa progéniture en la faisant passer au second plan pour se livrer à des activités personnelles. C’est valable à la maison, en leur présence (ils comprennent vite qu’il faut te foutre la paix, si tu en es toi-même convaincue), mais aussi dans la recherche d’un mode de garde.
Si une nounou à temps très partiel ou les halte garderies ne sont pas une solution viable, tu peux chercher une étudiante qui fait des baby-sittings. C’est un investissement financier mineur au regard des bénéfices dans ton quotidien.
D’autre part, le ménage, les courses, la cuisine, ce sont des choses que vous faisiez en dehors des heures de travail quand vous bossiez tous les deux, non? Alors pourquoi y consacrer le temps libéré par ton congé? (pour les couches, hélas, rien à faire, faut les changer au fur et à mesure!)
L’idée de chercher des idées sur Internet est bonne, celle des associations locales aussi, en fait une fois que tu acceptes de te libérer du “temps de cerveau disponible” tout est possible.
Vu ton expérience professionnelle, tu pourrais animer des ateliers de langue (écrite et orale) pour les jeunes en difficulté, en région parisienne ce n’est pas ça qui manque, et ça te rappellerait ton ancien boulot.
Bon courage, quel que soit ton choix,
et merci pour ce texte.
Cécile, je comprends très bien ce que tu veux dire…
J’ai trois enfants, des envies de quatrième, mais je ne suis pas du tout disposée à lâcher mon travail que ce soit pour élever les enfants ou pour suivre mon mari …
j’apprécie toujours les congés maternité, mais j’avoue qu’à la fin, j’ai hâte de reprendre, même si c’est parfois synonyme de galère sans nom : trajets très longs, horaires difficiles, nuits hâchées, élèves intenables et stressants etc etc
paradoxalement, je trouve dans ce mélange et ces difficultés les facteurs de mon épanouissement ( et je ne parle même pas d’indépendance financière, mais ça joue, forcément)
donc, nous avons fait, contrairement à vous, le choix du célibat géographique quand ses mutations m’empêchaient de le rejoindre aussitôt ( et pourtant, je suis fonctionnaire, prof de français comme toi) : cette année par exemple, je suis restée à douai avec les filles et lui a rejoint son régiment à 150 km de chez nous, il ne rentre que le WE.
Et la situation s’est déjà produite il y a quelques années, lui à montpellier, moi en bretagne.
Ce ne sont pas des situations amusantes, mais nous savons que l’équilibre du couple est à ce prix, être femme au foyer, surtout de manière subie, imposée par une mutation de mon cher et tendre, m’aigrirait le tempérament !!!! et pourrirait l’ambiance.
Maintenant, dans le milieu parfois tellement ouvert d’esprit qui est le nôtre ( militaire), je passe souvent pour une extra-terrestre ou pire, une espèce de mère indigne….
Bon courage à toi, pourquoi ne pas chercher un petit truc : assistance scolaire, association quelconque, qui te ferait sortir de chez toi et activer d’autres fibres que la ménagère et la bobonne ??
Je reviens avec de nouvelles pistes…
Qu’est ce qui te manque le plus dans cette nouvelle situation ? L’aspect financier apporté par le travail ? ou le manque de “vie sociale” ? ou l’épanouissement intellectuel ?
As-tu envisagé de donner des cours de français ? à des enfants dans un cadre de soutien scolaire ou à des adultes (cours d’alphabétisation).
L’un comme l’autre peuvent se faire bénévolement au travers d’une association (et à mes yeux ce ne serait pas incompatible d’y venir avec ton enfant, surtout dans le cas de cours d’alphabétisation où les “élèves” femmes sont souvent les plus nombreuses et issues de cultures où la place de l’enfant est différente).
Si tu as besoin d’un complément de revenus, les cours de soutien scolaire à domicile (des cours particuliers que tu donnerais chez toi) peuvent être une solution : fais-toi connaître auprès des enseignants dans l’école où va ton aînée, auprès des assistantes sociales et propose tes services. (ma mère fait ça depuis plusieurs années et, au-delà de la petite rémunération que ça lui apporte, elle en tire beaucoup de satisfaction !). (si tu souhaites être déclarée, les chèques emploi service simplifieront la chose)
Mais non t’es pas folle ! j’ai attendu d’avoir mon cinquième enfant pour prendre un congé parental . Et si je suis si bien chez moi avec mes petits, c’est parce que j’ai mille engagements à l’extérieur et que je sais que c’est temporaire. En septembre 2010 , je reprendrai avec beaucoup de bonheur mon boulot. De prof de français ;-)
rhaaa mon dieu, quel commentaire monstrueux j’ai fait là!!! voilà une petite illustration de ce que je raconte plus haut: les sorcières font leur vie dans l’appartement et je les envoie bouler à intervalles réguliers, ce qui me permet d’écrire un pavé sans trop perdre le fil de ma pensée!!!
j’espère que ce n’est pas trop indigeste, pardon.
Emmanuelle ( 41) salut copine ! je me doutias bien que le sujet t’inspirerait ;-))
Le fait que ce soit mon mari qui garde son activité c’était obligatoire au point de vue financier.
Avec mon salaire, je ne peux pas vivre.
Donner des cours aux personnes étrangères ou en difficultés, ça me passionnerait !
Il va falloir que je vois ça, mais je suis dans un tout petit bled, à 40 km de Parsi, mais tout petit quand même !
eh oui, So Lucette !!!
je ne suis pas non plus étonnée de te retrouver ce matin !!!
Vraiment, merci les filles, pour vos comms.
Je vois que c’est un sujet qui parle à beaucoup.
Pour répondre à Anne cé, ce n’est pas l’aspect financier qui me manque mais bien l’aspect social.
Que je ne pourrais retrouver que dans le bénévolat puisqu’avoir une activité salariée voudrait dire que je suis obligée de démissionner et donc que je ne toucherais plus mes allocations du congé parental.
Pas simple, moi j’vous dit !
Mah Yu : j’ai trouvé ton commentaire très intéressant, néanmoins, et je ne sais pas, si ça fait ça à tout le monde, mais lorsque je ne travaillais pas, je culpabilisais vâchement si je laissais mon fils en nounou, babysit… du coup, il était tout le temps avec moi.
en tout cas, c’est vrai qu’un mi-temps parait être une solution, mais encore faut-il en trouver et se le permettre, côté finances. ahhhh, rien n’est simple !!! ;)
@ leolu : oui, moi c’est pareil, au début, je culpabilisais de laisser mes enfants à la garderie, alors que j’étais à la maison et que je n’avais “rien à faire”.
Mon mari a essayé de me prouver par a+b que c’était une réaction idiote. Etant réfractaire aux math, j’ai mis du temps à comprendre que je ne serais pas une mauvaise mère parce que je les laisse 4 heures par semaine!
Et aujourd’hui, je n’hésite plus, de toute façon sinon, je suis d’une humeur de dogue !!
@Leolu: ça ne le fait pas à tout le monde, puisqu’à moi ça ne le fait pas ;-) mais je crois que c’est quand même l’attitude la plus répandue, c’est pour ça que j’ai voulu témoigner de mon expérience.
Je crois que cette culpabilité n’est pas “légitime”: elle est induite par la société, et part du principe qu’une femme n’a sa place qu’auprès de son enfant, le travail étant la seule excuse socialement valable pour l’en éloigner.
Autant je peux comprendre qu’un parent (pourquoi seulement la mère, d’ailleurs?) qui laisse son enfant en garde de 7h à 18h30 ait des scrupules à repartir à 19h30 en le laissant à une baby-sitter, autant je pense qu’un enfant n’a pas besoin de sa mère 24h/24, non plus.
Après, que la maman ait envie d’être avec son bébé tout le temps, c’est une autre histoire!
C’est déjà bien d’être arrivée à ça, Cécile ;))
et c’est vrai, que ça permet de souffler et de faire AUTRE CHOSE !!!
Je dois dire que perso, je ne comprends pas du tout :-) Pas dans le sens où je trouve ça idiot ou quoi que ce soit, loin de moi cette idée….C’est plutôt que je ne me rends absolument pas compte de ce que c’est que d’avoir des enfants. Mais au quotidien, cumuler les deux doit être épuisant, éreintant, tuant! Peut-être parce que je n’envisage pas de bosser sans m’y donner à fond, et que l’idée d’être limitée dans mes heures supp par les horaires de crèche/école/nounou me fait un peu flipper. Dans l’idée, ce que j’aimerais, c’est avoir mes enfants de façon très rapprochée et de m’en occuper quelques courtes années, puis de reprendre le collier :-) Je sais, c’est pas du tout réaliste :-))))
Sinon, ma mère n’a pas travaillé de façon rémunérée quand elle nous élevait, mais s’est investie à fond dans le bénévolat (journalisme, associations de malades, maire adjoint de ma commune (quasi-bénévolat!)). Bon, moi je trouvais ça idiot d’avoir les contraintes du boulot sans la rémunération, mais elle s’y est réellement et profondément épanouie…si ça peut être une piste ;-)
comme tu le dis, Mah-Yu, c’est la société qui nous fait culpabiliser et parfois aussi (pour ne pas dire souvent) les mères entre elles…
je sens une espèce de rivalité dans les écoles, les crèches, qui me met, je dois dire, mal à l’aise. c’est à celle qui sera la plus proche de la maîtresse, qui amènera le plus beau gâteau lors de fêtes, anniversaire ou autre.
Que je n’aime pas ça et moi, qui ne vais jamais à l’école ou très rarement, il doit s’en dire des choses dans mon dos !!!
je me sens horrible de dire ça mais si je devais choisir entre renoncer à mon métier et renoncer à avoir des enfants eh bien.. je crois bien que je choisirais de garder mon métier, que j’adore…
bon, j’ai pas encore de niards, et j’espère pouvoir concilier les 2!
@ une autre cécile : ce n’est pas horrible. Et si c’est ce que tu ressens, surtout dis-le !
écile, moi, je n’ai jamais pu me résoudre à avoir des enfants car je ne vois pas comment j’aurais continueé à exister. Mon mari a le même sentiment.Alors je peux comprendre que même si tu adores avoir des enfants au point même d’en vouloir un troisième, tu aie besoind ‘une vie satisfaisante intellectuellement. Or, à moins d’être super aidée dans les corvées ménagères, tu te retrouves forcément en régression. Mais j’imagine que tu n’avais pas décidé de t’arrêter définitivement de travailler. Ce serait peut-être bien de t’y remettre plus tôt que prévu. Même si ce n’est pas forcément intéressant finnacièrement, pour toi, cela me semble indispensable.
Cécile, heureuse de te lire!
Comme je te comprends!
Moi, c’est pareil, j’ai arrêté de travailler l’année dernière rapport à pas de place en crèche.
Mon année 2007 a été horrible, pleine de questionnements pas forcement constructifs.
Je me suis renfermée, je n’avais plus envie de voir personne parce que je n’avais plus rien d’interessant à leur raconter à part l’apprentissage de la lecture de l’aîné et la gastro du second.
Et puis, depuis janvier, je ne sais pas ce qui s’est passé dans ma tête, mais j’ai envie de vivre à nouveau, rencontrer de nouvelles personnes, fabriquer des trucs.
Je sais que c’est provisoire alors j’ai envie de profiter de ce temps là.
Il faut dire aussi que j’ai un homme qui n’a jamais exigé de moi que la maison soit briquée et le repas prêt quand il rentre. Il s’en fout, il veut juste que je sois heureuse (amen).
Deux fois par semaine, le plus petit va à la crèche (j’ai enfin eu une micro place) et je pense que mon bien être n’y est pas étranger.
Le mercredi, je suis donc en tête à tête avec mon aîné qui est ravi de profiter seul de moi.
Le jeudi, c’est mon jour à moi, où je me bichone, je lis, je vais au ciné ou je profite juste de l’appart vide en végétant devant un film ou dans un bon bain.
Un vrai équilibre necessaire, ce temps de pose.
Parce qu’au fond, c’est ça qui est très dur pour la femme au foyer (en dehors du manque social), le fait de travailler 7 jours sur 7 et quasi 24h sur 24h. (pour un salaire dérisoire qui plus est)
Bon courage à toi Cécile!
@ princessevarda : j’imagine que tu me comprends, j’avais cru voir quelques signes similaires aux mines, il y a quelques temps sur ton blog…
Du côté de mon mari, il n’y a aucune attente non plus au niveau ménage ou cuisine.
C’est sûrement pour cette raison (entre autres) que nous sommes mariés : je n’aurais pas supporté un homme qui me cantonne aux travaux ménagers !
Je ne te prends pas du tout pour une folle, loin de là ! Je crois que la plupart de mamans vivent ce dilemme :l’envie de voir grandir ses enfants, et en même temps, le besoin de s’épanouir dans un autre rôle (ça peut être le travail, mais plein d’autres choses aussi ), et ce n’est pas évident de tout concilier.
