… C’est découvrir qui sont vos vrais amis.
La différence entre ce qui brille et ce qui a de la valeur.
La confiance d’être vous-même quelle que soit la pièce dans laquelle vous vous trouvez.
Le temps à consacrer à ce qui vous apporte de la joie.
La sagesse de dire non à ce qui ne vous en apporte pas.
La liberté de choisir votre voie dans la vie.
Le courage d’être heureux dans votre peau.
Le savoir qu’au bout du compte, très peu de choses comptent. »
Donna Ashworth
J’ai découvert ce texte sur Instagram l’autre jour, et je l’ai trouvé tellement juste que j’ai eu envie de le partager avec vous.
N’ayant plus 20 ans, ce sont des choses que je ressens fortement, que je trouve magnifiques et très libératrices. Parce qu’en réalité, évidemment que vieillir c’est aussi perdre la jeunesse, et ça ne fait en général plaisir à personne. Mais tout ce qui est mentionné ici est tellement vrai et c’est tellement bénéfique de ressentir tout ça, que ça mérite d’être souligné ;-)
Vous en êtes où, vous, dans votre chemin de vie, votre âge, votre ressenti ?
25 commentaires
Il y a du vrai dans ce post mais néanmoins ma plus grande crainte c’est de m’embourgeoisee et ne plus défendre certaines valeurs sous prétexte que je ne veux pas perdre le confort que j’ai acquis durant toutes ces années.
Je crois que je suis à un âge où je vois les chemins entre mes amis et moi se séparer pour ces raisons , ceux qui se sont embourgeoisés et ne défendent plus du tout en pratique ce qui nous réunissaient jeunes : l’égalité, le partage, la lutte anti raciste, anti transphobe etc, aujourd’hui ils sont silencieux dans leur cocon bourgeois… ils critiquent les nouvelles générations et tout ce qui ne comprennent pas de nouveau … je ne veux pas être ce genre de personne avec l’âge qui vote à pour une droite conservatrice et égoïste aux idées étriquées en idéalisant un vieux monde tout ça parce qu’ils ne font pas d’efforts pour ce qu’ils ne comprennent pas …
Merci Hélène pour ce joli partage ! Lire ce texte par une matinée ensoleillée (à Paris…) n’en a que plus de saveur. La dernière phrase (“au bout du compte il y a peu de choses qui comptent”) me parle tellement, elle est libératrice, elle permet de se délester de tellement de choses inutiles. A 54 ans, je me sens plus légère qu’à 20, je savoure chaque jour ce ressenti nouveau pour moi. En un mot, j’ai gagné tellement en liberté.
Je vous souhaite une belle journée, à vous et à votre communauté.
Bonjour Hélène,
Tout ça est tellement vrai.
Ma Grand mère avait pour habitude de dire : ” si je pouvais encore avoir 20 ans et savoir tout ce que je sais” .
Et bien je pense que ça raisonne avec ces mots. A 42 ans je comprends maintenant ce qu’elle voulait faire passer comme message.
Merci pour ce partage.
Bonjour Hélène,
La toute première ride que j’ai remarqué, je l’ai accueilli avec étonnement, puis j’ai souri.
Les kilos en trop m’ont donné beaucoup plus de complexe, j’ai bataillé et perdu non, j’ai gardé les kilos.
Aujourd’hui, je me me réconcilie avec mon corps, en surpoids comme on dit.
M’en fiche. Ouf, enfin !
Les cheveux blanc ? Je les garde.
Je m’aime mieux à 59 ans qu’à 30 ou 40 ans alors que le temps a fait son oeuvre irrévocablement, n’est ce pas ?
J’ai 59 ans
Bien sûr,
Kat : bien que le but de cet article ne soit pas d’avoir des débats politiques, je comprends ce que tu veux dire : moi aussi je fais attention à ne pas devenir une “vieille bourgeoise”, en tout cas pas sur le terrain des valeurs morales (sur le terrain du confort, si, et j’assume ;-).
Je suis très aidée par le fait que la majorité de mes amis ont 20 ans de moins que moi, c’est une immense chance ;-)
Céline : oui on gagne énormément en liberté, ça fait beaucoup de bien !
Julia : c’est vrai que la forme physique des 20 ans avec la sagesse des 50, ça doit être pas mal ;-)
Marie : oui c’est ce que je dis toujours : la confiance en soi est inversement proportionnelle à la “perfection” physique ;-)
Kat : oui je pense que lorsque l’on regarde en arrière, c’est qu’il y a un problème…. du style dire c’était mieux avant….. Il faut aller de l’avant et ne pas remettre pas en cause ses valeurs, faire confiance à la nouvelle génération le renouveau c’est la vie non ?
