Ca faisait longtemps que je voulais faire cette vidéo et parler de tout ça avec vous, j’espère que ça vous intéressera aussi ;-)
Dites-moi ce que vous pensez de tout ça, et comment vous voyez les choses sur ce sujet !
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124 commentaires
C est très marrant j étais juste en train de regarder le compte de celeste barber ! Elle me fait bien rire même si cela pose questions of course ! Je regarderai ta vidéo plus tard !
MERCI ! Mais franchement juste merci. C’est exactement ça.
Oui, le body positive, c’est super et ça aide les femmes à mieux vivre dans leur peau quand elles en sont pas grandes et minces. Mais ça ne doit pas devenir non plus une injonction.
Pour info, en ce qui me concerne, la première figure “body positive” que j’ai rencontrée dans ma vie, et bien c’est toi. Je suis ton blog depuis 2006 (ça ne nous rajeunit pas tout ça) et tu étais, en France en tout cas, la première fille à tenir un blog beauté sans ressembler à un mannequin famélique sortant tout droit d’un magazine. Je me souviens que ça m’a fait un bien fou, ça m’a beaucoup beaucoup aidé à mieux vivre avec mon propre corps imparfait.
Pour autant, l’injonction au body positive, moi aussi ça me dérange. Exemple tout simple, je galère avec mon poids depuis des années (toute ma vie en fait). Ça va quand même beaucoup mieux aujourd’hui. J’ai pas mal minci aux alentours de la trentaine et je suis à peu près stable depuis. Sans être mince, je trouvais mon corps très vivable depuis une dizaine d’années. Mais depuis 2 ans, j’ai eu pas mal de soucis et j’ai repris quelques kg qui m’emmerdent et que j’aimerai bien reperdre. Et bien, il y a quelques semaines j’en parle avec une connaissance et j’ai reçu en réponse “Mais non ! C’est pas la peine. Elles sont très bien comme ça tes fesses.”
Mais de quoi je me mêle en fait ?
Il aurait pu me répondre “Je trouve tes fesses très bien comme ça, mais si ça te fais du bien de faire un régime, vas-y.” Et ben non. J’ai l’impression de me retrouver coincée entre 2 jugements : “1 – T’es grosse, tu devrais faire un régime.” et “2- Tu es très bien comme ça, tu ne dois rien changer.”
Et ça me gonnnnfle !!!
Moi aussi je trouve ça très bien que plus de corps soient représentés et qu’on puisse se sentir belle avec son corps quel qu’il soit. Mais quand moi, je ne me sens pas à l’aise avec moi même, entendre “Tu es très bien comme ça, tu ne dois rien changer.” ça ne me fait pas plus de bien que d’entendre “Tu as raison, tu dois maigrir.”
En fait, je ne dois rien du tout, je voudrais juste pouvoir faire (ET DIRE) ce que je veux, sans que les gens se sentent obliger de valider ou non mon aspect physique.
(C’est comme avec mes cheveux tiens. Quoi que je fasse avec ma tête, les gens se sentent obligés de donner leur avis : C’est trop long. C’est trop court. Moi j’aime pas les mèches. Tu devrais faire une couleur. Tu devrais faire une frange. Moi j’aime pas les franges…. Mais merde à la fin ! Chacun fait ce qu’il veut avec ses cheveux non ?)
Bref, tout ça pour dire qu’une fois de plus, j’apprécie tes réflexions justes et mesurées. (Et franchement, c’est chouette de voir qu’il y a encore des gens qui savent ce que c’est qu’une réflexion nuancée. Ça se perd ça aussi !).
Un peu de hauteur dans ce monde communautaire. Ce n’est pas facile de conserver et affirmer son individualité. Et c’est ce qui m’a permi d’atterir ici 🙂
La cinquantaine arrivant, un corps jamais accepté même si en regardant les photos de moi à 25 ans je ne comprends pas qu’on ne m’ait pas dit “non mais arrête. Tu as un corps tout à fait harmonieux et ça ira bien comme ça ”
Et aujourd’hui le body positive, comment dire, c’est la dernière couche de ce truc écrasant qui pèse sur moi. ..
En gros j’ai du ventre, vraiment du ventre. Et j’ai toujours eu une bouée à la taille. Et bien ça on n’en voit jamais. En tout cas pas sur le site des marques de mode qui rajoutent au carrousel photo d’un produit une où on le voit porté par un mannequin +size. Même ces mannequins en question, jamais aucune n’a cette bouée qui de profil tombe droit depuis la poitrine. Les conseils pour d’habiller quand on a du ventre : robe portefeuille et pantalon taille haute. Merci, c’est encore pire.
Bref le body positif c’est pour moi une affirmation supplémentaire du fait que je ne suis définitivement pas acceptable. Puisque même quand on prône l’acceptation totale mon défaut reste celui qui ne passe pas. Et allez vous habiller avec ça. Parce 1m60 et du ventre, ça n’existe pas en magasin…
Bon j’ai un âge qui fait relativiser mais je suis usée de faire des régimes, au bout de 32 ans je n’y crois plus. Et il faut garder la tête haute et une ligne directrice cohérente parce que le pire serait que mon ado entre dans la spirale, mais ça use tout ça.
J’ai 47 ans j’ai pris 20 kg suite à un accident et je n’aime pas ce nouveau moi… pour plusieurs raison je suis essoufflé au moindre effort, mes articulations me font mal, je transpire plus, une plus grosse poitrine (merci le mal de dos). Pour toutes ses raisons je n’ai qu’une envie perdre ses kilos pour une meilleure santé. Le côté esthétique ne me dérange pas du tout.
Bonjour Hélène, merci pour cette vidéo et pour ces réflexions que je rejoins complètement. Pour moi, le mouvement bodypositivisme permet de briser un cercle vicieux en proposant une vraie alternative et peut-être que les personnes qui s’acceptent mieux grâce au mouvement ne poseront plus ces injonctions négatives sur leurs enfants, qui donc s’accepteront sans jamais souffrir de ces injonctions. Néanmoins, la faille du mouvement est celle que tu soulignes : s’accepter oui, mais pas au prix de sa santé mentale. On doit aussi respecter la liberté individuelle de chacun à faire ce qu’il veut de son propre corps : si l’acceptation de soi passe par une modification corporelle liée à la chirurgie esthétique/médecine esthétique, alors grand bien lui fasse ! Sinon, pourquoi se colorer/couper les cheveux, pourquoi s’habiller avec un certain style ? Un grand merci pour tes mots, et pour ta délicatesse dans tes propos afin de ne heurter personne, très appréciable vu la sensibilité du sujet.
Bonjour Hélène, je te suis sur Youtube depuis un moment maintenant mais je n’avais jamais laissé de commentaires. Ta vidéo de ce matin m’a donné envie de parler un peu et dans mon entourage je ne peux pas tellement le faire ou du moins je n’ose pas. J’ai 30 ans et depuis mes 8 ou 9 ans je ne me sens pas bien dans mon corp: trop grosse, les cheveux trop frisés, trop moche… j’ai lissé mes cheveux pendant des années pour être comme mes copines et les filles des magazines, j’ai fait le yoyo avec mon poids jusqu’à encore très peu de temps, et ça fait un an qu’à cause de ces diktats et de ma vision de mon corp je suis tombé dans ce que je pense être de la boulimie/anorexie: au printemps dernier j’en ai eu marre de toujours surveiller ce que je mangeais et j’ai décidé de m’en foutre et de me faire plaisir et c’était cool sur l’instant sauf que j’ai pris sans m’en apercevoir 8 kilos qui m’ont fait pleurer et déprimer donc j’ai voulu perdre ces kilos. Je me suis affamée, j’ai fait du sport mais ça n’a pas duré par contre ce qui a duré c’est que je me suis mise à me faire vomir et à faire des crises de boulimie de plus en plus fréquentes, suivi évidemment de vomissements puisqu’il faut bien compenser (je me relis à ce moment là et je me dis “quelle horreur de penser ça”). mon mari m’a toujours trouvé belle et m’aide énormément mais il ne comprend pas tellement le mal-être que je ressens. Aujourd’hui au lieu des 8 kilos que je voulais perdre j’en ai perdu 15 et j’essaye de maintenir ce poids qui est certes trop bas mais j’essaye de ne pas en perdre plus et de garder le contrôle sur ma maladie.
Tout ça pour dire qu’ avec ce mouvement ou pas les injonctions qu’on entend depuis qu’on est enfant reste gravé dans nos têtes et peuvent nous faire du mal des années après, si quelqu’un lis ce texte j’espère qu’il n’aura pas servi qu’à vider mon sac (même si c’est un peu le cas, et merci d’ailleurs Hélène et pardon de me servir de toi comme psy) j’espère qu’il pourra aider certaines personnes à ne pas faire comme moi parce que c’est une souffrance quotidienne, pas tant physiquement que mentalement, ça ronge le cerveau et je ne souhaite ça à personne. Merci
Merci beaucoup pour cette vidéo
Je suis comme vous… je focalise tout sur mon visage
Car concernant mon corps je souffre toujours de dysmorphophobie même si ça va mieux… j’accepte mon image dans le miroir mais pas du tout en photo par contre
Hello Hélène, globalement je suis d’accord avec toi et c’est un sujet qui me fait régulièrement réfléchir. J’entends le “vous êtes magnifique” d’une autre manière que toi : vous êtes telle que vous êtes, et si vous vous assumez, si vous vous aimez ainsi, “c’est magnifique” car vous avez compris que c’était le point de départ pour nourrir une bonne estime de soi et faire face aux injonctions de la société et à ses critiques. Et ça, c’est une arme assez efficace. J’ai aussi quelques réserves sur le body positive, bien que dans le fond, je trouve cela assez constructif et intelligent. Par exemple, il y a quand même des enjeux de santé publique : les extrêmes en terme de poids ne sont médicalement pas du tout recommandés et j’ai du mal à croire que les personnes dans ces situations puissent s’estimer. Bon, je m’arrête là, car moi aussi je pourrai en discuter un long moment …😁 Bon dimanche à tous 🌷
Je viens de finir la vidéo, et je la trouve bien nuancée et exprimée. C’est une prise de recul nécessaire sur ce mouvement, parce qu’ayant 31 ans, je me rends compte que mon rapport à mon corps est en dents de scie.
Depuis très peu de temps, je suis indulgente avec moi-même. Je suis de ces personnes qui pensent ‘tout le monde est beau…sauf moi’. Donc, c’est toujours compliqué de me rendre compte de mes qualités.
Et de plus, le body positivisme peut s’additionner à cette phrase que je déteste : ‘aime-toi et les autres t’aimeront’. Bien sûr, elle cache une définition très large, et j’ai eu beaucoup de discussions autour de ce qu’elle veut dire. Mais, cela devient de plus en plus difficile.
Comme dit dans la vidéo, il n’y a pas que le physique. Mais c’est la 1e chose que les autres voient. Donc, j’ai aussi l’impression que ça rajoute de la pression.
Pour nous les overthinkers, s’accepter c’est aussi se poser la question, dire ‘oui, mais en même temps’. Il n’y a pas de conclusion valable, on remet tout en question, on rajoute 3000 subordonnées, on prend vite du recul sur notre opinion etc.
En tout cas, j’ai beaucoup apprécié cette vidéo, et merci d’avoir lu mon pavé, peu clair, mais j’ai essayé d’êtee brève 😊
Bonjour Hélène,
Tes avis et ta « posture » sur cette question me font énormément de bien et me remplissent de bonne énergie.
Pourtant je n’ai jamais beaucoup complexé, malgré mes petites jambes et mon incompétence à porter des talons.
J’admire ta capacité à éclairer les sujets que tu traites, malgré une réflexion que je qualifie à tiroirs.
Ta spontanéité est un bouquet de fraicheur en cette matinée un peu plombée pour mes amis et moi, merci et bon dimanche ❤️
Je suis en tous points d’accord avec vos constats… Ce mouvement body positive a des très bons côtés mais j’ai aussi l’impression que de manière très insidieuse nous remplaçons des injonctions par d’autres et que finalement, mis à part l’aspect positif de montrer des corps ou des visages que l’on montrait peu avant, niveau “sororité” et bienveillance nous ne sommes encore pas au point. Dernier exemple en date: Une publication sur Instagram pour une marque de vêtements représentées par des jeunes filles minces. Et un commentaire disant en substance “Ce ne sont pas de vraies femmes (sic). Elles sont anorexiques”. Je ne commente jamais sur Instagram, mais là je me permets de rappeler que l’anorexie est une maladie et que sauf à être médecin, il est difficile de poser un diagnostic… Et que la féminité n’est ni synonyme de rondeurs, ni de minceur. Par je ne sais quel procédé incroyable une dizaine de femmes bien remontées me sont tombées dessus… Pour me taxer de grossophobie. Je reconnais que je n’ai pas encore maintenant très bien compris.