Moi J’ai un “grand” de bientôt 7 ans, et une petite de 2 ans 1/2, et j’ai pu prendre le congé parental pour la 2nde, mais à mi-temps, car je ne me voyais absolument pas passer mes journées à m’occuper essentiellement de mes enfants, même si c’est les deux êtres que j’aime le plus au monde.
J’ai aussi besoin d’avoir un “extérieur”, un autre endroit que la maison pour pouvoir exister par moi même, et non pas à travers de mes enfants.
Le mi temps, c’est pas mal, 2 ou 3 jours de boulot par semaine, et le reste du temps à la maison; et pour les enfants je crois que c’est bien aussi, d’avoir d’autres adultes dans leur vies ( nounou, ou puéricultrice…)
Et je vais y aller de ma petite expérience.
J’éatis formatrice pour adulte, pas très bien payée (à l’époque cela faisait 7 000 F par mois).
Au deuxième, je prends donc un congé parental en me disant cela va être top…..
Conclusion, j’avais l’impression se tourner en rond et devoir compter, me demander si ce pantalon ou ce rouge à lèvres, ça m’a vite agacée….
Au bout de 6 mois j’ai donc repris le travail mais en changeant de boite. Cette fois ci bien payée avec des responsabilités, et les contraintes qui vont avec partie de la maison de 7 h 30 à 19 h 30.
Là mes enfants ont 8 ans et 10 ans, et j’en ai marre de passer ma vie à la gagner. Donc dans trois semaines je change d’entreprise, de job, je rebaisse de salaires mais je fais 9 h – 17 h à 5 min de chez moi.
Et je pourrais suivre les devoirs des enfants. J’espère que je vais trouver là l’équilibre que je recherche.
Oups, désolée pour les fautes….
en voilà une question qui m’interpelle!
j’ai un boulot très chronophage, aux horaires élastiques et aléatoires, qui constiture une des raisons pour lesquelles je n’ai pas encore d’enfants…
mais quand j’en aurai, d’ici quelques années, la question du choix va se poser.
et il est inconcevable que je laisse tomber mon boulot.
d’abord parce qu’il est passionnant et très enrichissant intellectuellement et humainement
parce que je n’ai pas fait 7 ans d’études supérieures pour ne pas m’en servir,
parce que dans mon secteur il serait très difficile de laisser tomber quelques années pour reprendre ensuite.enfin
parce que j’ai beaucoup de chance et que mon mari se voit bien avoir des horaires réduits pour s’occuper de la marmaille
mais aussi et surtout parce que je ne veux pas abdiquer mon indépendance financière (et ça même si je ne gagne pas des mille et des cents)
mes parents sont en pleine procédure de divorce (à presque 60 ans), et ma mère qui a cessé de bosser à ma naissance risque de se retrouver dans une situation financière délicate, puisqu’elle aura une retraite à peu près ridicule…
et si nous lui sommes reconnaissants du temps qu’elle nous a consacré (sans pour autant ne faire que ca), il y en a d’autres (enfin, un autre) qui le sont beaucoup moins aujourd’hui… et qui tiennent des discours du genre “si elle voulait une retraite elle n’avait qu’à travailler, je ne paierai pas de prestation compensatoire, c’est déjà moi qui ai tout payé pendant des années etc etc”
donc, non, non et non, je ne m’arrêterai pas de bosser !
et si ca te manque cécile, surtout, ne culpabiliser pas à l’idée de laisser tes enfants, pense à toi, et à l’avenir, dont nul ne sait de quoi il est fait !
@Sissoune: c’est très beau ce que tu fais… Et je dis pas ça parce que je l’ai fait aussi :-)
Je ne me sens pas rabaissée ou autre, d’avoir “baissé” mon salaire et mon statut, parce que je ne l’ai pas fait “pour rien” ni dans la contrainte. ma famille passe avant tout, mon boulot est une nécessité pour que justement la famille (et moi, d’abord) soit épanouie, et si je peux rajouter du beurre dans mes épinards, que demande le peuple?
Apréhender un travail sans en avoir peur, c’est vachement important aussi…
Du coup, on est gagnant des 2 côtés!
Bonjour!
Je comprends ce que tu veux dire même si je n’ai pas d’enfants et que ça n’a pas l’air de se profiler dans un futur proche… :-)
Quand je dis que je comprends, c’est parce que c’est une peur que j’ai, le jour où j’aurai des enfants, de perdre les activités qui me singularisent (associatif, sport, sorties…) pour rentrer dans une espèce de routine, qui n’est pas du tout moi. [Quoi que je me doute bien que boire un verre, courir les expos, le jour où… ben j’en aurai pas toujours ni le temps ni l’envie].
Ton emploi du temps tel que tu le définis, il faut, toujours de mon point de vue, une sacrée dose de courage pour l’assumer et le vivre, surtout si ça n’a pas forcément été un premier choix.
Bon courage, mais, déjà exprimer ce que tu ressens, ça me semble bien plus sain qu’un éventuel déni (j’ai des copines qui sont dans cette situation…) et ça augure des “avancées” à venir!
Je crois que la plupart des mamans connaissent ce dilemme. Ce n’est que l’exarcébation de la tendance humaine à tout vouloir…
Je comprends très bien ce que tu ressens, j’ai vécu la même chose pendant 3 ans. En fait, ce qui me pesait le plus, c’était le manque d’indépendance financière, même si mon compagnon ne me l’a jamais fait ressentir. Cela venait uniquement de moi. Nous avions vécu la situtation inverse pendant 1 an, et quand c’était moi qui remplissait la marmite et lui qui la faisait bouillir, je n’ai jamais eu la sensation de me faire arnaquer…
J’aime beaucoup la vision des choses de Poupinette, et c’est tellement bien dit !
Désormais, nous avons coupé la poire en deux : nous travaillons tous les deux en free-lance… à la maison !!! Enfin moi, pour mon boulot, je vais souvent en clientèle, mais je peux m’organiser comme je veux, donc je peux profiter de nos enfants au maximum…
Le temps partiel, quand il est choisi, c’est l’idéal pour les mamans ! Ne serait-ce pas possible pour toi ?
@Nicole et Sissoune : je crois que beaucoup de femmes sont obligées de faire des concessions.
moi aussi, Sissoune, j’étais formatice pour adultes, très souvent en déplacment et quand mon petit gars a pointé le bout de son nez, j’ai également dû arrêter, parce que, pas compatible a vec la vie de famille.
ensuite à la naissance du 2ème, j’avais un poste à responsabilités (comme on dit) dans les RH, résultat : j’ai tenu moins de 2 ans, trop de stress, de réunions jusqu’à pas d’heures…, donc résultat des courses, un poste d’exécutante, depuis peu, même si très intéressant et mieux payé, j’ai perdu mon statut et tout le côté “social” du poste sympa ( RDV, déj )
mais, je dois quand même reconnaitre, que je me sens beaucoup mieux, moins stressée et plus à l’écoute des petits et de mon Homme aussi, d’ailleurs ;))
Bonjour à toutes et surtout à Cécile! Je me suis un peu retrouvée dans ton texte, j’ai arrêté définitivement de travailler (sur les conseils hyper rassurants de mon mââââri) au début de ma grossesse, ce qui m’arrangeait, j’avais un métier dans le droit et on est souvent stressé dans la profession.
J’ai eu mon petit garçon mais prématuré (à 7 mois de grossesse quand même!), heureusement il s’en ai bien sorti, mais le suivi médical pendant ces trois années a été très lourd (pédiatre de l’hôpital, kiné, psychomotricienne, pédiatre à nouveau mais en libéral…) ; et mon mari de me dire “tu vois comme il a besoin de toi notre petit!” sous entendu que c’était une vrai bénédiction de ne pas travailler.
Pour la santé et la surveillance de mon petit bout pesant 1,5kg à la naissance oui! Je suis contente d’avoir pu être libre pour lui. Mais au moment où on a commencé à être rassuré, j’ai cherché un emploi, et là évidemment niet! Flinguée car trop d’années d’arrêt, et dans le droit cela compte beaucoup!
Aujourd’hui si mon petitou va bien (et 1000 fois tant mieux) je suis quand même un peu amère. Alors oui il faut travailler car aussi non on a très peu de vie sociale, l’épanouissement perso ne peut pas être au top!
Naturellement il y a des mamans (j’en connais) qui sont très contentes de rester à la maison pour s’occuper des enfants, mais elles oublient de dire qu’on est obligé de rendre des comptes à son mari sur toutes les dépenses. Et limite demander la permission pour aller chez le coiffeur ou acheter un pull neuf à Petitou!
Maintenant sans vouloir se lamenter sur son sort, tout peut être possible, reprendre ses études, envisager une nouvelles carrière, beaucoup de femmes mariées font par exemple l’école d’infirmières et mènent de front études, l’école, tenir la maison^, et toutes ces femmes je leur dis bravo! Elles sont un exemple pouv pour beaucoup de femmes au foyer !!!
Alors là, je suis complètement d’accord avec toi !
J’ai 2 filles presque 7 ans et presque 4 ans.
L’autre jour avec ma famille j’ai eu une conversation très animée car je disais que je ne me voyais absolument pas arrêter de travailler (dans le cadre d’une mutation de mon mari pour 2 ans dans un coin où j’aurais énormément de mal à trouver un travail dans ma branche ) et que donc sa mutation ok mais dans un endroit qui me permettrait de travailler aussi.
Je me suis sentie bien seule…absolument personne n’a compris ce besoin (ni ma mère, ni ma soeur, ni mon mari, ni personne en fait…)
Pour finir, chacun est resté sur ses positions mais n’empêche que malgré les horaires de fous et l’impression que j’ai de manquer plein de moments avec mes filles, je ne peux pas envisager d’arrêter de travailler.
Et je comprends complètement que tu aies envie de recommencer ;-)
Bon courage à toi pour la suite !
Comme je te comprends !!! Je suis dans la même situation que toi (mais je suis restée dans ma ville). J’avais l’intention de retravailler dès l’entrée en maternelle du bibou n°2 (il aura 2 ans demain, donc école dans un an), mais finalement, je pense plutôt m’investir dans une association pour venir en aide aux autres.
Ma mission : trouver l’Association dans laquelle j’aurais le plus ma place et surtout où je serai la plus utile !
Ah, et aussi, je voulais juste ajouter une chose. Je me rappelle pendant cette période où je ne travaillais pas, après avoir eu un poste à responsabilités et extrêmement bien payé, ce qui m’a énormément pesé, c’est le regard des autres. Quand tu rencontres de nouvelles personnes, elles te demandent ce que tu fais dans la vie. Mais la question sous-jascente est : “quel boulot ?”. On n’est pas grand chose dans cette société si on ne “gagne pas sa vie”. C’est nul, parce que ce qui compte avant tout, c’est son propre épanouissement. Or, “mère au foyer” peut pour certaines être très épanouissant, c’est en outre un vrai boulot à plein temps, et pas du 35h/semaine, du 24h/24 !!! Sans parler de “l’économie parallèle” que peut être le milieu associatif (lire pour cela les excellents bouquins de Roger Sue)
Cela dit, quand on bosse tout en étant maman, c’est vrai qu’on relativise les petits soucis du foyer. Ce qui nous semblait être des montagnes (de linge par exemple) quand on restait à la maison (contrainte) devient soudain juste une obligation bien vite bâclée sans fer à repasser dès qu’on a moins de temps pour ça…
Finalement, je vois que je ne suis pas la seule à penser comme ça.
C’est rassurant !
J’ai de la chance d’avoir un mari auquel je ne suis obligée de justifier aucune dépense.Que ce soit en maquillage (le kaki Dior n’est pas gratuit) ou en fringues, pour moi ou pour les gnomes.
Je trouve ça normal, on est marié, on partage tout. Mais je sais que ce n’est pas le cas dans tous les couples.
Le travail à mi-temps serait bien sûr l’idéal. Mais dans ma situation actuelle, je trouve que c’est impossible. Comment trouver un travail et m’y investir (l’un ne va pas sans l’autre pour moi) sachant que dans un an je serai en train de faire mes cartons pour aller vivre on ne sait où…
C’est pour ça que la piste du bénévolat me semble la seule possible.
Même si financièrement, ce n’est pas le bon plan, car comme vous le dites si bien, on n’est pas à l’abri des accidents de la vie, quels qu’ils soient…
En fait, il y a “travailler” et “travailler”… Je m’explique: quand on a comme certaines d’entre vous une “vraie” carrière, je comprends toute à fait la peur de lâcher et de pas pouvoir reprendre après.
