« C’est le billet d’Hélène « vous vous sentez adulte vous ? » qui me donne matière à ce billet car il m’est arrivé un truc très récemment qui me remet en question sur ce plan ! mais laissez moi vous raconter ……
Moi, lectrice et fan du blog d’Hélène, l’âge adulte, j’ai mis du temps mais aujourd’hui c’est tout juste si je ne revendique pas l’état !!!
« on est entre adultes… je parle à des adultes… j’attends un comportement d’adulte de la part de mes collaborateurs… »
J’espere contribuer à la « construction adulte » de mes enfants en essayant de leur donner des éléments de reflexion sur le sujet : je veux dire par là de l’autonomie, du recul par rapport à certains évènements de la vie, sans doute aussi le sens des responsabilités et es conséquences que cela peut avoir …
Bref pour moi être devenue adulte après des années de recherche, c’est une impression de plénitude ! (il faut dire que j’ai beaucoup cherché !!!)
Et puis surtout cela n’empèche pas de changer d’état de temps en temps !!! être adulte c’est un choix mais on peut décider de changer d’avis !
Là où je ne suis pas d’accord c’est quand je n’ai pas le choix !!!
Il y a 2 ou 3 jours tout mon système s’est effondrée en quelques secondes et l’adulte que je croyais être s’est volatilisée face à un père qui s’est mis en tête de me culpabiliser parce que je n’étais pas capable d’affronter la mort en face ! Pourtant j’adore « Six feet under » mais la seule idée d’être « pour de vrai » devant le cercueil d’un membre de ma famille me semblait totalement au dessus de mes forces : pour l’avoir vécu lors du décès de ma grand-mère (c’est un vrai sujet à cauchemard des semaines durant …) j’ai donc décidé que je ne le ferais plus.
Bref, je n’étais plus une adulte, juste une fille qui décidemment ne sera jamais à la hauteur, n’est pas capable de prendre le contrôle de ses émotions, ne sera jamais la fille parfaite tant espérée et donc n’est qu’une miette !
C’est juste incroyable mais ce micro évènement m’a pourrie toute la journée (qui pourtant s’annonçait chargée) submergée par mes émotions, j’ai laché les vannes et je dois dire que si mon environnement professionnel ne m’avait pas soutenue dans ce moment de doute, je me demande où et comment j’aurais fini la journée !!!
C’est en discutant longuement que j’ai réalisé à quel point nous sommes tous plus ou moins adulte dans le cercle familial : nous jouons un rôle qui perdure même après les années d’enfance et d’adolescence.
D’où me vient cette impression bizarre que mon père a fait un arrêt sur une image d’irresponsabilité qui me collait sans doute à la peau pendant mes années rebelles de crise d’ados ! alors que je suis reconnue partout ailleurs comme étant tout sauf une miette (j’aime bien l’image de la miette !)
Je ne m’explique pas tout … d’ailleurs mon remède du jour a été la paire de bottes et la petite robe pull qui va avec avant de finir chez mon coiffeur préféré : limite irresponsable tout ça : quand je vous dis qu’être adulte c’est un choix… mais pas forcément un état permanent …
Signé : Eh ma chère »
95 commentaires
Vous croyez que les parents arrivent un jour à voir des adultes dans leurs enfants ?
Moi je suis pas sûre… je crois qu’ils voient toujours le bébé et le petit enfant, et l’ado, mais que l’adulte a du mal à s’imprimer par dessus.
De temps en temps, à l’issue d’une disuccion, ils le voient passer fugacement, mais le reste du temps ils sont un peu bloqués en mode "pause" quelques années avant.
Ca n’est pas un jugement ni un reproche, moi ça me fait la même chose avec ma soeur, qui n’a que 3 ans de moins que moi mais que même à 80 ans je considérerai toujours comme ma "petite soeur" ;-)
Je suis assez d’accord Baboux, je crois quand quand on est le prochain sur la liste de la mort, et que les parents ne sont plus là, on devient adulte. Mais j’ai encore els miens, donc je peux me tromper.
TOUT A FAIT JUSTE !!!!
Eh ben Preum’s.
Oh non!!! flûte!!
Ah si:
preum’s, ex aeco.
;-p
L’une des choses que je redoute le plus aujourd’hui, c’est de voir mes parents (notre histoire est bien complexe et douloureuse, bon bref),
en particulier à cause du plongeon vers l’enfant que j’étais qu’ils ne manqueraient pas de me faire exécuter.
J’aime lorsque mon homme me dit reconnaître en moi la petite fille , par mon sourire et mon visage réjoui quand nous éclatons de rire tous les deux,
j’aime délirer avec lui,
et dans ces cas-là, oui, j’aime que la petite fille qui n’est pas loin derrière l’adulte que je suis, se manifeste.
Mais la petite fille vue par mes parents, ça, vraiment, c’est terrible. Aussi, les régressions quasi organisées par les réunions de famille me terrifient. Rien que quand mes copines me parlent de telle ou telle fête famillialen avec le cortège de boullettes commises par "maman", ou "papa", ou "fréro", ben moi ça me fait rentrer la tête dans les épaules, comme un tortue, ou un escargot qui disparaît dans sa coquille.
L’effet aujourd’hui est moins spectaculaire qu’il y a quelques années, mais bon, je le ressens encore assez clairement.
Je déteste redevenir la fille-enfant de mes parents, et la "petite-soeur" de mon frère et de ma belle-soeur.
Euh…
les 50 euros pour la consultation, je les donne à qui? A Hélène, ou Eh Ma Chère?
;-)))
Quoi, c’est 60 ?
Ah non non non!
Ehhhh!
Debout tout le monde !!!!!
:-))))))
si il y a bien deux personne devant lesquelles nous serons jamais adultes a leurs yeux c’est bien les parents enfin, pour la majorité c’est le cas….faut juste accepter leurs regards et se dire que c’est pas juste a travers eux que tu te definis
a++++
Bonjour Tout Le Monde
Je suis au bureau, j’ai mon café crème dans la main et je lis le texte de Eh ma Chère.
Je répondrai comme ma Siamoise Cramoisie, ya des moments où l’on accepte d’etre enfant et d’autres où l’on choisit d’etre adulte. Et effectivement ce qui a de plus dérangeant c’est de devoir redevenir un(e) enfant devant ses parents, oncles et cie. JE crois que nous avons tous plus ou moins de meme prob avec nos familles respectives.
