Or donc des fois y’a rien à bouffer mais ça me saoûle d’appeler l’indien (aucun de leurs livreurs ne parle français, j’ai beau hurler dans l’interphone « you take the lift and then the corridor », ils montent tous bêtement à pied et limite meurent d’asphyxie à l’arrivée (six étages ma pauvre Lucette).
L’autre soir était sur ce modèle, je sais pas pourquoi j’avais des tas d’apéricubes dans mon frigo (j’espérais peut-être que des vrais gens allaient venir chez moi ?? Ca me ressemble pas en même temps, je décourage toute tentative d’invasion par un « viens donc dîner, je commanderai chez l’indien »).
Et des pâtes, forcément, j’ai toujours des pâtes, même si j’en mange beaucoup moins que du riz. Des torsades / girandole Barilla, exclusivement (en fait non, il m’arrive d’acheter aussi des linguine, mais la torsade / girandola retient tellement bien les sauces que c’est un un peu la pâte de ma vie).
Je me suis donc dit : « ma fille, fais donc des pâtes aux apéricubes, ça va être top ».
Comme je suis flemme mais maniaque j’ai quand même goûté avant, et décrété que les bleu-noix et les tomate n’iraient pas. Seuls les ail-fines-herbes et les romarin-chèvre pouvaient convenir à mon dessein.
J’ai collé tout ça dans une petite casserole avec un peu de bouillon de cuisson des pâtes (ah oui je fais toujours cuire les pâtes dans du bouillon, légumes, épices, kubor, tout ce qui me tombe sous la main, c’est vachement plus fun que juste à l’eau ambiance mormons), et un petit coup de vin blanc que j’avais sous la main.
Mélangé aux pâtes avec un peu d’huile d’olive pour pas que ça colle, c’est super bon.
Je vais essayer avec toutes les variétés d’apéricubes, yihaa !