J’ai fait des études supérieures aussi, parce que je voulais absolument faire carrière dans mon secteur etc… Mais au fond de ma tête, j’étais prête à fonder une famille. Il se trouve que justement, quand j’ai commencé à la fonder, j’étais en pleine busculade professionnelles (dans mon cas, chômage, mais ça aurait pu etre une mutation de mon mari etc). C’était le moment pour moi de me demander si j’avais vraiment envie de continuer dans mon secteur (la communication, les horaires, connais pas) ou si j’avais envie de “travailler”. La 2è option a pris le dessus…
Aujourd’hui, mon CV est “décousu” comme disent les DRH, mais je m’en fiches, ma famille est bien solide, elle!!! :-)
Puis en général, c’est pas parce qu’on travaille à l’extérieur que Mr ne peut pas donner un coup de main!!! Justement!!!
J’ai peu de choses a dire sur la famille mais je voulais juste dire a toutes celles qui s’arretent de bosser : attention a l’aspect financier les filles !!!
Je sais, ca n’est pas l’objet du billet, et vous etes des grandes filles responsables et tout, mais s’arreter de bosser, ou faire du benevolat, ca a des implications colossales sur votre avenir, pensez-y !
Mettez des sous de cote (ou demandez a votre mari de mettre des sous de cote sur une epargne a VOTRE nom), insistez pour que les biens soient a vous deux a 50/50 meme s’il en finance 100 % sur ses fonds a lui, etc. Et faites-vous un capital a vous pour vos vieux jours !
Les annees ou on s’arrete de bosser (disons de 30 a 40 / 45 ans pour generaliser grossierement) sont celles ou on progresse le plus rapidement professionnellement – et en terme de salaire, donc. Ce sont aussi les annees ou se constituent (en general toujours, et quand on peut bien sur) le gros du patrimoine futur : on achete la residence principale, voire secondaire, on met des sous de cote sous diverses formes, on lance son epargne a long terme… il n’y a pas de raison pour que l’un des deux reste au bord de la route de ce point de vue, surtout que celui qui s’arrete de bosser facilite grandement la carriere de l’autre (en lui permettant d’accepter des mutations lointaines, en s’occupant de la famille et du quotidien).
Je ne veux pas jouer les oiseaux de mauvaise augure, mais le divorce ca n’arrive pas qu’aux autres, et se retrouver “a poil” a la quarantaine ou la cinquantaine, sans travail, sans un radis, obligee de prendre n’importe quel boulot mal paye et de bosser jusqu’a 70 ans ca ne doit pas etre le pied. Et compter sur la justice pour partager equitablement les biens, c’est un peu naif (surtout si les choses se passent mal et que l’autre, lui, a les moyens de payer des avocats sans compter)…
Arreter de bosser, c’est un choix qui doit se faire a deux, et qui doit assurer l’avenir des deux. Et si votre mari ne comprend pas, trouve que vous abusez, vous trouve venale ou chipote sur sa contribution financiere, un conseil : reprenez bien vite un boulot ;-)
Merci Cécile pour ce texte, et aussi Mah-Yu, Poupoupinette, emmanuelle h et toutes pour ces commentaires qui disent bien la multiplicité des points de vue et surtout l’importance de l’épanouissement personnel.
Comme tu le dis Cécile, ton statut actuel est subi, pas choisi. Je crois qu’être mère au foyer peut être formidable si c’est ce qu’on souhaite vraiment. Après, un tas de facteurs entrent en compte, du financier à la vie sociale et intellectuelle.
Après la naissance de ma fille, j’ai arrêté de travailler temporairement. Faute de place en crèche, je n’ai repris qu’à six mois. Un temps que finalement je suis ravie d’avoir passé avec elle, mais qui ne devait pas se prolonger beaucoup plus : je sentais la bulle (délicieuse, fusionnelle) se resserrer, l’étouffement menacer. Et puis financièrement il était temps de reprendre, mais c’est un autre sujet.
Entre-temps, comme il fallait organiser la suite, j’ai deux ou trois fois organisé une réunion de travail… à la maison.
J’ai un job prenant mais que j’aime, un peu “élastique” quant aux heures que j’y consacre, et où aussi je suis souvent absente le soir. À la reprise je redoutais tout cela. Et puis les aménagements se font. Et l’existence de mon enfant relativise bien des choses (trajets, hiérarchie crétine, comme disait très justement je ne sais plus qui ;-)) J’ai aussi posé des priorités, prises en compte par un chef compréhensif. Et ma fille a un papa très participatif.
Un des points essentiels – et sacrément difficile – est de trouver une garde. C’est peut-être ce à quoi tu dois t’atteler en priorité, Cécile. Ce temps dégagé pour toi te permettra ensuite de reconstruire une vie sociale, sinon professionnelle. Mais aussi de te faire plaisir sans scrupules, du moment que tu sais tes enfants pris en charge par des personnes de confiance.
Je te souhaite de trouver : un équilibre, une place en crèche ou garderie, une activité où tu te sentes t’épanouir.
Merci à nouveau Hélène pour cette tribune, ouverte à un sujet qui a priori pourtant ne te “concerne” pas.
Sage parole Mithra :-)
Et j’ajouterais : attention au temps partiel. Le mercredi, c’est vrai que ça aide bien pour l’organisation familiale, mais le mi-temps, il me semble que c’est le meilleur moyen de se coltiner toutes les corvées en dédouanant monsieur du gros des tâches ménagères.
Et en plus, je trouve ça dangereux de ne pas avoir un vrai salaire “entier” à soi particulièrement quand on a un petit salaire, toujours avec l’idée que du jour au lendemain…
@ Mithra : tu m’évites un long commentaire ;-))))
En effet, c’est à cette période de la vie qu’on épargne (je sais, ça fait un peu mamie, mais c’est vrai, et on est bien obligé d’y penser quand on a des enfants), mais c’est aussi à ce moment qu’on se construit des compétences professionnelles “bankables”, qui permettent par la suite de décrocher des boulots sinon mieux payés, du moins plus intéressants, et d’évoluer dans sa carrière ; il faut aussi y penser, parce que les enfants, ça grandit vite, et qu’à 35-40 ans, il est plus difficile de recommencer à zéro (même si bien sûr, certaines y arrivent très bien ;-)))
Hiii mmarie, c’était moi le je-sais-plus-qui :-) je suis flattée d’être citée :-)
On en revient toujours au même : la société dit “faites des enfants, c’est bon pour la France, restez les recordwomen de l’Europe” mais où sont les crèches ?? Des professionnel-le-s de l’éducation des tout-petits, des structures adaptées… C’est le minimum qu’on devrait garantir à chaque nouveau-né.
globulita: peut être que ce qui t’avantage dans tes expériences de bénévole c’est le fait de disposer de temps et d’énergie puisque si j’ai bien compris tu n’as pas d’enfants…?
..ce que je veux dire par là c’est que dans mon pays pour inscrire les enfants dans un crèche même à temps partiel, il faut justifier d’un emplois. Les crèches étant submergées on donne la priorité (et à juste raison) aux femmes qui travaillent: moi en tant que mère de famille aillant envie de me consacrer à une activité bénévole je dois justifier d’un contrat et d’un gain pour accéder à une place et à un temps pour mes enfants…je ne sais pas dans quel pays ru excerces en tant que travailleuse sociale, mais ici c’en est ainsi…donc le bénévolat, un tire un trait ou alors on est disposés à payer la crèche qui nous permet de donner de notre temps gratuitement…
@Coralie Marie: tu touches à une question essentielle, là!! Justement, quand on voit la bataille pour avoir une place en crèche, le prix des nounous etc… punaise!!! J’ai eu la chance (si si, j’en suis consciente) d’avoir eu une place pour ma grande, après une bataille qui a failli tourner en “scandale” à la Mairie de Paris, carrément, pour le 2è, on a “attaqué” tout de suite les grands noms… Et on a re-eu une place. Chance de chez la chance… Mais il ne faut jamais au grand jamais baisser les bras, si on a vraiment envie d’uneplace en crèche, parce que quoi que l’on nous dise à la Mairie: il y a des places!!!
@lila: ici, c’est théoriquement pareil… mais quand ils m’ont dit ça à la Mairie, que je leur ait dit que j’étais en “recherche d’emploi”, j’ai bien expliqué: dois-je refuser des entretiens parce que je ne peux pas me pointer avec ma fille? Et si je suis prise? je fais comment??? enfin bref, une “guerre psychologique” qui ne devrait pas exister, mais existe bien malheureusement… :-(
Eh bien, je te comprends, je ne peux rien dire d’autre même si courir de la nounou au métro c’est aussi assez fatiguant et lorsque tutravailles, tu réalises à quel point ça n’est pa si simple de coordonner vie familiale et professionnelle. En revanche, si tu trouves un travail tu seras de fait prioritaire pour la crèche. Quelle est ton intention? Tu as envie de chercher ou tu préfères attendre encore un peu? Si je puis me permettre, fixe toi unobjectif et ensuite profite pleinement de la situation pour l etemps que tu t’es donné.
…pour les même raisons que tu invoques nicole, je me suis permise de répondre à globulita: les choses vues depuis l’extérieur (sans vouloir offenser qui que ce soit…) paraissent si simples mais lorsqu’on se retrouve avec enfants et l’énorme plaisir que d’être mère et l’énoooorme plaisir que de s’imaginer être autre chose qu’une maman à la maison (avec tout tout tout ce que cela implique ) rien n’est aussi simple: donc d’envisager un bénévolat, me paraît moi en tant que maman totalement hors de question: d’autant plus que le but éventuel, et cela ne fait pas de mal étant donné ées frais….est aussi de gagner des sous tant qu’à faire….
…juste une question pour globulita: en tant que travailleuse dans le social, tu as djà rencontré une maman qui ne fait que de s’embêter et qui se demande comment occuper son temps libre pour se sentir un peu plus utile? moi, oui, j’en ai rencontrées mais elles ont un fric fous, une nounou qui les suit partout et franchement socialement nous ne fréquentons pas les mêmes bureaux….à bon entendeur…!!!
@ Lila: Quand j’ ai eu ma fille, Mon mari venait d’obtenir sa maitrise et n’avait pas encore d’emploi, moi j’étais en 3e année de fac, et on vivait avec deux bourses d’études, sans aide financière de nos parents respectifs, je peux te dire que les fins de mois étaient raides…
Ça ne m’a pas empêché de faire dans le bénévolat, et mon chéri aussi, qui a bossé un an dans une radio locale et comme journaliste sans gagner autre chose que la satisfaction de faire qqchose d’utile et enrichissant.
Moi mes années passées chez Greenpeace m’ont énormément appris, sur tout un tas de plans, mais côté porte-monnaie, nada.
Et sans vouloir polémiquer, je n’ai pas le sentiment d’être une exception.
@Nicole : je suis entièrement d’accord avec toi, des places dans les crèches de Paris, il y en a. maintenant, c’est sûr qu’il faut faire un peu de forcing, mais c’est ce que j’ai fait et mes copines aussi, et franchement ça marche (en revanche, ça peut être un peu long, enfin quelques mois)
on voit de tout dans les crèches, moi, quand je me suis retrouvée au chômage, alors que mon fils était déjà en crèche, on m’a menacé de le mettre dehors dans les 3 mois : ce qui n’est évidemment pas autorisé, ni stipulé dans le règlement (grâce à Dieu !!). moi, je vous le dis, les filles, il faut faire gaffe à ce qu’on nous dit…
Deilema, je suis dans la même situation que toi, et c’est vraiment de très loin ce que je trouve le plus injuste….(et j’en tire les mêmes conclusions que toi)
j’ai retrouvé MBDF, ouf!!!!
je ne peux qu’intervenir sur ce sujet épineux!
je suis choquée par l’un des commentaires: une femme intelligente se doit de travailler…
alors je ne pense pas être idiote, loin de là…. mais je suis obligée de travailler, ce qui ne m’épanouis pas du tout. Je n’aime pas mon job, je n’aime pas devoir supporter des collègues qui m’agacent, je n’aime pas travailler pour quelqu’un d’autre, c’est terriblement frustrant de ne pouvoir être son propre décisionnaire…
je rêve d’être à la maison, pour m’occuper de ma maison, de ma couture, de mes enfants, avoir le temps de faire des activités manuelles avec eux, d’aller à la bibliothèque, d’aller se promener, d’aller faire des emplettes saines et de cuisiner de bons petits plats…
je ne juge pas les femmes qui ne sentent pas épanouies à la maison, souvent je trouve juste dommage pour les enfants d’avoir des parents qui n’aiment pas le monde de l’enfance.
par contre juger les femmes intelligentes au dessus des tâches domestiques et du monde de l’enfance, je trouve que c’est insultant. le monde de l’enfance est un univers magique et riche de leçons. enfin, mon homme et moi, souvent, on a des discussions bien plus intéressantes avec notre pitchoune de 2 ans et demi qu’avec certains adultes….
savoir se laisser émerveiller par la vie de ces petits d’homme est très enrichissant… plus que les réunions sans fin qui n’aboutissent à rien ou que les discussions à la machine à café sur les dernières vacances sur quelle île éloignée… enfin, pour nous!