Mais si on pouvait juste leur lâcher les baskets aux femmes? Sur leur poids, sur leur nez, sur leurs fringues, leur coupe de cheveux, leur âge, etc.? Si on acceptait que la féminité, ça se construit, ça évolue et que c’est surtout un processus extrêmement personnel? Bref, si on reconnaissait qu’on n’est ni dans la tête, ni dans la peau des autres. J’ai relevé dans un commentaire, un peu plus haut, la notion d’individualité et c’est bien ça : nous sommes tous différents, dans nos processus de constructions, d’acceptations ou au contraire de rejets, d’évolution ou de non évolution, de liberté ou de soumission à des diktats, que tout ça c’est du sensible, de l’humain et que ça ne peut en aucun cas être “généralisable”… Nous n’y sommes pas encore, mais on peut espérer.
Bonjour,
C’est tellement rafraichissant d’aborder ce sujet avec franchise !
L’injonction à l’acceptation est aussi délétère que l’injection à la minceur.
En revanche, je pense que l’on peut ne pas voir l’acceptation comme une résignation ou l’absence de mouvement.
Accepter peut être aussi simplement de dire ok je suis là, je ne m’autoflagelle pas pour la situation, mais je peux vouloir changer, avec bienveillance. En gros, ne pas s’accepter par la “force” (comme une injonction) mais s’accepter, accepter que la situation est notre situation, sans jugement envers soi, et que l’on peut vouloir avancer, changer (ou pas).
Pardon, je n’ai pas relu la globalité de mon commentaire qui exprime beaucoup de « malgré »… en fait tu parviens à décortiquer pour moi un nuage de pensées tout fouillis dans ma tête, c’est cette capacité que j’admire chez toi, comme cela peut m’arriver quand je lis certains romans.
Eleanor Rigby :
Eleanor,
Merci pour ton commentaire qui me permettra de répondre a ma fille (que je trouve très jolie) quand elle évoque ses rondeurs avec moi !
Je ne sais jamais quoi répondre mais ça semble tellement évident , comment n’y ai-je jamais pensé ???
Non seulement c’est tout à fait vrai, mais il y a en plus cette dimension: accepte-toi, accepte de vieillir et DONC ne fais aucun effort. J’ai 58 ans, je suis blonde et bouclée (je prends un soin insensé de mes cheveux), j’ai des seins… comment dire… nonantecinqfesques, j’ai un caractère enjoué et DONC j’entends tout le temps: c’est dingue, on dirait jamais que tu as cet âge-là. Pourquoi? A 58 ans on est sensée être grise? Faut entendre ma mère:tu te ferais pas couper les cheveux? Tu serais bien tranquille! Tu aimes vraiment les trucs moulants! (Dès que c’est pas un sac à patates, c’est moulant)! Tu manges TOUJOURS des trucs compliqués( si je mets du lait de coco dans mon riz)! Tu es boudinée( si je porte une robe un peu ajustée pour aller à un mariage). Pourquoi est-ce si louche de prendre (un peu) soin de soi à 58 ans sans se faire critiquer, juger, « conseiller » par ses collègues, sa famille, ses amis, sous prétexte d’attention? Et encore, j’habite à Bruxelles, où les femmes sont un peu plus rondes (c’est le nord, çà caille ici). On peut à la fois accepter, tout en faisant des efforts. Au moins, être soignée, parfumée, essayer de ne pas s’empiffrer (sinon je vivrais de chips au vinaigre et de dessert 58 côte d’or), monter les escaliers à pied et finir sa douche par un jet d’eau froide, sans être taxée de barbue qui ne veut pas vieillir!
Bref, merci pour vos réflexions frappées au coin du bon sens. Et merci pour vos vidéos :)))
Comme c’est bien dit, Hélène! Bravo! Je suis choquée par la violence des attaques aux femmes (presque toujours à elles, bien entendu! ) qui ont eu l’outrecuidance de vouloir faire ce qu’elles veulent avec leur visage ou leur corps! Comme si c’était une insulte au regard des autres. Mais ils n’ont qu’à regarder ailleurs.
En plus, le changement, il n’y a peut-être que cela qui nous fait supporter la vie, y compris le changement de notre apparence: se couper les cheveux, les teindre, porter ou non du maquillage, changer de maquillage, pourquoi pas mincir ou prendre des kilos pour voir l’effete que cela fait?
Tu as complètement raison de souligner le manque de nuances qui peut accompagner ce mouvement (comme d’autres d’ailleurs). Ça me fait penser à Virginie Efira qui racontait qu’elle avait fait attention à son alimentation et fait du sport en préparant un film qui contenait de la nudité, mais qu’elle n’en était pas très fière en le racontant : comme si elle avait le sentiment que ce n’était pas « bien », prise entre deux injonctions.
Je te rejoins complètement sur les injonctions qui pourrissent la vie, qu’elles soient insidieuses ou martelées, le cœur du problème est là : passer d’une injonction à une autre c’est comme remplacer une addiction par une autre, il y a toujours un problème non réglé. Et c’est quelque chose qui me semble exacerbé par les RS : il faut être engagé, militant, se revendiquer de quelque chose pour exister et si possible du bon côté moral de la barrière. Or non seulement on n’a pas à se positionner catégoriquement sur tous les sujets mais l’affirmation et la compréhension de soi et des autres ça passe par les nuances, par la discussion. Accepter les zones grises, ne pas projeter sur les autres ses complexes ou ses problèmes c’est essentiel.
Pas facile certes mais essentiel.
Bonjour helene merci pour cette vidéo du dimanche. C’est vraiment quelque chose que je trouve un peu hypocrite et je trouve que ca exclue une notion tout aussi importante qui est celle de se sentir mieux. Par exemple comme tu le dis dans la video quand on condamne les gens qui font de la chirurgie esthétique mais au combien j aurais aimé avoir cette opportunité pour me sentir mieux. Et puis c’est tellement emprisonnant de nous forcer a nous accepter. J’ai du ventre et même en regardant 100 photos de femmes avec du bide et bien rien n’y fait. Je n’aime pas mon ventre. Juste pour finir, j ai vu une vidéo de irina shayk cette semaine et elle disait en plaisantant » it’s very important to be beautiful … inside » alors le inside est un peu ironique et je me dis c’est tellement vrai. Franchement il faut pas se mentir les commentaires et réflexions acerbes sur le physique n’ont pas disparu pour autant…
Je suis totalement d’accord avec toi, merci de partager ton avis. Il y a un côté rassurant de savoir que je ne suis pas seule à voir certaines difficultés/ dérives de ce mouvement et qu’on est pas obligé d’être d’accord avec l’intégralité des propos tenus.
Hello,
Merci pour cette video, j’ai pas fini mon thé mais besoin de commenter!
Oui c’est devenu une autre injonction de s’accepter, l’être humain est un être de conformisme aussi, et les extrémistes du mouvement n’acceptent pas d’autres puissent s’affranchir de la chose.
Ce qui me gêne dans ce mouvement, c’est de passer outre les problèmes et risques médicaux. J’ai pas de soucis d’acceptation de mon corps mais je fais du sport pour ne pas prendre de poids parce que je n’ai plus de cartilage dans les genoux. Je ferais moins de sport si je pouvais !
Mais dans tous les cas, et surtout pour les femmes (et dans mon cas), qu’on maigrisse, qu’on grossisse, ou que notre corps ne change pas, ce n’est jamais bien.
Alors on ne contrôle pas ces diktats, ces codes, ces injonctions mais on peut les ignorer. Parce qu’honnêtement, à part nous prendre de l’énergie et de l’espace de cerveau, ça sert pas à grand chose !
Bonjour Hélène
Ça fait très très longtemps que je n ai pas commenté une de tes vidéos ( que je regarde assidûment depuis un petit paquet d années) . Tu as très bien résumé le fait qu en 2023 qu une femme de 20 30 40 50 et plus ne peut pas faire ce qu on veut avec son corps .
Tout le monde donne son avis sur tout sans s imaginer une seule seconde des conséquences que cela peu provoquer chez celui qui le reçoit.
Merci pour cette vidéo qui fait du bien en ce dimanche matin .
J’adhère totalement à ce discours ! En tant que mince, blonde aux yeux bleus, je me sens le plus souvent exclue de ce genre de mouvement, par les personnes qui s’en revendiquent. Je m’en suis rendue compte en prenant part à des conversations (pas avec mes amis, bien entendu, eux m’entendent et me comprennent), on m’a alors méprisée en me disant que je faisais du cinéma en m’inventant des complexes. Or, j’en suis bourrée, car j’étais harcelée au collège, notamment au sujet de mon physique, et que 25 ans plus tard, j’en souffre encore. Il semblerait que le body positive soit réservé aux rondes, en tout cas selon beaucoup d’adeptes. Je suivais fut un temps une youtubeuse, qui était en surpoids très important, et a subi une chirurgie de l’estomac qui lui a fait perdre plusieurs dizaines de kilos. Elle est restée ronde mais une partie de son auditoire lui a fait payer son “revirement”. Par la suite, elle a connu un drame familial et le chagrin lui a fait perdre pas mal de poids, la menant à une corpulence se rapprochant de ce qu’on considère comme “normal”. Elle en a pris plein la figure, alors que la pauvre n’en avait alors rien à faire de son poids, et qu’elle souffrait pour d’autres raisons bien plus tristes. Ces personnes veulent en fait que leurs “icones” restent “comme elles” (beaucoup de guillemets), car il ne s’agirait pas qu’elles se retrouvent seules dans cette situation. Pour conclure, et comme tu l’as dit en tes propres termes, on ne combat pas une discrimination par une autre. Merci pour cette vidéo Hélène.
Eleanor Rigby : bien sûr en même en dehors du body positive les gens ont toujours besoin de donner leur avis sur tout, comme si leur avis avait une importance quelconque… ;-)
Pauline : merci ;-)
Marie : ton commentaire me parle beaucoup, parce que depuis pas mal d’années j’ai du ventre aussi (avant les gens me demandaient si j’étais enceinte ; je répondais “non, je suis juste grosse”).
C’est en effet très difficile parce que ça n’est représenté nulle part dans la mode et les mannequins grande taille sont malgré tout, toutes en sablier.
Et c'(est très difficile de s’habiller, ça revient à s’habiller à 5 mois de grossesse, toutes les filles qui ont eu des enfants vous diront que ça n’est pas facile (sauf qu’elles peuvent montrer leur ventre, elles ont “le droit” puisque ça n’est pas du gras).
Je me dis qu’à mon âge j’ai “le droit” et que j’emm… ceux à qui ça ne plaît pas, je dois dire que les jeunes filles vraiment rondes sur les réseaux, qui précisément ont du ventre, m’ont bien aidée à avancer là-dessus.
Mak : je comprends, la seule raison qui pourrait me faire perdre du poids serait le côté inconfortable du surpoids (je suis en très bonne santé, merci beaucoup à tous les imbéciles qui disent “ah mais non, je te trouve très jolie mais je suis inquiète pour ta santé”. Au secours, occupez-vous de la vôtre).
Marinette : tu as tout résumé en évoquant en évoquant la coiffure et le style vestimentaire.
Et en effet casser le cycle et ne pas faire peser ça sur ses enfants, c’et super important.
Ophélie : ne t’excuse surtout pas, je suis touchée que tu souhaites partager ça avec nous ! Tu vois qqn, pour t’aider avec ça (un thérapeute, quel qu’il soit) ?
Lagouarde Céline : les photos c’est difficile, parce qu’on sait que techniquement, une photo rajoute de la largeur et enlève de la hauteur : on n’est pas en photo ce qu’on est en réalité.
Ce que je vois dans le miroir n’est pas ce que je vois en photo (note que pour le visage c’est vrai aussi).
Mary : personne n’a jamais dit qu’il fallait encourager l’obésité, j’aimerais qu’on évite ce raccourci un peu trop facile et pas du tout pertinent.
Florine : merci beaucoup à toi, on ne peut pas être bref sur ces sujets et c’est important d’avoir un espace où en parler en prenant le tempos et la place ;-)
Yakadi : merci beaucoup de me dire que tu trouves ça à peu près clair, parce qu’en effet la réflexion à tiroir n’aide pas du tout à être synthétique et concise ;-)
Mathilde : merci pour ton commentaire !
Julie : je n’ai pas dit que je voyais l’acceptation comme une résignation ou l’absence de mouvement ;-) (je me doute que tu ne l’as pas dit pour moi mais comme je crains toujours de m’être mal fait comprendre j’ai toujours le besoin de préciser).
Personnellement les trucs que j’accepte aujourd’hui chez moi ne me font pas me sentir résignée, c’est plutôt paisible comme sentiment.
Laurence Cornez : merci à toi pour soulever aussi ces injonctions liées à l’âge ! En effet il semble que beaucoup de gens supportent mal le fait que les femmes prennent soin d’elles et soit coquettes / soignées passé un certain âge.
Je pense que c’est lié à la peur de la séduction et/ou la sexualité chez les femmes moins jeunes (parce que els mecs hein, personne ne les embête) : “comment oses-tu séduire à ton âge ?? Mets un fichu et un tablier et reste à ta place, invisible”.
Je crois que ça met les gens très mal à l’aise.
asp : je pense que les autres supportent mal :
1. qu’on ne valide pas leur mode de vie en ne faisant pas comme eux
2. de voir les autres faire quelque chose dont ils rêvent (parfois sans même le savoir) mais n’arrivent pas à faire (c’est surtout pour la chirurgien, à mon avis).
