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La saga du baume à lèvres, part 14.227 (ou : le frère* aîné de dieu)

24 mai 2007

Ah ah ! Avouez que vous ne m’en pensiez pas capable ! Et bien si ! TĂ©mĂ©raire et intrĂ©pide (et addict et folle, mais je m’en fous car je dis zut aux psychiatres), j’ai malgrĂ© ma rencontre dĂ©cisive avec Monsieur Guerlain, poursuivi ma recherche insatiable du baume Ă  lèvres absolu.
Je dois dire que vous m’aidez beaucoup dans cette quĂŞte sacrĂ©e, grâce Ă  vos conseils je vais deux fois plus vite en besogne.
Le dernier conseil miraculeux revient Ă  Des Prismes de la Subculture (oui elle s’appelle comme ça, qu’est-ce que vous voulez que je vous dise, au moins je la reconnais au milieu des 47 Vanessa / ValĂ©rie / Nathalie ;-)), grâce Ă  qui j’ai dĂ©couvert ce joyau du baume rĂ©parateur, cette perle du petit tube salvateur, ce chef d’oeuvre du confort labbial… sa race quoi : le Baume lèvres RĂ©parateur multi-hydratant de Clarins.
Voui le tube est super moche. De toutes façons les packagings Clarins sont hideux, c’est pas nouveau (comme quoi la beautĂ© intĂ©rieure c’est bien ce que je disais, c’est pas des blagues).
Le baume est Ă  peine teintĂ© d’orange, avec le goĂ»t et l’odeur qui vont avec mais super lĂ©gers et qui restent pas, il brille un peu ; son action est aussi parfaite pour moi que celle du Nuxe version pot qui brille pas, ou du Suberbalm Clinique version tube qui brille (sauf que le Clinique coĂ»te deux fois plus cher, becĂ´z 15 € les 7 ml chez Clinique contre 14 € les 15 ml chez Clarins – le Nuxe restant le moins cher en tournant autour de 9 € les 15 gr, oui lĂ  c’est des grammes).
Comment ça c’est chiant les infos pratiques ? Ah Ă©coutez, si je fais un benchmark je le fais bien, après vous allez toutes venir demande combien ça coĂ»te et ce genre de trucs, je prĂ©fère l’indiquer tout de suite ;-)
Je n’en mets qu’un tout petit peu genre une fois par heure maxi, et ça suffit. L’hallu totale.
Pourquoi il est mieux que le Guerlain ? Aheum, comment dire, je suis un peu embarrassĂ©e de l’avouer maintenant que la moitiĂ© d’entre vous se sont ruinĂ©es pour le Guerlain, mais celui-ci pue, rĂ©flexion faite. Et il a un sale goĂ»t. Oui j’aurais dĂ» m’en rendre compte avant, mais j’ai Ă©tĂ© un peu trop vite emballĂ©e par la texture (et la marque, sois honnĂŞte ma fille), je me repens vachement.
Merci mille fois Des Prismes, cette découverte est pour moi à la hauteur de celle de la crème Nok, grâce en soit éternellement rendue à Fanchette la merveilleuse et la lointaine.

Tiens on devrait faire des mĂ©dailles du mĂ©rite « mon blog de fille » (en saucisson ? parce qu’en diamants je vais pas avoir les moyens dans l’immĂ©diat), pour ce genre de dĂ©couverte majeure ;-)

*Pourquoi le frère et pas la soeur ? Parce qu’on dit UN baume pour les lèvres ;-)

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Soirée troc lyonnaise du 15 mai 2007 : la rétrospective, par Camille

18 mai 2007

« Une soirĂ©e troc, finalement, qu’est-ce que c’est? En vrac, c’est des Ă©changes, des Ă©changes de vĂŞtements, de trucs de filles, de bijoux, de recettes, de miam-miam, de bonnes adresses. C’est des fous-rires. C’est des essayages par-dessus les jeans, parce-qu’il-faut-pas-abuser-non-plus. C’est des rencontres.

