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Très chiant mais indubitablement révolutionnaire

13 mars 2008

vernis-patch-1.jpgOr donc quand j’ai vu que Sephora sortait du vernis autocollant, ça m’a foutue en transe. Dans le genre truc original et bizarre à essayer, je pense qu’on trouve difficilement mieux.

Je me suis bien appliquée pour tester le truc et j’ai fait des tas de photos pour vous donner une idée des conditions réelles.

 

 

Lesquelles sont épouvantables, j’aime autant vous le dire.

vernis-patch-2.jpgPourquoi ? Ben parce qu’en fait c’est très chiant à poser, presque autant que du vernis liquide au pinceau : positionner au bon endroit la languette de vernis toute molle, avec une seule main, moi je trouve ça hyper dur.
Heureusement qu’elle est repositionnable comme un post-il, sinon je m’en sortais pas.

 

 

vernis-patch-9.jpgEn plus les languettes sont faites pour des gens qui ont des gros ongles ma parole, c’est limite y’avait pas de largeur suffisamment étroite pour mon petit doigt, j’ai des tous petits ongles.

 

 

 

 

vernis-patch-3.jpgUne fois que le bidule est bien positionné sur l’ongle, on lisse bien en appuyant pour le coller sans faire de plis. Là on se retrouve avec tout le reste de la languette qui pendouille au bout de l’ongle de façon aussi appétissante que du sang séché, je vous laisse constater ça vous-même (vous avez le droit de vomir, mais pas sur votre clavier si votre ordi est portable, ça va niquer les composants – oui sur un portable les circuits sont sous le clavier, aha, même moi je sais ça et vous aurez appris un truc de plus que le vernis adhésif !).

 

 

vernis-patch-5.jpg

Et c’est là que ça se corse : la notice dit « replier le vernis adhésif sous l’ongle : il se découpe tout seul ».
Sauf que pas du tout, il se découpe absolument pas tout seul : en vrai il faut lui faire violence, pour qu’il se découpe.
D’où des ratés et des bords d’ongles pas satisfaisants, surtout pour la première main.

 

 

 

vernis-patch-7.jpgMalgré tout ça, je trouve ce truc totalement dément et révolutionnaire : ce que je déteste dans le vernis foncé c’est que je déborde toujours sur les côtés, et qu’il faut attendre que ça sèche trois plombes sans même pouvoir aller faire pipi sinon ça nique toute la manucure.

 

 

Et là, magie : zéro bavures, zéro temps d’attente vu que le truc est déjà sec. Et ça, c’est un peu le pied. En plus on ne peut pas avoir d’application mochetingue au niveau des couches, de paquets, de striures : l’uniformité est parfaite et identique sur tous les ongles.

 

vernis-patch-8.jpgCela dit il faut bien garder à l’esprit qu’à moins d’être riche, ça reste un truc ponctuel, parce qu’à 7,90 € l’étui de 16 ongles (donc une seule manucure) c’est pas un produit qu’on utilise deux fois par semaine.

 

Mais pour celles qui ont envied’avoir de beaux ongles de temps en temps et qui sont nulles en manucure (ou qui ont la flemme de tirer la langue au-dessus d’un pinceau baveur, ce qui est hautement respectable), c’est un peu l’invention du siècle.
Je rapprocherais ça d’une manucure faite par une pro (chez Mavala la pose de vernis simple coûte 6,50 €), sauf qu’on peut la faire chez soi à n’importe quelle heure.

Reste plus qu’à rajouter des petites tailles d’ongles et à faire en sorte que ça se coupe plus proprement au bord, et ça sera parfait.

Je le porte depuis samedi dernier, ça tient impec (OK, j’ai triché, j’ai mis des gants pour faire la vaisselle ;-)

Edit du 14 mars à 13h14 : je viens de le retirer, ça tient hyper bien ce truc ! J’ai eu du mal à en venir à bout, je me suis même pris une giclée de dissolvant dans l’oeil. Terreur (“je vais devenir aveugle” !!), sérum phy à grande eau, pas de séquelles, ouf.

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Festival de Romans : le bureau de vote est ouvert…

3 mars 2008

… et ce jusqu’au 31 mars.

Alors mes intentions de votes sont les suivantes :

Dans la catégorie Mode / Beauté évidemment je vote pour moi (what else ? ;-) et vous encourage vigoureusement à faire de même (J’ai que 12 votes !! Arrrrrrrrhhhhhhhh, angoisse atroce ! Faites quelque chose !! ;-))

Dans la catégorie Blogs de vie ma voix va of course à Violette et je vous engage exactly the same.
Edit : Ahhhhhhhhh, j’avais pas vu que et Sonia étaient inscrites aussi dans cette catégorie, je cours voter pour elles aussi !