Simon : “il faut être engagé, militant, se revendiquer de quelque chose pour exister et si possible du bon côté moral de la barrière” : j’adore ton commentaire !
Alex : je n’aime pas mon ventre non plus. Mais aujourd’hui, et j’en suis vraiment heureuse et soulagée, je me dis qu’il y a des choses bien plus graves sur terre et qu’en vrai on s’en fout complètement ;-)
Sarah : merci ;-)
CAROLE CETTOUR-ROSE : merci à toi ;-)
Camille R : “Ces personnes veulent en fait que leurs “icones” restent “comme elles” (beaucoup de guillemets), car il ne s’agirait pas qu’elles se retrouvent seules dans cette situation” : c’est exactement ça…
Bonjour Helene. Je vous suis depuis plus de dix ans maintenant et je fais ici mon tout premier commentaire. Je suis assez d’accord avec votre analyse qui finalement avance toujours une injonction aux femmes vis à vis de leur physique et surtout le regard qu’elles portent sur elles même. Pour moi la relation que l’on a avec son corps relève d’une grande intimité avec soi et toute injonction extérieure est une atteinte à cette intimité si complexe. Et cette atteinte est vaine et stérile finalement. Je crois que nous sommes toutes conscientes que rien ni personne ne peut interférer sur l’amour de soi ou l’amour des autres. Tout au plus cherchons nous des autorisations à être ce que nous sommes , ce qui est assez triste mais notre envie d’être acceptée et aimée est si puissant …sauf que….. l amour de soi est une quête et non une finalité, c’est un chemin sans cesse renouvelé et qui ne connaît pas la norme sinon celle que l ont s’impose à soi même. Notre époque est figée dans son normatif plus que jamais largement entretenue par le commerce dont le but ultime n’est certainement pas notre bien être psychologique et affectif. Cela se saurait si tel était le cas. Finalement nous ne sommes pas vraiment à l’ecoute de nous même et nous cherchons sans cesse à l’extérieur le réconfort qui est en nous et parfois difficile d’accès. Rien n’est simple dans cette relation au corps car le corps est notre vecteur concret qui nous lie à la vie et la réalité de l’existence et sa finitude, tout en étant notre confident premier . Je crois que il est nécessaire respecter les individus dans leur relation à leur propre corps et ne pas interférer dans leur histoire si personnelle. Et pour exemple concret je raconterai un évènement qui me touche. Bientôt je vais perdre une de mes jambes suite à un très grave accident de la route . Bien sûr c’est une épreuve mais je ne suis pas qu’un corps j’ai un cerveau une pensée une réflexion et une âme aussi et il n’y a que moi et moi seule pour décider de la qualité de la relation que j’aurai avec ce nouveau corps, je devrai apprendre à ne pas juger cette perte pour ne pas etre jugée par l’extérieur, apprendre à ne pas me victimiser pour ne pas être étiquetée victime par l extérieur, apprendre le compromis vis à vis de moi même et la bienveillance dans le respect de ma propre histoire de vie. Peut importe l apparence qu’on nous dicte l’important est de se sentir en vie et en paix avec soi et son histoire. Car l’amour prend racine dans un terreau pacifié et ça on ne nous rappelle que trop rarement. Voilà j’ai fini mon roman. Prenez tous bien soin de vous même, aimez être en vie et en paix avec vous même et utilisez ce qui vous conviendra pour avancer sur le chemin de l’amour de soi . Fêtez chaque jour. Bonnes journées à venir à vous toutes.
Fab : merci mille fois pour ton commentaire extrêmement intéressant et profond !
Mais….mais…..mais…….MERCI! Comme ça fait du bien! Très Juste!
J’entends tous les arguments mais voici les miens. J’ai 37 ans, je fais une taille 46, j’ai dépassé le 42 aux alentours de 15 ans et j’ai jamais réussi à perdre du poids très durablement. J’ai passé beaucoup de temps de ma vie au régime. Aujourd’hui je fais du sport, j’ai une bonne hygiène de vie mais je ne me prends plus la tête. Une fête, un repas familial, un week-end entre amis, des restos, je ne réfléchis plus à ce que je consomme dans ces moments là.
Je n’ai pas vécu le body positive comme une injonction du tout, je crois que le message à retenir des comptes body posi c’est « acceptez vous, si vous y arrivez, je vais vous tendre une main pour que vous puissiez y arriver ». L’apparition de mannequins grande taille dans les boutiques en ligne et les marques qui ont conquis ce marché m’ont littéralement sauvé la vie. Les comptes Instagram aussi. Qu’on le veuille ou non la vision des femmes dans la société est basée sur leur apparence.
Mon combat aujourd’hui ce serait plutôt de dire « la beauté n’est pas une affaire de morphologie ou de kilos ».
Mon souhait ça serait de vivre dans un monde où le corps gros peut être vu comme beau. Tout comme le corps mince l’est. Mes collègues plus âgées que moi parlent sans arrêt de femmes « bien fichues » alors qu’elles ne sont « que » minces, n’ont pas nécessairement un beau visage ou un charme particulier. J’ai l’impression que quelques femmes de ma génération et des générations plus jeunes commencent à accepter qu’on peut être « bien fichue » avec un corps moins mince.
Je pense aussi que justement un argument comme « mon visage est mon seul atout » (que j’ai utilisé très longtemps aussi, je ne critique pas !) montre qu’on a intériorisé que notre corps ne correspondant pas aux standards qu’on nous a inculqués n’était pas un « atout ». Aujourd’hui j’essaie de l’aimer et de trouver que c’est un atout. Certes je fais une taille 46, mais je prends soin de mon corps, je l’entretiens au sport, je l’hydrate, j’achète des sous-vêtements flatteurs et j’essaie de m’habiller de manière harmonieuse et élégante. Petit à petit j’ai l’impression que le regard sur moi change. En revanche c’est beaucoup de travail et de sacrifices pour être vue comme « belle » alors qu’une femme mince moyenne l’est forcément (encore une fois, d’après ce que j’entends dans mon entourage).
C’est peut être une affaire d’années, j’essaie de rester optimiste. Travaillant avec des adolescents j’ai l’impression qu’ils sont bien plus ouverts que nous sur la diversité des corps.
Élodie : ah ça, c’est pas nouveau que certains sont complètement débiles et confondent minceur avec beauté ; il y a des tas de gens minces pas beaux objectivement (morphologie mal équilibrée, ossature pas du tout harmonieuse…), ça n’a évidemment rien à voir.
Par ailleurs je trouve bizarre de m'”attaquer” sur le fait que j’ai intériorisé que mon corps n’est pas un atout, alors c’est précisément le sujet de ma vidéo : je pensais être claire dans mon expression du fait qu’on a le droit d’avoir intégré des diktats et de ne pas avoir avancé sur certaines choses, et de ne pas être tous les jours en full mode “body positive”.
Je m’adresse ici au commentaires des gens qui persistent à vouloir parler du “problème de santé publique” qu’est l’obésité et postent des commentaires dans ce sens : vous perdez votre temps, (je ne validerai pas commentaires) car ça n’est pas le sujet de cette vidéo ; et comme je l’ai dit plus haut, votre discours est aussi dangereux qu’hypocrite, et en réalité basé sur un jugement esthétique grossophobe non assumé.
Passez votre chemin.
Vous êtes extraordinaire ! Une vraie source de bonheur et de réconfort ! Merci pour tout ce que vous faites et pour vos messages tellement positifs. Vous êtes vraiment une très belle personne à tout point de vue.
Bon dimanche
COURNUT : ça c’est gentil alors ! Merci beaucoup ;-)
Bonjour Hélène, merci pour cette réflexion. ça va être difficile d’être concise vu le sujet. Je suis globalement en accord sur les sujets d’injonctions normatives et de regard de l’autre. Je suis un peu moins optimiste. Si les injonctions extrêmes ‘body positive’ (j’entends ‘ne change rien, tu DOIS t’accepter’) se calment, elles seront sans doute remplacées par une autre injonction sociale délétère sur le rapport de chacun à son propre corps. Oui ce phénomène de balancier est assez humain. Difficile de se détacher totalement du regard des autres, notamment si on a été précocément exposé. Pour avoir connu des variations importantes de poids (anorexie et oui c’est une pathologie pas un effet de mode!) , j’ai pu mesurer la violence ressentie des propos de l’entourage proche, scolaire , médical aussi. Au-delà des moqueries, le fait que même ado (13-17 ans) on ne s’adresse pas à vous mais qu’on parle devant vous à la troisième personne en faisant allusion à votre poids (trop ou pas assez peu importe) amène immanquablement à des réflexions douloureuses. Scolairement parlant, on nous demande de disserter sur de la géopolitique, de la philo .. mais on vous refuse le droit d’être un sujet pensant quand il s’agit de votre corps? Effectivement aujourd’hui passée 56 ans je suis plus inquiète par la perte de force et de mobilité que l’aspect physique (poids désormais plus standard ça aide :) mais je n’en suis pas détachée 100%. Et du fait de cet historique lointain, je ne le serai jamais. Pour autant cela m’agace d’entendre certaines remarques moralisatrices sur ce qu’on fait ou pas avec son physique. ‘ En fait je crois que cette intrusion permanente sur notre image, notre corps (parfois notre façon de vivre mais autre débat) qui me heurte en permanence : t’as pas pris/perdu du poids , t’as pas ‘fait’ quelque chose.. ,’t’as rien fait à ton visage ? ‘ne change rien c’est normal de vieillir’, ‘Faudrait faire du sport ‘ . Voire sur le fait que désormais dans un ‘standard pondéral’ je n’ai pas à me plaindre. Quelque soit l’injonction ,acceptation ou ‘amélioration’ , elle pèse et peut être vécue comme une privation de liberté. Bien sûr on fuit les auteurs (quand la pression est familiale moins simple) , on se dit qu’il y a plus grave mais on ne peut vivre dans une bulle. Merci Hélène de nous proposer ce partage. Désolée pour la longueur du commentaire.Bon dimanche
Bonjour Hélène,
J’ai pris le temps de la réflexion pour me poser la question après ta vidéo. Je te rejoins : tout mouvement au sens où il est collectif devient une injonction. Ma valeur ultime, c’est la liberté individuelle mais comme toi, j’ai trouvé que les choses s’allègent (sans mauvais jeux de mots) avec l’âge et la ménopause (pour moi). Je suis née en 1970 et tu m’as rappelé cet idéal de beauté des années ’70 : les yeux bleus, cheveux blonds et lisses. C’était aussi l’époque où les tenues des femmes à partir de 40 ans confinaient à l’invisibilité. Le bon côté du développement des réseaux sociaux a été de voir que les styles étaient très différents. Quand c’est en dehors de tout jugement, cela participe de la libération de la parole, de la pensée, des comportements. Sinon…
Bon dimanche et merci pour ce débat.
ZAZA : oui comme je disais plus haut, els gens pensent que leur avis a de l’importance et qu’ils doivent l’exprimer, ça m’étonne toujours ;-)
Agnès : je suis absolument d’accord, les réseaux et la visibilité plus importante sont géniaux quand ils permettent à la liberté individuelle de s’épanouir, ce qui peut tout à fait être le cas.
Bonjour Hélène,
je dois sortir de ma caverne, car je n´avais jamais entendu parler de body positive.. Question d´équilibre et de perspective, en effet. Ah ! Le fameux regard de l´autre, le point de vue de l´autre ! Quand j´ai annoncé à mon conjoint que j´avais une date pour mon lifting, il n´y a pas cru tout d´abord, puis il m´a dit : “Mais pourquoi ? T´ai-je jamais fait une remarque sur ton physique ?“ Certes non, lui ai-je répondu, mais si je fais cette chirurgie, c´est pour moi, et seulement pour moi, pas pour te faire plaisir.
On ne devrait pas avoir à se justifier de faire ou ne pas faire. C´est pourquoi je n´en avais parlé à personne dans mon entourage (sauf à lui, bien obligée : je vis avec ;o), car j´aurais eu droit inévitablement à toutes sortes de commentaires qui ne m´intéressent pas et que j´aurais dû expliquer mon geste… A la limite, je veux bien dire „je le fais“, mais qu´on ne me demande pas „pourquoi je le fais“, car c´est une chose intime, à mon sens, qui ne regarde que soi.
Ouhlala, le sujet ÉNORME qui (forcément) me parle énormément. Je pourrais écrire un bouquin là-dessus. Je vais m’abstenir !
Même génération, mêmes “modèles”, forcément. Passionnées par les magazines féminins et la photographie (en particulier celles de Gilles Bensimon dans ELLE), je pensais que c’était ça, un corps de femme. Qu’il n’y avait aucune autre option possible. Le “body positive” des années 80-90, c’était Christy Turlington qui était naturellement cernée (!), Laetitia Casta et Monica Bellucci qui étaient rondes (!!!). Après on se regarde dans la glace et on se déteste à vie.
Je suis 100% d’accord avec toi sur le principe du balancier, j’utilise toujours cette expression lorsqu’il est question de révolutions, toutes les révolutions. Vivement que le balancier se stabilise “au milieu” (comme après toute révolution).
