C’est dans l’adversité qu’on reconnaît ses vrais amis, gna gna gna, jusqu’ici je trouvais ça un peu 19ème siècle comme concept.
Et puis pendant ces quelques jours où mon blog a été cassé, j’ai reçu des témoignages d’altruisme et de gentillesse absolument hallucinants, de gens que je n’ai pour la plupart jamais vus de ma vie, bloggeurs ou pas, et sans que j’ai rien demandé :
Sandrine m’a donné les codes d’accès à la gestion de son blog, carrément, pour que j’aille publier des trucs chez elle comme si c’était chez moi. Jamais je donnerais les codes d’accès à mon blog à personne, même sous la torture, son geste ma soufflée.
Géraldine m’a créé un blog de secours sur son espace internet perso, alors qu’elle était en voyage de boulot, et s’est tenue à ma disposition pour mettre tout ça en route (même pas vexée que je décline, psychorigide que je suis à vouloir absolument retrouver mon nid à moi et incapable de changer).
Dorian, Gloria et Maurine m’ont proposé de publier mes billets le temps que je voudrais dans leurs colonnes pourtant plus axées sur la crème fouettée ou les playmobils ( ;-))que sur la crème dépilatoire.
Anne Cé, Anne papilles, Deedee, Pomme, Caroline, Annika pannika, Dorian à nouveau, Laurenn, et gé toujours, ont informé leurs lecteurs que je n’étais pas partie vivre en banlieue sans internet ou kidnappée par des trolls (pourquoi votre nom est pas en premier ? parce que c’est par ordre chronologique d’apparition on the ouèbe ;-)).
A tout cela, déjà incroyable, s’ajoutent les mails reçus par dizaines pendant une semaine, de lectrices toutes plus adorables les unes que les autres, m’assurant que mes billets leur manquaient ou qu’elles se portait volontaire pour aller manifester sous les fenêtres de mon hébergeur en brandissant des tubes de crème Nok.
Je crois avoir reçu plus d’estime, d’affection et de soutien en une semaine qu’au cours des dix dernières années, et je voulais vous remercier tous, encore, jamais assez.