Or donc j’ai l’air d’une bonne sœur : c’est parce que j’ai un visage classique doublé d’un caractère psychorigide. Ca fait que même avec une robe de pute je ressemble à une institutrice quaker. Trop la fête.
Ca m’a longtemps désespérée, non que j’ai envie d’avoir l’air d’une pute, mais il y a des nuances stylistiques entre la maman et la putain qui peuvent être sympas et auxquelles j’aurais aimé avoir accès.
(mais non je suis pas en train de dire que les mamans ressemblent toutes à des institutrices quaker, c’est une figure de style, respirez par le ventre ! ;-)
Et bien mon foulard indonésien me sauve du look bonne-soeurique (sans me donner l’air d’une pute, est-il vraiment besoin de le préciser ?) : il décale absolument TOUT.
C’est le genre à rockiser même un tailleur Chanel vert pâle longueur genou. Sa race.
(non j’ai pas de Chanel vert pâle, arrêtez de tout prendre au premier degré ou on s’en sortira jamais).
Je suis un peu en transe, je cherchais depuis des lustres un truc qui soit ni un keffieh ni un chèche (je vais pas m’habiller en fashion victim, et puis quoi encore), et ben bon courage, parce que sortie de la fashion victimitude, point de salut mes soeurs. Et comme c’est pas non plus ma tasse de thé d’aller fouiller chez Guerisold (dieu m’en préserve), j’avais renoncé face à l’uniformité effrayante et keffiesque du marché du foulard.
J’espère que ce billet répondra un peu au mail envoyé par Beecoz il y a trois mois (pardon Beecoz pour ce délai !! Honte sur moi jusqu’à la 17ème génération), dans lequel elle me posait la question suivante : « comment être rock ? ».
Je ne suis pas rock du tout, mais à défaut, j’ai quelques notions de décalage ;-)
Bon ouala la photo du truc sur la bête. Oui c’est très moche et mal éclairé, je peux pas faire autrement. Vous noterez donc la tenue méga minimaliste, joyeusement éclairée par cette petite chose exotique ;-)