Dans la catégorie Blogs de cuisine je vote pas parce que Marion n’est pas inscrite. C’est mon blog de cuisine préféré entre tous, je ne peux pas voter pour un autre.

Idem en Littérature / Fiction, je voulais voter pour Spike et son roman d’horreur (on tombe pas dessus tout de suite, chez elle, faut scroller un peu ;-), mais elle est pas inscrite non plus, damned. Donc je vote pas non plus.

Dans la catégorie Photo je vote pour Zabelle. Je voulais voter aussi pour Joëlle (ben oui on peut voter pour deux personne dans la même catégorie, je voudrais bien voir qu’on m’en empêche !), mais elle s’est pas inscrite (mais qu’est-ce que vous foutez les files ? Vous allez vous promener dehors au lieu de vivre devant votre PC comme des bloggeuses normalement constituées ?? ;-)))

Dans les autres catégories je vote pas, ça m’intéresse pas et j’ai la flemme.

Comment ça c’est n’importe quoi et je fais pas de vraie sélection réfléchie ? Yep, absolument.
J’ai ni le temps ni le courage de passer 8 ans à me taper tous les blogs inscrits pour faire un comparatif et savoir qui est le meilleur, je vote direct pour ceux dont je sais qu’ils sont très bons parce que je les lis tous les jours depuis un moment, pof.

PS : Ah oui pardon, pour aller sur le site du Festival et voter il suffit de cliquer ici ;-)

PS 2 : le système de vote est un peu alambiqué, il faut entrer son adresse mail et confirmer, et la machine vous envoie alors un mail avec un lien sur lequel il faut cliquer pour confirmer votre vote.

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Défilé Céline : les coulisses

29 février 2008

Ah ben non je l’appelle plus « Bécassine chez Céline » vu que finalement je me suis pas du tout sentie Bécassine ;-)

Bon OK j’ai poireauté 45 minutes dans la gadoue des Tuileries parce que la Sécurité voulait pas me laisser entrer avant 15h00 comme c’était marqué sur le papier.
J’étais pas toute seule cela dit, et ça m’a bien occupée de regarder l’attente des photographes de plus en plus nombreux, l’arrivée des mannequins, celle des habilleuses, celle du staff…


Comme prévu les mannequins ont l’air d’avoir 16 ans et de peser 40 kilos, c’est définitivement une autre race. Elles marchent vite, le visage fermé, regardant droit devant elle ou baissant légèrement les yeux comme si on allait leur voler quelque chose en les photographiant une fois de plus. J’avoue que je l’ai fait quand même…


[ Deux ou trois fois je me suis sentie moyennement fière, à mitrailler comme une dingue toutes ces filles…
Certes elles ont l’habitude et c’est leur boulot, mais quand même, j’étais pas toujours à l’aise…]

J’essaye d’apitoyer les mecs de la sécurité mais ils se fichent éperdument que mes belles cavalières pataugent dans la bouillasse, les consignes sont les consignes et personne n’entrera avant 15h00.

Les photographes discutent entre eux (beaucoup d’italiens), mangent des sandwiches assis sur les escabeaux en alu qui leur permettront de former le fameux « mur » tout à l’heure. Je me dis que leur vie doit être éreintante : courir toute la journée d’un défilé à l’autre, passer la moitié du temps à attendre dehors, rentrer tard le soir et tirer les centaines de photos de la journée…

A 14h59 nous avons enfin le droit de passer la grille, je me précipite à l’intérieur.

Là c’est une atmosphère de salle de bains un peu déjantée qui m’accueille : ça sent la laque, les sèche-cheveux bourdonnent dans tous les coins, les jeunes créatures filiformes sont posées docilement sur des tabourets pendant qu’on réalise sur elles un maquillage nude et doux.
Avec leur petit chignon bas et leur silhouette dégingandée elles se ressemblent toutes.
C’est le but d’ailleurs : un mannequin de défilé est avant tout un cintre, qui doit s’effacer derrière le vêtement.





J’ai noté le processus de coiffure, inhabituel pour moi : on vaporise beaucoup de laque partout sur et sous les longs cheveux des filles (au point qu’ils en sont mouillés), puis on sèche (à trois personnes à la fois, ça va plus vite).
Ensuite le chignon est facile à réaliser dans cette matière qui ne glisse plus.
Ca doit donner de la texture à la chevelure, en plus, si j’avais les cheveux longs j’essaierais tout de suite.