Moi comme j’ai toujours été la Grande Gueule de la famille, qd on me traite en gamine et bien je réagis en gamine et le revendique rien que pour embeter les autres et tenter de retourner la situation en ma faveur.
Quant à la mort, c’est encore un autre sujet à mon avis. Personne n’y ait vraiment préparé meme si on sait toutes et tous que c’est inéluctable. Face à la mort, oui je suis une vraie gamine qui pleurt et qui pleurt pendant des jours et des jours et ensuite j’arrive à sortir de ma coquille et me dire que la vie est belle.
Etre adulte voudrait-il dire qu’on ne peut avoir d’émotions, de peurs, de sentiments ?
Non !
C’est, je pense, aussi savoir ce qui peut nous blesser, savoir faire le choix de s’en protéger au lieu de foncer dans la douleur et la souffrance. C’est aussi cette maitrise, non pas de soi en tant que "je nie mes sentiments et mes douleurs" mais de soi en tant que "je sais que cela me fait mal donc je fais en sorte de meprotéger, en pleine conscience".
Et si tu as décidé de ne plus voir un cercueil de proche, c’est TA décision d’adulte.
Cela n’évitera pas, ni surtout ne niera pas, ta douleur et ton chagrin de perdre un être cher. Le meilleur hommage et souvenir que tu peux lui faire sera de penser à lui (ou elle) tout le long de ta vie et non pas d’aller te montrer à un enterrement ou déposer des fleurs à jour fixe dans l’année.
Lorsque j’ai perdu ma grand-mère, ce fut une douleur sans nom. Je suis allée à l’enterrement.
Et alors que j’allais tous les ans porter des fleurs sur la tombe de mon grand-père, décédé lorsque j’avais 3 ans, j’ai arrêté d’y aller depuis qu’elle l’y a rejoint.
Mais je pense à elle régulièrement et nous parlons souvent d’elle avec mes filles, qui s’en souviennent très bien, qui ont des anecdoctes sur elle, qui l’aiment encore … tant d’années après.
Elle est bien plus vivante dans ces moments-là que par un froid matin de novembre.
pas facile de trouver le juste équilibre en présence des parents entre l’adulte qu’on est devenu et la régression qu’on a tendance à effectuer en revenant chez eux…
chez eux, je me sents à la fois adulte et à la fois j’ai des comportements bébêtes que je n’aurais nulle part ailleurs…
juste rajouter que les parents ne nous aident pas forcément, en reprennant parfois leurs attitudes de quand on était enfants ou ados.
quand quelque chose en moi l’énerve, mon père m’engueule comme quand j’était ado…
eh ma chère,
ce n’est pas parce que ton père "refuse" de te voir "adulte" que tu ne l’es pas. En parler est déjà bien la preuve que tu l’es.
Reprocher à quelqu’un de n’avoir pas le comportement attentu devant la mort d’une personne aimée est juste une preuve d’intolérance.
Et que ton père te le reproche en ne te trouvant pas adulte n’est pas une preuve de maturité !
chacun encaisse comme il peut les peines et douleurs. Et personne n’a le droit de porter un jugement.
je suis certaine que tes enfants ne peuvent qu’être entre de bonnes mains, avec une maman comme toi qui a du coeur.
En tout état de cause, qui peut vraiment dire qu’il est adulte en toute circonstance… ?
si c’est le cas, c’est surement tristounet pour les personnes qui l’entourent. Qui osera me dire qu’elle se trouve vraiment adulte en tentant de récupérer la moindre trace de nutella au fond du pot, en se comportant comme une gamine de 15 ans lorsqu’elle est amoureuse, ou rêvant devant julia roberts en regardant "pretty woman" !!
franchement être adulte tout le temps, c’est pas une vie !!
continue comme tu es, tu es très bien ainsi.
Quand nous avons enterré mon grand-père, j’étais effondrée. De voir passer son cercueil, ce fut terrible pour moi. J’ai éclaté en sanglots.
Et mon frang’toc’ m’en a fait le reproche.
Je n’avais pas le droit de me répendre. Sauf que je n’avais pas choisi!
C’était comme si, pour eux, mes larmes prenaient la place des leurs. Et eux ne pleuraient pas. Ils étaient dignent, pensaient-ils. ("eux": mes parents et mon frère ! )
Mais la confrontation à la mort nous transperce tellement , comme un geste direct et imparable, comment faire pour "être adulte" à ce moment précis? D’ailleurs, est-ce à ce moment-là que nous nous révellons? Je ne crois pas du tout. Ce"la "vit" en nous, malgré nous, et nous submerge. Je ne crois pas à la question de la maturité dans ces moments-là.
Eh ma chère ! ton sujet me touche et me met mal à l’aise, tout à la fois.
Mon père a été gravement malade il y a quelques années et depuis sa santé est assez précaire. Je n’ai jamais été aussi démunie que lorsque j’ai appris son cancer: j’avais peur de le perdre, certes, mais aussi peur de perdre avec "mon innocence" d’enfant.
Nous avons tous en nous une part d’insouciance enfantine que nous cherchons à préserver.
J’ai quelquefois l’impression d’avoir 3 ans d’âge mental et finalement je me dis que ce n’est pas plus mal de rire de tout… avant que la mort nous prenne.
Je pense que Siamoise a écrit des mots assez juste concernant la mort, elle est imprévisible et nous touche directement, imparable.
On a tous vécu de près ou de loin ( dans sa famille, amis ou sa belle-famille ) la perte d’un être cher et je crois que dans ces moments-là, chacun réagit comme il peut. Y’en a qui pleurt, d’autre non. Y’en a qui ont bseoin de parler de l’être perdu et d’autre non. Chacun fait aussi avec ses propres failles, je pense.