Et j’ai le même rapport que toi à mon corps : alors que beaucoup de femmes se voit plus grosses qu’elles ne le sont (trouble dysmorphique corporel), moi je me sens moins “ronde” (doux euphémisme) que je ne le suis. Alors quand je vois une image de moi en pied, c’est toujours un petit “choc”. Jusqu’il y a quelques années, le choc entrainait un coup de blues. Ce n’est plus le cas désormais. C’est juste une surprise (qui me laisse presque de marbre).
Allez, je vais aller lire tous les autres commentaires (dit la fille qui a une to-do list longue comme le bras mais envie de rien).
Hum… C’est pas tant ”ne changez pas” c’est vraiment ne changez pas pour les autres et interrogez vous sur le pourquoi vous voulez changer.les normes de beauté c’est hyper insidieux et tout le monde va dire que ”non mais je suis pas influencé.e c’est juste que je préfère” et ce que la personne préfère c’est comme par hasard pile dans les normes de beauté. Je m’accepte comme je suis, comme toi je suis mince dans ma tête mais en vrai je fais du 52 et je suis ok avec ça. Et en fait à chaque fois que je me suis posé la question de la perte de poids, les raisons sont toujours ” parce que ma vie serait plus simple” mais être mince ne me rendra pas plus heureuse. Juste moins sujette à la grossophobie. Et c’est ok comme raison en soit. Mais c’est pas suffisant pour moi.
S’interroger sur le pourquoi on aime pas tel ou tel aspect de son corps est à mon sens primordial pour ne pas faire de conneries. Les modes changent, Kim K enlève ses implants fessiers et bientôt toutes les personnes qui avaient pour idéal cette silhouette en sablier aux courbes exacerbées trouveront ça moche. C’est une course sans fin à la beauté. Ou du moins à ce qui est beau à l’instant T. Et c’est pour ça qu’avant de faire des changements, prendre le temps de réfléchir aux vraies raisons c’est pas déconnant. Après comme tu dis, chacun fait ce qu’il veut
Excellente vidéo afin de réfléchir à ce mouvement. Je me doutais que les commentaires seraient nombreux et il y en a beaucoup qui sont super intéressants/ enrichissants pour le débat. Et en effet comme tout mouvement il y a des « extrémistes » et c’est bien dommage car il perd de son sens; or je trouve qu’au début c’était vraiment que chaque corps soit vu et non caché; et nous sommes uniques donc surtout ne jugeons pas.
Et sinon obésité, anorexie, imc etc sont des mots qui n’on rien à voir avec le sujet !
Merci Hélène de faire que ces échanges existent.
Marie : sur Instagram je vois pleins de filles avec des gros ventres qui postent ce qu’elles portent et essaye de démystifier le truc (genre elles montrent tous les angles non posés etc). Je suis pas alignée sur le body positivé plutôt sur le body neutrality mais honnêtement y’a de tout.
Pâté-en-croûte : oui les autres nous demandent trop souvent de nous justifier ; j’ai de la chance, mon entourage n’est pas du tout comme ça, ça fait longtemps qu’ils ont compris qu’il ne fallait pas m’emm… sous peine de se prendre des scuds dans la figure ;-)).
La génération d’au-dessus est sans aucun doute bien souvent grossophobe (c’est une autre époque), mais heureusement ceux que je connais ont appris à se taire ;-)
Christina : moi la surprise ne me laisse pas toujours de marbre, ça dépend des fois, mais je me dis “bah oui mais bon, je ne vais rien faire pour changer ça alors autant m’en foutre un peu plus qu’avant” ;-).
Aza : je ne suis pas d’accord avec le fait qu’on stigmatise les gens parce qu’ils sont influencés. On l’est tous, dans un domaine ou un autre (déco, bouffe, voitures, vacances, beauté, fringues… on vit en société, on ne peut pas faire comme si rien n’arrivait jusqu’à nous).
Franlabb : merci à toi !
Sophie : body neutrality c’est pas mal en effet.
Bonjour Hélène,
Moi le “acceptez-vous tel que vous êtes” je ne l’ai jamais compris comme étant une injonction, mais comm signifiant wake the best of what you have à l’instant T.
Par exemple, même si tu n’acceptes pas ta corpulence et que tu attends d’être mince pour t’autoriser à aller en vacances ou mettre des crèmes qui te font envie, n’attends pas et fais toi ces plaisirs tout de suite, tu mérites d’être heureuse et de t’offrir le meilleur quel que soit ta corpulence.
Je ne pensais pas que des gens avaient compris cette phrase et ce mouvement autrement.
Lydia : et bien si, tu vois ;-)
Mais bien sûr la manière dont tu le comprends est tout à fait positive est défendable.
Bravo. Merci pour cette vidéo car le “body positive” n’est pas “positive”. L’injonction à s’accepter est aussi dommageable quand quelques efforts permettent d’aller mieux et de se plaire à soi-même. Si vraiment on se déteste ça relève de la psychiatrie. Si quelqu’un se sent mieux avec de la chirurgie, pourquoi pas, mais après avoir bien pris connaissance de tous les risques. En tout cas la première chose est de se plaire à soi-même. Si on ne se plaît pas il faut vraiment analyser le pourquoi, c’est ça l’important. Parfois c’est facile, parfois c’est vraiment compliqué quand ça ramène à des blessures d’enfance. Bien dans sa peau c’est vraiment essentiel. Body positive pourquoi pas mais seulement si c’est valorisant pas culpabilisant.
Françoise Conley : de la psychiatrie pas nécessairement, c’est un peu fort… Les gens qui se détestent n’ont pas nécessairement besoin d’être collés sous médication psychotrope ;-)
De la thérapie serait sans doute plus juste.
Hélène :..on voit que tu ne connais pas ma belle-mère ! ;o)… c´est surtout à elle que je pensais, en évoquant mon entourage. Heureusement, elle a la vue qui baisse, telle la mémé du conte de Hansel et Gretel, et elle n´a rien remarqué, sinon, elle ne m´aurait pas loupé.
Voilà bien un sujet qui interpelle, vu tous les commentaires qui affluent !
Bon dimanche à tous,
Pâté-en-croûte : ce sont toujours les plus proches qui font le plus de mal, ils en ont le pouvoir – même involontairement – à cause du lien affectif.
Ma mère s’en foutait total, elle avait un rapport hyper sain à l’apparence ; mon père et ma belle-mère on appris à la boucler diplomatiquement sur les sujets qui me font grimper dans les tours, ils ne veulent plus se taper mes réactions et d’éventuelles “représailles” (je suis capable de faire la gueule aussi longtemps que les gens ne se sont pas excusés ;-).
Merci Hélène pour cette vidéo et toutes les autres aussi !
Je te suis depuis des années et ton discours sur ton apparence, ce qui te fait du bien ou pas avec le plus grand naturel m’a parlé tout de suite car tu étais toi sans chercher à plaire. Sur le body positive je ne suis techniquement pas la cible car je fais 1m77 pour 68kg sauf que je me déteste, depuis presque toujours car j’étais trop : grande, mince,… peu importe mais je me retrouve dans ce que tu dis sur l’injonction à l’acceptation. Normalement si j’ouvre un magazine féminin je devrais m’y retrouver puisque mon corps entre à peu près dans les diktats et pourtant non. Mon corps n’est pas ma source de fierté, mon travail oui et les injonctions à devoir “être” pour telle ou telle raison me sont problématiques. On navigue d’un excès à un autre car la positivité excessive (quel que soit le sujet) peut aussi être toxique, on a juste à être, se l’autoriser comme cela nous correspond et c’est déjà pas mal de réussir à se sentir bien dans la place qu’on se crée. A titre personnel je suis une thérapie dont cette acceptation est l’un des sujets mais il m’appartient comme il appartient à chacun et chacune de façon intime. Là où nous pouvons être aidé collectivement je pense, ce serait que le corps serve moins d’usage marketing en général.
Donc merci d’avoir porter cette réflexion à ton audience, d’amener ton point de vue de façon toujours naturelle et d’éveiller sur tous les aspects/notions de la beauté comme tu le fais depuis longtemps (car c’est comme ça que je vois ton travail).
Apparences et injonctions , les 2 fléaux du moments, tout en superficialité, en punch line, associés au Jugement de ceux qui font bien / ceux qui font pas bien . Le bodypositive est un concept au top si on laisse chacun se l’approprier, s’il y a des échanges et pas une dictature, perso je suis vieille mais ça me fait du bien de voir les gamines transcender le truc , mais en effet il est curieux de penser s’émanciper de l’objectivisation du corps des femmes et du machisme en misant sur l’apparence comme média. Existe t il des comptes qui rappelent qu’il est crucial d’être éduquée, autonome, actrice de la société quelque soit notre “emballage”? Je suis une fashion addict pourtant, mais je suis assez désespérée par la situation, bimbo / néo féministes de l’extrême, chacune jouant contre son camp . Merci Hélène de ce débat, de tes réflexions nuancées et différentes.
Bonjour Hélène,
C’est une belle vidéo qui met bien le doigt sur un phénomène actuel de groupes passionnés à l’excès aux seins de mouvements pointant des dérives, des dangers, des injustices. Ce qui rend quasi chaque causes justes et éclairantes, injustes et sectaires. Si il existait des opinions de body positivité, le mouvement de base du body positif vient du secteur médical et paramédical en association avec des familles et en détresse et la protection de l’enfance.
Elle pointait en premier la confusion entre les besoins et les envies, le mal être profond ou le complexe profond attaché à soi et le mal être profond provoqué par l’envie d’être l’autre ou comme l’autre. Faire la différence entre se réparer et se modifier la # entre se respecter et se ravager. Tout celà porté par plusieurs bilans sur 20 années de pratiques esthétiques et de psychologie et psychiatrie
Pour nous, ils étaient essentiel de recentrer sur l’importance d’un corp en bonne santé, que ce corp il faut faire avec toute notre vie, que jeune il était préférable de privilégier les alternatives douces non invasives aux interventions potentiellement dangereuses et parfois irréversibles. Qu’il fallait en tant qu’adultes parents et professionnels parvenir à faire patienter une jeune fille n’ayant pas besoin de correction. Le sentiment inconfortable et le point d’inconfort physique change dans 80 % des cas entre 15 et 30 ans voir se dépassent . De plus il fallait éviter les visites aux charlatans à bons marché qui ne s’embarrassent pas de l’âge et qui prolifèrent. Le message de départ etait : vous êtes magnifiques et pleines de ressources, toutes les femmes ont des complexes, sachez que l’imperfection physique est plus attirante que la symétrie, le charme est naturel, il ne se crée pas, préférez avant tout la douceur de votre volonté à la violence d’un acte chirurgical honéreux que vous allez peut-être regretter. Voilà 😊 Bien bon dimanche après-midi.
Je trouve ça bien de comprendre l’idée de base du mouvement qui était politique, très organisée, et créé dans un but de visibilisation des corps marginalisés et très marginalisés afin de faire comprendre au monde les dangers des discriminations physiques, de la grossophobie en particulier, pouvant mener à la mort (beaucoup de cas ont été mis en évidence à ce moment). Le discours de « on est tous beaux » est venu bien après, avec l’émergence des réseaux – et par des personnes au corps normés notamment – ce qui a un peu détruit tout le but du truc, qui était plus de dire « si je peux porter ce que je veux dans la rue sans me faire insulter et soigner sans me faire juger c’est chouette » que « regarder comme je suis joli.e ainsi ».
Aussi, pour celles qui ont été critiquées pour voir maigri l’ont été pour leur discours (très grossophobes pour certaines et très difficiles à regarder pour les personnes concernées) et pas que le fait qu’elles maigrissent. Justement, leur corps leur appartient et elles en font ce qu’elles veulent, et c’est tant mieux. Sujet super intéressant en tout cas !
Marie : Bienvenue au Club ! Moi aussi, j’ai du ventre et une petite taille. Et en effet, c’est hyper difficile de s’habiller quand on a du ventre (et pas mal de poitrine aussi). En plus, il faut parfois réussir à composer (poliment) avec les vendeuses bien intentionnées. Je me rappelle avoir essayé un très joli pull rouge et avoir entendu la vendeuse me dire avec une voix mielleuse : “Je vais vous apporter la taille au dessus. Ça vous moule le bidou.” En ces termes ! (Une fois de plus, je trouve ça fascinant ces gens qui donnent leur opinion qu’on ne leur a pas demandé !). Bref, j’ai répondu, “Non merci. Ce pull me va très bien comme ça.” Et je suis partie avec sous l’oeil médusée de la bécasse.
Vidéo très intéressante, j’ai beaucoup apprécié avoir votre avis sur ce sujet.
Je suis des comptes de Body positive, car je trouve merveilleux de voir des représentations différentes des diktats habituels
Mais je suis d’accord, les dérives du “il faut s’accepter sans changer” sont délétères… Par exemple, la chanteuse Adèle avait été très critiquée après avoir perdu du poids… Alors qu’elle fait bien ce qu’elle veut (ou ce qu’elle peut)
Très bon dimanche Hélène !
Ce sujet me fait beaucoup réfléchir depuis quelques jours surtout. Je suis allée au concert de Lizzo qui prône le Body positive. Son message m’a touché d’un côté dans le bon sens: « I love you, you are beautiful, you can do anything » et « be kind to yourself « , « my body, my choice » . Mais dans le même temps, il faut être une « big girl » pour voir son concert… pas forcément physiquement, concept que je n’ai honnêtement pas compris. Bon c’est sûrement le surnom de ses fans… ce surnom m’a mise un peu mal à l’aise sans trop savoir pourquoi.