Comme dis plus haut : “si les humains n’étaient pas pétris de contradiction, ca se saurait :))”
Moi je bossais, je voulais des gamins et arrêter de bosser. J’ai eu la chance d’avoir mes deux merveilles, et j’ai pêté un cable !!!!!
Le boulot c’est par où ?????? Vite !!!! maman qui craque !!! Ecole, maison, courses, école, maison, courses, école, …… pfffffffffffffffffff
J’ai repris le taf et retrouvé l’équilibre au grand bonheur de tous, moi d’abord, mon homme ensuite, et les enfants, et bien ils se se font à tout et sont plutôt fiers de parler du boulot de môman !!!
Expat à la Réunion depuis 1 an (j’ai suivi mon zôm … encore !), et de nouveau appelé par le chant des sirènes de l’oisiveté, j’ai arêté de bosser !
1 an maintenant !!!!!!!!!!!! C’est par où le boulot ???? Vite Maman qui craque !!!!!!!!
Chère Cécile, moi aussi je te comprends sans hésitation!
En ce moment j’attends le premier, mais je suis déjà convaincue à 99.999% qu’après la naissance je dois recommencer à travailler et ce dès la fin du congé maternité, pour le bien-être de mon couple et de ma famille! Sinon j’habite en Suisse, et je suis en pleine recherche active de crèche / nounou pour le petit bout, et je peux te dire qu’ici les directrices de crèches ou les nounous me regardent avec effroi quand je leur dis que je veux reprendre à 100%! j’ai vraiment l’impression d’être une future maman indigne! C’est vrai qu’ici le système est assez flexible, beaucoup de mamans ne travaillent qu’à 80 ou 50%, moi je dis bravo si on peut se le permettre financièrement. Quand à moi j’ai négocié avec mon chef de travailler un jour par semaine à la maison, et pour l’instant il a l’air OK….
Alors je te souhaite bon courage pour la suite, j’espère que tu trouveras un système qui te permettra de reprendre une activité cette année et d’éviter ainsi de péter les plombs.
Je crois que tu fais référence à l’un de mes commentaires Marie.
Désolée que tu n’aimes pas ton job, je pense que c’est effectivement un vrai problème (perso j’attends une réponse pour un job que je ne suis pas sûre d’aimer et c’est un vrai questionnement). Mais que tu n’aimes pas ne pas être ta propre décisionnaire, je ne vois pas comment ça pourrait être le cas en ne gagnant pas ton propre argent, quoiqu’on en dise. Les mères de Dorothée et Deilema ne se sentent sûrement pas très “décisionnaires” à l’heure actuelle.
Je n’ai jamais dit que pour autant je ne trouvais pas intéressant l’éveil d’un enfant. Je crois simplement que ça n’implique pas de s’y consacrer entièrement. Je crois que beaucoup de femmes qui restent à la maison utilisent plus ce temps pour des activités ménagères que pour éveiller leur enfant. De toutes façons, je pense que la crèche devrait être obligatoire au titre de mini-école. Tous les parents et autres nounous n’ont pas les compétences pour apporter au mieux des apprentissages à un enfant.
J’aime la couture, la cuisine, les activités… Mais ça me semble franchement idéaliser la vie d’une mère au foyer, et même d’une mère tout court. Faire la bouffe tous les jours, tenir une maison propre, enchaîner les lessives, faire la queue à la poste/maire/caf… Oui, effectivement je trouve ça trop peu intéressant pour estimer que ça remplace un travail.
De toute façon, à mes yeux, il est impossible de transiger avec la notion d’indépendance financière, ce qui ne veut pas dire, je le répète, ne pas aimer et ne pas s’intéresser à ses enfants.
Je n’ai pas lu tous les commentaires…alors je vais peut être faire redondance.
4 enfants (1an, 5ans, 7ans, 9ans) et un travail à mi-temps qui me permet de rester à la maison pour les FAMEUX DEVOIRS des enfants!!!!! Figurez vous que nous avons quelques “petits” soucis à l’école avec un de mes fils…..et après consultations avec differents spécialistes: “vous couvez trop vos enfants, madame”…
Quelques mois plus tard, après avoir laissé beacoup plus d’autonomie à mes enfants: tout le monde va beacoup mieux (je me prends “moins la tête” pour eux, ils deviennenet “autonomes”, les résultats scolaires sont en nette augmentation…) et j’envisage de chercher du boulot à temps plein..Moralité: j’étais devenu l’esclave de mes enfants et ce n’était bon pour personne!!!!
Ceci dit je comprends que certaines maman aime rester à la maison..Moi ça ne m’allait pas
chez nous la priorité première est s’occuper de notre fille… la maison est en bordel, mais on joue avec elle parce que l’on aime ça.
le papa est homme à la maison à mi-temps. et oui parfois il se “plaint” du manque d’autonomie financière…. mais j’essaye de compenser comme je peux!
j’ai eu la chance d’être à mi-temps pendant 1 an et c’était vraiment le compromis idéal. indépendance financière et du temps à passer avec ma libellule (qui va à la crèche à mi-temps pour avoir un minimum de vie sociale, mais l’éveil, c’est pas à la crèche qu’elle l’a…. enfin si, elle apprend à faire des grimaces et à être odieuse, mais bon, c’est la vie en société!).
j’attends avec impatience l’année que je vais pouvoir passer à la maison. même si le 2eme trimestre sera très très serré côté budget. mais ce sera le printemps et l’occasion d’aller se promener et de faire tout un tas de découvertes!
J’attends mon premier bébé pour le mois d’octobre et ma plus grosse angoisse est de réussir à concilier mes différents rôles : femme, mère et bosseuse. En plus je te dis pas mais quand tu as un tempérament “hyperactif”, tu déjà du pal à envisager les 16 semaines de congés mater sereinement, alors se retrouver à 25 ans coincée à la maison à changer des couches : très peu pour moi.
Bref, tout ça pour dire que je vis la future arrivée de ce bébé comme un vrai challenge, à la fois sur le plan professionnel, amoureux et personnel (bien sûr)
Chère Cécile,
je n’aurais qu’un conseil à vous donner, foncez ! Il faut que vous repreniez votre activité…vous allez me trouver bien sûre de moi pour me permettre de vous donner des conseils…mais je sais de quoi il retourne et de quoi je parle.
J’ai 50 ans depuis qq jours. Il y a 26 ans j’avais un gentil boulot dans une clinique, j’étais à l’accueil, c’était sympa, je voyais du monde, j’avais des collègues, bref je communiquais et j’avais l’impression de me rendre utile. Puis mon fils s’est annoncé. Sur les avis et conseils de presque tout le monde à l’époque, et puis aussi parce que j’en avais envie, j’ai cessé de travailler pour pouvoir être avec ce petit bout tout le temps, pour le voir grandir, évoluer, j’étais heureuse, je passais quasi tout mon temps avec lui et son papa. Puis les choses suivant leur cours, son petit frère est arrivé, et là, rebelote, je vivais heureuse, comblée, aimée, choyée, etc…mais, oui il y a un mais…le contact avec l’extérieur me manquait terriblement. Reprendre mon boulot je n’y pensais pas, mais j’avais envie de voir la vie dehors, les gens, le monde quoi…alors j’ai pris un job de bibliothécaire à mi-temps dans une petite biblio de centre ville, c’était cool je pouvais amener les petits avec moi, je les casais dans le coin des livres pour enfants et je faisais mon travail en jetant un oeil, (c’est sans doute pour cette raison qu’ils aiment les livres aujourd’hui), et puis le travail de monsieur Mari l’a envoyé dans une autre ville, une belle promo…pour lui.
Moi j’ai dû abandonner la bibliothèque et suivre avec les petits. Puis les petits sont devenus grands, école, collège, lycée et prépas, et moi pendant toutes ces années j’ai galéré pour retrouver du travail, la société avait changé, le monde avait évolué, ils voulaient des jeunes, des qualifiés, bref le schéma habituel. J’ai bien retrouvé des bricoles de temps à autre, ou des associations où m’impliquer, mais du travail, un vrai travail, non et ce n’est pas faute d’avoir remué ciel et terre.
Alors voilà, je vous l’ai dit j’ai 50 ans depuis peu, mes fils sont adultes et travaillent à leur tour, monsieur leur père et moi avons divorcé il y a plein d’années, mais j’ai refait ma vie avec un chercheur, nous sommes heureux, les enfants vont bien, aujourd’hui je vis en Grande-Bretagne, toujours pour le travail de mon mari, résultat : toujours pas de boulot pour moi, des copines, de la gym, du shopping, tout çà oui, mais çà ne suffit pas.
Manque tellement de choses, avoir des collègues, son indépendance financière, meme si monsieur gagne très bien sa vie, se sentir utile a qq chose, tout ce qui fait la vie d’une femme de mon age. !Aujourd’hui on n’embauche plus ou presque plus des femmes de 50 ans, meme si elles ont de bonnes qualifications, de bons bagages, des solides notions informatiques, meme avec tout çà on a 50 ans et on n’est plus “rentable” pour les entreprises.
Je ne peux que vous conseiller de retravailler très vite, je vous comprends si bien, moi aussi j’ai deux beaux et grands enfants, bientot peut-etre des petits enfants, mais ils ont leur vie personnelle, le nid s’est vidé, alors foncez !
PS : je suis heureuse tout de meme bien sur ! Mon mari et moi avons une vie agréable et sympa, nous nous aimons et çà compte, mais lui a son job, moi…non. Dans ces cas-là, heureusement j’ai vraiment une soif de tout connaitre, et je ne désespère pas de trouver ici dans ce pays une toute petite place pour un petit job sympa !
Que toutes les femmes au foyer et mamans qui lisent ces commentaires me croient, j’ai adoré rester à la maison avec mes petits, c’était une vie agréable, cool, sans stress aucun, avec des horaires libres et tout et et tout…aujourd’hui encore quand je suis à la maison je m’y sens bien, je fais un tas de choses, et puis toujours les associations, les amies, les enfants et autres…heureusement. Mais le travail me manque…pour moi, c’est la suite qui a été difficile, si vous avez un travail que vous pouvez reprendre facilement alors pas de soucis, mais il y a des emplois que l’on perd pour toujours, çà c’est moins facile.
Petit détail Cécile, je suis du Finistère aussi ! Crozon…
Pour Hélène ; : je vous lis chaque jour, votre blog me passionne car je suis moi aussi passionnée de beauté, de fringues, de tout ce dont vous parlez, merci à vous, et puis c’est bien de donner la parole aux autres comme vous le faites !
Oui mais Coralie Marie, ces tâches ingrates dont tu parles, même en travaillant, on est bien obligé de ‘y passer non ?
Pour moi, mère au foyer c’est justement une autre organisation de vie, de faire aussi autre chose, mais avant tout avec ses enfants je pense, et assister à temps plein à leur éveil, c’est déjà une grande chose en elle-même, même si c’est entre 2 lessives, mais peut-être que je me fais des fausses idées moi aussi…
je suis pas sûre d’être bien claire…
Quand une femme travaille, peut-être que c’est plus facile d’organiser une vraie répatition des tâches dans le couple mais bon, faut quand même être réaliste, si je prends exemple sur mon couple, où nous travaillons tous les 2, (et où d’ailleurs j’ai des horaires un peu plus tardifs que les siens) bien que mon mari fasse beaucoup de taches ménagères (et parfois certaines quasi exclusivement), il y a des taches ingrates que seule moi je fais, parce qu’il faut bien que quelqu’uns les fassent… (nous n’avons pas encore les moyens de considérer nos vêtements comme des objets à usage unique et je suis encore loin d’atteindre la tolérance qu’il peut avoir devant le linge sale ;-) ).
C’est comme celles et ceux qui revendique un “salaire” parental, ce qui m’a toujours laissée interrogative.
Les femmes qui travaillent, elle entretiennent néanmoins leur foyer non, ? Ne faudrait-il pas, dans cette hypothèse, alors leur verser à elles un double salaire ?
En fait, je crois que l’épanouissement en tant que mère au foyer, ben c’est comme tous les épanouissements (prenons, au hasard, on en parlait il n’y a pas si longtemps, le célibat) : c’est vraiment total et vrai que dans un cadre d’un choix non ? on y revient toujours.
@ Cissou: je suis parfaitement d’accord avec toi!
(ceci-dit j’ai aussi la chance d’avoir un homme qui fait la plupart des tâches domestiques…..).
et après plusieurs années dans le rôle de “soutient de famille” et bien moi aussi je rêve de pouvoir me reposer et d’avoir un rôle un peu important pécuniairement parlant dans ma famille.
envisager le rôle du mari travaillant et ayant une vie sociale épanouie ect… c’est aussi idéaliser son rôle… en connaissance de cause!
@ Marie :
“je ne juge pas les femmes qui ne sentent pas épanouies à la maison, souvent je trouve juste dommage pour les enfants d’avoir des parents qui n’aiment pas le monde de l’enfance.”