Je mitraille tant que je peux, emballée comme une gamine ! Je note beaucoup de produits MAC sur les tables, un peu de Laura Mercier et d’Armani, et forcément plein de marques que je ne connais pas.


Un intrus s’est glissé dans cette photo, saurez-vous le retrouver ?

Ca parle toutes les langues dans tous les coins, beaucoup de russe (côté mannequins) et d’anglais (côté tout le monde).



Et puis c’est l’heure de la répétition : les mannequins vont défiler sur le podium au son de la musique prévue, mais avec leurs propres vêtements ; le but est de vérifier le rythme et la cadence de passage des 30 modèles.

Même comme ça c’est déjà magique : pourtant elles sont toutes pieds nus ou en chaussettes de toutes les couleurs avec leurs fringues de tous les jours, mais il y a déjà une grâce et une unité. Et la musique est si belle ! J’ai adoré la musique de ce défilé, comme celle du premier que j’ai vu !

Retour backstage où les derniers mannequins arrivés (certaines courent d’un défilé à l’autre et en enfilent plusieurs dans la journée au cours de la Fashion Week) sont à la coiffure et aux maquillage.



ma Joconde 2008…

Audrey Tautou surgit d’on ne sait où et j’ai le temps de la saisir au vol en hasardant « Mademoiselle Tautou, juste une photo s’il vous plaît ? » avant qu’elle ne disparaisse dans la loge d’Ivana Omazic (la créatrice, qui en plus de faire des vêtements magnifiques, a de super beaux sourcils !) après avoir protesté timidement « oh mais c’est son espace privé, je ne voudrais pas l’envahir ! ».

Et tout d’un coup ça y est, tout le monde est prêt, le coup d’envoi va être donné ; il est presque 17h00 (une petite ½ heure de retard, très raisonnable).
Je file m’asseoir sur une marche avec le staff. Les lumières s’éteignent dans l’immense salle, la musique s‘élève. Et le premier modèle apparaît, puis les 29 autres à la suite.



Une fois de plus je suis émerveillée par les couleurs et les étoffes, si subtiles, si délicates, si élégantes !
J’aime particulièrement les jupes et les robes, virevoltantes, soyeuses, ondulantes, feuilletées, bouillonnantes, magnifiques !!



Je craque pour un sublime manteau de grosse laine tricotée, à capuche ; et la robe qui clôt le défilé est une merveille bleue dont je décide immédiatement qu’il me la faut, moi qui ne porte jamais de bleu (et qui n’en ai pas le premier centime et qui ne vais jamais dans des soirées habillées ;-))



Bravo Ivana, c’était audacieux et splendide !

Merci mille fois, les filles du service de presse, qu’est-ce que ça m’a plu de pouvoir découvrir ces coulisses grâce à vous !!

PS : Côté bouffe on a été mauvaises langues les filles, il y avait un buffet à l’entrée avec des tas de crudités et de fruits (oui bon OK on est loin du sauciflard mais c’est pas non plus un vague bol de Haribos dans un coin), et toutes sortes de boissons – auxquelles je n’ai pas touché pas vu que j’ai pas réussi à repérer les wawas ;-)

Les photos du défilé lui-même viennent de www.style.com et sont de Daniele Oberrauch.

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Bécassine chez Céline, le retour – part 1

28 février 2008

Yiiiiii !
J’ai mon petit carton ! Enfin petit, façon de parler, le bidule ressemble à un morceau de contreplaqué (élégant) de 20 centimètres de large ;-)

Le défilé a lieu cet aprèm ; cette fois-ci je vais me sentir un peu plus dans le ton becôz j’ai, depuis ma dernière expérience, fait l’acquisition pour peanuts d’une jupe Céline à la vente presse.
M’en vais la mettre pour faire genre je suis une people qui s’habille chez le créateur qu’elle va voir défiler, hop.
Avec un pull Camaïeu quand même, faut pas bousculer des traditions aussi fraîchement établies !

Et j’ai bien l’endroit en tête (hem, c’est pas bien difficile ma fille, c’est devant la Grande Roue place de la Concorde ;-))), ce coup-ci je me perdrai pas comme une gourdasse dans les Tuileries, hin hin.

Et surtout, surtout, surtout… j’ai un pass pour aller backstage avant le show (traduction : une autorisation pour aller dans les coulisses avant le défilé, non je me la raconte pas, j’utilise juste les termes du métier).
Je vais pouvoir regarder – et peut-être même photographier ! – le travail des maquilleurs et des coiffeurs et la préparation des mannequins plusieurs heures avant le défilé ! Un peu le rêve, bon sang !

Sa race, je suis hystérique de joie.