Julie est arrivĂ©e la première, je crois. Perle a suivi. Je peux imaginer que Najia, notre hĂ´tesse, avait dĂ©jĂ  passĂ© deux heures Ă  se casser la tĂŞte pour savoir oĂą on allait poser le manger, oĂą on allait poser nos affaires, oĂą on allait nous-mĂŞme nous poser. Je peux imaginer que Julie, quand elle a dĂ©barquĂ©, la première, alors qu’elle ne connaissait pas Najia, Ă©tait vaguement mal Ă  l’aise. je peux imaginer que, Perle, en dĂ©barquant, elle et son panier rempli de…muffins? a achevĂ© de rassurer Julie sur la sympathie de toutes ces filles.
Je suis arrivĂ©e ensuite, transpirante parce que vĂ©lo’viste !

Sur la table Ă©taient fièrement posĂ©s, sur une jolie assiette en forme de fleur, des macarons. Des macarons noirs. Les fameux. The one. Les macarons Ă  la tapenade qui “tuent leur race”, selon l’expression consacrĂ©e. Poussant mĂŞme le snobisme macaronien plus loin, les macarons Ă  la tapenade avaient amenĂ© leurs amis au foie gras. Je ne m’Ă©talerai pas plus sur ces choses divines…

L’ambiance, vous me demanderez sans doute? Du jamais vu. Enfin, si, une fois : la première rencontre entre Lyonnaise, il y a quelques mois de cela. On Ă©tait dĂ©jĂ  3 Ă  s’ĂŞtre rencontrĂ©es. Le courant Ă©tait dĂ©jĂ  passĂ© très vite et très bien.
LĂ , ce fut la mĂŞme chose. Un mĂ©lange de personnalitĂ©, d’âges, aussi. De styles. De vies. Une jeune retraitĂ©e cĂ´toyant une jeune Ă©tudiante, une Perle cĂ´toyant une Myrtille, une fashionista cĂ´toyant une…. femme mettant des sandales et des chaussettes ?!

Bref, vous l’aurez compris, l’ambiance a Ă©tĂ© immĂ©diatement Ă  la rigolade. Au dĂ©but, le troc a Ă©tĂ© tâtonnant. On fait comment ? On pose tout ? On dĂ©balle chacune notre tour ? Est-ce qu’on pose suivant les catĂ©gories?
On a optĂ© pour ça, au dĂ©but : chacune dĂ©ballant ses produits de beautĂ©. Chacune regardant, touchant, demandant “cĂ©quoissa?”. Et puis, finalement, une qui demande “je peux?”, l’autre qui rĂ©pond “prends, prends. et tu veux pas ça, aussi?”.
Et finalement, chacune qui se retrouve a faire de la pub pour ses affaires. Mon fard a paupières blanc qui a illuminĂ© le regard de Perle, car posĂ© avec amour par moi-mĂŞme. Les petits Ă©chantillons VO qui ont fini dans ma poche après avoir fait le tour de tout le monde, chacune se demandant qui oserai l’ouvrir? Najia qui montre tous ses Ă©chantillons, nous suppliant presque de tout embarquer.

Et puis, vient le tour des habits, des chaussures. Chacune dĂ©ballant ses habits devant les autres, dĂ©clarant Ă  qui mieux mieux “ça, ça t’irait bien” “tu crois?” “mais oui, essaie” “non je rentre pas dedans” “essaie je te dis” “ah ben t’as peut ĂŞtre raison”. Perle nous a montrĂ© Ă  toutes les tenues diverses et variĂ©es que l’on peut utiliser pour faire du sport. Au total, toutes les tenues sont donc assimilables Ă  une sportivitĂ© moindre : du top a brassière intĂ©grĂ©e au
caraco en dentelle, tous les moyens sont bons pour ĂŞtre une sportive, de nos jours.