J’espère que mes enfants ne trouve pas dommage de m’avoir pour maman ;-)))
Ce n’est pas que je n’aime pas le monde de l’enfznce, mais je ne veux pas (et je ne supporte pas non plus d’ailleurs) que ma vie se résume à ce monde de l’enfance.
Parce que je ne suis pas qu’une maman. Je suis une femme avec ses désirs, ses rêves et ses projets.
Et même si mes enfants en font bien évidemment partie, ils n’occupent pas toute la place.
@ Cissou :”Les femmes qui travaillent, elle entretiennent néanmoins leur foyer non ?”
Oui, mais soyons clairs, en ce qui me concerne, ce n’est pas la priorité : mes enfants et mon mec savent se servir de la machine à laver, et étendre le linge, personne ne repasse, on tire un peu sur les fringues et basta, chacun change ses draps, tout le monde fait les courses en fonction des besoins (c’est aussi pour ça qu’on habite dans un centre-ville), et je passe plus de temps sur le blog d’Hélène qu’au bout de l’aspirateur. ;-))))
Les trois périodes où je n’ai pas travaillé (3 congés mater), j’avais fini par faire une priorité de la transparence de mes carreaux : plus jamais çà !!!!
Attention, je ne fustige évidemment personne, j’apporte juste ma pierre à l’édifice. Chacune fait bien comme elle le sent, mais comme Cécile a l’air de vivre péniblement sa situation, je me dis que c’est peut-être la multiplicité des expériences qui peut lui permettre d’y voir plus clair.
On est obligé-e-s d’y passer, oui, mais comme le disait quelqu’un plus haut, quand on ne travaille pas, on a tendance à y accorder plus de temps. Et puis même si c’est idéaliste, quand les deux parents, alors les deux sont censés participer aux tâches, je sais que dans la réalité, on en est loin mais bon… Et puis quitte à les faire, autant se dire qu’on a fait autre chose de la journée !
Pour l’éveil, ma mère travaillait (avec des horaires fixes et en habitant la ville où elle bossait, ça aide) et je n’ai jamais eu le sentiment qu’elle passait à côté de mon éveil, au contraire !! Je ne sais pas comment l’expliquer, mais elle m’a vue grandir et travailler ne l’a jamais empêchée de suivre au jour le jour ma scolarité, ma nourriture etc :-)
C’est pour ça que le salaire parental, non, tous les parents élèvent leurs enfants. Je suis d’accord avec toi.
Et le choix… Oui bien sûr, mais ça me semble juste bien trop naïf de renoncer à son indépendance financière.
@ Cécile de Brest: ma fille n’est pas mon seul centre d’intérêt! je reste néanmoins une jeune femme coquette et qui s’intéresse à pas mal de choses. il est vrai que ça prend du temps un enfant. mais ma mère (qui était elle une femme au foyer super épanouie et pour qui la reprise du travail a été un vrai drame à l’époque) m’a toujours bien rappelé que ce n’est que pour un temps. les enfants grandissent vite… très vite…. bientôt ils n’auront plus besoin de toi, alors autant savourer tant que l’on peut ces moments uniques!!!!
enfin, c’est le conseil que j’essaye de donner aux mamans qui n’aiment pas ce rôle de maman à la maison. un jour, les enfants seront grands et on se dira que l’on est passé à côté de tellement de choses si belles…. si douces…. si uniques!
chaque chose en son temps, on ne peut pas tout faire en même temps!!!
se rendre compte du rôle que joue ces moments de partage dans la vie du futur adulte que nous aidons à construire… pour sa confiance en lui, pour sa sérénité…
@ Marie : c’est vrai que tous ces moments passent très vite, j’en ai conscience.
Mais le problème c’est que je ne vis pas très bien cette situation parce que je ne l’ai pas choisie.
J’ai quitté ma région (ça encore, ce n’est pas trop le problème), ma famille, mes amis, mon travail, pour une région qui ne me plaît pas trop, pour une ville qui est jolie mais toute petite.
C’est le lot des femmes de militaire, mais ce n’est pas facile à vivre pour autant, même si l’on sait que ça fait partie de notre lot!
@ Marylène : merci pour tous ces conseils ! Ahhh, la presqu’île !!
@ porteverte : c’est vrai, c’est pour connaître l’avis et les expériences des autres que j’ai demandé à Hélène de publier mon billet. La lecture de vos commentaires va sans doute m’aider à prendre une décision…
@lila (commentaires 79, 80, 84 et 85): je n’ai jamais dit que les choses étaient simples, qui plus est avec des enfants. J’ai parlé de mes activités bénévoles comme exemples et idées mais effectivement étant nullipare et travaillant à temps partiel, j’ai tout à fait le temps et l’énergie de m’investir dans le milieu associatif. Je sais très bien que les places en garderie sont rares mais les activités bénévoles sont souvent le soir et le week-end et si papa il y a, ou grand-maman ou amie, etc. prêts à donner un coup de main pendant que la maman fait des activités pour elle, tant mieux. Mais je sais que ce n’est pas toujours le cas.
Après, en tant que travailleuse sociale, je n’ai effectivement jamais rencontré de mères au foyer qui avaient beaucoup de temps. Entre l’école, les activités extra-scolaires des enfants, les rdvs chez le pédiatre, etc, elles doivent gérer leur agenda comme des ministres.
Le congé parental n’existe pas ici, juste un congé maternité de 4 mois mis en place récemment (oui, on est très arriérés du point du vue de la politique familiale). Ce que j’ai observé, dans le cadre de mon travail, c’est que les femmes qui ont arrêté de travailler pour élever leurs enfants sont très désavantagées par rapport au marché du travail. Je m’explique: on n’est jamais à l’abri d’un coup dur de l’existence, divorce, décès, etc. Et j’ai vu des mères de famille se retrouver sans ressource financière et galérer pour retrouver un emploi. C’est injuste mais les trous dans le CV sont très mal vus par les employeurs, même si je considère qu’élever ses enfants à plein temps est un choix tout à respectable et compréhensible.
Donc, c’est vrai qu’en tant que professionnelle, je conseille souvent aux femmes de ne pas arrêter de travailler, quite à avoir un petit temps partiel, dans le but de ne pas se disqualifier vis à vis du marché du travail. C’est un conseil d’ordre économique.
@ cécile de brest: je suis bien consciente qu’une vie loin de ses proches etc est difficile. je suis dans ce cas-là. Femme de Barman, je suis seule tous les soirs à la maison. coinçée à ne pas pouvoir sortir parce que pas vraiment de baby-sitter gratuite sous la main. je m’éclate dans mes activités manuelles et ma vie de blogueuses. on est une petite communauté sympa de blogueuses créatives, l’ambiance est chouette, dès que nous en avons l’occasion nous essayons de nous voir, ça tombe, je bouge pas mal, donc j’ai des occasions régulières….
j’ai une activité professionnelle à temps plein. je travaille “en autonomie” comme on dit, donc seule toute la journée dans un grand bureau sans vraiment voir quelqu’un de la journée. je ne vois personne le soir……….. rien à envier à une mère de famille qui a l’occasion de prendre l’air la journée! je rêve de couture à longueur de journée et dès l’homme partie et la petite couchée, je m’attaque à mes projets…. jusqu’à pas d’heures!!!!!! heureusement, j’ai mes copines de blog!
Je survole les commentaires et lis plein de réflexions intéressantes.
Pour ma part, j’ai 2 enfants (5 ans et 2 et ½) et travaille à plein de temps (ainsi que mon mari).
Je n’échangerais pas ma place pour un congé parental et ce pour plusieurs raisons :
– la première, je m’éclate dans mon job et je n’ai pas envie de renoncer à ça
– je ne me sens pas femme d’intérieur du tout, tenir une maison cela ne me passionne carrément pas, à part la cuisine. Vous me direz qui aime faire le ménage, le rangement, certes pas grand-monde, mais a plupart de gens ont, au moins, la satisfaction du résultat (tout bien rangé, propre etc.) j’avoue que j’en suis à peine là (le maniaque de la maison ce n’est pas moi. . ) l’expérience des copines m’a montré que souvent quand la femme reste à la maison la répartition des taches ménagères se déséquilibre..(de fait, moins de sous pour éventuellement prendre quelqu’un soit pour garder les enfants, soit pour faire el ménage etc.)
Je me retrouve dans ce que dit Princesse Strudel : le plus plaisant c’est l’éveil, les emmener au marché, au zoo, la première séance dans un cinéma, faire un gâteau avec eux etc., ça j’adore vraiment et si j’ai adoré m’occuper de mes nourrissons, il faut bien reconnaître que la toute-petite enfance est moins stimulante que les années suivantes et je comprends que les journées puissent paraître longues. Et même bossant j’arrive à faire cces activités avec eux,, je m’organise et j’ai défini mas priorités ?
Et moi qui avais bien envie d’un troisième, eh bien maintenant qu’on fait pleins trucs avec les enfants (spectacles, sorties etc.) J’ai moins envie de me coltiner un tout-petit.
Ben euh… reprends une activité professionelle !
Je veux pas être cassante mais ce que tu dis me paraît tellement évident que je vois pas trop où est le dilemme – non, la maternité ne fait pas tout, non, quitter son boulot parce qu’on y est forcé n’est pas une joie de chaque instant, et oui, on peut retrouver du boulot si on en ressent le besoin. Je saisis pas trop le débat, là…
@ Diripouf : je ne ressens pas ce que tu dis comme cassant, ne t’inquiète pas !
Le problème qui se pose c’est que je ne me vois pas (et je pense même que c’est impossible) reprendre une activité salariée étant donné que je suis dans cette région pour seulement encore un an.
Le temps que je fasse les démarches pour trouver une nounou, que j’envoie lettres et CV et tout le toutim, je serai en train de déménager.
C’est pour ça que je ressens ma situation comme subie : je ne travaille pas mais j’ai l’impression que je n’ai pas le choix !
Certes, j’aurais dû m’en préoccuper quand nous sommes arrivés ici, mais notre fils avait 15 jours quand nous avons déménagé et j’ai laissé les choses aller. Surtout que nous ne devions pas rester aussi longtemps ici…
Mais cela est une autre histoire…
alors, dis-toi que c’est juste pour un an, que c’est l’occasion rêvée pour entreprendre des choses que tu aimerais faire! pour t’investir dans des actions qui t’intéresse, pour organiser des choses avec les enfants des autres mamans, pour créer des contacts etc….
se morfondre à la maison ne fait rien avancer!
comme je te l’ai dis au dessus, tu as la chance d’être seule à la maison en journée, plus facile pour faire des choses que le soir comme moi!!!!!!!
il y a sûrement d’autres mamans dans ton cas à l’école de ton numéro 1, et les autres femmes de militaires, sont-elles toutes inintéressantes?
c’est peut-être l’occasion pour commander des cours par correspondance pour apprendre un nouveau truc (une nouvelle langue? un sujet qui passionne?) ou pour s’inscrire à un cours de peinture ou de musique???
@ Marie : non, je ne suis pas seule à la maison en journée.
Ma fille ne va à l’école que le matin (elle est en petite section et l’après-midi, à l’école, c’est sieste, qu’elle ne fait plus depuis longtemps) et mon fils ne va à la garderie qu’une fois par semaine.
Donc, non, je ne suis jamais seule !
Par contre, je viens de faire une recherche sur internet et il semblerait qu’il y ait une association pour l’alphabétisation dans ma ville, je vais les contacter.
Quant aux autres femmes de militaires, ce sont des femmes de militaires de l’armée de terre. Je ne suis pas sectaire, mais c’est un corps d’armée où l’on reste beaucoup plus longtemps dans un poste que pour la marine (où est mon mari).
Du coup, elles sont déjà en groupe, se connaissent et je ne me vois pas débarquer en disant “salut ! j’eux être votre copine!!”
Mais comme me dit mon mari, si tu ne vas pas vers les autres, ce ne sont pas eux qui vont venir te chercher.
Je suis mariée avec un grand sage ;-))))))))
@ Cécile: je viens de percuter un truc, si tu déménages dans un an, tu n’as pas peur que le temps de te réinstaller, tu retardes d’autant ton retour sur le marché du travail? Et selon où tu vas atterrir, tu vas juste transposer la même problématique ailleurs?
A moins que ton fils n’aille à l’école à ce moment et qu’il n’y ait plus de problème de garde? (ça se sent là que je ne maitrise pas du tout la problématique garde??)
D’un autre côté, un “vrai” travail maintenant te permettrait de payer une nounou, non? Parce que de mon point de vue, entre ma santé mentale et me serrer la ceinture, je préfèrerai largement la deuxième solution. (Je ne dis pas que c’est LA solution!)
Et pour finir, puisque tu subis ta situation et qu’il y a des solutions, ce qui n’est pas toujours le cas à tous les problèmes, faut y remédier non?