PS : han j’espère qu’il y a à bouffer dans ce fameux backstage, je tiendrai jamais sans manger jusqu’à ce soir. Je subodore des tas de bonbecs et des macarons sucraillés de gonzesse, ça doit pas tellement saucissonner dans le Luxe. Vais ptêt emporter une pochette avec un peu de siflard ou des apéricubes, des fois que.

PS 2 : et des toilettes ?? C’est une tente après tout, un truc en toile qui se démonte. S’il n’y a pas de toilettes je suis foutue, je fais pipi toutes les 30 minutes (non j’ai pas de diabète, j’ai vérifié). Je crois que cette histoire commence à m’angoisser ;-)

La suite demain si je survis à ma fébrilité – et à l’éventuelle absence de nourriture et de pipiroom ;-)

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« Fââââââme… être une fâââââââme !!! », par Lucette et Mauricette

27 février 2008

« C’est bien la question que ma copine Lucette et moi-même, Mauricette mariée trois enfants de mon état, nous posons….Je vous livre son point de vue et le mien…

J’aime bien mon blog de fille.(moi aussi…) J’y viens de temps en temps. Enfin assez souvent. Heu à vrai dire tous les jours même. (tout pareil, ma pauvre Lucette !!)

En fait je viens un peu en touriste. Ou même carrément en extra terrestre. J’ai toujours l’impression de débarquer d’une autre planète. Il faut dire que j’aurais jamais mon permis de séjour pour facholand, même après dix ans dans les mines de sel ! Je cumule les tares.

Dans ma vraie vie, je ne me maquille presque jamais, je déteste faire les boutiques d’une part parce que The Inform Jean ça ne se vend pas , et d’autre part parce qu’en 16 ans ils font pas des vêtements de fâââmmme.Ou alors ça coûte un bras, voire deux . Or il se trouve que je n’en n’ai que deux (des bras), et que l’un m’est absolument indispensable pour nourrir mes cinq gosses et l’autre pour servir mon cher époux. Déjà, rien que ça c’est rédhibitoire – pour facholand je veux dire.

Mais le pire du pire c’est que je ne m’épile pas les sourcils – bon je suis pas Emmanuel Chain non plus faut pas exagérer quand même – et que comme dirait Hélène, mon extrême myopie me condamne à toiser tout le monde.

Alors la ride du lion chez moi, elle se voit à quinze mètres, et pas question de la botoxer. Cette histoire de bras toujours. (rhooo…tu sais quoi, moi non plus, je ne m’épile pas les sourcils…chuis trop douillette….mais moi, j’ai pas de ride du lion, et toc !!)

Je sais. Vu comme ça, j’ai l’air d’être un cliché à moi toute seule. Juste de quoi donner raison à ceux qui pensent que fashionitude et maternité c’est incompatible. Ou pire qui croient que les mères de famille sont nécessairement des espèces de bobonnes informes, moches, limite propres qui ont perdu leur miroir, imbues de leurs gosses à défaut de l’être d’elles mêmes, soumises à leurs maris. Le genre de nana sympa à fréquenter quoi !
Et pourtant pour mes élèves, je suis un modèle de d’élégance et de fashionitude. Oui, oui, je suis l’Inès des Zep, et alors ?
Ah, et puis, le papa des enfants en question, il m’a bien trouvée à son goût. Pour faire mes cinq gosses, il a bien fallu que je passe par la case plumard – ou machine à laver, ou ascenseur, à chacune ses fantasmes hein – et peut-être pas que cinq fois ! Tiens, tout bien réfléchi, j’ai peut-être même une sexualité débridée et limite je contrôle pas tout de ce point de vue là. (toi aussi, ça te fait cette impression !!)

Ou alors je suis simplement normale.
Ce que pensent les autres, je m’en fous.
Depuis l’école primaire, voire même depuis la maternelle.

Ma non fashionitude n’a rien à voir avec mon statut de mère de famille … tout au plus ce statut m’a-t-il donné quelques cicatrices de vie supplémentaires, une beauté qui vient du dedans , mon supplément d’âme, comme dirait le papa des enfants.
Bien sûr, j’aime être propre et si possible jolie. Plaire, pourquoi pas. Mais surtout ne pas être esclave de mon image.

Ma cocotte, je te rassure…normale, tu l’es….et jolie tu l’es aussi. En plus, on te donne facilement dis ans de moins que ton âge, quand on ne te confond pas avec tes élèves (grrrrr) ce qui moi ne m’arrive jamais (re-grrrrrr).

C’est du reste parfaitement injuste, à mes yeux de mère de famille nombreuse, oui à mes pauvres yeux fatigués de mère qui se couche tard, se lève souvent la nuit, une fois, deux fois, trois fois….et émerge tôt le matin pour aller
bosser !