Pour ma part, je me sens rarement adulte, mais j’ai de plus en plus le sentiment d’être vieille ! Quand je regarde mon fils aîné qui va rentrer en 6ème l’année prochaine, quand je l’entends parler comme un ado et plus comme un petit enfant … Mes parents sont toujours vivants, mais ma mère est atteinte d’un cancer depuis 5 ans, donc j’ai toujours cette "autorité" au-dessus de moi, mais parfois j’ai l’impression de prendre le dessus sur ma mère qui a toujours eu un caractère TRES fort !!! J’ai toujours fait plus jeune que mon âge, ce qui a contribué à me conforter dans ma position de non adulte et aujourd’hui à 36 ans on commence à peine à m’appeler Madame … J’essaie juste d’être à la hauteur quand de vrais problèmes se posent.
je ne sais pas , il faudrait definir ce que c’est le monde "adulte"
ou bien le "redefinir" il faut avouer que ce terme " adulte" nous a a plus ou moins tous été craché a la figure comme une sorte de reproche menace ou autre " mais quand est ce que tu vas devenir adulte? " j’ avoue que cela me laisse circonspecte et ne donne…guere envie…
je pense que la plupart du temps on fait face, chacun a sa manière, du coup le fait d’etre adulte n’ est peut etre pas un éetat " mais plutot une façon de gerer les choses au coup par coup…je sais pas…
Comme je te comprends Eh ma chère, il y a quelques années je m’étais juré de ne plus aller aux enterrements de proches (et même des autres), car après plusieurs décès rapprochés, chaque enterrement m’avait retournée hyper profondément. Et puis je ne jugeais pas avoir "besoin" de ça pour faire mon deuil. Et puis même si je n’y allais pas, ça ne signifiait pas que je n’en avais rien à faire…
Depuis, j’ai revu ma position, pas pour moi, mais pour les autres, ma famille etc. sans qu’aucun n’ait tenté de me culpabiliser pour ça
Je ne pense pas, en tous cas, que ta réaction dénote que tu n’es pas assez adulte. Le "problème" ici est certainement tel que tu le dis : ton père a du mal à te voir toi comme adulte…
Quelqu’un qui te dit que tu es puérile ou qui te traite comme une gamine, si c’est un "adulte", alors je vois pas bien l’intérêt de cette maturité vers laquelle tout le monde devrait tendre. Etre adulte, c’est avoir le droit de te manquer de respect ?
On m’a pas mal dit que j’étais puérile, mais en même temps personne n’a jamais été foutu de m’expliquer ce voulait dire "puéril" (à ce que j’ai cru comprendre, puérilité = tout ce qui est défectueux ou pénible, merci pour les enfants), ni ce que voulait dire "adulte" (toujours à ce que j’ai cru comprendre, adulte c’est quand tu gagnes tes sous, donc Jordy et les Hanson sont adultes depuis leur naissance).
Bref, je suis dans le noir. A moins qu’être adulte, ce soit juste le terme qui désigne ceux qui ont achevé leur croissance ?
Ce sujet me touche beaucoup aussi. Aujourd’hui, je me sens plus responsable/adulte que jamais (même si je ne le suis pas tout le temps, heureusement, j’aime parfois/souvent le côté enfantin) … sauf devant mes parents et surtout mon père. Depuis toujours, j’essaie d’être reconnue par mon père, sans résultats. A ses yeux j’agis toujours trop ceci ou pas assez cela. Ce n’est jamais comme il faut et ce ne le sera sans doute jamais. Parfois j’arrive à faire le deuil de cette reconnaissance, parfois, j’y aspire toujours. Sans doute reste-t-on toujours l’enfant de ses parents?…
Quant à la perte d’un être cher, c’est tellement bouleversant qu’on retourne à des instincts dits "primaires" mais je crois que c’est en fait très sain. Le fait de pleurer vraiment quelqu’un aide à en faire le deuil. Pourtant, dans notre société, montrer son chagrin n’est pas de bon ton. Tant pis, je reste convaincue que montrer ses émotions et les accepter est un pas vers plus de bien-être et est une manière d’être plus responsable.
Bon, je ne résiste pas à vous livrer une anecdote révélatrice : je copine grave avec une parente qui a le double de mon âge. Quand on déjeune toutes les deux, elle me confie ses secrets et me demande conseil pour tout un tas de trucs. Mais dès que j’ai le malheur d’introduire une tierce personne dans notre "cercle" (ami, famille, mec), elle me traite de "gros bébé" toutes les demi-heures. Parce qu’en tant qu’"adulte", elle ne peut pas copiner avec un "bébé" : trop difficile à assumer. C’est extrêmement blessant donc j’évite au maximum de la voir autrement que seule à seule, mais quand je n’ai pas le choix je passe un sale quart d’heure…
Je suis moi-même maman de deux enfants (enfin c’est quand même assez nouveau), et pourtant je me rends compte que dès que ca va, mais pas du tout, j’ai qu’une envie, hurlez: Mammmmmmmman, tu es où? viens me rassurer tout de suite!!
Je crois que face à une maman, on reste un éternel petit bébé.
Par contre c’est marrant, Hélène et Mimisunny, moi mes parents sont certainement, dans ma famille, ceux qui me traitent le plus "normalement". Doivent pas être normaux en fait.
Quelle chance guessemma…
Mimisunny : je l’admets !
J’aime bien vos interventions à toutes. C’est vrai qu’aux yeux de ses parents, on garde souvent une part enfantine et ce, « à vie ». Je pense que tu as tout à fait raison eh ma chère, quand tu dis qu’on a une « place » (la fille de, la grande sœur de, ou la petite dernière de) qui nous colle à la peau. Et peut-être qu’effectivement, en perdant celui ou celle qui nous donne ce repère, on perd une grande part de nous. Je suis toujours étonnée de voir à quel point ma mère rajeunit quand elle est avec ma grand-mère et à quel point, celle-ci a tendance à lui parler comme si c’était une gamine… Je me demande parfois si cette part d’enfance que je trouve alors chez ma mère ne va pas totalement disparaître au moment du décès de ma grand-mère. Est-ce que devenir complètement adulte, ce n’est pas finalement ne plus être l’enfant de ????
@ GUESSEMMA
Ton Chronopost contenant le Gel Gueralin m’est revenu non réclamé !!!!!!!
Mauvaise adresse ???
On sera toujours l’enfant De … et nos parents sont très forts pour nous faire faire des bons dans le passé…
@ BABOUX
Je suis allée en week-end dans le Var il y a peu de temps.
J’ai essayé des… K-Jacques mais il n’y avait pas le modèle que je voulais. Je les ai donc commandées.
Vu de près, elles sont superbes et le cuir est HYPER DOUX ET SOUPLE. Mes pieds ont adorés.
Je vais les recevoir dans 3 semaines environ… quand il fera froid et que je ne pourrai plus les mettre.
Ca faisait tellement longtemps que je n’étais pas passée par là ! Deux mois au moins… mais ça fait du bien de vous lire ! Et je dois vous dire qu’après ce que j’ai vécu, je me sens adulte !! Eh oui, je pense que les mésaventures amoureuses nous font grandir, murir et nous rendent responsables. Enfin la mienne vient de m’apprendre à gérer ma vie pour moi, à me rendre heureuse tout seule, enfin à me rendre heureuse D’ABORD. Oui, bon , un peu d’égoïsme ne fait pas de mal parfois ! Et je ne tiens pas là un discours anti-homme ou quoi que ce soit, car Dieu que c’est bon de les avoir à nos côtés !