Finalement, beaucoup d’habits ont circulĂ©, beaucoup ont changĂ© de main ,et beaucoup ont fait des heureuses! Et puis, les objets dĂ©co, les livres, qui ont changĂ© de main.
Et puis… Et puis, le dĂ©part. Le remballage. Marie-Jo, d’abord, qui est partie avant mĂŞme les livres. Perle, se voyant dĂ©jĂ  sur le vĂ©lo’v, avec ses sacs, on suppose dĂ©jĂ  pressentant la chute. Myrtille, serviable, qui lui propose donc de la fourrer dans le coffre, qui n’a pas de sièges, mais qui est spacieux. Julie la rejoindra finalement aussi. Chacune avec des nouvelles affaires, et un peu des anciennes, aussi, parce que l’Ă©charpe de Myrtille, personne n’en a voulu, et Najia n’a pas pu Ă©couler tout son stock d’Ă©chantillons. Chacune avec son petit sac en plastique contenant quelques restes de bouffe. Parce qu’il faut avouer que, mĂŞme si tout Ă©tait dĂ©licieux, il en est restĂ© un paquet. Sauf des macarons !

Retour chez soi. La tĂŞte pleine d’Ă©toiles, parce que je trouve ça magique. On ne se connaissait pas, il y a quatre jours. Aujourd’hui, on est dĂ©jĂ  en train de prĂ©voir une autre soirĂ©e filleques. L’amitiĂ©, y’a que ça de vrai!

VoilĂ , ça, c’est moi qui l’ai Ă©crit. Les filles, Ă  qui je l’ai fait passer avant de te l’envoyer ont rajoutĂ© ceci :

“Impec ! Impec ! ….
Hein que tu aurais aimer toi aussi ĂŞtre dans le coffre avec les 2 choupinettes ??? Oui je me rend compte que ça fait un peu film d’horreur le coup du coffre … Mais c’est pratique !
Myrtille.”

“La phrase culte de la soirĂ©e:
POUR FAIRE DU SPORT
Perle”

Signé : Camille »

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Pour Lilo

17 mai 2007

stitch.jpgParce que ne verrai plus jamais ce petit personnage sans penser Ă  elle;-)
Donc après avoir regardĂ© la Nouvelle Star, mangĂ© des gâteaux avec Delphinoid, et fait des tas d’autres trucs stupĂ©fiants que je m’en vais vous narrer au plus vite ici-mĂŞme, je poursuis mon entreprise de renouveau (pas charismatique, ceci est un fin jeu de mots Ă  destination de celles Ă©levĂ©es comme moi Ă  proximitĂ© de cathos new age, oui aujourd’hui je fais des digressions, j’ai le droit, c’est fĂ©riĂ©), et vous assène, pof, cette nouvelle extravagante :
J’ai achetĂ© un porte-clĂ© Stitch chez Disney Store. Sur les Champs ElysĂ©es. Comme une touriste saoudienne.
J’ai une excuse, j’ai une passion dĂ©mentielle pour Stitch. D’ailleurs j’ai eu les deux DVD pour NoĂ«l, j’Ă©tais en transe (naturellement le premier est mieux que le second, mais ça n’empĂŞche pas les sentiments).
Et puis c’est comme les camĂ©lias, si j’attends qu’on m’offre des Stitch en peluche je peux attendre jusqu’Ă  la saint glin-glin (quoi j’ai plus l’âge d’avoir des peluches ?? Je vois absolument pas le rapport, c’est pas une question de peluche, c’est une question de personnage auquel je m’identifie ma race, comme m’ont affirmĂ© sentencieusement des psys de mon entourage – oui je suis cernĂ©e par les psys, je ne souhaite ça Ă  personne).
Je dois confesser que j’ai hĂ©sitĂ© un instant, dans un dernier Ă©lan de snobinarderie, Ă  franchir le seuil du, comment dire…Temple ? Secte ? Ambassade amĂ©ricaine ? Magasin rose Ă  paillettes comme au Texas ?
Finalement j’ai survĂ©cu et je suis mĂŞme pas devenue hamburger addict (dieu m’en prĂ©serve, il y a des limites Ă  tout).
Je sens bien que je m’Ă©loigne de jour en jour de la chic attitude, en mĂŞme temps j’ai fait mon baptĂŞme d’avenue Montaigne rĂ©cemment, ça compense (aha, c’est le cas de le dire, c’Ă©tait pour des chaussures ;-)).