Alors moi, mon apparence, je la soigne, je la bichonne, je la câline, je ne m’en fous pas. Mes ridules et mes sillons nasogéniens me cassent les pieds, mais je me contente de m’acheter des crèmes, vu que les injections coûtent, c’est sûr, un bras, voire une jambe et que j’ai aussi besoin, tout comme toi, de mes membres pour courir au travail, à l’école, à la bibliothèque, au poney-club, chez le pédiatre ….

La mode, je tente de la suivre et je surveille ma balance pour continuer à rentrer dans du 37…En un mot, la coquetterie, j’en ai besoin. Depuis toujours, elle est en moi, et surtout depuis que je suis maman. Pas seulement pour proclamer à la face du monde qu’on peut être mère et séduisante, et qu’on a même le temps d’être sophistiquée dis donc ! Pas seulement pour prouver cette évidence ; pour plaire à mon mari, éventuellement à tous les autres bonhommes, pour que mes filles, même du haut de leurs 4 ans, 3 ans et 18 mois, soient fières de leur maman.

Et pour moi, nom d’une pipe. Parce que je suis bien plus épanouie depuis que je suis mère ; et que je me sens bien plus jolie qu’avant.

(Alors là, je suis bien d’accord, Et tu sais quoi Mauricette, mes fils ils veulent déjà tous m’épouser tellement je suis beeeeeeeeeeeeeeeellle !)

Alors, on vous raconte pas tout ça pour clamer qu’on peut être amies en étant si différentes ; et au passage, quand on papote, on sait aborder d’autres sujets que la recette des crêpes ou les progrès de nos marmailles.

Ben non ; on voudrait juste rappeler que maternité et beauté peuvent rimer ensemble, tout simplement.

Signé : Lucette et Mauricette »

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I Phone : finalement j’en veux un

26 février 2008

Je crains que ma décision ne soit irrévocable, il va me falloir ce truc (après avoir ricané des mois dans le dos des pauvres accros qui s’en faisaient rapporter de New York).

Une âme charitable et prise de pitié devant mon arriération technologique m’en a fait une rapide démo : en dépit du fait que ce bidule ressemble à un fer à repasser, au bout de trois minutes je piaillais « j’en veux un tout de suite ! Les diamants attendront ! »*.

Alors évidemment le plan je bouge mes photos comme dans Minority Report ne me laisse pas insensible, sauf que j’ai pas une seconde l’intention d’y stocker des photos (pour quoi faire ??), et la fonction musique ne me servira à rien (j’écoute pas de musique, à part chez moi très rarement – pas que j’aime pas ça mais ça m’empêche à mort de me concentrer. Et dans le métro je regarde les gens ou je prends des notes pour mon blog – non je lis pas non plus dans le métro, la lecture est un plaisir bien trop sacré pour être gâché par une ambiance pareille. Bref c’est pas du tout le sujet, arrêtez de me faire dévier comme ça).

Ce qui me parle à moi, c’est que ce truc est une véritable mini-mini-ordinateur portable, et là je grimpe aux rideaux parce que c’est hyper adapté à ma vie.
Il y a même UN CLAVIER AZERTY pour les textos et les notes que je prends à longueur de journée !! Sa race quoi !!

Comme je suis beaucoup plus patiente pour les geekeries que pour le fard à paupière je m’en vais attendre sagement que sorte la version 3G qui fait aussi rameur et recourbe-cils chauffant.

J’y ferai incruster des diamants et ensuite on m’appellera Puff Daddy, yeaaah !!

* C’est une farce hein ! Si on m’offre un I Phone à la place de diamants je pleure ma race !
Oui je veux des diamants pour mon anniv, c’est définitif. Des clous d’oreille, voilà.

Photo : Lilo

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Muppons mes soeurs, muppons !

26 février 2008

Presque 4 mois sans MUPMBDF (Make up party Mon blog de fille), je craque !

La prochaine aura donc lieu le dimanche 9 mars à partir de 15h00 (Paris intra muros, of course).

Question place c’est comme pour les soirées troc, super limité, donc ne traînez pas pour vous inscrire en m’envoyant un mail (dans les commentaires ça vaut pas).

Le principe de la MUPMBDF est le suivant : vous venez avec votre matos à maquillage, donc fards divers ET PINCEAUX ; j’insiste lourdement sur les pinceaux : si l’une d’entre nous a une conjonctivite je vous raconte pas l’angoisse pour les autres, évitons de nous mettre dans des situations désagréables si nous n’y sommes pas obligées.
Un pinceau à maquillage ça se prête pas (dans les boutiques les maquilleurs les passent à l’alcool entre deux clientes, mais à mon avis ça nique le pinceaux assez rapidement), donc achetez au moins un pinceau à paupières classique et un pinceau à poudre, si vous n’en avez pas du tout, avec ça on peut tout faire.