D’ailleurs, en parlant d’homme, je ne sais pas si vous vous rappelez, je suis Conceptrice Rédactrice, et avec mon agence on vient de créer un site pour Alfa Romeo, qui ne s’adresse qu’aux femmes. Je vous met le lien, dites-moi ce que vous en pensez, et comment vous trouvez le rédacteur en chef !!! Je suis sûre que vous n’avez jamais passé un entretien comme ça :-) C’est moi qui l’ai fait !!!!!
http://www.romeo-et-vous.fr
Merci les nanas
A très vite !!
@ missdarjeeling !!!! Je n’osais pas te le dire, que j’avais pas reçu le colis ! Bon attends je t’envoie un mail avec mon adresse pour que tu compares avec celle du colis, des fois que…
Révélation très honteuse, j’ai rdv chez l’urologue aujourd’hui et je vous assure que j’aimerai bine qu ‘un "adulte" m’accompagne, j’ai la trouille et j’ai de nouveau 10 ans devant l’infirmière scolaire.
Moi je me souhaite tout de même de garder et de réveiller la part d’enfant en moi meme au décès de mes parents.
Et c’est vrai que j’ai moi aussi tendance à regarder mes frangins comme mes "petits" freres et soeur …. surtout le dernier avec qui j’ai 9 ans d’écart. Je les vois adulte mais quand je pose mon regard plus longtemps sur eux, j’ai pas mal de souvenirs qui me reviennent à l’esprit du genre : quand je lui changeais la couche, quand je prenais leur défense à l’ecole, quand je les faisais tourner en bourrique …. alors je pense que nos parents aussi doivent avoir ce genre de flashback quand ils nous regardent droit dans les yeux …..
Hélène c’est certain qu’on a du mal (nous les parents) non pas à voir nos enfants comme des adultes, mais à occulter qu’ils sont et resteront toujours nos enfants.
Ce n’est pas toujours facile de faire la part des choses.
Moi qui ai toujours l’impression d’être plus âgée que mon âge mental, je m’efforce de faire la part des choses vis à vis de mes filles.
Il me faut parfois ne pas les regarder comme mes bébés, mais comme des "grandes" quand il s’agit de leurs choix de vie, de leur comportement d’adulte, de nos discussions sur la vie, le boulot, la politique etc…
Et il faut garder notre regard de maman protectrice, car elles en ont besoin et le réclament parfois.
Le tout est de ne pas se planter de moment !
Pour ne pas trop être à coté de la plaque (je ne dis pas que je réussis tout le temps .. chassez le naturel, il revient au galop !) j’essaie de transposer.
Je me dis et si c’était ma copine et ses enfants, comment tu verrais les choses ?
Et là, j’ai un peu le recul nécessaire pour me positionner.
Par exemple, lorsque ma première fille a commencé à sortir et à avoir un petit copain, ma réaction première, instinctive, a été de penser "quoi ? mais c’est une enfant qui ne connait rien de ma vie !" et je me suis reprise en me disant "mais quand ma collègue me parle de sa fille de 16 ans qui veut sortir au ciné avec son petit copain, je trouve cela NORMAL"
Et j’essaie toujours de ne pas perdre de vue l’enfant, l’ado, la jeune adulte que j’ai été.
Donc Eh ma chère … je rejoindrais les autres dans l’avis que le "problème" ne vient pas forcément de toi, mais plutôt de ton père qui a du mal à faire la part des choses. Surtout dans des moments de douleur ou l’on peut moins "raisonner".
Aaaaaah Missdarjeeling, dans mes bras !!! Merci de penser à me donner un compte-rendu de la suite! Tu es vraiment chou. Tu me diras, si à l’usage, ça ne fait pas mal entre les orteils ??? Tu as pris celles qui montent sur la cheville?
Hélène, moi aussi, j’ai la chance d’avoir encore mes deux parents mais mon cousin qui a perdu sa mère il y a peu, m’a dit avoir eu cette sensation étrange (et un peu sinistre !) de passer « devant » en quelque sorte…
@ Lizou : on serait terrorisé à moins ! Tiens d’ailleurs une révélation m’illumine : être adulte, et ben ça existe pas. Ouai parce que si on doit être autonome et responsable pour ça, ben on est plus un être humain, par nature dépendant d’autrui et si perdu hors de sa société chérie (Aristote ?). Ou alors seuls les ermites sont adultes. Donc un monde d’adultes ce serait un truc très très très bizarre ou les gens vivraient à au moins trois kilomètres les uns des autres. C’est sûr y’aurait moins de guerres. Y’aurait pas de crimes non plus tiens (à moins de savoir lancer le couteau à plus d’un kilomètre, ou de tuer à la balle de golfe). Ouai ben non en fait ce serait peut-être bien ?
Ouais mais vivre hors du monde, c’est un peu ne pas vivre?J epense qu’il y a aussi une notion de hiérarchie dans le fait de se sentir adulte par rapport à certains et pas par rapport à d’autre. remenber le petit père du peuple…;-))
Bah ça dépend du sens que l’on donne au mot "vivre", toujours la même histoire (seigneur, je me demande si tout ne vient pas de ces histoires d’arbitraire du signe et d’imperfection fondamentale de la langue, jamais assez précise et tout et tout). En même temps, je suis incapable de passer plus de quelques heures seule sans commencer à paniquer, donc je préfère encore les crimes.
Moi c’est l’inverse, ça a toujours été moi l’adulte dans ma famille, et mes parents des enfants apeurés par leur propre enfance…Déjà à trois ans je sortais des trucs d’une maturité hallucinante, et clairement, c’est moi qui ai endossé le rôle pas drôle d’apprendre à mes parents à être adultes (échec total bien entendu mais je n’avais absolument pas conscience du rôle que je jouais). Donc le pilier, dans ma famille, ça a toujours été moi. Pour tout.
Jusqu’au jour où bien sûr ça m’a pété à la figure il y a 5 ans, et je me retrouve aujourd’hui à chialer une heure par semaine (à 50€ les larmes) sur l’enfance que j’ai pas eue, et sur mon besoin viscéral aujourd’hui d’un semblant de famille, de pouvoir me "reposer" sur quelqu’un, à essayer de faire le deuil tant bien que mal d’une enfance qui n’a -et de loin- jamais pu être insouciante. Le plus comique dans l’histoire c’est que maintenant ma famille me traite comme un bébé, comme quelqu’un d’irresponsable, ils me font payer cher le fait de ne plus être le pilier.