(Si tu veux, je peux t’envoyer mes LM et CV type que je bidouille à chaque fois en fait :-).
Sinon, toi tu sais que tu pars dans un an, pas ton éventuel recruteur. Peut être pas le peine de le lui dire lors d’un entretien…)
(ouf en mettant atterrir, je me suis dis, s’il fait partie de l’armée de l’air ça va faire bizarre… Vive les marins!)
@ cagaroule : oui, effectivement, quand nous quitterons la région, mon fils ira à l’école, donc plus de problème de garde !
Si je me décide à chercher quelque chose, je te ferai signe, merci de ta proposition pour les lettres de motiv et les CV !
Et ce ne sont pas les CDD qui manquent !
Tu ne veux pas démissionner, mais est-ce que c’est pour pouvoir retourner à ton ancien job ou est-ce juste pour le congé parental ?
@ Coralie Marie : ben, c’est parce que j’espère que nous retournerons en Bretagne et donc parce que j’espère retrouver mon poste…
ton mari est au moins aussi sage que le mien!!!!
et je crois qu’un commentaire plus haut était pertinent: apprendre à faire les choses avec les enfants, et non sans!!!
(la notre fait des siestes de 3h l’après-midi…. et son papa ne peut rien faire de leurs après-midi…)
Ah oui, ce serait un peu dommage de démissionner du coup.
Crée-toi un blog :-)
@Marie : Même s’il est agréable d’apprendre à faire des choses avec des enfants, finalement bien souvent, ce sont eux qui n’ont pas la patience de les faire.
je m’en rends compte avec mon aîné, (qui a 5 ans et demi), cela fait très peu de temps, qu’il réussit à avoir des activités de plus d’une demie heure. Ils sont vite lassés et tout doit aller vite.
Je comprends fort bien Cécile, étant passée par là également.
Cécile de Brest, ton témoignage est fort intéressant, et cette contradiction qu’on y lit ne me paraît ni coupable ni insoluble. J’ai l’impression de te comprendre (alors que nous ne sommes
pas du tout dans la même situation), ce n’est pas si simple ni si facile dans tous les sens du terme que de passer à l’acte, même quand on éprouve une profonde insatisfaction.
Cela dit ça me fait de la peine de t’imaginer, avec cette sensation d’étiolement… ça me fait de la peine aussi tant de femmes l’éprouvent…
Mais ce n’est évidemment pas une fatalité, je suis sûre que tu reprendras bientôt une activité et que le cycle de l’épanouissement reviendra.
En attendant, ça peut sembler un conseil à la noix (et désolée d’ailleurs car je n’ai pas à te conseiller, c’est juste une idée), mais tu peux essayer de profiter des joies de la période présente, sachant qu’elle ne durera pas. Tu sais que tu n’en es pas prisonnière à vie, elle n’est que passagère. Donc essaie de ne penser ni au passé (quand tu travaillais) ni à l’avenir (quand tu retravailleras), mais d’apprécier ce que t’offre le présent, en des termes que tu es bien plus à même que moi d’identifier :) Peut-être plus tard regretteras-tu certains aspects de cette parenthèse, qui sait?
Et il y a d’autres moyens de mettre son temps à profit pour son âme et son cerveau que le travail : une activité bénévole (où tes compétences seraient très appréciées, l’alphabétisation par exemple), créatrice, ou bien la découverte d’un univers, d’une discipline qui te sont complètement inconnus… Déjà que tu sembles t’éclater en cuisine c’est un pas (j’adore ça aussi ;), il est possible je crois de mettre de l’esprit et de la beauté en toutes choses, même (surtout) les plus simples.
Bref, bon courage, en tout cas je te fais plein de bisous et te souhaite de trouver le quotidien qui te convient!
@Nicole: Merci, j’ai moins l’impression d’être une mutante.
@Leolu: La perte de côté social (rdv et déj contre sédentarité) c’est ce qui me fait peur par rapport à mon nouveau job plus que la réduction de salaire. Enfin, on verra…..
Charlotte F. (21) sois la bienvenue !
Anne (22) bienvenue à toi ;-) Peux-tu modifier ton pseudo de façon à ce que je ne te confonde pas avec les (nombreuses) Anne déjà présentes ? Merci ,;-)
@ Sissounne : moi, je me dis, je cours déjà tellement, le matin + soir que j’aspire à rester tranquille la journée, et je m’y fais, enfin, j’essaie ;)
Mah-Yu (39 et 50) une fois de plus je suis impressionnée par la sagesse de tes commentaires.
une autre cécile (54) sois la bienvenue ! Perso je ne te trouve pas du tout horrible, je te trouve hyper normale, mais il est entendu que mon avis sur la question est tès particlier puisque j’ai choisi depuis toujours de ne pas avoir d’enfants ;-)
Deilema (62) tu fais bien de rappeler que la partie financière ne dois pas être laissée de côté, c’est extrêmement important !
@ lixuan : merci beaucoup pour ton commentaire, il me touche énormément !
@ toutes : merci pour vos coomentaires également. Parfois, on n’ose pas se lancer dans quelque chose, il faut simplement se l’entendre dire pour y croire.
Vos réactions m’ont fait beaucoup de bien et je vais certainement contacter une association d’alphabétisation à côté de chez moi (je ne savais même pas qu’elle existait, merci MBDF de m’avoir fait chercher !!) et voir s’ils ont besoin de mes services.
Malheureusement je n’ai pas le temps de lire tous les commentaires, mais pensant comme Cécile de Brest, j’ai eu la chance de me poser et de réorganiser ma vie. J’ai décidé de prendre une année sabatique pour profiter de mon premier (j’étais au chômage car juste avant nous avions du déménager pour cause de mut de l’homme). J’ai donc profité de cette année à fond pour m’occuper un max de moi et de mes loisirs de feignasse (sieste, lecture, balade…), pas question de faire plus de ménage sous prétexte que j’étais au foyer, non mais dit !!
Bref, j’en ai profité pour rejoindre mon père dans son travaille et créer ma cave à vin. C’est au rez de chaussé de mon appart, je n’ai jamais eu besoin de faire garder mes monstres. En attendant l’école ils sont avec moi, je les voit grandir, évoluer, je peux m’occuper d’eux. Et même je les vois tellement que je suis top ravie quand ils partent en week end ou en vacances avec mes parents. Et en plus je suis au milieu de mes bouteilles…Le pied.
Tout ça pour dire, que je te comprend, j’aurais aussi l’impression d’avoir le cerveau qui s’encroute. Femme au foyer ça peut être cool, mais si t’as plein de pépette pour faire un max de choses.
Mithra (73) ton commentaire est de super bon conseil, et plein de bon sens !
mmarie (75) ça ne me concerne pas, mais ça m’intéresse ;-)
sucrette (89) bienvenue à toi ;-)
Marylène (95) sois la bienvenue ! (on peut se tutoyer ? ;-)
Quand je lis ton billet : on dirait moi … au ski !!!! au ski avec mes enfants pendant 15 jours : j’ai l’impression de dépérir , je ne sers plus qu’à porter des skis, payer des forfaits , aller à la laverie, faire la popote, je ne parle à personne, connait à peine les gens … bonjour/ aurevoir :(
J’ai plus l’impression d’un vide du au déracinement qu’à celui d’aimer travailler .
Mais dans la ville où je vis , je ne bosse pas et je m’éclat vraiment tous les jours !! je fais des séminaires, je suis des cours, je déjeune avec mes copines, j’organise des diners, je vais au ciné, je vois toutes les expos, je fais le cathé, j’organise des évènements : je n’ai pas l’impression de rater quelque chose : au contraire ! quand je vois mon mari rentrer complètement crevé du boulot, je mesure ma chance d’avoir de l’énergie pour faire autre chose … sans compter leur chance d’avoir une mère qui a la pêche pour te faire réciter tes leçons à 7 heure du mat’ puisqu’après si je veux je me recouche !
Enfin, je vois autour de moi plein de quadra et quinqua se faire virer, pousser hors de leur boulot alors qu’ils y ont consacré leur vie ! Le concept “bosse à 30 ans pour faire ton trou, car à 40 ce sera trop tard ” , est je pense une phrase du passé, maintenant les trous ne sont plus des garanties, les prud’hommes fleurissent … et les belles années ne peuvent être compensées !
Cissou (96) c’est super intéressant ce que tu dis à propos du salaire parental et des femmes qui travaillent !
…globulita: c’est surtout d’un point de vue économique que je pense que le bénévolat n’est pas toujours envisageable…baby sitting, ou encore confier ses enfants à quelqu’un de bienveillant et disponible ( 4a arrive souvent mais ce n’est pas facile d’y compter sur le long terme…parfois on aime encore mieux se débrouiller sans, plutôt que d’avoir l’impression de trop en demander…) ne peit pas être la base sur laquelle j’ai envie de faire reposer mon avenir de mère au foyer…bon bref on ne va pas disserter la dessus…juste ce dernier mot pour dire que la réalité par moment dépasse ce qui est appréciable de puis l’extérier, combien même cela soit eprint de bonne volontée
Bon courage Cécile! Et tiens nous au courant!
On était plein à poster en même temps… :-)
je voulais juste rajouter un truc, car la question s’est posée en ce qui me concerne: j’ai attendu d’avoir une place en crèche pour reprendre le boulot… J’explique: mon mari étant à la maison et moi au chomedu depuis le tout début de ma 1ère grossesse, on n’était pas imposable, donc tout en bas du tableau tarifaire de la crèche. A cette période, on aurait dû payer dans les 50 euros par mois. Là, ça valait le coup de prendre la crèche et rebosser…
Si on n’avait pas eu une place, je suis persuadée que je n’aurais pas repris, car je n’aurais pas bossé pour MOI et MA famille, mais pour payer les 1000 euros minimum pour une nounou!!! Et c’était hors de question que 80% de mon salaire passe directement dans les poches de la nounou. Je ne dis pas qu’elles ne méritent pas, hein, je sais que c’est un grave boulot, mais du coup, pour garder 200 euros à la fin du mois, autant que ce soit moi ui la garde, ma fille! Je pensais sincèrement comme ça, et heureusement qu’on a eu une place en crèche!! à 50 euros/mois pendant toute la pariode “créchiale” de ma fille! Bah oui, comme on a qu’un salaire (mon mari étant inttermitent), la tranche imposable est toute en bas!!!
Autant que ça profite un peu, non mais!
Cécile, je te souhaite sincèrement de trouver un équilibre qui te convienne à toi!
20h/25h de boulot pas semaine, c’est pas énorme, mais tu peux trouver un truc à 5h par jour et pas trop “stressant”… En plus, si tu es toujours en congé parental, tu peux garder une partir de tes allocations CAF pour congé parental à temps partiel choisi!!!
Comme je te comprends, Cécile ! bien sûr qu’un petit enfant, c’est adorable et même passionnant, mais ça ne suffit pas . D’autant plus qu’un jour, il s’envolera du nid, et si tu n’as pas d’ autres centres d’intérêt , tu risques de te sentir bien désoeuvrée .
Je suis bien d’accord avec Mithra et Porteverte quant au fait d’exercer une activité rémunérée : le bénévolat , d’accord, c’est très sympa, mais ça ne remplace pas un vrai job et ne devrait être pour toi qu’une solution provisoire ; de plus,, même si tu pars dans un an, tu n’es pas obligée de le crier sur les toits lors de ton entretien d’embauche . Avec le régime amaigrissant draconien auquel sont soumises les retraites, plus tu auras d’annuités et mieux cela vaudra, crois-moi …
Et tu m’as l’air d’une fille adorable, je suis sûre que les autres femmes de militaires ne demanderont qu’à t’accueillir si tu fais le premier pas . En plus, tu pourras lancer le Kaki Dior dans toute la garnison ;-)
Ah oui, le kaki Dior serait tellement joli avec une veste de treillis militaire ;-))
A mon avis, une maman épanouie est le meilleur atout pour des enfants. Tout à fait d’accord.
Est-ce que je peux dire un truc qui m’énerve ? Gentiment hein, j’agresse personne ;-) Mais comme ça fait pas mal de commentaires qui reprennent la même idée, j’ai besoin de réagir.
On dit toujours qu’une mère doit être épanopuie, ne serait-ce que parce que c’est bon pour les enfants.
Mais pourquoi est-ce qu’elle ne peut pas être épanouie juste pour elle-même ?
Pourquoi est-ce qu’il faut l'”excuse” du bien être de sess petits, pour qu’elle ait le droit d’être épanouie ?