Je vous suggère de venir soit pas maquillées du tout, soit avec un maquillage léger, genre le teint et du mascara, mais pas de fard à paupière : comme ça on peu refaire des trucs par-dessus sans devoir tout retirer avant, c’est plus pratique. La majorité d’entre vous sont intéressées surtout par les yeux, il y a des chances qu’on y passe plus de temps que sur le reste.

Ah, et votre pince épiler et des miroirs à main si vous avez, aussi, on va faire bar à sourcils dans la foulée !

Et bien sûr à manger et à boire pour faire un thé / apéro ensuite ;-)

PS : dans votre mail indiquez votre pseudo please, sinon je sais pas qui m’écrit et ça me stresse ;-))

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GQ : enfin un magazine de qualité pour les mecs !

22 février 2008

Non parce que jusqu’ici les magazines pour mecs hétéros c’était FHM et autres
torchons bas de gamme.

J’ai acheté GQ (Gentlemen’s Quarterly, en amerloque dans le texte), très intriquée par l’accroche publicitaire : « le magazine qui parle aux hommes sur un
autre ton ».
Et ben il tient sa promesse, c’est un super bon canard.
Classe, élégant, très intéressant, beau… rien à redire, vraiment.

Epais donc cher (3,40 € mais le 1er numéro est vendu 1 €, mon sang normand n’a pu résister), beaucoup de pubs de luxe, beaucoup de lecture, beau papier, ambiance Vogue avec le ton de Elle (pas étonnant, il appartient au groupe qui possède aussi Vogue et Vanity Fair).

Les articles sont super intéressants (les sujets société sont largement autant destinés aux femmes qu’aux hommes, à mon avis), très bien écrits (et parfois par des bloggeurs ;-), souvent drôles et chics, et on lit avec autant
d’intérêt le reportage sur l’Afghanistan que les leçons de style vestimentaire ou encore l’article sur Mesrine. Hyper complet !

J’ai bien aimé les petites histoires de produits de luxe (la Reverso fut inventé par Jaeger Lecoultre pour les joueurs de polo britanniques qui en avaient ras le bol de péter le verre de leurs montres pendant le matches ;-).

En fait le magazine existe depuis 50 ans aux Etats Unis où il semble être THE référence en matière de bon goût et de style masculin, tout en faisant magazine de société. Un genre de Elle pour mecs, mais en plus chic. Et en mensuel, donc beaucoup plus de trucs à lire.

J’adore, je vais m’abonner.

PS : l’équipe est constituée en majorité d’hommes mais le rédac chef est une femme, vous me connaissez, c’est la première chose que j’ai regardée ;-)

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Les yeux de Lixuan

22 février 2008

Voici ce que dit Lixuan de ces photos :

« J’ai comme tu peux le constater des yeux semi-bridés d’une délicieuse couleur vert caca d’oie (le tout agrémenté d’une tache de pigment du plus bel effet), ainsi que des sourcils pénibles, ici épilés en-dessous et au milieu.

Le maquillage, assez rare, a tendance à les arrondir ou à les ratonlaveuriser, peu de choses me vont en fait. Sur la deuxième photo, voici le maximum que je puisse faire, sache que j’ai tout donné, mais oui c’est un massacre, un peu.

Les lunettes sont hélas indispensables (même si je ne les porte pas aussi souvent qu’il le faudrait), mais noires, le vendeur ayant refusé à mon grand dam de me vendre les pourpre irisé.

Je cherche donc surtout un avis objectif et des conseils généraux pour arranger tout ça et m’améliorer dans cet art exquis de la frivolité ;)
Sachant que j’aimerais aussi souligner leur côté asiatique, si possible…
Voilà.

Merci beaucoup d’avance pour les idées ! »

Voilà ce que j’en pense :

Waow !! Tes yeux sont magnifiques et tes lunettes te vont hyper bien ! Je suis très admirative !

Si tu veux donner un air plus asiatique à ton regard tu peux commencer par les sourcils, en les affinant comme j’ai bidouillé ici (je n’ai fait que l’oeil gauche hein, pas de panique ;-) :

Mais ça n’est pas du tout obligatoire, tu peux aussi les laisser tels qu’ils sont en retirant juste deux ou trois poils dessous vers le coin interne et ça sera parfait. L’affinement n’a qu’un but asiatisant ;-)

Côté maquillage évidemment l’eye-liner fait à mort la paupière asiatique ;-)
J’essaierais un crème perlé sur toute la paupière mobile, avec un fin trait de noir ou de brun par-dessus.