Mais bon, j’ai ma vie à faire, moi….;-)
En plus y’a des gens seuls qui se suicident donc crime ou pas, ça peut mal finir ;-))
@ BABOUX
J’ai choisi le modèle "Isis" que tu peux voir sur le site K.Jacqu….
Justement, je ne voulais pas de "spartiates" montant sur la cheville car je trouve que cela "coupe" la jambe.
Je ne voulais pas non plus de chaussurs avec un entredoigts car cela m’irrite la peau.
La semelle, entièrement en cuir, est super douce. Moi qui ai les pieds hyper-sensibles, j’ai tout de suite adoré.
Par contre, je suis passée devant "Rondinnnni" qui fait aussi des sandales traditionnelles mais je n’ai pas aimé leurs modèles : trop tape-à-l’oeil.
@ Lizou : c’est vrai ! D’ailleurs j’me suiciderais aussi, si j’étais tout le temps seule !
@ Dorothée : Moi aussi j’ai appris dire NON et à faire ma vie que tres récemment, à 60E les 50 min de pleurs et d’angoisse ….. mais après on se sent mieux non ?? ( non pas d’avoir vidé ses poches mais d’avoir laissé des valises derrière soi )
@ Missdarjeeling : je t’ai envoyé un mail à propos du mystérieux colis… Mais je n’arrive pas à trouver l’amorce de cette histoire de chaussures ??
Très bon choix Missdarj!!! Elles sont toutes simples, j’aime bien.
oui, c’est vrai, on est souvent infantilisé dans sa famille, et je me sens souvent jugée et ravbaissée quand je les vois ce qui crée un stress pas possible avant la rencontre; bref, moins je vois ma famille mieux je suis; mais si être sensible et ne pas reouler ses émotions c’est être une " miette", infantile, et ben euh… je suis pas adulte et puis c’est tout. pourtant en réfléchissant bien, être adulte c’est s’endurcir à tout ou assumer ses émotions? prendre ses responsabilités et se forcer à faire des trufcs qu’on veut pas ou faire ce qu’on a envie en prenant en compte les conséquences de ses actes? parce qeêtre un enfant c’est souvent faire ce qu’on veut pas et u’on nous dit de faire et alors on nous rétorque " quand tu seras adulte tu décideras"…est-ce qu’on me suit?
Et au fait … la soirée d’hier ?!
Oui, je sais je suis une vilaine curieuse !
Oui Hélène, les parents sont en effet je crois en mode "pause" sur ce qu’on a été, et ont du mal à nous voir adultes. Cela ne veut pas dire que l’on ne l’est pas, c’est juste que les rapports familiaux sont très très particuliers, et que ce n’est sûrement pas dans la famille qu’il est le plus aisé de nous définir, trop de strates à voir à la fois !
@ Mamzelle Maupin : Tres tres bonne soirée mais moi etre grande tete de linottes alors j’ai pas bien retiendu tous les pseudos et vrais prénoms. En plus j’y ai franchement bien mangé …. pour sur j’y retournerai à ces soirées
Nous restons, à vie, les enfants de nos parents. Ils ont du mal à nous voir comme des adultes, malgré les années qui passent…ma mère semble me percevoir comme une ado de 15 ans alors que j’approche des 36 ans et la "petite fille" qui est en moi réagit en général assez fort à cela. Dans ces moments là, la femme adulte, responsable et généralement posée (si!si!) que je peux être (en particulier dans ma vie professionnelle) s’efface complètement et j’ai l’impression d’être renvoyée, malgré moi, à un statut d’enfant. J’ai ma part de responsabilité dans tout ça mais c’est ainsi…
Eh ma chère, ton billet est très juste (et bien écrit!!)…et si être adulte s’était être capable de regarder des allers-retours d’un état à un autre et de tout simplement les accepter??? En tout cas, merci de m’avoir permis d’y réfléchir, encore une fois!!!
Avec ma mère, nous avons un rapport plutôt équilibré, je sens qu’elle me parle comme à une personne adulte et responsable, et qu’elle respecte mes choix, même si elle n’est pas d’accord.
Mais avec mon père c’est une autre histoire, je crois qu’il me voit toujours comme une ado rebelle et irresponsable, ce qui est irritant et blessant. Mais il a beaucoup vieilli ces dernières années et j’essaie de prendre sur moi et de ne pas m’énerver ( je n’y arrive pas très bien, à ne pas m’énerver).
Et je crois qu’on aimerait tellement que notre père nous voit autrement qu’en petite fille, qu’il nous reconnaisse en tant que femme….
C’est surement de la psycho de comptoir, mais il y a un truc là non? nous n’avons pas le même rapport filial avec nos deux parents?!!
Ben j’aurais 26ans demain, et j’me fais toujours traiter de gamine par tout le monde sauf mes parents, eux ils m’ont considéré comme une adulte très tôt. Par contre Prince-Charmant peine un peu avec moi.
je n’ai pas eu le temps de lire tous les comm…mais s’il y a bien une chose que je crois, c’est que notre attitude face à la mort et celle d’un proche en particulier ne regarde que nous….et porter des jugements me semble un peu déplacé. Je n’y vois pas un manque de maturité ou quoi que ce soit de ce type, c’est juste que pour certains c’est insoutenable, point final….
moi non plus, je ne me remets pas d’avoir vu mon grand père à l’agonie et sur son lit de mort, depuis je vais même jusqu’à éviter les obsèques….
Pour l’Analyse Transactionnelle – qui n’a rien à voir avec une secte malgré son nom bizarre, c’est juste un courant de psycho qui étudie les relations humaines – nous oscillons continuellement entre trois états : l’adulte ( qui se renseigne, étudie, agit sans se laisser emporter par ses émotions ), le parent ( qui juge, blâme ou félicite et en général fixe les normes ) et l’enfant ( qui s’enthousiasme, râle, boude, pique des fous-rires … ) . Aucun de ces états n’est "le meilleur", c’est une question de circonstances … apparemment, le problème avec les parents en général c’est qu’ils s’enferment souvent dans leur rôle de parents, critiquant leurs enfants, et ceux-ci, par réaction, se mettent en position d’enfants rebelles, peu importe leur âge …
Une fois qu’on tient compte de cela, c’est plus facile d’éviter les conflits …
je dois fonctionner en sens inverse, mais la femme enfant que je suis à 26 ans aimerait parfois grandir…
paradoxes, quand tu nous tiens
Sarah,
@Dorothee. C’est boien de pleurer une fois par semaine meme a 50 euros de l’heure, ca aide a poser les valises (voir les malles) bien lourdes de l’heritage familiale. Apres on se sent un peu plus leger pour s’occuper de nous et affronter ce qui nous entoure.