Dans mon cas je me trouve trop mince. On me qualifie souvent de maigre même, j’ai eu droit à « anorexique » a l’école. Alors que je mange correctement.
j’ai aussi du mal à accepter mon corps par période. Ça va mieux maintenant globalement. L’âge aidant aussi (39 ans )
ChloéD : merci à toi pour ce partage profond et subtil.
Violette.b : “il est curieux de penser s’émanciper de l’objectivisation du corps des femmes et du machisme en misant sur l’apparence comme média” : yep !
Marie-Paule : je ne suis pas d’accord sur l’imperfection plus attirante que la symétrie, on en peut évidemment pas généraliser car chaque cas est unique.
En revanche je suis d’accord sur le “vous êtes magnifique” qui veut dire en réalité “tout le monde a le droit d’exister” ;-)
Léa : “si je peux porter ce que je veux dans la rue sans me faire insulter et soigner sans me faire juger c’est chouette” : je suis absolument d’accord là-dessus, et j’entends bien que c’est le concept du base du mouvement body positive.
Eleanor Rigby : les gens sont ahurissants. La plupart ne réfléchissent pas du tout avant de parler, d’où des réflexions pareilles…
Mymy : c’est fou hein, comme les gens ont fait ch… quand Adèle a maigri, franchement ils n’ont rien d’autre dans leur vie ? Ben les pauvres hein, ça fait pitié.
Marie : les gens sont jaloux parce que tu peux manger ce que tu veux sans grossir et pas eux, alors ils se vengent en te faisant des réflexions négatives. C’est lamentable, qu’ils essaient plutôt de s’élever, au lieu de rabaisser les autres (ahhh c’est sûr, c’est moins facile…).
Chère Hélène, tu abordes un thème très délicat et sujet à polémique mais comme à l’accoutumée avec justesse et bienveillance. Je partage ton avis quant à ne pas céder aux injonctions et surtout celle d’absolument s’accepter tel(le) que l’ont est, parce que sinon « c’esr mal ». Il n’ y a ni mal ni bien, jusque quelque chose qui nous fait nous sentir bien. C’est parfois très difficile d’ailleurs de savoir ce qui peut nous faire du bien. Je te suis depuis près de 10 ans maintenant et tu m’as beaucoup aidé à ce niveau. Encore merci pour cette vidéo très intéressante.
Bonjour Hélène, et merci pour cette vidéo, je ne suis pas forcément d’accord avec tout mais globalement sur la même longueur d’onde.
J’avais commencé à écrire un commentaire mais c’est trop laborieux, j’ai du mal à m’exprimer clairement, finalement tu l’as très bien fait et je n’ai pas besoin d’en rajouter ;-)
Juste, je te rejoins complètement sur l’injonction à s’accepter et le côté pervers de la chose (la double-peine comme tu dis).
Il y a quelques années on m’avait offert un petit livre dont le titre était “Foutez-vous la paix” ou quelque chose dans le genre. Cette petite chose m’avait mise en colère parce que sous couvert de développement personnel etc, ce n’était qu’une suite d’injonctions. Je l’avais rendu à la personne qui me l’avait offert, en disant qu’on n’écrivait pas à l’impératif sur ce sujet. Vous subissez la pression de la société ? ou pire encore, vous vous mettez la pression toute seule alors qu’on ne vous demande rien ? Mais bécasse que vous êtes, arrêtez ! Tu parles d’une solution ;-)
Je suis soulagée en tout cas d’être d’une génération qui a vécu avant les réseaux sociaux car je peux facilement en rester à l’écart. C’est beaucoup plus compliqué pour les jeunes, à qui cela fait tellement de tort…
Carine : merci à toi ;-)
Mimosa : Mimosa : “Mais bécasse que vous êtes, arrêtez ! Tu parles d’une solution ;-)” : oui c’est comme les médecins qui te disent “ben arrêtez de stresser !” ; t’as raison mon pote, c’est tellement facile ;-))
Je pense , une fois de plus, que ce courant body positive est une histoire de marketing, c’est le bien pensant de notre société et ça donne bonne conscience aux marques car derrière tout ça se cache beaucoup d’hypocrisie, il ne me semble pas que les personnes qui disent accepter le fait d’être grosse est le désir de l’être . Ce n’est pas parce que l’on voit des personnes moins normée que les filles auront envie d’être grosses et de se voir vieillir et puis c’est encore sur les épaules des femmes que l’on fait porter ces diktats, on ne peut pas nous foudre la paix, la vie est déjà très difficile alors laissez-nous vivre comme l’on veut et surtout comme l’on peut, moi je me vois vieillir et je déteste ça, je ferai tout ce qu’il faut pour retarder l’inéluctable.
Contrairement à certaines, j’étais mince et très sûre de moi jusqu’à 45 ans, aujourd’hui je mets du 42 ce qui pour moi est catastrophique, et je n’en peux plus d’entendre que à mon âge (55 ans) c’est normal et que je ne suis pas grosse, alors non je ne suis pas grosse, j’ai du bide, la peau se relâche partout et non je n’aime pas mon image, je déteste l’injonction de la minceur autant que celle du body positive, et quand on est en surpoids avec des pathologies associées, ben on à mal, et je ne suis pas maso, en plus, les fringues grande taille, oui en haut je porte du xxl au minimum parce que j’aime pas être moulée, sont hors de prix ou mémère, je suis heureuse que les jeunes acceptent leur image, mais j’aimerais qu’elles le fasse pour de bon et non parce que c’est l’époque qui veut qu’on s’accepte comme on est
… cela m’évoque cette injonction de plus en plus répandue : “aimez-vous!”…A une personne de mon entourage qui me l’a servie (croyant bien faire sûrement, l’enfer étant pavé de bonnes intentions comme chacun sait ;-) j’ai répondu en riant: “aime moi toi-même pour commencer ” :-).
Non mais, y en a marre à la fin!! Tout ce cirque finit parfois par être plus culpabilisant qu’aidant car , comme tu le dis fort justement, on n’y parvient pas toujours ni tout le temps…
Bonjour Hélène,
Bon, alors ce n’est pas le sujet du jour… mais j’adore la couleur de tes tulipes (moi aussi j’adore les tulipes !)
Revenons à nos moutons (j’ai envie de dire « c’est le cas de le dire !) : cette histoire de « body positive ».Je ne sais pas si c’est une mode, un courant, une tendance, ni si cela sera durable ou pas et/ou ça sera quoi la prochaine étape : on sait que c’était une mode que quand la vague est passée… ;)
Je suis d’accord avec toi : le côté « injontion » (« vous devez vous accepter tel(le) que vous êtes, sinon”… “vous ne devez pas changer ni chercher à vous changer, sinon…”) me semble tout simplement dégueulasse !
C’est un peu le même truc qu’avec les injonctions du type «happy attitude ». Pour moi, c’est un peu la même arnaque, parce qu’on ne peut pas être heureux tout le temps et en creux est véhiculé le message que si tu n’arrives pas être te sentir « happy », t’es une merde !
Par ailleurs, le « body positive » me fait m’interroger sur le principe de « permission », je veux dire par là les permissions que l’on se donne ou qu’on se donnerait à soi-même. Sauf que… à partir du moment où on parle de « body positive » la question qui me vient tout de suite à l’esprit c’est la « permission », en vrai, elle est donnée par qui ? Et dans quel but ? »
Les chantres de la « body positive » sont bien souvent les mêmes que ceux qui, surtout, ont quelque chose à nous vendre. Je me rappelle de la campagne de pub pour un savon « qui a un nom de colombe » ou celle pour la lingerie « qui un nom de thé noir en provenance d’Inde ».Sous une intention qui a l’air au mieux (ou au pire) bien inoffensive voire bienveillante… se cache souvent un truc qui a beaucoup plus à voir avec de la com’ et/ou du marketing… Et chez moi c’est l’éruption cutanée garantie ! ;)
Annie Lecomte : AquaPetra : je suis naïve (ou un peu tarte ;-), je n’avais pas pensé au marketing ! Vous avez raison, évidemment qu’il peut aussi y avoir un truc à vendre derrière.
Emmanuelle : comment ça se fait que tu ne trouves que des fringues chères ou mémé en XXL ? Je pose la question parce que c’est aussi ma taille, et grâce à internet je m’habille sans trop de problème ;-)
Si je peux aider là-dessus, c’est avec plaisir.
Miluna : en général quand une phrase commence par “il faut”, mieux vaut partir en courant ;-)
Hello Hélène,
Je te suis depuis 10 ans et premier commentaire, il me semble..
Perso, le ” vous êtes tous magnifique”, je le vois comme: puisqu’on l’est tous, de fait, alors c’est un non sujet et passons à autre chose. Doublé d’un petit sucre pour l’estime de soi.
Je tolère même les discours les plus “extrême” qui m’aide à contrebalancer les milliers de visages et corps “parfait”, modifiés, qui créé parfois même du haut de mes 28ans des petits conflits intérieurs.
Merci pour ton travail!
Et bonne semaine à tous💛
Merci infiniment pour ce partage de bon sens. Cela fait un bien formidable!
J’ai vraiment beaucoup apprécié et je vais en tenir compte avec “sérenité”
Bien cordialement. Renée.
Mary : Mary : Bonjour, j’ai peut être mal compris le sens d’une phrase de vitre commentaire mais sous les raisons « médicales » se cachent plein de jugements de valeurs et je ne pense pas que les médecins soient les mieux placés pour aider les gens à prendre soin d’eux (de plus en plus de personnes dénoncent des paroles de soignants qui les ont blessés et qui les ont éloignés du soin en général). Et toujours sur ce lien entre poids et santé : je vous conseille un documentaire Arte de 2019 qui s’appelle « On achève bien les gros » et qui mettait en perspective les dangers d’un poids trop ceci ou trop cela, par rapport à plein d’autres enjeux de santé public (alcool, tabac, violence, et j’en passe). Surtout qu’en général à force de stresser les gens pour atteindre un poids qui leur permettait d’avoir une bonne santé « physique » on les mets en mauvaise santé mentale… qui est certainement aussi (voir plus) importante que la santé physique. Donc laissons la santé en dehors de ce débat, notre société juge les corps, selon des normes et une morale qui ne sont ni inclusives ni tolérantes, selon l’image et seulement selon l’image et c’est nul ! (ah si seulement la santé mentale se voyait sur le visage des gens…).
Bonsoir Hélène,
Je tenais simplement à te remercier pour cette vidéo toute en nuance. Le monde en manque souvent. Cela a fait du bien.
Tu as très bien expliqué ton opinion.
Je pense aussi, que passer d’un dictat à un autre c’est pédaler dans le vide.
Les femmes sont bien trop souvent soumises à des injonctions, patriarcales ,sociétales, misogynes…l’important c’est de pouvoir vivre ce que nous avons envie de vivre sans se soucier de la “mode” du moment.
Une bonne soirée.
Annab : si ça te fait du bien, c’est tout ce qui compte et c’est super ! ;-)
Renée Bonnet : merci !
Laura : en effet, une grande partie des médecins est grossophobe, et clairement pas que pour des raisons médicales…
Laféepaschier : merci ;-)
En tout cas cette vidéo suscite plein de réactions et c’est super, j’adore lire différents points de vues et les ressentis des gens.
(Encore) merci pour ce sujet, ça m’a bien détendu avant mon concours qui approche (je me suis regardé plusieurs what i eat in a day et bon dieu, aussi cocooning qu’un bol de fraises devant arte ;))
Salut Helène !
J’avais envie de réagir un peu à ce que tu dis, car c’est un sujet qui m’intéresse beaucoup.
Sur l’injection à devoir s’accepter à tout prix, je ne suis pas tout à fait d’accord. S’accepter (comme on est) c’est une obligation, dans la mesure où tu ne peux pas changer ton apparence physique en une demie seconde. Donc la démarche d’acceptation c’est celle d’intérioriser que ton corps est comme il est, que si tu veux le changer (maigrir, prendre du poids, du muscle, faire de la chirurgie), ça prend du temps. Je pense également que le bodypositive va de pair avec la prise en compte de plus en plus de la santé mentale, et l’acceptation des sentiments. Je ne trouve pas qu’il y’ait un truc du style “accepte toi ou débrouille toi et continue de pleurer toutes les larmes de ton corps devant un miroir”, mais plutôt “pleure toutes les larmes de ton corps devant un miroir, mais tu es beau/belle comme tu es, donc accepte toi et tu pleureras moins”. Pareil, la solution de la chrirurgie, je trouve ça très centré sur les personnes qui ont les moyens financiers , c’est à dire que les personnes pauvres ne pourront jamais avoir l’apparence physique qui leur convient. Je pense que la force du mouvement bodypositive c’est qu’il est à la portée de tout le monde, et ne nécessite aucun moyen à part l’information. Pour moi la chirurgie esthétique ne rentre par définition pas dans une démarche de bodypositive et d’acceptation de soi tel qu’on est (et c’est pas grave).