Si tu veux rester dans un maquillage plus « occidental » comme celui que tu portes sur ces photos, peut-être que tu peux taper dans des bruns tirant plus sur le jaune que sur le rouge, celui que tu as là luttes un peu avec la couleur
de tes yeux, ce qui est dommage sur une couleur pareille ;-)

Je pense que le kaki Dior (n° 475) de Cécile de Brest est fait pour toi, il est exactement dans les nuances de tes iris. Tu peux éventuellement le porter en « fond de toile » (en en mettant peu), avec un trait de liner noir par-dessus.

D’une manière générale je serais tentée de te dire de ne maquiller que la paupière supérieure, rien en bas pour une fois ;-)
Et comme tes cils semblent naturellement longs et recourbés, ce qui est rare sur un œil asiatique, du mascara noir épaississant sur ceux du haut, et roule !

Qu’en penses-tu ? Et vous les filles ?

 

Les essais ! Les essais !

« 1. sur les 2 premières photos, je porte les 2 fards à paupières du “ombre subtile duo” de Lancôme, teinte 250 comme neige au soleil (beige et marron clair, quoi, légèrement irisé, c’est un vieux truc que je mets depuis des années) + un khôl noir Maybelline posé comme un eyeliner + le mascara au tube vert de Gemey que je n’aime pas du tout
lixuan5.JPG

lixuan6.JPG

2. sur les 2 suivantes, tu vas hurler mais j’ai essayé à tout hasard et je trouve que ça rend pas si mal (mais ce n’est peut-être qu’illusion!) : trio l’Oréal pour yeux bruns + khôl noir Maybelline sur le contour intérieur + mascara lash plumper de Sephora (très bien celui-là). (Désolée pour la qualité des photos, ça rendait si mal en auto-prise que j’ai pris des extraits d’images “normales” pour changer).
lixuan7.JPG

lixuan8.JPG

3. Les 2 d’après, le fameux kaki Dior (je trouve qu’il ne me va pas! snif) avec un peu de crayon khôl Maybelline + mascara Gemey.

lixuan-kakidiorcrayonnoir3.JPG

lixuan-kakidiorcrayonnoir4.JPG

4. Ensuite, ces deux-là, kaki Dior + eyeliner feutre (de marque Bourjois je crois) noir + mascara Gemey (les photos ne sont pas dans l’ordre chronologique, maintenant je n’utilise plus que le Sephora). Le vert ne ressort pas, on dirait du gris perle, pourtant j’en ai mis pas mal.

lixuan-kakidioreyeliner3.JPG

lixuan-kakidioreyeliner4.JPG

5. Et enfin la dernière, au flash pour faire ressortir les couleurs, le trio l’Oréal pour yeux verts cette fois + mascara.

lixuan-trioloreal.JPG

J’avais également pris le “Eye brightener, Light” de Bobbi Brown en pensant m’en servir comme base de maquillage sur les paupières mais le résultat n’était pas concluant… je retenterai le coup bientôt, avec de l’eyeliner (j’ai beaucoup de mal à le poser et je dois me contenter d’un trait plutôt fin, sinon ça vire au carnage).

Voilou ! Qu’en penses-tu / pensez-vous ?

Sachant que mon préféré est pour le moment trio brun + khôl, mais j’aime bien l’eyeliner avec un fond de fard brun doré aussi. Et au niveau des sourcils, ça va mieux ou il reste encore du boulot? (la version la plus récente est celle des deux photos pas faites spécialement pour ça).

 

Merci beaucoup !!! »

J’en pense :

Erf, j’ai eu un peu de mal à m’y retrouver ;-) Notamment je n’ai pas réussi à déterminer comment sont tes sourcils maintenant ? Tu peux m’indiquer la photo qui les montre dans leur état actuel ? ;-)

Alors écoute perso je craque complètement pour le duo kaki Dior + eye-liner, je trouve ça sublime sur toi !! Ca te fait des yeux de biche verts extraordinaires, je suis totalement fan !
Qu’est-ce qui ne te convient pas dans le kaki Dior ? Ca m’intrigue, je le trouve très beau sur toi ;-)

Les bruns dorés mordorés te vont très bien aussi, dans un genre complètement différent.

Et tu poses remarquablement bien l’eye-liner, chapeau ! Le trait est d’une finesse et d’une régularité magnifiques !

Les filles, vous en dites ?