On choisi ses amis mais pas sa famille dit le proverbe. J’ajouterais qu’on ne choisi surtout pas le role qu’on (nous fait) joue(r) dans cette famille. Je suis la derniere de 3 filles et toute ma vie on m’a appele Bebe ! C’est seulement depuis 4 ou 5 ans que j’ai pique une crise en disant a mes parents et a mes soeurs d’arreter de me donner ce surnom ridicule qui m’infantilisait completement. On m’appele de nouveau par mon prenom mais, quoique je fasse (voyage seule au bout du monde, these, 2 enfants etc) je resterai toujours a leurs yeux la petite derniere qu’il faut prendre a charge. Mais je ne me plains pas trop car ils ont arrete de me donner la main pour traverser la rue !!!!
Quant a la mort d’un parent c’est une grande douleur qu’il faut exprimer par les cris, les larmes ou autre chose mais il faut la laisser sortir pour pas qu’elle nous ronge. Perdre un parent c’est aussi perdre un regard qui nous suit depuis notre arrivee dans ce monde, qui nous a aide a nous construire. Le perdre c’est perdre un peu de soi.
Pourquoi devrait-on appartenir à un seul état à la fois. Après tout, les adultes ne sont que de grands enfants. Lorsque j’ai vu ma mère pleurer à la mort de ses parents, j’ai compris que ma référence en matière d’adulte responsable sera toujours l’enfant de ceux qui ne sont plus là. Moi chui p’tite quand je fais la bataille avec mon chéri, je suis une femme responsable quand je suis au boulot et je suis une ado rigolote quand je suis avec mes amis… Je ne suis pas schizophrene et je suis heureuse.
@ Xochitl : j’ai cru lire mon petit frère …….. merci
@Fran: oui c’est clair que c’est un gros changement et ça ne s’apprend pas en un jour, mais effectivement dire NON (ou M3RDE :-) ) et recentrer son énergie sur soi, c’est la seule solution…
Même sortie du cocn familial depuis dix ans, je retombe dans l’image de la petite fille lorsque je revois mes parents. Je suis cependant très surprise de la différence lorsqu’ils sont tous les deux avec moi, ou chacun pris individuellement. Dans ce dernier cas, ils me considèrent vriament comme une adulte et nous avons des discussions posées. En revanche, tous réunis, je fais un sacré bond en arrière.
Bizarrement, le seul enterrement d’un membre proche de la famille a été au contraire l’occasion pour nous d’affronter ça ensemble, sans jugement aucun. Je me souviens être entrée dans l’église à leurs côtés, toutes nos mains serrées autour de celles des autres. A la fois comme des adultes, mais aussi comme des enfants qui avouent avoir besoin des autres pour surmonter la peine. Et sans honte.
Moi aussi j’ai eu beaucoup de mal a apprendre a dire non (et je suis encore parfois en phase d’apprentissage). Une chose tres importante que m’a appris une psy c’est de faire la difference (fondamentale) entre le refus et le rejet. Dire non ce n’est pas rejeter l’autre mais maquer sa limite, exprimer son choix, exister en tant qu’etre a part entiere. Et inversement quand l’autre dit non, il ne nous rejette pas ou ne nous en veut pas particulierement.
Très juste Xochitl, c’est une différence que je fais, mais pas mes parents. Du coup ils se considèrent comme des victimes permanentes de ma "méchanceté"; et j’ai du coup aussi longtemps cru que j’étais très très méchante…(mais alors, une vraie sal*pe!!!)
Eh ma chère, j’étais intervenue de façon très légère sur ce billet d’Hélène en disant que je ne me sentais et surtout ne voulais pas me sentir adulte. Ce dont tu parles aujourd’hui, c’est encore différent. J’ai perdu mon père il y a 10 ans(c’est presque un anniversaire aujourd’hui). Je sais que je n’irai plus jamais à un enterrement car c’était trop dur pour moi ce jour là. Et de toute façon, le jour de la mort de ses parents, on redevient tous des enfants psychologiquement. Le travail de deuil, c’est ailleurs, autrement. Bon courage.
Xochitl, c’est fondamental ce que tu dis : faire la différence entre le refus et le rejet ! savoir refuser quelque chose qui ne vous convient pas sans s’énerver ni faire de scène … et le travail le plus difficile, c’est aussi d’apprendre à ne plus se sentir rejetée soi-même quand qqun vous oppose un refus . J’avais une amie qui ne supportait pas que je n’aime pas un livre qu’elle m’avait conseillé, c’était comme si je la remettais en cause elle-même, et du coup je n’osais plus lui dire ce que je pensais …
C’est marrant mais depuis que j’ai passé le cap "adulte" je n’ai pas souvenir que mes parents m’aient une fois ou l’autre fait comprendre que j’étais une enfant.
Bon, faut dire que je les en ai dissuadés, je suis partie à 18 ans à Paris (je suis de Nantes), en deux mois j’avais un travail et un appart, j’ai joué la carte de l’indépendance et du "pas besoin de vous", j’ai déménagé toute seule, trouvé un mec super du genre qu’on est fier de présenter à ses parents, je refuse de leur réclamer du fric même les fois où ça allait très mal de ce côté, j’ai créé l’image de la fille super responsable qui gère sa vie comme elle l’entend, mature et tout.