Avis complétement partagé et je prends une année (69) dans quelques jours. Même si vieillir à son lot “inconvénients “. La liberté est totale !
Hello ☺️
Ce texte me parle aussi beaucoup, n’ayant moi non plus ma prime jeunesse.
Je voie ce que Kat veux dire, et je rejoins Hélène sur le fait qu’une chose qui aide, c’est d’être en contact régulier avec des vingtenaires et des adolescents via le boulot. Ça m’aide a comprendre comment le monde évolue et rester connecté avec les questionnements. L’avantage de la veilleuse est là justement. Parfois contrebalancer et être une porte sur le monde qu’il n’ont pas vécu. Récemment un jeune de 20 ans m’a dit ” les années 90 c’était génial” et moi de répondre ” Parfois ça craignais un peu”.
Concernant le confort j’apprécie de pouvoir me payer un très bon café dans un endroit calme qui me fait rêver et d’éviter les bars trop bruyants ( oui je suis un papy et j’assume :) ) . De pouvoir me payer un week-end dans un endroit que j’ai envie et d’être libre de choisir dans quelle conditions je veux dormir. ( A la belle Etoile ou dans une chambre élégante)
Enfin je me rends compte qu’on me donne pas mon âge, car je pense rester curieux, au contact de jeunes générations d’avoir appris de mes erreurs et de profiter du confort que je me suis créé.
Bref Hélène, ton poste m’inspire
Bien sûr qu’en vieillissant (bientôt 47) je vois que je perds un peu l’énergie de ma jeunesse, et qu’il y a des matins où le miroir n’est pas mon allié. Mais quand j’ai un petit coup de blues, je me demande à quel moment de ma vie je voudrais revenir si c’était possible… Et en fait aucun, j’en ai profité aussi pleinement que possible mais je n’ai pas envie de revivre certains à côtés, tout simplement.
Je me sens mieux maintenant où j’accepte mes doutes et mes erreurs que quand j’étais plus jeune et que l’incertitude m’angoissait. Je rejoins Kat, je ne veux pas perdre mes valeurs et m’encroûter intellectuellement. La curiosité c’est la vie! Avoir deux ados adorables mais ados quand même m’oblige aussi à me remettre sans cesse en question.
Je ne regrette que les choses que je n’ai pas osé faire et c’est ce que j’essaie de leur transmettre. Maintenant j’ose justement, je me lance, j’ai confiance en moi et en mes capacités à avancer et corriger mes erreurs justement parce que j’en ai fait. Et ça, c’est le bénéfice de l’expérience qui ne vient qu’avec l’âge, je ne voudrais pas y renoncer.
Ce que j’ai aussi appris je pense, c’est de ne pas remettre les jolies choses à plus tard, de ne pas passer à côté des gens, de cultiver mes amitiés, d’aller chercher et provoquer celles qui semblent prometteuses.
Merci pour vos partages et bonne journée à toutes
missdior : bon anniversaire en avance ;-)
Alain : “rester connecté avec les questionnements” : c’est exactement ça !
Véronique : merci à toi, et oui, vivre maintenant les choses plutôt que demain (dans la mesure du possible), c’est important ;-)
J’ai célébré mon 60ème anniversaire en janvier. Si je suis honnête, je ne l’ai pas célébré en toute sérénité (de plus j’ai testé positif au Covid 2 jours avant mon anniversaire, donc même pas de grande fête). J’accepte mes rides sans problème et je suis fière de mes cheveux gris depuis l’âge de 54 ans. J’ai confiance en moi et je n’ai plus peur de dire ce que je pense. Ce que j’accepte moins, c’est de réaliser qu’il ne me reste qu’une grosse vingtaine d’année pour en profiter au max (si la santé est au rendez-vous bien sûr). Et on a vraiment l’impression que le temps passe plus vite. Lucile Ball disait “When you’re over the hill, you start to pick up speed”. Ce qui m’attriste à mon âge, c’est que j’ai l’impression qu’on dit plus souvent “au revoir” aux êtres que nous aimons et qui font partie de notre vie, nos parents, nos ami.e.s, nos animaux de compagnie, qui vieillissent eux aussi, qui deviennent malades. Je sais… Je vous fous tous et toutes le cafard… Mais c’est mon ressenti.
Fabulous Fabs : tu ne nous fous pas du tout le cafard, je trouve ça important de ne pas non plus être dans la positivité toxique ; tout ce qui est évoqué dans le texte est vrai, mais ce qui ne l’est pas ne doit pas être sous-estimé pour autant.