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Vous ĂŞtes habillĂ©es comment aujourd’hui ?

14 mai 2007

Vous avez des idées grandioses les filles : l'autre jour on parlait de fringues, de ce que on achetait habituellement, de ce qu'on osait porter ou pas, des idées dont on manquait (ou pas), et wamanda a demandé au détour d'un commentaire : vous êtes habillées comment, là tout de suite, devant votre écran ?
Pof, succès immédiat, on était toutes ravies de venir décrire nos pantalons à carreaux et nos tee-shirts à rayures.
Et puis missdarjeeling, jamais à court d'idées stimulantes et originales, a démarré comme un seul homme et proposé qu'on en fasse un jeu : une fois de temps en temps chacune viendrait dire ce qu'elle porte (si elle en a envie, of course, de toutes façons je vois pas bien comment vous pourriez être obligées ;-)).
Je trouve ça vraiment génial.
Ca pourrait être l'occasion de se filer des conseils de look, genre « les filles j'ai mis une jupe en velours côtelé avec un top en velours lisse, vous croyez que j'ai bien fait ou ça craint sa race ? » (réponse : ça dépend des couleurs), de se filer des idées de boutiques, de tenues, de coupes…
Et il n'y aura pas de jour fixe dans la semaine pour cette rubrique, parce que sinon on va toutes tricher comme des bêtes et s'habiller en princesses juste ce jour-là, pour mieux traîner en vieux jean informe les autres jours.
Donc ça sera la surprise, ce qui ne veut absolument pas dire que le but est d'être mieux habillée que les copines, dieu merci on fait pas un concours (sans compter que « mieux habillée », sans même aller jusqu'à comparer une indienne en sari et une new yorkaise en tailleur, ça ne veut rien dire). Je ne veux pas d'élitisme basé sur le look ici, j'y veillerai. Chacune doit pouvoir être fière d'elle même, pas du fait qu'elle est capable de recopier la vitrine d'une enseigne à la mode.
Ca veut juste dire que ça nous permettra de rester spontanées et d'être nous-même, ce qui est vachement important, pour moi.
Alors, vous êtes partantes ?
Vous avez quoi sur le dos, là tout de suite ?

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Glamourous and rich

10 mai 2007

Les z'enfants je vous signale, grâce à Christine qui vient de me l'indiquer super gentiment, qu'avec le magazine Glamour de juin il y a une carte de réduc de – 20 % chez Gap, Mango, Morgan, Etam et Kookaï (et d'autres encore mais j'ai la flemme d'aller regarder qui) pour la journée du mardi 22 mai.
J'ai jamais acheté ce magazine becôz je croyais que c'était pour les gamines, mais là je me suis précipitée au kiosque, 20% chez Gap avec leur jean qui me fait un boum-boum sa race, ça se refuse pas.

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Ma coiffeuse vient chez moi, j’me la pète !, par Nathouille

25 avril 2007

« Bon, la dernière fois je vous ai montré la part intellectuelle de ma personnalité. Je suis une lectrice patentée, j'aime le silence de la nuit et patati et patata… Passons maintenant aux trucs VRAIMENT importants, de ceux véhiculent nos vraies valeurs à nous les girls, ceux qui font l'essence d'une fâââme… (Comment ça, j'en fais trop ??)
Voilà.
J'ai écumé tous les salons de coiffure de mon quartier. J'ai laissé toutes les shampouineuses du secteur s'essayer à des massages et des soins sur mon pauvre cuir chevelu (Vous êtes instit vous, vous savez ce que c'est que les débutants !!)
Je suis, le plus souvent, ressortie du salon de coiffure avec sur la tête, quelque chose ressemblant au croisement de Pocahontas et de Rika Zaraï (si si c'est possible !!), j'ai pesté contre les additions indécentes, les coupes ratées, les couleurs tellement discrètes qu'invisibles, et… en rentrant je me suis roulée par terre en me rappelant que :
-1 Mon Prince allait hurler en découvrant et ma tête, et la facture
-2 Qu'il allait falloir payer la baby-sitter de Little Monster en plus ce désastre…