J’a rejeté en bloc l’infantilisation (et –oserais-je le dire–, mes parents en avaient d’autres à considérer comme des enfants puisque j’ai 6 frères et soeurs plus jeunes), ce qui fait qu’on a une relation assez équilibrée d’adulte à adultes
Même si une fois où je me suis engueulée avec l’Homme pendant qu’on était chez ma mère, j’ai apprécié la discussion avec maman me racontant les hommes, son premier mari, mon père, son copain actuel (depuis +15 ans), les engueulades dans un couple,… On était à mi-chemin adulte-enfant, la maman consolant son enfant, mais en abordant un sujet d’adultes, elle avec le calme de son expérience, moi dans mon incompréhension, j’ai raconté ce passage ici : jesuisfantomette.over-blo…
je crois qu’on a un super équilibre de ce côté là… Et je me rends compte à vous lire que c’est une chose précieuse…
Je crois que consciemment, je n’ai jamais fait la différence entre refus et rejet quand c’etait moi la "victime" ….. je pense que je fais assez vite l’amalgame …. étrange non ?? Quand c’est moi qui l’oppose le refus, je ne me demande jamais si la personne en face le prend comme un rejet …. vais tacher d’être encore plus diplomate et empathique
Merci les filles
Il faut aussi arrêter de se sentir toujours responsable de la façon dont les autres prennent votre refus . S’il a été clairement formulé, sans agressiivté, ce n’est pas ta faute si l’autre se sent agressé …
Quand je vous lis, je me dis que j’ai de la veine : j’ai un fils adulte adorable, qui est pour moi plutôt un ami et avec qui il n’y a évidemment pas de rapports d’autorité du tout – heureusement ! mais de temps en temps, je pense avec nostalgie au petit bout de chou qu’il a été il y a trente ans, comme à un enfant qui est parti ; mais je ne fais pas du tout le lien avec l’homme qu’il est actuellement, c’est curieux , non ?
Oui c’est sûr que si dans un non on entend un rejet de toute notre personne, c’est très difficile, et ça tient en effet à un manque d’estime de soi-même. Et persone n’est complètement à l’abri de ce manque, hélas.
Je crois que faire la difference entre le refus et le rejet a aussi beaucoup a voir avec l’image que l’on a de soi. Si l’image est defavorable c’est beaucoup plus difficile de dire non et plus douloureux d’accepter un non de l’autre. Il me semble que si on a confiance en soi la justesse de notre non nous est evidente et ne pose pas de probleme de rejet, tout comme le non de l’autre.
Je suis bien d’accord avec toi, Xochitl – joli pseudo, c’est bien "fleur" en aztèque, n’est-ce pas ?- l’estime de soi est capitale . Il y a un très bon bouquin sur le sujet : " l’estime de soi", justement , du psychiatre Christophe André … Et Hélène sera d’accord avec moi, pour se doper l’ego, rien de tel qu’un bon maquillage … et aussi des oreilles bienveillantes sur un blog chaleureux !
@turquoise Xochitl signifie bien "fleur en nahuatl", la langue des Azteques.
Le maquillage pour se doper l’ego ne me semble pas un super moyen (pour moi) pour se doper l’ego car il oblige a se regarder dans la glace, donc symboliquement se regarder en face !!!
bon j’suis la dernière !
j’étais juste venue voir le résumé de la soirée d’hier chez ginette où j’ai eu le culot d’inviter ma meilleure amie de (bientôt) 30 ans qui-n’a jamais-mis-le-bout-d’son-nez sur-un-blog-mais-dont-le-fils-crée-des-blogs-et-fait-des-études-de-buzz-pour-de-grosses-boites-en-mal-de-e-marketing …
Quand elle m’a telephoné à 19 H 05 pour me dire qu’elle était devant chez Ginette je lui ai répondu que moi j’étais encore devant mon ordi de buro et que je sortais à peine de mon brief d’equipe hebdo !!!!!!! je lui ai décrit helene et l’esprit blog a fait le reste …
Ok, après j’ai foncé pour rattraper mon retard et j’ai enfin pu déguster les fameux coktails de ginette
ahhhhhhhhh le jus de fraise avec un petit quelque chose dedans (koahhhh ??? c’est du champagne et de la vodka ????????????)
hummmmmm et celui aux épices ??????? ;o))))))))
Et tout cela en excellente compagnie : les bloggeuses que j’avais vu à une soirée troc (d’ailleurs ne faudrait il pas rebaptiser ses soirées où finalement ce n’est pas vraiment du troc mais du gift que l’on fait ou que l’on se fait à soi même …) et puis les nouvelles avec qui ce fut un plaisir d’échanger sur un mode léger mais également très personnel…
mode léger donc … pas tout à fait l’humeur de mon billet qu’helene a publié aujourd’hui mais qui avec un peu de temps entre les évènements et moi est aujourd’hui plus calme, plus détendue (mon humeur)
je comptais envoyer un mail à hélène pour lui dire d’oublier ce billet (que j’ai écrit quasiment le même jour que les extensions de cils !!!) qui risquait de "casser" l’ambiance !
et bien pour tout vous dire je ne regrette vraiment pas que ce billet soit publié et comme souvent j’apprécie la confiance que nous nous faisons sur ce blog en livrant et en partageant des (tout petit) morceaux de nous même.
j’aime aussi les encouragements, les notes d’humour (merci siamoise cramoisie : on dirait du W.Allen dans le texte)
et puis j’adore trouver une digression sur les sandales K.Jacques !!!!!!!!!!!!!
je rappelle pour celle qui ne sont pas au courant que pour moi il n’y a qu’une seule tropezienne digne de ce nom : c’est celle de chez RONDINI (les fils aujourd’hui, mais le père dans ma folle jeunesse tropezienne : d’une totale élégance dans l’art de vous faire essayer LA sandale dont vos pieds ont toujours rêvé)
légér … sérieux … drôle … un peu triste aussi parfois …
la vie quoi !!!
;o)
Turquoise, je suis bluffée… de l’aztèque, je ne connais que celui au poivre. A poivrer avant cuisson, le poivre étant hémostatique, la viande reste moëlleuse.
Bon, Siam’, si tu allais te coucher, mh?
Oui, je soirs..pfffmême plus le droit de rigôler dans cette baraque. pff.
J’ai lu en travers les commentaires …
Mon expérience est différente car je vis encore chez mes parents.
Et aussi parce que j’ai du mal quand ils me parlent de "problemes de grand" (= problemes de sous, en général)… J’aime pas savoir qu’on aura du mal à finir le mois. Enfin maintenant ça va mieux, mais quand j’étais plus jeune, vers 13 ans, ça me mettait mal à l’aise. J’ai tjs du mal quand on me parle d’un suejt et que je ne peux rien faire pour soulager.
J’aime bien quand mes parents me maternent, m’entourent. Ca me fait du bien. Pour moi le monde est une jungle.
Paradoxalement, jai besoin qu’ils me reconnaissent comme, si ce n’est une adulte, mais au moins une personne responsable, et qu’ils me fassent confiance.