Ps : j’ai plus ou moins grandi avec ta chaîne et je pense que tes vidéos ont participé à développer ma confiance en moi, en mon corps,etc. Merci pour ça !
Bonjour Hélène,
Je trouve que tu as une vision hyper saine du body positive, a savoir : “chacun fait bien ce qu’il vaut, et personne n’a à porter de jugement sur les autres !”. ♥️♥️
Bonjour Hélène, je suis comme toi un peu mitigée. Je pense profondément qu’on doit avoir un rapport sain à son corps. C’est à dire avoir le droit de s’aimer comme on veut être, en conscience. Sans explication ou justification. Mais j’ai constaté aussi que les femmes rondes qui s’attellent à maigrir pour des raisons qui leur sont propres se voient effectivement conspuées comme des traîtresses à la cause. Il y a tout connement un autre biais du regard de l’autre. Comme si on était dans un clan. Mais non. Pour moi, le body positive devrait juste donner le droit d’être soi sans regard jugeant, intrusif de l’autre. Quand on en sera là, on aura gagné quelque chose de très rare et précieux. Une liberté.
Merci d’avoir abordé ce sujet tellement d’actualité !
Merci pour cette vidéo très nuancée et argumentée, comme l’ont dit certaines ça fait du bien un peu de mesure et de sérénité sur un tel sujet…
J’ai lu tous les commentaires, je partage pas mal des avis qui ont été très bien exprimés, bien que je ne me sente pas spécialement concernée (taille moyenne, ni mince ni grosse, loin d’être parfaite mais à l’aise avec mon corps et mon apparence). Juste j’aimerais parfois qu’on parle moins d’esthétique et plus de ce que font les gens, de ce qui les passionnent, etc. Il n’y a pas que la beauté dans la vie, beaucoup s’accomplissent dans leur boulot et/ou leur vie de famille et/ou autre chose, peu importe leur enveloppe charnelle ;)
Bonsoir… une petite phrase que me trotte dans la tête : soit 10kgs de moins et une face de pruneau, soit 10 kgs en plus et une visage de bébé. ( oui ce n’est pas sympa écrit ainsi mais cela n’en reste pas moins souvent vrai).
Les pires commentaires sur mon poids me sont venus de mes parents: d’un nature mince à maigre je suis en très léger surpoids maintenant. Je focalise tout sur mon ventre. 7 fécondations in vitro avec les multiples opérations et médications cela laisse des traces. Je n’aime pas mon ventre. Tout le reste est bien. Mon ventre est facilement douloureux. Ma fille de 15 ans m’a dit: « arrête de maltraiter ton ventre. Moi je l’aime. J’ai été bien au chaud et en sécurité dans ton ventre… et de presser sa tête dessus. «
Alors cela n’a pas rendu mon ventre plat, mais je ne le vois plus comme mon ennemi personnel. Pour une personne, il a été lieu de bien-être. Et cela compte !
L’intention du body positive est bonne, mais elle n’a pas force de loi. On a le droit de faire de la chirurgie si cela nous chante, on a le droit de faire du sport, on a le droit de ne rien faire, on le droit de faire régime, on a le droit de se maquiller ou non. Dès lors qu’il y a une injonction sous-jacente, le bénéfice de l’intention positive disparaît.
Bonjour Hélène !
Je me souviens des prémisses du body positive actuel avec l’apparition des mannequins grande taille et autres, les adjectifs « pulpeuse », etc. avec en sous-texte : « Tu peux faire autre chose qu’une taille 32… mais si, et seulement si, tu as une grosse poitrine !! ». Merci pour cette vidéo !!
Bonjour
Je n’ai pas encore vu l’entièreté de ta vidéo mais pour l’instant je suis assez d’accord.
J’ai grandi dans les années 2000(le summum de l’anorexie…), alors que j’étais ado.
Bizarrement ce sont les harcèlements plus sur mon visage, que mon physique que j’ai eu(car j’ai toujours été ronde depuis mes 13ans environ et oui tu as raison de réprimander les gens moralisateurs sur “gros=santé en danger” parce que ce n’est strictement pas une vérité absolue, et on ne connait pas tjs les origines des personnes en surpoids ou même l’inverse en sous poids, et c’est relou!).
Mais bien sûr en grandissant, on se complexe, on est la plus “grosse” du coin, du groupe etc…
(Alors par contre je ne me suis jamais interdite d’aller à la piscine, fallait pas pousser mais je me précipitais dans l’eau).
Pendant les étés, je me mettais en jean, je refusais les shorts les robes.
Et puis…
Vacances au Cap d’Agde, arrivée des touristes, surtout des britanniques et néerlandaises, fagotées n’importe comment à tout âge… Et peu importe leur morphologie…
The revelation!
Deux ans après, j’ai été à Cardiff, The other revelation, Les femmes s’habillent (parfois je suis mesquine mais j’ose dire vraiment mal) comme elles veulent. Une mentalité tellement différente de chez nous.
Donc depuis mes 30ans (j’ai bientôt 34), l’été c’est short et robe (bon j’ai 2 shorts et 1 robe car pour trouver à ma morphologie, c’est un challenge !).
Et je revis.
Je ne supporte pas la chaleur, il fallait qu’un minimum j’écoute mon corps.
Et pareil je reviendrai sur le fait “qu’il faille ASSUMER/ACCEPTER son corps…”
Pour moi, et parce que nous avons beaucoup de PB de santé dans ma famille, le vrai terme dans les deux cas, santé et corps, ce serait de TOLÉRER.
Parce que déjà le tolérer , c’est un chemin qui signifie “ok on va devoir vivre ensemble, je l’ai assimilé, mais m’en demande pas plus pour le moment, on verra plus tard”.
Par exemple, ma mère est malade et sous cortisone, elle a pris du poids. Elle a tjs été mince donc ACCEPTER, ça n’a pas été facile du tout!
Non seulement pour revenir sur le gros = danger santé, bah là on est complètement à côté, mais en plus psychologiquement quand notre corps change d’un coup, bah non l’accepter et l’assumer c’est pas évident.
Tiens bah d’ailleurs je lancerai la question à ma mère sur son poids..
Voilà.
(Et toujours un pavé, je ne commente quasi plus, mais je fais toujours des pavés 🤦🏼♀️).
Merci Hélène pour cette vidéo après un cancer j ai pris 20kg j ai l impression que mon visage est sur un corps qui ne m appartient pas mais comme tu disais la vie est trop courte et moi aussi j ai pas envie d avoir faim et faire un régime pour reprendre après tout mes kilos j ai aussi un jolie visage pour un corps de taille 46 bonne journée
Bonjour. Je me retrouve totalement quand tu dis que tu ne veux pas perdre du poids pour préserver ton visage. J’ai perdu 25 kg et j’ai pris 10 ans dans la tronche. Mais je me dis que je préfère ne plus être essoufflée pour attraper le bus mais je comprends totalement qu’on préfère une moins bonne condition physique au profit d’un visage d’aspect plus jeune. En gros comme tu l’as dit chacun fait ce qu’il veut !
Léa : merci à toi ;-)
Julie : il faudrait que ça soit comme ça pour tout, tant qu’on ne fait de mal à personne ;-)
Fabienne : oui il y a des clans, hélas (je pense que ça n’aide pas à faire avancer les choses).
Xabina : “Il n’y a pas que la beauté dans la vie” : sans aucun doute, et j’espère que je n’ai pas donné l’impression de lui laisser toute la place et rien pour le reste.
Isabelle Simons : “Dès lors qu’il y a une injonction sous-jacente, le bénéfice de l’intention positive disparaît” : c’est très bien dit (et ta fille est super choute ;-).
Hélène : la sablier, toujours le sablier…
Amélie71 : j’adore tes pavés, viens plus souvent ;-)
Je suis d’accord, tolérer c’est déjà pas mal, accepter c’est l’étape suivante.
Quant au niveau de connerie que les gens peuvent atteindre sur le gros = mauvaise santé, c’est ahurissant. Ils ne sont tout simplement pas du tout informés et éduqués…
Hier qqn a laissé un commentaire (je l’ai évidemment foutu à la poubelle) qui disait entre autres “un corps en surpoids est un corps malade” : je suis tombée de ma chaise devant un tel niveau de généralisation stupide.
On parle beaucoup trop de l’IMC et pas assez de QI ;-)
Burghgraeve : on sait que les régimes ne servent à rien dans l’immense majorité des cas (et même ils créent du surpoids supplémentaire et des compulsions alimentaires, c’est à fuir).
So : j’aimerais aussi ne pas être essoufflée quand je cours après le bus, mais je crois que je tiens encore plus à mon visage (oui c’est de la vanité, j’assume à 200% ;-).
Hélène : ah non, pas du tout ;) je l’ai bien compris comme ça
Xabina : ouf ;-)
Hahaha, on parle beaucoup trop de l’IMC et pas du QI🤣🤣🤣
Yakadi : oui hein ;-) C’est dommage, le QI c’est super sexy ; l’intelligence s’est trop rare et c’est merveilleux.
Bonjour Hélène,
Vaste sujet, très intéressant .
J’aime moyen le thème “Body positive” un peu trop à la mode en ce moment, et un peu “fourre tout”, On y met l’acceptation de soi, et le côté Marketing, ou on profite après de vendre des produits qui vont encore plus améliorer l’acceptation de soi,(Je pense aux produits Cellu blue pour la minceur et la cellulite).
Certes, c’est bien de montrer des personnes qui s’acceptent, mais cela peut être aussi dangereux pour les adolescents,qui ont dû mal à s’accepter, et engendrer des troubles alimentaires.
Mais je pense que la famille joue un rôle important, .Pour ma part, quand j’étais trop mince on me disait que j’étais trop maigre (à cause de la danse), et après lorsque j’ai eu mes troubles alimentaires, qui sont revenus avec les épreuves, on m’a dit ‘attention, avec ton poids , tu a beaucoup pris, et en effet, j’avais pris presque 18 kilos pour combler le manque et le stress.Même si j’en ai reperdu beaucoup, cela fragilise beaucoup l’acceptation de soi.Je suis même retombé dans l’hyper control pour ne pas dire ‘anorexie mentale”,
Tout ça pour dire que l’acceptation de soi doit être un travail personnel que l’on fait, accepter de se faire aider,faire tout ce qu’il faut pour que ça aille mieux,.J’ai encore dû mal à me trouver jolie en ce moment (et pourtant je pourrais relativiser étant dans une association d’enfants malades), et comme tu dis ‘à en pleurer, quand je me vois en photos , ou dans la glacçe”, mais je me suis dis que je ne pouvais pas rester comme ça, donc je consulte, et en plus j’ai une super psycho diététicienne qui traite les troubles alimentaire, les problèmes intestinaux, qui prône à rééduquer sa façon de manger, et surtout de manger ce que l’on a envie au moment ou on a envie.
Le body positive et l’acceptation de soi doit passer par le fait de se détacher du regard des autres, et essayer de faire ce qui nous plait, nous fait plaisir.,du bien, essayer d’être moins dure avec soi même .C’est un travail personnel ,je pense, et de tous les jours, .J’y travaille, mais pas encore ça hihi, mais j’y arriverais (paraît il que je progresse vite selon les professionnels, ).
Merci pour ce sujet fort enrichissant sur lequel on pourrait discuter des heures.
Je te souhaite une très bonne journée
Gaelle R : merci à toi pour ton commentaire très jsute.
Bonjour Hélène,
Qu’est-ce que cela fait du bien de t’entendre parler de manière nuancée, de t’interroger toi-même, ca tranche tellement avec les propos à l’emporte-pièces qui semblent devenir majoritaires !
Je suis très sensible au sujet, ayant toujours eu des problèmes avec mon poids, là je suis franchement en surpoids et quand je vois des photos de moi à 30/35 ans quand je pensais l’être bon sang je ne l’étais pas du tout en fait !
Bref, tout cela pour dire que même si ma generation (je viens de faire mes 47 ans) a été biberonnée aux supermodels des 90s dans les magazines si tant est qu’il fallait les lire, je suis très inquiète pour les ados actuelles et actuels (à mon sens aussi comme tu le soulignes en fin de ton propos les garçons sont aussi concernés), pris entre des injonctions des réseaux, du body positive, de ceci et de cela.
L’une de mes filleules ados m’a demandé récemment si c’etait normal d’être “aussi maigre” (je la cite) qu’elle, car “[elle n’avait] pas de sein, pas de fesses, pas de grande bouche” comme ce qu’elle voyait chez ses copines ou sur TikTok. Que dire à cela, par conversation video Whatsapp en plus ? C’est une jeune fille qui est très active, brillante et est dans une famille où l’apparence compte relativement peu tant que l’on est propre et habillé, le poids n’y est pas un sujet. J’avais de la pelouse devant moi donc je lui ai dit que comme la pelouse a des brins d’herbe tous différents, la terre a des humains qui sont tous différents les uns des autres et que c’est cela qui fait l’humanité et qu’on pourrait en reparler quand on se revoit si elle en ressent le besoin, ou lors d’un autre appel. Elle est passée à un autre sujet ensuite en ayant l’air mieux après avoir exprimé cela, mais je me suis franchement senti démunie, tentant de ne pas parler de beauté, de normalité, de devoir être comme ci ou ça. J’en ai parlé à sa maman pour qu’elle y prête attention bien sûr. A son âge j’avais le problème inverse étant en surpoids dans une famille où c’était un sujet en permanence.