 

 

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A quoi sert ce pinceau, bon sang ??

18 février 2008

Chose promise chose due, voici le billet pinceau-ifique qui sert à distinguer un flouteur d’un estompeur et à ne pas confondre un biseauté avec un plat. Et surtout qui permet de savoir à quoi ça sert, bon sang.

Pourquoi ils sont pris en photo avec un bouchon de pinard ? Pour donner l’échelle.
Les bouchons de pinard font tous la même taille à de rares exceptions près, ça fait une échelle qui parle à tout le monde.

Hop, en piste !

Pinceau à poudre : je parie que vous aviez deviné ;-) Peut aussi servir pour la terracotta.

 

Pinceau à blush : Voilà, pour les joues, vous aviez compris.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Tous les suivants sont pour les yeux.

Pinceau à anti-cernes : très bien pour les anti-cernes épais comme ceux de MAC en petits pots. Et oui ça change tout par rapport à une application au doigt : ça permet de ne garder que la couleur, pas la matière qui plâtre et vieillit.

Pinceau flouteur : à la base destiné à flouter le maquillage, à fondre les couleurs les une dans les autres en finition, pour un résultat plus doux et plus naturel. Vous vous barbouillez joyeusement toute la paupière avec ce pinceau propre et sec, et voilà le travail.
Découverte récente : vachement bien pour appliquer les anti-cernes plus liquides ; balayer généreusement dans tous les sens sous l’œil, fini plus léger et naturel que tapoté au doigt.

 

 

 

 

Pinceau plat moyen : parfait pour poser les fards poudre en à-plat sur les paupières et les travailler, les estomper.
Il me sert aussi à faire le trait léger au ras des cils inférieurs dont je suis si fan, sans reprendre de fard, juste avec ce qui reste de la paupière supérieure.

 

 

 

 

 

 

 

 

Pinceau plat fin et allongé : pratique pour travailler plus en finesse dans les coins, et son poil plus dense et ferme et bien aussi pour les fards crèmes.

Pinceau estompeur : l’outil indispensable pour estomper vraiment le crayon de base du smoky, becôz les poils très courts et denses.
Il peut aussi passer au ras des cils inférieurs même s’il est moins précis que le précédent.

 

 

 

 

 

 

 

Pinceau liner droit : hyper fin et précis, c’est l’idéal pour faire un trait d’eye-liner ou juste souligner la bordure des cils, au fard sec ou mouillé.

Pinceau ombreur : c’est celui que j’utilise le moins, je trouve qu’il manque de précision et éparpille du fard un peu partout.
Mais pour poser une touche claire sur l’arcade sourcilière il est bien, et il peut aussi servir de flouteur si l’autre est plein d’anti-cernes ;-)

 

 

 

 

 

Pinceau biseauté (ben non j’avais plus de bouchon sous la main quand j’ai photographié les deux derniers, j’ai mis un tire-bouchon pour rester dans l’esprit) : certaines le préfèrent au précédent pour le même usage. C’est aussi LE pinceau à sourcils de référence, celui qui permet d’appliquer et d’estomper parfaitement le fard poudre entre les poils, et de rallonger la queue du sourcil si elle est trop courte. Très pratique aussi pour poser un petit V de fard clair au coin interne de l’œil pour l’éclairer.

Brosse à sourcils : pas un vrai pinceau mais indispensable. Existe aussi en forme de brosse à mascara, plus dure et qui permet de virer le fond de teint et la poudre pris dans les sourcils (horreur suprême).

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Si vous deviez n’en avoir que 5 ? Pourquoi 5 ? C’est le minimum vital, vous allez voir :

Le pinceau à poudre, avec lequel on peut aussi poser le blush (en ayant la main légère). Ou l’inverse, on peut mettre la poudre avec un pinceau à blush. Le tout c’est d’avoir au moins un assez gros pinceau.

Le pinceau plat moyen : avec lui on peut absolument tout faire sur les paupières.

Le pinceau biseauté, qui fait liner à paupières et pinceau à sourcils.

Le pinceau à anti-cernes, qui sert aussi à poser la base à paupières et les fards crèmes.

La brosse à sourcils, évidemment ;-) Jamais sortir avec les sourcils pas brossés, jamais.

Le plus important : l’entretien. Lavage au shampoing doux et à l’eau tiède toutes les semaines (moi je fais ça avec mon savon liquide pour les mains, c’est un flacon pompe c’est vachement plus pratique), séchage à plat au bord d’un meuble de façon à ce que les poils dépassent dans le vide et sèchent complètement à l’air libre.

Vous êtes parées les girls, y’a plus qu’à ! ;-)

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