Par rapport à la mort, je suis très très particulière et je vais pas m’étaler dessus c’est psa passionant non plus. Mais je crois qu’on a tendance à assimiler ce qui ressort en nous comme sensibilité incontrolable et ce qu’on voit comme l’enfant. Parce que oui, l’enfant se controlait peu, mais l’enfant ignorait qu’il pouvait se controler, alors que la personne que l’on est le sait, elle se lâche en sachant qu’elle se lâche. Je ne veux pas nier l’enfantqui s’exprime, ou faire l’apologie de l’adulte, pas du tout, simplement exprimer mon ressenti : quand je suis à des obseques et que je pleure (bon, bizarrement c’est l’endroit où je pleure le moins), je sais que je vais m’arrêter.
Bon je m’arrête je crois que j’ai fini par apprendre à gérer ce genre de coups comme la mort. (dit-elle, avec tous les souvenirs rayés de sa mémoire)
En tout cas j’aime bien me le dire.
Je parle pour rien, là, non?
Et je voulais ajouter quelque chose : Hélène, j’adore ton blog et j’aime beaucoup cette rubrique qui permet de "faire connaissance" avec des lectrices…
Bonne nuit mesdemoiselles ! Je vais me taire, je me suis perdue.
Vous savez qu’il y a des gens qui aiment porter des couches meme adultes? Qu’il existe des garderies pour adultes? Comme quoi, on parle alors d’infantilisme ce qui rend le terme un peu péjoratif!
Les gens ont une imagination sans limite!
Melle Crapeau tu m’as l’air un peu triste, c’est peut etre l’effet anniversaire, moi ça me fait ça, c’est tjs un peu nul, raté, bauf, on est un peu déçue, ça arrange rien un an de plus…J’ai trouvé la parade, bières, ma grand mère (l’est dingue je la sur aime) et ma soeur (ma titoune l’est trop jolie) pour piaché tranquille!
L’alcoolisme mondain une fois fois (bon deux avec nouvel an) ça a parfois du bon. Et zou la journée est passée c’est l’heure des cadeaux!
Lizou : /mod je raconte ma vie ON/
Je suis un peu triste, rapport avec mon anniversaire (oh mon Dieu, déjà cet âge, et j’ai toujours rien foutu dans ma vie, faudrait p’tet se réveiller), et un peu avec le reste : pas mal de gens qui m’ont "oubliée", les cours à la fac qui me semblent extremement difficiles… et pour finir, je suis fatiguée donc je suis triste, ça va de pair chez moi (il faudrait vraiment vraiment que je trouve le temps de dormir !)
Merci pour ton message, qui m’a fait bien sourire ce matin :-)
/mod OFF/
Les filels c’est pas pour minimiser ce que vous vivez et ressentez, mais je vous signale que la dépression saisonnière est en train de nous arriver méchamment en pleine gueule comme tous les ans, et que pas mal d’idées noires ou justes grises peuvent être mises sur son compte, il ne faut pas l’oublier…
Eh ma Chère elle est ultra cool ta copine, on s’est tout de suite senties bien ensemble ;-) Et soirée gift c’est pas mal, je note ça dans un coin ;-)
Ah non c’est pas du tout n’importe quoilizou, et pourtant dieu sait que je suis pas portée sur les trucs ésotériques, mais le manque de lumière qui fait déprimer et fatigue, il n’y a rien de plus solide – et de plus facilement vérifiable – comme théorie !
J’ai reçu ma lampe spéciale ce matin, le hic c’est que seul un des deux tubes à néon fonctionne… vous croyez que je dios rester deux fois plus de temps devant ?? ;-)
@MlleCrapaud Bon anniversaire. A 25 ans tu as encore le tmeps def aire plein, plein de choses, donc pas de panique !!!! L’important c’est de faire des choix qui te plaisent et qui te permettent de t’epanouir. Bon courage.
Pfffff n’importe quoi avec le réchauffement climatique, la dépression saisonnière, on est pas sorti de l’auberge avec le climat.
Ben je peux pas, elle vient d’Allemagne et je parle pas allemand ;-))
Sans compter qu’un billet pour les Seychelles ça coûte pas 80 euros, je le crains ;-)
Yep !! Le manque de lumiere a un effet tres negatif sur le moral. Il existe meme des lampes speciales, a mettre chez soi, qui emettent un rayonement comparable a celui de la lumiere naturelle afin de booster le moral des gens qui vivent dans les lointians pays froids, sombres etc… Une de mes soeurs a vecue 4 ans a Moscou et le manque de lumiere, et les effets secondaire qu’il entrainait, semble etre un des problemes recurents chez les expats !!! Le remede = vacances au soleil au coeur de l’hiver. A appliquer aussi pour les parisiennes je pense…
Exact !! Et pour celles qui ont n’ont pas de vacances et/ou on passait l’été à Paris …. La soleil nous a bcp trop manqué. Resultat ?? Suis blanche ( meme si c’est un peu monteint naturel ), suis crevée, j’ai envie de farniente et moi le hic dans tout ça c’est que je peux vite devenir susceptible ……
Ensuite les cures de Magné B6 et ben j’arrive jamais à en prendre plus de 2 semaines … idem pour vitamines et autres compléments.
Renvoie la lampe et pour le vice de fonctionnement tu demande une deuxième lampe
C’est mieux non ??
Et puis la deuxième dont tu ne saurais ( ca se conjugue comme ça ?? ) quoi en faire, tu la troque à une des soirées : ))
Renvoie la lampe et achete un billet aller simple pour les Seychelles !
Ben il parait qu’un tiers des gens font une dépression saisonniere en été. Bizarre non?
Ah oui la dépression saisonnière…
Enfin là ça va mieux, jai un paquet de ferrero rocher sous le nez :P
HIhihihi Et moi un brownie tout chocolat ….. d’ailleurs je vais bientot l’attaquer : ))
Je pense que redouter la mort est justement quelque chose d’adulte. J’ai 17 ans, et je commence à en avoir une certaine crainte, avant, boh .. Dans La petite fille à la cigarette, le personnage ne cesse-t-il pas de dire que les enfants ne redoutent pas la mort contrairement aux adultes? Donc, pour moi, les adultes ont peur de la mort, et s’ils disent le contraire, c’est qu’ils ne sont pas aussi adultes qu’ils le pensent. Bien sur, pour moi, ne pas être adulte est une qualité, j’espère ne jamais l’être, tel Peter Pan :p Non, plus sérieusement, j’espère garder le même état d’esprit. Bref, je m’écarte du sujet là, à supposer que j’y ai été ne serait-ce qu’une minute ^^
Hum, et sinon, moi, en cas de gros coup de barre, j’écris, ou je fais des cookies, ou je fais du shopping ;)
Très bon blog ! =]