Et puis j'ai rencontré Kathy.

Qui est à la base la copine d'une copine.

Et qui est aussi coiffeuse à domicile.

La première fois qu'elle est venue, Kathy n'a pas coupé mes cheveux. Non, on est juste resté une heure à PARLER de mes cheveux, de ce que je désirais en matière de coupe, de couleur, de mèches… J'ai feuilleté des catalogues de modèles, j'ai tripoté des méchiers. C'était top.

Puis elle est revenue, avec son énorme valise, et sous le bras, son lavabo portatif (bon vous savez le truc là…), et elle m'a fait le grand jeu : couleur, mèches, coupe et brushing. C'était génial, on a pris le thé pendant que ma couleur prenait, elle m'a fait une coupe nickel, moderne, et facile à entretenir. Elle a pris son temps, elle ne m'a pas cramé avec la douche, elle m'a fait un long massage délicieux, et le brushing était tout lisse comme j'aime (vade retro Rika Zaraï !)
Et on a papoté, et découvert qu'on avait plein de choses en commun.
J'ai trouvé une coiffeuse, et j'ai gagné une copine.
Mais la facture ? Me direz vous … C'est méga cher une coiffeuse à domicile ! Et ben pas tant que ça. Ce n'est pas moins cher que chez le coiffeur, c'est plutôt du même topo. Mais pensez donc au service les filles ! Vous êtes chez vous et vous vous laissez papouiller, vous n'avez pas à attendre deux plombes chez le coiffeur en compagnie du dernier Voilou les Potinous , ni à reprendre la voiture en sortant. Vous êtes chez vous vous dis-je !
Et en prime, pour les détentrices de naines de moins de 8 ans, comme moi, pas de baby-sitteuse à payer, et pas non plus de gamine à traîner chez le coiffeur (Mamaaannnn, j'm'ennuuuiiiiiieeee, quand est-ce qu'on reennntre ? etc…)
Bon, ça dépend bien sûr de sur qui vous tombez… En ce qui me concerne, ça a été génial, et je continue à succomber sans un remord à ce confort.

Signé : Nathouille ».

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Comment le web a anéanti mon futur best seller, par Audinette

18 avril 2007

« J’ai lu un truc dans Cosmo qui a complètement anĂ©anti un super projet de roman… En mĂŞme temps, en 15 ans, les temps changent…

Vers l’âge de 4 ou 5 ans, j’ai passĂ© quelques heures chez une “dame”, impossible de me rappeler, parce que ma maman avait un soucis de garde. Elle avait une machine Ă  Ă©crire et j’ai passĂ© l’après-midi a aligner des lettres, en faisant bien attention de ne pas prendre toujours les mĂŞmes. Le bruit de la machine, puis ces lettres qui s’alignaient sur la feuille blanche… ma vocation d’Ă©crivain Ă©tait nĂ©e !

