Vous ĂŞtes aujourd’hui sur “mon blog de jardinage.com”, respirez par le ventre, demain on parlera de vernis rose Ă paillettes.
C’est pas parce que je me contrefiche du bio que j’aime pas la nature : j’ai une passion pour les plantes parce que je suis une malheureuse parisienne et que la verdure me manque beaucoup (je m’en rends mĂŞme plus compte au quotidien, c’est juste quand je me retrouve dans le TGV, au milieu des champs, que tout d’un coup je me dis “mais putain, comment on peut vivre aussi longtemps loin de ça ??”. Et alors quand je me retrouve au bord de la mer je vous dis pas, je frĂ´le la crise de nerfs).
Pour pallier ce manque (non “pallier Ă ” n’est pas français), j’ai des jardinières accrochĂ©es Ă mes rebords de fenĂŞtres (c’est le SEUL ET UNIQUE dĂ©faut de mon appart-d’amour, pas un endroit oĂą poser un pot), que je garnis diversement selon les saisons.
(non mais lĂ je suis partie pour vous raconter ma vie plantesque pendant mille ans, j’aime autant vous prĂ©venir pour que vous puissiez vous barrer tout de suite si le sujet vous fait iech Ă crever – ce que je conçois, oh combien).
CĂ´tĂ© salon, j’ai un bac avec bruyère + lierre, le duo increvable que jamais il te saoĂ»le pour avoir Ă boire ou parce qu’il pleut trop. Et sur l’autre fenĂŞtre (ah yes, j’ai peut-ĂŞtre pas de balcon mais mon salon possède deux fenĂŞtres), des hortensias. Que j’aime Ă la folie parce que c’est ma Bretagne bien-aimĂ©e. Et qui sont hyper heureux parce que c’est plein nord et que, hem, Ă Paris il pleut pas mal…
CotĂ© chambre (oĂą genre en plein mois de juillet il y a 2h de soleil par jour), j’ai un olivier que je chĂ©ris très fort parce qu’il Ă©tait Ă ma mère, et des hibiscus achetĂ©s trois francs six sous et qui se sont rĂ©vĂ©lĂ©s hyper florissants jusqu’Ă mi novembre.
L’olivier est mĂ©ga costaud, je l’ai rentrĂ© rĂ©cemment pour pas qu’il gèle mais c’est vraiment pas le vĂ©gĂ©tal chiant, limite si on l’arrose pas il s’en fout. En revanche, j’avais une petite inquiĂ©tude sur les hibiscus parce que c’est une plante d’extĂ©rieur, mais d’extĂ©rieur tropical. Or -4° la nuit, c’est pas considĂ©rĂ© comme super tropical.
Je l’ai donc rentrĂ© aussi (j’ai une petite jungle dans mon salon, j’adore ça), et alors surprise merveilleuse : il faisait gravement la gueule sur la fenĂŞtre ces derniers jours, ambiance “tu es immonde de me faire subir ça et je vais crever pour te punir”, et lĂ , bam, ressuscitation totale après quelques nuits passĂ©es au chaud !
Il y a un dieu pour les pouces verts qui se foutent du bio.
PS : Ă©videmment je parle Ă mes plantes. A mon ordinateur aussi. Mais curieusement, pas Ă mon maquillage.