Moi aussi je compte les années qui me restent et ça me fait bizarre ; après 50 ans on a en général plus d’années derrière nous que devant. Le fait d’en être conscient permet de faire plus facilement (ou plus rapidement…) ce qui compte pour nous, mais indéniablement on n’est plus dans la première partie de sa vie.
Pour cet aspect d’ailleurs, avoir des amis beaucoup plus jeunes n’est pas si facile, parce que s’ils nous maintiennent l’esprit ouvert, on sait bien qu’on n’en est pas au même stade qu’eux.
(Quand je pense qu’on s’est vues à Montréal en 2015 ! ;-)
Hélène : Et je te suis depuis les presque débuts de ton blog. ;-)
Bonjour Hélène,
Nombre de commentaires de ta communauté m’ont touchée. Finalement, quand on se sent seul parfois, on devrait penser à tous ces “Autres” qui traversent comme nous, exactement les mêmes passages. C’est sans doute cela la “condition humaine”.
Comme tu le dis, arrivés à la cinquantaine, il nous reste moins de temps à vivre que nous n’en avons vécu. Il faudrait accélérer le mouvement alors que, naturellement, on ralentit ! C’est là qu’est l’os.
Pour ma part, si mon apparence me trahit, j’ai cette sensation bizarre que mon esprit est le même que celui de mes 20 ou 30 ans. C’est un peu comme si un alien sans âge m’habitait. Si je dis “alien”, c’est parce que l’image que les autres me renvoient ne correspond pas à que je vis intérieurement. En gros je me sens la même, en plus sage, mais à peine !
Prendre de l’âge (plutôt que vieillir, car on vieillit à tout âge) est une expérience que je considère comme libératrice de tas d’injonctions et de contraintes. Celles qui persistent sont désormais celles que je me donne. Quoi qu’il en soit, je vois bien qu’aux yeux du monde extérieur, j’ai gagné en invisibilité. J’étais blonde et attractive, j’ai maintenant des cheveux blancs qui me plaisent, mais qui m’annoncent, me cataloguent et m’enferment dans la case “vieux”. De fait, le contact avec les jeunes est altéré, nous sommes étiquetés “Boomer”, donc fatalement réac, consommateurs débridés, pollueurs, égoïstes… Bref, des vieux cons. Je reste cependant perplexe devant le nombre de jeunes que je côtoie qui revendiquent la vertu et la sobriété tout en étant capables de prendre l’avion pour passer 3 jours à New York. Là, j’avoue, je ne comprends pas. Heureusement, en vieillissant je m’énerve moins contre les incohérences, je les regarde passer, j’évite de porter un jugement, mais tout m’étonne. Tant qu’on a la faculté de s’étonner c’est qu’on est encore jeune non ?!
Merci Hélène pour ces brèves histoires du temps.
Bonjour Hélène..tellement vrai…l’âge m’a appris à dire non à ce que je n’ai pas envie…m’a appris à dire oui à tout ce que j’aime…à prendre du temps pour moi…à devenir un peu égoïste…et surtout d’apprécier les vrais amis…c’est cela avoir 59 ans…je les aimes mes années…j’ai apprivoiser ma ménopause et elle et moi vivons en total harmonie…😍🥰🤧❤️❤️ Je t’embrasse bien fort 😘
Fabulous Fabs : je sais, et ça me touche tellement !
Vibi : je dis souvent qu’on a tous les âges dans notre tête selon les moments, et parfois tous en même temps ;-)
J’ai 6 ans, et 12, et 16, et 25, et 32… ;-)
Chantal Dony : merci ;-)
Ce texte et les réflexions de chacun et chacune me parlent énormément. Quand mes 50 ans sont arrivés, j’en ai 53 aujourd’hui, je savais que contre la vieillesse et la faiblesse du corps, je n’aurai pour la suite que peu de prise. Alors je me suis promise avec dérision de ne pas devenir une « vieille conne ! » Ça n’est pas follement élégant, mais ne pas se prendre au sérieux est salvateur. Il n’empêche que je m’applique comme une dingue à garder le style, mon style 😉
Hello Hélène !
Je vous ai croisée vers la place des Ternes la semaine dernière, vous aviez un petit sac Bio effect, nous avons beaucoup parlé de l’Angleterre, vous étiez lumineuse !
Vivre le moment présent et sa joie intérieure c’est la clé !
Continuez à nous éclairer 😉
Tellement vrai ce texte….je me préfère depuis ma quarantaine qu’à 20 ans : plus libre, plus en adéquation avec moi, plus égoïste aussi et ça ne me fait pas de mal…dire non devient facile, ne plus s’ennuyer avec certaines convenances, certaines personnes. J’ai 46 ans et resterai bien bloquée dans cette dizaine!!!
