Les filles, l’autre jour l’une d’entre vous demandait par quoi on pouvait remplacer l’enlumineur Armani vu que l’Armani en question s’était arrêté à Eboli sans aller jusqu’à Béziers ; j’y avais répondu que rien du tout, c’était irremplaçable.
La oije.
Or donc en novembre pour combattre la dépression saisonnière en plus de m’exposer courageusement à ma lampe hideuse (et inefficace, rassurez-vous je l’ai revendue), j’ai testé divers machins plus ou moins fantaisistes, dont je vous livre le verdict ici, hop.
Pourquoi je le mets que maintenant ?
Officiellement : Les produits de beauté il faut les tester sur un mois, moins longtemps ça sert pas à grand-chose.
Et puis mon esthéticienne chérie m’avait dit qu’une peau sensible il ne faut pas la traumatiser en changeant de produit tout le temps, et de terminer un pot ouvert avant d’en commencer un autre histoire de ne pas céder à la tentation de changer toutes les semaines.
Officieusement : j’avais complètement oublié.
Le gommage au bicarbonate de soude :
Je sais plus qui avait donné cette idée, mais je vous le dis tout net, elle est mauvaise ;-)) Ne faites JAMAIS ça ! Jamais. Ca détruit la peau ce truc, c’est hyper abrasif ! Les grains sont super agressifs, et le lendemain j’avais des petits boutons sur le visage, moi qui n’en ai jamais.
A éviter absolument.
Pourquoi je l’ai fait ? Ben parce que ça m’intéresse tiens, on me file une nouvelle idée, j’essaye ! ;-)
Le gommage à la poudre d’amande (l’est dans une boite de café, les sachets en palstoc c’est pas fiable) :
Guère mieux. Pourtant ça a l’air doux comme ça, la poudre d’amandes. Ben pas du tout, ça décape sa race. Je l’avais mélangée à de l’huile (contrairement au bicarbonate que j’avais mis dans un peu d’eau), ben je recommencerai pas hein, merci l’effet papier de verre.
Du coup j’ai toujours ces tonnes de poudre d’amande inutilisée vu que je cuisine plus, mon espoir de l’écouler en produit de beauté s’évanouit brutalement. Dèche.
L’huile essentielle de citron :
C’est l’une d’entre vous dont j’ai évidemment paumé le nom (honte sur moi jusqu’à la 12ème générations que y’aura pas, hin hin) qui avait donné cette astuce : 2 gouttes le soir dans une cuillère de miel pour faire détox.
Trèèès motivée à l’idée d’avoir une plus belle peau (je vous rappelle que c’est un peu ma préoccupation principale dans la vie, en dehors des diamants et du sauciflard. Et du shopping. Et des chips paysannes. Et du Premières côtes de Blaye. Oui bon en fait je suis trs préoccupée par des milliards de trucs, arrêtons-nous là sinon on n’est pas couchées mes soeurs), je me jette sur le truc.
Dans la notice y’avait marqué que ça fait aussi anti-microbien, j’ai regardé ça d’un œil méprisant, ne pensant qu’à mon précieux épiderme.
Bilan : aucune différence sur ma peau, en revanche j’ai pas eu un seul rhume de tout l’hiver. Moi je dis, chapeau, et à refaire l’hiver prochain (peut-être même avec du pamplemousse, cette fois).
Côté peau sublime je poursuis mes recherches avec ardeur et abnégation.
Le Blanc Universel de Chanel :
Je l’ai acheté parce que produit mythique et gna-gna-gna.
Alors l’odeur est divinissime à se rouler par terre, par contre l’effet cosmétique me laisse légèrement de marbre : c’est le cas de le dire vu que c’est la couleur que ça me donc ça craint.
Peut-être que je l’utilise pas comme il faut, je le mets sous le fond de teint comme un enlumineur classique, z’avez d’autres idées ?
Les spaghetti torsadés :
Je vous rappelle que mes pâtes préférées sont les torsades ou girandole ou dieu sait comment on les appelle encore dans les montagnes suisses.
J’aime aussi les spaghetti parce que je suis la reine de l’enroulement sur fourchette (sans cuillère évidemment, en vrai les gens bien élevés ne se servent pas d’une cuillère pour enrouler leurs pâtes, c’est un truc de ploucs, demandez à des italiens).
Aussi quand on a annoncé la sortie de spaget ‘ torsadés, je me suis dit que c’était une idée de génie et me suis précipitée chez Monop.
Sauf que c’est Panzani qui les fabrique et que donc le goût et la consistance sont dégueu. J’ai même jeté le reste du paquet, ce qui ne m’arrive pas souvent.
(ah ben non ils sont pas sur al photo, je vous dis que je les ai foutus à la poubelle).
Voilà, les prochains d’ici trois mois ;-)
La maquilleuse Laura Mercier du Printemps qui m’avait fait des smoky eyes m’a dit un truc que j’ai trouvé très intéressant : le maquillage c’est comme les vêtements, on doit en changer aussi souvent que ça nous chante, et il faut que ça soit amusant.