A 12 ans, il Ă©tait temps de s’y mettre. Je passais mes week-end, enfermĂ©e dans ma chambre, un cahier Ă  spirale dans une main, le stylo plume de l’autre (j’avais mĂŞme entraĂ®nĂ© ma meilleure amie dans l’affaire). L’action de mon roman “A l’ombre d’une guerre” (on ne rigole pas !) se dĂ©roulait pendant la deuxième guerre mondiale… C’est lĂ  que j’ai rĂ©alisĂ© que si j’apprenais autant en lisant (après la lecture des “rois maudits” de Druon, j’Ă©tais imbattable sur le XIVème), c’est parce que l’auteur avait fait des recherches… MĂŞme si j’avais rĂ©ussi Ă  planquer mon hĂ©roĂŻne en Suisse, il a bien fallu que je dĂ©veloppe quelques chapitres avec mon hĂ©ros. J’en ai fait un pilote mais quand mĂŞme, ce n’Ă©tait pas une mince affaire de le faire se trouver dans toutes les grandes batailles du ciel. LassĂ©e par ce travail de recherche hors programme, je crois bien que je ne suis mĂŞme pas allĂ©e jusqu’Ă  leur retrouvailles d’après-guerre… Dommage, ça promettait d’ĂŞtre croustillant !

Tenant un journal intime depuis que je savais Ă©crire, Ă  14 ans, je maĂ®trisais assez bien le concept. Alors j’ai Ă©crit une sorte de “Bridget Jones” oĂą l’hĂ©roĂŻne, une ado gĂ©niale, sans acnĂ©, avec plein d’argents de poche et de super copines, avait tout pour plaire. Il fallait quand mĂŞme qu’il lui arrive des trucs un peu spĂ©ciaux (et pas seulement le vol de son sweat blanc bleu par
le zoulou de la classe)… et c’est lĂ  que le bât blesse ! Je suis tellement terre Ă  terre que je croyais Ă  peine Ă  toutes les situations rocambolesques et autres rebondissements de l’histoire. J’ai tenu 50 pages je crois… Ah oui, il s’appelait “Hamburguer, frites, etc” parce qu’ils passaient leur temps dans un Mac do (comme d’autres vont au Central Perk, quoi !).

Ensuite, je me suis dit : “ma fille, tu t’y prends mal !”. Alors, pour mon 3è roman, j’ai fait comme pour une dissertation, j’ai construit un super beau plan, bien dĂ©taillĂ©, chapitre par chapitre.
Les 5 premiers, c’Ă©tait en fait la fin du roman de mon hĂ©roĂŻne, Ă©crivain. Sauf qu’on ne le sait qu’au dĂ©but du 6ème chapitre, vous me suivez ? Je trouvais ça super novateur, bon.

Et ensuite, mon hĂ©roĂŻne (plutĂ´t malheureuse Ă©videmment), faisait une “rencontre” Ă©clair dans le mĂ©tro, Ă  peine le temps de croiser le regard du monsieur, et pourtant, un fort sentiment de “c’est lui le zhom de ma vie!”. Cela a l’air plus ou moins rĂ©ciproque, sauf que ça se passe tellement vite qu’ils n’ont pas le temps d’Ă©changer quoi que ce soit. Imaginez la difficultĂ© pour dĂ©crire cet instant d’une demi-seconde, au moment oĂą les portes du mĂ©tro se referment, ah le pied !
Les 10 chapitres d’après, elle vit sa vie comme elle peut (je vais faire court) avec toujours au fond d’elle, le souvenir de cette rencontre fugace… jusqu’Ă  ce qu’un jour, au dĂ©tour d’une rue, patatra, elle retombe sur lui.
Et lĂ , vlan, on revient Ă  l’Ă©pisode du mĂ©tro mais vu cette fois-ci cĂ´tĂ© beau monsieur. Les 10 chapitres d’après c’est donc lui que l’on suit… jusqu’Ă  la deuxième rencontre.

Bon, jevais m’arrĂŞter lĂ  : mais en gros c’Ă©tait ça le concept. Eh ben, dans Cosmo, j’ai dĂ©couvert l’adresse du site suivant : http://www.paribulle.com/
Il sert justement Ă  se retrouver suite Ă  coup de foudre entre deux portes de mĂ©tro…

Alors mon histoire, lĂ , elle tombe par terre ! Si y a plus qu’Ă  cliquer pour se retrouver… Va falloir que je revois tout mon plan, pfff… (en mĂŞme temps, ça fait 15 ans qu’il est bien au chaud dans le cahier Ă  spirales et, avec la vie que je mène, je sens qu’il va hiberner encore un moment…).