Chanchan : moi aussi j’essaye de ne pas devenir une vieille conne ;-)
Martine LOCKWOOD : oh c’était tellement sympa ce moment ! Merci encore !
Belette : c’est vrai que la quarantaine est une dizaine assez sympa parce qu’on a encore la fraîcheur sans être un bébé complètement paumé ;-)
Très chouette ce fil de commentaires qui me parlent beaucoup aussi.
Sans tomber dans la positivité toxique qu’Hélène évoque (parce qu’à l’approche de la cinquantaine, bien sûr qu’on pense “à la fin” lol), je suis aussi plutôt à l’aise dans mes 47 ans.
C’est sûr qu’un niveau physique, voir les petites rides sur les genoux et sur les coudes, les mains qui se frippent, l’ovale du visage qui tombe etc…, ça fait pas forcément plaisir.
Et en même temps, si je réfléchis bien j’ai toujours eu une dent contre ceci ou contre cela à telle ou telle période de ma vie sur tel ou tel truc. La valse des complexes, l’un chassant l’ autre, à 15 ans comme à 45 (et sans doute avec plus de violence à 15 ans qu’à 45).
Sans compter qu’ avoir le corps et sa peau moins pulpeux, apparaître comme moins “appétissante” (gros guillemets) me tranquillise d’une certaine manière. Avec l’âge, je suis de moins en moins à l’aise avec certains regards carnassiers d’hommes en quête de chair fraiche. Je réalise même que je n’ai jamais été vraiment à l’aise avec ces regards même quand j’étais en âge d’en être la cible. Ils suscitaient en moi quelque chose de complexe et malaisant (flattée mais à la fois gênée voire agressée) même si je n’en avais pas conscience.
Après ça ne m’empêche pas de prendre soin de mon corps et de réfléchir par exemple à un mini lift plus tard mais c’est vraiment pour me plaire à moi, je suis suffisamment vieille pour être sûre de ça.
Et quand je regarde mon parcours “rapport avec mon corps” je ne peux que constater qu’il a positivement évolué. A 47 ans, je pratique quotidiennement une activité physique qui me plait énormément depuis quasi 7 ans. C’est devenu une vraie passion, et ce n’est plus pour me sculpter le corps en premier lieu (ma raison number one quand j’ai commencé le sport). Même si cette partie là m’intéresse aussi.
Je suis bien dans mon corps, je prends un réel plaisir à le mettre en mouvement. Et j’ai arrêté de fumer depuis 20 ans, j’ai construit une relation saine (et non exclue de gourmandises) avec mon alimentation. Voilà, avoir de l’âge c’est aussi avoir l’occasion de faire un bilan et d’être fière de soi!
J’adore l’idée de l’alien sans âge de Vibi! Ça me parle complètement. Les années ne sont-elles pas que des strates qui interfèrent et influencent plus ou moins cet alien. Et en même temps cet alien ne peut apparaitre dans la vie que grâce à ces strates (même s’il est plus que ses propres apparitions). Très chouette idée.
Et je suis très sensible au premier commentaire de Kat. Profiter, s’appuyer sur notre maturité sans s’encroûter, se démobiliser, se désintéresser de ce qui se passe dans le monde. Et, comme d’autres commentaires l’ont dit, tout en s’intéressant à comment les nouvelles générations comprennent et accueillent ce monde.
Je me reconnais aussi dans le commentaire d’Alain. Avec l’âge je privilégie les endroits cosy plutôt que les bars bruyants…mais bon là mon alien sans âge me dit : “mais tu as toujours préféré ça, l’âge est un alibi!”.
Voilà, bonne journée à tous!
Agnès tout simplement : merci beaucoup pour ton commentaire, tout cet échange est vraiment agréable et enrichissant !
Hélène : Merci, Hélène, à toi aussi car il me semble que c’est dans quelques jours !!!!
missdior : yes, bientôt 54 ;-)
Bonjour Hélène et les filles,
Je me retrouve tellement dans ce texte.
Je ne commente pas souvent mais je suis le blog depuis un moment, j’étais enceinte de ma fille et j’avais annoncé sa naissance sur le coin des Mamans à l’époque il y a 14 ans.
Avec l’âge on apprends et au fur à mesure on acquière une certaine sérénité, je suis entourée d’amis plus âgée et j’apprends beaucoup d’eux même si la quarantaine arrive bientôt, j’ai eut du mal à l’accepter mais vieillir n’est pas forcément atroce.