Elle avait super raison ; jusqu’ici je m’étais un peu cantonnée aux trucs classiques que je savais faire, sans trop oser me lancer dans l’innovation. En fait c’est idiot parce que si c’est raté il suffit de se démaquiller, les conséquences ne sont vraiment pas dramatiques ;-)
Depuis quelques temps j’essaye pleins de maquillages différents, je m’amuse beaucoup à mélanger ou superposer les fards, je teste des effets nouveaux, je joue avec mes pinceaux et les textures.
Je ne me maquille plus jamais deux jours de suite de la même façon, ça devient à chaque fois un moment ludique dont il sort un apprêt nouveau, plus ou moins réussi mais toujours intéressant, et qui m’apprend plein de choses.
Selon mon humeur, la météo, ce que je vais faire et l’état de ma peau du jour, je mets du fond de teint ou pas, auquel je mélange tel ou tel enlumineur, je choisis une poudre ou une autre, je joue sur le mat ou le satiné, je change de blush, je me fais les yeux comme ci ou comme ça, j’accentue mes sourcils ou mes cils…
Essayez, vous verrez comme on s’amuse avec son propre visage, et comme on se fait plaisir avec ces découvertes !
PS : sur cette photo faite par Joëlle, je m’étais fardé les yeux en bleu lagon pétant pour me sentir plus à l’aise face à l’objectif, pour me « cacher » derrière mon maquillage, en quelque sorte ;-)
PS 2 : pas de maquillage en ligne aujourd’hui, je suis un peu deborded et j’ai pas le temps. La semaine prochaine, promis ;-)
Oui mais j’ai des excuses.
D’abord j’en avais ras le bol d’attendre la sortie du maquillage minéral l’Oréal, dont tous les mags féminins nous rebattent les oreilles depuis un mois. Je passais mon temps chez Monop pour voir s’il était enfin arrivé, du coup je suis allée fouiller ici et là sur le net et il semblerait que ça ne sorte qu’au mois de mai, damnation. Je voudrais pas dire mais un teasing pareil ça commence à me gonfler sévère.
Il me fallait donc autre chose (de nouveau, naturellement) à me coller sous le pinceau à make up, sous peine de crise de manque aigue.
En plus en cette fin d’hiver grippé et laborieux, je suis une sorte de croisement terrifiant entre le martien (vert) et le vampire (gris). Au niveau du teint en tout cas (j’ai encore mordu personne mais j’ai tort, ça me ferait sûrement du bien).
Du coup quand je suis entrée chez MAC l’autre jour, persuadée de n’en vouloir qu’à leurs baumes à lèvres (trois versions : tube, stick et pot, on n’est pas sorties du bois), j’ai pété une durite et acheté la moitié de la nouvelle
collection. Si elle s’appelait pas Barbie ça serait encore mieux vu que j’ai plus 12 ans, mais rien n’est parfait, pas même un poudrier MAC.
Bon cela dit je regrette vraiment pas, je ressemble maintenant à un petit abricot frais et dispos, et ça fait trois jours que tout le monde me dit que j’ai bonne mine (aha ! s’ils voyaient la tête de martien-vampire que j’ai sous mon masque de faux humain…). Certes j’ai toujours des cernes gris foncé sa race, mais pour ça à part l’amputation de la tête je vois pas bien de solution.
Oui je vous raconte en détails ;-)
J’ai pris en enlumineur de teint rosé abricoté divin, dont le vendeur a déclaré que c’était « celui de Raquel » (rapport à la nouvelle campagne de pub où ce que Raquel Welch est éclatante comme une adolescente), ce qui m’a confortée dans mon envie de le posséder tout de suite maintenant. Ah oui, entre Raquel et Catherine (campagne hiver) pour moi y’a pas photo : autant je vendrais ma grand-mère pour ressembler à la première, autant j’aimerais mieux crever que d’avoir le moindre trait commun avec la seconde (ça tombe bien, ça risque pas).
J’ai acheté aussi une poudre embellissante abricot parce qu’elle était trop jolie (mis à part le dessus du poudrier Barbie mochetingue, donc). C’est un genre de terracotta mais en moins violent (oui la terracotta je trouve ça violent, ce qui ne m’empêchera pas de me ruer sur celle qui fait bronzer en même temps qu’elle maquille quand elle sortira, là aussi le teasing est insupportable).
Le vendeur m’a juré que je ne serais pas orange vif, ce qui était ma préoccupation number one becôz avec les machins abricot on n’est jamais complètement à l’abri de l’orange, super distingué comme chacune sait.
Et ben il a même pas menti ! Drôlement bien ce petit, j’aurais dû lui demander son prénom pour ne m’adresser plus qu’à lui à l’avenir.
Alors, comment procède-t-on ? Je mets une pression d’enlumineur (c’est un flacon pompe) mélangé à trois pressions de mon fond de teint, la jolie poudre par-dessus, et hop, on dirait que j’ai 6 ans, que je dors 14 heures par nuit et que je reviens d’une semaine de randonnée en montagne (dieu m’en préserve).
Notez que séparément ça marche aussi, et que la poudre peut être utilisée en blush. Ou toute seule, et l’enlumineur aussi.
Et c’est même pas ruineux (enlumineur à 16,50 € poudre à 20 €, je suis désolée, chez Armani un enlumineur coûte 40 €, donc là je considère que c’est pas cher).
Bon sang, dans tout ça j’ai oublié d’acheter du baume à lèvres, va falloir que j’y retourne !