Mais comment font les jeunes avec les réseaux, les injonctions, le marketing? Pas évident d’être ado :(
Hélène : Ohh oui, c’est tellement facile de faire le lien obésité = mauvaise santé et body-positivisme = prôner l’obésité.
C’est oublier que quelqu’un en surpoids (et c’est tellement moche de dire ça..) peut être en parfaite santé, que quelqu’un “dans la norme” peut avoir une santé mauvaise.
On fais globalement moins de remarques à un fumeur sur son risque d’avoir un cancer, ou à un consommateur d’alcool régulier du risque d’avoir des problèmes de foie. Tellement vrai sur l’alcool, on n’en parle vraiment pas. Mais en revanche un “gros” on lui dira faut maigrir pour ta santé, sans ménagement…
Je n’ai que 33 ans, mais je suis d’accord avec toi, l’age aide beaucoup. Avec le temps, le regard que me porte les autres sur mon corps ne m’atteint plus. Parfois une remarque peut être blessante sur le moment mais ça passe, avant j’aurai ruminé …
J’aime qui je suis avant d’aimer mon corps, parce que j’ai une vie pro et perso qui me plait (une famille qui m’aime aussi).
quand on est jeune, je dirai adolescent et jeune adulte c’est peut-être plus difficile de trouver ce qui en nous fait notre valeur, encore plus avec les réseaux sociaux qui en permanence jouent sur le physique (filtres qui amincissent, flouteur de peau…).
et j’ai vu le commentaire sur le ventre de la femme ayant eu des enfants, ohh les remarques qu’on peut me faire à la piscine sur mes vergetures comme quoi c’est moche, ou la peau flasque et flétrie du bidon … c’est pénible. Je m’en fous, perso je m’estime une warrior d’avoir fabriqué (:)) mes enfants que ces remarques ne me font rien.. Mais entendre ça c’est lassant … Et de mes seins tout flétris aussi parce que j’ai allaité ! Bah moi je les aime beaucoup comme ça !
(commentaire probablement hors sujet, je comprendrai que tu ne le publies-pas).
FéeClochette : je dis souvent que, si les réseaux avaient existé lorsque j’étais adolescente, je n’aurais pas survécu.
Mariella : en effet, si on prend les fumeurs ou les gens qui boivent, personne n’a de problème avec ça alors qu’ils sont souvent bien plus en danger que les gros.
Hélène
Juste : Je t’aime.
Petit retour de conversation avec ma mère.
Je lui ai demandé comment elle se sentait dans son nouveau corps sous cortisone depuis des mois, en contextant un peu la situation.
Très mal, elle ne s’accepte pas, ne se reconnaît pas, a pris 13kg, elle est bouffie.
Elle, qui a tjs été mince (j’ai pas hérité de sa minceur snif), elle n’est pas bien et voudrait perdre du poids…
Surtout pour cet été (ça en dit long je trouve, pourtant ma mère, bientôt 59ans, n’est pas du tout réseaux sociaux, ne suit pas les tendances etc… Mais elle se voit à travers le prisme de notre société qui est très critique voir toxique).
Alors oui, elle est d’accord avec moi sur la notion de tolérer, mais accepter et assumer pour elle aussi, c’est non.
Donc le body positive, ce qu’on en pense quand il est omniprésent à en étouffer notre esprit… (Et les moralisateurs du dimanche sur le poids), on n’en pense pas que du bien.
Comme dirait une ex collègue “faut savoir doser” 🤣
Bonsoir Hélène!
Vidéo très juste, merci, merci !!! Pour les femmes, je pense il y a quelques avancées autant pour l’homme il y a encore beaucoup à faire.. c’est rare de voir des physiques différents dans les images de mode/lifestyle.
Je ne m’identifie/retrouve pas du tout.
Belle soirée :)))
merci Hélène d’avoir mis des mots sur une impression diffuse que je n’avais pas pris le temps d’approfondir. Tu as tout dit : c’est une nouvelle injonction sociale et une pression supplémentaire et culpabilisante. Qu’on nous foute la paix, tout simplement !
Enfin pris le temps de voir ta vidéo et merci pour ce message où je te rejoins complètement. Personnellement, j’ai souffert de mon corps toute ma jeunesse…on ne va pas se mentir : ma mère est grossophobe et surveillait scrupuleusement tout ce que j’ingérai en nourriture….super départ dans la vie pour te donner des crises à manger tout ce qui est interdit à la maison à la moindre occasion et te faire prendre des kilos à la vitesse de l’éclair et te sentir mal dans ta peau…lorsque je regarde les photos de moi à 18/19 ans et bien en fait, j’étais plutôt jolie avec de toutes petites rondeurs mais le mal était fait!! J’ai été mal plusieurs années et puis un jour, dans ma petite tête, ça a fait tilt et j’ai décidé d’être en adéquation tête/esprit, j’ai reperdu mes kilos qui me pesaient, repris le sport que j’aimais…j’ai arrêté d’écouter les autres et me suis écoutée et depuis mon avant quarantaine, je suis en adéquation…pas parfaite et heureusement!!
Ce mouvement a l’extrême avantage d’éviter à beaucoup de jeunes personnes de débuter peut-être plus simplement dans leurs histoires avec leurs corps qu’à l’époque des uniques tops 60/90/60…mais comme tout mouvement, il a ses dérives et le changement est toujours tellement difficile pour l’Homme.
Merci pour tous les commentaires qui prouvent que le sujet est actuel et intéressant et courage à tous pour trouver son adéquation.
Muriel Widawski : ;-))
Amélie71 : merci beaucoup pour ton retour, et à ta mère d’avoir participé à notre discussion.
Alexis : je comprends, sur les réseaux les mecs ont tous le même physique, j’ai l’impression (qui fait penser aux mecs de la téléréalité en plus, au secours ;-).
lullaby : je crains que pour le moment ce soit à nous de nous adapter et de nous en foutre parce que je ne crois pas qu’on soit près d’avoir la paix :-/
Belette : oui je pense que pour les ados le body positive peut aider beaucoup, sûrement plus que ce quo’n avait comme modèles autrefois (quant à la mère grossophobe il n’y a pas pire, je réalise que j’ai eu beaucoup de chance, la mienne s’en foutait totalement, pour elle comme pour les autres).
Hélène : Mais oui ! le bas de gamme absolu en plus… :(
Bonjour Hélène !
Tout d’abord je n’ai jamais laissé de commentaire sur un blog, mais là ça s’impose !
Merci, mille fois merci pour cette vidéo. Je ne vais pas aller jusqu’à dire qu’elle a bouleversé ma vie (parce que je pense exactement la même chose) mais elle est d’une importance capitale de nos jours, et beaucoup de jeunes gens (et même des plus vieux) devraient écouter ton discours, qui transpire la bienveillance. Je n’aurais pas pu verbaliser mieux que ça ma pensée, et t’écouter a été un réel plaisir et une bonne bouffée d’air frais. On a tendance a donner des injonctions aux gens, à leur dire de s’aimer à tout prix, sans changer, mais flûte, après tout on est tels que l’on est, et comme tu l’as dit, la vie est trop courte pour se torturer avec des choses pareilles. Laissons donc les gens vivre et s’accepter (ou non), faire de la médecine ou de la chirurgie (ou non), mais laissons juste les gens être heureux.
Belle semaine à toi !
Alexis : Je m’étais fait exactement la même réflexion. pendant qu’on fait des efforts pour moins sexualiser les protagonistes féminins dans les jeux, séries, films (et c’est une très bonne chose selon moi, je me suis toujours foutu du genre d’un personnage tant qu’il avait de la profondeur), dans un même temps côté masculin c’est open bar sur les muscles, les pecs, les abdos. La diversité n’est pas trop là ! Et même dans la réalité, tu vois que les hommes n’ont jamais autant fait attention à leur apparence (la salle, ce n’était pas très populaire y a encore 15-20 ans). Le body positivisme est une bonne chose, mais j’ai juste l’impression que la pression sociale a changé de camp.
M’enfin ça rejoint ta vidéo Hélène justement (je suis tombé sur ta chaîne totalement par hasard), si quelqu’un veut changer quelque chose chez lui, pourquoi l’en empêcher ? Je suis carrément d’accord quand tu énonces l’aspect un peu superficiel de cette injonction “acceptez-vous !!!!!”. Comme si c’était si facile, ça peut prendre toute une vie. Et surtout, ton exemple cheveux m’a un peu parlé : personnellement j’ai longtemps eu du mal avec mes cheveux frisés (oui, au collège à la fin des années 2000 c’était pas encore trop le critère comme maintenant…). Après une période à les raidir comme je pouvais, je les ai “revendiqués” en les laissant bouclés un temps. Sauf qu’au final, en ayant simplement fait les deux, il se trouve que je préfère simplement leur aspect quand ils sont… droits :D J’avais longtemps culpabilisé face à ces discours sur l’acceptation à tout prix, blabla, qu’on m’avait gentiment taquiné quand j’avais de nouveau de changé de style, comme pour dire que je “n’assumais plus”. La morale de cette histoire capillotractée, c’est que c’est sympa le body positivisme, mais qu’on doit pas tomber dans l’autre extrême en criminalisant ceux qui osent changer des choses chez eux.
Bonjour Hélène
Si chacun pouvait voir sa propre âme…
Lui offrir sa tendresse, son soutien ,son empathie lui dire je suis désolé pour ce que tu vis…ou je suis heureuse pour ce qui t’arrives. Être libre de ressentir ce que l’on veut. c’est le chemin vers la paix.
Yakadi : Je trouve ça en soit déjà très positif que ta fille évoque ce sujet avec toi. Cela témoigne de la confiance qu’elle te porte. Ça veut surement dire que malgré tout, tu lui donnes des réponses adaptées. Personnellement, ma mère est la DERNIERE personne au monde avec qui je discuterai de mon poids. Elle est elle même obsédée par le sien, a un rapport hyper malsain au corps et à la nourriture et elle est dans le jugement tout le temps. Il y a eu des périodes dans ma vie où je ne supportais même plus de manger avec elle tellement son simple regard sur mon assiette m’était insupportable.
Big Up pour être une maman POSITIVE !
Marjorie : merci à toi pour ce premier commentaire !
Elias : l’exemple de tes cheveux est un très bon exemple.
Abeille : ça prend du temps mais avancer en âge apporte ça, heureusement.
Eleanor Rigby : je compatis, ça doit être dur pour une fille d’avoir une mère obsédée par le poids.
Hélène : Bonjour Hélène
Merci pour cette vidéo d’utilité publique. Je suis d’accord sur tout !
#commentaireinutile
Je fais partie de la team “je suis ok avec mon corps tel qu’il est” depuis que j’ai dépassé la quarantaine (je viens d’avoir 50 ans), et c’est bien agréable. Bien sûr j’aimerais me débarrasser de ce bourrelet sur mon ventre, mais j’ai aucune envie de me priver de manger ce que j’aime ou d’aller courir (quelle horreur). Donc je mange de tout, je fais de la marche et du yoga, et ça me va bien. :-)
Je rebondis sur ton commentaire concernant “les gens qui persistent à vouloir parler du “problème de santé publique” qu’est l’obésité” — ça me fait penser à une chronique de Baptiste Beaulieu (médecin généraliste / romancier / poète / chroniqueur sur France Inter — cet homme est merveilleux), qui disait qu’au sein du personnel soignant, un bon nombre de médecins jugeaient en permanence les personnes en surpoids. Une personne vient pour une otite et on lui dit : “vous êtes en surpoids madame, il faudrait maigrir”. Premièrement, la personne en surpoids le sait, évidemment. Inutile de le lui rappeler. Et demander à quelqu’un de perdre du poids n’a jamais aidé personne à maigrir. C’est assez affligeant de voir ce genre de comportement.
Bref, je dis ça beaucoup moins bien que lui, je mets le lien vers sa chronique, ça peut servir :
https://www.radiofrance.fr/franceinter/podcasts/alors-voila/alors-voila-de-baptiste-beaulieu-du-lundi-06-mars-2023-1156711
Merci d’avoir abordé ce sujet passionnant Hélène (et pardon pour mon commentaire un peu hors sujet).
Très bonne vidéo Hélène et je te rejoins sur plusieurs points.
Perso je ne suis plus body po mais body neutral. Je me reconnais beaucoup plus dans ce mouvement car il aboli cette injonction à être belle. Pourquoi fait-il être belle? Ca quitte le jugement de valeur.
Je me suis haï des années durant, je ne vais pas développer ce serait trop long mais maintenant je suis hyper à l’aise avec mon corps. Je trouve mes yeux, mes jambes, mes fesses très beaux/belles. Par contre par exemple mes pieds sont hideux (merci les heures de pointes au cours de danse :-) ). Bah ils sont moches et c’est tout. Ce n’est ni grave ni pas grave, c’est un constat. Au même titre que je contasterais que telle paire de chaussures est bleue et l’autre rouge. (L’exemple des chaussures vaut ce qu’il vaut, c’est ce qui m’est venu à l’esprit).