Signé : Audinette ».

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J’ai épousé un Grizzli ! par Gloria

28 mars 2007

« Elle et Il vont, comme tous les soirs depuis tant d’années, se coucher.
Elle pose sa tête sur l’épaule de Lui.
Il enserre Elle de ses bras.
Un peu plus tard , ils s’endorment tendrement heureux.
…
Et lĂ , leur vraie nuit commence !
Une heure après s’être endormie, Elle est réveillée par des vibrations. Il ronfle.
Elle lui donne un coup de coude, puis deux …
20 minutes plus tard, Il se redresse. Elle ronfle.
Il la pousse pour qu’Elle change de position.
Elle lui pince le nez pour arrĂŞter ce bruit.
Il lui retire son oreiller pour qu’Elle ait la tête à plat.
Elle le secoue en lui disant « tu ronfles ! »
Il proteste « N’importe quoi ! »
Elle constate que le truc en plastique dans le nez n’a rien arrangé du tout.
Il savait bien que la bombe « anti-ronflement » ça faisait effet 2 ou 3 jours, pas plus.
Elle prend son oreiller, tentée de l’étouffer, se contente d’y enfouir son visage.
Il lui pousse les épaules pour qu’elle se tourne de l’autre côté.
Elle se promet de lui offrir une opération pour son Noël.
C’est décidé, Il va lui payer une opération pour son anniversaire.
Elle se lève et va finir sa nuit sur le canapé. Il se lève
et va finir sa nuit dans la chambre d’amis.
…

Le lendemain matin au petit déjeuner.
Fille : Mon petit copain s’est demandé qui ronflait cette nuit, c’était terrible ce bruit !
Fils : Ma petite copine a peur de l’orage. Je ne l’ai pas détrompée et je l’ai serrée bien fort contre moi ;-)
Elle regarde Lui par-dessus sa tasse de thé en pensant : J’ai épousé un Grizzli !
Il regarde Elle par-dessus sa tasse de café en pensant : J’ai épousé un Grizzli !

Signé : Gloria ».

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Sacrée bonne femme

15 mars 2007

Je n’avais jamais lu de bouquin de Virginie Despentes jusqu’ici, dans mon esprit c’était une fille très provoc, pas forcément un style avec lequel je suis à l’aise.
Et puis j’ai lu les critiques de King Kong théorie, et notamment celles qui présentaient son auteure comme une féministe version 2007, et ça m’a donné envie de le lire.
J’ai bien fait, c’est un sacré bouquin.
Il m’a fait autant d’effet qu’Ainsi soit-elle, de Benoîte Groult, et me semble de la même veine, 40 ans plus tard. C’est du vrai féminisme pur et dur, sans enrobage gnan-gnan, sans cinéma, lucide et même violent, et au final pas tellement plus flatteur pour les femmes que pour les hommes. Et tellement sain, direct, sans concessions.
Hyper brut de décoffrage parce qu’elle est comme ça, et qu’elle écrit comme elle parle. Et qu’elle se fiche d’être mignonne ou aimable ou séduisante, ou dieu sait quoi qui empêche de dire ce qu’on veut vraiment, ce qu’on est vraiment.
C’est une personne avant tout, qui plaide pour la reconnaissance et la complémentarité de femmes et des hommes. Sans s’embarrasser de bienséance, en parlant de viol, de prostitution, de pornographie, parce que c’est son histoire et que ça a aussi modelé sa vision des choses. Mais sans complaisance non plus, sans facilité, sans racolage, sans larmoiements. Sans provocation, finalement.
Sacrée bonne femme. Je suis super admirative de ce qu’elle est.