“Désœuvrée”, “étiolée”, quelques mots qui parsèment les commentaires… et qui décrivent ma propre maman. “Au foyer” depuis que mon frère ainé est né (vous noterez la figure de style :), elle l’est encore alors que ma dernière petite sœur s’apprête à voler de ses propres ailes. A elle qui nous a consacré la moitié se sa vie, que lui reste-t-il à présent ? Puisque son identité était d’être notre maman, que peut-elle être maintenant que nous sommes grands ? Bien sûr, elle a toujours été là ; j’ai rarement connu garderie, cantine ou devoirs bâclés… Pourtant, il me reste une petite pointe d’amertume, la sensation d’être responsable de son étiolement d’aujourd’hui. Elle m’aura au moins, indirectement, insufflé la conviction qu’il me sera nécessaire d’être quelqu’un en dehors du foyer pour pouvoir être pleinement moi. Je pense te comprendre, Cécile… merci pour ce texte, et courage.
Le kaki dior dans l’armé de terre, ça semble tellement logique.
Et le bleu ardoise dans la marine. Le must.
Quant au rouge putesque : pour les femmes de pompiers ?
Je te souhaite de résoudre ce cas de conscience. Des fois faut arrêter de se poser 12 000 questions. Juste se poser LA vraie question : as-tu envie de bosser ? Si oui, peu importe que ça dure 1 an ou 1 mois. Certes c’est compliqué de trouver à garder les enfants, mais quand on a vraiment l’envie profonde d’un truc, on a l’énergie de déplacer des montagnes… La question est : quelle est ton besoin ? Bosser pour te créer un réseau social ? Bosser pour avoir le sentiment de faire autre chose que les enfants ? Bosser pour te prémunir d’un “accident” de la vie dans ton couple ? Bosser pour gagner des sous ?
@ Turquoise : merci ! Ton commentaire m’a fait rire, le coup du kaki dans la garnison, c’est génial !
@ Hélène : comment ??? Mais je croyais que ça faisait sous-préfète d’assortir ses vêtements et son maquillage… Entre les militaires et les sous-préfets, nous voilà bien barrées ;-)))))
@ Fanchette : j’ai le kaki et le bleu, manque plus que le rouge et je suis au top !
C’est vrai qu’il faut se poser la bonne question mais aussi arrêter de se torturer et foncer, parfois ça fait du bien. Et ça évite de se prendre la tête pour rien.
@ Fleur de Maïs : oui, c’est tout à fait ce que tu dis : être quelqu’un en dehors du foyer pour pouvoir être pleinement moi.
Bien d’accord avec toi, Hélène ! vouloir être épanouie parce que c’est bon pour les enfants, c’est totalement absurde et anti-épanouissement au possible, avec ce côté “devoir” … Ca me fait penser à un père d’élève à qui je disais que son ado était très sérieux, mais qu’à l’oral il manquait un peu de confiance en lui … et qui s’est dressé de toute son imposante masse au-dessus du gamin en lui criant dans le nez “mais pourquoi tu n’as pas plus confiance en toi, hein ? hein ?!!!”…
Pas mal ton histoire Turqoise ;-)
Ahhh Cécile, tu as raison, me voici atteinte du syndrome de la sous-préfète, horreur !! ;-)))
Fanchette ta vision du maquillage dans l’armée me met en joie !;-))
Grandiose ton exemple Turquoise :-))))
Fleur de Maïs je suis complètement d’accord avec toi…ma mère se définit encore comme “mère au foyer” (allô? la dernière de ses filles est déjà maman, et les deux dernières se marient cette année) et achète encore des bouquins sur comment éduquer ses enfants par rapport aux problèmes qu’elle rencontre avec nous !?!?
Je crois qu’elle considère que le métier de mère est un métier à vie….y compris dans le rôle éducateur…(alors que paradoxalement, il y a eu peu d’éducation avant, vu qu’elle était très prise par ses activités….genre après mon départ de la maison, mes soeurs dînaient seules tous les soirs)
Ce qui est désolant, c’est que c’est elle qui est malheureuse aujourd’hui, parce que seule évidemment. Qu’elle ne peut pas renoncer à une grande maison trop lourde pour elle parce qu’elle a soi-disant besoin de beaucoup de place pour nous accueillir avec nos futurs enfants…mais le paradoxe, c’est qu’on respirerait mieux si elle nous donnait moins de place.
J’ai tendance à considérer que les parents qui s’investissent trop dans leur rôle parental se servent parfois de ce prétexte pour essayer de “fidéliser” leurs enfants à vie, j’ai des exemples flagrants autour de moi (des grands-parents qui ont cessé TOUTE vie amicale et sociale pour se dévouer à leurs enfants). C’est souvent inconscient, n’empêche que je trouve ça hyper morbide; le premier rôle de l’éducation c’est d’apprendre à ses enfants l’autonomie, pour en faire des adultes qui tiennent debout, ce n’est pas de l’assistanat.
Cécile pardon pour ces disgressions, ces réflexions un peu fouillis sur le sujet….je pense que t’investir dans une assoce/mi-temps est aussi un moyen de ne pas vider ton CV de sa substance (par le biais de son travail associatif, ma mère a été harcelée par les chasseurs de tête…bon c’est vrai aussi que c’est une tronche même si dans sa vie perso elle n’a rien compris). D’autant plus qu’en expliquant effectivement pourquoi tu ne pouvais pas forcément bosser “pour de vrai” (enfants en bas âge, déménagements fréquents et un peu aléatoires), il faudrait que les gens soient vraiment de mauvaise foi pour ne pas comprendre :-)
J’espère vraiment que tu vas trouver un truc qui te botte :-)))
@Hélène (?34): peut-être est-ce parce que souvent, cet argument est adressé à des femmes qui disent assumer de faire passer l’intérêt de leur enfant avant le leur. Alors, pour leur “vendre” l’épanouissement personnel, on leur fait miroiter les bénéfices secondaires sur leurs enfants, en quelque sorte.
J’ai toujours pensé qu’être épanouie dans ma vie personnelle était une responsabilité envers moi-même, mais je dois avouer que quand j’ai flirté avec la dépression sévère l’an dernier, que j’étais prête à réellement baisser les bras devant une situation (rien à voir avec le sujet, donc je ne m’étends pas) que je ne maîtrisais pas, que (j’ai un peu honte de me l’avouer), j’avais même ENVIE de me laisser tomber…. ce qui m’a retenue, ce n’est pas ma fierté de femme, pas le soutien de ma famille ou de mes amis, pas l’amour inconditionnel de mon homme, mais bel et bien le refus d’infliger ça à mes gosses. Si je me suis sortie de l’ornière, c’est peut-être “pour le bien de mes enfants”, mais si “le bien de mes enfants” était resté si important, n’est ce pas avant tout que je refusais une certaine image de moi-même, incapable d’assumer des responsabilités qui me paraissaient, à moi, essentiel?
Je comprends donc la force de l’argument, puisqu’en quelque sorte, la fin justifie les moyens. S’épanouir en tant que femme, même si on est motivée avant tout par le bien-être de sa descendance, ça reste un épanouissement, et une femme qui s’épanouit découvre par elle-même, en général, que c’est avant tout pour elle-même qu’elle s’est finalement bougé les fesses.
Je ne sais pas si je suis claire… Je pense qu’à force de dissocier, pour parler des différents aspects de notre vie, la femme, la compagne, la mère, la travailleuse, l’amante (etc) on perd parfois de vue que c’est quand même, au final, le même “moi”. Si la mère n’est pas heureuse et rassurée, la femme n’ira pas loin. (enfin, ça, c’est pour celles qui ont des enfants, oeuf corse)
Ouala
(je fais semblant de ne pas avoir vu ta remarque sur mes commentaires précedents, d’accord ? ;-) sinon je vais rougir et ça me va pas au teint)
@ Dorothée : les digressions aussi sont intéressantes !
Et je connais aussi des personnes qui couvent leurs enfant qui ont atteint depuis très longtemps l’âge adulte, mais c’est avec une arrière-pensée : assurer un toit pour leurs vieux jours.
Je suis tout à fait d’accord avec ce que tu dis, le rôle de parents c’est d’aider son enfant à atteindre l’autonomie.
@ Mah-Yu :oui, au niveau de la question de l’épanouissement, tu as tout à fait exprimé ma pensée.
Me revient en tête un épisode avec mon aînée qui n’avait pas encore trois ans, ça doit faire environ 1 an. Elle voyait bien que ce jour-là je n’étais pas dans mon assiette, elle est venue vers moi et m’a dit, en mettant ses bras autour de mon cou “il ne faut pas être triste, Maman”.
Et c’est à ce niveau-là que je parle de l’épanouissement. Je ne lui avait pas dit que ça n’allait pas (encore une chance, ce n’est pas son problème à la pauvre louloute) mais elle l’avait ressenti.
Je crois que ça restera gravé dans ma tête. Et quand je sens des baisses de moral, j’y repense et j’essaie de me booster.
Et tu connais le texte de Khalil Gibran sur les enfants? Mes parents l’avaient pris comme deuxième lecture à leur mariage (enfin ils auraient surtout dû le lire, bref ;-) ), je le trouve génial. Penser à s’en rappeler quand les enfants partent (à l’école, en colo…) mais que si les enfants pleurent c’est souvent parce que ce sont leurs parents dont le coeur se serre :-) Les enfants, même petits, ont aussi “leur” vie à vivre (je pense encore à ma grand’mère qui, sous prétexte d’être instit, a fait cours elle-même à ses enfants jusqu’à la 6ème, les privant d’expérience sociale…pourtant au moins aussi essentielle que les connaissances scolaires).
Pour celles qui ne connaîtraient pas (Cécile je suis à peu près sûre que tu le connais ;-) ):
Et une femme qui portait un enfant dans les bras dit,
Parlez-nous des Enfants.
Et il dit :
Vos enfants ne sont pas vos enfants.
Ils sont les fils et les filles de l’appel de la Vie à elle-même.
Ils viennent à travers vous mais non de vous.
Et bien qu’ils soient avec vous, ils ne vous appartiennent pas.
Vous pouvez leur donner votre amour mais non point vos pensées,
Car ils ont leurs propres pensées.
Vous pouvez accueillir leurs corps mais pas leurs âmes,
Car leurs âmes habitent la maison de demain, que vous ne pouvez visiter, pas même dans vos rêves.
Vous pouvez vous efforcer d’être comme eux, mais ne tentez pas de les faire comme vous.
Car la vie ne va pas en arrière, ni ne s’attarde avec hier.
Vous êtes les arcs par qui vos enfants, comme des flèches vivantes, sont projetés.
L’Archer voit le but sur le chemin de l’infini, et Il vous tend de Sa puissance pour que Ses flèches puissent voler vite et loin.
Que votre tension par la main de l’Archer soit pour la joie ;
Car de même qu’Il aime la flèche qui vole, Il aime l’arc qui est stable.
Khalil Gibran, Le prophète
Hélène, je suis toute à fait d’accord!!!
La maternité m’a épanouie MOI, retravailler était un besoin pour MOI, qui devenait “folle” cloitrée à lamaison avec ma fille que j’aime “à la folie”, puis avec mon fils!
Plusieurs de mes amies qui ont eu des enfants après moi juraient par ciel et terre que jamais au grand jamais elles n’arrêteraient de bosser pour s’occuper de leurs enfants, qu’elles ne deviendraient jamais “l’esclave d’un marmot” (terme d’une d’entre elles, du coup je lui ai demandé si elle en avait vraiment envie… ;-)) Sur les 4 filles, 3 se sont arretées de bosser… Elle sont tombées amoureuses de leurs bébés! Elles cherchent à reprendre maintenant, mais d’après elles uniquement pour une question financière.
Je pense que “la société” veut aussi qu’une femme qui travaille se doit de reprendre son travail à la fin du congé mater… En mettant de côté les souhaits de la maman.
Je donne un exemple pas si HS que ça, c’est un peu 3615MALIFE donc si je vous saoule, sautz le commentaire, ça ne me vexera pas…
Quand mon fils est né, je souhaitais de tout mon coeur l’allaiter autant que possible. Vu que j’ai pris un congé parental pendant 6 mois en attendant qu’il entre à la crèche (il est de janvier + congé mater + 6 mois de CP = septembre). Je l’ai allaité tout le long de cette période et CA, ça m’a épanouie à mort!!!! Du coup, je ne voulais pas reprendre (même si je devais “sortir” un peu), et dès que j’ai annoncé que je reprennais, j’ai entendu de tous les côtés (famille, amis etc) “ah, tu va enfin pouvoir arreter de l’allaiter”…. :-O Mais j’voulais pas, moi!!!! Pouruoi c’est pas compatible??????????
Fin du HS… je me tais…
Yes Yes Yes !!! Hélène atteinte du syndrome de la sous-préfète ;-)))))))
Oui Hélène, c’est vrai que c’est un peu gonflant le credo ” Je le fais pour MES enfants”. Mon plus beau rôle, bla bla bla. Allez, je me sauve,je ne suis pas très objective sur le sujet.