Hélène : Ça va mieux maintenant, 20 ans et plusieurs années de thérapie plus tard. J’arrive à me détacher de son regard dont j’ai compris qu’il était lui-même malade. Malgré tout, je suis persuadée que j’ai “hérité” mon problème de poids directement de ma mère : j’ai été “mise au régime” tellement petite que je ne m’en rappelle pas. (Mon frère lui était anorexique). J’ai conscience que cette histoire de poids restera toujours pour moi une fragilité. J’essaie d’être hyper vigilante avec ma fille à ne pas commenter ce qu’elle mange, à ne pas commenter son poids (elle est très mince pour le moment mais je ne veux pas plus encourager ce trait que le dissuader) et à ne pas commenter mon poids de manière négative devant elle. C’est pas toujours simple, mais j’aimerai que le traumatisme s’arrête avec moi.
karine sans majuscule : ton commentaire n’est pas du tout hors sujet, merci pour le lien, ça a l’air très intéressant ;-)
Alice : “Pourquoi fait-il être belle?” : ah ça, c’est un sujet à soi tout seul, effectivement super intéressant.
Body neutral ça me parle pas mal ; mon corps n’est ni beau ni moche, il a la grâce de fonctionner correctement depuis 53 ans et rien que pour ça, mérite de la reconnaissance, de la douceur et un entretien gentil et paisible.
Eleanor Rigby : “j’aimerai que le traumatisme s’arrête avec moi” : si tout le monde pouvait penser comme toi ;-)
Cette génération a été horrible niveau grossophobie ; en même temps certains d’entre eux sont aussi racistes et homophobes, donc ils sont horribles pour plein de choses…
Ta vidéo est vraiment très intéressante et je me retrouve complètement dans le problème concernant l’injonction a “S ‘ACCEPTER”.. comme si c’était facile ! J’ai beaucoup grossi suite à un problème de santé et honnêtement venant d’une famille où le poids a toujours été un sujet, ayant mis des années a aimé et à avoir un corps “mince” avec lequel j’avais confiance en moi cette prise de poids m’a complètement abattue et ces phrases : “accepte toi” “c’est pas toi c’est la société qui est moche” m’ont vraiment énervé car elles invalident mon “mal -être” …. enfin, merci pour cette vidéo !!
Nour : “elles invalident mon “mal -être”” : c’est très important d’évoquer ça aussi ; parfois quand on se “plaint”, on n’a pas besoin qu’on nous réponde “mais si tu es très bien”, ou “ça va aller”, on a besoin d’être entendu, et reconnu dans ce qu’on ressent.
Hélène : je comprends ! Si je n’avais pas eu la chance de tomber dans le rugby, je ne sais pas comment j’aurais fait vu ma mère…
FéeClochette : ah oui le rugby semble un excellent contre-balancier ! ;-)
Bonjour Hélène,
Merci beaucoup pour ta vidéo, qui permet de souffler un bon coup face à toutes ces obligations esthétiques (et psychologiques). J’ai l’impression d’avoir fait une session de yoga mental en regardant ta video. Je ne fais même pas de yoga donc je ne sais pas de quoi je parle, mais je ne sais pas comment exprimer mon état d’apaisement mieux que ça :)
Chloë : ça me touche, merci beaucoup !
Bonjour Hélène,
Je me suis complètement retrouvée dans tout ce que tu as dit dans cette vidéo.
J’ai vécu toute ma vie et encore aujourd’hui mal dans ma peau à cause du regard des autres et des dicta de la société :-s
Et je te rejoins quand tu dis qu’il faut faire ce pour quoi on se sent bien, si ça aide de se refaire faire quelque chose physiquement alors GO pourquoi devoir avoir une validation de quelqu’un? Ou même de la société?
J’avoue que j’ai encore beaucoup de mal à accepter mon corps et par moment plus que d’autres car des fois je ne trouve pas les vêtements ou j’aime quelque chose qui je sais ne m’ira pas du tout car pas ma taille.
Du coup j’ai tendance à masquer et me sentir mal. Et comme toi tout ce que j’accepte… mon visage et juste que moi j’aime bien (et encore pas toujours) mes mains… à part ça le reste, dans ma tête je suis pas l’éléphant que je vois sur les photos ou dans le miroir surtout assise…
Je sais que je ne devrais pas dire des choses comme ça mais c’est profond et j’ai besoin de le dire à quelqu’un… et comme toi j’avais de belles dents que j’aimais. J’avais eu un appareil dentaire étant jeune sauf que tout à rebougé donc j’ai pris rdv pour arranger ça car surtout quand je vais faire détartrer mes dents, ça me perturbe et me déprime encore plus!
Bref, merci pour cette vidéo, perso ça m’a fait du bien et j’espère trouver le moyen de faire sortir ce qui est au fond de moi…
Gros bisous,
Je t’adore
Romina
Ca fait des années que je n’avais pas regardé une de tes vidéos et c’est un plaisir de tomber sur celle-ci (et je vais m’abonner). Je suis tellement en phase avec ce que tu dis, je suis ravie que chaque personne se sente en droit d’exister librement dans son corps quel qu’il soit mais il est effectivement important de soutenir les personnes qui ne se sentent pas bien dans leur corps et souhaitent le changer quelles que soient leurs raisons. J’étais moi même en surpoids jusqu’à mes 15 ans et si je suis ravie pour les personnes ayant un poids élevé qui se sentent bien comme ça, ce n’était pas mon cas et la bonne option pour moi a été de perdre du poids même si c’est toujours un peu difficile 20 ans plus tard. Et non je ne me sentais pas bien comme ça et oui il aurait peut être été plus facile de m’accepter comme ça mais non moi visuellement ça ne me convenait pas et je n’aimais surtout pas ma relation avec la nourriture.
Hélène : oh que oui :)
Pour appuyer les propos d’Alexis sur les hommes… Nous nous sommes revus entre collègues cette semaine pour la 1ere fois depuis 1 an. Un de nos collègues a beaucoup minci (par choix et pas d’une maladie physique ou mentale). Eh bien… Des collègues masculins de tous âges, ont passé leur temps à faire des remarques sur sa perte de poids: ‘ah bah oui maintenant qu”il n’a plus de rembourrage il met une polaire car il a froid’ ; ‘il est remonté ce matin, il doit avoir faim’. Entre femmes, que d’al, mais nous disions à nos collègues d’arrêter leurs remarques. Y a encore bien du boulot pour les messieurs :(
Sesia Romina : personnellement j’ai retrouvé plaisir à m’habiller grâce à Asos et ses vêtements mode et sympas pour toutes les tailles, ça a vraiment changé ma façon d’envisager l’habillement et ça en a fait un plaisir et un jeu.
Lauvie : tu as très bien fait de changer ce qui ne te convenait pas, on n’a qu’une vie, ce n’est pas pour la passer dans un corps qu’on n’aime pas si on peut faire autrement ;-)
Féeclochette : tu sais quoi ? Tes collègues hétéros de base et un peu bas de plafond, ils sont tout simplement jaloux de celui qui a minci et n’affiche plus comme eux la petite bedaine que tous les mecs détestent mais dont ils ne font rien pour se débarrasser car la société ne les y oblige pas.
Hélène :
Je sais maintenant pourquoi ce terme d’influenceuse … je vais m’approprier et utiliser cette expression qui me fait mourir de rire, et tellement plus expressive que le nom d’oiseau que j’utilise d’habitude.
On a tous dans nos relations quelques mecs bas de plafond😊
Hélène : C’est clair ! Même les deux sans bedaine et celui gay qui ont fait des remarques sont bas de plafond, c’est sûr. Heureusement ils ne sont pas tous comme cela, surtout les plus jeunes :)
Bonjour Hélène et bonjour à tous,
C’est mon premier commentaire sur ton blog et je ne peux le commencer qu’en te remerciant pour la qualité de son contenu.
Ce qui me touche particulièrement chez toi et la communauté est que, tout essayant de garder une tête bien faite, nous pouvons aussi nous régaler à nous faire jolies, nous soigner, trouvant même une grande cohérence à ressentir ces deux besoins.
Ta vidéo sur le body positive touche du doigt précisément la permanente injonction que l’on pose sur les femmes (on trouve cela sous d’autres formes chez les hommes), sur le corps et donc maintenant aussi sur leur esprit : libère toi de tes carcans ! Sois heureuse ! Trouve le job de tes rêves ! Et fonce !
Non mais attendez, là, on fait ce qu’on peut, d’abord, ce qu’on estime être bon pour soi, et d’ailleurs, si on veut. Comme dit le titre d’un bouquin de socio sur l’histoire du féminisme : “Ne nous libérez pas, on s’en charge !”
Je pourrais m’étendre sur le sujet mais ce n’est pas le lieu.
Un grand merci à toi encore. A bientôt !
Sandrine A : merci à toi pour ce commentaire ! Et le “Ne nous libérez pas, on s’en charge !” est très bien ;-)
Non, le body positive n’est pas une solution mais tout de même m’étant rendue aux U.S.A la majorité de la population et en ville N.Y city Washington CD était obèse, perso cela ne m’a pas du tout interpellée – et en ce qui concerne les cheveux colorés ou non mais c’est ça le début de la liberté d’être et de vivre – le reste a été inventé de toutes pièces nous ne sommes pas obligés de suivre ces inventions – Perso je cherche à être en bonne santé donc je dois surveiller mon poids ” because” cholestérol pendant des années Victoire cela s’est régularisé (mais à coup d’efforts) et toujours une tension trop élevée à combattre –
Esthétiquement porter des toilettes en étant mince c’est extra mais il n’y a pas que cela je ne sais pas où il faut placer le curseur -Je veux toute de même une mini-taille et un ventre plat !!! Mais mes échecs me font souffrir –
Vos tulipes sont splendides et votre environnement semple soft –
De belles mises en beauté du visage comme vous le pratiquez c’est génial.// Et tentez de faire ce que vous vous désirez pour vous seule, les autres et leurs langues fourbues PFFF !!!
Bonne soirée
Bonjour Hélène,
un petit commentaire pour dire que j’étais en phase avec ton analyse et c’est aussi ce qui peut me déranger dans le body positivisme. Effectivement la nuance que tu apportes et les points d’intérrogations sont importants à relater. Je prends l’exemple de ton point sur la valeur de la femme (même si tes autres points sont aussi pertinents) : on devrait dire aux femmes qu’elles existent par d’autres biais que l’apparence physique (bref du coup en phase avec ce que tu dis! ;) )
Pour répondre à ta question sur les femmes qui ont regardé ta vidéo : j’ai 30 ans
Jasmina : merci ;-)
Bonjour Hélène,
votre vidéo est très intéressante.
Je considère que la relation que nous entretenons avec notre corps est, comme toute relation, un cheminement. Comme vous le disiez, avec le temps nous avons tendance à nous accepter, à avoir une relation apaisée avec nous même.
J’apprécie le body positive en ce qu’il reconnait à chacune d’entre nous le droit de profiter de la vie avec notre corps : aller à la plage, se nipper pour sortir pour danser, porter une petite robe légère pour passer l’après midi en terrasse.
Et je crois que l’injonction “acceptez vous” est bénéfique en ce qu’elle rappelle que la société ne demande à personne de se dissimuler derrière des vêtements larges et informes pour ne pas offenser le regard des sadiques, hommes ou femmes, qui se servent de l’argument du poids pour assouvir leur perversion.
Je préfère et de loin une société qui dit “acceptez vous” à des jeunes filles qui sont mal à l’aise à celle des années 80 qui disait : au delà de 58 kg on est un boudin (le mot est monstrueux mais il a été très utilisé)
Face à cette injonction vous dites que certaines vont se sentir mal à l’aise. Vous avez sans doute raison, mais ce malaise est plus faible que celui d’être considérée comme laide au prétexte que l’on ne fait pas 55 kg. J’exagère, mais à peine.
Les femmes se vivent rarement comme des individus sans failles : eh bien si la faille est de ne pas s’accepter totalement cela ne me semble pas très grave. Cela passera pour de la modestie. Et surtout cela évoluera car on évolue mieux dans une société inclusive.
En ce qui concerne les personnes qui considèrent que personne ne devrait changer : quelle puérilité ! qui peut vivre sans changer ? Le rapport à la nourriture peut changer. Avant on applaudissait les personnes qui avaient perdu beaucoup de poids. Maintenant je préfèrerais dire “je suis heureuse pour toi car tu sembles te sentir bien avec ce poids” Comme ça on ne rejette personne et l’individu aminci ne pense pas qu’elle perdrait notre estime si elle reprenait du poids.
Il faut bien reconnaitre que les sadiques existent et qu’ils utilisent tout ce qu’ils peuvent pour détruire l’autre. Mais d’autres allergiques au changement peuvent se sentir rejetés, donc à chacun d’entre nous d’utiliser les bons mots pour apaiser la crainte du rejet.
Merci pour votre vidéo. Vivement la prochaine! Ca ne fait pas de mal de se faire des nœuds dans la tête, je trouve.
Et oui, les tulipes sont magnifiques. J’aime beaucoup les tulipes et les vôtres ont une très belle couleur : le parme à coté du vert des tiges et des feuilles, j’adore.
myriam : merci ;-)