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La vérité est ailleurs

3 mars 2007

J’avais écrit ce billet fin décembre et puis je ne l’avais pas publié, n’en voyant finalement pas l’utilité. Aujourd’hui je pense que les choses doivent être éclaircies parce que je ne veux pas être associée à certaines pratiques que je
réprouve et refuse.

Les marques utilisent les blogs pour faire de la publicité, ce n’est pas nouveau et ça prend de plus en plus d’ampleur, mais ça n’est pas toujours clairement affiché : ainsi pas mal de blogeurs reçoivent des produits gratuits en vue de test. Ca ne coûte qu’un pot de crème ou un téléphone dernier cri à la marque (les voitures sont rares mais ça arrive), en échange d’une visibilité très large sur un support qui inspire plus confiance aux lecteurs que les médias traditionnels.
Evidemment le blogeur, flatté d’avoir été choisi, ravi de recevoir des cadeaux, et craignant de tuer la poule aux œufs d’or, ne dit pas de mal du produit. Il pond un billet la plupart du temps élogieux (ou simplement neutre). La marque a eu ce qu’elle voulait pour quasi pas un rond.
En journalisme traditionnel ça s’appelle un « article de complaisance », et c’est très mal vu (Vuippon donne un sac à la rédactrice de mode machine, pour qu’elle dise dans son canard que c’est le plus beau de la terre – le sac, pas le canard).

Comme la plupart des blogeurs dont l’audience est élevée je reçois des propositions pour tester divers trucs. Il m’arrive d’accepter, notamment pour les produits vendus par Sephora (un billet à ce jour, celui sur Bare Essentuals, ils font pas des tests assez souvent ! ;-)), parce que je ne suis tenue à rien : l’agence de communication de Sephora, Hopscotch, ne demande rien en « échange ». C’est sain et facile à gérer.
Lorsque je fais un post sur un produit reçu de cette façon (parce que ça peut intéresser du monde), je dis qu’il m’a été offert, et je mets le billet dans une rubrique spéciale « Je suis vendue au grand Kapital ». Je pense que les choses ne peuvent pas être plus claires.

Quand j’insère un publi-post (écrit par le service publicité de la marque, comme pour Eurostar) à la demande de ma régie publicitaire, et contre des sous (dieu merci), le titre du billet est « Ceci est une publicité », toujours dans la rubrique « grand Kapital ».

Quand il y a un pavé publicitaire dans la colonne de gauche, évidemment ma régie me file des sous en échange, je ne fais pas ça pour la gloire mais pour payer mes factures (encore heureux).

En revanche quand je parle d’un produit ou d’une fringue ou de n’importe quoi de façon spontanée en criant partout que ça déchire sa race, c’est que je l’ai découvert toute seule, aucune marque ou régie ou qui que ce soit n’est intervenue dans mon choix.
On ne m’a rien proposé en échange de mon billet et j’ai payé mon produit comme tout le monde.
Je tiens beaucoup à ce que ça soit clairement identifié.

Ca ne me pose aucun problème qu’on paye les blogeurs pour faire de la pub : c’est normal, on ne va pas faire ça gratuitement.
Ce qui me pose un problème c’est que ça soit caché, dans le but de tromper le consommateur. C’est d’ailleurs illégal et passible d’amende, mais allez donc contrôler les millions de blogs existant (et tous leurs commentaires).
Ce qui est grave ce n’est pas d’être rémunéré parce qu’on est un vecteur de communication, mais de mentir (par action ou par omission) aux gens qui vous lisent. Parce que ça veut dire qu’on les prend pour des cons et qu’on ne les respecte pas.

Je ne suis pas en train de dire que la blogosphère n’est peuplée que de gens malhonnêtes, du calme ;-) La plupart d’entre eux disent les choses clairement et ont une ligne rigoureuse. Mais la tentation de louvoyer est fréquente, aussi ne croyez pas tout ce qu’on vous dit ;-)

PS : contrairement Ă  ce que la photo pourrait laisser suggĂ©rer, l’argent, ça n’est pas sale ;-)

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