Bon moi j’ai pas d’enfants, donc de ce coté là je peux pas vraiment aider,
en revanche je suis étudiante, et j’ai trouvé un petit boulot de nounou pour quelques heures dans le w-e, pas des heures impossibles, c’est en début de soirée les vendredi samedi et dimanche, donc si je veux sortir après y a pas de problèmes, mais en tant qu’étudiante, c’est super intéressant de trouver des PETITS boulots comme ça! Ca prend pas trop de temps donc on a encore le temps de bosser nos cours à coté, largement, surtout qu’à la fac on a toujours des horaires n’importes comment…
Je dis tt ça pas uniquement pour parler de moi mais parce que ça pourrait être une solution pour toi Cécile de Brest, si tu as vraiment envie de te libérer quelques heures dans la journée, comme par exemple pour bosser dans une asso?!
En tout cas je comprends tout à fait le truc d’avoir besoin de travailler pour se sentir bien, tout simplement parce que c’est mon cas (sans avoir d’enfants!!!). Glander la journée, ça va bien 5 minutes, je sais que les enfants c’est super prenant, perso j’en garde 2 au maximum 12h par semaines et je suis naze quand je les quitte…
Enfin tout ça pour dire que si tu as envie de travailler, surtout lance-toi parce qu’après c’est trop tard pour avoir des regrets! Tu risquerais même le syndrome de la desperate housewife!
Et puis y a pas à avoir honte, de plus en plus de femme affirme sans problème leur besoin de travailler, je pense que ça passe de plus en plus pour quelque chose de tout à fait normal!
@Nicole (146), l’allaitement : voilà un exemple d’épanouissement (personnel, j’insiste) la plupart du temps méjugé. “Tu l’allaites encore ?!! Quel courage !” comme si c’était une espèce de sacerdoce ou d’obligation que je m’inflige. Non, je ne le fais que parce que ça me plaît, que ma fille et moi y trouvons notre compte. Le courage, ce serait de nettoyer des biberons, des tétines, de gérer les stocks de lait. Pff.
@Mah-Yu (142 & supra) : d’accord, d’accord et encore d’accord.
S’épanouir. Pour soi. Et l’effet secondaire sur la progéniture, c’est du bonus.
Les filles on va peut-êtr pas se lancer dans l’allaitement ce coup-ci, sinon on va y passer la nuit ;-) On pourra en aprler une autre fois si vous vuolez ;-)
Cécile ce que dit Minghi est une très bonne idée : quand j’étais étudiante tout mon argent de poche venait de gardes d’enfants, souvent je les récupérais à l’école et m’occupais d’eux jusqu’au retour de leurs parents, vers 19h00.
Comme Minghi, ça m’arrangeait vachement de n’avoir que quelques heures de prises par ça de ci de là, parce que j’avais effectivement un emploi du temps bizarre et ça collait bien ensemble.
Il y a plein de petits qui ont ça, ils disent “ma jeune fille”, c’est mignon ;-)
Dorothée merci pour le texte de Khalil Gibran, c’est toujours un garnd plaisir et une grande émotion de le relire.
Je suis tellement daccord avec ça : on ne fait pas des enfants pour soi, mais pour les aider à grandir et à partir. Mais je pense que seuls 10% des parents sont dans cette optique…
Mah-Yu je suis super d’accord, la fin justifie le moyens, et s’il faut lui faire miroiter l’épanouissement de son enfant pour afire sortir une femme de chez elle, très bien ;-) Il n’empêche que ça m’effare, les femmes qui font passer leur enfant avant elles tout le temps, mais c’est un autre problème ;-)
Je n’ai pas d’enfant.
Juste un truc à propos de ma maman que je n’ai jamais vu travailler : elle a arrété à la naissance de son 2e (suis la 3e), elle était prof.
Et bien enfant je DETESTAIS que ma mère ne travaille pas. A la rentrée sur les fiches d’info je mettais qu’elle était prof… Limite j’avais honte.
Et pourtant elle était occupée, des assos tout ca, dans un quartier et un milieu ou pas mal de ses amies ne travaillaient pas non plus. Pas mal de mères de mes copines ne travaillaient pas, la majorité en fait . Elle n’était pas non plus obsédée du ménage ni rien. Mais bon, voilà, j’aimais pas. J’aurai aimé qu’on ait plus d’argent, j’aurai aimé – je crois – ne pas être autant “responsable” de son épanouissement.
Et puis je l’ai vu une fois nous tous parti, regretter de n’avoir pas travailler pour des raisons économiques mais aussi parce qu’elle aurait bien quitté mon père et qu’elle ne pouvait pas.
Bref, juste pour dire
Et je crois que si je suis toujours ambigue dans mon rapport à la maternité (j’essaie d’en avoir, j’essaie pas, je veux, je veux plus) ce vécu en est “la cause” pour beaucoup.
C’est super intéressant ce que tu dis, Mélisse !
Bonjour,
Un petit mot après la bataille … C’est que aujourd’hui, c’est RTT.
Qui dit RTT dit boulot.
Oui, nouveau boulot.
Je me suis arrêtée 2 ans. Maman solo, j’ai calculé que mes indemnités assedic étaient égales à mon salaire d’avant moins la nounou … Et puis j’ai rencontré un nouveau compagnon qui ne voyait pas d’inconvénient à ce que je reste à la maison.
tous les soirs, j’étais devant l’école à l’heure des mamans. tous les mercredis, je retrouvais des mamans au 4/5 au parc. Et j’ai découvert une nouvelle vie : le plaisir de voir mon enfant grandir, de partager les petites émotions et les grands moments, prendre du temps pour moi et aussi pour des associations dans le quartier. tous les soirs, j’accueillais mon homme avec de bons petits plats, la maison nickel, le linge bien repassé sans retard …
Parfois, c’était dur d’affronter le regard des autres “je ne travaille pas”.
Parfois c’était dur d’entendre ma fille me demander “quand est-ce que je pourrais rester au goûter moi aussi ?”
Et puis cette opportunité de boulot s’est présentée en novembre et j’ai senti qu’il ne fallait pas la laisser filer.
Alors j’ai foncé, et mes dernières expériences en asso ont été déterminantes dans le choix du recruteur.
Et en même temps que le recrutement, j’apprends que j’ai un petit locataire dans le ventre …Alors qu’on essayait depuis plus d’un an sans succès.
Et me voilà de nouveau future maman qui travaille, je ne pensais pas que cela m’arriverait de nouveau… Me voilà à courir après le temps, ignorer la pile de repassage qui s’entasse, passer chez pikar vite fait acheter des légumes déjà épluchés, faire confiance à mon homme pour le bain et le diner de “ma grande” en attendant que je rentre, juste pour “l’histoire du soir”, mettre le réveil à 6 heures pour prendre le temps … de prendre un bain !
La vie est une aventure ! Cécile, je te souhaite de réaliser tes voeux …
@ chris de parise m : merci beaucoup ! Et bon courage à toi.
@ cécile de Brest : je ne suis pas intervenue sur le sujet, car je n’ai pas grand chose à dire, étant donné que je ne connais pas moi même cette problèmatique, donc je me garderai bien de me positionner sur le sujet, où même de te donner qques conseils…
Mais je t’envoie plein de courage avec mes petits doigts sur mon clavier….
@ Véro la Bisontine : merci beaucoup pour tes ondes positives ! Je vois déjà les choses sous un angle différent (tous les comms m’ont permis d’avancer) …
Coucou,
Pour ma part j’ai besoin de travailler c’est claire, mais pas trop je veux absolument être disponible et m’occuper de ma maison et des mes 2 hommes.
Par contre je pense effectivement qu’il faut travailler un peu pas forcément à temps pleins, mais ne serait ce que pour avoir une independance financière, et s’accomplir en tant que femme. Faire tourner son cerveau aussi parce que passer la balai ça demande pas bac +5.
Pour l’instant mon fils est tout petit donc je travaille 1/4 de temps. Je peux faire un mi-temps mais pas plus. J’aurai trop de mal à gérer tout en même temps puis je suis trop maniaque en plus :/
Bisous.
Cécile de Brest, je te comprends absolument ! J’ai ton âge et 2 enfants comme toi, je viens de reprendre le boulot (d’ailleurs j’ai changé de société au passage) avec une petite de 5 mois et demi. Les quelques mois à la maison m’ont aussi fait dire que “mère au foyer” ce n’est pas mon truc… en même temps, gérer une maison et 2 enfants + job à plein temps, c’est duuuuur (je précise que mon cher et tendre est du genre à participer, même s’il s’est un peu ramolli ces derniers temps).
Donc, après une semaine de boulot, je suis contente d’avoir repris, même si les soirées sont un peu speed…
Le filles je pense tout à coup à un truc : vous avez une femme de ménage ? Parce que ça revient pas si cher, et ça change à mort la vie ;-)
Ben justement, je crois que je vais m’y mettre. Vous croyez qu’il vaut mieux chercher via un organisme ou mettre une annonce dans le quartier ?
J’ai quand même une petite barrière psychologique à franchir avant de confier à quelqu’un le soin de nettoyer ma poussière et de repasser mon linge… comment faire ???
La barrière saute très vite quand tu rentres chez toi et que tout est nickel Marionnette ;-)
La mienne je l’ai trouvée par les voisins de l’immeuble, elle fait tous le apparts et tout le monde s’accroche à elle à mort parce qu’elle est démente ;-)
Oui, j’en avais une quand j’étais en Bretagne. C’est top de rentrer chez soi et de tout trouver nickel !
Au début, j’avais des réticences, mais si tu le fais par le bouche à oreille ou par un organisme tu cours peu de risques.
J’avais fait appel à un organisme comme ça, je n’avais rien à gérer, si ce n’est le chèque à la fin du mois ;-))
Bonne question Hélène!!
Quand mon fils est né (donc, le 2è enfant), ma mère m’a payé une femme de ménage (la même que ma voisine, c’est plus pratique) pour s’occuper du ménage pendant les 2 premiers mois, que je me repose. le repassage, c’est moi… tapez pas… j’adooooooore ça!!! Ca me détend, c’est dingue! Devant une bonne daube à la TV, c’est mon “petit plaisir” 1x par semaine.
après les 2 mois, j’ai continué avec la femme de ménage, parce que franchement, c’est tellement pratique!! 2h/semaine, c’est si mal…
Puis au bout de 1 an, elle a trouvé un boulot de ménage dans une société, donc plus dispo aux horaires qui me convenaient, du coup elle nous a envoyé son beau-frère! Bah oui, depuis 2 ans on a un HOMME de ménage!! Vive la parité!!!! Il est super nickel, fait très bien son boulot…
Et je ne considère pas comme un luxe!!!
On passe en direct (comprendre: “au black”), je sais c’est mal, mais comme il a des heures déclarées à côté, ça ne le dérrange pas plus que ça.
idem pour moi, depuis la naissance du 2ème, on a une dame à la retraite, hyper bien, copine de la baby sitter, hyper bien aussi, qui vient 2 fois par semaine, et c’est fou ce que ça fait du bien, parce que le temps que je ne passe pas à faire le ménage, je le passe avec mes enfants.
Ben moi j’ai zéro enfants mais un femme de ménage depuis des années, le temps que je ne passe pas à faire le ménage je le passe avec moi-même ou avec des amis, je suis ravie ;-)
Ah, oui, Hélène ! Pas besoin d’avoir des enfants pour ne pas aimer faire le ménage !
C’est autant de gagné pour un petit tour au Printemps ou chez Mac ;-)))
Tu ne crois pas si bien dire Cécile, quand elle vient je lui laisse le champ libre et vais donc traîner mes guêtres… au Printemps ;-))
Oui, c’est ce que je faisais quand j’étais à Brest.
Si ça ne correspondait pas à mes heures de boulot, je partais faire du shopping ;-)
Voilà, du coup les 2 heures de ménage me coûtent une fortune, au final ;-)))
Oui, moi elle restait 3 heures, je ne te dis pas le carnage (au niveau du portefeuille parce que sinon au niveau de l’appart, c’était génial !).
Ben, moi aussi j’avais opté pour une femme de ménage, elle vient heu… 6 heures.
Mais bon là, je diminue de moitié, vu que je change de boulot pour un où je serais plus dispo (normalement), je me suis dis qu’il fallait pas trop pousser…..
Je veux pas je veux pas je veux pas, je viens tout juste d’apprendre à faire le ménage, si je commence comme ça je vais oublier instantanément :-)))
Mais j’avoue que la tentation est (multi-)quotidienne!!!
Ts ts Dorothée, le ménage c’est comme le vélo, ça s’oublie pas (en revanche on s’habitue TRES vite à ne pas le faire ;-))
Je sais, j’ai passé 28 ans sans toucher à un aspirateur, découverte de l’année 2007 :-))) Et mes vieilles habitudes me reprennent, la cuisine est pleine de boue!!!(par terre, hein…)
Non je vais d’abord essayer de m’habituer à le faire, ensuite seulement je prendrai une femme de ménage :-)
@Cécile: j’ai quelque chose à te proposer. Tu crois qu’Hélène peut nous mettre en contact toutes les deux?